Télécharger le Communauté de Vues n°8

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SEMESTRIEL - N°8 - JUIN 2007
BEYNOST
MIRIBEL
NEYRON
ST MAURICE
DE BEYNOST
THIL
TRAMOYES
Des investissements
qui structurent un territoire
Avec la réalisation du centre
nautique et de la gendarmerie,
l’année 2007 est marquée par le
lancement d’investissements de long
terme, complétés par de nombreuses
réalisations dans tous les domaines
de compétence de la CCMP.
Zoom sur des projets proches
des préoccupations des habitants.
Soucieuse d’offrir des loisirs de qualité
sur son territoire, la CCMP a décidé,
après deux ans de réflexion, de
construire un centre nautique. Très
attendu par les habitants, cet équipement démontre tout l’intérêt de la
mutualisation des moyens pour un
projet qui, sans cela, n’aurait pu voir le
jour. Le projet représente au total
(travaux, honoraires…) près de 11,5
millions d’euros TTC.
D’autres réalisations ne pouvaient plus
attendre : avec des effectifs plus
nombreux — 20 gendarmes et 4 auxiliaires —, il devenait indispensable de
construire une nouvelle caserne. Elle
proposera vingt logements, quatre
studios, des locaux techniques et administratifs. Le coût des travaux est estimé
à 4,1 millions d’euros TTC. De même,
le gymnase Saint-Martin, très fréquenté
par les jeunes du collège Anne Franck
et les associations sportives, sera entièrement rénové. Agrandi, il disposera de
600 m2 supplémentaires. L’opération se
chiffre à 2,7 millions d’euros TTC.
Moins visibles, mais tout aussi importants, de nombreux aménagements de
sécurité sont prévus, comme la réalisation de vingt ouvrages de lutte contre
le ruissellement, pour un million d’euros, et de nombreux travaux de voirie,
soit 4,2 millions d’euros.
Ambitieux, ces projets sont portés cependant avec une grande rigueur budgétaire,
puisque l’endettement est faible. De
quoi envisager d’ores et déjà les projets
futurs, comme la Zac des Malettes ou le
développement des transports urbains.
SOMMAIRE
LE POINT SUR LA FUTURE PISCINE
AVEC PIERRE GOUBET, VICE-PRÉSIDENT
DÉLÉGUÉ AUX SPORTS
2
LA MISSION LOCALE AU
SERVICE DES JEUNES
UN BUDGET RICHE EN
PROJETS DE POIDS
3
4 ET 5
LE TRANSPORT URBAIN
EN MUTATION
6
LE COMPOSTEUR, UNE
UTILISATION À DÉVELOPPER
7
LA CÔTIÈRE FÊTE L’ANNÉE
DE L’ARMÉNIE LE 25 MAI
8
Communauté de vues
•Directeur de la publication : Michel Matras
•Rédacteur en chef : Daniel Gostanian
•Rédaction : Cités Plume
•Photographie : Patrice Binard
•Graphisme : atelier Grève-Viallon
•Photogravure et impression : Imprimerie Faurite
Communauté de
communes de Miribel
et du Plateau
1820 Grande Rue - 01700
Miribel - 04 78 55 52 18
http://www.cc-miribel.fr
Editorial
Les Elections
Présidentielles
sont passées.
Le résultat est net. On
pensait que les citoyens se
désintéressaient de la
Politique, ils ont prouvé le
contraire et c’est tant mieux.
Par contre, il faut bien
reconnaître que les candidats
n’ont
jamais
abordé
le problème des collectivités
locales et de leurs difficultés, des Lois
de Décentralisation mal appliquées, des
transferts de charges a minima, de
la nécessité de fusionner certaines
structures faisant double emploi, du
désengagement de l’Etat dans les
Services Publics.
Tout le monde reconnaît que nos
Mairies, nos Communautés de
Communes sont les maillons forts de la
Démocratie et de notre République.
Encore faudrait-il que l’équilibre financier des communes soit préservé.
