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Arcadi
Présentation des actions
aux lieux de diffusion
NOVEMBRE 2012
Photo couverture : David Wampach, Cassette © Valérie Archeno
Présentation
Depuis plusieurs années, Arcadi a élargi sa palette d’interventions à l’égard des artistes
et des lieux de diffusion. Forts du soutien de la Région Île-de-France et de l’État, nous
mettons aussi régulièrement en place de nouveaux dispositifs (ressources, médiateurs...).
La logique est pour nous toujours la même : comment renforcer la place de l’art et de
la culture en Île-de-France ? Comment favoriser la circulation des œuvres ? Comment
améliorer les conditions de diffusion, accompagner les porteurs de projets culturels,
favoriser une diversité dans les projets artistiques en Île-de-France ?
Les réponses à ces questions sont multiples. Elles n’impliquent d’ailleurs pas forcément
de réponse quantitative. Notre région concentre, en effet, une très large partie de la
production artistique française et la plupart des lieux de production et de diffusion de
spectacle. Par contre, si on y regarde d’un peu plus près, on se rend compte de la
précarité, de l’isolement dans lequel certaines compagnies peuvent évoluer.
Il faut donc renforcer les capacités de production des artistes, aider à la structuration
des compagnies, casser les cloisonnements parfois présents, favoriser la mutualisation,
faciliter la mise en place de l’action artistique, renforcer les liens entre les compagnies
et les lieux... Bref, il faut agir pour un changement des conditions de création et de
diffusion du spectacle vivant, en Île-de-France comme ailleurs.
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Ce document annuel de présentation des actions en direction des lieux de diffusion dévoile
à la fois les projets soutenus à la création ou à la diffusion, mais aussi l’ensemble des
actions que nous développons à votre encontre.
Après avoir mis en place de nouvelles actions sur la ressource (2009 / 2010), lancé le
dispositif des médiateurs culturels dans les lycées et les universités l’an dernier, cette
saison va plutôt s’orienter vers un temps d’évaluation de nos actions.
Frédéric Hocquard
directeur
Arts numériques
Chanson
Danse
Opéra
Théâtre
Charte interrégionale
Ressources
Médiateurs culturels
Contacts
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15
35
61
93
113
119
123
128
4
arts
numériques
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MODALITÉS ARTS NUMÉRIQUES
Selon les objectifs de l’établissement, Arcadi soutient les arts numériques par le biais de l’Aide à la création
multimédia expérimentale (Acme) parallèlement à ses activités de diffusion (notamment le temps fort Némo) et son
aide à certaines actions artistiques. Un comité artistique consultatif composé de personnalités qualifiées se réunit
deux fois par an afin de faciliter les choix d’Arcadi. Pour toute demande d’aide, l’intérêt artistique du projet est pris
en compte, ainsi que les aspects économiques du projet, et la capacité de diffusion sur l’ensemble du territoire
francilien.
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AIDE À LA CRÉATION MULTIMÉDIA (ACME)
AIDE À LA DIFFUSION ARTS NUMÉRIQUES
L’Aide à la création multimédia expérimentale (Acme)
est un soutien financier à la création d’œuvres d’art
numérique, qu’il s’agisse de projets individuels ou
collectifs.
L’Acme peut être une aide à « la maquette », à la
production ou au redéveloppement de projet, voire à la
rénovation de pièces dont l’obsolescence technologique est
très rapide. Environ quinze projets sont soutenus chaque
année.
Quand l’aide à la diffusion est demandée par un porteur
de projet (artiste, producteur, etc.), elle doit impliquer un
lieu de diffusion en Île-de-France, membre ou pas de la
plateforme Canif (Coordination des arts numériques en Îlede-France), au moment du dépôt de la demande.
L’opération commune envisagée pourra éventuellement
intégrer le calendrier de Némo, festival des arts
numériques d’Arcadi.
Critères de recevabilité
> des installations multimédias, interactives ou linéaires,
> des performances audiovisuelles (avec un travail en
live de l’image et du son),
> des performances relationnelles (autour des
problématiques de la culture numérique),
> des projets de design interactif, d’architecture
augmentée, de créations artistiques in situ notamment
dans l’espace urbain, de créations artistiques en lien
avec des communautés digitales.
Il peut s’agir de projets individuels ou collectifs, portés par
des personnes physiques (artistes indépendants adhérents
à la maison des artistes, inscrits à l’Agessa ou gérants
d’une société à Bénéfice Non-Commercial) ou des
personnes morales (associations, sociétés de production
ou autres structures de portage de projets).
Critères de recevabilité
Les porteurs de projets doivent être associés à des
diffuseurs franciliens (lieux pluridisciplinaires, espaces
dédiés aux cultures numériques, centres de création,
nouveaux territoires de l’art…).
AIDE À L'ACTION ARTISTIQUE
L’aide à l’action artistique arts numériques peut prendre
la forme d’un soutien financier à des artistes en résidence,
à des ateliers de pratiques artistiques, ou à des actions
de sensibilisation à l’attention du grand public.
Critères d’études
Un comité artistique consultatif examine les demandes
deux fois par an.
Outre les critères artistiques inhérents au projet, Arcadi
prend en compte des critères complémentaires comme le
parcours de l’équipe artistique, l’économie du projet et sa
diffusion sur le territoire francilien.
La décision finale appartient à Arcadi.
CONTACTS
Gilles Alvarez, directeur du pôle arts de l’image,
responsable du service arts numériques
[email protected]
Julien Taïb, responsable de production arts numériques
[email protected]
FESTIVAL NÉMO 2012
L’équipe d’Arcadi prépare la quinzième édition de Némo.
Et il est bon de rappeler que le dispositif Acmé (Aide à
la création multimédia expérimentale) a également
été créé il y a tout juste dix ans et aura déjà permis
l’éclosion de plus de 140 projets singuliers, novateurs
et expérimentateurs.
Depuis 2011 et dans un souci de rayonnement territorial,
de diversité des œuvres soutenues et de complémentarité
avec les acteurs du multimédia, nous avons mis en place
une plateforme de coordination pour les arts numériques
en Île-de-France (CANIF). Ce groupe informel a surtout
pour vocation de produire et diffuser collectivement, de
mutualiser les bonnes idées comme les ressources, et de
tirer parti de la force conjuguée des acteurs numériques
franciliens.
Némo suit cette logique : plus que jamais orienté
installations et performances AV, il est maintenant conçu
en très étroite collaboration avec ses partenaires.
Alors qu’en est-il de cette 15 ème édition largement
déployée sur 3 semaines chez 10 de nos partenaires
franciliens ?
Par le biais de l’image performative et d’un crossover
musical que nous recherchons en permanence (musiques
électros, contemporaines, improvisées, classiques…),
c’est une nouvelle catégorie de spectacle vivant que nous
souhaitons révéler (avec des lieux partenaires de plus
en plus sensibles à cette approche tangentielle). De la
même manière, nous souhaitons inscrire les installations
multimédias dans la sphère de l’art contemporain comme
un de ses segments les plus dynamiques.
À commencer par une soirée d’ouverture qui se déroulera
en banlieue, en la bien aimée Mac de Créteil : côté
productions et « premières », Partitura sur la sonate pour
alto de Ligeti par Odile Auboin de l’Ensemble
intercontemporain avec les images interactives de Quayola
et Abstract Birds, puis Crise la nouvelle performance de
1024 Architecture. Côté invités : Gabriel Prokofiev (oui,
le petit fils de Sergueï) et ses Cellos Multitracks interprétés
par Peter Gregson puis remixés par le compositeur. Et
enfin, en date unique européenne, ceux que nous rêvions
d’avoir pour cet anniversaire : Underground Resistance et
sa techno « originelle » pour une nouvelle version
audiovisuelle du show Interstellar Fugitives, avec « Mad »
Mike Banks, Cornelius « Atlantis » Harris et les autres…
En ce qui concerne les installations, on retrouvera
Legoman, Mandril et Fred Pennelle au Théâtre de l’Agora,
aux 26 Couleurs et au CENTQUATRE, mais aussi de
nombreuses coproductions d’Arcadi : l’expérience
psychique et audiovisuelle Headspace des Anglais Seeper
et l’exposition post-cinématographique Aalterations de
Christobal de Oliveira au Cube, une monographie de
Pascal Bauer avec Synesthésie autour de sa nouvelle
pièce Le Cercle à Saint-Denis, ou l’installation grand
format Corpus de Art of Failure qui mettra en sons et en
vibrations la Maison du Peuple de Jean Prouvé à Clichyla-Garenne.
Saluons aussi deux nouveaux venus aux arts numériques :
l’Avant Seine à Colombes et les 26 Couleurs à SaintFargeau-Ponthierry, avec une reprise du 1000 People
Band de Gangpol & Mit que nous avons coproduit avec
le Cube et la Gaîté Lyrique et que nous continuons
d’accompagner.
Et puis Némo ne serait pas Némo sans ses performances
audiovisuelles qui sont plus que jamais sa spécificité :
Ryoji Ikeda avec Superposition et le show laser de Robin
Fox au CENTQUATRE et un programme copieux au Cube :
Rone + Studio Fünf, le grand retour de Filastine et sa
world-électro militante, mais aussi la commande passée
à YroYto pour un travail performatif avec un groupe de
personnes en situation de handicap mental du Centre
de la Gabrielle (Seine-et-Marne), présentée également
au Batofar.
Et, pour conclure en beauté à la Gaîté lyrique, un
dimanche après-midi avec le magnifique show AV
surround de Monolake, accompagné par ceux qui
constituent, après Elektro Guzzi en 2011, notre coup de
cœur de l’année, les Suédois de Roll The Dice.
La toute première édition de Némo ne s’appelait pas
encore « Némo » mais « À vous de voir… ».
À vous de voir, donc.
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S. Pecorini
Crise
PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE 1024 ARCHITECTURE
(Fernando Favier et François Wunschel)
Crise est la suite attendue de la performance audiovisuelle Euphorie, et s’inscrit dans la trilogie Euphorie-Crise-Récession.
Récemment licenciés d’une grande entreprise de télécommunication, les deux pères de famille sont en crise au bord
du suicide. Le monde parfait dans lequel ils pensaient évoluer se fissure un peu plus tous les jours. Pour recréer cette
zone tarkovskienne sur scène, 1024 utilisera des outils, des mixers, des bouilloires électriques et de nombreux
gadgets ménagers pilotés en DMX-MIDI pour servir de support de performances à ce monde ménagers trompeurs et
dangereux. Les 1024 Architecture continuent de se mettre en scène dans des compositions numériques, familières,
humoristiques et virtuoses, pour ainsi confirmer leur vision unique d’un théâtre populaire électronique.
≥ http://www.1024d.net
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
1000 + Y
DR
PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE CHEVEU ET YROYTO
Un spectacle transdisciplinaire : 1000 + Y (1000 pour le dernier album de Cheveu et Y pour Yto)
La musique de Cheveu, évocatrice et puissante, percute la scénographie et le cinéma d’objets d’YroYto. Le spectacle
garde les codes de représentation du concert et le travail scénographique tendra vers une expérience totale. Une trame
et une évolution ancreront la performance dans sa ville de création, Saint-Ouen. Les artistes ont accès aux archives
de la ville, à son histoire visuelle.
La musique de Cheveu, l’improvisation live du concert et la sophistication esthétique issue de la simplicité des
gestes d’YroYto, feront de chaque représentation un moment d’exception.
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≥ http://www.yroyto.com/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
MOL
DR
PERFORMANCE AUDIOVISUELLE DE RYOICHI KUROKAWA
Que cela soit sous la forme de concerts multi-écrans, d’installations immersives ou de dispositifs aux sons spatialisés,
les œuvres de Ryoichi Kurokawa marquent durablement la rétine, l’ouïe et la mémoire. Orfèvre visuel, l’artiste
japonais fait scintiller l’image, crée d’étonnantes formes géométriques, fabrique des matières de lumière et de pixels
qui parfois se décomposent, passant de l’abstraction la plus complexe à de plus pures images figuratives. « Naturaliste
numérique », Ryoichi fait de MOL une nouvelle installation audiovisuelle, composée d’images filmées en haute
définition et de codes générés par ordinateur (Processing, vvvv, max / jitter, 3D max).
L’artiste combinera spatialisation sonore et holographie et reproduira des paysages et des sculptures bio-numériques:
des flux holographiques accélèrent, décélèrent, implosent et explosent par des forces générées. Tantôt conforme à l’ordre
naturel ou au comportement physique connu, tantôt par des pauses de gravité et d’axes espace-temps déformés.
≥ http://www.ryoichikurokawa.com/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Quayola / Abstract Birds
Partitura
PERFORMANCE AUDIOVISUELLE
DE QUAYOLA & ABSTRACT BIRDS
La collaboration de deux entités artistiques chères au Festival Némo : d’un côté, Quayola, performeur visuel et
plasticien explorant géométrie, abstraction, esthétiques mathématiques et réappropriation d’art sacré, en association
avec les Abstract Birds, qui sont parmi les artistes les plus avancés dans l’utilisation de l’image de synthèse en live.
Partitura est un dispositif pour un ou une multitude d’écrans et qui transcrit visuellement une partition musicale
électronique ou électroacoustique avec une nuance et une sensibilité sans précédent, en direct.
Une forme visuelle initiale est déterminée, et elle s’imprègne et amplifie la force d’une musique écrite, et /ou
interprétée en temps réel. Pour un écran ou un dispositif immersif complet, l’expérience de synesthésie est assurée.
≥ http://partitura.co/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Seeper
Headspace
INSTALLATION PERFORMATIVE DU COLLECTIF SEEPER
Seeper Ltd. est connu outre-Manche pour ses building-mappings monumentaux et sa capacité à produire des
performances lors d’événements populaires avec des qualités techniques et plastiques hors du commun.
Headspace est une installation plus intimiste et plus personnelle pour le collectif anglais, relevant davantage d’une
obsession technologiste qui nous concerne tous : l’interface cerveau-machine et la transcription visuelle de nos
émotions.
Ainsi, un spectateur équipé d’un casque verra l’interprétation de son ressenti du moment, en temps réel, selon une
correspondance précise établie entre une large palette d’émotion et des champs esthétiques vastes et réactifs.
≥ http://seeper.com/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Infinity II
DR
INSTALLATION VIDÉO D’HEE WON LEE
Cette installation vidéo fait usage des techniques image et son les plus exigeantes pour recontextualiser et sublimer
une chute d’eau. Hee Won Lee, jeune artiste coréenne issue du Fresnoy, a déjà joué avec les codes de l’esthétique
numérique sur les contrastes des représentations urbaines et intimes et le détournement plastique et fonctionnel des
boîtes à musique. Autant de réalisations témoignent d’une obsession de la forme.
Infinity II sera une réinterprétation hyperréaliste dans la juste continuité du travail d’Hee Won Lee.
≥ http://heewonlee.com/
http://heewonlee.com/blog/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
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Jérémy Gravayat & Art of Failure
Corpus
INSTALLATION SONORE D’ART OF FAILURE / ARS LONGA
Cette installation est construite selon un principe de mise en vibration d’espaces architecturaux grâce à un système
d’enceintes et de vibreurs in situ. Le temps d’une installation ou d’une performance ouverte au public, les matériaux
constituants du site choisi deviennent actifs et vivants, génèrent des sonorités et révèlent une identité propre. Les
spectateurs découvrent ce lieu sous un aspect inédit propice à l’observation, à l’écoute et à la déambulation.
≥ http://corpus.artoffailure.org/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
S/N
DR
INSTALLATION DE LAB[AU]
Une interrogation plastique, sonore et historique sur la pérennité d’un objet récemment devenu obsolète, bien que
fortement ancré dans la mémoire collective : les Split Flaps, affichages de gares tournants empreints d’une musicalité
et d’un suspense qu’ont perdus leurs homologues numériques. C’est ce rapport entre le signal et le bruit (« Signal to
Noise ») que le collectif Lab[au], par sa sensibilité et ses talents, a su remettre au goût du jour.
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≥ http://lab-au.com/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Torii
DR
INSTALLATION DE MARIE-JULIE BOURGEOIS
Le torii est un portail traditionnel japonais communément érigé à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste, afin de séparer
l’enceinte sacrée de l’environnement profane. Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde réel et du
monde spirituel, chaque torii traversé lors de l’accès à un temple doit être retraversé dans l’autre sens afin de revenir
dans le monde réel. Certains torii peuvent être juxtaposés jusqu’à former un véritable tunnel.
Ici, les objets franchissables sont des portiques de sécurité utilisés dans les aéroports pour détecter des métaux et
armes dans le cadre des plans Vigipirate pour lutter contre le terrorisme. Ces portes symbolisent la traversée vers un
pays étranger et le passage de frontières. Chaque portique sonne à la détection d’une présence, certains étant plus
ou moins sensibles. Le passage du corps à travers le champ électromagnétique devient sonore et suspect autant que
spirituel.
≥ http://mariejuliebourgeois.fr/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
C. de Oliveira / Autour de Minuit
Aalterations
PARCOURS - INSTALLATION DE CHRISTOBAL DE OLIVEIRA
Le projet Aalterations s’organise autour de Aalterate, un film d’animation en images de synthèse conçu pour être
développé en une exposition. On entre dans Aalterations comme dans les profondeurs d’une psyché ; le spectateur
traverse un espace mental où le souvenir se voit figuré par des éléments organiques aux mouvements hypnotiques.
Les formes animées semblent avoir été capturées dans les vivariums ; elles ne sont pas rassurantes pour autant, dans
leurs fascinantes convulsions.
≥ Vidéo Aalterate :
http://videos.arte.tv/fr/videos/_aalterate_de_christobal_de_oliveira-6438028.html
Production : Autour de Minuit.
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Langage is a Virus
DR
INSTALLATION D’ALI MOMENI ET ROBIN MEIER
Robin Meier et Ali Momeni proposent une recherche sur le comportement collectif d’une population robotique soumise
à l’influence oratoire d’innombrables sources d’informations : le dispositif installé crée un rapport entre la rhétorique
(représentée par des enregistrements audio et vidéo provenant d’archives de discours politiques, news, sport,
annonces, talk shows, etc.) et quelques colonies ou communautés (représentées par un grand nombre de petits robots
autonomes, des « kilobots », utilisés pour étudier l’émergence).
≥ http://robinmeier.net/
http://alimomeni.net/
Production : Maison des arts de Créteil.
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Watermarks
DR
INSTALLATION D’ANAÏS TONDEUR ET SANTIAGO ORTEGA
Interface du visible et de l’invisible, du passé et du présent, Watermarks est une série d’œuvres in situ. Installations
multimédias et interactives, elles se composent de dispositifs d’observation augmentée, tels que des télescopes et
périscopes, où se mêlent fiction et réel.
Par la création d’un mirage numérique à l’intérieur de ces appareils, une vision augmentée du réel montre ce qui ne
se voit plus ; et le public découvre au moyen de ces téléscopes de nouveaux détails ou des éléments oubliés, placés
à proximité d’un point d’eau : canal, estuaire, bord de mer, etc.
≥ http://www.anais-tondeur.com/
http://santiortega.com/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
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Module
DR
CONCERT AUDIOVISUEL DE RONE ET STUDIO FÜNF
Né à Paris et récemment exilé à Berlin, Rone a rapidement marqué les esprits grâce à des titres comme Bora,
Belleville, ou le récent So So So, faisant suite au succès de son album Spanish Breakfast (InFiné, 2009). C’est aussi
sur scène qu’il déploie talent, jouant exclusivement en live, seul ou accompagné.
Module est un dispositif scénographique composé d’un écran vidéo et de jeux de lumières accrochés à une structure
disposée sur la scène.
Vidéo et lumières, conçues par Studio Fünf, sont synchronisées avec la musique ; cette synchronicité prolonge les
sensations du public dans l’espace réel.
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Le 5e Sommeil
DR
INSTALLATION DE BALTHAZAR AUXIÈTRE
Cette installation propose une expérience narrative et immersive au croisement du jeu-vidéo et du cinéma ; c’est aussi
un thriller de science-fiction métaphysique.
Le projet veut perpétuer la tradition d’un genre instruit dont Asimov est l’un des grands fondateurs. Il annonce une
solution scientifique pertinente, qui propose des clés sur le fonctionnement du cerveau et, en particulier, sur la
question de son fonctionnement lors des rêves paradoxaux.
Balthazar Auxiètre fait ainsi du spectateur un explorateur de nano-paysages, un véritable voyageur vers l’inconnu et
les zones les plus mystérieuses de son propre cerveau.
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≥ http://balthazarauxietre.com/
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Jean Picon
The 1000 People Band
PERFORMANCE DE GANGPOL & MIT
Gangpol & Mit proposent une performance « tout public », et non plus un projet pour « public averti » comme ce fut
le cas de certains de leurs autres et irrésistibles spectacles.
The 1000 People Band, coproduit par Arcadi, Le Cube et la Gaîté lyrique, est un show très live et très cartoonesque,
mais aussi très électro voire métal, dans lequel les deux hommes sur scène se mêlent à d’innombrables créatures animées
et interactives, sans que l’on sache précisément qui joue quoi et, par voie de conséquence, ce qui est joué par qui…
Ce spectacle est devenu un véritable succès dans la sphère jeune public. C’est une performance dense, avec ses
percussions-pieuvres, ses choeurs martiens, son cultissime graphiste Guillaumien, et son chanteur-ukuléliste rock star
en devenir…
≥ http://gangpol-mit.blogspot.fr
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
Pascal Bauer
Le Cercle
INSTALLATION DE PASCAL BAUER
Nouvelle pièce semi-monumentale, Le Cercle est constitué d’un appareillage spectaculaire qui met un écran de deux
mètres de diagonale en mouvement sur un chariot. Sur l’écran, un taureau noir lance sa corpulence massive dans une
course sans fin. Si la course est fluide, elle n’est pas pour autant tranquille : l’animal essaye régulièrement de se libérer
du joug, pourtant invisible, qui l’entrave. Ces rebuffades sont coordonnées aux mouvements du chariot qui régulièrement
s’arrête, hésite, repart dans le sens inverse, revient et reprend sa course.
≥ http://pascal.bauer.free.fr
Pour Le Cercle :
Conception, réalisation, animation, son : Pascal Bauer.
Pascal Bauer est représenté par Olivier Castaing (School Gallery).
Électronique et programmation : Charles Goyard.
Avec le concours gracieux de : Créatec (Niort, soustraitance
métallique, Frédérique et Patrick Cazade), Rero Flex (Saint-Ouenl’Aumône, impression numérique, Raynald Garcia), Patrick et
Michèle Piot, René Jacques.
Avec l’aide à la production d’Arcadi.
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Chanson
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MODALITÉS CHANSON
Le service chanson d’Arcadi soutient la création, la diffusion et l’action artistique autour d’oeuvres originales, en
privilégiant les projets d’artistes encore peu médiatisés.
AIDE À LA DIFFUSION
(Portée par les lieux d’accueil)
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Modalité d’intervention
Dans les deux cas, le montant de l’aide à la diffusion est
calculé sur la base d’un forfait déterminé au regard du
nombre de personnes qui composent l’équipe artistique.
L’aide est versée au lieu.
Toute demande tiendra compte de la cohérence globale
de la programmation de la structure d’accueil. Elle fera
l’objet d’un rendez-vous entre le responsable du lieu
et / ou la personne en charge de la programmation et le
service chanson d’Arcadi.
AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE
SPECTACLE AIDÉ EN PRODUCTION
Pour un spectacle ayant déjà bénéficié d’une aide à la
production d’Arcadi ou du dispositif « Multiprise » (après
le travail de création), la demande ne repasse pas en
comité. Le soutien porte sur les deux années qui suivent
la fin de la résidence (cf. spectacles détaillés dans le
document et mis à jour sur le site internet d’Arcadi).
Arcadi apporte un soutien aux lieux de diffusion et aux
équipes artistiques dans leur travail de médiation auprès
des publics dans un objectif de sensibilisation à la
chanson. Les projets d’action artistique doivent s’inscrire
dans la démarche suivante : une approche innovante,
singulière, développée dans la durée sur le territoire
francilien.
Modalités d’intervention de cette aide : www.arcadi.fr
Modalité de demande
Les demandes doivent nous parvenir au plus tard un
mois avant la date de diffusion, en prenant contact avec
le service chanson.
POUR TOUT AUTRE PROJET
Le lieu doit faire une demande qui sera présentée lors
d’un comité (trois comités par an). La décision portera sur
l’intérêt artistique du projet et l’engagement du lieu. Par
ailleurs, au moment de l’attribution de l’aide, Arcadi
s’assurera de l’équilibre de son action sur l’ensemble du
territoire francilien.
Modalité de demande
Sont pris en compte les spectacles dont le contrat de
cession pour une date ne dépasse pas 4 000 euros HT.
Les dossiers des projets se situant entre mai et septembre
2013 étaient recevables jusqu’au 22 février 2013. Les
décisions seront rendues le 26 avril 2013. Les dossiers
des projets se situant entre octobre et décembre 2013
sont recevables jusqu’au 21 juin 2013. Les décisions
seront rendues le 27 septembre 2013.
Pour les autres périodes et pour télécharger le dossier de
demande, consulter notre site.
RAPPEL DU DISPOSITIF
D’AIDE À LA PRODUCTION
Pour offrir à la chanson de bonnes conditions de création
scénique, Arcadi soutient chaque année une vingtaine
de projets d’artistes encore peu médiatisés mais
témoignant d’une dynamique professionnelle avérée.
L’artiste doit répéter au moins cinq jours consécutifs sur
le plateau d’un lieu de spectacle francilien, mis à
disposition gratuitement. La série de répétitions est suivie
d’au moins une représentation achetée par ce lieu ; dans
le cas des lieux parisiens, l’établissement peut accepter
certains projets en coréalisation.
