àVa àVa - Pernod Ricard

Transcription

àVa àVa - Pernod Ricard
àVa
Groupe
'ernod Ricard
Le magazine
des actionnaires
li
lit de Pernod Ricard
t;Ji-i
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JA\MëSOM
(
L'IRLAHDAIS...
Sommaire
1
Entretien
Distribution,
^
un nouveau pôle de développement
Un troisième pôle
de croissance pour le Groupe
:
la distribution.
Explication par Patrick Ricard, président de Pernod Ricard.
LesÉchos
Tour d'horizon de l'actualité du Groupe
CSR-Pampryl, Havana Club, Soho, PR Rouss, Ramazzotti...
Marchés
Orlando Wyndham, succès
Avec 2,7 millions de caisses vendues
à
l'australienne
à
l'export en 1998 pour
Jacob's Creek, PR Australia est en constante progression.
Empreintes
Wild Turkey,
les couleurs de
l'Amérique
repris en direct
la distribution du bourbon premium le plus vendu au monde.
Au États-Unis et au Japon, Pernod Ricard
a
Tendances
Les marques en fêtes
Créer l'événement pour concevoir de nouvelles manières de consommer,
une stratégie que le Groupe
a
toujours su mettre
à
profit.
Événement
Cinq jours pour mieux penser demain
Le Salon des Embiez réunit une fois par an les dirigeants des filiales du
Groupe. Un rendez-vous capital pour le développement de Pernod Ricard.
32
Entreprendre ,
« Le Groupe
a su
concilier croissance et rentabilité »
A propos de la share value added (SVA), trois questions
à
Thierry Jacquillat, directeur général du Groupe.
Dernière minute
« Vers une réappréciation du titre »
Françoise Laffite, gérante de la sicav « AAA » des Banques Populaires,
Les principaux chiffres
de l'exercice 1998
page 33
nous donne son point de vue sur l'avenir de la valeur PR.
SS
Entreprendre N°
34 - fév./mars 1999
{
}
Entretien
Les trois secteurs
d'activités du Groupe
Vins et spiritueux
¿
:
fe^í-^
premier producteur dans
la zone euro
?
un nouveau pôle de déploppemeni
; cinquième
mondial;
des filiales sur tous les marchés-clés
;
une douzaine de marques
de spiritueux stratégiques,
et/ou millionnaires en caisses
:
Ricard. Larios. Becherovl<a, Pastis 51, Suze.
Clan Campbell, Jameson, Wild Turkey. Havana
Club. Aberlour, Pernod (dont 8 marques dans
Après les vins et spiritueux, qui ont fait toute la force du Groupe, et
l'activité jus, boissons et préparations aux fruits, qui s'est bien développée,
LE Groupe mise sur un troisième pôle de croissance : la distribution.
Une branche qui pèse déjà 700 millions d'euros et progresse fortement
Explication par PATRICK RlCARD, président de Pernod Ricard.
le Top 100 mondial)
:
de nombreuses marques
régionales solidement implantées
:
Ramazzotti, Paddy, Powers, Dubonnet.
Cusenier, Renaut-Bisquit, Bushmills, Soho
;
la marque de vins de qualité
la plus vendue au monde, Jacob's
Creek, et une gamme très complète
de vins du monde
:
Etchart, Terra Andina. Long
Mountain. Canyon Ridge, Dragon Seal, Alexis
BWG Limited,
c'est
Un chiffre d'affaires de 700 millions
d'euros (estimations 1998), réalisé
dans la distribution alimentaire
de gros en République d'Irlande,
Ulster, Ecosse et Angleterre ;
La propriété de franchises Spar et Mace
dans les îles britanniques :
850 magasins de proximité autonomes
ou convenience stores, approvisionnés
par le Groupe ;
Lichine, Cruse
Entreprendre : Le Groupe a décidé de faire
de la distribution un pôle de développement
à part entière. Pourquoi ?
une activité équilibrée entre anises.
whisl(ies. vins et autres marques. La gamme
:
En dix ans, nous avons acquis
et développé un vrai savoir-faire dans ce domai¬
ne et nous obtenons d'excellents résultats sur
tous les marchés où nous nous sommes implan¬
tés. De surcroît, cette activité requiert peu de
capitaux, offre un très bon retour sur investisse¬
ment et nous permet de créer de la valeur pour
nos actionnaires. Elle représente aujourd'hui
22 % de notre chiffre d'affaires et une part non
négligeable de nos profits
Patrick Ricard
Quelles sont les synergies avec vos activités
traditionnelles ?
P. i. A l'origine, il s'agissait pour Irish Distillers
d'améliorer la présence de ses whiskeys dans les
commerces de proximité d'Irlande, alors que le
réseau des pubs était en grande partie contrôlé
par des groupes concurrents. Il y avait une
logique de maîtrise de l'aval de la filière.
Lorsque nous avons acquis cette société, en
1988, nous avons constaté que nous dispo¬
sions là, outre d'un outil de dynamisation
de nos ventes en Irlande, d'un bon observa¬
toire de la distribution.
la plus complète du secteur d'activité.
Fruits transformés
en gros pour les commerçants
indépendants : centrales d'achat et
libres-services {cash & carry et delivered
business)
;
Un savoir-faire bien adapté
au monde anglo-saxon.
FÉV./MARS 1999
- N° 34
Entreprendre fe^
:
une activité stratégique
mondiale
:
les préparations de fruits (Sias-Mpa)
;
des jus de fruits, soft drinks
et boissons faiblement alcoolisées
à vocation locale/régionale :
« Nous avons créé une nouvelle logique de services aux consommateurs »,
Patrick Ricard, président du Groupe.
leadership en France pour jus et boissons
aux fruits, aux Etats-Unis avec Yoo-Hoo,
présence dans d'autres régions du monde
:
80 centres d'approvisionnement
;
(Minerva en Argentine, etc.).
Ne craignez-vous pas de vous isoler de vos
clients distributeurs ?
Vous remarquerez que nos grands concur¬
rents ont suivi des voies similaires. Certains ont
développé des chaînes de bars, de pubs ou de
P.
R.
Q7 Distribution alimentaire
:
:
restauration. D'autres ont développé des
enseignes de distribution alimentaire.
(suite page 6)
Cette activité a connu une
croissance de 20 % en 1998.
Elle a l'un des meilleurs ratios
de retour sur investissement
dans le Groupe.
ft ^
Entreprendre N°
34 - fév./maes 1999
f
L Ep
En ce qui nous concerne, nous sommes seule¬
ment présents, par l'intermédiaire de notre
filiale BWG Limited, en Irlande du Nord et du
Sud ainsi qu'au Royaume-Uni. Dans ces
régions, le commerce de proximité (convenience
stores) est dynamique, prospère, et continue de
0
sT
H
recor
Des ventes
en 19f8
anges plus fraîches
pe
H
ANISES
CSR-PAMPRYL
(Entretien avec Patrick Ricard, suite)
C
fraîches
Quel développement attendez-vous de la
distribution ?
Une croissance rapide, en termes de chiffre
d'affaires et de profits, par croissance interne et
acquisitions.
P.
R
FÉV./MARS 1999
- N° 34
Entreprendre & á
CLUB
A
Le rhum cubain dépasse
Avec deux ans d'avance sur ses objectifs.
Havana Club vient de rejoindre le groupe
des 100 spiritueux les plus vendus dans
développer.
Autre spécificité, nous nous intéressons unique¬
ment au commerce de gros. D'une part pour
approvisionner nos 850 fi-anchisés « Spar » et
« Mace ». D'autre part pour servir nos clients
indépendants. Nous avons développé à leur
intention des centrales d'achat et des Hbres-services de gros (cash & carry et delivered business).
En tout 80 points de vente réservés aux profes¬
sionnels.
stocks, équipement des caisses en scanners,
logistique de pointe, etc. Nos équipes ont réno¬
vé le marketing des enseignes, dynamisé la
communication, réagencé les points de vente,
réachalandé les rayons, installé des distribu¬
teurs automatiques. Sans compter la formation,
pour faire de nos franchisés - en fait des com¬
merçants autonomes - de vrais entrepreneurs.
Grâce aux sjmergies d'achat, nous avons pu
considérablement réduire les coûts d'approvi¬
sionnement, ce qui a rendu plus compétitifs les
magasins partenaires.
Mais surtout, nous avons créé une nouvelle
logique de services aux consommateurs. Chez
« Spar » et « Mace », par exemple, les points
de vente sont ouverts sept jours par semaine et
même en soirée.
Ces méthodes ont réellement contribué à la
modernisation des circuits de vente partout où
nous nous sommes implantés.
N
le million de caisses
le monde. Le seul rhum cubain (« ron »)
se
En quoi consiste réellement votre savoirfaire ?
P. R. : BWG a introduit au profit du commerce
de proximité les techniques de la grande distri¬
bution moderne : gestion informatisée des
AVA
distribué sur le marché mondial est en
effet l'un des spiritueux enregistrant la
plus forte croissance
:
+
25 Z en 1998. En France la marque,
distribuée par la société Pernod, progresse de +
AO
I
4
EXPOSITION
niillions de caisses,
"X
c'est la performance réalisée
\
à
l'exportation
par les trois marques d'anis du Groupe
'
*5^
'*'-'**L..
