Ostéoporose
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Ostéoporose
Ostéoporose : faites de vieux os ! L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une faible densité de masse osseuse. Elle fragilise les os et augmente sensiblement le risque de fractures. Si la génétique est pour beaucoup dans l’apparition de la maladie, celle-ci peut être retardée et même freinée par certaines mesures. C ontrairement à ce que l’on pourrait croire, l’os n’est pas une matière inerte, inactive, « morte ». Au contraire, c’est très vivant ! Comme tous les autres tissus du corps humain, il se renouvelle constamment. Deux types de cellules osseuses interviennent dans ce processus : les ostéoblastes, en bons petits « maçons », construisent l’os nouveau, alors que les ostéoclastes sont plutôt des démolisseurs, qui détruisent l’ancien. Notre squelette est donc un chantier perpétuel, qui se renouvelle tous les 3 à 4 mois ! En pleine croissance, nous produisons plus d’os que nous n’en détruisons. Vers 20 ans, nous atteignons ce qu’on appelle le pic de masse osseuse, le moment de la vie où nos os sont les plus denses. Après, le phénomène commence à s’inverser. Plus nous avançons en âge, moins nous produisons d’os. Les médecins parlent d’ostéoporose lorsque la densité osseuse d’une personne est anormalement basse. Et ce n’est pas rare : une femme sur trois en souffrira… © shutterstock / auremar Une maladie silencieuse Qui dit os moins denses dit os plus fragiles. La principale conséquence de l’ostéoporose est donc d’augmenter considérablement le risque de fractures, notamment au niveau de la hanche, du col du fémur, des vertèbres et du poignet. Pas besoin d’un grand choc : parfois, une petite chute suffit… L’ostéoporose touchera une Mais avant cela, l’ostéoporose est une maladie silencieuse, puisqu’elle ne provoque ni symptôme ni douleur. Le seul moyen de la diagnostiquer avant la (les) fracture(s), c’est-à-dire lorsque la maladie est déjà à un stade bien avancé, est de passer une ostéodensitométrie, un examen radiologique qui permet de mesurer la densité osseuse et la teneur en calcium des os. Les facteurs de risque Tout le monde n’est pas égal face à l’ostéoporose… • Avoir de bons os est, à 60-70 %, une question de génétique. L’hérédité est donc le premier facteur de risque. Une personne qui a des antécédents familiaux d’ostéoporose est donc plus à risque qu’une autre. • Deuxième facteur, l’âge. Logique : plus on est âgé, moins on fabrique d’os, plus on est à risque d’ostéoporose. • Le poids aussi a son importance. Les personnes trop minces sont plus sensibles au risque de fractures. • Les femmes aussi sont davantage touchées que les hommes. • Enfin, l’appartenance ethnique joue également un rôle : les populations asiatiques et caucasiennes (blanches) sont plus touchées par l’ostéoporose que les populations noires. Autant de facteurs sur lesquels nous ne pouvons pas grand-chose… Cependant, certaines mesures de prévention permettent de réduire la probabilité de développer de l’ostéoporose ou d’en freiner l’évolution… Mesure n° 1 : mangez du calcium Les os sont principalement composés de calcium. Notre organisme s’arrange toujours pour qu’il y en ait assez dans notre sang. Tant que notre alimentation couvre nos besoins, pas de problème, tout roule ! Ce qui correspond, grosso modo, à 3 produits laitiers par jour. Mesure n° 2 : faites le plein de soleil ! News Mais il ne suffit pas de manger assez de calcium : encore faut-il qu’il soit correctement assimilé par le corps ! Et pour cela, ce dernier a besoin de vitamine D. Si la vitamine D est peu présente dans l’alimentation, par contre, notre corps est capable d’en fabriquer… grâce au soleil ! Ces derniers sont en effet les premiers pourvoyeurs naturels de calcium. Mais ils ne sont pas les seuls ! On en trouve également dans les brocolis, les choux, les haricots verts, les noix, les amandes et les eaux minérales riches en calcium. Il existe également