réinventer les espaces de travail : comment tirer
Transcription
réinventer les espaces de travail : comment tirer
THE NEW INDUSTRIAL RÉINVENTER LES (R)EVOLUTION: FROM SUPPLY CHAINS TO: ESPACES DE TRAVAIL CONSUMER-CENTRIC DEMAND COMMENT TIRER PARTI DE CHAINS OUTLOOK 2016 TECHNOLOGIQUE L’INNOVATION Figé, immuable et souvent non liquide, l’immobilier met généralement du temps à s’adapter au changement. À l’inverse, la technologie est en perpétuelle mutation, bousculant le travail, les modèles économiques, et façonnant un marché de l’investissement immobilier dans lequel les portefeuilles prennent le pas sur les biens individuels. L’adoption des innovations technologiques dans les sphères professionnelle et sociale conduit les entreprises à repenser l’organisation du travail et leur structure, faisant émerger une demande nouvelle d’espaces flexibles et collaboratifs. La technologie n’est plus simplement un plus, elle offre de réels bénéfices en matière de développement durable, de gestion des coûts opérationnels, mais aussi de productivité, de recrutement et de fidélisation du personnel. Mais plusieurs paramètres sont nécessaires pour réussir: Votre approche est-elle aussi intelligente que votre bien ? 1. Changer d’état d’esprit : accepter que le degré d’intelligence de leurs biens conditionne leur adaptabilité et placer les nouvelles technologies au cœur de leurs stratégies d’acquisition, de conception et de construction. Cette approche se traduira par des coûts opérationnels réduits et un taux d’occupation optimisé. 2. Investir dans l’expertise : repenser de manière innovante la fonctionnalité des actifs. Le rôle croissant de la collaboration intra et inter-entreprises alimente la demande d’espaces et de baux plus flexibles. L’acquisition de nouvelles compétences et l’exploitation pertinente des données seront essentiels pour satisfaire cette demande et renforcer l’efficacité, la productivité et les stratégies d’investissement. 3. Voir plus loin : le changement est une réalité. Il faut s’intéresser aux nouveaux marchés et aux modèles d’investissement innovants, accepter que les risques augmentent et apprendre à les gérer, et saisir les opportunités qui accompagnent la mutation des immeubles, des sous-marchés et des villes. Pour surfer sur cette vague et élaborer des stratégies et des portefeuilles pérennes, les investisseurs doivent élargir leur expertise. Les propriétaires d’immeubles sont de plus en plus nombreux à adopter les technologies intelligentes, ce qui devrait favoriser l’attractivité des parcs immobiliers. Le désintérêt et l’obsolescence guettent les biens qui ne seront pas adaptés à l’évolution des besoins des locataires ou de la technologie. Récemment encore, les bâtiments intelligents utilisaient les nouvelles technologies à des fins essentiellement opérationnelles ; pourtant, les bénéfices en termes de durabilité et de gestion des coûts sont bien réels. L’analyse des données mettra en évidence des axes d’optimisation du taux d’occupation, d’amélioration de la conception et de personnalisation des espaces, conférant une longueur d’avance aux propriétaires et aux gérants. Trait d’union entre les objectifs stratégiques d’une entreprise et la conception d’un bâtiment, les données constituent un levier de réduction des délais et des coûts liés à l’aménagement et à la rénovation des espaces et un axe de diminution des investissements nécessaires à l’échéance d’un bail. Grâce à l’automatisation et aux systèmes de gestion des bâtiments, les propriétaires bénéficieront de dispositifs de suivi et d’optimisation des performances de tous les biens qui composent leur portefeuille. Cependant, les volumes croissants de données s’accompagneront de risques accrus. La gouvernance et la gestion des données sont déjà des problématiques centrales du secteur de l’immobilier, où la sécurité est une priorité. L’évolution des attentes des locataires La technologie a bouleversé la géographie et l’utilisation des bureaux. Ainsi, selon nos estimations, d’ici 2030, 30 % des portefeuilles d’investissement seront alloués à des espaces de travail flexibles dans des immeubles high tech aux loyers supérieurs. Sur le segment prime, une nouvelle classe d’espaces « platinum prime » de catégorie A, situés dans des emplacements d’exception et conçus pour répondre aux exigences des géants de ce nouveau monde, devrait se retrouver dans la ligne de mire des investisseurs. Compte tenu de leur rareté, ces espaces constitueront le segment le moins volatile du marché. À l’autre extrémité de la gamme, des actifs ultra-dynamiques feront leur apparition en réponse aux fluctuations du cycle économique et aux trajectoires de croissance irrégulières d’un nombre croissant de start-ups. Tandis que se poursuit l’essor des espaces de travail partagé, la