Celles-ci sont parfois au bord du dépôt
de bilan et sont obligées, pour joindre
les deux bouts, soit d’augmenter les
impôts, soit de quémander des subventions auprès d’autres collectivités parfois
aussi pauvres qu’elles (communautés
de communes, conseil général, conseil
régional, etc.)
Et pourtant les Maires le disent euxmêmes : «…Nous travaillons 12 heures
par jour au service de la Population…».
Dans ces conditions, comment pourraient-ils assumer en plus la charge
d’une collectivité territoriale ?
Dans notre société de plus en plus
exigeante il est urgent que le cumul des
mandats soit strictement réglementé. En
fait, le problème est de savoir qui fait
quoi, et comment.
Espérons que le nouveau gouvernement
issu des élections législatives tiendra
compte de la volonté des électeurs en
clarifiant la responsabilité des Elus
et en leur donnant des indemnités
suffisantes pour assumer décemment
les contraintes d’un seul mandat.
Pour cela les Communautés de
Communes doivent être indépendantes
des maires et désignées au suffrage
universel direct, comme le sont les
conseils généraux et régionaux.
Michel Matras
Président de la CCMP
PAGE 2 COMMUNAUTÉ DE VUES
INTERVIEW
Centre nautique :
ouverture 2010
Le nouveau centre nautique sera bientôt construit à
Saint-Maurice-de-Beynost. Pierre Goubet, viceprésident délégué aux Sports, présente le projet.
Depuis 20 ans, le projet de la piscine
est une des attentes fortes de la
population. Pourquoi se doter d’un
tel équipement maintenant ?
Pierre Goubet, vice-président délégué
aux Sports : aucun centre nautique
n’existe entre Lyon et Ambérieu, ce qui
pose problème pour l’apprentissage de
la natation à l’école. Nous avions également des demandes récurrentes d’associations et de particuliers. Jusqu’alors,
aucune commune ne pouvait supporter
seule un tel investissement. Grâce à la
mise en commun des moyens, nous
avons lancé plusieurs études avec la
Communauté de Communes de
Montluel, également porteuse du projet.
Le budget global est de 10 millions
d’euros HT — dont 8,5 pour la CCMP.
Parce qu’il est bien placé et qu’il sera
fréquenté par les habitants de tout le
secteur, le potentiel de cet équipement
est réel.
Trois cabinets d’architecture doivent
remettre leur proposition fin mai.
Quelles sont les prochaines étapes
du calendrier ?
Mi-juin, nous choisirons le projet final,
en accord avec un jury composé d’architectes et d'élus. Les travaux seront
lancés en septembre 2008 et dureront
16 mois. Parce que nous sommes
sensibles aux normes de la Haute
qualité environnementale, le bâtiment
répondra à des critères de développement durable. Nous avons par exemple
opté pour l’utilisation du bois, de matériaux recyclables, l’installation de
chaufferies économes en énergies.
Cet équipement sportif sera géré par
une entreprise. Pourquoi ?
Avec trente personnes salariées, des
postes spécialisés, la gestion du centre
nautique est importante et complexe.
C’est pourquoi, nous avons décidé de
faire appel à une société.
Pour autant, nous resterons décisionnaires sur la politique tarifaire ou les
horaires.
Outre les bassins, quelles sont les
possibilités de loisirs proposées aux
usagers ?
Les habitants accèderont à un équipement complet, sur 3,9 hectares, avec
bassin sportif et ludique, toboggans,
espace aquagym, pataugeoire, jeux
extérieurs, pelouses, terrains de volley,
centre de remise en forme et soins du
corps. Il ne fermera que deux semaines
par an et sera ouvert tous les jours.
ACTU
EN BREF
plus de 700 jeunes ont été suivis par la mission locale en 2006.