Seuls seront pris en considération les spectacles dont le
prix de cession, en tournée, n’excède pas 4 000 euros HT.
Destiné aux producteurs de spectacles (y compris
associations), l’apport d’Arcadi peut aussi aller au lieu
organisateur de la résidence de création, en tant que
producteur délégué. Dans tous les cas, l’établissement
n’examinera pas plus de deux dossiers concernant un
même lieu ou une même structure de production pour une
même session.
CONTACTS
1
Ce sigle signifie la présence d'un titre sur une
compilation disponible sur simple demande
auprès du service chanson.
Olivier Moreau, responsable du service chanson
01 55 79 97 72, [email protected]
Arnaud Koseleff, conseiller artistique chanson
01 55 79 92 81, [email protected]
MULTIPRISE
Arcadi et le département de la Seine-Saint-Denis ont
décidé, en 2010, de s’associer afin de mettre en place un
dispositif complet d’accompagnement à la création et de
soutien à la diffusion, à destination des artistes en
développement, dans le domaine de la chanson.
Intitulée Multiprise, cette proposition repose sur la
coopération des acteurs impliqués et la mutualisation des
moyens dont ils disposent. Elle tend à favoriser le processus
de travail en y incluant à la fois les dimensions artistique,
administrative et technique de chaque projet. Dans un
premier temps, elle a pour objectif de rendre possible la
diffusion de ces artistes dans les lieux culturels de la SeineSaint-Denis encore peu enclins à programmer de la chanson.
Les spectacles inscrits dans ce dispositif, deviennent
éligibles à l'aide à la diffusion d’Arcadi pendant deux ans
à compter de la date de création.
MOBIL-HOME
Le programme « Mobil-Home » a été créé à la suite d’une
réflexion menée conjointement par les équipes d’Arcadi,
du Studio des Variétés à Paris et de Canal 93 à Bobigny,
pour répondre aux besoins spécifiques des artistes à un
moment clé de leur parcours.
L’objectif de ce programme est, à travers une réflexion
commune et un accompagnement sur mesure, d’aider les
artistes peu ou pas inscrits dans les circuits traditionnels de
diffusion à trouver de nouveaux modes de fonctionnement
pour développer leur projet professionnel.
Ce programme a été conçu pour aider les artistes à
optimiser leur projet artistique et à mieux appréhender
leur univers professionnel de manière réaliste et efficace
dans une perspective de diffusion et de repérage par les
acteurs du secteur.
Cinq artistes ont ainsi été sélectionnés par Arcadi, le
Studio des Variétés à Paris et Canal 93 à Bobigny pour
la saison 2012/2013. Il s’agit de Gasandji, Gérald
Kurdian, Karina, Nesles et Verdée.
Ces artistes ne bénéficient pas d’un entourage professionnel
solide. Ce programme va ainsi permettre aux artistes
sélectionnés de bénéficier d’un temps de travail privilégié
sur l’artistique, de développer une stratégie spécifique de
diffusion permettant une visibilité sur le territoire francilien
et nationale, et au-delà du spectacle concerné, de favoriser
le développement de l’artiste à moyen et long terme.
La spécificité de ce programme est qu’il s’articule autour
des quatre axes suivants : travail de structuration,
accompagnement artistique, travail de mise en visibilité
professionnelle et soutien à la diffusion.
Travail de structuration
Il s’articule autour d’un vrai temps de formation
professionnelle, financé par des fonds pour la formation
professionnelle, des caisses sociales et des sociétés
civiles. Il sera mené par le Studio des Variétés, en
collaboration avec Arcadi et Canal 93, sous forme
d’ateliers collectifs, conçus comme des laboratoires. Les
membres des cinq équipes choisies trouveront les moyens
de mieux se structurer, en valorisant leur projet, en se
constituant un réseau professionnel, en trouvant des
financements complémentaires…
L’idée directrice est de donner envie et d’inventer ensemble
de nouvelles manières de faire par l’échange d’expériences
et l’identification du milieu professionnel. Pour cela ils
seront encadrés par des professionnels reconnus, ayant
une expertise du secteur de la chanson et des musiques
actuelles.
Accompagnement artistique
L’accompagnement artistique prévu consiste dans la
présence d’un intervenant qui prêtera son regard sur le
projet, accompagnera l’artiste sur plusieurs étapes de
son travail scénique. L’idée étant de rompre avec
l’isolement dans lequel l’artiste se trouve souvent au
moment de la création. Il n’est alors pas toujours en
capacité de se donner des échéances pour parvenir à
une forme aboutie de ses chansons et de son set.
Travail de mise en visibilité professionnelle
L’objectif du programme est qu’à la fin de cette saison ces
artistes soient repérés et identifiés par les professionnels.
En complément des contacts qu’ils auront développés et des
outils de communication et maquettes qu’ils auront réalisés,
un travail de diffusion viendra renforcer leur visibilité.
Un lieu parrain accompagnera chaque artiste sur les
phases de répétitions et de représentation. Parallèlement,
des concerts « hors les murs » (appartements, galeries,
zones d’activités, chantiers, piscines, médiathèques, etc.)
favoriseront pour les artistes comme pour les lieux, la
rencontre d’un nouveau public.
Des partenariats avec des festivals franciliens et nationaux
seront aussi développés en vue d’organiser des plateaux
avec des artistes rencontrés dans le cadre de dispositifs
régionaux similaires.
Soutien à la diffusion
Arcadi prendra en charge le coût des répétitions et
une partie des dépenses liées à la diffusion et à
l’accompagnement artistique. Chaque artiste bénéficiera
à partir de janvier 2013 de l’aide à la diffusion pendant
deux années consécutives (2013 et 2014).
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Guillaume Roujas
3 Minutes sur Mer
Duo
Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise.
Aide à la diffusion (7 janvier 2011 > 7 janvier 2013)
Samuel Cajal et Guilhem Valayé développent depuis 2007 le groupe 3 Minutes sur Mer. La chanson électrique du duo,
nourrie au rock anglo-saxon, impose un univers singulier et impressionnant. Puissance des arrangements, subtilité des
textes et tempérament de feu se conjuguent dans un bouillonnement terrible… Racé, unique, le groupe livre sur scène
des prestations tendues et intenses qui leur ont valu une réputation enviable, aussi bien dans les milieux chansons
que dans les milieux rock.
Contact : Florent Bony, 06 15 50 57 56
[email protected]
Wladimir Anselme
Quartet
DR
Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise.
Aide à la production et à la diffusion (25 novembre 2011 > 25 novembre 2013)
Artiste protéiforme, Wladimir Anselme est auteur-compositeur-interprète, mais aussi dessinateur, vidéaste, truqueur
et feuilletoniste. Avec son groupe Atlas Crocodile, il bricole des romances sauvages, à la mélancolie frondeuse et à
la grâce désarmée, qui cherchent autant du côté des interprétations lumineuses du brésilien Caetano Veloso que des
gumbos rock déglingués de The Red Crayola.
Après avoir créé un spectacle de chansons en solo, avec une vieille guitare de western, il réunit les musiciens qui
deviendront Atlas Crocodile et commence dès lors à expérimenter et enregistrer les premières bandes de son troisième
album, Les Heures Courtes (2011, L’Autre Distribution).
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Contact : Nicolas Son, 06 64 12 66 16
[email protected]
Franck Loriou
Arlt
Trio
Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise.
Aide à la diffusion (30 avril 2011 > 30 avril 2013)
Arlt chante à deux : voix d’eau – Eloïse Decazes – et voix de terre – Sing Sing – comme des haikus tournés mantras
contrariés. Leur incandescente austérité fait des trucs. Toutes les chansons sont des chansons d’amour et Arlt l’a compris
qui décline ça sur tous les tons, menacé, inquiet, bagarreur, hésitant, rieur, étonné. Avec pour décors les éboulis de
pierres et des accidents d’oiseaux. La guitare de Sing Sing est une sauterelle blessée, sèche comme une porte sur les
doigts, ressassant blues paranormaux, folklore insituable et pop bercée sans casque un peu trop près des murs qu’on
sait. Decazes, impassible, aimante, larguée ou colère, bricole à cœur ouvert des orages et des aubes claires. Ce sont
des berceuses, des litanies, de soudains décollages verticaux (épiphanies /évanouissements). L’autre râle, persifle, dérape,
grogne, hulule et chante faux. C’est charmant.
Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28
[email protected]
Roch Armando
ASKEHOUG
Trio ou quartet
Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise.
Aide à la production et à la diffusion (7 décembre 2012 > 7 décembre 2014)
Dandy punk décalé et poétique, avec la classe et la décadence de Gainsbarre, cet irrésistible moustachu s’impose comme
l’un des plus singuliers personnages de ces dernières années. Le groupe réconcilie subtilement rythmique hip hop et
orchestration, trivialité et bonnes manières. Si l’on devait parler d’influences, on dirait : Alain Bashung pour son côté
expérimental, les Beastie Boys pour leur côté hip hop foutraque et décalé, Serge Lama pour son lyrisme désuet, et
Jean Rochefort pour son humour, sa poésie et une certaine ressemblance physique. Certainement surprenant !
Contact : Caroline Guaine, 06 64 93 72 70
[email protected]
1
Emanuel Bémer
Quartet
Julia Vidit
MINUTE PAPILLON
Aide à la production et à la diffusion (21 septembre 2012 > 21 septembre 2014)
On qualifie souvent Emanuel Bémer d’inclassable. Alors il décide de s’entourer de la formation la plus classique qui
soit : le « Power Trio ». Il revient à ses premières amours, voulant à tout prix vérifier si son univers est soluble dans
une énergie rock : «s ection rythmique section de combat » (Bashung-Gainsbourg). Minute Papillon est remis sur l’ouvrage
cent fois, pensé comme la BO d’un film qui n’est pas encore tourné. Est-ce un hasard si, dans Itunes, Emanuel Bémer
s’inscrit facétieusement entre Elvis et Ennio Morricone ? Nappes de violoncelle, voix superposées, guitares stabilobossées
pour donner de la place et du corps au cor. Voilà un Bémer clamant le retour à « l’urgence toute adolescente,
mâtinée par la sagesse des années », avec fougue et générosité.
Contact : Emanuel Bémer, 06 74 63 44 59
[email protected]
Michèle Bernard
Trio / Spectacle tout public à partir de 8 ans
SENS DESSUS DESSOUS
DR
Aide à la production et aide à la diffusion (4 février 2012 > 4 février 2014)
Depuis longtemps, Michèle Bernard mène un double compagnonnage avec les enfants et les adultes, les deux
mondes se côtoyant et s’entremêlant bien souvent. Aujourd’hui, nouvelle démarche : celle de concevoir un spectacle
pour toutes les générations, tous les publics sans exclusion, de l’enfance à l’adulte.
Sens Dessus Dessous. On y explore les 5 sens, les 4 points cardinaux, les 10 commandements, et les milliers de sens
cachés, interdits, endormis, un sacré bazar où il faut bien « trouver son bonheur » !
Contact : Géraldine Maurin, 04 75 42 78 33
[email protected]
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Braka Elephants Quartet
Quartet
ELEPHANTS
DR
Aide à la production et à la diffusion (21 juin 2011 > 21 juin 2013)
Né en Afrique du Sud lors de la tournée du projet Paris / Joburg aller-retour, Elephants puise son inspiration dans le
répertoire de bal des années cinquante mais pas que… Artistiquement à mi-chemin entre le tour de chant et le jazz
d’avant-garde, la musique d’Elephants est accessible à tous, de par sa fraîcheur et la générosité des musiciens qui
la distillent. Scratch de cuisine, détournement de vinyls, chansons improbables et boucles en live, polystyrène et
trousseau de clefs, free jazz et papier abrasif… les faux standards cotoîent les reprises de Vian, Piaf, Minvielle, Ortega,
Björk ou Charlie Haden, dans un melting pot d’arrangements originaux et de samples dadaïstes fraîchement revisitées
par quatre improvisateurs délurés, pratiquant l’art du remix absurde et l’apologie du barrissement.
Contact : Simon Fayolle, 06 12 66 40 76
[email protected]
Patrice Caratini, Rémi Sciuto,
Hildegarde Wanzlawe
Didier Gaillard
Trio
SHORT SONGS
Aide à la diffusion (20 avril 2012 > 20 avril 2013)
Short Songs associe la voix humaine, le saxophone et la contrebasse pour une invitation au voyage dans l’univers de
la chanson. Avec ce dispositif minimaliste, le contrebassiste passe du foisonnement instrumental de son Jazz
Ensemble à la polyphonie linéaire. Le répertoire parcourt en toute liberté l’imaginaire universel de la chanson,
passant de la comptine à la poésie, de la bluette au drame, de la gravité à la drôlerie, jouant sur les sonorités des
langues au gré des paysages traversés.
Porté par les transparences de la voix d’Hildegarde Wanzlawe, les improvisations virtuoses de Rémi Sciuto et les rythmes
souterrains de la contrebasse de Patrice Caratini, Short Songs invite le spectateur à se glisser dans les espaces ouverts
par les jeux sonores d’un trio-litote en perpétuelle recherche de mouvement.
20
Contact : Aude Leriche, 01 43 21 72 53
[email protected]
2
Nora Benhassine
Abd El Haq, Félix Jousserand,
Benjamin Colin et Franco Mannara
Quartet slam / rock
LA CONSERVATURE
Aide à la production et à la diffusion (24 mars 2012 > 24 mars 2014)
La Conservature réunit des membres du collectif Spoke Orkestra et de Fantazio autour d’un projet mis en scène par
Juliette Deschamps-Makeïeff sur la thématique du fichage des individus. Cette création, entre théâtre, happening et
concert, revisite « l’intérieur de la matrice » : un spectacle militant sur la vie d’une personne disparue en forme
d’enquête. Peu à peu, on découvre sa vie à travers des fragments de ce qui constitue son identité, livrés par les
documents administratifs. Une semi-fiction construite à partir de témoignages, de récits vrais et faux, dans un
univers musical tantôt électronique, tantôt rock tantôt bruitiste...
Contact : Virginie Riche, Gommette Production
[email protected]
Edo
Duo
Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise.
DR
Aide à la diffusion (25 juillet 2012 > 25 juillet 2014)
La canicule, une araignée, des cowboys, de l’amour à rendre, un escalator, Edo serait-il climatologue, arachnophobe,
westernophile, romantique et automate ?
Rien de tout cela – et tout à la fois.
Dans sa cuisine, il concocte des rengaines electro-folk, à servir accompagnées de guitares et de machines. Au menu,
ses humeurs vagabondes et nos vies insolites, évidentes, émouvantes.
Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28
[email protected]
3
Nathalie Baudry
Entre 2 Caisses chante Allain Leprest
4 chantistes / Spectacle tout public à partir de 6 ans
JE HAIS LES GOSSES !
Aide à la production et à la diffusion (11 octobre 2012 > 11 octobre 2014)
« Mettre en scène Je hais les gosses ! des chansons d’Allain Leprest et de derrière les fagots, interprétées par Entre
2 Caisses, voilà une aimable proposition… Allain Leprest a certes écrit pour les enfants mais l’idée excitante est ici
de faire entendre aux petits, des chansons qu’il a écrites… pour tout le monde ! Mais pour le coup, nous serons un
peu au théâtre, aussi ! Dans un futur lointain, quatre guides (en)chanteurs font visiter une banlieue typique du début
du 21e siècle. Là-dessus, je viens comme une fleur, pour faire poser les pieds au bon endroit, raccourcir ou rallonger
les déplacements et les commentaires, bref, faire la mise en scène ! Et je me dis qu'avec ces quatre brigands de la
chanson qui ne sont pas à une provocation prêt, on n’a pas fini de s’amuser ». Juliette
Contact : Jean-Michel Mouron, 06 08 24 69 08
[email protected]
Guillaume Renaud
Fanfan et Marco
Duo
RIEN, DE RIEN DU TOUT
Aide à la production et à la diffusion (31 décembre 2011 > 31 décembre 2013)
Tout est censé les opposer, leurs âges, leurs origines sociales, leurs disciplines artistiques… C’est dans la fragilité, la
maladresse, l’émotion, le rire qu’ils se sont trouvés et qu’ils ont eu en-vie de brouiller les frontières entre le théâtre
et la musique pour une recherche commune. Sont nés Fanfan et Marco deux personnages pour un duo qui ne cesse
de surprendre et dont la relation équivoque déconcerte le spectateur.
Deux personnages qui évoluent l’un avec l’autre et qui cherchent sans cesse le chemin, même celui de rien, de rien
du tout...
Contact : Charlotte Dezès, 06 76 63 65 41
[email protected]
21
4
Fantazio
Sonia Sassi
Solo
SOLO EN DÉDOUBLEMENTS
Aide à la production et à la diffusion (24 juin 2012 > 24 juin 2014)
Fantazio revient à une forme solitaire quand il ne se sentait ni musicien, ni chanteur, ni performer. Et qu’il voulait
simplement surgir là où la vie le menait et crier accompagné de sa contrebasse comme un totem de survie, puis, qui,
étouffé par cette solitude, finit par construire des formes musicales avec d’autres. Avec les outils récoltés depuis, chants,
litanies, cris, il retrouve - homme-éponge construisant avec l’indéchiffrable - la rage et la nécessité frôlant ce qu’on appelle
théâtre. « Ce solo, dit-il, traduit les voix multiples qui m'ont nourri, m’encombrent, m’empêchent de dormir et
débordent des parois de la peau. »
Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64
[email protected]
Vous trouverez également, page 37, parmi les nouveaux spectacles soutenus, Fantazio & son Gang.
5
Pascal Amoyel
Fiodor Dream Dog
Quintet
Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 1er janvier 2015)
Fiodor Dream Dog, de son vrai nom, Tatiana Mladenovitch, est une musicienne parisienne. Batteuse avant tout
(avec notamment Bertrand Belin, Emily Loizeau ou Théo Hakola), elle est de ces musiciens, rares, qui se rendent
immédiatement indispensables aux projets pour lesquels ils travaillent. Dans le songwriting méticuleux de Fiodor, autour
des articulations pop, on trouve des chorales allégées de campus-party, des guitares esseulées et rock, vents, cordes
et de terribles riffs de batterie, invitant sûrement à la danse. Elle autoproduit ses albums, y joue presque tous les
instruments, y invite d’excellents compagnons. Elle dessine ses pochettes, réalise ses clips. Sur scène, ils sont cinq
ou trois, elle chante, semble n’avoir peur de rien, et se trouve, selon les formations, à la batterie ou à la guitare, avec
cet air de farce à venir, comme une David Byrne aux allures de manga.
22
Contact : Adeline Ferrante, 06 59 17 50 37
[email protected]
FREDDA
Duo
Buzz
L’ANCOLIE
Aide à la diffusion (1er octobre 2012 > 1er octobre 2013)
« L’Ancolie est une fleur vivace qui pousse dans le jardin où dort la mélancolie. Dans la nature canadienne, à Morin
Heights, c’est toujours la rouge et la jaune que l’on rencontre… » Et c’est à Morin Heights que cet album a germé dans
la tête de Fredda en aôut 2010, comme une ode aux paysages, à la lumière, une errance mélancolique.
L’Ancolie. Un album simple, élégant, d’un charme qu’on croit désuet mais qui est avant tout celui d’une femme sûre
de son goût romantique. On y trouve des musiques qui tournent dans la tête à la manière d’un « Train song» de Vashti
Bunyan ; des chansons dans lesquelles comme le dit Tom Waits : « le temps n’est pas une ligne droite, ni une route
où vous ne cessez de vous éloigner des choses… ».
Elle est aussi la lauréate du 3e concours du Printemps des poètes 2011, présidé par Matthieu Chédid.
Contact : Emilie Houdebine, Traffix Music, 01 48 51 30 81
[email protected]
Julien Vivante
JOHN GREAVES
Octet
VERLAINE – LES AIRS
Aide à la production et à la diffusion (18 décembre 2012 > 18 décembre 2014)
Ce spectacle met en scène le vertige de Paul Verlaine, faisant ici figure d’anti héros d’avant les temps modernes, et
dépeint la célébration d’une vie tordue et confuse, où le poète, alors mourant, captif de sa folie, regarde comme des
spectres les vestiges de ses œuvres, tantôt amusé, stupéfié ou ému.
Pour écrire le livret de ces chansons aigres-douces, malades, détraquées, d’une dernière ronde, John Greaves qui signe
toutes les musiques, a fait appel au romancier, philosophe, chroniqueur et musicien Emmanuel Tugny.
Il réunit autour de lui trois autres voix, Élise Caron, Jeanne Added et Thomas de Pourquery et quatre instrumentistes
aux univers personnels puissants.
Son sous-titre aurait pu être «espèce d’opéra», «tragédie musicale», «récital», nous avons opté sobrement pour «les Airs».
Contact : [email protected]
Thomas Deschamps
Fred Griot
Trio
PARL#
Aide à la production et à la diffusion (30 avril 2011 > 30 juin 2014)
Parl# met en scène l’écriture organique, physique, rythmique de Fred Griot.
Cette langue est alors parlée, portée, nourrie des créations et atmosphères sonores de Yann Féry et des rythmes fouillés,
mordants d’Eric Groleau.
Parl# c’est de la poésie de bête associée à l’énergie du rock. Une recherche textuelle, musicale, sonore qui vise à
composer une poésie de scène… qui croit en la fluidité d’écoute, la capacité de partage.
Contact : Isabelle Canals, 01 40 12 36 97
[email protected]
Ignatus
Marion Agé
Duo
SOUS LA CONTRAINTE
Aide à la production et à la diffusion (6 mai 2011 > 30 octobre 2013)
Ignatus ressort et dépoussière le rétro-projecteur et les transparents de nos années étudiantes pour nous décortiquer
en professeur masochiste les contraintes qu’il s’est inventées pour créer des chansons nouvelles. Un masochisme qui
ne fait pas (trop) mal, gratifié de bons points colorés, d’animations poétiques et de commentaires scientifiquement
tordus. Ignatus reste le bricoleur musical que l’on connaît, dompteur de samples, de vraie et fausse guitares, entouré
de la présence discrète et savante de Michel Schick, lui-même dresseur de vents. Il en reste des mots drôles, des chants
qui vous attrapent, et de belles images.
Contact : Jérôme Rousseaux, 01 42 03 20 97
[email protected]
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Emma Hernandez
Inglenook
Trio
Artiste accompagné dans le cadre de Multiprise.
Aide à la diffusion (3 avril 2013 > 3 avril 2015)
Jeunes artistes formés très tôt à la musique au conservatoire, les membres du groupe Inglenook cultivent l’éclectisme:
ukulélé, piano et percussions se mêlent aux harmonies vocales lyriques créant une musique riche où folk, pop, et
classique se rejoignent. Si leurs influences sont multiples – le groupe aime tout autant Tom Waits que Debussy – on
retrouvera surtout l’empreinte de Laura Marling, Fleet Foxes et Beirut. Sur scène, leur complicité est aussi évidente
que leur aisance: Agathe, chanteuse charismatique, nous conte en anglais comme en français des histoires singulières,
Albane, attentive et délicate, l’accompagne au chant et piano tandis que Corentin, plus espiègle, bat la mesure en
chaussettes ! Leurs chansons prennent tour à tour des couleurs envoûtantes, entraînantes, et toujours uniques.
Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28
[email protected]
JereM
Solo
JereM
DEUX SECONDES D’ATTENTE
Aide à la production et à la diffusion (26 avril 2011 > 26 avril 2013)
« L’absurde et le dérisoire forment parfois l’essentiel. » Elisabeth Carli
Clown auto-samplé, JereM confectionne des spectacles de chansons à « dispositifs ». Décalant un lieu ou un objet
quotidien, vers l’absurde et le poétique (son premier spectacle est une conférence scientifique dans une cabine de
douche..), au gré d’onomatopées et d’instruments-objets « loopées » appuyés de dessins animés comico-trash.
Deux secondes d’attente est un spectacle de chanson articulé cette fois ci sur la transformation d’un objet dérisoire
et propice à détournement plastique : une tente « 2 secondes ».
Sa double connotation vacancière /précarité – les tentes du bord du canal de l’Ourcq reste probablement gravé dans la
mémoire ce chacun – permet un jeu en équilibre, une « allégresse du désespoir » qui traverse les compositions de JereM.
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Contact : Mô Ewanjé-Epée, 06 11 59 12 17
[email protected]
Alexis Lancien
Jône
Duo
Aide à la production et à la diffusion (30 septembre 2011 > 30 septembre 2013)
Jône est un duo.
Singulier par l’instrumentation : chant, clavier, synthétiseurs, pédale de sample, batterie, batterie électronique, orgue
électrique, glockenspiel, la musique qui en découle est à la fois pop, rock et électro.
Jône offre un répertoire original de chansons (en français) à la poésie ancrée dans les sentiments du quotidien,
mélancoliques et décalés.
Contact : Nelly Lavergne, 06 84 48 27 37
[email protected]
June et Jim
Quintet
LES FORTS
DR
Aide à la production et à la diffusion (30 janvier 2012 > 30 janvier 2014)
Le groupe June et Jim naît à Barcelone en janvier 2006 quand Marion Cousin, chanteuse de Saturday night didn’t
happen, formation fugace célébrant les Girl Groups des sixties, rencontre Borja Flames, membre du duo espagnol de
musique instrumentale Belmonde, ex-membre du groupe de rock Tedium, et compositeur pour le cinéma et le
théâtre. June et Jim est donc un duo franco-espagnol, en quintette sur scène, à l’univers tout aussi poétique que
contemporain. On se dit que, chez eux, il y a les grands espaces, l’Amérique, du Nord et du Sud, celle de la pop des
Beach Boys ou de Lee Hazlewood, celle de la folk de Violeta Parra ou Chavela Vargas, et celle des centaines
d’inconnus ayant fait et faisant la musique de ces deux Amériques.
