Connaissez-vous le préservatif féminin
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Connaissez-vous le préservatif féminin
Connaissez-vous le préservatif féminin ? Les Etudiants Relais Santé sexualité du Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Santé des Etudiants (SIUMPS – Bordeaux), avec le soutien de l’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine, vous présentent leur spot de promotion du préservatif féminin. Le spot vidéo « Connaissez-vous le préservatif féminin ? » est un court métrage de promotion du préservatif féminin sur une idée originale des Etudiants Relais Santé, pôle Sexualité du SIUMPS de Bordeaux et réalisé par Jean-Baptiste Guignot. La vidéo est hébergée sur Youtube : www.youtube.com/watch?v=rKRcQaKgTrQ Le spot montre une scène courante avec Max et Lola, deux étudiants qui ont rendez-vous dans l’appartement de la fille. Le préservatif féminin y est présenté comme une alternative et un moyen de prévention maîtrisable par les utilisatrices elles-mêmes. Ce spot humoristique et non moralisateur, se place dans une logique d’éducation par les pairs. De courte durée il se conclut en présentant les avantages du préservatif féminin. Le verbatim des informations présentées à la fin du spot : « Connaissez-vous le préservatif féminin ? C’est une protection contre les IST et un moyen de contraception supplémentaire, et le top, c’est le nitrile, sa nouvelle matière ! C’est une alternative au préservatif masculin si monsieur refuse d’en mettre un. On peut le mettre juste avant ou longtemps avant le rapport, ce qui évite de s’arrêter pendant les préliminaires. Et on n’est pas obliger de l’enlever directement après ! L’intimité peut continuer.. ! Il permet un plus grand confort pour l’homme et même que chez certaines femmes, l’anneau extérieur peut stimuler le clitoris ! Pour vous familiariser avec, il est conseillé de l’essayer seule une à deux fois, chose que font également ces messieurs, je vous rassure….. Essayez-le, et découvrez de nouvelles sensations… » Le spot rappelle que le Service Inter Universitaire de Médecine Préventive et de Santé des Etudiants propose gratuitement et en libre accès des préservatifs féminins aux étudiant(e)(s). Il ne fait plus de bruit et conduit très bien la chaleur du corps, on l’oublie rapidement A l’inverse du latex, plus d’allergies possibles et il s’adapte à tous les lubrifiants. 2 Pourquoi parler du préservatif féminin ? Le préservatif féminin est loin d’être aussi accessible et répandu que le masculin qui occupe majoritairement les campagnes de prévention IST/Contraception. Les Etudiants Relais Santé Sexualité du SIUMPS-Bordeaux ont décidé de mettre en avant les avantages du préservatif féminin sous la forme d’un spot vidéo largement diffusable. Les avantages sont : - Le choix de la contraception et de la protection/ peut être mis en place longtemps avant le rapport (jusqu’à 8 heures avant) - En matière hypoallergénique - Il ne serre pas le sexe masculin - Retransmet la température interne - L’anneau extérieur peut stimuler le clitoris. Et surtout, il offre aux femmes la maitrise de leur moyen de prévention L’efficacité de protection est similaire à celle du préservatif masculin. « Habituellement, c’est vrai que la promotion du préservatif féminin vise une certaine population (prostituées, migrantes). C’est ce qu’on entend souvent de la part des professionnels de santé et de prévention. Mais avec ce spot, nous essayons de montrer qu’il existe un moyen de protection et de contraception qui peut être réapproprié par les femmes. Parce qu’on on assigne très souvent» la femme» à la contraception [pilule] et « l’homme» à la protection des IST/MST [préservatif]. Ce n’est pas non une révolution sexuelle qui changerait les rapports de genre, etc. Mais c’est un outil intéressant, qui je crois doit être développé. Sans que cela soit imposé mais librement consentie par tout.e.s. Pour que cela puisse être choisi, il faut le faire connaître. C’est dans cette logique que nous avons développé cette campagne de promotion. Et pour en venir à la matière du préservatif, c’est du nitrile - c’est qu’on utilise pour les gants chirurgicaux - c’est plus fin que le préservatif masculin. Il ne peut pas se déchirer comme le préservatif masculin qui aurait été mal mis. Il est ne chauffe pas comme le latex mais transmet la chaleur. Il fait beaucoup moins de bruit que le FC1 (l’ancienne génération) mais il reste toujours plus bruyant qu’avec un préservatif masculin. Si tu veux plus d’informations : www.lepreservatif-feminin.fr » Hadrien CLAIR, étudiant relais santé Pourquoi faut-til encore parler de sexualité en termes de protection ? Tous les jours au SIUMPS, des étudiant.e.s viennent en consultation demander un dépistage IST/SIDA à la suite d’un rapport non protégé. Tous les jours, les professionnels expliquent et réexpliquent la nécessité d’allier contraception et protection vis-à-vis des IST, par le préservatifs féminins et masculins. Tous les jours, ils rappellent qu’à côté du VIH largement médiatisé existent d’autres IST contre lesquelles ils peuvent se protéger où se traiter précocement. 3 Qui sommes-nous ? Le SIUMPS–Bordeaux est une structure Interuniversitaire qui offre un accompagnement personnalisé à tous les étudiants sur le plan médico-psychosocial. Il propose une prise en charge globale de la santé et favorise l’accès aux soins. Une consultation préventive intégrant une dimension médicale, sociale et psychologique estproposée à chaque étudiant au cours des trois premières années d’études dans l’enseignement supérieur. Le service met en place également une politique de prévention qui tient compte des facteursde risque et des besoins réels de la population concernée, notamment en matière de suivi psychologique, de sexualité, de contraception et d’addictions. Outre les consultations de prévention le service propose aussi des consultations de Médecins généralistes, de gynécologues en tiers payant sans rendez-vous. Dans le cadre de ses missions d’éducation à la santé, le SIUMPS a choisi de mettre en place depuis 2008 le projet « ETUDIANTS RELAIS SANTE ». Un étudiant relais santé participe aux actions universitaires de prévention, avec un rôle d’information et d’orientation autour des problématiques de santé ; il est l’interface entre les professionnels de santé, les institutions universitaires un lien étroit avec les étudiants dans une démarche de prévention par les pairs. Les principales missions des équipes sont de : - Connaitre et faire connaitre le réseau de professionnels ressources bordelais adaptés aux besoins des étudiants à Bordeaux. - Mettre en place des actions de prévention sur le campus et lors des soirées étudiantes. - Développer les supports de communication notamment via les réseaux internet, afin de diffuser en masse les informations liées à la santé et aux lieux ressources. Les Etudiants Relais Santé de l’équipe sexualité organisent tous les premiers mercredis de chaque mois les « Mercredis Féministes Campus » avec le collectif bordelais pour les droits des femmes. Ce sont des ciné-débats, des conférences avec des intervenants, autour des femmes et du féminisme, destinés aux étudiant.e.s bordelais(e)(s). Ils sont aussi présents dans les universités et dans les soirées étudiantes autant pour faire la promotion du préservatif féminin et masculin que de la réduction des risques liés à l’alcool. CONTACTS PRESSE Lucie GUIGNOT, coordination du projet [email protected] 05 35 00 07 00 Hadrien CLAIR, Étudiant Relais Santé sexualité [email protected] 06 77 94 27 40 4 Crédits Sur une idée originale des Étudiants Relais Santé du SIUMPS Bordeaux Hadrien CLAIR Jordan BOISSIERE Géraldine BRUN Samuel BONNEFOI Coordination du projet Lucie GUIGNOT Réalisation Jean-Baptiste GUIGNOT www.jbguignot.com Son Maxime BERLAND Ecriture Gabriel FEUVRIER L’équipe du SIUMPS Acteurs Maggie Gabriel Feuvrier Avec le concours de Docteur Mathilde LAFAYSSE Catherine RAIMBAULT, sage femme Martine FENIOU, infirmière Sylvie MAURICE, directrice Vincent ERBANI et Laure VIVIER, étudiants en pharmacie - Université Bordeaux Segalen Tristan POUPARD, étudiant en Animation socioculturelle - IUT Michel de Montaigne Bordeaux 3 Antoine RAMON, élève Bac Professionnel - MFR du Blayais et le soutien de l’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine 5