51 et
la pasteurisation. CSR
Pampryl a développé, avec
le Centre de Recherche
Pemod Ricard, un procédé
technologique inédit, la
haute pression, qui permet
limite
ni
.
au
Ou
par la
L'apéritif, affiches et réclames, éditions
bibliothèque
Equinoxe, 135 F. (1) Bibliothèque Forney,
Forney en
1,
:
51 a
4°
marque
rejoint le groupe des
à
;
il
:
lit comme
se
un
livre.
rue du Figuier, 75004 Paris.
octobre et
et Pernod
l'exportation,
novembre 1998
à
Paris (1) en
témoigne. Sous le titre « lapéritif,
avec une présence dans 150 pays.
affiches et réclames », cette
exposition
EXIQ
U E
a
rassemblé 110 affiches
de 1890 à 1970 sur les
apéritifs
à
base de vin, les gentianes... et les
I %>1|
y
1
1
de Cassandre pour Pernod de 1934,
sommet
qui inaugura une ère nouvelle dans
Une soixantaine de bouteilles
consommateurs les plus exi¬
geants. C'est pourquoi la
de château de Lignères ont
la pub par l'utilisation du photo¬
été consommées lors de la
que toutes les réclames parues dans
la presse, accrochées dans les lieux
au Mexique pour le
de vente, les étiquettes des
sommet franco-américain
bouteilles ou les objets en tout
U
novembre
fil
du siècle pour
au
Renault-Bisquit. ce
marques
a
une diffusion limitée.
¿^
DUBONNET
genre imaginés par les publicitaires
dernier Elaboré par
cognac d'exception
DUBOi
montage, était exposée ici. De même
visite de Jacques Chirac
du 11 au
DUBO
anises bien sûr. La fameuse affiche
créé pour répondre aux
reconnue « Saveur de l'an¬
née 1999 » par un jury
de consommateurs avant
même son référencement,
saluant ainsi l'innovation
dans un rayon où l'offire est
de plus en plus banalisée.
.
sur le marché mondial. Ricard est ainsi la
!U
été
Japon au printemps prochain.
ont enregistré des volumes en très forte croissance
Pampryl Fraîchement
a
pourront toujours la voir.
ménage. Et
catalogue
'
nouvelle gamme
l'exposition se consolent : ils
fait bon
plus simplement se procurer le
l'arôme, ni la teneur en vita¬
mines.
Pressé a été spécialement
ant longtemps
auraient manqué
organisée
fi-ais de 7 à 16 jours
sans en altérer le goût,
Que ceux qui
l'exposition
de consommation des jus de
fiiiits
aux cafetiers en son temps...
et la publicité
Rappelons qu'en 1998 les anises du Groupe ont
quarante meilleures ventes mondiales
de prolonger la date
Ricard,
Les spiritueux
atteint une part de marclié record en France et qu'ils
demeure l'anis le mieux distribué
Après avoir organisé 1 750
animations sur sa gamme de
ciders en 1998, avoir lancé
une nouvelle recette aux
oranges douces sur Banga
pour le trentième anniver¬
saire de la marque, la socié¬
té confirme le succès de
Champomy, de Pampryl
Barex, et termine l'année en
beauté en réinventant le jus
de fruit fraîchement pressé
comme à la maison. Finie
:
Pernod.
mondiale de spiritueux
:'.,-4mm^m.m£^K^.'%^'^'
Tapéritif s'affiche
Quand
JE
:
servir les
ô
.
.
ô-
\ iKfrjiEsnitÎKrHUJx 0
éventails, carafes,
cendriers, Yo-Yo, cartes
à
jouer, et
même un paillasson Pernod offert
Affiche de A. Wilquin de 1950
(à gauche) et de
Cassandre (à droite).
^ S Entreprendre
N° 34 - fév./maes
1999
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CHILI
De
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l'or pour Terra Andina
accrédite
remporté
fin 1998 deux
médailles d'or l'une décernée
:
IERRA
Andina
"^''BERNeT SAUVIGNON
Pf-OmiCTci-Omi
PR Rouss
la vente de produits alcoolisés
lors du concours « Catad'Or
en Russie. Grâce à sa réputation
Hyatt », l'autre pour le mer¬
lot 1997 à l'occasion du
« Top 100 Liquorland Inter¬
sur le marché russe et
national Wine Competition »
de Nouvelle-Zélande. Dans
le même temps, la filiale
du petit nombre de sociétés qui
chilienne de Pernod Ricard
a signé un contrat avec
la coopérative de Curico,
implantée dans le sud du
pays, pour le stockage et
l'embouteillage des vins
de Terra Andina.
ITALIE
^
statut d'opérateur accrédité pour
:
S
^B
PRRoussaobtenu, fin1998, le
au cabernet sauvignon 1997
j
wm^i
La Russie
Terra Andina, qui fait partie des
Vins du Nouveau Monde, a
^
Hi-
à
une
organisation solide, la filiale de
Pernod Ricard fait en effet partie
SOHO
ont reçu cette accréditation.
Saveur d'Asie
En
conséquence, elle prévoit la
poursuite de son développement
(jusqu'en 1998, ses volumes ont
Consommée « on the rock »,ou en
« long drink », la liqueur
doublé tous les ans) et elle
renforcera sa structure de manière
à la
saveur de litchi ne cesse de
significative en 1999. Avec la
séduire depuis
vodka Altaï, les vins géorgiens et
5 ans. Lancée en
France par Pernod sous le nom de
les brandies arméniens, très
Soho et au Japon sous celui de
populaires en Russie,
Dita, elle est devenue un « must »
peut envisager l'avenir sous les
dans ces deux pays pour les
meilleurs auspices.
PR Rouss
soirées branchées. Elle sera bientôt
Ramazzotti 2000
5^ CnMP>T"
commercialisée dans d'autres
H"RESlNT,t,PHlfiHI,AN«M.Ul
.^^^
pays, en Europe et de par le monde.
'"*»
l^-»^--..
CHINE
Dragon Seal
à
Thonneur
Succès remarqués pour les vins Dragon Seal, lors du 98"
Shanghai International Wine Challenge organisé en
L'Amaro de Ramazzotti
la marque
et la gamme de
prestigieuse
vins Canei changent
de
de « look »
naissance remonte
:
liqueur dont la
à 1815, a remodelé
la silhouette de
sa bouteille.
Et
leurs étiquettes
ont été modernisées.
But
:
entrer dès
aujourd'hui dans
les années
FÉV./MARS 1999 -
N"
34
Entreprendre
:
^S
septembre dernier par le London Wine Challenge :
le Cabernet Sauvignon, le Riesling et le Dry
Sparkling ont été primés meilleurs vins chinois
dans leur catégorie par un jury international. La
filiale de Pernod Ricard implantée à Beijing a
lancé, depuis sa création en 1988, l'année du
Dragon, toute une gamme de vins subtils. Les
vignes, d'origine française, sont mises en culture
dans la province du Hebei, au nord du pays, une
région aux pentes douces et particulièrement
réputée pour ses longues heures d'ensoleille¬
ment qui permettent aux raisins d'arriver à une
parfaite maturité.
^^tRLOüi
IO"
^mm^^^
ABERLOUR
Pii/r Single HighLind /Malt
ScotUiiid
C'e,tt au cfur de.i Hifjhland.i, .mr le lien (Viine .iource à la pureté exceptionnelle,
la Lour, qu 'une communauté (Iruiditpie fon<)a Aberlour qui .liijnifie «la bouche ()u
rui.i.ieau qui murmure» en ijaëlique. Cette eau et dix longue.! année.i <)e t'ieilli.uieiuent
en fût.» àe chêne confèrent à Aberlour de.i arônie.i riche.i et .tubtil.t qui évoquent ,ion
hi.i toire et la terre â'Eco.i.ie. L'orge... La tourbe... L'eau... Le temp.i... Aberlour.
Marchés
1
dham
?
succès à l'australienne
Avec les vins d'Orlando Wyndham, PR Australia
A SU s'adapter à la demande DES CONSOMMATEURS. SeS
EXPORTATIONS SONT EN CONSTANTE PROGRESSION DEPUIS
CREEK en tête avec 2,7 millions
vendues À L'EXPORT EN 1998. EXPLICATIONS.
DIX ANS, JACOB'S
DE CAISSES
Orlando
Wyndham, filiale
australienne du Groupe, se
sent pousser des ailes. Elle
a mis en culture 269 hectares de
vignes à Langhorne Creek, dans le
sud-est du pays, ce qui lui assurera
3 millions de litres supplémentaires
de vin par an à partir de 2001. Elle a
passé de nouveaux contrats d'appro¬
visionnement sur 500 hectares dans
son fief de la Barossa Valley. Un
complément non négligeable aux
5 000 hectares de vigne qu'elle
cultive déjà ou fait cultiver dans
le triangle Melbourne-Sydney-
Adélaïde
qui regroupe
deux principaux domaines
:
ses
celui
d'Orlando Wines, à l'ouest, dans
la Barossa Valley, et celui de
Wyndham Estate, dans la Hunter
Valley, à l'est. Enfin, pour faire face
à cette hausse de production, elle a
Darwin
Brisbane'
.