en pharmacie des suppléments en calcium. Parlez-en à votre pharmacien, il vous conseillera le produit le mieux adapté à votre besoin. Le problème, c’est que pour atteindre notre apport journalier recommandé (AJR) en vitamine D, il faudrait nous exposer au moins un quart d’heure par jour, tout au long de l’année… Impossible sous nos latitudes !! Voilà pourquoi quasi tout le monde manque de vitamine D… et qu’une supplémentation sous forme d’ampoules, de gouttes ou encore de comprimés peut être indiquée. Faites le point avec votre pharmacien. Mesure n° 3 : bougez ! Encore une vertu du sport : il est excellent pour la bonne santé de nos os ! En effet, l’exercice stimule la formation d’os à proximité des muscles qui travaillent. En d’autres termes, plus les os sont sollicités, plus ils sont solides. Les sports dits « en charge », ceux où le pied est en contact direct avec le sol (marche, course à pied, tennis, jogging, etc.) sont les plus bénéfiques pour le squelette. Et les médicaments ? Chez quelqu’un qui souffre d’ostéoporose, il est malheureusement impossible de reconstituer la masse osseuse déjà perdue. Toutefois, certains médicaments permettent de freiner, voire de stabiliser la perte osseuse ultérieure. Pris correctement, et accompagnés des mesures décrites ci-dessus, ces traitements diminuent de moitié le risque de fracture des vertèbres et de hanche et d’environ 2030 % celui de fracture de col du fémur. Quant aux traitements hormonaux de substitution (THS) prescrits aux femmes à la ménopause, ils ont un effet protecteur sur les os… à condition qu’ils soient pris dès le début de celle-ci et pendant plusieurs années. Ce traitement n’est toutefois pas bénéfique dans tous les cas, parlez-en avec votre médecin. Les additifs Dangereux, Quels fruits alimentaires le co-dodo ? et légumes mieux contrôlés Depuis une dizaine d’années, le consommer co-dodo – faire dormir un nouColorants, conservateurs, exhaus- veau-né dans le lit de ses pa- en octobre ? teurs de goût… Depuis le 1er juin, l’Union européenne a approuvé une nouvelle liste des additifs alimentaires autorisés. Pour y être inscrits, ceux-ci doivent remplir plusieurs conditions, notamment avoir fait la preuve de leur innocuité pour la santé humaine, ne pas tromper le consommateur et représenter un avantage pour lui en termes de conservation, d’aspect, etc. De quoi rassurer (un peu) les consommateurs européens, de plus en plus soucieux du contenu de leur assiette. © shutterstock / Sergey Peterman rents – est à la mode. Or, le très sérieux British Medical Journal a récemment publié la plus grande enquête réalisée à ce jour concernant les risques de cette pratique. Les résultats sont sans appel : le co-dodo multiplie par 5 (!) le risque de mort subite du nourrisson ! Et ce, même si les parents n’ont consommé ni alcool, ni drogue, ni cigarette… © shutterstock / Angela Waye • Côté légumes : tous les choux (blanc, vert, rouge, de Bruxelles, -rave, -fleur, etc.), bette, betterave, brocoli, carotte, citrouille, courge et potiron, céleri, fenouil, laitue romaine, panais, salsifis, radis, poireau, poivron, pomme de terre, topinambour, etc. • Côté fruits : figue fraîche, fruits exotiques (ananas, banane, fruit de la passion, mangue, kaki, papaye), fruits secs (marrons, noix, noisette), raisins, pomme, poire, coing, prune, quetsche, etc. © shutterstock / matin Sous-vêtements masculins et (in)fertilité Slip, caleçon ou boxer, les sousvêtements de ces messieurs ont été soupçonnés de diminuer leur fertilité. Certes, la température, idéalement située autour de 22°C, joue un rôle primordial dans la spermatogenèse (production des spermatozoïdes) et explique pourquoi les testicules se trouvent à l’extérieur du corps. Mais à moins de porter des slips en fourrure (et encore !), le type de sous-vêtement n’a aucune influence sur la fertilité des hommes… Contrairement au tabagisme, à l’alimentation et aux stations assises prolongées ! © shutterstock / yaskii