Mission locale :
un tremplin vers l’emploi
Intégrée au nouveau pôle emploi solidarité, la mission
locale accueille les jeunes de 16 à 25 ans sortis du
système scolaire. Visite guidée.
arce que les jeunes peuvent rencontrer différents obstacles dans leur
recherche d’emploi ou de formation, la mission locale les accompagne
dans des domaines qui touchent aussi bien
au logement, aux relations familiales, aux
transports, à la santé… Chaque situation
est abordée dans son ensemble. Reçus par
un conseiller polyvalent, les jeunes qui
cherchent une formation peuvent participer à des ateliers d’orientation, à des
stages, réaliser leur bilan de compétences
et accéder à des formations en alternance
rémunérées. Ceux dont le projet profes-
P
sionnel est plus mûr sont suivis par un
conseiller emploi qui prospecte les entreprises. Par des évaluations en milieu
professionnel, ils peuvent tester leur projet.
Le tissu économique local a été fortement
impliqué pour accueillir les jeunes dans le
cadre de stages et de parrainages. Et beaucoup d’entreprises jouent le jeu ! Avec, à
la clé, un emploi possible.
LA MISSION LOCALE EN PRATIQUE
Située au 65, rue du Tour à Miribel, elle est
ouverte tous les jours sauf le mercredi. Le
lundi après midi, permanence téléphonique.
Tél. 04 82 88 08 88.
UNE SIGNALÉTIQUE POUR MIEUX SE REPÉRER
Les zones industrielles, bâtiments et ouvrages disposent
d’une nouvelle signalétique. Mais également les structures intercommunales.
Ces panneaux ont d’abord été installés au cœur des zones
industrielles et commerciales. Totems d’acier et d’aluminium de six mètres de haut, totems de jalonnement aux
points spécifiques, petits totems directionnels, implantation d'un mât, plans : tout est fait pour que les professionnels, transporteurs et commerciaux accèdent facilement
aux entreprises, à leurs clients et aux sorties d’autoroute.
Des totems blancs ont également été installés aux abords
des bâtiments intercommunaux, des équipements sportifs
et culturels, de la mission locale, de l’académie de musique,
des gymnases… En pleine nature, des panneaux en bois
signaleront prochainement l’emplacement d’ouvrages
destinés à endiguer les pluies torrentielles.
Directionnels, ces panneaux présentent des informations
pratiques. Le totem de la déchèterie précise les horaires
d’ouverture et les déchets acceptés.
L’installation de cette
signalétique a débuté en 2006 et
se poursuit cette année.
DES BASSINS PROTECTEURS
CONTRE LES PLUIES
TORRENTIELLES
La géographie de la Côtière,
l’étanchéité des terres agricoles rendent difficile l’évacuation des pluies orageuses.
Sur le Plateau et dans les
zones semi-urbanisées, des
bassins de rétention et d’infiltration régulent ces importants volumes d’eau. Des
pièges à graviers ont également été aménagés et stoppent les rochers, feuilles et
branchages. Les seuils en
gabions — mélange de
cailloux et grillage — ralentissent la vitesse d’écoulement
des eaux. Depuis 2006, la
communauté de communes
gère la réalisation de ces
ouvrages et prend en charge
leur entretien. Via des
panneaux d’information, elle
présentera leur fonctionnement et rappellera la réglementation sur l’utilisation de
motocross, de quads aux
abords de ces aménagements.
ASSOCIATIONS D’INTÉRÊT
COMMUNAUTAIRE :
ELLES SONT AIDÉES
Parce qu’elles rayonnent sur
tout le territoire, certaines
associations bénéficient d’une
subvention, comme Ain sud
foot, Volley-ball Côtière,
Côtière hand-ball, Beynost
Côtière BMX, les écoles de
musique Gabriel Chardon et
l’Espérance, l’Office Culturel
de Miribel pour les spectacles
scolaires et l’Union Laïque de
Miribel pour le cinéma. Les
autres associations peuvent
être subventionnées par les
communes.
UN NOUVEL AGENT
MULTISERVICE
Depuis octobre, Patrice
Mangelli s’occupe de l’entretien intérieur et extérieur des
bâtiments intercommunaux.
Après quinze ans d’armée
et une formation dans le
multiservice, cet ancien rugbyman intègre l’équipe de la
CCMP à un poste qui demande
polyvalence et autonomie.
«J’apprécie la relation de
confiance qui s’est très
vite établie», explique-t-il.