Contact : Émilie Houdebine, 01 48 51 30 81
[email protected]
Katel
Sarahbastin
Solo ou quintet
RALENTIS
Aide à la production et à la diffusion (19 avril 2012 > 19 avril 2014)
Avec deux albums salués par la critique pour leur audace musicale et poétique Raides à la ville (2008) et Decorum
(2010), Katel à beaucoup tourné, autant dans le circuit chanson que dans les salles et festivals rock. Son charisme
fait de fragilité et d’énergie intense lui a forgé une forte réputation d’artiste de scène.
Elle travaille actuellement à l’élaboration de son troisième album, Ralentis, tout en travaillant conjointement à sa forme
scénique. Ce projet est pensé comme une pièce musicale en plusieurs mouvements, écrite pour une voix lead et un
chœur de quatre voix, avec une instrumentation minimaliste.
Qui parle et quand sont des questions qui n'ont pas de réponse figées. Le chœur a un rôle d’écho, de contrechamps
ou de masse (en musique : canons, contrechants, unissons).
Contact : [email protected]
Morgan Roudaut
Gérald Kurdian
Solo
LA SOLIDITÉ DES CHOSES (UN CONCERT AUGMENTÉ)
Aide à la production et à la diffusion (1er juin 2013 > 30 juin 2015)
Convoquer le spectateur à l’endroit de ses perceptions, tel est l’objectif de ce spectacle.
Les morceaux de La Solidité des Choses portent en eux-mêmes un bon nombre de possibles fictions. Des samplers
habités de voix, de bruits, un piano préparé, la voix, devenant chanteur théorique ou gourou de supermarché.
D’un point de vue technique, nous envisageons donc de collaborer avec un ou plusieurs vidéastes vers l’utilisation en
direct d’un système de diffusion holographique simple. Faisant exister sur scène des présences fantômes (des
choristes par exemple), des objets en lévitation (plantes, cristaux, minitels), ou des espaces, et maintenant ainsi le
concert en suspension entre sa présence concrète et ses perspectives virtuelles.
Contact : [email protected]
25
L
Quintet
INITIALE
DR
Aide à la production et à la diffusion (27 octobre 2011 > 27 octobre 2013)
L va à l’essentiel. Comme ses chansons. Initiale, son premier album, nous plonge dans un univers charnel et
poétique, sensuel et féminin, où les mirages du réel se mêlent aux vérités de l’irréel.
Verbe et son raffinés, recherchés, dont les motifs rythmiques et mélodiques convoquent des batteries trip-hop, des
cordes entêtantes, des guitares électriques au touché rock, un piano intemporel, un chamberlin à la Tom Waits...
Parti pris très personnel, qui souligne à la fois la profondeur et la simplicité des mots. Singularité de cette jeune auteurcompositeur au chant tellement puissant et marquant.
La voix de L nous appelle et nous attrape. On entre tout entier dans ses chansons, comme on se perd avec volupté
dans la mélancolie des heures d’ivresses.
Contact : Cédric Cimadomo, 01 71 18 16 74
[email protected]
6
Lola Lafon
Trio
Lynn S.K.
LA PETITE FILLE AU BOUT DU CHEMIN
Aide à la production et à la diffusion (26 mai 2012 > 26 mai 2014)
Lola Lafon proposera une soirée combinée de lecture et de chanson autour de son dernier roman Nous sommes les
oiseaux de la tempête qui s’annonce, de son dernier album Une vie de voleuse et du personnage de La petite fille
au bout du chemin.
«La Petite Fille au bout du chemin n’est pas simplement l’héroïne de mon dernier roman, elle représente aussi celles
qui vont trop loin, qui débordent du cadre. Cette figure de femme psychiatrisée, je souhaite la sortir de la chambre,
de son enfermement … Alors leurs mots, ces éclats de «folles», se mêleront aux notes, se feront chansons, mélopées,
scansions, cherchant un écho dans ces autres « au bout du chemin » que sont Nirvana, Leonard Cohen, Dominique
A ou Barbara qui, chacun à leur façon ont évoqué les « Susan » troublées… »
26
Contact : [email protected]
David Lafore
Solo
TU M’EN DIRAS TANT
DR
Aide à la diffusion (30 juin 2011 > 30 juin 2013)
Une tronche de communiant, une allure d’étudiant en commerce, un look de rocker anglais des années 90, il arrive,
ne dit rien, déambule, quelle présence ! On sait que ça va être quelque chose...
Il prend sa guitare, branche son ampli à lampes, et il va éclairer la soirée. Avec ses chansons bonbons salés sa voix
faussement cool, ses textes mine de rien, son humour, sa distanciation et sa provoc. Un univers musical proche d’un
Gainsbourg avant Gainsbarre, un phrasé à la Dutronc, un jeu de scène qui rappelle Desproges, du Buster Keaton dans
l’expression.
David Lafore ! Un baiser de ta bouche sur ma bouche, se dit-il. Une bombe explose en plein jour, se répond-il. Sa
guitare complice et martyre en prend plein les cordes quand il ponctue ses couplets d’un accord coupant, comme pour
rompre le charme et ramener le propos à juste dérision. Christian Lassale
Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64
[email protected]
Lise
Solo
DR
Aide à la production et à la diffusion (10 novembre 2011 > 10 novembre 2013)
Lise est un piano vivant, ses doigts en sont les touches vibrantes. Sa voix d’oiseau en noir blanc est chahutée par ses
textes au lyrisme décalé. Lise carambole tranquillement une culture pianistique classique à une attitude ludique
résolument rock’n’roll.
Elle substitue les ustensiles aux instruments, bousculant tranquillement les us et coutumes de la chanson d’ici.
Dans sa cuisine mélodique, Lise frappe son piano à coups de baguette de batterie, met les mains dans le cambouis
mécanique en pinçant les cordes, frappe, frotte, caresse et ne fait qu’un avec son piano. Enfin, deux, car elle forme
un duo créatif avec Johan Dalgaard, un Danois metteur en sons qui partage avec elle le goût des expérimentations
au service de chansons avec de vraies histoires dedans. Mathias Malzieu
Contact : Myriam Kanou, 01 40 33 00 77
[email protected]
Maissiat
R. Lugassy
Quartet
Artiste accompagnée dans le cadre de Multiprise.
Aide à la diffusion (10 mars 2012 > 10 mars 2014)
« C’est beau ! » Voilà ce qu’on entend invariablement lorsqu’on fait écouter pour la première fois la musique de
Maissiat. Le mot est simple et grand, classique et intemporel. Il lui va comme un gant. Si l’on sent les remous de
passions tumultueuses, des torsions, des cris, ils nous viennent enveloppés de lignes claires et de pudeurs émouvantes.
Sa musique prend racine dans une pop raffinée. On y plonge, ravis du sortilège, sûrs d’en revenir pour mieux y retourner.
Une musique généreuse dans ses appels comme dans la liberté qu’elle offre à qui veut se laisser prendre : ici, la voix
ondule, se fait multiple, parle grave ou s’envole très haut ; ici, le texte s’éclate en possibles, se resserre crûment, se
floute à nouveau. L’écrin est fait de pianos qui s’enlacent et se parlent, de rythmiques profondes et alanguies qui
s’excitent, deviennent épileptiques, de claviers qui soufflent le froid et le chaud.
Contact : Sylvaine Fouix, 01 56 53 75 57
[email protected]
7
Micky Clément
Mariscal
Duo
Aide à la production et à la diffusion (20 octobre 2012 > 20 octobre 2014)
Mariscal chante des chansons, c’est-à-dire des histoires, basées sur des sensations, des souvenirs, d’étirer trente
secondes de vie sur trois ou quatre minutes de musique. La voix, puissante et polymorphe, le rythme, comme un principe
organique puisé dans la vie, et la guitare, qu’il continue de découvrir, de travailler, pour l’inventer personnellement.
La rencontre avec Guillaume Lantonnet vient enrichir, orienter, appuyer et élargir le son et l’esthétique sur scène.
Il y a huit chansons, plus un rappel, pour un set court de premières parties, avec des claviers (Rhodes basse, Juno),
Batterie maigre (une grosse caisse, une caisse claire, un tom, trois cymbales), des samplers, quelques objets sonores,
une guitare, et leurs deux voix, chantées en direct ou samplées à loisir. Ils chercheront toujours à mettre au centre la
voix, la mélodie, le texte, l’organicité de chaque instrument, en s’appuyant sur l’ambiance classieuse, intime, poétique,
et raffinée du concert.
Contact : Jeôme Salgues
[email protected]
27
Marjolaine Karlin
Quartet
Sanchoo
BLACK MESSE
Aide à la production et à la diffusion (17 septembre 2011 > 17 septembre 2013)
Des cornes de rhinocéros laineux et d’iguane marin sur un poids-lourd repeint en vert dinosaure, des pompons roses
et bleus directement importés d’Inde, une messe noire de toutes les couleurs ? C’est Robert la Chimère, animal-machine
sacré, et la Black Messe qui va avec. Ce spectacle en (chan)son et lumière sur camion-scène est porté par Marjolaine
et sa bande de quatre musiciens, ainsi qu’un mystérieux « artiste visuel » qui promet des apparitions surnaturelles en
tous genres.
Venez avec vos ancêtres ; si vous n’en avez pas, nous vous en louerons.
Contact : Camille Janodet, 01 42 87 47 11
[email protected]
Vous trouverez également, page 37, parmi les nouveaux spectacles soutenus, le spectacle Jaïpour de Marjolaine Karlin.
8
Maxi Monster Music Show
DR
Septet
Aide à la production et à la diffusion (10 mars 2012 > 10 mars 2014)
Orchestre de phénomènes de foire, le Maxi Monster Music Show plante le décor d’un surprenant cabaret clandestin
librement inspiré du cirque d’antan et du cinéma burlesque. Dans l’ambiance feutrée d’une roulotte grinçante,
l’affolante Poupée Barbue, maîtresse de cérémonie au charme vénéneux, exhibe tour à tour ses curieux complices :
la Femme-Tronc, l’Homme fort, l’Étoile filée du Bolchoï, l’Être aux deux visages, l’Ange noir et le Fakir asomniaque.
Singulière et attachante, cette famille de freaks vous embarquera dans un concert-road movie horriblement drôle et
bouillonnant d’inventions. Un grand huit musical pour un fabuleux voyage onirique sur la différence et le troublant
mystère du genre. Délicieusement rétro et monstrueusement réjouissant, le Maxi Monster Music Show réveille la bête
qui sommeille en chacun de nous ! Cette seconde version du spectacle a été mis en scène par Juliette.
28
Contact : Stéphanie Sudrie, 04 72 27 14 01
sté[email protected]
Romain Osi
Ben Mazué
Quartet
Aide à la production et à la diffusion (17 novembre 2011 > 17 novembre 2013)
Les pieds dans le béton, son envie de bouger lui vint du rap, expression directe, mais aussi de l’Afrique et de la soul.
Ben se raconte dès la première chanson Case départ. Lâcher prise est une longue plaidoirie, sur le doute et la
vocation. Mes monuments raconte ses amitiés forgées de longues dates. Dans Papa, il se projette sur l’avenir...
Il y a aussi des chansons d’amour et d’amoureux, Ben aime les gens, et il les regarde, avec sensibilité.
Contact : Virginie Dubois, 01 53 19 12 46
[email protected]
9
Matthieu Ernout
Mrs Good
Quartet
VISIONS
Aide à la production et à la diffusion (30 avril 2012 > 30 avril 2014)
Mrs Good, c’est juste une image, un point d’entrée dans l’univers de quatre musiciens parisiens qui aiment cacher,
sous des mélodies luxuriantes, des délires psychés et des envolées vocales. Mrs Good, c’est un piège, c’est cette jolie
fille que vous ne pouvez que suivre et qui vous attire dans une ruelle malfamée. Au fond de cette ruelle, il y a Arthur,
Stéphane, Sacha et Edward. Leurs voix sont magnifiques, leurs compositions rappellent les grands espaces américains,
et les références à l’histoire du rock et de la folk sont nombreuses. Mais derrière les sourires, il y a un groupe qui est
surtout là pour donner un coup de pied dans tout ça et imposer sa modernité.
Contact : Olivier Boccon Gibot, 04 72 10 99 54
[email protected]
10
Dominique Planche
Nesles
Solo
AMERICAA
Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 30 juin 2015)
Là sont convoqués plus que jamais grands sentiments et grands paysages. Une envie d’un retour au son plus qu’au
sens. Donc à l’anglais. Principalement. Sans pour autant délaisser le français. Et en explorant, avec parcimonie, une
ancienne amie : la langue allemande. Le tout dans un dépouillement qu’on espère plus élégant qu’austère, où se côtoient
des guitares, folk et électriques, quelques boites à rythmes et des claviers oubliés sous la poussière.
Dans cette balade sensuelle et bucolique, on quitte la vieille Europe pour traverser une Amérique fantasmée et riche
de promesses. Celle des Grands Espaces. Celle de Thoreau, Poe, Lambchop, Twain, London, Springsteen, Whitman,
Young, Mercury Rev, Harrison, Cash, Emerson, Ford, Sparklehorse ou Robert Johnson... Où l’humain côtoie
constamment le paysage, s’en nourrit, s’en inspire et s’y fond.
Contact : Laurent von Mars, 06 86 71 97 88
[email protected]
Jean Jacques Nyssen
Solo
RAPPEL
DR
Aide à la production et à la diffusion (1er septembre 2011 > 1er septembre 2013)
Jean Jacques Nyssen monte tout seul sur scène. Seul face à ses trous de mémoire, son hypocondrie, ses addictions,
ses sautes d’humeur, ses problèmes de cœur, il doit s’exécuter. Chanter. Soit. Il chante et se raconte. Et les gens rigolent.
Ils trouvent ça drôle... Heureusement, il a des remèdes : un mélange de rituels, de chansons, de chimie douteuse, de
machinerie abracadabrante, de sincérité et de mauvaise foi, qui devrait l’aider à accomplir son destin. Il ne voit rien
venir quand l’usine à gaz s’emballe, et l’emporte dans un tourbillon schizophrène... Rappel est un spectacle de chansons,
d’imprévu, de vidéo interactive. C’est drôle. Pas que drôle.
Contact : Sarah Lesven, 01 43 72 27 28
[email protected]
29
11
SARAH OLIVIER
Trio
DR
Aide à la production et à la diffusion (7 février 2013 > 7 février 2015)
Dans ses textes il y a de la poésie crue et fragile, ses mots réveillent les âmes, troublent et provoquent. Sa musique
est brute, épurée, grinçante. Elle s’inspire autant des jeux respiratoires inuits, de la chanson française à gouaille que
du vieux blues et du punk des années 80. D’une rare liberté, sa voix est puissante et maîtrisée, elle couvre plusieurs
octaves et passe de graves inquiétants aux aigus mystiques et purs d’un chant grégorien. On la compare aujourd’hui
à Nina Hagen, Janis Joplin, Barbara.
C’est avec son énergie, sa présence et sa voix qu’elle s’est construit un véritable personnage de scène qui laisse plus
d’un spectateur pantois. Sur scène elle présente un trio décapant avec Stephen Harrison à la contrebasse et Elisabeth
Kélédjian à la batterie. Son premier album, réalisé par Bob Coke, paraîtra en juin 2013.
Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64
[email protected]
12
Perrine en Morceaux
Solo
RIEN
Artiste accompagnée dans le cadre de Multiprise.
DR
Aide à la production et à la diffusion (22 juin 2012 > 22 juin 2014)
Rien s’apparente à une sorte d’opéra kraut-pop solo : une pièce d’un seul tenant, dense hypnotique et accidentée, où
bruits, beats et mots s’entremêlent de façon aussi bancale que méthodique, et aussi brutale que mélodique. La musique,
forme un tissu répétitif de sons organiques, une ossature électro-concrète faite d’itérations et d’asynchronies. La voix,
en français et en anglais, est toujours directe et omniprésente. De là, sens et mélodie font naître des chansons
étrangement pop qui fuient les unes dans les autres pour ne former qu’une seule et même épopée.
Perrine joue Rien avec 4 pédales (boucles et effets), un mini-clavier et une mbira (piano à pouce du Zimbabwe). Rien
donne lieu à une diffusion live polyacoustique qui plonge le public dans un enchevêtrement particulier d’espaces sonores.
30
Contact : Stéphanie Barbier, 06 03 43 27 74
[email protected]
13
Ludo Pin
Arno Dufour
Trio
PARIS-MONTRÉAL
Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 1er janvier 2015)
À partir du répertoire de son nouvel album Paris-Montréal, Ludo Pin propose une formation rythmique combinant
instruments acoustiques, boucles hip-hop et samples en temps réel. Un système élaboré spécifiquement pour cette
création permet aux musiciens d’agir de façon intuitive sur la structure sonore, jouée et enregistrée. Alignés sur scène
à l’instar de véritables DJ’s, ils habillent les chansons d’une matière née de leur continuelle interaction. À la frontière
de la chanson, du rap et du spoken word, Ludo Pin trouve ici l’équilibre de sa pop intimiste, teintée de hip-hop, de
rock et de soul.
Proposé en formule duo ou trio, et profitant du multi-instrumentisme de ses collaborateurs, ce spectacle sera présenté
à partir de l’hiver 2012. L’album Paris-Montréal paraîtra début 2013.
Contact : Romain Pellicioli, 06 77 79 83 99
[email protected]
Mélanie Fazi
14
Playing carver : john parish,
Marta Collica, Gaspard LaNuit
et Atlas Crocodile
Septet
Aide à la production et à la diffusion (17 mai 2012 > 17 mai 2014)
«Playing Carver» est la rencontre entre un des plus grands poètes et novelistes américains, Raymond Carver, et plusieurs
éléments perturbateurs de la scène musicale pop européenne : John Parish (Pj Harvey, Dominique A, 16 Horsepower),
Marta Collica (Sepiatone, John Parish Band), Atlas Crocodile et Gaspard LaNuit.
Pour cette création, le « groupe » a mis en musique poèmes et extraits de nouvelles, et offre de nouvelles chansons
inspirées de l’univers de l’écrivain.
Contact : Marc Chonier / Trois Heures Moins Le Quart
[email protected]
15
Rayess Bek
Trio
R.J. Fernandez
GOOD BYE SCHLÖNDORFF : CORRESPONDANCES
SONORES D’UNE GUERRE FALSIFIÉE
Aide à la production et à la diffusion (26 septembre 2012 > 26 septembre 2014)
Good bye Schlöndorff est une performance musicale de 50 minutes où se mêlent lettres intimes, sons non identifiés
retrouvés sur des cassettes, compositions musicales et mélodies acidulées à des extraits du film Le Faussaire et de
son making-of. Un voyage dans l’univers des années 80 du Liban est proposé au spectateur. C’est ainsi que le réel
représenté par les lettres intimes se fond à la fiction de Schlöndorff. Chaque élocution, chaque image sont soigneusement
déracinées de leur contexte initial et transplantées dans l’imaginaire des musiciens. On assiste à une opération
chirurgicale sonore et visuelle où Wael Koudaih (aux machines), Naissam Jalal (à la flûte traversière) et Yann Pittard
(au oud) déconstruisent et reconstruisent chaque instant de cette terrible époque. Des sous-titres sont proposés en
anglais et en français.
Contact : Wael Koudaih
[email protected]
16
Didier Pallages
Alain Schneider
Trio / Spectacle jeune public
LE VENT QUI NOUS MÈNE
Aide à la production et à la diffusion (25 octobre 2012 > 25 octobre 2014)
Après Dans ma rue, créé en 2009, Alain Schneider revient avec un tout nouveau spectacle, Le Vent qui nous mène
autour des thèmes du mouvement et du voyage, symbolisés par le vent. Construit autour de nouvelles chansons (l’album
sortira chez Victorie Music début 2013) mais aussi d’une sélection de chansons issue de son large répertoire, ce
spectacle est une interrogation sur l’homme et sur ce qui le fait bouger, avancer, partir, aimer, fuir, apprendre,
découvrir… La scénographie et le décor aident à faire passer cette idée de fond comme l’implantation sur scène d’un
rideau de tulle avec lequel les lumières jouent le rêve ou la réalité, le départ ou les arrivées, le flou ou les ombres…
Un savoureux voyage musical mis en scène par Marinette Maignan. Des thèmes abordés avec subtilité, légèreté et
humour, qui sauront séduire aussi bien les enfants que leurs parents !
Contact : Valentine Bergeon, 01 49 29 55 50
[email protected]
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Claude Gassian
MINA TINDLE
Trio
Aide à la production et à la diffusion (21 octobre 2011 > 20 octobre 2013)
Mina Tindle n’est pas une chanteuse sous influences, mais plutôt de confluences. Sur Taranta, elle chante beaucoup
en anglais, un peu en français, et même en espagnol. Des chansons intimes, chantées du fond du cœur et d’une voix
magnifique et magnétique, fine et sensuelle, à la fois profonde et retenue, qui semble se souvenir de nuits d’été pour
survivre à l’hiver.
Dans son premier album Taranta, enregistré avec le complice JP Nataf, Mina Tindle chante avec un pouvoir évocateur
hors du commun les diverses manières pour une âme d’être hantée. Un premier album comme une échappée belle,
un disque-voilier poussé par des vents chauds, qui file vers un horizon inconnu, à la recherche de moments de grâce
voluptueuse.
Contact : Pauline Heude, 01 53 36 04 70
[email protected]
Compagnie de l’Uppercut
Christian Dao
Quartet
SKYZOFREN
Aide à la production et à la diffusion (1er octobre 2012 > 1er octobre 2014)
Skyzofren est un projet électro-blues-rock, chanté et slamé, construit autour du thème de la dualité, dans un registre
à la frontière du concert et du théâtre.
Damien Noury, co-fondateur de la Compagnie Uppercut, en est l’auteur et l’interprète, sur des compositions de
Benjamin Coursier (guitare et Dobro), accompagné de James Sindatry (contrebasse) et Karim Majhoub (batterie).
Skyzofren parle de cet aller-retour entre nos intimes dédoublements et la marche du monde, de cet espace de liberté
et d’aliénation dont chacun est son propre détenteur.
32
Contact : Damien Noury, 06 03 98 38 34
[email protected]
17
VINCHA
Trio
MarOne
DEMAIN PROMIS J’ARRÊTE
Aide à la production et à la diffusion (1er janvier 2013 > 1er janvier 2015)
Quelques notes de piano-bar. Une lueur dans les yeux et des sourires aux coins des lèvres. Le cabaret est plein. L’œil
de Vincha pétille. Dans un décor intime et lumineux, il parle de la vie, du bon vin et des femmes. Au premier rang,
l’une d’entre elles se laisse porter par les rimes infiniment touchantes du jeune chanteur, béret vissé sur le crâne, voyageur
singulier qu’elle connaissait déjà. La scène est belle. Simple et humaine, franche et sans chichis. Vincha déroule, met
des mots qui touchent sur des scènes qui bousculent. Parle vrai sans mentir de moments bouleversants. Il créé des
images à partir du réel et fait rêver les gens. Fait naître l’invisible des petits sentiments. Le tout en quelques notes.
Sur l’échiquier des mélomanes français, Vincha prendra la place du fou, traversant sur un fil la diagonale des genres,
du rap à la chanson.
Contact : Laurence Goubet, 01 71 18 16 74
[email protected]
Frédéric Yot
Watine
Quartet
Aide à la production et à la diffusion (12 avril 2012 > 12 avril 2014)
C’est à Nico ou Kate Bush que Watine nous fait penser. Dès son premier album en 2006, les Inrockuptibles la classent
dans les dix extravagantes du moment, n’hésitant pas à la mettre dans la lignée d’Émilie Simon. Sur scène avec un
son mélancolique et lumineux, elle dévoile toute l’ambivalence de son univers onirique. Des sinusoïdes de la vie à la
mort entre pop de chambre trouble, musique classique, blues et trip hop. On parle aussi bien de Tim Burton que de
Yann Tiersen ou d’Archive. Son groupe éponyme se présente à quatre sur scène avec piano, violoncelle, basse,
batterie, guitares, trompette, trombone, glockenspiel, melodica, home percussions, sampler. Elle livre aujourd’hui son
troisième album Still Grounds for Love sur scène.
Contact : Maÿlis Pioux, 06 32 51 89 75
[email protected]
Yas & The Lightmotiv
DR
Quartet
Aide à la production et à la diffusion (28 septembre 2011 > 27 septembre 2013)
Trois hommes et une femme, trois musiciens et une poète, combien de mains et combien de veines ?
Formé en septembre 2007 autour des textes de Yas, le groupe teinte leurs morceaux de hip hop, spoken word et rock.
Les textes de Yas ont la puissance du surréalisme lorsqu’elle change radicalement notre vision du monde. Ils sont d’une
force quasi animale, surhumaine. Sa poésie débridée chargée d’électricité, de tension vous saute au visage. Depuis
sa rencontre avec les Lightmotiv, cette slameuse hors format a enfin trouvé un écrin à sa (dé)mesure. Les deux doigts
dans la prise.
Contact : Benoît Prisset, 01 48 58 80 08
[email protected]
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Nouveaux spectacles aidés
P. Lebruman
Bertrand belin
Quintet
PARCS
Aide à la production et à la diffusion (22 mars 2013 > 22 mars 2015)
Bertrand Belin appartient à cette généalogie de stylistes qui détournent les vieux fleuves épuisés pour sculpter des jeux
d’eau dans des jardins savants. Il sait tout de la chanson, de la pop, du rock et compose dans un langage à part où
l’on surprend autant de l’art de Claude Debussy que de Dominique A, autant d’Alain Bashung que de Bob Dylan, autant
de country music que d’Elvis Costello.
Pour ce quatrième album, Parcs, et la tournée qui va l’accompagner, le groupe s’oriente vers un format plus pop, un
nouveau bassiste a rejoint le quatuor qui tournait pour Hypernuit.