Wyndham Estate
(Hunter Valley)
Perth
Sydney
Canberra
Adélaïde »
Melbourne
Orlando Wyndham (Barossa Valley)
Hobart*
S
s»
Entreprendre N°
34 - fév./maes 1999
]
1
\
J Orlando Wyndham,
Gamme
« Dans les pays producteurs tradition¬
Wyndham Estate, la seconde
explique Timothy S. Paech,
directeur du marketing des Vins du
Monde, les consommateurs délaissent
progressivement les vins de table pour
goûter à des vins de qualité supérieure ;
ils consomfnent des produits plus oné¬
reux, mais en m,oindre quantité. Dans
marque de la société, est élaborée en
associant un chardonnay blanc à
deux vins rouges : un cabernet sauvi¬
gnon et un shiraz. « Nos assemblages
donnent des vins toujours très agréables.
au contraire,
importations de vins d'accès plus faci¬
le offrant un bon rapport qualité-prix,
l'amateur apprend vite à distinguer les
cépages - ce qui n'est pas toujours le cas
pour les vins d'appellation contrôlée. Leur
qualité est stable et ils sont tirés par
l'émergence de marques fortes convme le
Jacob's Creek d'Orlando Wyndham. »
Avec 2,7 millions de caisses vendues
à l'export en 1998, le Jacob's Creek a
répondu parfaitement aux attentes
des nouveaux marchés. La gamme
se décline en deux vins rouges :
un grenache shiraz et un assemblage
de shiraz et de cabernet ; et trois
vins blancs : le chardonnay, le dry
riesling et le sémillon-chardonnay.
souligne André Boucard. Vinifiés
avec grand soin, ces vins ont un
excellent rapport qualité-prix et
nels,
Avec le succès des vins
australiens à l'exportation,
le Groupe a renforcé son
les pays non producteurs,
offre « Vins du t^onde » en
procédant
à de
nombreuses
les
acquisitions qui constituent,
aujourd'hui, une gamme
complète sur le marché
mondial. Au Jacob's Creek
et au Wyndham Estate
s'ajoutent les vins
Pi^
d'Argentine, Etchart et Rio
du Chili, Terra
de Plata
;
Andina
mais aussi
;
d'Afrique du Sud. Long
Mountain
:
des Etats-Unis,
de Chine,
Canyon Ridge
;
Dragon Seal
de Hongrie,
Kavar
;
;
269
et enfin d'Espagne,
à
Langhorne Creek, dans le sud-e.st du pays, assureront
millions de litres de vin par an à partir de 2001.
HEaARES DE VIGNES SUPPLÉMENTAIRES à
Orlando Wyndham
3
Palacio de la Vega. Quant à
inauguré, en avril dernier, une ligne
d'embouteillage d'une capacité de
23 000 bouteilles par heure, sur son
site de la Barossa Valley : le record
mondial de la spécialité. « Nos ventes
à l'exportation ont progressé depuis trois
ans au rythme de 15 % par an,
explique André Boucard, président-
Crus et Domaines de France,
filiale française qui
produit Cruse et Alexis
la
Lichine, elle va lancer
l'exportation de
Pasquier Desvignes.
L'activité des vins
représente aujourd'hui près
de
directeur
15/idu chiffre d'affaires
années dans les grands pays produc¬
teurs traditionnels (France, Italie,
Espagne, Allemagne), elles grimpent
Chaque vin a son caractère propre, c'est
le choix du cépage qui le caractérise »,
Le
chai de Wyndham Estate, à Delwood,
principaux vins d'Oriando Wyndham
Jacob's Creek : chardonnay, shiraz
cabernet, dry riesling, sémillonchardonnay.
Wyndham Estate : chardonnay,
shiraz, cabernet sauvignon.
Saint-Hugo : cabernet sauvignon.
Saint-Hiiary : chardonnay.
Jacaranda Ridge : cabernet sauvignon.
Lawsons : shiraz.
Richmond Grove : chardonnay,
verdelho.
m
est élaborcc la s
j econde marque ilc la société.
en revanche dans les pays
du Nouveau Monde (Etats-Unis,
Argentine, Australie), en Scandinavie
et en Asie, surtout au Japon, oii le vin
fait de plus en plus d'adeptes.
général d'Orlando
boissons alcoolisées.
mieux encore si nous avions eu davanta¬
Cette part devrait encore
ge de stock pour nos vins rouges, alors
Stratégie d'Orlando
Wyndham pour les vins
progresser grâce au
développement du marché
même que nous avons eu une récolte
record cette année. »
Développer la gamme de vins
dans les pays asiatiques
Les raisons de cette politique résolu¬
de cépage autour de deux
ainsi qu'en Europe du Nord.
ment tournée vers l'investis¬
marques principales Jacob's
sement ? La volonté, tout d'abord,
de répondre à la demande. Mais
aussi le succès de Jacob's Creek, la
gamme phare d'Orlando Wyndham
qui fait partie des Vins du Monde,
produits par le Groupe et qui sont
tout simplement en train de conver¬
tir des pays qui ignoraient jusquelà le vin. En effet, si la consomma¬
tion et la production de vin baissent
Creek et Wyndham Estate.
L'offre du Groupe continue
s'élargir : après le
lancement du vin pétillant
Jacob's Creek, on prépare
déjà l'arrivée à l'exportation
de nouveaux vins
Les
t
Wyndham. Nous aurions pu faire
du Groupe dans les
de
succès à l'australienne
chiliens
et argentins.
:
Augmenter les capacités
d'élaboration et de condition¬
nement pour répondre à la
demande en forte croissance.
Poursuivre le développement
à l'international, en
particulier vers les Etats-Unis
et les pays asiatiques.
inexorablement depuis quelques
12
FÊV./MARS 1999
- N° 34 Entreprendre
s
a
Sg
Entreprendre N°
34 - fév./mars 1999
1
3
'Mi
d Orlando Wyndhaillj
Croissance
n'ont
« L'Australie est un marché
neuf pour nos grandes
marques de spiritueux »,
juge le président
directeur général
d'Orlando Wyndham,
André Boucard. Neuf
et prometteur, comme
en témoignent les
résultats déjà obtenus.
Inexistantes en 1989
lors du rachat d'Orlando
'
si*
4'^î
Wyndham, les ventes
de spiritueux du
Groupe Pernod Ricard
atteignent aujourd'hui
7 millions de litres, en
grande partie avec les
whiskies Jameson et
m
White Heather, le
bourbon Wild Turkey,
le « premix » Wild Turkey
Cola, et West Coast
Cooler, un « wine
cooler ». II faut y ajouter
quelque 120 000 caisses
de spiritueux et de vins
commercialisés par
Orlando Wyndham
en Nouvelle-Zélande.
Enfin, avec le rachat en
succès à l'australienne
vieillir longue¬
de ses ventes sont réalisées à l'étran¬
ment pour parvenir à maturité.
ger, contre 10 % à peine au début
« Le consommateur s'y retrouve, pré¬
des années 90. Son chiffre d'af¬
cise André Boucard, la qualité
faires a atteint 1,25 milliard de
et les caractéristiques de nos vins sont
francs en 1998. Rien d'étonnant,
constantes d'une année sur
dans ce cas, à ce que la
« Nos assemblages
société détienne la pre¬
l'autre. » Les profession¬
donnent des fins
mière place mondiale
nels ne s'y trompent pas
non plus. Dans les salons
toufours très
avec Jacob's Creek.
agréables.
internationaux, les vins
Parmi ses marchés, les
Cest ie choix
pays anglo-saxons arrivent
d'Orlando Wyndham col¬
lectionnent les distinctions :
de tel ou te!
en tête avec la Grandecépage qui
quarante médailles en deux
Bretagne, suivie des
ans pour Wyndham Estate,
le caractérise. »
Etats-Unis, de l'Irlande
soixante-dix pour Jacob's
et de la NouvelleCreek. Dernières en date, les Zélande. La fdiale s'est également
lancée à la conquête du Canada, de
médailles d'or au concours Monde
sélection de Bruxelles en juillet der¬
la Norvège et de la Suède. « Il faut y
voir une évolution des habitudes ali¬
nier, tant pour le shiraz cabernet
mentaires, celle par exemple qui conduit
1996 que pour le chardonnay 1997.
Ainsi, en s'appuyant sur le réseau
les amateurs de bière à apprécier le vin.
international du Groupe, Orlando Mais aussi un effet du "Erench para¬
Wyndham n'a cessé de progresser à
dox" depuis que plusieurs études, réali¬
l'exportation depuis dix ans : 40 %
sées aux Etats-Unis en 1993, ont
pas besoin de
EN
I
I
Pernod Ricaiid
Australie, c'est
800 salariés ;
Orlando Wyndham,
numéro un pour
l'exportation
des vins australiens
I ses
3 filiales
G & V (marchés tests).
Avec ses
2,7
MIILIONS de caisses VENDIES A
l'export en 1998, le Jacob's Creek a su parfaitement
répondre aux attentes des nouveaux marchés.
I
démontré que le vin, consommé avec
modération, peut avoir des effets béné¬
fiques pour la santé, en particulier pour
prévenir les maladies cardio-vascu¬
laires », explique Timothy S. Paech.
Jacob's Creek et la gamme des Vins
du Monde sont également en train
de séduire littéralement l'Asie. « Les
Japonais ont doublé leur consommation
de vin en cinq ans : deux litres par
habitant et par an. Aujourd'hui, c'est
faible en valeur absolue, mais énorme et
prometteur à l'échelle d'un marché
potentiel de 10 millions de consomma¬
teurs ! », estime André Boucard. Outre
le French paradox que l'on retrouve
80 millions
de litres de
vin produits
par an dans cinq
centres d'élaboration ;
I Sias MPA
pour les préparations
de fruits en Australie.
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14
FÉV./MARS 1999
- N° 34
Entreprendre
Bg
;
:
Two Dogs (alcopops
pour l'Australie et
l'exportation), Orlando
Wyndham New Zeland
(vins et spiritueux du
Groupe) ;
1997 de la société Two
Dogs, inventeur de la
catégorie des alcopops
(boissons aromatisées
légèrement alcoolisées),
le Groupe a élargi son
offre sur ce segment avec
de nouveaux parfums qui
s'exportent en Europe
et aux Etats-Unis.