Bienvenue, donc, à cette
nouvelle recrue !
COMMUNAUTÉ DE VUES PAGE 3
DOSSIER
Budget 2007 :
place aux investissements de long terme
Avec 10,5 millions de dépenses de fonctionnement et 12,2 millions
d’investissements, la communauté de communes s’engage dans la réalisation
de projets ambitieux, comme le centre nautique ou la gendarmerie.
Le responsable de la commission des Finances s’explique.
Le gymnase de Saint-Martin en voie de rénovation
Le budget 2007 signe la fin du
mandat : quelle est sa particularité ?
Notre institution est jeune. A ses débuts,
nous avons privilégié la sagesse, en
finançant la mise en œuvre de nos principales compétences, sans s’engager
dans des projets démesurés. Aujourd’hui,
nous avons fait nos preuves sur la
gestion quotidienne. Nous passons à la
vitesse supérieure avec des projets plus
ambitieux que nous commençons à
financer en 2007, comme le centre
nautique ou la gendarmerie. Avant de
nous lancer dans la réalisation d’une
piscine, nous avons réfléchi un an, avec
l’aide d’un cabinet d’audit, sur les conséquences financières. Et notre décision a
été le fruit d’un travail honnête et rigoureux. Quant à la gendarmerie, elle s’autofinancera, à terme, grâce à la location
des bâtiments.
Des sommes plus importantes sont
engagées. Comment conserver la
rigueur de gestion actuelle ?
Réaliser un grand projet à plusieurs
prend toujours plus de temps. C’est
pourquoi nous n’exécutons pas forcé-
PAGE 4 COMMUNAUTÉ DE VUES
Le chantier du nouveau site de l'académie de musique
ment dans l’année la totalité des crédits
d’investissement portés au budget,
reportés l’année suivante. Cependant, en
nous lançant dans de grands projets
comme la piscine, nous devons être
particulièrement attentifs. Dès 2007, je
souhaite que nous réalisions 80 % des
opérations programmées là où aujourd’hui, nous atteignons les 50 %. C’est
ambitieux, mais nécessaire.
La solidarité envers les communes
s’exprime par des dotations. Les
avez-vous augmentées ?
Nous les avons même complétées ! Cette
année, nous avons mis en place un
fonds de concours : au cours d’un
mandat, chaque commune bénéficie
d’une réserve de 300 000 euros qu’elle
peut utiliser pour financer un investissement. Cet effort envers les communes
se retrouve également dans la dotation
de solidarité qui, cette année, a été
augmentée de 33 % pour atteindre les
600 000 euros. Aider les communes à
réaliser leurs projets, c’est une des vocations de notre institution.
La dette est peu élevée. Que signifie
cette volonté politique ?
Jusqu’à présent, nous avons eu peu
recours à l’emprunt et nous avons évité
d’augmenter les impôts en direction des
entreprises. Ce cercle vertueux garantit
des finances saines et contribue à rendre
le territoire attractif économiquement.
Aujourd’hui, nous nous engageons dans
des projets plus coûteux. A nous de
dynamiser le tissu économique local par
des zones d’activités pour que les
recettes de la taxe professionnelle
compensent les dépenses importantes.
TAXE PROFESSIONNELLE UNIQUE : COMMENT EST-ELLE REVERSÉE ?
Depuis 2000, une partie de la taxe professionnelle perçue par la CCMP est
reversée aux communes membres, sur la base d’un montant fixe qui peut
être renégocié à chaque renouvellement de mandat. Les sommes reversées sont donc les mêmes depuis six ans. En fonction de l'évolution du
tissu économique, celle-ci pourrait être modulée.
DOSSIER
La répartition des dépenses,
pour le fonctionnement et l’investissement
Entre dépenses de fonctionnement — gestion quotidienne — et dépenses
d’investissement — financement des grands projets —, découvrez comment
la communauté de communes répartit son budget.