Emma Picq
Contact : Xavier Aubonnet, 04 75 86 05 16
[email protected]
Duo ou quartet
Aide à la diffusion (21 mars 2013 > 21 mars 2014)
Éléphant, un drôle de nom pour un drôle de groupe. Derrière ce mastodonte, deux frêles silhouettes : Lisa Wisznia et
François Villevieille. De l’amour, du rire, des voyages, du soleil, de la danse et un cœur gros comme ça... Dans un
climat de morosité économique mondiale, Éléphant déboule avec des chansons d’une légèreté assumée. Elle peut être
trompeuse, comme dans Les Voyages, Danse, danse, Collective mon amour, où sur une pop tubesque en diable le
tandem propose de Peindre la vie en blonde. Ailleurs, la fausse légèreté fait place à la vraie profondeur avec Lisa et
Oui peut-être non. Ceux qui ont vu Lisa et François au hasard d’une de leurs soixante dates, elle en rose, lui en bleu;
elle aux percussions, lui tapant sur sa valise en guise de grosse caisse, les ont trouvés irrésistiblement irrésistibles.
Après The Do, après les Brigitte, le duo Éléphant se fraye d’emblée une large place sur la nouvelle scène française.
Contact : Olivier Boccon-Gibod, 04 72 10 99 50
[email protected]
Fauve
Fauve
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ÉlÉphant
Quintette
Aide à la production et à la diffusion (30 juin 2013 > 30 juin 2015)
Fauve se présente comme un collectif ouvert - le « CORP » - opérant sur plusieurs supports (musique, vidéos,
photos, textes, visuels, web…) pour le rejet de la dureté des rapports humains contemporains, le refus du défaitisme,
le droit à la faiblesse, la toute-puissance de la parole et la quête acharnée du grand Amour (quel qu’il soit).
Avec un spoken word en français, posé sur des instrus allant du hip-hop à la pop et le fond des textes, transparents
de bout en bout, sans lyrisme et sans fard. Mais avec de l’espoir.
Toujours dans une optique collective. Parce qu’on n’est jamais de trop pour ces choses-là.
Les membres de Fauve sont liés par une conception partagée de la Vie et des Gens. Fauve baise les rapports
humains baisés, défait le défaitisme, hait la haine et a honte de la honte.
Fauve, c’est qui veut et si ça se trouve demain on sera nombreux.
Contact : Agathe Olivier, Asterios, 01 53 36 85 05
[email protected]
F.M.
Duo
DR
THE ORGAN KING
Aide à la production et à la diffusion (16 mars 2013 > 16 mars 2015)
Pour la tournée The Organ King, F.M. décide de réunir les titres du premier et du second album dans une nouvelle
version instrumentale, complètement inédite : il chante, joue du piano, de la guitare et se fait accompagner par un
contrebassiste. Deux musiciens au total. Ou plutôt trois, quatre, cinq... en comptant : un orgue de foire mécanique
à tuyaux construit sur mesure, un xylophone, un glockenspiel, une batterie ainsi que nombre de percussions, un piano
bastringue, une boîte à musique et d’autres instruments anciens ou étranges... Tous ces instruments sont robotisés
et répondent aux commandes du maître chanteur. Ils prennent vie autour de lui en s’agitant dans une danse de lumières
et de sons à la mécanique précieuse. Aux confins de la musique, de la mécanique, de la prestidigitation, on retrouve
ou on découvre l’esprit inventif de François Maurin dans une formule pour le moins originale.
Contact : Sylvain Baudriller, 05 62 73 44 73
[email protected]
les fouteurs de joie
Sylvain Gripoix
Duo ou quartet
LA BELLE VIE
Aide à la diffusion (21 mars 2013 > 21 mars 2014)
Les Fouteurs de Joie bousculent leur répertoire. Guitares manouches, ukulélé, accordéon, banjo, contrebasse, tuba,
clarinette et saxophone en bandoulière, ils gravissent la montagne d’un nouveau spectacle! Regards actuels sur le monde
qui nous entoure, ces cinq garçons dans le vent (Christophe Dorémus, Nicolas Ducron, Alexandre Léauthaud, Tom
Poisson et Laurent Madiot) ironiseront sur les patrons, le mal de cerveau, l’égocentrisme et les robes Chanel... En un
peu plus d’une heure, ils vous invitent à voyager sur place et à secouer la planète des tristes ! Les Fouteurs de Joie
c’est, depuis dix ans, un quintette poético-burlesque, une sorte de boys-band humaniste ! Une longue amitié et une
envie musicale commune lient les cinq membres. Ils sont autant à l’aise sur les plateaux des scènes nationales que
sur les praticables des festivals de plein air. Seul point commun, et de taille : la scène doit être solide et bien arrimée
car les Fouteurs de Joie en concert peuvent faire bouger des montagnes !
Contact : Clotilde Sacchettini, 06 07 60 61 02
[email protected]
Sarah Murcia & Mark lewis tompkins
Duo
EVERYBODY
DR
Aide à la production et à la diffusion (23 février 2013 > 23 février 2015)
Everybody est une sorte d’ovni qui se situe quelque part entre un concert et un spectacle musical et dansé, avec un
répertoire de chansons originales composées par Sarah Murcia et Mark Lewis Tompkins, et quelques reprises,
interprétées par Sarah, contrebasse et chant, et Mark Lewis, danse et chant. De la confrontation entre les chansons
et l’improvisation, naît une expression qui reste toujours en mouvement. Le choix des musiques est très éclectique,
incluant Nobody, une chanson parlée-chantée du vaudevilliste Bert Williams, Katie Cruel, une folksong traditionnelle
américaine de Karen Dalton, Mourir sur scène de Dalida, et des compositions originales. En s’inspirant de quelques
icônes de la musique populaire telles que Bert Williams, Karen Dalton et Dalida, ils rendent hommage à des artistes
qui étaient à la fois des stars absolues et des perdants magnifiques de leur époque.
Contact : Amelia Serrano, 01 43 87 74 07
[email protected]
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Franck Loriou
Robi
Trio
Aide à la production et à la diffusion (30 janvier 2013 > 30 janvier 2015)
La jeune femme est à l’image exacte de ses chansons, de sa musique : des mélodies entêtantes, empreintes de gravité.
Les obsessions de Robi ? Le présent, le temps, l’amour, la perte, les illusions, l’absolu. Grandie en Afrique et à la
Réunion, elle est peut-être vraiment née le jour où elle a écrit ce morceau au titre programmatique, Je te Tue, entre
blues désincarné et pop effilée, comme chanté par une Beth Gibbons perdue dans la Ville Lumière, et devenu la pierre
angulaire d’un premier EP très remarqué, sorti en octobre 2011. La jeune femme a investi la scène, en duo d’abord,
puis dans une formule en trio très électrique. Mi-Ian Curtis, mi-Elli Medeiros, Robi ne joue pas la comédie. Sur fond
de stridences électriques, entre murmures et exclamations, elle se montre en pleine lumière, sans fard, « sauvage »
et intuitive. On ne meurt plus d’amour est le premier titre extrait de son nouvel album, dont la demoiselle a réalisé
elle même le clip hypnotique qui connaît un succès impressionnant sur le net depuis quelques mois.
Contact : Yann Hamon, 06 18 97 11 43
[email protected]
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Et aussi...
Jeanne Added
Trio
Aide à la production et à la diffusion (18 octobre 2013 > 18 octobre 2015)
Contact : Joran Le Corre, Wart, 06 10 04 43 66
[email protected]
fantazio & son gang
Sextet
Aide à la production et à la diffusion (30 mai 2013 > 30 mai 2015)
Contact : Lysika Clapaud, 01 48 58 33 64
[email protected]
Feu ! Chatterton
Quintet
Aide à la production et à la diffusion (1er octobre 2013 > 1er octobre 2015)
Contact : Pascal Stirn, EMB Sannois, 01 39 82 99 09
[email protected]
Marjolaine Karlin
JAÏPOUR
Trio / Quatuor
Aide à la production et à la diffusion (17 septembre 2013 > 17 septembre 2015)
Contact : Camille Janodet, Les Psychophones réunis, 01 42 87 47 11
[email protected]
Albert marcoeur et le quatuor bela
SI OUI, OUI. SINON NON.
Quintet
Aide à la production et à la diffusion (30 mai 2013 > 30 mai 2015)
Contact : Charlotte De Jésus, 06 89 52 81 48
[email protected]
Scarecrow
Quartet
Aide à la production et à la diffusion (6 mai 2013 > 6 mai 2015)
Contact : Nicolas Son, Klakson, 05 62 27 10 89
[email protected]
Secret Bacon
PARFUM POUR CHIEN
Quartet
Aide à la production et à la diffusion (8 juin 2013 > 8 juin 2015)
Contact : Lena Le Tiec, Association Les Bras Cassés, 06 51 42 78 79
[email protected]
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38
Danse
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MODALITÉS DANSE
Afin de soutenir la présence de la danse contemporaine en Île-de-France, Arcadi offre la possibilité d’un soutien
financier à la production et /ou la diffusion d’une oeuvre chorégraphique. Pour faciliter la rencontre du public francilien
avec cette discipline, Arcadi encourage la mise en place d’actions artistiques. Les décisions pour les demandes d’aide
en production 2013 et / ou diffusion 2013-2014 ont été décidées en octobre 2012 après deux comités, en juin et
octobre 2012.
AIDE À LA DIFFUSION
(Portée par les lieux d’accueil)
Les spectacles soutenus en diffusion pour 2013-2014
(dont certains également aidés en production) sont
présentés dans ce document. Certains seront visibles
dans le cadre de Hors Saison du 23 au 28 février 2013.
Par ailleurs, les spectacles aidés par Arcadi à la
production sur l’année 2012 (et donc en diffusion sur
2012-2013) peuvent bénéficier d’une aide renouvelée à
la diffusion sur la saison 2013-2014 (voir liste ci-après).
Modalité de demande
Les lieux de diffusion doivent se rapprocher du service
danse. Un formulaire leur sera envoyé fin mars 2013
pour formaliser la demande d’aide. Il sera à remplir au
plus tard pour le 3 mai 2013.
40
Modalité d’intervention
Le montant de l’apport en diffusion est défini par le
service danse en fonction du coût du spectacle, de la
cohérence de son exploitation en Île-de-France et de
l’engagement du lieu d’accueil partenaire (nombre de
dates de représentation, type de structure...), sur la base
du prix de cession frais annexes compris. Le lieu déduit
donc ce montant (qui est versé à la compagnie) du coût
d’achat du spectacle.
Chaque aide est contractualisée par une convention
tripartite (compagnie, lieu d’accueil, Arcadi).
Le montant attribué sera évalué par Arcadi, en général
dans une fourchette allant de 20 à 50 % du prix de
cession frais annexes inclus.
Aide à l’action artistique liée à la diffusion
Toute représentation aidée en diffusion pourra également
faire l’objet d’une aide financière concernant les actions
artistiques liées aux spectacles aidés à la diffusion. Les
lieux de diffusion et/ou les compagnies concernées doivent
détailler leur projet via un formulaire à demander au
service danse.
Le montant de l’aide à l’action artistique est défini d’après
un taux horaire préconisé par Arcadi de 85 euros HT par
heure et par intervenant.
Dans ce cadre, la prise en charge est de 50% du montant
global de l’action, un forfait spécifique pouvant être mis
en place pour des actions dont le volume excèderait
10 heures. L’apport est versé à la compagnie. Le lieu
déduit donc ce montant du coût des actions artistiques
réalisées.
RAPPEL DU DISPOSITIF
DE L’AIDE À LA PRODUCTION
(Portée par les compagnies)
Pour les demandes d’aide en production des projets dont
la création est prévue en 2014, l’étude des dossiers se
fait en deux sessions sur les périodes du mois de juin et
d’octobre 2013. Les projets étudiés doivent être créés
l’année civile suivant le dépôt de dossier.
Le projet doit s’appuyer sur l’engagement d’un
coproducteur (d’Île-de-France, national ou international).
Pour les porteurs de projet dont le siège social n’est pas
en Île-de-France, il est impératif qu’au moins un
programmateur d’un lieu de diffusion francilien ait
formalisé son intérêt pour l’accueil du projet.
Détails de ces aides sur : www.arcadi.fr
AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE
HORS DIFFUSION
Arcadi peut apporter un soutien aux lieux de diffusion et
aux équipes artistiques dans leur travail de médiation
auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à
l’art chorégraphique. Les projets d’actions artistiques
devront s’inscrire dans la démarche suivante : une
approche innovante, singulière, développée dans la durée
sur le territoire francilien. (Détails des modalités
d’intervention de cette aide : www.arcadi.fr).
CONTACT
Aurélia Lefebvre, responsable du service danse
(absente jusqu’au 7 janvier 2013)
01 55 79 92 84, [email protected]
Éléonore Bailly, conseillère artistique
01 55 79 92 83, [email protected]
PROJETS AYANT BÉNÉFICIÉ D’UNE AIDE
À LA PRODUCTION 2012 ET BÉNÉFICIANT
D’UNE AIDE À LA DIFFUSION RENOUVELÉE
POUR LA SAISON 2013/2014.
Jean-Christophe Boclé / Compagnie Ektos
Chopin Materials Iles
Dominique Brun / Ligne de sorcière
Sacre #197
> 15 et 16 décembre 2012
Théâtre des Bergeries, Noisy le sec
> Du 20 au 22 mars 2013
CND, Pantin
François Chaignaud et Cecilia Bengolea
Vlovajob Pru
Twerk
Olivia Grandville
La spirale de Caroline avec l’ensemble Hiatus
Cinq Ryoanji
> 14 décembre 2012
Cité de la musique,Paris
Hélène Iratchet / Association Richard
Roi et reine
Sophiatou Kossoko / IGI
Them no go see
Daniel Linehan / Daniel Linehan Company
Gaze is a gap is a ghost
> Du 17 au 21 décembre 2012
Théâtre de la Bastille, Paris
HORS SAISON
LE RENDEZ-VOUS DANSE D’ARCADI
23 > 28 février 2013
En coréalisation avec le Théâtre de la Cité internationale,
Paris ; La Ferme du Buisson, scène nationale de Marnela-Vallée ; Le Théâtre de Vanves, scène conventionnée
pour la danse ; le Théâtre 2 Gennevilliers, centre
dramatique national.
En partenariat avec l’Onda.
Chaque année, en février, Hors Saison, le rendez-vous
danse d’Arcadi, est un moment privilégié de rencontres
entre les compagnies de danse, les professionnels et le
public. La manifestation offre l’opportunité, en particulier
aux professionnels, de découvrir les pièces de compagnies
soutenues en diffusion par Arcadi sur la saison à venir.
Cette année, Arcadi s’associe plus étroitement à l’Onda
(Office national de diffusion artistique) en proposant deux
soirées dédiées à des compagnies étrangères, lors de la
Rencontre Danse, les 25 et 26 février 2013.
Rendez-vous du 23 au 28 février 2013 dans les quatre
lieux partenaires – La Ferme du Buisson, scène nationale
de Marne-la-Vallée, le Théâtre de la Cité internationale,
le Théâtre 2 Gennevilliers, centre dramatique national
de création contemporaine, le Théâtre de Vanves, scène
conventionnée pour la danse – pour six jours de
découvertes chorégraphiques en Île-de-France.
Au programme :
Fabiàn Barba, Nasser Martin Gousset, Herman Diephuis,
Myriam Gourfink, Julien Jeanne, David Wampach, Qudus
Onikeku, Tuur Marinus...
Programmation en cours.
Anne N’Guyen / Compagnie Par Terre
Promenade obligatoire
Qudus Onikeku / YK projects
STILL /Life
> Les 23 et 24 février 2013 à la Ferme du Buisson,
scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre
de Hors Saison
Jesus Sevari / Association Absolutamente
Androcéphale
CONTACT
Anne Routin, coordinatrice générale
de la manifestation Hors Saison
01 55 79 92 84
[email protected]
41
Pascal Vanneau
Tal Beit Halachmi
TALITA KOUMI
PROGÉNITURES
Solo / 2013 / 50 minutes
Conception et interprétation : Tal Beit Halachmi
Créateur son : Jonathan Merlin
Scénographie : Julien Massé
Lumières : Françoise Michel
Regard : Vincent Dupont
Travail vocal : Linda Wise
Texte : Progénitures de Pierre Guyotat
Coproduction: Centre chorégraphique national de Tours; La Filature scène
nationale à Mulhouse; Saint-Cyr-sur-Loire; Emmetrop – Bourges; La
Villette – Paris, dans le cadre de résidences d’artistes.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien de la DRAC Centre ; de la Région Centre ; de la Mairie
de Tours ; de l’Escale – Saint-Cyr-sur-Loire ; de l’Espace Ligeria –
Montlouis-sur-Loire
42
Tal Beit Halachmi s’empare de Progénitures dans un
solo physique, dense, enragé, qui se déploie autour d’une
cage de métal évoquant les œuvres sculpturales de Louise
Bourgeois. Comme auteur, Guyotat occupe une place
capitale dans l’Histoire de la littérature française moderne.
La guerre, la pulsion sexuelle, la réalité esclavagiste,
l’omniprésence divine, animale et l’efficience de la Nature
et de la matière, constituent la trame de cette oeuvre
tragique et comique à la fois. On y entend le souffle et la
respiration, des craquements, des battements de coeur et
le chant de la voix nue. Je puise dans la langue mais en
écho de la violence du monde, et Tal Beit Halachmi
propose une plongée dans les profondeurs d’un univers
archaïque, organique, toujours poétique et d’une
expressivité musicale nouvelle : le corps s’accroche, et
cherche à être, furieusement.
≥ TAL BEIT-HALACHMI
Danseuse chorégraphe et comédienne, Tal Beit-Halachmi
est d’origine israélienne. Formée en Israël et à Londres,
elle a notamment travaillé avec Moshe Efrati, Brigitte
Farges et Catherine Diverrès. En 1995, elle présente au
Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne
Why do we need…, un duo créé avec Fabrice Dasse.
Depuis 1997, elle danse aux côtés de Bernardo Montet
et l’assiste sur l’ensemble de ses créations. Elle danse
dans Issê Timossé (1996), Ma Lov’ (1998), Dissection
d’un homme armé (2000), Parcours 2C (vobiscum)
(2004), coupédécalé (2005), Apertae (2008). Au festival
d’Avignon 2001, elle est Bérénice dans la pièce
homonyme conçue par Bernardo Montet et Frédéric
Fisbach. En 2002, elle présente Plages urbaines, pièce
créée au Festival Les Antipodes à Brest, avec vingt-deux
élèves et un danseur professionnel.
Elle participe en 2003 au spectacle Im spiegel wohnen
de Heiner Müller au pôle de musique contemporaine à
l’Opéra de Stuttgart, mis en scène par Jean Jourdheuil.
En 2005 elle crée De même que les éléphants, pour
Les Antipodes à Brest.
En 2006, elle crée pour le Festival Montpellier Danse,
Dahlia Bleu. En novembre 2007, c’est la création du
solo autobiographique Dina. En novembre 2008, elle
crée Acoustic Pleasure, une performance musicale avec
le musicien Pascal Maupeu.
Parallèlement à son parcours de danseuse et chorégraphe,
elle conduit depuis plusieurs années un travail
pédagogique auprès de plusieurs écoles et développe
des projets de création artistique avec des amateurs.
> Création le 16 janvier 2013 à Emmetrop, Bourges
> 18 janvier 2013 à l’Espace Ligeria, Montlouis-sur-Loire
> 16-18 février 2013 au Théâtre de La Bastille, Paris
avec le partenariat du Festival Faits d’Hiver
≥
CONTACT
Agnès Chenevois
06 66 65 64 82
[email protected]
Bart Grietens
Fabián Barba
BUSY ROCKS
A MARY WIGMAN DANCE EVENING
Solo / 2009 / 1 h
Chorégraphie : Fabián Barba
Mentors : Katharine Sehnert, Irene Sieben,
Susanne Linke
Costumes : Sarah-Christine Reuleke
Lumières : Geni Diez
Composition musicale for Anruf Pastorale,
Seraphisches Lied, Sturmlied and Sommerlicher Tanz
Hanns Hasting Composition music for Raumgestalt,
Zeremonielle Gestalt and Drehmonotonie : Sascha
Demand
Production : K3 – Zentrum für Choreographie, Tanzplan Hamburg
(DE)
Coproduction : Fabrik Potsdam (DE) in the frame of Tanzplan Potsdam
Artists-in-Residence ; Kaaitheater (Brussel, BE) ; P.A.R.T.S. (Brussel,
BE) ; wp Zimmer (Antwerpen, BE) Support Mary Wigman Gesellschaft
(Hamburg, Bremen, DE), PACT Zollverein Essen (DE)
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Fabián Barba meets Mary Wigman. Durant ses études le
jeune danseur / chorégraphe équatorien Fabián Barba se
prend de fascination pour l’œuvre d’une des pionnières de
la danse contemporaine : la danseuse allemande Mary
Wigman. Au début des années trente elle traversa l’océan
Atlantique pour la première fois avec ses récitals de
danse expressionniste. Elle devait changer le paysage de
la danse aux États-Unis pour toujours et jusqu’à
maintenant influence la scène artistique en Equateur.
Durant ses études Fabián Barba commence à travailler sur
Schwingende Landschaft, un cycle de danse comprenant
7 solos datant de 1929. Il reconstruit trois d’entre eux à
l’aide du matériel visuel personnel de Mary Wigman.
Pour A Mary Wigman Dance Evening Barba cite une
grande partie de l’œuvre de Wigman. Le défi pour Barba
est la tension entre sa reconstitution et l’original.
≥ FABIÁN BARBA
Il est né en 1982 à Quito, en Équateur. Là-bas, il étudie
la littérature et la communication, ainsi que la danse et
le théâtre. À ce moment, il travaille déjà comme interprète
professionnel. En 2004, Fabián Barba arrive à Bruxelles
pour étudier à P.A.R.T.S.
Après ses études, Barba crée, avec Franziska Aigner (AT),
Marisa Cabal, Tuur Marinus (BE) et Gabriel Schenker
(BR) le collectif artistique Busy Rocks. Il prend part aux
créations keeping busy keeping still (2008), Dominos
and Butterflies (2009) et Studium (2010). En 2009, il
crée son premier solo, A Mary Wigman Dance Evening,
présenté dans le monde entier et récompensé, en 2010,
par les deuxième et troisième Prix Jardin d’Europe. Le
thème de l’histoire de la danse a amené Fabián à créer
un deuxième solo, a personal yet collective history (2011).
Dans le cadre de ses recherches sur Mary Wigman et
l’histoire de la danse, Fabián donne des conférences
dans différentes institutions de Flandres et d’Europe. En
parallèle de son solo et de son travail avec Busy Rocks,
Fabián Barba collabore comme danseur avec les
chorégraphes Thomas Hauert / ZOO, DD Dorvilier et Olga
de Soto.
> Le 25 février 2013 au Théâtre 2 Gennevilliers, dans
le cadre de Hors Saison
≥
CONTACT
Karen Joosten
[email protected]
www.caravanproduction.be
43
Marc Coudrais
Herman Diephuis
COMPAGNIE HERMAN DIEPHUIS
OBJET PRINCIPAL DU VOYAGE
Pièce pour quatre interprètes / 2012 / 1 h
Conception, chorégraphie : Herman Diephuis
Conseil artistique : Dalila Khatir
Bande son : Emmanuel Hospital
Création lumière et régie générale : Sam Mary
Avec Ousseni Dabare, Romual Kabore, Salamata Kobre,
Adjaratou Savadogo
44
Production : Compagnie Herman Diephuis
Coproduction : Le Phare, Centre chorégraphique national du Havre
Haute-Normandie – accueil studio ; Centre chorégraphique national
de Montpellier Languedoc-Roussillon – Programme Résidences ;
Centre chorégraphique national de Tours – accueil studio.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Soutien du CDC La Termitière – Ouagadougou (BF) – mise à disposition
du studio.
La compagnie est subventionnée par le ministère de la Culture et de la
Communication / DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie
chorégraphique.
En décembre 2010 et en septembre 2011, sur invitation
de Seydou Boro et Salia Sanou, j’ai animé des ateliers
adressés à des danseurs de Ouagadougou au Burkina Faso.
Cette rencontre a donné lieu à une création, intitulée
Objet principal du voyage avec 4 danseurs, deux hommes
et deux femmes. J’ai voulu être au plus près de ce que
sont ces quatre personnes dans leur imaginaire, leur
façon de danser et d’exister sur scène, mais aussi en
confrontant mon univers aux leurs et en étant à l’écoute
de l’histoire et de la réalité de chacun d’eux. Leur danse
se fait dans la nécessité, l’urgence comme si elle était à
vif, traversée par une énergie qui parle à la fois de
jeunesse et de gravité, de force et de fragilité. J’ai
composé avec eux un répertoire gestuel commun en
mettant l’accent sur les positions de doigts, l’expressivité
des mains et les mouvements de bras. Les gestes tiennent
lieu de discours, de langage et nourrissent les danseurs
pour incarner une gamme d’états et de présences
imprégnés de ce qu’ils sont. Ensemble nous avons
cherché une gestuelle qui exprime la contrainte mais
d’où peut surgir à tout moment une énergie et un humour
imprévisibles. Je ne recherche pas un exotisme africain,
ce qui m’intéresse est de transcrire de façon abstraite à
travers l’histoire individuelle et collective de ces quatre
interprètes, une danse qui nous rapproche, porte en elle
des questions existentielles et expérimente d’autres
manières de se lier et de se regarder. Herman Diephuis
≥ HERMAN DIEPHUIS
« Les images issues de notre patrimoine culturel et de
notre imaginaire collectif constituent le point de départ de
mes créations. La peinture ancienne et plus précisément
de la Renaissance et Baroque, ont été une source
d’inspiration lors de la création de D’après J.-C., Dalila et
Samson, par exemple mais aussi en partie de Ciao bella.