:
JACOB'S
Creek
Australia's Top Drop
L'abus d'alcool est da ngeriourla santé. Consommez avec modération.
0
J
lir
Jl
rlando
WyndJiam
1
succès à l'australienne
de ce côté-ci de la planète, «
Robin Day (à gauche) avec les
est
admis de boire du vin à table coutume impensable autrefois, et ren¬
due possible par le brassage des
cultures - », note Timothy S.
Paech, qui ajoute : « Les vins sont
plus abordables que les spiritueux.
Et l'ouverture des supermarchés,
des magasins de proximité et des
magasins spécialisés a mis le vin à
la portée de tous les consomma¬
winemakers du Círoupe.
Voyage d'études, vous avez dit
il
?
Australie, l'élaboration des vins est l'affaire du
« winemaker ». Un métier longuement exercé par Robin Day,
aujourd'hui directeur du développement international pour
En
teurs.
»
Dans les bureaux d'Adélaïde, au
l'ensemble des vins du Groupe.
Quel est le rôle du « wine¬
maker » chez Orlando
Wyndham
?
C'est le respon¬
sable de l'élaboration des
vins, du choix du vignoble à
la mise en bouteilles. La
fonction n'a pas d'équiva¬
lent en Europe, puisque le
« winemaker » est à la fois
unologue et maître de
chais. Cela demande un
savoir-faire qui s'acquiert
Robin Day
:
avec les années, mais aussi
un sens quasi inné de l'art
du vin. L'assemblage est
donc très délicat, il faut
jouer sur des caractéris¬
tiques complémentaires, et
arriver à obtenir un vin qui
restera égal à lui-même et
parfait au-delà des millé¬
ü
mm
simes.
Le « winemaker » inter¬
vient-il directement sur le
style d'un vin ?
m
mit
Naturellement, et c'est
la raison pour laquelle il est
en relation étroite avec la
direction commerciale. Il
R. D.
:
voyage, est à l'écoute des
marchés et des consomma¬
teurs pour proposer et éla¬
borer les vins les mieux
adaptés aux goûts locaux.
Avec notre gamme des Vins
du Monde, les technologies
que nous employons nous
donnent une très grande
souplesse de choix.
Qu'est-ce qui vous per¬
met d'obtenir des vins de
grande qualité ? Et com¬
ment expliquez-vous le
succès des Vins
du
Monde ?
0. : Nous faisons appel
toutes les ressources de
la technologie moderne. Les
volumes que nous élaborons
sont importants, mais chaque
R.
à
parcelle fait l'objet d'une
approche individuelle soi¬
gnée. D'ailleurs, nous n'avons
qu'un seul centre d'élabora¬
tion, mais six « wineries » qui
travaillent en parallèle. Le
secret du succès des Vins
du Monde : l'écoute du
consommateur.
. .
Oriando Wyndham n'a
cessé de
Wild Turkey,
progresser
l'exportation depuis dix ans. 40 %
de ses ventes sont réalisées à l'étranger.
Ci-dessus, les vignobles de Wyndham Estate.
à
les couleurs de l'Amérique
siège d'Orlando
Wyndham,
l'heure est plus que jamais au
développement. C'est d'ailleurs
tout le sens que prend l'élargis¬
Aux États-Unis
sement de la gamme, avec l'ar¬
rivée des vins pétillants de Jacob's
Creek, dont les premières ven¬
et au Japon, Pernod Ricard a repris en direct la distribution du
BOURBON PREMIUM
LE PLUS VENDU AU MONDE. Il conforte
ainsi la position
DE SA MARQUE STRATÉGIQUE ET DONNE UN NOUVEL ESSOR À SA POLITIQUE COMMERCLU^^E.
l'exportation ont été cou¬
ronnées de succès, notamment
tes
à
en Grande-Bretagne.
1Ó
FÉV./MARS 1999 -
N°
34
SS
Entreprendre
\
Entreprendre N"
34 - fev./maes 1999
]/
1
Il
Wild Turkey, les
couleurs de l'Amérique
est extrêmement parfumé. Son
goût est puissant et complexe,
avec des notes aromatiques épi-
que le mot a désigné tous les whis¬
keys américains conçus selon la
même recette.
Il a du
corps. Et... si l'on demandait aux
Cette recette, quelle est-elle ? Le
bourbon - c'est sa particularité - est
élaboré majoritairement à partir de
maïs, tandis que les autres whiskeys
du monde sont produits à partir
d'orge, malté ou non, et/ou d'autres
cées, boisées et vanillées.
Américains de choisir un substitut à
l'aigle, leur emblème national, il y a
fort à parier que la dinde sauvage de
son étiquette ferait partie des propo¬
sitions ! Wild Turkey, c'est son nom,
céréales (blé, principalement
est bien plus qu'un simple bourbon :
seigle). Le brassage du moût {wash)
c'est un symbole de l'Amérique. « Il
utilise l'eau pure des montagnes du
Kentucky, et le procédé de
représente l'Amérique des
« Les États-Unis
distillation présente de
grands espaces, celle des
sont le premier
grandes simihtudes avec
pionniers qui ont construit le
pays. A lui seul, c'est un mor¬
marché
celui des autres whiskeys.
du monde pour
Mais c'est au niveau de la
ceau du terroir américain »,
les vins et
maturation que le bourbon
explique Chris Willis, le
spiritueux»
se distingue. Il est obliga
directeur marketing de
Wild Turkey chez Austin
toirement vieilli « dans des
Nichols, la société américaine pro¬ fûts de chêne blanc neufs, dont l'inté¬
priétaire de la marque et filiale à
rieur a été préalablement brûlé, d'où ce
100 % de PR Americas (voir p. 20).
léger arrière-goût de fumée et de cara¬
Créé dans le comté du Bourbon
mel ». Il est rigoureusement interdit
(Kentucky), Wild Turkey doit sa
d'y rajouter un colorant : « Un vrai
dénomination à la parfaite authenti¬
hourbon est naturellement coloré. »
cité de ses origines et à celle de
Enfin, comme dans toute grande
son procédé d'élaboration (voir p. 19).
recette, la nature a joué son rôle : les
Car c'est un bourbon, et un vrai.
contrastes de températures, particu¬
« Peu de gens le savent, explique
lièrement marqués au Kentucky
Chris Willis, le "straight bourbon"
avec des étés très chauds et des
est une appellation contrôlée sowmise à
hivers rigoureux, favorisent sa matu¬
des règles d'élaboration, de qualité très
ration, contribuant ainsi à lui don¬
strictes. » Ce n'est qu'avec le temps
ner ce parfum singulier. Quelle est
I
la recette du Wild Turkey ? « Nous
la gardons jalousement, bien sûr»,
conclut, non sans malice, Chris
Willis. Un secret qui vaut à la
marque du Groupe son caractère
unique.
Rien d'étonnant à ce qu'aux Etats-
Unis, ce bourbon, si authentiquement américain, soit prisé des
consommateurs épris de tradition
:
Wild Turkey, c'est
:
Un hourbon haut de gamine
élaboré par le Groupe Pernod
Ricard depuis 1980 via Austin
Nichols (Austin Nichols avait
acheté la distillerie en 1971) ;
Le hourbon premium le plus
vendu au monde : 9 millions
de litres en 1997
;
L'une des marques
stratégiques du Groupe.
18
FÉV./MARS 1999 -
N°
34
Entreprendre
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Etes-vous actionnaire de Pernod Ricard
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Entreprendre, le magazine des actionnaires du
Groupe Pernod Ricard, merci de nous retourner ce coupon après l'avoir
Pour s'abonner à
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Si vous avez déjà reçu nominativement un numéro d'i
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recevrez
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AFFRANCHIR
AU TARIF FN
Groupe
Pernod Ricard
VIGUEUR
Direction de la Communication
PERNOD RICARD
142, boulevard Haussmann
75379 Paris Cedex 08
FRANCE
Parmi les spécificités
d'éiaboration du bourbon
certaines maisons comme Austin
« roulent » leurs fûts deux
:
Nichols
fois par an
autour de la distillerie. Autre particularité
à
Wild Turkey,
double distillation,
la différence de la plupart des autres bourbons.
du
sa
en majorité des adultes de catégorie
socio-professionnelle élevée, sen¬
sibles à la nature et fiers de leur
pays. A tel point que Wild Turkey
fait partie des whiskeys les plus
chers du pays : « C'est ce que l'on
appelle un "premium"», remarque
Chris Willis. Ce succès se répand
partout où l'image de l'Amérique
fait fureur : en Asie du Sud-Est, en
particulier au Japon qui est le
deuxième pays consommateur du
monde après les Etats-Unis ; en
Australie « où la consommation de
bourbon est maintenant établie » ; sur
le marché mondial du duty free et
en France, respectivement, quatriè¬
me et cinquième débouchés.
Le résultat, c'est qu'avec plus de
9 millions de litres chaque année.
Wild Turkey est le bourbon pre¬
mium le plus vendu au monde et
qu'il figure dans le classement des
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Au Kentucky (Etats-Unis),
un petit
à
distillateur installé
Lawrenceburg mit
au point un bourbon
qu'il baptisa Wild Turl(ey.
