Petite chronique cinématographique Février 2014 La vie rêvée de

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Petite chronique cinématographique Février 2014 La vie rêvée de
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Petite chronique cinématographique
Février 2014
La vie rêvée de Walter Mitty, de Ben Stiller : employé au département photographique du
magazine Life, Walter rêve tout éveillé qu’il ose se rebiffer, aborder les filles et faire le tour du
monde, et un jour il arrive à en faire une réalité, et nous entraine dans d’incroyables aventures
d’un volcan d’Islande au centre de l’Arctique, et c’est nous qui rêvons…Très bonne soirée.
PHILOMENIA de Stephen Frears, une mère à la recherche de son fils volé 50 ans plus tôt par
l’Eglise Irlandaise. Tourné à l’américaine, un très beau duo entre une mère obstinée et un
journaliste people, une histoire pleine d’amour et de tendresse mais qui caricature
méchamment l’Eglise irlandaise sans prendre en compte le contexte social de l’époque.
LULU femme nue, de Solveing Anspach. Dans un quotidien pesant, une femme improvise une
pause dans sa vie, voyage presque immobile entre la mer et un camping, mais qui lui permet
avec les rencontres qu’elle fait, de se retrouver et de repartir. Un film sur la libération des
femmes qui passent leur vie au foyer dans l’ombre de leur mari. Emouvant et un peu loufoque…
LE VENT SE LEVE ultime chefs d’œuvre de Hayto Miyazaki grand maître de l’animation
japonaise(Le voyage de Chi chiro, Mon voisin Toronto, Princesse Mononoké …) une grande
fresque historique sur le Japon des années 1920-1930 période sombre avec dépression,
maladie, pauvreté tremblement de terre. Malgré la noirceur de ces années LE VENT SE LEVE,
évoque un japon encore sauvage au ciel bleu où nous voyons le jeune Hiro faire voler ces petits
avions de papier dans les nuages blancs en attendant de pouvoir voler pour de bon, mais son
destin sera autre. Un film qui commence avec ce vers de Paul Valéry « Le vent se lève, il faut
tenter de vivre » et qui veut transmettre l’importance de vivre pleinement ses rêves, quelques
soient les circonstances.
TEL PERE TEL FILS de Hirokazu Kore-eda, une émouvante fable moderne où Kore-eda s’interroge
sur la place e l’enfant dans la famille, et si devenir parent, relève des liens du sang ou de
l’éducation donnée. 2 enfants échangés dans une maternité et voilà deux familles très
différentes déstabilisées et confrontées à ce dilemme.. Il faut se laisser emporter par ces
interrogations modernes entre filiation et amour parental.
12 YEARS A SLAVE de Steve McQueen, l’histoire vraie de Salomon violoniste afro- américain
vivant avec sa famille dans l’Etat de New York en 1841. Kidnappé il est revendu comme esclave
à un planteur du sud et où il est resté 12 ans en esclavage .Plusieurs films ont traités récemment
de ce sujet, mais cette dénonciation de l’esclavage avec son lot de souffrance et d’injustice
parfois insoutenables fait de ce film admirable par sa beauté un brûlot dont l’Amérique a besoin
pour regarder en face son histoire. Une fresque hollywoodienne entre film commercial et film
d’auteur.
UN BEAU DIMANCHE de Nicole Garcia,( avec Pierre Rochefort fils de Jean). Un jeune instituteur,
recueille à la sortie de l’école un jeune enfant qu’il ramène chez sa mère. La vie de ces trois
personnages que la vie a blessée, pour des raisons différentes vont se nouer comme si elles
s’attendaient. Nicole Garcia film ses personnages au plus près par petites touches pour les
délivrer de leurs secrets.
JACK ET LA MECANIQUE DU CŒUR de Mathias Mazieu, une joyeuse adaptation de son roman
et de son album, enthousiasmant pour les uns qui ont adorés, débile pour d’autres qui
dénoncent un faux Burton. Le cœur de jack a gelé à sa naissance et Madeleine lui fabrique un
cœur en horloge en lui recommandant de ne pas tomber amoureux. Un graphisme élégant et
nouveau, la délicatesse des sentiments, nous amènent à l’émotion, seul le début musical et
déroutant.
Cin’Azur
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Marie-Nicole Courboules