Dans Julie, entre autres, Paul est mort ? et Ciao bella je
m’inspire de la culture populaire et mélange différents
supports visuels et musicaux, comme le cinéma, la
musique pop, la photo… Ce qui m’intéresse dans la
danse c’est comment l’histoire de chacun se lit dans le
corps et de fait s’inscrit dans la mémoire collective.
Les interprètes avec lesquels je collabore viennent
d’univers artistiques très différents, je compose avec
leurs qualités de mouvement et la manière de chacun de
s’exprimer avec son corps. C’est de cette façon que j’ai
travaillé avec Julie Guibert pour Exécutions, avec Mélanie
Giffard pour All of me.
L’élément récurrent dans mon travail est le jeu des
oppositions : l’humour et le sérieux, le sacré et le profane,
la certitude et le doute, la retenue et la démesure, la
tension et l’abandon, le mouvement et la suspension et
donner à voir toutes ces notions dans l’incarnation. »
> Les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson,
scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre
de Hors Saison
≥
CONTACT
jusqu’au 31 décembre, Nathalie Nilias
06 50 35 22 56
[email protected]
à compter du 1er janvier 2013, Frédéric Pérouchine
06 63 17 49 51
[email protected]
www.hermandiephuis.com
B. Prevost
Myriam Gourfink
LOLDANSE / MYRIAM GOURFINK
DÉPERDITION
Pièce pour 10 danseurs / 2013
Composition et live-electronics : Kasper T. Toeplitz
Écriture de la partition chorégraphique :
Myriam Gourfink
Contrebasse : Bruno Chevillon
Lumières : Séverine Rième
Son : Zakariyya Cammoun
Avec Clément Aubert, Clémence Coconnier,
Céline Debyser, Carole Garriga, Kevin Jean,
Deborah Lary, Julie Salgues, Françoise Rognerud,
Nina Santes, Véronique Weil
Coproduction : Le Forum de Blanc-Mesnil ; les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Un groupe de dix danseurs dont les corps s’entremêlent
et se confondent pour former une masse. Une masse
qui se déplace et se transforme, sans l’idée de progression
dans l’espace d’un point à un autre, comme une
substance qui se répand en un mouvement élastique,
qui par endroits se rétracte ou se dilate.
De l’enchevêtrement des dix corps, naissent des formes
inattendues, qui, toujours en mutation, à peine formées
se déforment.
≥ MYRIAM GOURFINK
Les techniques respiratoires du yoga fondent la démarche
de Myriam Gourfink. L’idée est de rechercher la nécessité
intérieure qui mène au mouvement. Cette connaissance
du mouvement et de l’espace permet de concevoir des
chorégraphies, sans travail en atelier. Ayant étudié la
« Labanotation » avec Jacqueline Challet Haas, elle a
entrepris à partir de ce système une recherche pour
formaliser son propre langage de composition. Pour
certains projets, les partitions intègrent au sein de
l’écriture, des dispositifs (informatisés) de perturbation et
re-génération en temps réel, de la composition pré-écrite :
le programme gère l’ensemble de la partition et génère des
millions de possibilités de déroulements. Les interprètes
pilotent – via des systèmes de captation – les processus
de modification de la partition chorégraphique, qu’ils
lisent sur des écrans LCD. Le dispositif informatique est
ainsi au coeur des relations d’espace et de temps. Il
permet, au fur et à mesure de l’avancement de la pièce,
la structuration de contextes inédits. Figure de proue de
la recherche chorégraphique en France, mais également
invitée par de nombreux festivals internationaux Myriam
Gourfink a été artiste en résidence à l’IRCAM en
2004-2005 et au Fresnoy studio national des arts
contemporains en 2005-2006. Elle a été de 2008 à
2012 directrice du Programme de recherche et de
composition chorégraphiques à la Fondation Royaumont.
> 1er et 2 juin 2013 au Forum du Blanc-Mesnil
> Bestiole, le 28 février 2013 au Théâtre de la Cité
internationale, dans le cadre de Hors Saison
≥
CONTACT
Damien Valette
[email protected]
www.myriam-gourfink.com
www.jgdv.net
45
Simon Hecquet
et Sabine Prokhoris
CANARD / LAPIN
DR
« ELLE M’AVAIT PAS DIT TOUT ÇA… »
Proposition scénique pour trois interprètes / 2013 /
50 minutes
Interprètes : Frédéric Gies, Mychel Lecoq,
Matthieu Perpoint
Scénographie et costumes : Fabienne Killy
Lumières : Françoise Michel
Matière sonore : Sébastien Naves
Texte : Sigmund Freud, Mychel Lecoq, Lucrèce,
Nietzsche, Laurent Olivier
Coproduction : Festival de Montpellier Danse 2013 ; Atelier de Paris /
Carolyn Carlson ; CCN de Grenoble / Cie Jean Claude Gallotta ; Bourse
d’aide aux écritures chorégraphiques du ministère de la Culture
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
46
À la fin de May B, le plateau est recouvert de traces, qui
forment un réseau dense et à première vue illisible. Ce
sont les traces au sol, d’argile et de poussière, des
déambulations et autres péripéties qui affectent les
personnages de terre et de chiffons que la chorégraphie
de Maguy Marin met en scène. Il en va de même pour la
mémoire du spectateur : elle est comme un terrain,
multiplement stratifié, sillonné en tous sens d’un
embrouillaminis de traces. Car ce que nous voyons et qui
nous touche s’imprime à notre insu, de mouvantes et
étranges façons, dans nos mémoires. «Elle m’avait pas dit
tout ça… », fragment actif d’une parole jadis entendue
dans May B qui émerge de ces traces mémorielles, sera
ainsi une rêverie et un jeu archéologiques. On y arpentera
les mémoires croisées de spectateurs et d’interprètes de
la pièce, en une exploration qui composera, et
interprétera, à partir des tessons épars de May B, une
histoire parmi d’autres possibles de cette aventure du
regard.
> Juin 2013, dans le cadre de Montpellier danse
≥
CONTACT
Hecquet Simon
01 42 62 32 13
[email protected]
≥ SIMON HECQUET
Après des études en danse classique et contemporaine,
il travaille en tant qu’interprète avec différentes
compagnies (Théâtre du Silence, Cie Ris et Danceries, Cie
Barocco, …). Parallèlement, il suit une formation en
différents systèmes d’écriture du mouvement (système
Feuillet, cinétographie Laban).
En 1994, il co-fonde le Quatuor Albrecht Knust, qui
recrée à partir de partitions des pièces du répertoire
contemporain (V. Nijinski, D. Humphrey, K. Jooss,
Y. Rainer, S. Paxton).
En 2002, il crée avec Sabine Prokhoris Discontinuités
continues, à la Villa Gillet (Lyon).
En 2004, suite à différentes expériences de re-création de
chœurs de mouvement d’A. Knust, il co-réalise avec
S. Prokhoris un film, Ceci n’est pas une danse chorale.
En 2007, il publie avec S. Prokhoris Fabriques de la
danse (PUF), prix du meilleur livre de danse décerné
par le syndicat de la critique.
En 2008, il participe avec S. Prokhoris au projet de
publication de la partition de Dance de Frédéric Gies
sous la forme d’un texte (novembre 2010, in Études
théâtrales).
En mars 2010, il publie avec S. Prokhoris Liens en
mouvements – à propos de Ceci n’est pas une danse
chorale (in Rythmes de l’homme, rythmes du monde,
Hermann).
En 2012, il participe à un ouvrage sur Cindy Van Acker
(Partituurstructuur, Éd. Héros-Limite).
≥ SABINE PROKHORIS
De formation philosophique, Sabine Prokhoris est
psychanalyste. Elle intervient également dans le champ
chorégraphique, comme critique essentiellement, mais
collabore aussi à des projets de création, avec Simon
Hecquet en particulier.
Elle a notamment publié Le sexe prescrit – La différence
sexuelle en question (Aubier, 2000, rééd. Champs
Flammarion 2002), avec S. Hecquet Fabriques de la
danse, La psychanalyse excentrée (PUF, 2008) et Le fil
d’Ulysse – retour sur Maguy Marin (Les Presses du réel,
2012), ouvrage incluant un film, Quand le travail prend
la parole (un long entretien avec Maguy Marin et Denis
Mariotte sur leur travail en commun).
Damien Marchal
Julien Jeanne
COMPAGNIE INDEX
PARADE, UNE COLLECTION D’INSTANTS
SUR L’EXCÈS DE POUVOIR
Pièce chorégraphique pour 7 danseurs / 2012 / 1 h
Conception et Chorégraphie : Julien Jeanne
Interprété et créé par : Olivier Balzarini, Yaïr Barelli,
Clarisse Chanel, Mélanie Giffard, Stéphane Imbert,
Jung-Ae Kim, Johann Maheut
Plasticien sonore : Damien Marchal
Régie générale et Création lumières : Mael Iger
Costumes : Myriam Rault
Remerciements à Bouchra Ouizguen, Nicolas Simon
Production : Association Index
Coproduction : Musée de la Danse – CCNRB ; L’Atelier à Spectacle,
Dreux, Scène conventionnée de Dreux agglomération.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien du CND pour leurs prêts de studios.
L’association Index est subventionnée par la direction des affaires
culturelles et de la Communication – DRAC Bretagne et la Ville de
Rennes.
Parade est à envisager à la manière d’une géographie
humaine et imaginaire, où chaque identité se fait le
véhicule d’évocations singulières, où chaque visage
devient un paysage mémoriel conjuguant passé et présent.
Une sorte de monument chorégraphique éphémère édifié
par sept silhouettes, dépliant une collection d’instants sur
l’excès de pouvoir. Comment s’incarnent les figures de la
domination, de l’autorité, de la soumission, de la révolte
- toutes les formes de violence politique et sociale ?
Comment les postures et la gestuelle exacerbée des
dictateurs travaillent nos représentations du pouvoir ? Et
qu’est-ce qui se glisse entre ces instantanés, ces poses
figées ? De ce catalogue de gestes, d’attitudes, de
postures et de visages issus de photographies de
dirigeants, de politiciens, de religieux, mais aussi de
manifestants ou de mouvements de révolte - émerge une
méditation sur les procédures d’uniformisation qui
contraignent les corps ainsi que sur le potentiel de
renversement de ces représentations.
≥ JULIEN JEANNE
Il suit une vocation résolument tournée vers l’art :
techniques circassiennes en autodidacte, danse classique
et contemporaine au conservatoire de Rouen et formation
Ex.e.r.ce au Centre chorégraphique national de
Montpellier. En tant que danseur et performeur, Julien
Jeanne travaille dans le champ de la danse avec Andy De
Groat, la cie Etant Donné, Salia Sanou & Seydou Boro et
dans les arts visuels avec Marcel Dinahet.
En 2010, il collabore avec Thierry Micouin à la réalisation
du Petit Musée de la danse et participe à l’élaboration de
sa pièce Men at Work, go Slow ! en tant que scénographe
et assistant à la mise en scène. En 2011, il est l’assistant
et interprète de Boris Charmatz pour la pièce Enfant
(créée à la Cour d’honneur du Festival d’Avignon).
Parallèlement, il crée l’association Index en 2005 afin de
réaliser ses propres projets mêlant principalement la
danse et les arts visuels : Tout est une question de point
de vue (2005, avec la collaboration de Yoann
Demichelis), Transit (2006), l’installation chorégraphique
10 cm d’écart (2008), ainsi que En visage, en paysage,
publication imaginée dans le cadre du dispositif « artistes
en résidence à l’école » (2009).
En 2009, à l’invitation du Musée de la danse - CCNRB,
il réalise autour des Héliogravures de Léon Ferrari une
série d’événements gravitant entre exposition, installation
et performance, menée avec la complicité de 12 amateurs
et du plasticien sonore Damien Marchal. En 2011, Julien
Jeanne crée Un effleurement, solo pour un danseur et un
ballon.
> Création le 20 décembre 2012 à l’Atelier à Spectacle
à Dreux.
> Le 27 février 2013, Théâtre de Vanves, scène
conventionnée pour la danse, dans le cadre de Hors
Saison
47
Jeremy Malmasson
Julien JEANNE
COMPAGNIE INDEX
UN EFFLEUREMENT
Solo / 2011 / 50 minutes
Chorégraphe et interprète : Julien Jeanne
Composition sonore : Damien Marchal
Régie générale et lumières : Alice Gill-Kahn
Régie plateau : Erwan Masseron
Scénographie : Camille Riquier et Julien Jeanne
Costume : Emmanuelle Dessoude
Coproduction : Musée de la danse – CCNRB ; CNDC d’Angers ; Théâtre
de Vanves – Scène conventionnée pour la danse ; Le Triangle – Cité de
la danse
Avec le soutien : CCN de Caen, accueil studio
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
48
Cette pièce est l’idée utopique de construire un sas où il
est envisageable de suspendre le temps. Une façon sousjacente d’interroger comment nous prenons le temps de
nous connecter à notre environnement extérieur et par
quoi nous sommes affectés aujourd’hui.
Un effleurement est une exploration sur les différents
états corporels induits par l’acte du toucher ou d’être
touché, tant dans nos manières d’être en relation avec
notre sphère sociale que par nos représentations mentales
ou nos influences environnementales.
À travers une dramaturgie très simple et une épure visuelle,
ce spectacle tente d’offrir un langage chorégraphique,
esquissé, de gestes invoquant des sédiments de notre
mémoire collective, dont la mise en œuvre s’opère par
des qualités d’adhérence possibles d’un corps sur la
membrane d’un gonflable. Une relation entre pression et
décompression, par des points de suspensions (points de
repos) et de vigilance entre attraction et répulsion.
≥
CONTACT
Le 26, bureau de production et diffusion – Rennes
Dominique Mahé et Jérôme Bardeau
02 99 65 67 10
[email protected]
Steeve Beckouet
françois Laroche-Valière
COMPAGNIE STUDIO LAROCHE-VALIÈRE
JONCTIONS - SITUATION II
Duo / 2013 / 1 h 15
Conception, chorégraphie, dispositif sonore, scénographie,
lumières : François Laroche-Valière
Assistante chorégraphique : Marine Combrade
Collaboration au dispositif sonore : Frédéric Peugeot
Collaboration artistique : Lucile Adam
Régisseur général : Nicolas Prosper
Production : Association Arcane-21 – Cie Studio Laroche-Valière
Coproduction : CAC Brétigny ; Centre chorégraphique national de
Grenoble dans le cadre de l’accueil-studio.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
La compagnie est en résidence de création conventionnée DRAC
Île-de-France au CAC Brétigny, en résidence au titre d’artiste associé
à Mains d’Œuvres, Saint-Ouen, et en résidence de recherche au
Théâtre Paris-Villette.
La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture et de
la Communication, DRAC Île-de-France, Aide à la compagnie, et
le Conseil Général de l’Essonne. Actions cofinancées par la Région
Île-de-France.
Jonctions est une pièce-dispositif qui interroge l’acte
d’écriture en lui-même, la temporalité de sa manifestation,
le lieu de son inscription, l’espace de son appréhension,
son ouverture poétique, à partir des notions de montage
et d’articulation d’objets chorégraphiques isolés à
l’intérieur d’une syntaxe et repérés en tant qu’unités de
sens indivisibles. Jonctions est une pièce évolutive qui
décline son processus sur un horizon comprenant
plusieurs temps, plusieurs situations glissant les unes
sur les autres tout en faisant chacune œuvre en soi.
Avec Jonctions - Situation II conçue à la fois pour un
plateau et un espace d’art contemporain, François
Laroche-Valière poursuit en 2013 le processus de
recherche et de création par la mise en relief – en reflet
et en miroir – de la partition chorégraphique élaborée
pour Jonctions - Situation I créée en 2012. Réinterroger
et réinscrire, avec deux interprètes, la partition solo
initiale et l’orienter autour des notions de réfléchissements,
de syntaxe inversée, de signes en négatif. Observer et faire
saillir les méandres d’une grammaire en acte et en
mouvement. Un interprète porte et traduit l’écriture à
lire et à déconstruire dans l’acte du reflet et son négatif,
à l’endroit même de son image et de sa disparition. Un
autre interprète dédouble la fonction de phrasé et de
lecture dans une dynamique et un flux s’inversant qui
analyse la teneur d’une écriture et la restitue à la fois dans
un morcellement, un montage et une unité. Une
recomposition, une réverbération et une diffraction.
≥ FRANÇOIS LAROCHE-VALIÈRE
Depuis sa création en 1984, la compagnie Studio
Laroche-Valière a présenté de nombreuses pièces
expérimentant diverses approches stylistiques et
dramaturgiques qui ont progressivement permis d’identifier
et de définir une aire de recherche chorégraphique située
autour de la notion « d’être-là-du-corps ». Corps, en tant
que lieu-premier, générateur d’un espace de présence, où
se pose la question du mouvement comme acte poétique.
De 2002 à 2008, François Laroche-Valière développe
en trois volets le processus de création intitulé Projet 2
avenues soutenu notamment par le CND – Pantin, le
CCN de Franche-Comté à Belfort, le Théâtre Brétigny,
Scène conventionnée du Val d’Orge et l’association
Beaumarchais – SACD. En 2009, il apporte à ce cycle,
une étape supplémentaire, Signature (solo), pièce créée
pour Julien Monty, interprète de la compagnie ayant
participé à l’intégralité des étapes de création du Projet
2 avenues. Parallèlement, il crée, pour le CAC de Brétigny,
une pièce performance intitulée in/Stellation (2006) et
une pièce sonore intitulée Corridor (2009). En 2010 il
crée un dispositif intitulé TransVersion axé sur la poétique
en acte de la transmission d’une partition chorégraphique.
En 2011, il initie la création Jonctions, pièce-dispositif
pour un à quatre interprètes, dont le premier volet
Situation I est présenté en 2012 à Mains d’Œuvres dans
le cadre du Festival Faits d’hiver, et réinscrit à La Norville
dans le cadre d’une résidence de création conventionnée
DRAC Île-de-France partagée avec Théâtre Brétigny.
Jonctions - Situation II sera créée en septembre-octobre
2013 dans le cadre d’une résidence de création
conventionnée DRAC Île-de-France au CAC Brétigny.
> Création automne 2013, CAC, Brétigny
≥
CONTACT
Camille Trastour
01 42 53 01 25
[email protected]
http://www.studiolv.fr
49
Anne LE BATARD
et Jean-Antoine BIGOT
COMPAGNIE EX NIHILO
APPAREMMENT CE QUI NE SE VOIT PAS
Quatuor / 2012 / 50 minutes
Chorégraphie : Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot
Interprètes : Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot,
Corinne Pontana et Rolando Rocha
Lumières : Sabrina Bayet
Coproduction : Ballet national de Marseille ; Copenhague International
Theatre / Metropolis Festival (Danemark) ; Les Ateliers Frappaz / Centre
métropolitain des arts urbains – Villeurbanne ; CDC du Val-de-Marne ;
Tridanse (associant Le 3bisF, Le Citron Jaune et le Vélo Théâtre) ;
2 Angles relais culturel régional ; Institut français de coopération /
Ambassade de France en Tunisie ; Fondation Beaumarchais / SACD ;
Centre National de la Danse et KLAP Maison pour la danse à Marseille.
50
Avec le soutien : Institut français et Institut Français / Ville de Marseille ;
Fonds Roberto Cimetta. La Source du Lion, CasaMémoire, association
Commune et AR2D-Meryem Jazouli à Casablanca ; Musaq et Théâtre
Dar Ben Abdallah à Tunis ; Festival D-Caf au Caire.
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Apparemment, ce qui ne se voit pas est issu des voyages
et rencontres de la compagnie avec l’envie de restituer ces
expériences sous la forme d’une fresque. Il s’agit d’un
rapport particulier à l’image et au son puisque danse, sons
et images collectées dans les villes traversées se partagent
l’espace de représentation. Les images des solos filmés
dans les villes, projetées directement sur les murs, sont
à leur tour devenues interprètes : les danseurs peuvent
donner à voir leur propre image dans l’une des villes ou
l’image d’un danseur ou encore danser avec les images.
Les spectateurs sont placés au centre, danseurs et images
à l’extérieur du cercle, sur les murs : c’est un panorama,
au sens littéral du terme, comme en écho aux lieux
choisis au cours de la recherche. Nous avons restitué au
spectateur cette « vue sur un vaste paysage depuis un
point éloigné »… Ce spectacle se joue en intérieur (il
peut aussi être adapté à des lieux variés : halles,
hangar,…), mais il restitue ainsi une atmosphère de rue
puisque le public est assis sur des caisses et qu’il
peut / doit se lever pour voir ce qui se passe. Dans cette
optique, la jauge est faite en fonction de la salle.
La compagnie Ex Nihilo n’a de cesse depuis sa création,
il y a bientôt 20 ans, d’interroger la danse dans sa
relation à l’extérieur. Au-delà d’un simple déplacement du
lieu de l’art, il s’agit de faire l’expérience d’une rencontre
avec un espace, urbain ou naturel, et d’une relation à
l’autre, passant ou spectateur. Certaines de nos pièces
sont également créées pour le plateau. La rencontre avec
l’extérieur imprègne notre danse, et devenue spectacle,
elle en porte toujours comme la trace ou la mémoire. Mais
ses thèmes, la ville, la foule, la solitude, l’individu, le désir
de l’autre, ne sont pas réductibles à l’extérieur. Il nous faut
simplement dialoguer à nouveau avec l’espace. Mais
n’est-ce pas cela aussi, la danse ? Le dialogue avec
l’espace ? Aller de l’espace public à la scène, c’est
autant de possibilités de jeux et de croisements, de
reformulations et variations multiples que nous n’excluons
jamais de pratiquer.
≥ ANNE LE BATARD
Elle se forme à la danse contemporaine en France et en
Belgique. Après avoir été interprète dans la compagnie
Karin Vyncke à Bruxelles de 1996 à 1999, et chez
Georges Appaix, compagnie La Liseuse, elle s’engage
dans un parcours personnel et fonde la compagnie
Ex Nihilo. Depuis 1994, elle a créé, en collaboration
avec Jean-Antoine Bigot, onze pièces qui vont du duo aux
pièces de groupe, pour l’espace public ou la scène.
≥ JEAN-ANTOINE BIGOT
Il mène une carrière d’interprète en France dans les
compagnies Pierre Doussaint, Richard Mouradian, en
Belgique dans la compagnie Karin Vyncke, et
régulièrement de 1993 à 2002 chez Héla Fattoumi et Éric
Lamoureux. En 1999, il rejoint la compagnie Ex Nihilo et
en partage la direction avec Anne Le Batard.
> Les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson,
scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre
de Hors Saison
≥
CONTACT
Maxime Kottmann
06 60 38 80 95
[email protected]
www.exnihilodanse.com
Nicolas Couurier
MAUD LE PLADEC
LÉDA
CRÉATION 2013 (TITRE EN COURS)
Pièce pour 6 interprètes et un ensemble musical de
4 batteries / 2013 / 55’
Conception et chorégraphie : Maud Le Pladec
Musiques : Julia Wolfe (Dark Full Ride), Francesco Filidei
(Ossa Acida)
Interprètes : Olga Dukhovnaya, Julien Gallée-Ferré,
Corinne Garcia, Mélanie Giffard, Sébastien Perrault,
Simon Tanguy
Musique live : Ensemble Tactus
Assistant musical : Gaël Desbois
Création lumières : Sylvie Mélis
Création costumes : Alexandra Bertaut
Coproduction: Théâtre national de Bretagne-Rennes; Les SubsistancesLyon; CCN de Caen Basse-Normandie.
Avec le soutien du ministère de la Culture et de la communicationDRAC Bretagne, Région Bretagne ; Ville de Rennes.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Pour ce deuxième volet autour de l’ensemble musical
Bang on a can, j’ai choisi de travailler autour et à partir
de l’œuvre Dark Full Ride de Julia Wolfe. Considérée
comme l’une des voix principales de sa génération, la
musique de Wolfe est musclée et cinétique, expérimentée
à travers le corps. Avec des influences aussi variées que
Beethoven, le Motown et Led Zeppelin, les compositions
de Wolfe contiennent souvent des gras, des attaques
directes, l’énergie du corps, de la musique pop,
l’expressivité « sale » du rock and roll, et surtout, un pur
délice dans le son. Le genre rock de la musique de Julia
Wolfe apporte une sensibilité moderne à un type de
musique considérée comme savante.
C’est à deux niveaux que se situe ma rencontre avec
Dark Full Ride : un engouement purement esthétique, un
goût pour la dimension cinglante et vivante du morceau,
puis, par résonance, extension, une réflexion d’ordre
philosophique et politique. Et, c’est à la croisée de ces
deux approches que se sont dessinés les contours de
mon nouveau projet chorégraphique. Encore une fois,
c’est la musique qui en a donné le « La », car c’est dans
la radicalité manifeste et dans la puissance de l’œuvre de
Julia Wolfe que j’ai puisé mes inspirations. Dark Full
Ride m’est apparu comme un « cri », une manifestation,
ou encore, l’invitation à faire l’expérience de la nature
instable du corps collectif et des forces contradictoires qui
le constitue : une fabrique de l’incertitude.
≥ MAUD LE PLADEC
Elle se forme à la danse contemporaine en 1999, en
intégrant la formation Ex.er.ce au Centre chorégraphique
national de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier.
En 2001, elle co-créé le collectif le « Clubdes5 » au sein
duquel elle signera Fidelinka et Fidelinka-extension en
collaboration avec Mickaël Phelippeau.
Depuis 2009, elle assiste également Boris Charmatz au
Musée de la Danse sur le projet Roman Photo.