Les dépenses de
fonctionnement,
hors taxe
professionnelle
reversée aux
communes
(7 millions d’euros) :
3,5 millions d’euros
• Transports : 1 %
Des études préalables
pour le développement
des transports en
commun et la prise en
charge d'une partie du
ticket de la ligne
Philibert entre Neyron
et Beynost
• Action économique : 2 %
Des actions de valorisation
du commerce et de
l’artisanat, notamment.
• Administration : 11 %
Salaires, frais de fonctionnement
des bâtiments, fournitures
entrent dans cette catégorie.
• Sport : 5,7 %
A l’entretien des équipements
sportifs s’ajoutent les salaires
des intervenants sportifs en
milieu scolaire.
• Environnement : 44 %
La collecte des ordures
ménagères, la gestion de
la déchèterie, la mise en
place de sentiers
pédestres.
• Culture : 28 %
Les salaires des professeurs de
musique, la gestion des écoles de
Miribel et de Saint-Maurice,
mais aussi la musique en milieu
scolaire et l’office du tourisme.
• Scolaire : 3 %
Participation de la CCMP
au fonctionnement des
collèges et du lycée
(installations sportives
de la Côtière, foyer,
heures de soutien...)
Les dépenses
d’investissement :
12,2 millions d’euros
D’OÙ VIENNENT
LES RECETTES DE
FONCTIONNEMENT ?
Principalement de la
taxe professionnelle
qui représente 60 %
des recettes. S’ajoute
la taxe d’enlèvement
des ordures ménagères,
soit 8,5 % des recettes,
des dotations de fonctionnement et participations d’Etat, le produit
des services comme
les inscriptions à l’école
de musique. Soit un
total de 14 millions
d’euros de recettes de
fonctionnement pour
2007.
• Social : 0,4 %
L’aide à la mission locale jeune.
• Action économique : 5,7 %
Avec la signalétique des zones
d’activités et le lancement de
la Zac des Malettes.
• Voirie : 33 %
Avec des ronds-points,
des plateaux surélevés,
des parkings aux abords
des gares, des trottoirs,
des sentiers pédestres,
de l’assainissement.
• Ruissellement : 9 %
Plus de vingt
aménagements dont des
bassins de rétention et
d'infiltration pour
ralentir l'écoulement
des eaux cause
d'érosion.
• Ruissellement : 4 %
L’entretien régulier des aménagements
toujours plus nombreux sur le territoire.
• Environnement : 0,3 %
Avec des aménagements
de la déchèterie.
• Administration : 4 %
Avec l’extension des locaux
de la CCMP, la signalétique
des bâtiments, du matériel
informatique.
• Sport : 16 %
Avec l’étude sur le centre
nautique, la réfection et
l’extension du gymnase
Saint-Martin, la réalisation
de vestiaires...
• Culture : 9 %
Avec la réalisation des
bâtiments de l’académie
de musique.
• Autres bâtiments : 14 %
Avec la gendarmerie, la mission
locale, l’aire d’accueil des gens
du voyage, la maison d’accueil
spécialisé.
COMMUNAUTÉ DE VUES PAGE 5
PROJET
Transports urbains :
étudier les besoins des habitants
En devenant autorité organisatrice des transports urbains, la CCMP lance
une réflexion sur le développement des bus et navettes.
usqu’alors gérés par le conseil
général de l’Ain, les transports
collectifs relèvent depuis janvier
de la communauté de communes. A
elle d’organiser les transports urbains
sur le périmètre de la CCMP, tandis que
le conseil général continuera à prendre
en charge les bus interurbains et les
cars scolaires. Aujourd’hui, avec les
deux lignes 132 et 171, le réseau ne
J
propose aucun trajet transversal entre
les communes. Les quelques tentatives
locales n’ont jamais abouti. Sur le
territoire communautaire, les possibilités sont vastes, mais le projet mérite
d’être mûrement réfléchi : la densification du réseau doit correspondre à
des besoins réels. C’est pourquoi la
CCMP finance cette année une enquête
sur les attentes des habitants. Les accès
aux gares, aux zones commerciales,
aux administrations, aux lieux culturels ou de loisirs constituent autant de
possibilités de haltes. Donc, pas de
nouvelle ligne cette année, mais une
meilleure préparation de l’avenir. La
CCMP va faire appel à un bureau
spécialisé pour préparer le projet. Cette
nouvelle compétence peut être financée par la Taxe Véhicule Transports.