tendance est également au raccourcissement de la durée des baux. Par exemple, contraintes par les incertitudes pesant sur leur évolution à 12, 24 ou 36 mois, les entreprises de technologie recherchent des bureaux non conventionnels ou des baux plus flexibles. Si cette demande va donner naissance à de nombreux modèles de partage du travail, des plates-formes plus durables et évolutives devraient également voir le jour grâce à la collaboration (fondée sur le partage des bénéfices) des promoteurs et des propriétaires. Les investisseurs qui souhaitent tirer parti de ces tendances devront comprendre et restructurer leurs portefeuilles en conséquence. Participer à l’essor des quartiers restructurés L’évolution de la demande incitera les propriétaires à s’impliquer davantage dans la conception, l’aménagement et la connectivité de leurs actifs. Tandis que la technologie bouscule les environnements de travail, la demande des entreprises devrait s’accroître et refléter leurs besoins en mutation. Ainsi, la construction de bureaux de catégorie A dans des bâtiments industriels désaffectés constituera une alternative courante à la construction de nouveaux bureaux en ville. Cette tendance est déjà une réalité dans plusieurs métropoles européennes où des entrepôts et usines ont été réhabilités. La rénovation de ces quartiers offrira aux investisseurs de nouvelles opportunités de diversification de leur portefeuille et renforcera l’attractivité des implantations correspondantes pour s’y installer ou investir. La technologie a bouleversé la géographie et l’utilisation des bureaux. D’ici 2030, 30 % des portefeuilles d’investissement seront alloués à des espaces de travail flexibles dans des immeubles high tech aux loyers supérieurs. L’immobilier connecté Avec la mondialisation des échanges de biens et de services, la question de la connectivité des données et des équipements est essentielle. Dans les contextes de croissance faible, l’écart entre les villes capables de s’adapter et les autres devrait se creuser. Les implantations qui offrent un contexte favorable à l’innovation en combinant solidité économique, transparence, facilité des affaires, références écologiques et connectivité devraient connaître un avenir florissant. Les actifs dotés d’une connectivité de pointe tireront leur épingle du jeu et les décisions des entreprises seront de plus en plus axées sur ces caractéristiques. Les investisseurs doivent adapter leur portefeuille en conséquence. Une nouvelle dynamique de marché L’évolution de la demande et de la technologie bousculent l’immobilier traditionnel : les baux de plus en plus courts impliquent des revenus moins prévisibles pour les investisseurs. Toutefois, compte tenu de la conjoncture actuelle, la demande placée devrait continuer à progresser. Afin de bénéficier de l’engouement pour ces nouveaux espaces, les investisseurs devront s’appuyer sur des stratégies variées, souvent axées sur de nouvelles implantations. Si les données sont de plus en plus utilisées pour concevoir les environnements et les espaces de travail, elles deviendront une pièce maîtresse du processus d’investissement, nécessitant l’implication des investisseurs, ainsi que leur maîtrise des outils analytiques et numériques. Les modalités d’évaluation et de pilotage de la performance des placements immobiliers et l’identification des risques liés aux portefeuilles et aux actifs individuels connaîtront d’importants changements au cours des 15 prochaines années et au-delà. Ceux qui contribueront à cette évolution en récolteront les fruits, tandis que ceux qui n’auront pas pris le train en marche risquent de connaître un avenir moins favorable. À propos de JLL Capital Markets Contacts JLL Capital Markets est un leader indépendant du conseil en investissement immobilier. Les 1 200 collaborateurs accompagnent des clients d’horizons très divers au-delà de l’assistance aux transactions et proposent un service sur mesure pour leur procurer un avantage décisif dans leurs investissements. Tom Mundy – [email protected] Directeur, Capital Markets Research, EMEA Notre expérience nous a montré qu’un changement de perspective est source d’opportunités nouvelles. JLL combine l’expertise financière à l’accès aux capitaux mondiaux et à ses connaissances poussées de l’immobilier pour permettre à ses clients de voir le monde différemment. Alex Colpaert – [email protected] Head of EMEA Offices Research Jon Neale – [email protected] Head of UK Research Inscrivez-vous sur le site Internet The Edge pour lire le rapport complet www.theedge.jll.com © 2016 Jones Lang LaSalle IP, Inc. Tous droits réservés. Toutes les informations contenues dans le présent document proviennent de sources jugées fiables ; toutefois, aucune déclaration ou garantie n’est formulée quant à leur exactitude.