En 2010, elle crée la pièce Professor qui obtient le prix de
la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique.
L’année suivante, elle crée Poetry qui forme avec Professor
un diptyque autour du compositeur Fausto Romitelli. En
février 2012, elle est invitée par Les Subsistances à Lyon à
créer une pièce autour du compositeur américain David
Lang, qui sera le point de départ d’un projet au long cours
autour du collectif Bang on a can. En mai 2012, elle recrée
une version live de Professor pour le festival Les Musiques
à Marseille (GMEM), en collaboration avec l’Ensemble Ictus.
Parallèlement à ses propres créations, elle poursuit son
travail d’interprète auprès de Boris Charmatz (La Levée
des Conflits, Enfant) et de Mette Ingvartsen (The Artificial
Nature Project).
Professor
> Du 3 au 18 décembre 2012 au Nouveau Théâtre de
Montreuil-CDN – Montreuil, France
Les 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 17 et 18
décembre 2012
Poetry
Les 8 et 15 décembre 2012
> Du 27 au 29 mars 2013 au Centre Pompidou
Création 2013 (titre en cours)
> Du 30 janvier au 2 février 2013 : Work in progress,
Les Subsistances, Festival Aire de Jeu – Lyon, France
> Création en novembre 2013, Festival Mettre en scène
≥
CONTACT
Natacha Le Fresne
02 99 35 45 91
[email protected]
www.associationleda.fr
51
Stéphanie Griguer
Heddy Maalem
COMPAGNIE HEDDY MAALEM
ÉLOGE DU PUISSANT ROYAUME
Pièce pour 6 danseurs / 2013 / 1 h
Distribution : Anthony-Claude Ahanda alias
Jigsaw aka Twin, Anthony Jean alias Crow Boy Tiger,
Vladimir Jean alias Big Trap, Ludovic Manchin-Opheltes
alias Kellias Aka Bijuu, Émilie Ouedraogo alias Spencer,
Anne-Marie Van alias Nach
Production : Compagnie Heddy Maalem
Coproduction : La Briqueterie, CDC du Val-de-Marne ; Centre de développement chorégraphique Toulouse Midi-Pyrénées ; Le Parvis, scène
nationale, Tarbes-Pyrénées
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Implantée à Toulouse, la compagnie Heddy Maalem est subventionnée
par la Préfecture de la région Midi-Pyrénées /Direction régionale des
Affaires culturelles, par la Ville de Toulouse et la Région Midi-Pyrénées
et soutenue par le Centre de développement chorégraphique Toulouse
Midi-Pyrénées.
52
J’ai rencontré les danseurs de Krump sans doute parce
que je les ai toujours cherchés. Ils s’appellent Jigsaw,
Kellias, Crow… noms de code de leur identité réinventée.
Le Krump est un mouvement profond, pas encore une
marchandise. Il semblerait que le monde ait fait naître là
où on ne l’attendait pas, une danse du dedans,
authentiquement spirituelle, faite pour débusquer des
monstres et dire l’inarticulé des paroles rentrées dans la
gorge de ceux qui ne peuvent même plus crier. La seule
danse qui vaille. Avant d’être une mode, c’est un rite
inventé, une sorte de louange forcenée, la contorsion
brutale de celui qui refuse la camisole contemporaine. Ces
danseurs nous disent : Qu’arrive-t-il à la force qui nous
mène ? Que signifie ce monde échoué ? Qui vit dans
l’obscur de nous-mêmes ? Cette danse est une chance car
elle est un partage de la violence qui nous fonde et un
moyen de la comprendre en se délivrant du discours.
C’est une danse du début ou de la fin des temps qui dit
l’essentiel de ce qui fait un homme aujourd’hui, un secret
pour lui-même vivant debout au plus noir de sa propre
nuit. Heddy Maalem, mai 2012
≥
CONTACT
Elizabeth Fély-Dablemont
06 52 84 78 17
[email protected]
www.heddymaalem.com
≥ HEDDY MAALEM
En 1989, il fonde sa compagnie. Après des pièces
remarquées, en particulier au Festival d’Avignon, il
questionne l’identité avec une équipe de danseurs
d’origine africaine dans Black Spring (2000). Benoît
Dervaux, cadreur des frères Dardenne, transpose la pièce
en un film homonyme plusieurs fois primé. Dans la
continuité, il crée en 2004 un Sacre du Printemps pour
14 interprètes africains. La pièce connaît un immense
succès international. En 2006, il écrit une série de soli
et de pièces courtes ainsi qu’Un Champ de forces, pièce
pour 12 interprètes. L’année 2009 est marquée par des
commandes internationales telles l’adaptation du Sacre
du Printemps pour la Sichuan Modern Dance Company
(Chine) ou From the new world célébrant la rencontre
des pionniers français et du peuple indien sur le continent
américain. En 2010, il crée Mais le diable marche à
nos côtés à La Filature de Mulhouse pour huit interprètes
venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe. Cette pièce reçoit la
bourse Beaumarchais décernée par la SACD.
En 2011, il compose Je suis les rivières pour 25 jeunes
danseurs, présenté lors de la Biennale Fort de danse
Caraïbes.
En 2012 il crée Danzas de amor y guerra avec 12
interprètes colombiens avant de se consacrer à Éloge du
puissant royaume dont la création se tiendra lors de la
Biennale du Val-de-Marne 2013.
> Création le 11 avril 2013 au Théâtre du ChaudronAtelier de Paris
> Le 17 avril 2013 au Théâtre d’Ivry Antoine Vitez
> Les 10 et 11 mai 2013 au Théâtre de Grasse
> Le 21 mai 2013 à L’Estive, scène nationale de Foix
Liesbet Peremans
Tuur Marinus
BUSY ROCKS
STILL ANIMALS
Pièce pour 8 danseurs / 2012 / 40 minutes
Chorégraphie : Tuur Marinus (Busy Rocks)
Danse : Mohammed Boujarra, Ariadna Estalella,
Tuur Marinus, Flup Marinus, Jan Martens,
Pol Van den Broek, Inez Verhille, Chloé Zambon
Création lumières : Elke Verachtert
Œil extérieur : Dafne Maes
Production : Caravan Production pour Busy Rocks
Coproduction Beursschouwburg, Brussel (BE)
Résidences Beursschouwburg (Brussel, BE), Artesis Hogeschool,
Conservatorium voor Dans (Antwerpen, BE), Theater Zuidpool
(Antwerpen, BE)
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien des Autorités flamandes, la Commission communautaire
flamande de la Région de Bruxelles-Capitale.
Busy Rocks est artiste en résidence au Beursschouwburg, Brussel
(BE).
Merci à Fabián Barba, Marisa Cabal, Stav Yeini.
Still Animals montre des corps qui produisent des
machines animales et humaines : le contrepoids extrême
de deux danseurs permet à un troisième d’exécuter, quasi
en planant, les schémas de course de différents animaux
et êtres humains, sans se déplacer dans l’espace. Tuur
Marinus avait déjà abordé ce matériau mouvant dans
Studium (2010) et passe à une étape supérieure en
étudiant ces formes de mouvement spécifiques et la
composition de leur rendu.
Le spectacle offre l’occasion aux spectateurs de zoomer
minutieusement sur des corps qui effectuent des
mouvements mettant en avant la spécificité de chaque
corps, en même temps que l’aspect générique du corps.
Ces constructions animales et humaines « magiques »,
expriment à la fois l’ambition traditionnelle de l’artiste
– voler – et la déconstruction postmoderne de ce rêve.
Le spectateur se voit dès lors amené à faire
continuellement un choix : jouir du plaisir de voir des
corps planer ou se laisser pénétrer par le côté rigolo de
la scène dans son ensemble.
≥ TUUR MARINUS
Il est né à Anvers en 1981. Il a étudié la peinture et les
arts visuels avant de commencer la danse contemporaine
à la HID de Lier, puis à P.A.R.T.S, Bruxelles. Il obtient son
diplôme en 2008 avec sa pièce Keeping busy keeping still
(avec Marisa Cabal et Fabián Barba). Après ses études,
Tuur crée, avec quatre autres étudiants de P.A.R.T.S., le
collectif Busy Rocks. Avec ce collectif, il travaille sur les
créations Dominos and Butterflies (2009) et Studium
(2010). En 2012 il présentera une nouvelle performance,
Still Animals. Il a également collaboré avec d’autres
compagnies et chorégraphes, notamment Vincent
Dunoyer, David Zambrano, Rosas / Zita Swoon et Theater
Zuidpool.
≥ BUSY ROCKS
Busy Rocks est un collectif de danse contemporaine créé
en 2008 par cinq diplômés de P.A.R.T.S. : Franziska
Aigner (AT), Fabián Barba (ECU), Marisa Cabal (ES),
Tuur Marinus (BE) et Gabriel Schenker (BR). Busy Rocks
est né d’affinités artistiques communes et du désir de
garder et approfondir des interactions productives
construites durant quatre années passées ensemble à
P.A.R.T.S. Le collectif crée de nombreux projets par année,
aux inspirations diverses. Busy Rocks est fasciné par la
manière dont les mouvements sont produits et perçus. Ils
défient la perception commune du danseur, envisagé
comme un virtuose élégant et puissant, bougeant
librement à travers le vide, dans un espace sans
résistance. Le collectif Busy Rocks travaille dans un
environnement créatif et inspirant, une plateforme où
chacun partage ses idées.
> Le 28 février 2013 au Théâtre de la Cité
internationale, dans le cadre de Hors Saison
≥
CONTACT
Caravan Production / Ruth Dupré
+32 2 226 45 82
[email protected]
www.caravanproduction.be
www.busyrocks.org
53
Andouin Desforges
Nasser Martin-Gousset
REMAKE
LE VISITEUR
Duo / 2013 / 1 h 30
Chorégraphie et direction : Nasser Martin-Gousset
Interprètes : Nasser Martin-Gousset
et Maxime Mikolajczack
Musique Live (piano) : Pierre Christophe
Lumières : Romuald Lesné
Images : Etienne Aussel
Recherche sonore : Nasser Martin-Gousset
Costumes : Sophie Hampe
Régie Générale : Olivier Mendili
Musiques adaptées : Henry Mancini, Colins Town,
John Carpenter...
54
Production : Remake
Coproduction : Centre national de la Danse – Pantin ; CDC Toulouse /
Midi-Pyrénées ; L'Espace des Arts – Chalon-sur-Saône ; Le CCNO –
Orléans.
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien du Centre chorégraphique national de Grenoble dans
le cadre de l’accueil studio 2013.
Avec le soutien de la Direction régionale des Affaire culturelle d’Île-deFrance – ministère de la Culture et de la Communication.
Remerciements à l’Echalier – la Grange – St Agil.
Réel ou fantasmé, qui est le visiteur ? Une projection ? Un
double ?
Si la séduction prédomine, elle se transforme graduellement
pour le personnage envers le visiteur par un mécanisme
de peur.
La dimension ambiguë de la situation est ici importante :
est elle réelle ?
Dans cette notion d'intérieur / extérieur la question de la
rencontre est centrale et les rôles peuvent être inversés ;
sommes-nous, dans notre regard, à la place de l’intrus ou
à celle, familière, du personnage ? Dans l’altérité sommesnous acteurs ou spectateurs de notre désir ?
La danse c’est aussi aller à la rencontre de l’autre et
permettre, un instant, de combler la solitude et l’absence
qui est ici le cœur du sujet.
≥ NASSER MARTIN GOUSSET
Parallèlement à son travail d’interprète, il cosigne en
1989 avec Annie Legros La Petite Représentation et crée
en 1993 le solo Babelogue suivi en 1994 de The
Marriage – A Babelogue Suite. En 1996, il fonde sa
compagnie « La Maison » et poursuit son parcours de
chorégraphe avec un duo Alleluia présenté au Théâtre de
la Bastille. En 1998, il crée Solarium et en 2000,
Bleeding Stone à la Ménagerie de Verre / Paris. Il assiste
en tant que chorégraphe le metteur en scène Yves
Beaunesne sur La Princesse Maleine (2002) de
Maeterlinck ainsi que Oncle Vania (2004) de Tchekhov
présentés au Théâtre de la Colline / Paris. En 2002 et
en 2004 il crée Neverland programmé au Théâtre de la
Ville / Paris ; et le solo Pop Life dans le cadre des
Rencontres chorégraphiques internationales de SeineSaint-Denis. Pour la Biennale de Danse de Lyon, il crée
en 2006 Peplum, suivi en 2010 de Pacifique et Comedy
en 2008 au festival Montpellier Danse (spectacles
présentés au Théâtre de la Ville / Paris). En 2009 il
présente La Belle au Théâtre national de Chaillot.
En marge de ses créations, il a travaillé avec Josef Nadj
(Les Veilleurs, Poussière au Soleil, Asobu…). Ainsi qu’avec
Sasha Waltz sur la Trilogie Travelogue.
En 2012 il entame la création d’une nouvelle pièce Le
Visiteur qui sera créée en 2013.
> Création les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du
Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le
cadre de Hors Saison
> Le 3 avril 2013 à L’Espace des Arts – Chalon-sur-Saône
> Le 16 avril 2013 à L’Estive – Foix
> Le 18 avril 2013 au CDC Toulouse / Midi-Pyrénées –
Festival International du CDC
≥
CONTACT
Philippe Chamaux / Les Indépendances
09 66 94 23 71
[email protected]
Olivier Heinry
Barbara Matijevic
et Giuseppe Chico
1ER STRATAGÈME
FORECASTING
Solo / 2011 / 50 minutes.
Conception : Giuseppe Chico et Barbara Matijevic
Assistante dramaturgie : Sasa Bozic
Interprétation : Barbara Matijevic
Video : Giuseppe Chico
Production déléguée : 1er stratagème et De facto
Production : Kaaitheater (Bruxelles)
Coproduction : UOVO (Milan)
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France dans le cadre du dispositif
de l’aide au projet ; Association Beaumarchais-SACD ; l’Institut
français de Zagreb ; le ministère de la Culture de Croatie ; la Ville
de Zagreb ; PACT Zollverein Essen (accueil en résidence)
Depuis 2008, Barbara Matijevic et Giuseppe Chico se
sont engagés dans le travail de coécriture d’une trilogie
intitulée D’une théorie de la performance à venir où le seul
moyen d’éviter le massacre serait-il d’en devenir les
auteurs ? Puisant dans l’histoire, la culture populaire,
l’art, la science, le jeu vidéo, le cinéma et la musique, ils
pratiquent un art de traduction, reconfigurant les mots et
les images pour créer de nouvelles histoires et
interprétations.
Forecasting, le troisième volet de cette trilogie, se base sur
des vidéos amateurs puisées dans le plus grand site web
d’hébergement de vidéos : YouTube. Les auteurs utilisent
ce cadre comme un embrayeur de fiction, comme une
réserve de sens, de signes, une somme d’agencements qui
imposent à son utilisateur un exercice de traitement
d’informations entre immédiateté empirique et hyper
abstraction.
Sur scène une interprète manipule un ordinateur portable
sur l’écran duquel défilent des vidéos de YouTube, toutes
à l’échelle 1:1. A partir de cette contrainte simple naît un
jeu de déplacement spatial et temporel. L’écran devient
le lieu de croisement entre le corps de l’interprète et le
monde bidimensionnel de l’image appartenant à d’autres
personnes, à d’autres lieux. Il en résulte une expérience
de mutation, une zone d’indétermination nourrie par la
nature même des vidéos qui oscillent entre la banalité des
situations, des mouvements et objets quotidiens, et la
possibilité de leur transformation en nouveaux outils de
narration de soi.
≥ BARBARA MATIJEVIC
Née à Nasice (Croatie) en 1978. Titulaire d’une maîtrise
en Lettres et Philosophie. S’initie à la danse aux ÉtatsUnis au sein de l’Hypaxis Dance Center (Wilton – New
Hampshire). Diplômée auprès de l’International Center for
Contemporary Dance and Performance Art – Athena sous
la direction artistique de Kilina Cremona à Zagreb. En
2008, crée avec Sasa Bozic la compagnie De Facto. En
tant qu’interprète, elle collabore régulièrement aux projets
de Via Negativa dirigée par Bojan Jablanovec. Elle a par
ailleurs collaboré avec Boris Charmatz, Jan Fabre et Joris
Lacoste. Elle enseigne la danse au Conservatoire national
d’Art dramatique à Osijek (Croatie).
≥ GIUSEPPE CHICO
Titulaire d’une maîtrise en Langues Anciennes, il débute
le théâtre à l’âge de dix ans en suivant les cours de la
compagnie Abeliano sous la direction de Tina Tempesta.
Il approfondit ensuite cette pratique au Théâtre Kismet
auprès de Robert McNeer et Teresa Ludovico. Il collabore
aussi comme scénographe avec Paolo Baroni.
Après des études de théâtre à Rome et Milan, il s’installe
à Paris en 2000 et commence alors une formation en
danse avec Joao Fiadeiro, Vera Montero, Julyen Hamilton,
Mark Tompkins, Vera Orlock, Pooh Kaye, K.J. Holmes,
Olivier Besson. Interprète pendant plusieurs années de la
compagnie Mille Plateaux Associés. Il a collaboré aussi
avec George Appaix, Joris Lacoste.
En théâtre, il a travaillé comme interprète pour Joris
Lacoste.
≥
CONTACT
Colin Pitrat / 1er Stratagème
06 60 18 67 64
[email protected]
55
Jacques Hoepffner
Rachid Ouramdane
CRÉATION 2013
Pièce pour 8 interprètes et une foule d’amateurs / 2013
Conception : Rachid Ouramdane
Texte : Sonia Chiambretto
Musique : Jean-Baptiste Julien
Vidéo : Mehdi Meddaci
Scénographie : Sallahdyn Khatir
Régie générale, construction du décor :
Sylvain Giraudeau
Distribution en cours
56
À mi-chemin entre le carnet de bord, le journal d’enfant,
et le brûlot politique, le texte Polices ! se présente comme
un patchwork de documents disparates sur les forces de
l’ordre (en général) et ses méthodes de répression (en
particulier) : liste d’objets appartenant aux détenus,
instants d’audience, archives du procès Papon, rapports
de polices, exercices de résistance au gaz lacrymogènes,
vue subjective d’un enfant sur une perquisition…
Collectés par l’auteure Sonia Chiambretto avec la minutie
du documentariste, ces éléments textuels, une fois
cousus ensemble, forment un point d’interrogation poétique sur les notions de justice et de mise en application
des lois. Rachid Ouramdane est loin d’être étranger à
cette façon d’oeuvrer aux confins du documentaire et de
l’investigation tout en affirmant la forme poétique. Ce
besoin commun d’immersion dans des territoires divers a
poussé le chorégraphe et l’auteur à se rencontrer autour
d’un projet inédit de « mise en scène ». La pièce sera
portée par huit interprètes et une foule d’amateurs qui
prendront en charge situations symboliques, fragments
de textes et travail de choeur. Polices ! tentera donc
d’être sur scène ce qu’il est sur le papier : la co-présence
curieuse de matériaux bruts et fictionnels, au service d’un
poème polyphonique et engagé.
≥ RACHID OURAMDANE
En 1996, il co-fonde avec Julie Nioche, la compagnie
Fin novembre, et crée plus tard, en 2007, sa propre
compagnie : L’A. Ses pièces ont la particularité d’intégrer
des dispositifs vidéo pour explorer la sphère de l’intime.
Après Les morts pudiques (2004), un solo basé sur les
représentations de la mort sur Internet, pour Loin…
(2008), solo autobiographique, il part en ex-Indochine
sur les traces de son histoire familiale, retourne au Brésil
pour la préparation de Des témoins ordinaires (2009),
une chorégraphie basée sur des témoignages de victimes d’actes de torture. Il est associé au Manège de
Reims de 2000 à 2004, à la Ménagerie de Verre – Paris
de 2005 à 2007, au Théâtre 2 Gennevilliers de 2007 à
2010, à Bonlieu Scène nationale Annecy depuis 2005
et au Théâtre de la Ville – Paris depuis 2010. Superstars
(2006) est créée pour le Ballet de l’Opéra de Lyon,
Borscheviks… une histoire vraie… (2010), pour les
danseurs de la compagnie russe Migrazia suite à une
résidence en Sibérie dans le cadre du projet Intradance
(Russie) et Looking back (2011), pour les vingt ans de
Candoco Dance Company (Royaume-Uni) avec des danseurs handicapés. La nature transversale de son travail
l’amène à collaborer avec des plasticiens (Nicolas Floch,
Mehdi Meddaci…), à imaginer des œuvres plastiques en
marge de ses pièces (un triptyque video à partir de Des
témoins ordinaires) ou à collaborer avec des structures
pluridisciplinaires (le Centre Pompidou, les Soirées
Nomades de la Fondation Cartier, le FRAC Champagne –
Ardennes).
> Novembre 2013, création au Festival Mettre en scène
de Rennes
≥
CONTACT
Frédéric Pérouchine
06 63 17 49 51
[email protected]
Aurélien Richard
LIMINAL
DR
NOCES / QUATUOR
Quatuor / 2013
Conception et réalisation chorégraphique et musicale :
Aurélien Richard
Carcan postural d’après Bronislava Nijinska
Musique d’après Igor Stravinski
Interprétation : Marie-Laure Caradec, Edouard Pelleray,
Enora Rivière, Yasmine Youcef
Son, enregistrement des bandes et mixage en temps
réel : Benoist Bouvot et Aurélien Richard
Lumières : Bruno Moinard
Assistante chorégraphique et notatrice: Christine Caradec
Scénographie, costumes et régie générale :
Thierry Grapotte
Maquillage : Sylvain Dufour
Coproduction : Liminal ; Centre national de la danse ; le Quartz – Brest ;
CDC Toulouse Midi-Pyrénées
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien du Musée de la Danse – CCN de Rennes.
Avec le soutien de La Ménagerie de Verre dans le cadre du Studiolab.
Samples :
1 > BBC Chorus and Percussion Ensemble, direction : Igor Stravinski
(version de 1934 en anglais)
2 > solistes et orchestre de l’Opéra de Paris, direction : Pierre Boulez
(version de 1965 en français)
3 > English Bach Festival Orchestra and Chorus, direction : Leonard
Bernstein (version de 1988 en russe)
4 > Aurélien Richard (version samplée de 2012)
Sur le plateau : un quatuor, trois femmes et un homme ;
une musique, Les Noces d’Igor Stravinski et un dispositif
technique numérique, à partir de quatre enregistrements
de l’œuvre musicale.
Que créer à partir d’une matière aussi riche que l’œuvre
d’Igor Stravinski ? Est-ce bien la composition et
l’agencement des séquences qui sont au cœur de la
réflexion ou bien sont-elles juste la condition d’émergence
d’une autre lecture des Noces ? Mais pour quelles Noces
alors ? La possibilité de faire émerger des embryons de
costumes, des traces de maquillage, des éléments de
perruques, et une façon de sculpter l’espace par le
mouvement continu (même dans l’extrême lenteur) des
éléments scénographiques, de la lumière et de la diffusion
du son viendra dynamiter une construction posée et qui
devrait du même coup se trouver bouleversée et déportée
vers d’autres possibles.
Au travers de cette nouvelle création, Aurélien Richard
souhaite donner les clefs de compréhension de la musique
aux danseurs. Mais plus que tout, l’enjeu de cette œuvre
est de révolutionner la place du danseur et de l’investir
d’une manière inédite, par ce dispositif technique novateur
lui donnant la maîtrise de la musique, au cœur du
processus de création.
≥ AURÉLIEN RICHARD
Compositeur et chorégraphe, il questionne, depuis
Hoketus, les correspondances et tensions qui se nouent
entre une structure chorégraphique et musicale, entre le
corps d’un danseur et celui d’un musicien.
Aurélien Richard est pianiste, compositeur et chorégraphe.
Parallèlement à son activité de soliste et de chambriste
et son implication musicale avec le quatuor Diotima, la
pianiste Vanessa Wagner et des ensembles comme 2E2M
ou les Siècles, il collabore aux projets chorégraphiques de
William Forsythe, David Wampach, Cecilia Bengolea et
François Chaignaud, Mié Coquempot, Maud Le Pladec,
Julia Cima, Gaël Sesboüé et Alban Richard. Il écrit ses
propres spectacles et performances, dont Hoketus, œuvre
chorégraphique et musicale, coproduite par le CDC de
Toulouse-Midi-Pyrénées, et créée au Printemps de
Septembre à Toulouse.
> Création les 14, 15, 16 mars 2013 au Quartz de Brest
dans le cadre du Festival Dansfabrik
> Les 3, 4 et 5 avril 2013 au CND de Pantin
≥
CONTACT
Philippe Chamaux / Les Indépendances
01 43 38 23 71
[email protected]
www.aurelienrichard.fr
www.lesindependances.com
57
llanit Illouz
Vincent Thomasset
LAARS & CO
BODIES IN THE CELLAR
Pièce pour 5 interprètes / 2013 / 1 h 30
Mise en scène et chorégraphie : Vincent Thomasset
Interprètes : Jonathan Capdevielle, Lorenzo De Angelis,
Grégory Guilbert, Michèle Gurtner, Vincent Thomasset
Coproduction: Ménagerie de Verre – Paris; Théâtre de Vanves – Scène
conventionnée pour la danse; Le Phénix – Scène nationale Valenciennes
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
58
Pour cette nouvelle création, Vincent Thomasset s’empare
de la pièce qui a constitué sa première expérience de
spectateur : Arsenic et Vieilles Dentelles. Il choisit de
s’attacher non pas à la pièce de théâtre mais au film
réalisé par Frank Capra, avec Cary Grant. En déportant
sur le plateau un film riche en paroles et actions, tout en
s’appuyant sur une distribution réduite, il donne au
spectateur la possibilité de s’y frayer son propre chemin,
tout en se laissant emporter par un flux ininterrompu de
mouvements, de sons et gestes, de parcours et histoires
entremêlés. Un travail minutieux mêlant réel et fiction,
dont le texte, composé d’éléments hétérogènes
(transcription phonétique de l’anglais, traduction libre,
littérale, passage choraux, éléments autobiographiques,
etc.) propose au spectateur un univers à la fois singulier
et décalé.