« Dinde sauvage ».
pourquoi ce nom
? En
bon Américain, Thomas
McCarthy avait, en plus
de son amour du bourbon,
une seconde passion
:
la chasse. Tous les ans,
il
partait en Caroline du Nord
retrouver quelques amis
pour y traquer... la dinde
sauvage. Et, bien sûr,
Thomas McCarthy ne se
'^
cent premières marques mondiales
de spiritueux. Une place qu'il
devrait conserver, puisque le volume
global de ses ventes progresse régu¬
lièrement. De surcroît, le Groupe a
décidé de développer la marque
en reprenant directement, depuis
le 1" octobre, sa distribution sur ses
deux premiers marchés.
« Wild Turkey était commercialisé aux
Etats- Unis et au Japon par la société
Heublein depuis plus de dix ans. Niais
la récente intégration de cette société par
le Groupe Diageo plaçait la marque
entre les mains d'un concurrent puis¬
sant, une situation beaucoup trop ris¬
quée pour ce bourbon haut de gamme
devenu, depuis son rachat par Pernod
Ricard en 1980, l'une des marques
déplaçait jamais
sans quelques bouteilles
de son
elixir préféré,
particulièrement
apprécié par ses amis
chasseurs.
s s
Entreprendre N°
34 - fév./mars 1999
19
L
\
ORIGINES
IMld Turkey, les
couleurs de l'Amérique
t
Empreintes
« Uisce beatha »
Le BOURBON
Avec 130 millions de caisses
Austin Nichols, c'est
de 9 titres commercialisées
I
chaque année dans le monde,
le whisky est universellement
I" millénaire
de notre ère
les moines,
:
I
désormais
à
de toutes les marques
confectionner leurs elixirs, ont
de Pernod Ricard
l'idée de distiller des bouillies
aux Etats-Unis
de grain d'orge fermentée.
PR
au Japon,
deuxième pays
;
puis en Angleterre. Au
XVi' siècle, le latin « ai^ua
des boissons chocolatées.
I
arrive en Ecosse,
consommateur
de la marque.
;
Le producteur de
Yoo-Hoo, leader américain
La recette
distribué
Le réseau de distribution
manquant alors de raisins pour
Wild
Turkey est
Americas, qui élabore
le hourbon Wild Turkey
apprécié. L'eau-de-vie naît
en Irlande, au
La filiale américaine
du Groupe, rattachée
PREMIUM
:
Scotch. Irish whiskey,
bourbon, à chacun son secret
vitae », eau-de-vie, cède
le pas à l'expression gaélique
« uisce beatha », que les
stratégiques du Groupe », souligne le
Anglais abrègent en
président-directeur général d'Austin
Nichols, Michel Bord.
Cette reprise du contrôle de la distri¬
bution par Pernod Ricard est confor¬
me à la stratégie générale du Groupe :
assurer directement la distribution de
« whisky ». Le hourbon, le
premier whiskey d'appellation
américaine qui doit son nom
à son
comté d'origine, fait
son apparition en 1789.
de-vie de grain, obtenue
(Scotch), Jameson, Paddy,
aromatique et caractère.
Plus légers, ils se prêtent
mieux à la consommation
courante et aux mélanges,
en cocktail et en long drink.
par distillation de céréales
puis vieillie en fûts. Avec
Clan Campbell et Aberlour
marques sur tous les marchés clés.
« Nous avons de bonnes raisons d'être
ses
Powers, Bushmills (Irish
m Les Scotch.
whiskeys), Wild Turkey
Clan Campbell (blended)
(bourbon) et Royal
et Aberlour (cingle malt)
Optimistes. Les Etats- Unis sont le pre¬
Canadian [rye], Pernod
mier marché du
Ricard commercialise la
doivent leur spécificité à
la pureté exceptionnelle
gamme la plus complète
de l'eau vive des lochs, des
au monde. On distingue
glens d'Ecosse et du
m.onde pour les vins et
spiritueux. C'est un pays en plein essor
et la consommation s'oriente vers des
spiritueux de qualité. Le potentiel de
croissance y est donc important », affir¬
me Michel Bord.
D'ores et déjà, Austin Nichols pré¬
voit de doubler, dans les six mois à
venir, sa force de vente, et compte,
grâce à la maîtrise des marchés amé¬
ricains et japonais, augmenter ses
ventes de bourbon en 1999. Pour
soutenir le tout, un nouvel habillage
et une nouvelle campagne de publi¬
cité devraient bientôt voir le jour.
Le slogan est déjà trouvé aux EtatsUnis : « Wild Turkey : not the latest
thing, the genuine thing», que l'on
pourrait traduire par « Wild Turkey :
un vrai whiskey, pas une mode ».
les
maturation du Wild Turkey se
FÉV./MARS 1999
- N° 34
Entreprendre
célèbre puits de Saint
la
des circonstances de
ainsi qu'au séchage
Les
malts whiskies.
Ils sont issus exclusivement
de la
distillation d'orge
DU
Wild Turkey
Etats-Unis
Japon
Le marché mondial
du duty free
France
fait toujours
Les
Irish whiskeys.
Jameson, Paddy, Powers,
purs ou additionnés d'un
(blended) sont obtenus
peu d'eau plate. Les single
à
malts proviennent d'une
de grain et d'orge maltée
seule distillerie
avant même la distillation.
se
;
les pure
composent de
partir d'un assemblage
L'orge maltée est séchée
plusieurs crus assemblés
dans un four clos pour
comme de grands vins.
éviter le fumet tourbe ; la
Les
distillation, obligatoirement
blended whiskies.
malt ajouté
à
l'eau-
de-vie de grain entre
dans leur composition,
II
triple, est suivie d'une
maturation d'au moins
cinq ans, parfois plus.
feál Entreprendre
_
;
Bushmills, et s'apprécient
malts
Australie
de
distillerie d'Aberiour
à feu
ouvert des malts, qui
donne ce goût de tourbe
fumée qui n'appartient
qu'au scotch.
germé comme Aberlour et
Les cinq premiers marchés
cur
Drostan situé au
qui correspondent à
consommation différentes.
dans des fûts de chêne blanc neufs et fumés.
20
malt whiskies
et les blended whiskies
Du
La
leur apportant force
whisky est une eau-
Le
N°
34 -
fév./mars 1999
21
./
í
ENDANCES
PASTIS
1
51
ien fêtes
A CHAQUE GRANDE FÊTE, PeRNOD RlCARD RÉPOND « PRÉSENT ». MiEUX
:
Groupe sait CRÉER L'ÉVÉNEMENT. Sa méthode exporter les
FÊTES nationales OU RÉGIONALES AFIN DE MIEUX PROMOUVOIR SES MARQUES,
LE
:
héros de l'Antiquité le
savaient : il eût été impen¬
sable de saluer une victoire
es
ou de savourer une conquête
amoureuse sans célébrer Bacchus...
Détente, joie, convivialité : fêtes et
boissons alcoolisées les conjuguent
avec bonheur. « Voilà pourquoi Pernod
Ricard s'associe tout naturellement aux
nombreuses festivités qui ponctuent le
calendrier, que ce soit à Hong Kong,
New York, Sydney, RoTne, Londres ou
Paris. . . Avec des investissements publi¬
citaires et une grande mobilisation des
forces de vente », souligne Francesco
Taddonio, directeur du marketing.
Les fêtes de fin d'année ? Pernod
Ricard y participe à travers une forte
présence sur les lieux de vente, des
animations bien ciblées ou de nou¬
velles parures pour ses marques.
Le nouvel an chinois ? « C'est une
occasion majeure d'échange de cadeaux,
et le cognac Bisquit est devenu en
quelques années un présent de choix. »
Casella Far East, la filiale du
Groupe à Hong Kong, vend à cette
occasion le cognac en coffrets, aux¬
quels sont adjoints carafes et objets
de porcelaine. La Fête des pères ?
En Europe du Nord comme en
Amérique, offrir une belle bouteille
de whisky est un geste naturel pour
célébrer son père... Et le 21 juin,
jour de la Fête de la musique en
France, Ricard organise le plus
grand concert gratuit de la capitale,
place de la République, avec
Johnny Hallyday, Joe Cocker ou
encore Jimmy Cliff, des stars de
renommée internationale, pour la
plus grande joie de dizaines de
milliers de spectateurs.
Et on pourrait multi¬
plier les exemples. Pas
question, cependant,
« Associer l'image
d'un produit
à un événement,
d'attendre que le calen¬
et concevoir
drier national sonne
de nouvelles
l'heure de la fête pour
manières
entrer dans la danse.
Le Groupe sait créer de consommer. »
l'événement. La Saint
Patrick, à cet égard, est exemplaire.
« Il y a dix ans seulement, rappelle
Richard Burrows, président d'Irish
Distillers, c'était une fète inconnue en
dehors de l'Irlande et des Etats-Unis.
Nous voulions vendre des whiskeys
irlandais, faire savoir qu 'ils venaient
d'Irlande et ancrer leur image dans la
culture du pays. Nous nous sommes
La marque des arènes de France
Fréquentées autrefois
uniquement par les vrais
amoureux des corridas,
les ferlas du sud de la France
sont devenues de grandes
fêtes populaires. D'avril à
août, les villes d'Arles, Béziers,
Nîmes, Mont-de-Marsan,
l'on commande pour toute
une tablée. Même principe
pour le « Onze 51 » (Coupe
du monde oblige), un
plateau rond bordé de onze
verres. Autre produit, « le bar
mobile », grâce auquel
des animateurs servent
la demande, en terrasse,
Dax, Bayonne, Vic-Fezensac
à
déploient banderoles, calicots
et drapeaux pour le plus
grand plaisir de foules
joyeuses et denses. « Un doux
des verres de 51 en
mélange de vrais aficionados et
avec des slogans comme 51,
d'amateurs de fêtes qui, pour
rien au monde, ne manqueraient
ce rendez-vous », note Florence
Lebreton-Berthier, directrice
de la communication de
Pernod. Ambiance du Sud,
donc, avec une présence
marquée de 51, « la marque
conviviale, chaleureuse, qui
bénéficie d'un fort coefficient
de sympathie, de proximité
et d'amitié ».