SITE INTERNET VERSION 2
Plus claires et pratiques : les pages web
de la communauté de communes changent.
Economie, culture, tourisme, environnement… Depuis
2003, le site www.cc-miribel.fr revient sur l’actualité
intercommunale. Afin de fournir une information
toujours plus complète et mieux actualisée, mais
aussi pour mieux faire comprendre les compétences
et actions de la CCMP, une nouvelle version du site
est actuellement en préparation.
Concrètement, le mail et l’adresse resteront les
mêmes, mais la présentation et le contenu feront
l'objet d'une refonte. En quelques clics, les internautes retrouveront des informations pratiques sur
le tri sélectif, les collectes de déchets, les horaires
des services intercommunaux. Il sera possible
de laisser des messages ou questions via un formulaire. De nouvelles rubriques faciliteront l’accès à
l'information (agenda , actualités ...), et la navigation
sera simplifiée grâce à un moteur de recherche
notamment.
Côté graphisme, fini le vert et orange puisque le
nouveau site s’adaptera à la charte de la collectivité
et déclinera ses couleurs actuelles en harmonie avec
son logo. Une modernisation du fond, de la forme et
autant de nouvelles fonctionnalités qui seront développées au fur et à mesure, dans les prochains mois.
Le tout sera réalisé par des logiciels libres.
UN PARTENARIAT AVEC L'UNIVERSITÉ POUR DÉFENDRE LES LOGICIELS LIBRES
Bureautique, secrétariat, site Internet, La CCMP se
tourne vers les logiciels libres. Conçus par des
communautés d’informaticiens et d’utilisateurs, ces
outils sont utilisables gratuitement et constituent
des alternatives de qualité aux poids lourds du
secteur que sont Adobe, Microsoft ou Quark. Pour
aller plus loin, la communauté de communes s’associe à la licence professionnelle COLIBRE (Communication, logiciels libres et sources ouvertes) de l’Université
Lyon 2. Dès septembre, 24 étudiants y seront formés à l’utilisation des ressources libres au sein d’administrations, d’entreprises, d’associations. En apportant ainsi son expérience de terrain, en accueillant des stagiaires,
la CCMP bénéficiera en retour des compétences d'informaticiens, de communicants et d’experts en multimédia.
Un partenariat fondé sur un véritable échange de savoir-faire.
PAGE 6 COMMUNAUTÉ DE VUES
LUMIÈRE
Bien utiliser
son composteur
De nombreux
habitants se sont dotés
d’un composteur grâce
à l’aide de la CCMP.
Quelques conseils
pour obtenir un
terreau de qualité.
ur les mille composteurs
commandés par la CCMP, 550
ont déjà été distribués. Financés
à 50 %, les packs de compostage —
l’un de 325 litres à 20 euros, l’autre de
675 litres à 50 euros — ont été plébiscités ! Pour ceux qui ont déjà installé
un composteur au fond de leur jardin,
il suffit d’appliquer quelques principes
pour réussir le terreau.
Ce qui peut être composté : les
déchets de jardin comme les feuilles
mortes, le gazon, les branches
brouillées, les déchets de cuisine
comme les épluchures, les légumes
ou fruits gâtés, le marc de café, les
coquilles d’œuf, les sachets de thé, les
déchets de maison comme la sciure,
la cendre de bois.
Ce qui ne peut pas être composté :
les sauces, les graisses, les huiles, les
mégots, les matières synthétiques, les
S
métaux, les papiers glacés ou imprimés, le plastique, le verre, les
mollusques, les restes de viandes, les
végétaux traités.
Obtenir un bon mélange : bien
mélanger les différents déchets organiques pour obtenir un bon rapport
azote-carbone indispensable à la
décomposition. Brasser et aérer régulièrement le compost. Veiller à une
bonne humidité. Plus facile à retenir :
il suffit de mélanger des matières
opposées. Associer le brun, sec et dur
(les feuilles mortes ou la paille) avec
le vert, frais, mou et humide (le
gazon ou les épluchures).