≥ VINCENT THOMASSET
Il est né en 1974. Après des études littéraires à Grenoble,
il travaille en tant qu’interprète avec différents metteurs
en scène dont Pascal Rambert. En 2007 il intègre la
formation Ex.e.r.ce (Centre Chorégraphique National de
Montpellier) qui sera le point de départ de trois années
de recherches. Travaillant essentiellement in situ (RER,
cages d’escaliers, parkings, parcs cour de musée, etc.)
dans une économie de moyens permettant d’échapper,
pour un temps aux contraintes économiques, il accumule
différents matériaux et problématiques à la fois littéraires,
chorégraphiques et plastiques, lors de performances en
public. Aujourd’hui, il s’inscrit dans la production de
formes reproductibles en créant notamment une série de
spectacles dont les deux premiers épisodes (Sus à la
Bibliothèque ! et Les Protragronistes) ont été créés au
festival Artdanthé (Vanves) en 2011 et 2012. Une grande
partie de son travail est archivée sur internet, permettant
ainsi d’avoir une vue d’ensemble de sa démarche.
> Création les 19, 20, 21 mars 2013 à la Ménagerie
de Verre, Paris, dans le cadre du Festival Étrange
Cargo
> Le 17 avril 2013 au Théâtre de Vanves, dans le cadre
du festival Artdanthé
≥
CONTACT
Sandra Orain
06 44 28 08 06
[email protected]
www.vincent-thomasset.com.
Sinan Bertrand
Mark Tompkins
CIE I.D.A. MARK TOMPKINS
SHOWTIME A MUSICAL
Pièce pour 7 interprètes / 2013 / 1 h 30
Direction artistique : Mark Tompkins
Scénographie et costumes : Jean-Louis Badet
Livret et musique : Mark Tompkins et Mathieu Grenier
Direction musicale : Mathieu Grenier
Assistante à la mise en scène : Isnelle da Silveira
Lumières et direction technique : Rodolphe Martin
Son : en cours
Avec Hortense Belhôte, Sinan Bertrand, Vincent Dissez,
Mathieu Grenier, Laurène Magnani, Isnelle da Silveira,
Darryl Woods
Administration et Diffusion : Amelia Serrano
Assistante Administration : Sandrine Barrasso
Coproduction : la Cie I.D.A. ; la Filature – Scène nationale, Mulhouse ;
le CCN de Franche-Comté à Belfort.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien du Parc de la Villette Résidences d’artistes 2013.
La Cie I.D.A. Mark Tompkins est subventionnée par la DRAC Île-deFrance / ministère de la Culture et de la Communication au titre de
l’Aide à la compagnie.
Showtime a musical est le troisième volet d’un cycle qui
s’inspire du théâtre américain (Black’n’blues, Opening
night) qui traite des questions d’appartenance, et met en
scène les complexités et les contradictions inhérentes à
la construction du rêve (que ce soit le rêve américain du
Melting Pot, ou n’importe quel autre rêve d’identité). La
pièce s’inspire de la comédie musicale et notamment du
backstage musical, dans lequel l’intrigue a lieu aussi
bien devant que derrière le rideau. Ce genre mélange à
merveille la fiction et la réalité, le chant et la danse,
avec infiniment d'humour et de grâce.
Showtime tourne autour des troubles du genre et de
l’identité, et de la difficulté d’aimer et d’être aimé. La pièce
suit l’aventure d’un groupe d’artistes pendant le temps de
la création d’une revue musicale, A Voile et A Vapeur.
La structure et la dramaturgie viennent en grande partie
de la musique et des chansons, et des danses
chorégraphiées sur la musique originale de Mathieu
Grenier et Mark Tompkins, influencée par Broadway,
mais aussi par le rock, le blues, le jazz et la soul.
Le décor est un théâtre dans le théâtre. Le grand rideau
de paillettes de la scène finale s’ouvre, transformant le
plateau en un seul espace magique où évoluent les
personnages habillés dans d’authentiques costumes des
Folies Bergère.
≥ MARK TOMPKINS
Danseur, chorégraphe et pédagogue américain, Mark
Tompkins vit en France depuis 1973. Après une série de
solos et spectacles collectifs, il fonde en 1983 la
compagnie, I.D.A., International Dreems Associated. Au
fil du temps, sa manière unique de fabriquer des « objets
performatifs non identifiés » est devenue sa signature.
Solos, pièces de groupe, concerts et spectacles mêlant la
danse, la musique, le chant, le texte, la vidéo, sont les
étapes de ce parcours initié au début des années 70 et
poursuivi avec la complicité du scénographe Jean-Louis
Badet depuis 1988. Il mène aussi une recherche sur
l’improvisation et la composition instantanée à travers son
enseignement et des performances avec d’autres
danseurs, musiciens, éclairagistes et vidéastes.
Ces dernières années, ses spectacles évoluent vers le
théâtre musical, et sont inspirés par le music-hall: Animal,
le cabaret : Kings&queens, l’opérette : Lulu, le minstrel
show : Black’n’blues et le vaudeville américain : Opening
Night.
En 2008, il reçoit le Prix SACD de la Chorégraphie pour
l’ensemble de son œuvre.
> Création les 8, 9 et 10 octobre 2013 à La Filature –
Scène nationale, Mulhouse
≥
CONTACT
Amelia Serrano
01 43 87 74 07
[email protected]
www.idamarktompkins.com
59
Nicolas Lelievre
Perrine Valli
SAM HESTER
L’ASSOCIATION
DEPRODUCTION
JE PENSE COMME UNE FILLE ENLÈVE
SA ROBE
Duo / 2011 / 1 h
Duo / 2009 / 1 h
Conception : Perrine Valli
Interprétation : Airi Suzuki, Kazuma Glen Motomura
Lumières : Laurent Schaer
Collaboration : Tamara Bacci
Coproduction: Théâtre de l’Usine, Genève; Far Festival des ArtsVivants,
Nyon
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien de la Ville de Genève – Département de la culture ;
République et Canton de Genève ; Pro Helvetia ; Adami.
Résidence à la Maison de la Danse de Lyon dans le cadre du
programme européen Modul-dance.
60
La danseuse et chorégraphe franco-suisse Perrine Valli
présente au Japon sa nouvelle pièce conçue à l’issue de
sa résidence Cultures France « Villa Médicis Hors les
murs ». Réunis sous le titre Déproduction, ce projet
rassemble deux soli et pose la question de l’empreinte
culturelle sur le développement identitaire.
La première performance, interprétée par Kazuma Glen
Motomura, témoigne des échanges entre la chorégraphe
et son danseur durant ce séjour. Elle interroge le métier
de danseur et le contexte politique dans lequel il travaille
ainsi que la position d’un homme japonais dans ce
contexte artistique spécifique.
La seconde, interprétée par Airi Suzuki, raconte l’histoire
de Marc et Yukiko - un couple imaginaire - à travers
laquelle sont abordés les thèmes du mariage, de la
séduction, de l’expérience amoureuse, de la vie sexuelle
et pose la question de l’empreinte culturelle sur le
développement identitaire féminin.
> 24 et 25 janvier 2013 : m1 Singapore Fringe festival,
Singapour
> 26 mars 2013 : CCN, Caen basse Normandie
Conception et chorégraphie : Perrine Valli
Interprètes : Jennifer Bonn, Perrine Valli
Son : Jennifer Bonn
Scénographie : Marie Szersnovicz, Perrine Valli
Lumières : Cyril Leclerc
Costumes et accessoires : Marie Szersnovicz
Vidéoprojection : Akatre / Frédéric Lombard
Régie : Laurent Schaer
Collaboration : Jennifer Bonn
Coproduction: Festival Faits d’Hiver (Paris); Théâtre de l’Usine (Genève)
Coréalisation : Mains d’œuvres
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France ; l’ADAMI ; Ville de Genève
– Département de la Culture ; République et Canton de Genève ;
Loterie romande ; Pro Helvetia – Swiss foundation for culture ; Ernst
Göhner Stiftung.
Résidence : Mains d’Œuvres
À partir de cette phrase de Georges Bataille, Perrine Valli
s’interroge sur la prostitution et sur la relation qu’il
instaure entre le féminin et le masculin.
Le corps prostitué devient un corps miroir à travers lequel
l’homme et la femme se questionnent. Que signifie l’acte
de se dénuder ? Et si le corps nu n’était plus alors un
corps sans vêtements mais un corps sans limites ?
Après les interrogations formelles, le comment de la
danse, Perrine Valli se plonge dans le pourquoi,
interpellant une problématique qui peut, sans aucun
doute, déboucher sur « un comment mouvoir un corps »,
particulier. Comment est-il marqué et comment, en retour,
marque-t-il l’espace ? Car son sujet, le corps prostitué, ne
se résout pas dans l’incarnation brute ou la nudité. Il la
dépasse, interroge les frontières de la personne, de son
intimité et de son être au monde.
SI DANS CETTE CHAMBRE UN AMI
ATTEND…
> 2 et 3 février 2013 : adn, hiver de danse (ch)
> 22 mai 2013 : théâtre d’arras
Solo / 2012 / 1 h
≥ PERRINE VALLI
Interprétation : Perrine Valli
Création sonore : Eric Linder
Création lumières : Laurent Schaer
Scénographie et costumes : Thibault Vancraenenbroeck
Voix : Carla Demierre
Figurant : Kevin Jean
Coproduction : adc – Genève et Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France ; Ville de Genève ; Loterie
romande genevoise, Pro ; Helvetia et la Fondation Ernst Göhner
Résidences : TanzWerkstatt – Berlin, dans le cadre du programme
“Châlet Suisse” et Micadanses – Paris
Après des pièces marquées par une volonté d’interroger
le politique et notamment la question de l’identité
sexuelle, Perrine Valli laisse cette fois plus libre cours à
la part abstraite et poétique de son travail. Construit
autour de l’idée de la chambre, Si dans cette chambre un
ami attend… s’attache à ce qu’abrite cet espace, de
l’amour aux larmes et de la sexualité au retour sur soi, du
rêve au cauchemar et aux deuils réels et métaphoriques,
celui de l’amour, celui de l’enfance. Revenant pour
l’occasion à la forme du solo, qu’elle n’a pas pratiqué
depuis 2007, Perrine Valli se livre ainsi à une forme
d’introspection qui vaut pour la danseuse comme pour la
figure féminine, interrogée ici dans son intimité,
personnelle et fantasmée.
Très inspiré de Lettre au maître, à l’ami, au précepteur,
à l’amant, de la poétesse américaine Emily Dickinson,
dont un extrait donne d’ailleurs son titre à la pièce,
Perrine Valli creuse les figures liées à cet espace, en
jouant avec un interlocuteur masculin, réduit au rôle de
figurant, à une ombre, une présence fantasmagorique. Car
ce qui compte ici, ce sont les projections, celles que
chacun se fait dans l’espace vide de sa chambre, ces
multiples possibles qui naissent et meurent chaque jour,
ces inquiétantes visions qui parfois envahissent quand les
limites s’abolissent, soulignées ici par une présence
musicale proche de celle des films fantastiques.
De nationalité franco-suisse, Perrine Valli s’installe à
Genève en 2004 pour travailler avec la compagnie Estelle
Héritier. En 2005, elle crée sa propre compagnie
l’Association Sam-Hester et sa première pièce Ma cabane
au Canada qu’elle présente au Théâtre de l’Usine de
Genève puis à Mains d’Œuvres, à Paris. Elle obtient une
résidence au sein du lieu Mains d’Œuvres où elle crée en
2007 sa deuxième pièce Série en collaboration avec la
musicienne Colleen.
Cette pièce est présentée sur de nombreuses scènes dans
toute l’Europe et remporte en 2007 le premier prix de
Masdanza, concours international de chorégraphie.
En 2009, elle crée Je pense comme une fille enlève sa
robe. Cette même année, elle obtient une résidence de
recherche Cultures France qu’elle effectue à Tokyo durant
quatre mois. En 2010, c’est la création de Je ne vois pas
la femme cachée dans la forêt qui remporte le second prix
du concours chorégraphique Premio. En 2011, elle crée
Déproduction et initie un projet intitulé Mini-Mum qui se
présente sous la forme de collaborations avec des artistes
provenant d’autres disciplines artistiques. En 2012, elle
présente sa nouvelle création Si dans cette chambre un
ami attend... Rencontres chorégraphiques de Seine-SaintDenis.
Elle travaille actuellement sur un nouveau projet avec
Tamara Bacci et Marthe Krummenacher qui sera
prochainement présenté aux Rencontres chorégraphiques
de Seine-Saint-Denis.
> Les 23 et 24 février 2013 à La Ferme du Buisson,
scène nationale de Marne-la-Vallée, dans le cadre
de Hors Saison
≥
CONTACT
Aurélie Martin
06 66 24 90 21
[email protected]
www.perrinevalli.fr
61
David Wampach / Rachel Garcia
David Wampach
ASSOCIATION ACHLES
TOUR
Solo ou Duo / 2013
Chorégraphie et interprétation : David Wampach
Collaboration artistique : Christian Ubl
Costume : Rachel Garcia
Lumières : Benjamin Boiffier
Son : Mikko Hynninen
Régie générale : Gaëtan Lebret
Production : Association Achles
Coproduction (en cours) : Le Cratère, Scène nationale d’Alès ; Théâtre
de Vanves, Festival ArtDanThé 2013 ; Programme « Étape Danse » ;
Bureau du Théâtre et de la danse à Berlin ; CDC Uzès Danse ; fabrik
Potsdam ; SACD ; Centre chorégraphique national La Rochelle
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
62
Un corps est attaché au centre d’une roue, positionnée à
la verticale, face au public.
Elle tourne lentement dans le sens des aiguilles d’une
montre et génère un son d’engrenage.
De ce dispositif emprunté à l’univers du cirque, David
Wampach abordera la notion de fortune, cette puissance
liée à la chance et à la superstition, qui est censée
distribuer le bonheur et le malheur, sans règle apparente,
par le jeu du hasard.
≥ DAVID WAMPACH
Il étudie la médecine à l’université de Montpellier, puis
s’oriente vers le théâtre. Il se dirige ensuite vers la danse
et suit les formations de la compagnie Coline à Istres
(1999), Ex.e.r.ce au Centre chorégraphique national de
Montpellier (2000) et P.A.R.T.S. à Bruxelles (2001). Il
participe à la formation en culture chore graphique
proposée par Laurence Louppe.
Il développe dès 2001 une démarche personnelle qu’il
inscrit dans l’Association Achles. Après le duo D ES R A
(2003), cosigné avec Pierre Mourles et circonciscirconscrit (2004), il crée en 2005 Bascule, trio
hypnotique et radical rythmé par une musique
métronomique. Suivent Quatorze (2007) et son univers
déréglé, Auto (2008), duo cinéphile avec le pianiste
Aurélien Richard, puis Batterie (2008), performance
avec un batteur et Battement (2009), une variation sur
le grand battement.
Curieux des terrains sur-exploités (le nu ou le dialogue
danse-musique) comme sous-exploités par la danse
contemporaine (le kitsch des danses de salon ou le
registre épique), il crée deux nouvelles pièces en 2011 :
Cassette, une version latino du ballet classique Cassenoisette, et Sacre, relecture du Sacre du printemps,
présenté au festival Montpellier danse 2011.
Parallèlement, David Wampach collabore régulièrement
avec des artistes d’autres horizons : le metteur en scène
Guillaume Vincent, l’auteur Jérôme Game, le groupe
gitan Rumba is Compas. En 2011, David Wampach est
lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto. Il prépare
actuellement son premier court-métrage, Rite, un écho de
Sacre, et sa prochaine création, Tour.
> Le 27 février 2013 au Théâtre de Vanves, dans le
cadre de Hors Saison
≥
CONTACT
Sabine Seifert
06 69 95 00 14
[email protected]
www.davidwampach.fr
63
64
Opéra
65
MODALITÉS OPÉRA
Arcadi a choisi de promouvoir toutes les formes de création lyrique et d’accompagner les porteurs de projets tant
dans le domaine de la création que celui de la diffusion de leurs œuvres sur le territoire francilien. Pour faciliter
la rencontre du public francilien avec l’opéra, Arcadi encourage la mise en place d’actions artistiques. Les décisions
d’aide pour les demandes d’aides en production 2013 et /ou diffusion 2013-2014 ont été décidées en octobre 2012.
66
AIDE À LA DIFFUSION
(Portée par les lieux d’accueil)
AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE
HORS DIFFUSION
Les spectacles soutenus en diffusion pour 2013-2014 (et
pour certains d’entre eux également en production) sont
ceux présentés dans ce document. Par ailleurs les
spectacles aidés par Arcadi à la production sur l’année
2012 (et donc en diffusion sur 2012-2013 – liste ciaprès) peuvent éventuellement bénéficier d’une aide
renouvelée à la diffusion sur la saison 2013-2014 (la
décision d’aide repose sur l’évaluation du risque de
programmation en fonction : du budget du lieu, du coût,
de la représentation, du nombre de représentations
programmées).
Arcadi peut apporter un soutien aux lieux de diffusion et
aux équipes artistiques dans leur travail de médiation
auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à
l’opéra. Les projets d’actions artistiques devront s’inscrire
dans la démarche suivante : une approche innovante,
singulière, développée dans la durée sur le territoire
francilien. Les lieux de diffusion et/ou les compagnies
concernées doivent détailler leur projet via un formulaire
à demander au service opéra (Détails des modalités
d’intervention de cette aide : www.arcadi.fr).
Modalité de demande
Les lieux de diffusion doivent se rapprocher du service
opéra dès leur intention de programmation.
Un formulaire leur sera envoyé fin mars 2013 pour
formaliser la demande d’aide.
Il sera à remplir au plus tard pour le 3 mai 2013.
Modalité d’intervention
Le montant de l’apport en diffusion est défini en fonction
du coût du spectacle choisi, de la cohérence de son
exploitation en Île-de-France et de l’engagement du lieu
d’accueil partenaire (nombre de dates de représentation,
type de structure…) sur la base du prix de cession, frais
annexes compris. Le lieu déduit donc ce montant (qui est
versé à la compagnie) du coût d’achat du spectacle.
Le montant attribué sera évalué par Arcadi, en général
dans une fourchette allant de 20 à 50 % du prix de
cession, frais annexes inclus.
Chaque aide est contractualisée par une convention
tripartite (compagnie, lieu d’accueil, Arcadi).
Aide à l’action artistique liée à la diffusion
Toute représentation aidée en diffusion pourra également
faire l’objet d’une aide financière concernant les actions
artistiques liées aux spectacles aidés à la diffusion. Les
lieux de diffusion et / ou les compagnies concernées
doivent détailler leur projet via un formulaire à demander
au service opéra.
Le montant de l’aide à l’action artistique est défini d’après
un taux horaire préconisé par Arcadi de 85 euros HT
par heure et par intervenant. La prise en charge est de
50 % du montant global de l’action, un forfait spécifique
pouvant être mis en place pour des actions dont le volume
excèderait 10 heures. L’apport est versé à la compagnie.
Le lieu déduit donc ce montant du coût des actions
artistiques réalisées.
RAPPEL DU DISPOSITIF DE L’AIDE
À LA PRODUCTION
Pour les demandes d’aide en production des projets dont
la création est prévue en 2014, l’étude des dossiers se
fait en une session en octobre 2013. Les projets étudiés
doivent être créés l’année civile suivant le dépôt de
dossier.
Le projet doit s’appuyer sur l’engagement d’un
coproducteur (d’Île-de-France, national ou international).
Pour les porteurs de projet dont le siège social n’est pas
en Île-de-France, il est impératif qu’au moins une date de
diffusion en Île-de-France soit confirmée (pré-achat ou
coréalisation).
Le spectacle doit impliquer un travail lyrique et scénique.
Détails des modalités d’intervention : www.arcadi.fr.
CONTACTS
Maëlle Rousse, responsable du service opéra
01 55 79 92 75, [email protected]
Céline Bénard, assistante administrative
01 55 79 97 61, [email protected]
COMPAGNIES AIDÉES EN 2012-2013
POUVANT BÉNÉFICIER DU SOUTIEN
RENOUVELÉ EN DIFFUSION POUR
LA SAISON 2013-2014
La Maison qui chante
Opéra et marionnettes – jeune public
Musique : Betsy Jolas
Mise en scène : Véronique Samakh
Direction musicale : Philippe Nahon – Ensemble Ars Nova
Marionnettes : Neville Tranter (Stuffed Puppet Theater)
Production : Le Carrosse d’Or, Ars Nova
À Venir :
> Du 14 au 16 mars 2013
Le Théâtre, scène nationale Saint-Nazaire (44)
> Le 9 avril 2013
La Barbacane à Beynes (78)*
> Du 23 au 26 avril 2013
Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine (94)*
Le Roi du bois
Théâtre musical contemporain
Musique : Michèle Reverdy
Livret : Pierre Michon
Mise en scène : Sandrine Anglade
Direction musicale : Michèle Reverdy – Quatuor Varèse
Production : Compagnie Sandrine Anglade
À venir :
> Le 30 novembre 2012
Théâtre du Beauvaisis à Beauvais (60)
> Le 9 décembre 2012
Chapelle Saint-Martin du Méjan à Arles (13)
> Le 30 janvier 2013
Opéra de Limoges (87)
> Le 14 février 2013
Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre (58)
Princesse Turandot
Théâtre musical – jeune public
Musique: arrangement et orchestration à partir de Puccini,
Wagner, Mozart, Ravel, Lully…
Mise en scène : Judith Vindevogel
Direction musicale : Rudi Genbrugge
Production : Walpurgis & Hetpaleis
À venir :
> Du 11 au 14 février 2013
Théâtre de Saint Quentin en Yvelines (78)*
> Du 21 au 22 février 2013
La Barbacane à Beynes (78)*
> Du 25 février au 27 février 2013
Théâtre de l’Agora à Evry (91)*
> Du 28 février au 1er mars 2013
Théâtre de Chelles (77)*
Espèces d’espaces
Opéra contemporain d’après le livre de George Pérec
Musique et livret : Philippe Hurel
Mise en scène : Alexis Forestier
Direction musicale : Pierre Roullier – Ensemble 2e2m
Production : Ensemble 2e2m / La Muse en circuit
Assassines
Opéra contemporain
Musique : Julien le Hérissier
Livret : René de Obaldia et Guy Foissy
Mise en scène : Yves Coudray
Direction musicale : Julien le Hérissier / Boris Skierkowski
Production : Minute Papillon
* Dates bénéficiant de l’aide en diffusion d’Arcadi cette
saison
67
80 000 000 de vues
PIANOANDCO
Compositeur : Alexandros Markeas
Librettiste, dramaturge et metteur en scène :
Eli Commins
Directeur musical : Nathalie Négro
Ensemble musical : Ensemble PIANOANDCO
Chœurs : Jeune Chœur de l’Opéra junior de Montpellier
Chef de chœur : Vincent Recolin
Sonorisation : Guillaume Rouan
Lumières : en cours
Solistes : Gaëlle Mechaly (soprano), Mireille Quercia
(mezzo-soprano)
Musiciens : Nathalie Negro (piano), Marine Rodallec
(violoncelle), Elise Marre (clarinette), Percussions
en cours
Avec Camille Case et 4 slameuses
Plus tard, lorsqu’Asmaa se repose sur la place Tahrir,
les soldats, déguisés en manifestants, enquêtent sur les
fauteurs de troubles. Pour protéger ses intérêts, l’armée
décide de pousser Moubarak à la démission, une fin de
régime que les manifestants accueillent dans la liesse,
sans saisir le jeu de dupes qui les prive de tout pouvoir.
Asmaa prend seule la mesure de la supercherie et ne peut
qu’assister, impuissante, à la violence dont ses amies
sont victimes. Arrêtées lors d’une manifestation, elles
doivent se soumettre au « test de virginité » imposé par
l’armée, afin de dissuader les femmes de tout engagement
civique.
Asmaa se tourne alors vers le public et lui raconte en
adresse directe sa vie depuis l’épisode traumatisant du
test de virginité imposé à ses amies. Le récit arrive alors
au moment présent de la représentation et se termine par
les derniers messages postés par la vraie Asmaa Mahfouz
sur les réseaux sociaux où elle est très active.
Coproduction: Festival de Marseille FDAMN; Marseille Provence 2013;
L’Arsenal Metz en Scènes
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
> Création en Automne 2013, dans le cadre du Festival
d’Île-de-France
Issu d’un laboratoire nomade et participatif, 80 000 000
de vues est une création se situant entre l’opéra et le
mélodrame, une proposition qui bouscule les codes
classiques et se nourrit d’une forme contemporaine
originale : le slam.
80 000 000 de vues raconte l’histoire d’Asmaa Mahfouz,
une des grandes figures de la révolution égyptienne de
2011, qui fit tomber Hosni Moubarak.
Le 18 janvier 2011, la jeune Asmaa Mahfouz poste sur
le net une vidéo : elle y appelle les Egyptiens à se
rassembler contre l’oppression du raïs Moubarak. Le
réseau s’enflamme et le peuple commence à converger
vers le centre du Caire. Asmaa rencontre un groupe de
jeunes femmes qui la reconnaissent et reprennent en
choeur son message.