Pour participer à la fête, Per¬
nod a lancé des produits bien
spécifiques : « Le mètre 51 »,
un support en PVC, long de 1
mètre, léger et facile
à manier, sur lequel on peut
placer dix verres, et que
une tradition des arènes", des
un
portant
petit réservoir placé dans
le dos et doté d'une pompe.
« Nous avons réalisé des affiches
costumes pour les barmen avec
gilets camarguais et chemisettes
au logo 51, et de nombreux
cadeaux, bandanas, sifflets,
maracas... » Un grand
moment qui mobilise
les directions
régionales, et
même les équipes
du siège, « dans
une atmosphère
unique »...
Entreprendre
N° 34 - flv/aurs 1999
23
I
en fêtes
l
JAMESON
parfum
Un
d'à
Les marques
u
"
QI
P
Exotique, avec son parfum
d'Extrême-Orient, Soho
rencontre un succès croissant
en France lors du nouvel an
chinois, qui se tient en janvier
ou en février selon les années.
La
marque organise depuis
trois ans des animations dans
les hypermarchés français.
Des
Le
17
le
trèfle » en levant son verre
MARS, JOUR DE LA SAINT-PaTRICK,
à
on « noie
l'Irlande.
animatrices, vêtues
de tenues traditionnelles,
ponsable marketing spiritueux
proposent des dégustations
international, c'est qu'elles soient
de cette délicieuse liqueur
connues à l'étranger. Cela nous permet
à
de nous appuyer sur un imaginaire
puissant. » Ainsi, à New York, à San
Francisco, au Canada... le 14-Juillet
se fête lors de petites réceptions
dans des bars autour d'un verre de
Pernod ou de Ricard, ou même
dans des bals musettes organisés
la saveur de litchi.
L'opération prend chaque
année de l'ampleur. Et pour
la première fois, en 1999,
une bouteille sera offerte
: il suffira de
faire rembourser son achat
en contactant un serveur
téléphonique pendant une
période de distribution des
prospectus de dix jours.
aux amateurs
se
L'opération a été préparée en
partenariat avec Auchan et
Continent. Dernière nouveauté
de ce nouvel an
:
un brûle-
encens en bois exotique
et deux bâtons d'encens
offerts pour chaque bouteille
de Soho. Avis aux amateurs...
Ricard SA Live MlSlC, avec une moyenne de quarante concerts
3,5
gratuits par an,
a
fait danser
millions de Français en dix ans.
terre natale tout en respectant
n mars un vrai rendez-vous, sur ses valeurs. A cet égard, le 4-Juillet,
fête nationale américaine, s'exporte
tous nos înarchés. » Fortes campagnes
publicitaires pour l'Irish whiskey parfaitement au Japon, au Canada
ou en Australie, favorisant les
Jameson, en France, mobilisation
ventes de Wild Turkey.
durant une semaine de tous
les commerciaux pour le « Ce qui compte avec Au Japon, par exemple,
faire découvrir dans les
le 4-Juilkt et
une semaine avant le jour J,
le
14-Mlkt,
c'est
les bars sont décorés
pubs et les bars irlandais,
que ces fêtes
comme des saloons, on y
réception de l'ambassa¬
fait venir des orchestres de
deur d'Irlande en France...
soient connues
à l'étranger. Cela
« country ». Des concours
« Nos filiales méditerra¬
donc donné les moyens de
néennes ont fait de même. Le
faire du
sa
de basket-ball sont organi¬
sés : trois balles dans le
nous permet de nous
appuyer sur
mouvement s'est si bien
panier, et le consommateur
un imaginaire
autoalimenté que l'on célèbre
adroit gagne un chapeau de
aujourd'hui la Saint-Patrick
puissant. »
cow-boy Wild Turkey...
dans toute l'Europe latine. »
Un succès qui pourrait bien se De même, les jours qui précèdent
reproduire avec Halloween, fête le 14-Juillet sont la période idéale
cent pour cent anglo-saxonne, qui a
fait sa première apparition en
France il y a tout juste trois ans.
Provoquer l'événement, le sortir de
24
FÉV./MARS 1999 -
N"
34
Entreprendre
pour promouvoir des produits
français
te,
dans
à
l'étranger. «
ces
Ce
qui
comp¬
deux fêtes nationales,
remarque Christophe Lucas, res-
sous la bannière du Groupe.
« L'important, précise Christophe
Lucas, ce n'est pas de vendre plus ces
jours-là. C'est d'associer l'image d'un
produit à un événement, de l'ancrer à
des valeurs nationales positives, et de
concevoir ainsi de nouvelles manières
de consommer.
»u
#
1996 était un certain Bill
Patrick est venu christianiser
l'Irlande en 432. Mais c'est
d'abord aux Etats-Unis,
Clinton, celui de 1997, Edward
Kennedy, et de 1998, Franck
McCourt, l'auteur à'Angela's
dès le XVIIP siècle, que
les immigrants irlandais
ont célébré leur saint patron.
Aujourd'hui, à New York, sur
Ashes. « Nous avons de
nombreux passages à la radio,
où nous levons des toasts à
la Cinquième Avenue, un
l'Irlande tout en Usant de petits
gigantesque défilé rassemble
le 17 mars, jour de la SaintPatrick, musiciens, danseurs
et simples badauds. Le soir,
dans les bars et les pubs, on
« noie le trèfle » en levant
son verre à l'Irlande (le trèfle
étant le symbole de la Trinité).
Impossible, dans ces
conditions, de ne pas rappeler
que le Jameson est lui aussi
irlandais ! Pernod Ricard
a donc lancé, en partenariat
avec d'autres sociétés, en
particulier le magazine Irish
poèmes nationaux, les limericks »,
America, le concours du
premier « Top 100 Irish
Le lauréat de
Americans ».
fea
explique Eily Kilgannon,
International PR Manager chez
Irish Distillers Limited. Pernod
Ricard a même tourné
en 1998 une vidéo
-
diffusée par
satellite -, pour
montrer aux
descendants
d'immigrants
comment la fête
déroule
à
Dublin
se
:
4,6 millions de
téléspectateurs
australiens,
canadiens
et américains...
Entreprendre N'' H - flv./mars
1999
25
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Le Salon des Embiez réunit une fois pmí\n les dirigeants
--.''./
Vf'fJÀ
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filiales de Pernod Ricard. Leurs buts : négocier les budgets
de distribution
de chaque marque, présenter les nouveaux
PRODUITS, préparer LES ACTIONS DE PROMOTION, MARKETING...
DES
^B^-
"^^'v^
L'ÉDITION 1998 A PERMIS DE TRAITER, DU 12 AU 16 OCTOBRE DERNIER,
80 % DU chiffre
d'affaires 1999 du Groupe et de ses filiales.
I
im. 'A'V
I
iraiiBni
Enireprendri-,
N"
/
J Cilliq jours pour mieux penser demain t
Carnet
de
Lm
bord
m
es cino purs
Les principales
marques
à vocation internationale
du Salon des Embîsz
lundi
de francs de transactions
Avec
un volume de transac¬ moyens à mettre en uvre pour dévelop¬
tions de près de 7 milliards per les ventes dans leur pays. Chacun des
de francs (hors droits et partenaires doit véritablement "négo¬
cier", connue s'il avait en face de lui un
taxes), et 1 milliard de francs de
contrats signés pour les
acheteur extérieur. C'est une
«Aujourd'hui,
Vins du Nouveau Monde,
illustration parfaite de l'indé¬
notre couverture
de France et d'Espagne, le
pendance des filiales et de
Salon des Embiez (quator¬
du globe
l'autonomie dont elles jouis¬
zième édition) est devenu
OC £li Cl Cly Ifwillf fil
sent. »
l'un des plus importants
Autre avantage du réseau
à l'exception
propre de Pernod Ricard :
salons professionnels des
spiritueux dans le monde.
de cinq ou six pays
être assuré que les accords
Au total, soixante-dix
importants
de distribution ne seront pas
qu'il reste
remis en cause et pouvoir
filiales chargées de pro¬
à conquérir»
duire et de distribuer les
investir dans la durée.
marques de Pernod Ricard
«Aujourd'hui, notre couver¬
y ont pris part. Elles étaient. . . onze il ture du globe est pratiquement cojnplète,
y a tout juste dix ans. Un vrai à l'exception de cinq ou six pays impor¬
succès, qui a permis de poser les
tants qu'il reste à conquérir : nous devons
y créer des filiales ou acheter un réseau
bases de 80 % du chiffre vins et spiri¬
tueux du Groupe.
C'est un fait, la force de Pemod Ricard
est de disposer d'une des gammes
les plus complètes de spiritueux et
d'un réseau propre. Réseau propre ?
