REINGENIERIE DES PROCESSUS D`AFFAIRES (OU MISE A

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REINGENIERIE DES PROCESSUS D`AFFAIRES (OU MISE A
S E R V I C E S C O N S E I L S E N I N G É N I E R I E D E L A Q U A L I T É E N ORGANISATION ET EN M A N A G E M E N T DES VALEURS AUTHENTIQUEMENT ALGERIENNES CONJUGUÉES À L’EFFICACITÉ CANADIENNE DES IDÉES PERMETTANT D’EXPLOITER LA PLEINE PUISSANCE DE L’INFORMATION ET DE LA CONNAISSANCE DANS LA GESTION DES OPÉRATIONS INDUSTRIELLES ET INSTITUTIONNELLES REINGENIERIE DES PROCESSUS D’AFFAIRES (OU MISE A NIVEAU) ET RESTRUCTURATION VIABLE Article paru sur : Le journal EL‐Watan du 14 mars 2002 et la revue AgroLine No34 Juin‐Juillet 2004 Par Ammar Hadj‐Messaoud, Ing.; M.Sc.A Expert Principal a.h‐[email protected] AVANT PROPOS La viabilité se définit comme étant la capacité de survivre. Dans un monde dynamique, concurrentiel et sans merci, la via‐
bilité est un processus de transformation et d’ajustement. Bien entendu, la transformation et l’ajustement doivent être synonymes d’amélioration et d’avancement. La stagnation n’est autre que du recul, car le monde bouge et avance. En regardant la plupart des organisations (étatiques et entreprises manufacturières ou de services), on aperçoit des structures formelles qui s’auto perpé‐
tuent dans leur rigidité et leur manque de souplesse. Ainsi, la structure elle‐même, au lieu de représenter un atout pour la survie économique et la production de richesse, constitue alors un handicap exigeant une grande dépense d’énergie pour évoluer et changer. Ce sont des exemples parfaits de structures non via‐
bles. De telles structures représentent de belles op‐
portunités d’amélioration. Car, si une entreprise ou une institution obtient de bons résultats malgré une structure aussi déficiente, son potentiel économique promet un retour aux investisseurs de plusieurs fois supérieur une fois doté d’une structure plus dynami‐
que. En pareil cas, il faut une réingénierie des processus qui tient compte de l’ensemble de l’entreprise ou institution (ce qui est communément appelé mise à niveau en Algérie. Personnellement, je préfère le terme réingénierie qui sous entend aussi repenser notre attitude et nos comportements que le terme mise à niveau qui donne une connotation purement technique sans agir sur l’élément humain). Cette ré‐
ingénierie doit s’assurer que les systèmes et capaci‐
tés fondamentaux, pour en assurer la viabilité, sont formels et fonctionnels. Pour augmenter la viabilité de l’entreprise ou de l’institution, il faut aller plus loin que la réingénierie traditionnelle des processus. En effet, cette dernière se penche sur chaque processus individuellement afin de le rendre plus efficace. Or, Il faut avoir une approche systémique. Cela revient à avoir une appro‐
che holistique conjuguée à une vision globale de tou‐
te problématique, en ce sens qu’il est primordial de tenir compte de l’ensemble des éléments et recon‐
naître que plusieurs points qui doivent être amélio‐
rés et réglés sont systémiques, c’est‐à‐dire qu’ils af‐
fectent les organisations de diverses façons, mais sont tributaires des mêmes causes profondes. Pour bien piloter un projet de réingénierie des pro‐
cessus d’affaires il est nécessaire d’inventorier et d’évaluer la capacité, dans le cadre des fonctions et de la circulation de l’information, des systèmes de base que toute entreprise ou institution doit possé‐
der pour survivre. Cette évaluation et cette réingé‐
nierie de la structure doivent être accompagnées d’une validation de la valeur ajoutée des processus clés de l’entreprise d’un point de vue client. Ainsi, il faut avoir une approche orientée sur les résultats et viser les fondements de la structure et des opéra‐