DÉCHÈTERIE : OUVERTE AUSSI L’ÉTÉ
La déchèterie est située dans la zone industrielle de la Tuillière, à Miribel.
Vous profitez de l’été pour faire du rangement « par le vide ». Que faire des
pots de peinture, de l’électroménager défectueux, du mobilier cassé que vous
accumulez ? Avec ses nombreuses filières de retraitement, la déchèterie fera
un bon usage de ce qui vous encombre. Jusqu’au 30 septembre, elle est ouverte
de 9 heures à 12 h 30 et de 16 à 19 heures, du lundi au vendredi. De 9 heures
à 12 h 30 et de 14 à 17 heures le samedi. Si les déchets des particuliers ne sont
pas limités en volume et en poids, ceux des artisans et commerçants du secteur
ne doivent pas dépasser 1m3 par jour.
Utiliser le compost : au bout de 8 à
12 mois, le mélange s’est transformé
en une terre grumeleuse, brun foncé,
avec une odeur de litière de forêt. Le
terreau est prêt et peut être utilisé
toute l’année.
Les chiffres du tri
C’est mieux !
Après deux ans de régression,
le tri atteint en 2006 le niveau de
2003, date à laquelle l’opération a été
lancée. Ainsi, sur les 643 tonnes de
matériaux collectés en 2006,
574 ont été retraitées. Et 69 ont été
refusées. Petite piqûre de rappel :
• Dans le bac bleu :
uniquement les papiers,
journaux et magazines.
A proscrire : les plastiques en
tourant les journaux, le film
alimentaire, les sacs plastique
• Dans le bac jaune :
les emballages ménagers en plastique (flacons, bouteilles d'eau, etc.),
en carton (briques de lait, suremballages de bières, etc.) et en métal
(cannettes, boîtes de conserves, etc.)
A proscrire : le verre, les pots
de yaourt, les aliments, les plats
cuisinés.
• Dans le bac vert :
les bouteilles et pots en verre.
A proscrire : les bris de glace et
miroirs brisés.
COMMUNAUTÉ DE VUES PAGE 7
HORIZON
Ensemble, fêtons l’Arménie !
À l’occasion de l’année de l’Arménie, l’Allégro accueille Bratsch et Lavach’.
Le 25 mai, ils revisiteront le répertoire des musiques d’Europe de l’Est.
Promesse d’une nuit festive.
utrefois, lorsque les familles arméniennes, qui avaient fui le génocide et
qui s’étaient réfugiées en France, se
retrouvaient le dimanche, elles chantaient,
dansaient, dégustaient la cuisine «du pays». La
grande fête du 25 mai, précédée d’un buffet
arménien, s’appuie sur ce souvenir émouvant
de ceux qui avaient tout perdu et inventaient
leur nouvelle vie. Après une tournée commune en Arménie en
2006, Bratsch et Lavach’ se retrouvent ainsi sur la scène de
l’Allégro. Les deux formations réinventent l’univers de la musique
arménienne. Cette musique, qui a beaucoup voyagé, s’est nourrie d’histoires multiples, d’autres folklores, de sons contemporains. Lavach’ — le groupe emprunte son nom au pain traditionnel
arménien — est emmené par Sévane Stépanian, chanteuse et
accordéoniste franco-arménienne. Les cinq musiciens de Bratsch
se produisent, quant à eux, depuis vingt-cinq ans.
A
Autour du spectacle, le photographe Pascal
Maguesyan présentera ses photographies qui
sont autant de pages de l’histoire du peuple
arménien. Il nous emmène ainsi dans le
décor fabuleux du monastère de SaintThaddée, en Iran, sur les traces de Mesrop
Machtots, l’inventeur de l’alphabet arménien
et nous livre des scènes de la vie ordinaire
de la petite République d’Arménie, au sud du Caucase.