'
« Depuis sa création, le Groupe Pemod
Ricard a jugé indispensable d'avoir ses
propres réseaux de distribution sur tous les
marchés clés, ce qui nous permet de mieux
maîtriser la gestion de nos marques et de
garder le contact avec le consommateur
final, explique Francesco Taddonio,
le directeur marketing. Quant aux
filiales productrices, elles sont responsables
de la stratégie intemationale de leurs
marques. Ici, au Salon des Embiez, les
propriétaires de marques peuvent ren¬
contrer, en trois jours seulement, l'en¬
semble des filiales de distribution et
discuter, avec leurs responsables, des
28
FÉV./MARS 1999
- N° 34
Entreprendre ^S
Pernod'*
Ricard*
Jameson*
Havana Club*
ressources humaines,
Bisquit
Bushmills
M
8 heures 4.^. La matinée
vient tout juste de com¬
mencer sur l'île des Embiez, et déjà
le salon bat son plein dans le hall qui
réunit les trois cent cinquante déci¬
deurs du Groupe.
Présidents, directeurs généraux,
directeurs commerciaux, directeurs
marketing, chefs de vente, chefs
de produit..., ils sont tous là. Leur
objectif
?
Trouver de nouvelles
filières de distribution pour leurs
marques, signer des contrats, parler
bilatérales. Négociations entre
les 70
:
filiales propriétaires et/ou
de distribution des marques
du Groupe.
51
Dubonnet
Larios
Paddy
Ramazzotti
Soho
Suze ... (* Marque stratégique)
m
'^
L C ll^ârâtXlOlHes décideurs
ercredi 14 octobre,
:
marketing-commerciale,
industrielle, finance,
communication...
Mardi 13 octobre. Conférences
présentation et analyse
par Patrick Ricard et Thierry
marchés où nous sommes déjà présents,
en sept ans. »
de chaque direction
Wild Turkey*
Aberlour*
Clan Campbell*
Jacquillat des résultats
semestriels - positifs du Groupe et des grands
axes marketing et financiers
du Plan 1998-2002.
14, 15 et 16 octobre. Rencontres
octobre. Séminaire
Jacob's Creek*
existant, conclut Francesco Taddonio.
Nous devons aussi nous renforcer sur les
notamment en poursuivant notre poli¬
tique d'acquisition de marques locales
fortes. C'est avec toutes ces initiatives
que nous pourrons doubler notre chiffre
12
de présentation de la stratégie
budget, objectifs de vente, innova¬
tions, positionnement demarque...
Tenues de rigueur : chemises, teeshirts, tout au plus quelques n%uds
papillon, et, bien sûr, des calculettes.
Les stands ont été aménagés aux cou¬
leurs des produits : Pernod, Ricard,
51, Havana Club, Jameson,
Larios, Wild Turkey, Two Dogs,
Becherovka, Ararat. . .
9 heures. Sur le stand Jan Bêcher,
une petite table sépare deux
hommes. D'un côté Alan WaldenJones, le patron gallois de Jan
:
qui produit la
Becherovka, une liqueur leader sur le
marché tchèque, qui vient d'intégrer
le portefeuille des marques du
Bêcher, la société
Les 350 PAIUICIPANTS du MLON olí tuitilU. Au premier piciii, i'.itnck iücard,
président du Groupe, et Thierry Jacquillat, directeur général.
U»
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I illr*^^llillll^i
11111*1
111*^
Groupe.
Diogo Saraiva E. Sousa,
directeur général de Somagnum, la
filiale portugaise de Pernod Ricard.
Avec eux, leurs équipes. Salutations,
échanges de politesses, les négocia¬
tions peuvent commencer.
9 heures 30. Des jus de fruits
entourent la bouteille de Becherovka.
Les discussions vont bon train.
(suite p. 30)
De l'autre,
rassemblant, pour la
première fois cette année dans
un hall de 1 000 mètres carrés
tous les participants. Pernod
En
les années passées,
Ricard
participants devaient
se rencontrer aux quatre
coins de l'île des Embiez,
au large de Toulon.
a
fait
de son congrès
export annuel le plus grand
salon professionnel... interne.
Un dispositif perçu par tous
comme un vrai progrès.
les
Résultat de la
nouvelle formule :
gain de temps et
rendez-vous facilités.
SS
Entreprendre N°
34 - fév./mars 1999
29
Aîiq jours pour mieux penser demain
10 heures. A voir la bonne humeur
qui anime les deux hommes, on com¬
prend qu'ils se sont trouvés. « Un
test de marché sera réalisé au Portugal
pour la Becherovka au printemps 1999,
annonce fièrement Diogo Saraiva
E. Sousa. Cette liqueur se prête bien au
mélange avec lesjus de fruits. Le marché
des boissons mixtes étant peu exploité au
H
Portugal, nous tenterons de développer
cette niche en positionnant la marque
dans les restaurants et les bars de nuit. »
Le PDG de Somagnum a les moyens
de lancer un nouveau produit dans
son pays : il commercialise des
marques aussi prestigieuses que
Jameson, Pernod, Ricard ou Havana
Club, et il couvre le territoire.
Une opportunité pour Alan
Walden-Jones, qui cherchait juste¬
ment à mieux pénétrer sur les mar¬
chés de l'Europe de l'Ouest. « Ces
rencontres nous permet¬
tent de jeter les bases
d'une collaboration à
l'échelle mondiale et,
surtout, de comprendre
ce qui est essentiel pour
réussir pleinement notre
stratégie de développe¬
ment», souligne-t-il.
10 heures 30. Cette fois,
c'est Matti Hirvenkivi, le
brandies arméniens. Pour l'accueilUr
son directeur général, Jean-François
Roucou, et Serge Der Sahaguian,
son directeur commercial et
« fa rencontres
marketing. L'entretien com¬
nous permettent
mence.
de jeter les bûses
11 heures 30. La discussion
d'une collaboration s'achève sur un constat lar¬
mondiale et
gement positif. « Nous
de comprendre
allons distribuer le brandy
l'essentiel pour
Ararat dans les pays Baltes, il y
réussir pleinement
a là un vrai potentiel à
notre stratégie de
exploiter », souligne Matti
développement. »
Hirvenkivi. Jean-François
Roucou acquiesce : «' Les
patron de la filiale balte du
Groupe, PR Estonie, qui fait son
entrée sur le stand de la Yerevan
Brandy Company. La firme armé¬
nienne produit le célèbre Ararat,
ainsi que toute une gamme de
D'un stand à l'autre,
les équipes de chaque
fdiale négocient
les campagnes
de
de
promotion et
distribution
de leurs marques.
:
brandies arméniens, très présents
autrefois, y bénéficient toujours
d'une bonne notoriété. Par ailleurs,
nous avons une idée assez précise de
la façon dont il faudra faire évoluer les
packagings afin de mieux pénétrer
dans chaque pays : les pays Baltes, mais
aussi la Russie, la Biélorussie, les pays
d'Europe centrale. Et, grâce au réseau
mondial du Groupe, nous allons
atteindre de nouveaux marchés dans
lesquels la diaspora arménienne est
fortement implantée
:
Etats-Unis,
Canada et Argentine en particulier. »
D'un stand
l'autre, trois jours
durant, les négociations se succè¬
dent à ce rythme. Petite ou grande,
intégrée de longue date ou dernière
arrivée, propriétaire ou distribu¬
trice, chaque filiale a sa place dans
ce salon qui, chaque année, ouvre
de
à
nouvelles perspectives au
Groupe.
30
FÉV./MARS 1999 -
N°
34
Entreprendre
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modération
ï
Í
Chiffre
d'affaires 98
du Groupe
Trois questions
indice
de rentabilité
Un bon
Depuis quelques
sa SVA selon une
années, la création de
méthode proche
valeur (« share
de celle de ses
value added ». SVA)
inventeurs, Joël Stern
est le critère en vogue
et Benett Stewart.
sur les marchés
Les informations
financiers. Importée
publiées par
des Etats-Unis, la
le cabinet
Thierry Jacquillat
« Le Groupe a su concilie[croissance et rentabilité »
une progression
américains ont
complète bien, aux
créé en 1982 sont
yeux des analystes,
devenues une
avons réussi à concilier le
le classique PER
référence pour
(« price earning
les investisseurs.
ratio »}. lequel est le
En
rapport du bénéficie
d'opérations qui
net sur la valeur
la définit, la SVA
boursière. Le Groupe
s'obtient en
Pernod Ricard figure
soustrayant le
développement du Groupe
et sa rentabilité. Pourtant, il
n'est pas aisé de créer de la
valeur en période de relative
baisse des prix, bien que nos
vins et nos spiritueux, notre
métier d'origine, permettent
en bonne position
coût des capitaux
de réahser de bonnes marges.
dans ce domaine
employés (qui dépend
puisqu'il était classé
des fonds propres,
Nous portons une attention
extrême, depuis toujours,
parmi les dix
de la dette et de
au rendement des capitaux
champions français
la capitalisation
de l'EVA (« economic
boursière) du résultat
value added »).
opérationnel net,
un critère voisin
dont on a retiré
investis. Dans le Groupe,
chaque fois que nous inves¬
tissons un franc dans une
affaire, nous pensons au
de la SVA,
les provisions
par le magazine
d'exploitation, les
L'Expansion dans
*estimation au 29/01/1999
en volume
pour les spiritueux.
en volume
pour ies vins.
intéressés depuis longtemps
au résultat de l'entreprise
aux fruits.
u en valeur
pour les préparations
+
en valeur
pour la distribution.
qu'ils président et leur
rémunération prend en
son étude de juin
mises en équivalence,
exigence lorsque nous nous
sera encore plus nos
dernier (n° 576).
les dividendes
Chaque année, la
des sociétés non
direction financière
consolidées et l'impôt
de Pernod Ricard
évalué à partir du
calcule elle-même
taux facial du Groupe.
sommes intéressés à la
distribution cette activité
a multiplié son résultat par
treize entre 1988 et 1997.
