métiers de bouche Les atouts alléchants des

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métiers de bouche Les atouts alléchants des
Cahier Orientation - SEPTEMBRE 2014
Tous les métiers de
C, L
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Les atouts alléchants des
métiers de bouche
Les métiers de bouche ou « métiers du goût » sont multiples et riches en
avantages.
Entre traditionalisme
et modernisation
Les métiers de bouche concernent
tout ce qui touche à l’alimentation
et plus particulièrement les produits
frais. Cela regroupe des emplois
variés tournés vers l’élaboration
et le commerce alimentaire de
proximité.
Point commun à toutes ces
professions : une modernisation
constante.
Ces
innovations
imposent de respecter des normes
d’hygiène de plus en plus strictes.
Les horaires sont également moins
contraignants grâce aux nouvelles
technologies (fours intelligents…).
Fini le temps où les boulangerères travaillaient toute la nuit.
Des professions novatrices et
dynamiques !
Un secteur économique
résistant
En France plus de 140 000 commerces de bouche de proximité
emploient environ 457 600 personnes. Près de la moitié de
ces entreprises sont de petites
structures qui emploient de
1 à 3 salariés-es. Augmentation de la
consommation de pain, attractivité
des commerces de proximité...
les clients-es reviennent vers un
savoir-faire artisanal. Ils y trouvent
des conseils personnalisés et une
qualité de produits. Supermarchés
et
hypermarchés
recherchent
également en permanence des
professionnels-les de l’alimentation.
Quelle que soit la structure, les
débouchés sont nombreux.
L’alternance, un passage
important
Les formations courtes sont de
mises dans ce secteur. Le diplôme
de base est le certificat d’aptitude
professionnelle (CAP). Bacs pro,
mentions complémentaires (MC),
brevets
professionnels
(BP)…
ces diplômes permettent de se
spécialiser et d’acquérir plus de
responsabilités. La formule la
plus prisée par les employeurs :
l’apprentissage. C’est d’ailleurs la
voie d’accès la plus répandue pour
les métiers de l’alimentation (74 %
des jeunes formés). L’expérience
sur le terrain est en effet un véritable
atout pour intégrer ce milieu.
Métiers recherchent
candidats-es
Ces métiers très exigeants (station
débout permanente, travail le
week-end, etc.) présentent un
important turn-over. Non motivés-es
s’abstenir ! Pour celles et ceux voulant
s’investir, le secteur offre de réelles
opportunités d’évolution. Il est en
effet possible d’obtenir rapidement
des responsabilités, voire de créer sa
propre entreprise. Les opportunités à
l’étranger sont aussi nombreuses.
Luxembourg,
Australie,
ÉtatsUnis… Les pays du monde entier
apprécient la gastronomie française.
Des opportunités de travail à
l’international.
« Malheureusement mes employeurs ont dû
cesser leur activité. Ne voulant pas perdre
ma première année validée, j’ai préparé
mon CAP en candidate libre. Parallèlement
je me suis inscrite en CAP Boucher, toujours
à l’IREAM. Les enseignements généraux
(français, mathématique…) communs aux deux
programmes ont facilité les choses. Pour la
partie technique, j’ai pu être conseillée par les
formateurs du pôle charcuterie. »
Quizz
1) Quel-le professionnel-le crée et commercialise truffes, bonbons et
fruits confits ?
a) le/la chocolatier-ère-confiseur-euse
b) le/la pâtissier-ère
c) le/la boulanger-ère
3) « Un des meilleurs ouvriers de France » est ...
a) une émission culinaire télévisée
b) un diplôme professionnel ayant valeur d’un Diplôme d’État
c) un concours récompensant l’excellence professionnelle
Passionnée de cuisine, Caroline
Ducastel a obtenu deux CAP
(Charcutier-traiteur et Boucher)
à l’Institut de Recherche de
Appliqués
d’Enseignements
aux
Métiers (IREAM).
Une volonté à toute épreuve
Créativité, savoir-faire… chaque artisan-e apporte sa propre patte pour se démarquer de la
concurrence.
2) Quelle est l’une des qualités indispensables pour être boulanger-ère ?
a) être gourmand-e
b) avoir une bonne condition physique
c) posséder une grande créativité artistique
Caroline Ducastel, 27 ans, prépare une mention
complémentaire (MC) Traiteur à l’IREAM
4) En Picardie, combien d’établissements forment au CAP Poissonnier ?
a) 5
b) 1
c) 8
© Onisep Picardie
« Après le collège, j’ai effectué un stage en
charcuterie. Une révélation ! Cuisiner, être au
contact des gens, c’est ce qui me plaît. J’ai donc
débuté un CAP Charcutier-traiteur à l’IREAM. Je
travaillais en alternance dans une charcuterie.
Préparation de commandes, vente… J’étais
considérée comme une employée à part entière.
Il y a des petits désagréments : les longues
journées, le froid, rester debout, mais ça n’a pas
entamé mon enthousiasme ! »
©Didier Gauducheau/Onisep
Que seraient les villes et les
quartiers sans leurs boulangersères, leurs pâtissiers-ères, leurs
bouchers-ères, leurs fromagersères... ? Focus sur ces portedrapeaux de l’économie locale.
Caroline Ducastel fait partie des 48 % de femmes salariées dans le
secteur des métiers de bouche.
Cap sur l’emploi
« Ce sont deux métiers passionnants avec des
débouchés à la clé. Être une fille ne s’est jamais
révélé être un problème. D’ailleurs notre minutie,
surtout dans la décoration, est appréciée dans
ce milieu. Je prépare maintenant une MC pour
me spécialiser dans le traiteur. Mon employeur
actuel (une grande surface) m’emploie aussi
bien en boucherie qu’en traiteur. Il ne faut pas
hésiter à se former à plusieurs spécialités car
elles se complètent bien. »
5) Le métier d’écailler-ère consiste à ...
a) ouvrir des huîtres
b) enlever les écailles des poissons
c) fabriquer du fromage à partir du lait caillé
Réponses : 1-a ; 2-b ; 3-b et c ; 4-b ; 5-b
Info +
• « Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration », collection Parcours de
l’Onisep, à consulter dans les CIO et les CDI, en vente sur www.onisep.fr/
lalibrairie.
• www.artisanat.info : la liste des métiers de bouche, des vidéos, des liens
pour chaque confédération…
• http://iream.fr/ : le site du Centre de formation d’apprentis d’Amiens
• www.onisep.fr : retrouvez des témoignages, des vidéos, des fiches
diplômes…
N’hésitez pas à rencontrer un ou une conseiller-ère d’orientationpsychologue au sein de votre établissement ou dans un CIO.