tions de l’entreprise. Pour cela, il est primordial d’as‐
surer l’équilibre entre les trois matrices fondamenta‐
les de toute entreprise ou institution. En effet, il est plus adéquat d’intégrer les aspects humains, organi‐
sationnels et techniques dans la démarche de réingé‐
nierie. Négliger un de ces aspects a le même effet déstabilisant qu’enlever une des pattes d’un trépied. Tél : (213) 23 85 56 09 ; Fax: (213) 23 85 56 07 ; [email protected] ; www.sciquom.com
04 Rue Hassiba Ben Bouali, ROUIBA, Alger
Page 2 REINGENIERIE DES PROCESSUS D’AFFAIRES (OU MISE A NIVEAU) ET RESTRUCTURATION VIABLE Un projet aussi stratégique devrait être lancé avant de s’enga‐
ger vers un agrandissement des installations manufacturières, avant d’implémenter un mode de fonctionnement dans un sys‐
tème informatique de gestion intégrée (système de planification des ressources de l’entreprise), avant la mise en œuvre de la tactique requise pour atteindre des objectifs stratégiques, lors de l’implantation d’un système de management de la qualité ou dès que la capacité de service à la clientèle ne correspond plus aux exigences des clients. Il faut savoir que la plus grande part des pertes et de l’inefficaci‐
té des opérations sont causées par l’échec à prendre la bonne décision au moment opportun, avec l’information, le savoir‐
faire et les compétences appropriées. C’est pour cela qu’il faut mettre l’accent sur les techniques de développement, sur le savoir‐faire et sur l’apprentissage dans l’organisation (apprentissage dans l’action). Cela conduira les individus impli‐
qués à adapter les techniques apprises et à résoudre les problè‐
mes de façon créative et permanente. Pour ce faire, il est néces‐
saire de définir un type d’apprentissage correspondant plutôt à un équilibre contenant les éléments essentiels à la croissance d'un individu. C’est‐à‐dire, des éléments de connaissance, de développement d'habiletés techniques et aussi relationnelles ‑ essentielles à l'absorption de tout le reste ‑ et d'autres préoccu‐
pations que l'on pourrait appeler « savoir être » et « savoir ap‐
prendre ». Cela ne devrait pas correspondre à une consomma‐
tion d'activités de formation, mais plutôt à un processus continu de développement où les volets professionnels et personnels sont intégrés. C’est ce type d'apprentissage qui devrait être mis en avant pour soutenir chacun dans son besoin de prendre sa juste place dans le monde. A propos de l’auteur Ammar Hadj‐Messaoud est ingénieur et maître en sciences appliquées, il dirige les opérations de Sciquom Conseil, firme spécialisée dans l'amé‐
lioration des capacités compétitives des entreprises et des institutions. Il dispose d'une longue et riche expérience en gestion des opérations avec plus de 500 interventions. Il a occupé les plus hauts postes de gestion au sein de plusieurs entreprises multinationales au Canada. Ses principales responsabilités consistent à diriger les orientations et les stratégies en gestion des opérations et à fournir le soutien pour l'alignement et l'ap‐
plication des politiques de décision dans le management des différentes fonctions opérationnelles. Il est conseiller Principal auprès de plusieurs entreprises pour l'amélioration de leur capacité compétitive. DES IDÉES PERMETTANT D’EXPLOITER LA PLEINE PUISSANCE D E L ’ I N F O R M A T I O N E T D E L A C O N N A I S S A N C E D A N S L A G E S T I O N D E S O P É R A T I O N S I N D U S T R I E L L E S E T I N S T I T U T I O N N E L L E S N
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« Aider nos clients à améliorer leurs capacités compétitives afin de pren‐
dre le contrôle effectif de leur marché respectif, atteindre leurs objectifs de rentabilité et actualiser leur mission. »