Programme - Ecole nationale supérieure d`architecture de Versailles

Transcription

Programme - Ecole nationale supérieure d`architecture de Versailles
Le mot du président de l’Arsénik
Adrien Faria
J’ai le privilège de vous présenter l’Arsénik, la troupe de théâtre et
d’improvisation de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles : une association née de la volonté d’Estelle Basalo de proposer
tout au long de l’année des ateliers théâtre pour les étudiants désireux
de rencontrer la scène.
Cependant l’Arsénik n’est pas qu’un atelier : c’est aussi un groupe
dynamique, une parenthèse dans le tumulte environnant, un espace
de rire, de larmes, de défoulements. Dans cette déferlante d’émotions
chacun trouve sa place, son rôle et se construit son idéntité sur scène.
Depuis 5 ans déjà, la troupe vit au rythme des représentations,
dans une optique de rencontre avec le public. En effet, que serait le
théâtre sans ses spectateurs? L’énergie que les comédiens investissent pour donner vie à leur(s) personnage(s) est animée par votre
soutien.
Le mot du metteur en scène
Christophe Grange
L’enjeu était de présenter une pièce qui sorte du théâtre comique
Molièrien que nous connaissons trop, sans tomber à l’opposé dans
une tragédie en drame contemporain où tous les comédiens finissent
nus par se rouler par terre.
« En paix (mais pas trop) » est une adaptation d’un roman palpitant et sensible. La mise en scène tente de mener le public entre rire
et larmes, entre espoirs et désillusion. Et bien que le héros soit mort
avant même le lever du rideau, l’histoire reste pleine de suspense et
de rebondissements. Il s’agit d’une situation à laquelle nous avons,
ou nous aurons tous à faire face, c’est pourquoi le jeu des comédiens
est au plus proche de la réalité, et leur émotions sont celles que nous
pourrions ou que nous aimerions avoir.
Tous très impliqués dans leur(s) rôle(s), ils vous dévoileront de
nouveaux visages… Pour votre plus grand bonheur !
Le mot de l’équipe scénographie
Adélie Guiltat
Préoccupés par l’intention d’un décor sobre et porté par le jeu
des comédiens, nous avons pris le parti de figurer les paysages où se
jouent les scènes. Ainsi, plutôt que d’imposer au spectateur une vision
des lieux, nous laissons place à son imagination .
Une créativité guidée par quelques meubles et objets caractéristiques de chaque endroit. Pour accentuer la sobriété, les objets et les
meubles du quotidien sont habillés de tons sombres tirant vers le noir.
Cependant, certains arborent de vives couleurs, voir des allures étonnantes rappelant l’étrangeté de la situation, celle d’un homme assistant
aux bouleversements après sa mort. Par le décor et sur scène, se joue
une confrontation entre l’au-delà et la réalité, la couleur et le noir, la
gaieté et la morosité, le folklore et la sobriété. Aussi, la couleur représente la vie, mais par-delà de la mort. Jacques n’est pas triste, et les
objets qui le représentent le soulignent par leur folklore. Alors que le
monde, pour sa famille et ces amis, est devenu sombre et maussade.
Les comédiens & les personnages
PAUL Gilbert
Jacques Lormeau, le mort
«D’une certaine manière, j’ai
raté ma mort.»
Christel lechaux
Naïla, la maîtresse
«Pas le temps pour le
café...C’était super.»
Victoria Colin
Fabienne Lormeau, l’épouse
«Fleurs naturelles
souhaitées.»
Camille Poëzévara
Thomas BrauD
Brigitte Lormeau, la soeur
«Toi, Miss France,
tu hérites et tu t’écrases !»
Chloé Pellicer
Louis Lormeau, le père
«Réponds-moi Jacky,
réponds-moi !»
Alphonse, le meilleur ami
«C’était un homme,
lui, voilà !»
Lucile Lormeau, la fille
«Je veux pas qu’on brûle
Papa !»
pauline Zamaron
Odile, la pâtissière
«Comme il a l’air en paix !»
Nicolas Bouby
Guillaume, un gendarme
«Moi-même, je suis romancier. Enfin j’écris...»
Ariane Chapelet
Adrien Faria
Jean-Michel, le pâtissier
«Bah, une tarte, c’est une
tarte !»
Justine Barguillet
Mlle Toussaint, une voisine
«Formidable :
vous êtes mort.»
Adélie Guiltat
Jacinthe, l’amie de Naïla
«C’était un bon coup,
ton quincailler ?»
Avec aussi :
Hannah Florestano
Dan nguyen Nathalie BUCLIN
Nicolas Bouby Christophe Grange
Mme Drumettaz
Le médecin
Mlle Clarafond
Le notaire ; le curé
Marguerite Chevillat
La pièce : en paix (mais pas trop)
« Je suis mort à sept heures du matin, il est huit heures quarante-trois sur
l’écran de mon radio réveil, et personne ne s’en est encore rendu compte…»
Voila comment commence l’intrigue qui obligera Jacques Lormeau,
quincailler à Aix-les-Bains, à vivre malgré lui son enterrement, ainsi que
les disputes et les rapprochements des membres de son entourage.
Comment son épouse et sa maitresse vont-elles se rencontrer ? Va-t-il
céder aux avances d’une ancienne cliente bouddhiste prête à le convertir ?
Comment sa fille va-t-elle accepter sa mort ? Maintenant qu’il n’est plus que
spectateur de ce qui reste de sa vie, comment partir sans laisser trop de
choses derrière lui ..?
En adaptant le roman « la vie interdite » (Albin Michel), l’idée était de retranscrire ces émotions à la fois touchantes, attendrissantes et amusantes du
roman de Didier Van Cauwelaert. Une tragi-comédie d’environ une heure et
demie qui propose une vision post mortem de la vie… Pour cela dix sept
comédiens et amis, pleins de talent et prêt à tout pour séduire leur public.
Une énergie de troupe impressionnante sur scène, servie par des décors
de la fabrik’Sénik. Rendez-vous le jeudi 31 mai, vendredi 1 et samedi 2 juin
à 20h, en salle des conseils de l’ENSA-V.
Remerciements
Un très grand merci à la fabrik’Sénik pour la conception et la réalisation des décors : Adélie Guiltat, Cécile Kasper, Jade Guillas, Neyda Omar,
Arianne Chapelet et Hannah Florestano. Elles ont œuvré à la tache dans les
6m² de notre local. Un grand bravo et un immense merci.
L’Arsénik remercie très chaleureusement l’administration de l’école pour
leur soutien et leur aide précieuse, M. Michel, Mme Kalé, M. Riou, Mme
Gourlaouen , M. Guiard, Mlle Hérisson, ainsi que tous l’ensemble du personnel de l’école qui s’investit pour les étudiants et notamment M. Saison.
La ville de Versailles pour son implication dans les arts vivants par le
biais du Mois Molière. Le soutien du Crous de l’Académie de Versailles.
Et bien sûr, un très grand merci à vous, public, sans qui tout cela ne
servirait à rien !