Saint-Valentin : Je t`aime, Tu m`aimes. On se
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Saint-Valentin : Je t`aime, Tu m`aimes. On se
Saint-Valentin : Je t’aime, Tu m’aimes. On se protège Samedi 12 et lundi 14 février, des préservatifs féminins seront distribués gratuitement par les étudiants de la FAGE* et les volontaires de Sida Info Service au Forum des Halles à Paris, place Carrée, de 10 h à 18 h. Cette distribution réalisée à l’occasion de la Saint-Valentin bénéficiera également du soutien des pharmacies parisiennes adhérentes « Croix Verte et Ruban Rouge » partenaires de l’opération, ainsi que par les structures de santé de la Ville de Paris, Centre Médico-Sociaux, CDAG et centres de Planning Familial et l’Equipe Mobile d’Information et Prévention sur la Santé (EMIPS). Hélène Freundlich, coordinatrice Femmes et Migrantes à Sida Info Service, présente cette action. *** SIS : Comment va se dérouler l’opération Saint-Valentin 2011 menée par SIS ? Hélène Freundlich (HF) : En 2011 l’opération va être un peu différente des trois années précédentes où nous avions fait uniquement la promotion du préservatif féminin et sa diffusion. Cette année, toujours en partenariat avec la Mairie de Paris, la Saint-Valentin se fera autour d’une action de prévention et de diffusion des deux moyens de prévention et de contraception, à savoir le préservatif masculin et féminin. Comme les années précédentes, sur Paris en tous cas pour les équipes de volontaires de la FAGE, de Sida Info Service et du Service Civique de la Mairie de Paris, nous serons sur la place Carrée au Forum des Halles le samedi 12 et le lundi 14 février avec un stand qui nous permettra de répondre aux questions du public. SIS : Quoi de neuf du côté du préservatif féminin ? HF : J’ai envie de revenir sur quelque chose qui me parait assez important, à savoir la campagne menée par l’INPES en 2009. Sur son affiche, pour la première fois, on a vu figurer comme moyen de prévention, les préservatifs masculin ET féminin. Il faut revenir un peu sur l’histoire. En France, la commercialisation et le marquage CE ont démarré en 1998 et cette affiche date de 2009. On aura donc attendu 11 ans pour qu’on voie figurer très officiellement cet outil de prévention à égalité avec le préservatif masculin. Ça a été un peu moins long du côté de la contraception puisqu’on a eu la commercialisation possible de la pilule dans les années 1960 et la loi Neuwirth en 1967. On a attendu un peu moins longtemps mais on a bon espoir. En tout cas ça veut dire qu’aujourd’hui au moins on ne suspecte plus rien à propos de ce préservatif féminin et qu’il est bien un outil de prévention comme l’est le préservatif masculin. SIS : Quelles autres actions menez-vous actuellement en direction des femmes ? HF : Dans le cadre des actions en direction des femmes séropositives, il y aura les 4 et 5 mars prochains, un colloque organisé par l’Interassociatif Femmes et VIH. Ce colloque se déroulera cette année sur deux jours et abordera les questions relatives à la perception du corps et des identités des femmes vivant avec le VIH. Ce sera l’occasion de poursuivre la réflexion que nous avons entamée lors des précédentes rencontres, en 2004 notamment, puis en 2007 et 2009. Nous aurons la possibilité d’élaborer avec les femmes, à partir de leur expérience, des recommandations et des revendications sur leur vécu par rapport au VIH. Interview réalisée par Caroline Ragon pour Sida Info Service * Fédération des Associations Générales Etudiantes