L’exposition rappelle aussi les tragédies des Arméniens : le
Génocide de 1915, dans l’Empire Ottoman, le tremblement
de terre de 1988 en Arménie et la guerre dans le HautKarabagh (1988-1994). Une exposition intitulée «Fragments
d’Arménie(s)» à découvrir du 21 au 25 mai à L'allégro, de
13 h 30 à 18 heures puis en itinérance sur le territoire.
Nuit festive à L’Allégro, le vendredi 25 mai
à partir de 20 heures. Réservation au 04 78 55 80 20.
LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES S’ASSOCIE À L’ANNÉE DE L’ARMÉNIE
Dès les années 1920, Saint-Maurice-de-Beynost
a accueilli de nombreux immigrants arméniens,
qui fuyaient leur pays pour échapper au
Génocide. Beaucoup d’entre eux travaillaient
alors à l’usine de la Soie (qui deviendra bien plus
tard Toray). Aujourd’hui, bien des habitants des
communes de la Côtière sont des descendants
de ces ouvriers immigrés. Participer aux commémorations de l’Année de l’Arménie, c’est reconnaître cette histoire et ces apports. C’est aussi
s’ouvrir à une forme de tolérance, de compréhension en affirmant la tradition d’accueil et
d’ouverture du territoire. L’exposition et le spectacle du 25 mai offrent un regard sur la culture
arménienne. Une subvention de 600 euros a été
votée par la CCMP pour aider au financement de
cette exposition. Association à vocation humanitaire et sociale, la Croix Bleue des Arméniens de
France participe également à cette soirée, en
organisant un buffet de spécialités.
SWINGUEZ SOUS LES ÉTOILES !
Du 5 au 10 juillet, cinq soirées estivales font
la part belle au jazz, gospel, rythm’n’blues
et carillon.
Imaginez-vous, haut perché sur l’esplanade
du Mas Rillier qui domine la Côtière de son beffroi et de sa madone. Dans ce cadre,
en famille, entre amis, vous apprécierez un concert de jazz ou de gospel en plein air,
ponctué par les prestations du carillonneur qui, à trente mètres du sol, dans le campanile, fait résonner les cinquante cloches de son carillon. Unique !
Insolite, le festival Swing sous les étoiles se veut avant tout convivial. Ainsi, les groupes
proposeront des concerts tout public. Jeudi 5 juillet, hommage à Louis Armstrong (Irakli
et les Louis Ambassadors). Vendredi 6, soirée gospel (Gospel Life Rejoice). Samedi 7,
standards de Ray Charles (Mister Dee P. My tribute to Ray Charles). Lundi 9, soirée jazz
manouche (Minor Swing et Swingology). Mardi 10, rythm’n’blues (Les Invendables). Et
tous les soirs, l’intervention d’un carillonneur. Faites swinguer votre été…
15 euros sur place, 12 euros en prévente à l’office du tourisme, 7 euros pour les étudiants, demandeurs
d’emplois, adhérents associatifs.
PAGE 8 COMMUNAUTÉ DE VUES
EN BREF
LE 7E ART
EN HAUT DE L’AFFICHE
Une programmation éclectique et tout public, des
séances supplémentaires.
Sur le territoire, l’offre
cinéma s’enrichit.
Envie de se faire une toile,
de découvrir les succès du
box-office ? Direction le
complexe du Mas de Roux à
Beynost ou encore l’Allégro
à Miribel et ses séances du
mercredi. Depuis la rentrée
2006-2007, la section cinéma
de l'Union Laïque de Miribel,
propose, en plus, une projection ados-familles, le
vendredi à 20 h 30. Alors que
la saison touche à sa fin,
«Taxi 4» et le césarisé «Ne
le dis à personne» ont séduit
les 15–25 ans. Dix soirées
sont prévues, dès septembre
2007. Autre nouveauté à
Tramoyes, avec la diffusion
d’un film, le dernier vendredi
du mois. Sous l’impulsion du
centre de loisirs, la salle des
fêtes plonge dans l’obscurité
d’une salle de cinéma et
accueille plus de soixante
spectateurs. A ne pas
manquer, une séance en
plein air le 23 juin.