Et, globalement. Pernod
managers et leurs collabora¬
teurs à la rentabilité des
investissements engagés ou
à venir. La SVA tient comp¬
te en effet du coût des
m
interne.
Comment encouragezvous la création de riches¬
se en interne ?
T. J. : Nos dirigeants sont
résultats des sociétés
%,
due à la croissance
1997.
bénéfice qu'en retirera
notre actionnaire. Nous
avons appliqué la même
:
d'au moins + 8
Ricard a quadruplé sa création
de richesse entre 1995 et
compte des éléments com¬
me le bénéfice réahsé et le
dépassement des objectifs
fixés ; les salariés bénéficient
de systèmes d'intéressement
et de participation, deux
moyens qui stimulent égale¬
ment la création de richesse.
Nous avons ajouté, il y a
detix ans, le critère de SVA
pour la gestion de nos prin¬
cipales filiales, qui sensibili¬
fév./maes 1999 - N° 34 Entreprendre
milliards
Ricard parmi les dix champions français
DE l'EVA,
ECONOMIC VALUE ADDED.
Explications
de Thierry Jacquillat,
directeur général du Groupe.
célèbres analystes
résumant la série
3,1
correspond à
du capital qui
que ces deux
soit
LE MAGAZINE UEXPANSION A CLASSÉ PeRNOD
indice de rentabilité
effet un
hors droits et taxes,
d'euros, ce qui
Entreprendre : Comment
expliquez-vous la perfor¬
mance de Pemod Ricard
en termes de rentabilité ?
Thierry Jacquillat : Nous
SVA est en
32
à
Le
résultat courant
est en progression
d'environ + 5
« Pernod Ricard a quadruplé .ia création de richesse entre 1995 et 1991 »,
emprunts, de la valeur bour¬
sière des sociétés, des divi¬
dendes versés.
Quelles sont à votre avis
les limites de la « share
value added », en termes
d'analyse financière ?
T. J. : C'est certes un critère
fondamental, mais qui ne
doit pas être considéré iso
lément. En effet, il est pos¬
sible d'obtenir une meilleure
SVA en investissant moins,
ou pas du tout. Mais, en
dépit de la performance qui
serait réalisée, ce type de
gestion, à très court terme,
serait préjudiciable à l'ac¬
tionnaire. Au contraire, chez
Pernod Ricard, nous pré¬
parons le futur développe
ment du Groupe sans lésiner
sur les investissements en
matière de recherche et
développement, de marke¬
ting et de communication,
ainsi que dans les technolo¬
gies. Et, bien entendu, nous
misons sur notre ressource
Pernod Ricard a
versé en janvier 1999
à ses
actionnaires
un acompte sur
dividende de
la plus précieuse, les
hommes, qui continuent de
bâtir le Groupe.
Alfe
^ ^
i
%.
THIERRY JACQUILLAT, DIREGEUR GÉNÉRAL DU GROUPE.
assorti de l'avoir
fiscal.
Entreprendre N"
34 - fév./mass 1999
33
{
Analyse
{
)
Finance
financière
Depuis la création
performance
globalement en
ligne avec le
a
1976
1978
«Aujourd'hui,
de baisse semble
extrêmement
limité»,
Françoise
Orangina, par conséquent
sa cession, a joué favora¬
blement.
Après sa bonne tenue
pendant la crise, le cours
s'est récemment effrité.
Faut-il s'en inquiéter ?
F. L. : La valeur Pernod
Ricard avait auparavant
fort bien performé, relati¬
vement à ses concurrents.
La récente baisse relative
du titre a été provoquée
DES
üFint,
« AAA »
ffff" ^^'
34
cours de la direction du
Groupe a été très prudent
pour les mois à venir, ce
qui a entraîné la révision à
la baisse des prévisions
des analystes ; enfin, la pré¬
sentation de la distribution
comme un nouveau pôle de
développement de Pernod
Ricard n'a pas été comprise
par le marché, qui attendait
Vous avez vous-même du
Pemod Ricard en porte¬
feuille. Que faut-il faire
au cours actuel ?
F. L. : Aujourd'hui avec un
PER 1999 inférieur à 13, le
titre est vraiment bon mar¬
ché. Personnellement, je
crois en l'objectif du
Groupe de doubler son
chiffre d'affaires et ses résul¬
plutôt un renforcement
de la société sur ses
métiers traditionnels.
Aujourd'hui, l'ensemble
tats en sept ans, et j'exclus
semestriels
a
extrêmement limité.
FÉV./MAES 1999 -
N°
34
;
le dis
ii^Ù,
Entreprendre fe
.5
un échec sur le dossier
Orangina. Je crois donc en
une réappréciation de la
valeur Pernod Ricard. Si
Pernod Ricard réalisait
une acquisition d'enver¬
gure
sur
une
internationale
marque
à
la suite
19,1
sur 20, c'est la
Vivendi
note attribuée à
Pernod-Ricard
Par rapport
afin 1958
Banques
Galeries Ijfayettes
par trois éléments la
publication des résultats
déçu
et deuxième
meiUeure note
Hausse en nombre de fois
POPULAIRES.
des mauvaises nouvelles
nous paraît être dans les
cours, et le potentiel de
baisse semble maintenant
:
également d'effectuer
d'actions au
le téléchargement
nominatif pur.
du rapport annuel
et de commander
des supports
de la cession d'Orangina,
une remontée du titre
au dessus de 76 euros
(500 francs) me semblerait
justifiée. Un autre scéna¬
rio positif, mais moins
Pinault Printemps
JeanLefelivre
Elf Aquitaine
d'information écrits.
Pour connaître
les chiffres-clés
du Groupe et son
La
...
. .
Les champions de la course de fond en Bourse
GÉRANTE DE
LA SiCAV
Pernod Ricard classé champion.
des valeurs de l'alimentai¬
du dossier
le Groupe. Permet
(1.29 F/min)
3615 COB
Votre Apflenl
le potentiel
mondiale. Ensuite, le
titre affiche la régularité
résolution
1
Revue de presse
parfaitement joué
Pernod Ricard par
rubrique information
des sociétés cotées
diffuse l'actualité
et les communiqués
du Groupe. (1.01 F/min)
ZOOM
Présente les marques,
assemblée générale
vivre votre argent »
des filiales de Pernod
des actionnaires au
dans son enquête
Ricard en France
Palais de Congrès,
téléphonique
et dans le monde.
Paris.
« Mieux
:
« Allô Service
(Les 3 premières minutes
Actionnaires »
gratuites, puis 0,37 F/min)
(numéro de février),
publication du
résultat net de
disponibilité, formules
l'exercice 1998.
« champions de la course de fond en bourse » du
de présentation,
magazine « investir » avec un cours du titre multiplié
apports de solutions,
Pour suivre la vie
par 285 depuis 1958.
climat de
du
communication...
d'informations
ou de Havana Club.
Dans ce domaine. Pernod
Ricard
a
Une autre hypothèse
serait un rapprochement
avec un autre groupe de
spiritueux : cela est-il
compatible
?
tr
titre et disposer
un véritable
savoir-faire.
Groupe
Investir numéro 1302, 4 janvier 1999.
Wl
selon les critères de
« chapelet d'acquisitions »
:
A liai ifff
les coordonnées
le magazine
Pernod Ricard arrive en 3' place du classement
Source
âienda
.3611 PAGES
spectaculaire, serait un
de marques nationales,
comme celles de Larios
1=
Pour les détenteurs
actualité.
son rôle de valeur défensi¬
ve pendant la baisse des
marchés. La première rai¬
son est que le Groupe est
peu présent dans les pays
les plus touchés par la crise
re. Enfin, l'on peut penser
que la perspective de la
progresse
de plus de 30
1980
E
récentes sur
son cours moyen,
SBF,
Entreprendre : L'action
Pemod Ricard a mieux
résisté que d'autres à
la tourmente boursière.
Pourquoi ?
Françoise Lafitte : Pernod
Vert: 0800
marché. En 1998,
comme celui du
Ricard
N°
du Groupe, une
Françoise Lafitte, gérante de la Sicav « AAA » des Banques populaires expose
SON POINT DE VUE sur l'évolution du titre. À ses yeux, trois eacteurs lui
ONT permis de jouer UN RÔLE DE VALEUR DÉFENSIVE.
Q U
Pour en savoir plus
Cours annuel moyen PR/SBF250
« Vers une réappréciation du titre »
0 S
I
avec le
ENTREPRENDRE, le Magazine des Actionnaires du Groupe Pemod Ricard.
142, bd Haussmann, 75379, Paris Cedex 08. Tél. : 01 40 76 77 78. Directeur de la publication : Alain-Serge Delaitte. Assistante de
rédaction : Lucie Hittka. Rédacteur en chef adjoint : Sophie Valerio. Service photo : Pernod Ricard. Conception-réalisation : Textuel,
9, rue du Helder, 75431 Paris Cedex 09. Chef d'édition : Marie-Odile Durrande. Direction artistique : Lola Duval. Secrétaire de
rédaction : Julien Maupetit. Maquettiste : Isabelle Catois. Couverture : service photo Pernod Ricard.
Ont collaboré à ce numéro : Dominique Chapuis, Anne Delyon, Jean-Marc Hénaut, Catherine Herzsberg, Frédéric Marcou.
Publicités issues des campagnes : françaises (pages 2, 9 et 36), austrahenne (page 15), tchèque (page 31).
ç. ^
Entreprendre N°
34 - fév./mars 1999
35
/'*^e^'
K»
-m
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Consommez avec modérati

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