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
Ouverture (mur à mur) : 14,25 m (nord-sud) ;
Profondeur : 16 m
Hauteur prévisionnelle minimum sous cintres :
Mur nord : 5,26 m ; Mur sud : 5,54 m ; Faîtage :
8,41 m ; Sous fermes à l’axe : 6,80 m
Nombre de personnes en tournée : 19
Opéra contemporain / 2013 / 1 h 10 sans entracte
En français / Sans surtitrage / Sans fosse
68
≥
CONTACT
Marthe Lemut
Chargée de diffusion
06 03 78 20 10
[email protected]
www.pianoandco.fr
≥ ALEXANDROS MARKÉAS
Alexandros Markéas est né en 1965 à Athènes. Il est
compositeur et pianiste. Il a étudié au Conservatoire
national de Grèce et au CNSM. Sensible aux langages des
musiques traditionnelles et aux rencontres avec des
musiciens improvisateurs de cultures différentes, il
s’inspire également de différents domaines d’expression
artistique (architecture, théâtre, arts plastiques) pour
chercher des alternatives au concert traditionnel et créer
des situations d’écoute musicale particulières. Ses pièces
sont marquées par un esprit théâtral et par l’utilisation des
techniques du multimédia.
Il occupe aujourd’hui le poste de professeur
d’improvisation générative au CNSM de Paris.
Pensionnaire de la Villa Médicis de 1999 à 2001, il
reçoit le prix Hervé Dujardin de la SACEM en 2001.
≥ ELI COMMINS
Depuis qu’il commence à écrire pour le théâtre, Eli
Commins s’intéresse au rapport entre le texte et le temps
réel de la représentation. Ses premiers travaux pour la
scène (Pas de plus tard, Les fragiles, Prendre et laisser),
qui tentent de rapprocher l’expérience de la représentation
et le texte imprimé, se soldent par une remise en question
et une recherche nouvelle à compter de 2007. L’auteur
commence alors à explorer de nouvelles façons de mettre
le texte en rapport avec le dispositif scénique.
Avec 120 times, une œuvre qui est modifiée pendant le
cours de la représentation en fonction de la relation mise
en place avec les spectateurs, il se lance dans la mise en
scène. En 2008, il travaille avec Eric Joris et le collectif
flamand CREW à la création de EUX, un parcours
immersif où le spectateur se trouve placé au centre d’une
expérience sensorielle et théâtrale, autour du thème de
l’oubli de l’identité. En 2009, il crée la première version
de la série Breaking à la Chartreuse. La série est ensuite
continuée à travers différentes formes jusqu’en 2011.
69
ALIADOS
DR
T&M
Opéra contemporain / 2013 / 1 h - 1 h 30 sans entracte
En espagnol et anglais / Avec surtitrage / Sans fosse
70
Compositeur : Sebastian Rivas
Librettiste et dramaturge : Esteban Buch
Directeur musical : Léo Warynski
Ensemble musical : Ensemble Multilatérale
Metteur en scène : Antoine Gindt
Réalisation vidéo live : Philippe Béziat
Scénographe : Élise Capdenat
Réalisation informatique : IRCAM
Lumières : Daniel Levy
Costumes : Fanny Brouste
Solistes Nora Petročenko (mezzo), Lionel Peintre
(baryton), Mélanie Boisvert (soprano), Thill Mantero
(baryton)
Musiciens : Violon, guitare, clarinette (contrebasse),
trombone, piano, percussion
Comédiens : Richard Dubelski (acteur-musicien)
Coproduction : IRCAM ; Fonds de création lyrique / SACD ; Théâtre de
Gennevilliers
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Aliados est le produit de la rencontre entre un compositeur
et un librettiste liés à l’Argentine par leur histoire
personnelle et convaincus que l'opéra contemporain doit
pouvoir se saisir d'un sujet politique inscrit au coeur du
XXIème siècle et en faire ressentir les résonances dans le
monde actuel.
L’opéra se déploie autour des retrouvailles crépusculaires
de Margaret Thatcher et Augusto Pinochet en 1999 dans
un appartement de Londres pendant la détention
préventive du vieux dictateur, accusé de crimes contre
l’humanité.
Tandis que la folie guette Pinochet, Thatcher perd la
mémoire, et leur dialogue est marqué par ces avaries
psychiques. Dans les banalités échangées résonnent les
thèmes qui ont rapproché ces figures de la « révolution
conservatrice » : la lutte contre le communisme, les armes,
l’argent…
Le jeune officier et l’infirmière qui accompagnent et aident
respectivement Pinochet et Thatcher ne sont pas dénués
d’un certain sadisme : plaider la démence sénile étant
pour Pinochet la seule manière d’échapper à la justice
internationale, le jeune officier a pour mission secrète
de la persuader qu’il est fou. L’infirmière de Thatcher
essaye de la tirer de son amnésie en lui rappelant des
épisodes pénibles de sa vie comme la colère des mineurs
qu’elle a mis à la rue.
En contrepoint de ce quatuor évolue un héros virtuel : un
conscrit anonyme qui, au fond de la cale d’un navire de
guerre argentin, rêve de déserter. Ses pensées sont
exprimées à la fois par le chant, sur l’écran vidéo et à
travers le son transformé de sa voix.
> Création le 14 juin 2013 au Théâtre de Gennevilliers
dans le cadre du festival Manifeste de l’Ircam
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
10 x 10 m
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 10 m
Nombre de personnes en tournée : 30
≥
CONTACT
Dominique Bouchot
Chargée de production et de diffusion
01 47 70 95 38
[email protected]
www.theatre-musique.com
≥ SEBASTIAN RIVAS
Après s’être consacré au jazz et au rock, il étudie la
composition et la direction aux Conservatoires de
Boulogne-Billancourt et de Strasbourg où il a obtenu un
Premier Prix d’Analyse musicale ainsi qu’un diplôme de
Composition avec mention dans la classe d’Ivan Fedele.
Il se perfectionne à la Fondation Royaumont, au centre
Acanthes, au séminaire Ictus, à l’Atelier Opéra en Création
du Festival d’Aix-en-Provence. Lauréat du comité de
lecture de l’Ircam / EIC en 2003, 2004 et 2008, il a
effectué le cursus d’informatique musicale et composition
et participé au Tremplin de l’Ensemble Intercontemporain.
Sa musique est jouée dans divers festivals et saisons
musicales par des ensembles tels que L’Intercontemporain,
Sillages, 2E2M, Court-Circuit, Multilatérale, L'instant
donné, etc. Il collabore avec d’autres artistes dans des
projets scéniques interdisciplinaires et enseigne la
composition électroacoustique au CRR de Nice. En 2012,
il bénéficie d’une commande de Radio France pour un
opéra radiophonique La Nuit hallucinée sur des poèmes
d’Arthur Rimbaud.
≥ ANTOINE GINDT
Metteur en scène et producteur, il met en scène en 2011
Ring Saga (L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner,
version de J. Dove et G. Vick), spectacle en trois journées
créé à la Casa da Música à Porto. Il a également mis en
scène Kafka-Fragmente de György Kurtág (2007), The
Rake’s Progress d’Igor Stravinski (2007, 2009),
Consequenza, un hommage à Luciano Berio (2006),
Medea de Pascal Dusapin (2005) et Richter, un opéra
documentaire de chambre de Mario Lorenzo (2003),
spectacles qui ont été joués en France, en Europe et en
Argentine. Codirecteur de l’Atem avec Georges Aperghis
(Théâtre Nanterre-Amandiers, 1992-1997), il dirige T&MParis depuis 1997. Il a commandé et produit de
nombreux opéras et spectacles musicaux (Aperghis,
Bianchi, Dillon, Donatoni, Dusapin, Goebbels, Lorenzo,
Pesson, Sarhan...) ou contribué à des premières en France
(Dusapin, Goebbels, Mitterer, Sciarrino...).
Il est par ailleurs membre fondateur puis président du
Réseau Varèse depuis 2002 et conseiller à la
programmation au Festival Musica de Strasbourg depuis
2006. En 2009, il dirige l’Atelier Opéra en Création du
Festival d’Aix-en-Provence, et en 2012, il enseigne à
l’Académie Chigiana à Sienne.
71
Bells are ringing
DR
COMPAGNIE ECUADOR
Comédie musicale / 2013 / 2 h
En français et en anglais / Avec surtitrage / Sans fosse
72
Compositeur : Jule Styne
Librettistes et dramaturges : Betty Comden
et Adolph Green
Directeur musical et transcription : Gérard Lecointre
Ensemble musical : Percussions Claviers de Lyon
Chef de chant : Stan Cramer
Metteur en scène : Jean Lacornerie
Scénographe : Bruno de Lavenère
Sonorisation : Emmanuel Sauldubois
Lumières : Bruno Marsol
Costumes : Robin Chemin
Chorégraphes : Thomas Lebrun et Raphaël Cottin
Solistes : Gilles Bugeaud, Jean-Pierre Descheix,
Sophie Lenoir, Florence Pelly, Jacques Verzier
5 chanteurs en cours de distribution
Musiciens : Gérard Lecointre, Raphaël Aggery,
Sylvie Aubelle, Gilles Dumoulin, Jérémy Daillet
Coproduction: Théâtre de la Croix Rousse; Scène nationale de Belfort;
Opéra de Saint-Etienne; Percussions Claviers de Lyon
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Cette comédie musicale américaine a été créée à
Broadway en 1956 et rendue célèbre par son adaptation
au cinéma par Vincente Minelli. Betty Comden et Adolph
Green (les scénaristes de Chantons sous la pluie) sont les
auteurs du livret et l’on doit la partition à l’un des grands
compositeurs de Broadway : Jule Styne (Les Hommes
préfèrent les blondes, Gypsy).
À sa création, le spectacle a été un triomphe (924
représentations) grâce à la performance de Judy Holliday
(dans le seul rôle musical de sa trop courte carrière), à
la mise en scène et à la chorégraphie de Jerôme Robbins
et Bob Fosse.
En France le spectacle n’a jamais été présenté. Fidèle à
ce répertoire qu’il connaît bien, Jean Lacornerie en
propose une adaptation avec la complicité de Gérard
Lecointe, directeur musical des Percussions Claviers de
Lyon qui assurera la transcription musicale de l’œuvre. Il
s’entourera naturellement de la troupe des chanteurs
comédiens qui poursuivent avec lui depuis plusieurs
années cette aventure dans le répertoire des comédies
musicales américaines. (Lady in the Dark, Broadway
melody, Signé Vénus, etc…).
> Création le 26 novembre 2013 au Théâtre de la Croix
Rousse – Lyon
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
10 x 10 m
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6,5 m
Nombre de personnes en tournée : 23
≥
CONTACT
Marie Dunglas
Chargée de diffusion
06 32 99 91 31
[email protected]
≥ JEAN LACORNERIE
Il s’est formé auprès de Jacques Lassalle au Théâtre
national de Strasbourg puis à la Comédie Française.
Il fonde à Lyon la compagnie Ecuador en 1992 et à
partir de 1994, il explore en compagnie de Bernard
Yannotta les formes du théâtre musical, avec notamment :
L’Homme qui prenait sa femme pour un chapeau de
Michael Nyman, Trouble in Tahiti de Leonard Bernstein et
Mahagony et Happy End de Kurt Weill et Bertolt Brecht.
En 2002, il prend la direction du Théâtre de la
Renaissance où il assure la première française d’ouvrages
du répertoire américain du XXe siècle : Of Thee I Sing de
George Gershwin et, en coproduction avec l’opéra de
Lyon, One Touch of Venus, Lady in the dark de Kurt Weill
ainsi que The Tender Land d’Aaron Copland
Il a été nommé à la tête du Théâtre de la Croix-Rousse
en décembre 2010 pour y mener un projet original dédié
au croisement du théâtre et de la musique, de l’opéra de
chambre à la comédie musicale. Il y présente en
décembre 2011 une version concert de West Side Story
de Leonard Bernstein, entouré des Percussions Claviers
de Lyon et des Solistes de Lyon-Bernard Tétu. Il crée en
mars 2012 Mesdames de la Halle, une opérette
d’Offenbach qu’il revisite avec Jean-Paul Fouchécourt.
En parallèle, il continue son exploration de la comédie
musicale avec Broadway Melody, spectacle qu’il
présentera en décembre 2012.
≥ GÉRARD LECOINTE
Après avoir entrepris des études pianistiques orientées
vers le jazz, il suit l’enseignement de François Dupin au
CNSM de Lyon. Il explore également les techniques
d’écriture et d’orchestration auprès de Gérard Gastinel.
Au terme de leur cursus, cinq étudiants se regroupent
pour créer les Percussions Claviers de Lyon. Gérard Lecointe
réalise ses premiers arrangements pour l’ensemble : des
transcriptions d’œuvres de Debussy et de Ravel. Il réalise
ensuite un travail sur West Side Story présenté à Leonard
Bernstein qui donne son assentiment. Parallèlement, il
devient l’un des principaux percussionnistes de l’orchestre
de l’Opéra national de Lyon dès sa création en 1983 et le
reste jusqu’en 1998. Il travaille alors avec John Eliot
Gardiner et Kent Nagano.
À partir de 1998, les Percussions Claviers de Lyon
trouvent une place grandissante dans le paysage musical
français et international grâce à un répertoire en expansion
toujours plus ouvert à la diversité de la création
contemporaine qu’elle soit savante ou populaire.
Il transcrit et arrange pour la percussion de nombreuses
œuvres du répertoire pianistique et orchestral (Debussy
et Ravel donc, mais aussi Bartok, Chostakovitch, Listz,
Milhaud, Mozart, Offenbach, Prokofiev, Stravinski,
Gershwin, Tomasi, Reich ou encore Zappa) et écrit des
pièces originales nourries de ces fécondes traversées.
73
Complètement Toqué
DR
FUOCO E CENERE
Théâtre musical et culinaire / 2013 / 1 h sans entracte et
dégustation après la représentation
En français / Sans surtitrage / Sans fosse
Compositeur : Charpentier, Lully, Marais, de La Barre,
Clérambault (musique française XVIIIe siècle)
Directeur musical et adaptation musicale : Jay Bernfeld
Ensemble musical : Fuoco E Cenere
Metteur en scène : Véronique Samakh
Solistes : Julie Fioretti (soprano), Philippe Cantor
(baryton)
Musiciens : Patricia Lavail (flûtiste), André Henrich
(théorbe), Jay Bernfeld (viole de gambe)
Chef cuisinier : Denis Leroy
74
Coproduction : Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ; Miami Bach
Society
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Complètement Toqué s’inspire de l’hommage rendu par
l’Unesco au légendaire savoir-faire culinaire français. La
musique baroque a, en son temps, accompagné à
merveille les plaisirs de la table. Nous avons aujourd’hui
l’honneur de réunir ces deux délices.
Les Maîtres d’hôtel des grandes maisons, en charge non
seulement de l’invention de plats originaux et succulents,
mais également d’agrémenter la fête en divertissements,
deviennent eux aussi « virtuoso ». Pour les premières fois,
ils signent nominativement leurs livres de recettes, comme
les grands clavecinistes et violistes leurs partitions.
Nous avons voulu placer les gestes de la cuisine sur
scène, à côté du ballet habituel des mains des musiciens.
Ce mélange quasi inédit nous a inspiré des scénettes
telles que « la batterie de cuisine », des danses
accompagnées par le rythme des couteaux, un duo pour
instruments et casserole, ou encore la préparation
culinaire dans la poêle, où chaque ajout d’ingrédient
crée sa propre musique. La générosité à la base de l’art
culinaire étant de nourrir, nous avons imaginé cette soirée
se terminant sur une dégustation, moment privilégié entre
artistes, chef et public.
Complètement Toqué est une allégorie mise en musique.
> Création du 21 au 25 mai 2013 au Théâtre de SaintQuentin-en-Yvelines.
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 6 m
d’ouverture * 4 m de profondeur au minimum, 8 m
d’ouverture * 6 m de profondeur idéalement
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 4 m au
minimum, 5 m idéalement
Nombre de personnes en tournée : 7
≥
CONTACT
Laureen Bourdon
Administratrice
01 43 31 67 90
06 84 72 99 78
[email protected]
≥ VÉRONIQUE SAMAKH
Après des études de lettres classiques, elle rentre au
CNSAD dans les classes de D. Bonal, M. Bouquet et
J.P. Vincent. Elle fait ses premiers pas sur scène, sous la
direction de Michel Dubois, dans la Double Inconstance
de Marivaux, avant de collaborer avec Jean-Pierre Miquel,
Nicolas Lormeau, Félix Pruvost…
Parallèlement à sa carrière de comédienne, elle
approfondit son travail avec des enfants, des adolescents,
des chômeurs et des jeunes en difficulté. Pour le jeune
public elle crée et met en scène des contes (Yoco et
Yaghvali, Prince Vagabond…). À Sartrouville, elle met
en scène une pièce d’Anne Sylvestre : Méchant ! Elle met
en scène et interprète Les Voyages de Ziyara de François
Place.
Récemment, elle signe la mise en scène de La Ronde de
nos Saisons, haïkus et récits de voyage japonais par
Anne-Catherine Chagrot, Bric baroque à Brac, La maison
qui chante, opéra contemporain de Betsy Jolas pour
jeune public, et le Mikado de Gilbert et Sullivan à la
Scène Nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines.
≥ JAY BERNFELD
Né à New York, il a fait de la riche vie culturelle de la ville
son apprentissage musical. Après des études à la Schola
Cantorum Basiliensis, Jay Bernfeld participe aux
enregistrements et concerts de l’ensemble Hesperion XX
de Jordi Savall.
À Paris, il participe aux premiers enregistrements
marquants des Arts Florissants, dirigé par William
Christie. Il effectue de nombreuses tournées avec
l’ensemble Capriccio Stravagante et dirige avec Skip
Sempé une série de « premiers Opéras » au festival
d’Ambronay, au Palais de la Musique d’Athènes et à
l’Opéra Royal de Versailles.
Jay Bernfeld a beaucoup œuvré à l’approfondissement du
travail sur la basse continue, élément clé du répertoire
baroque. Il est particulièrement attaché à transmettre la
magie de la musique vocale des XVIe et XVIIe siècles,
notamment à travers le madrigal et l’opéra, ce qui
transparaît dans le choix de répertoire de l’ensemble
Fuoco E Cenere qu’il dirige.
75
Charles Mignon
Le Crocodile trompeur /
Didon et Enée
LA VIE BRÈVE
C.I.C.T. – THÉÂTRE DES BOUFFES DU NORD
Opéra théâtre / 2013 / 2 h
En anglais et français / Avec surtitrage / Sans fosse
76
Création collective d’après Didon et Enée d’Henry Purcell
Metteur en scène : Samuel Achache et Jeanne Candel
Directeur musical : Florent Hubert
Chef de chant : Jeanne Sicre
Scénographe : Lisa Navarro
Lumières : Viara Stefanova
Costumes : Pauline Kieffer
Solistes : Judith Chemla (actrice et chanteuse),
Vladislav Galard (acteur et chanteur), Léo-Antonin
Lutinier (acteur et chanteur), Jan Peters (acteur
et chanteur), Jeanne Sicre (actrice et chanteuse),
et Marion Sicre (chanteuse)
Musiciens : Clément Janinet (violon), Vladislav Galard
(violoncelle), Matthieu Bloch (contrebasse), Florent
Hubert (clarinette et saxophone), Olivier Laysney
(trompette), Thibault Perriard (batterie et chant),
Lawrence Williams (saxophone et chant)
Coproduction : La Comédie de Valence – CDN ; Le Radiant Bellevue
de Caluire et Cuire ; Les Théâtres de la ville de Luxembourg ; MC2
Grenoble
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Un collectif d’acteurs, chanteurs, musiciens, scénographe
et metteurs en scène reconstruisent « au plateau » le
chef-d’œuvre de Purcell.
Énée, défait à Troie, s’enfuit vers l’Italie. Il doit, selon un
arrêt du Destin, y fonder une nation. À Carthage, où il fait
escale, la reine Didon – bien que vouée à son mari
défunt – tombe amoureuse d’Enée. Rappelé à son devoir,
Énée obéit à contrecœur. Il prévient Didon, puis promet
sans conviction d’ignorer l’injonction des dieux. Didon
le chasse et meurt de chagrin.
Didon et Énée de Purcell est un opéra baroque aussi
bref et ouvert qu’un aphorisme, dont le livret dépouillé
jusqu’à la brutalité et la partition euphorique se prètent
singulièrement à une relecture contemporaine. Samuel
Achache et Jeanne Candel appartiennent à une nouvelle
génération d’artistes qui aiment questionner les outils
de la représentation. Elle, travaille régulièrement avec
Árpád Schilling avant de mettre en scène Robert Plankett
avec le collectif La Vie Brève. Lui, a partagé l’aventure du
collectif D’ores et déjà dans Le Père Tralalère ou Notre
terreur. Pour leur premier projet commun, toute la troupe
– musiciens, scénographe, acteurs et chanteurs – participe
à l’écriture et au montage de l’œuvre. Une création
collective où musique et théâtre sont mis en chantier
dans le même temps et le même espace, « au plateau ».
> Création le 8 janvier 2013 à La Comédie de Valence
> Du 14 février au 3 mars 2013 au Théâtre des Bouffes
du Nord
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 8 m de
large x 10 m de profondeur
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : pas
moins de 8 m.
Nombre de personnes en tournée : 17
≥
CONTACT
Marko Rankov
Chargé de diffusion
Théâtre des Bouffes du Nord
01 46 07 35 58
[email protected]
≥ SAMUEL ACHACHE
Il se forme au Conservatoire du Ve arrondissement avec
Bruno Wacrenier et au Conservatoire national supérieur
d’Art dramatique de Paris jusqu’en 2006 dans les classes
de Dominique Valadié, Nada Strancar, Muriel Mayette,
Arpád Schilling, Philippe Adrien, Alain Françon, Mario
Gonzales...
Au cours de sa formation, il joue dans les mises en scène
de Raphaèle Bouchard et Thomas Quillardet, Samuel
Vittoz, Olivier Coulon-Jablonka, Jeanne Candel.
Au théâtre, il joue dans les mises en scène de Sébastien
Davis, Sylvain Creuzevault, Antoine Cegarra, Arpad
Shilling, Vincent Macaigne, Arthur Igual.
Il danse dans L’Imprudence, chorégraphie d’Isabelle
Catalan (2007).
Au cinéma, il joue dans Ti amo (court métrage de Franco
Lolli 2006), Le Hérisson (long métrage de Mona Achache
2008), Carlos (long métrage de Olivier Assayas 2009).
≥ JEANNE CANDEL
En 2002, elle entre au CNSAD où elle travaille avec
Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette,
Philippe Adrien, Mario Gonzalès et Arpàd Schilling.
Elle met en scène Icare une création itinérante entre le
théâtre et la danse au CNSAD en 2004. En 2005, elle
danse au sein de la Cie AZAR dans L’Imprudence (Isabelle
Catalan). Depuis 2006, elle travaille régulièrement avec
le Kretakör et Arpàd Schilling avec qui elle crée quatre
spectacles. Elle joue au cinéma dans les films de Michael
Hers (Primrose Hill, Montparnasse, Memory Lane). José
Alfarroba l’invite en résidence au Théâtre de Vanves pour
créer et écrire collectivement avec les acteurs de La Vie
brève Robert Plankett (Artdanthé 2010) et lui propose
également de coordonner Montre-moi ta Pina, une soirée
dédiée à Pina Bausch (Janvier 2010). Durant l’été 2010,
elle met en scène sa deuxième création Nous brûlons
avec La Vie Brève dans le cadre de « un festival à
Villeréal ».
En novembre 2010, elle co-met en scène Villégiature
avec Thomas Quillardet au CDN de Limoges. En juillet
2012, elle crée Some Kind of Monster, un spectacle joué
sur un court de tennis au festival de Villeréal.
Elle sera accueillie en résidence pour trois ans au Théâtre
de la Cité internationale avec La Vie Brève à partir du
printemps 2013.
≥ FLORENT HUBERT
Des études d’écriture, d’orchestration et de musicologie
ont complété sa formation de musicien de jazz. Florent
Hubert se produit dans de nombreux ensembles,
notamment en 2002 et 2003 en Big Bang aux côtés de
Jean-Lou Longnon ou sous la direction de Franck
Amsallem et participe à la victoire de Nagual Orchestra
au tremplin jazz de Saint-Germain-des-Prés en 2004. Il
est aussi un des membres du quartet d’Hervé Pouliquen.
Parallèlement, en tant que compositeur, il écrit plusieurs
musiques de films notamment en collaboration avec
l’école de cinéma de la Fémis. Il compose et réalise des
musiques pour Grand Corps Malade et Oxmo Puccino
aux côtés de Gilles Bourgain. Florent Hubert est un des
fondateurs de Nagual Orchestra et gagne avec ce même
groupe Les Trophées du Sinside en 2009.
77
Petr Ginz
L’Empereur d’Atlantis
DER KAISER VON ATLANTIS
ARCAL
Opéra XXe / 2014 /1 h
En allemand / Avec surtitrage / Avec fosse
78
Compositeur : Viktor Ullmann
Librettiste et dramaturge : Peter Kien
Directeur musical : Philippe Nahon
Ensemble musical : Ars Nova
Chef de chant : en cours
Metteur en scène : Louise Moaty
Scénographe : Adeline Caron
Sonorisation : en cours
Lumières : Christophe Naillet
Solistes : Empereur Überall (baryton), La Mort (basse),
Le Haut-Parleur (basse), Arlequin (ténor), Un Soldat
(ténor), Bubikopf (soprano), Le Tambour (mezzo)
Musiciens : flûte et piccolo, hautbois, clarinette,
saxophone alto, trompette, banjo ténor et guitare,
2 percussions (tambours, cymbales, triangles,
tam-tam), 1 clavecin-piano, harmonium, quintette
à cordes
Coproduction : Ars Nova ; Opéra de Reims ; Théâtre de l’Athénée –
Louis Jouvet ; Opéra de Rennes
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Cette œuvre écrite dans des circonstances difficiles au
camp de Terezin, et redécouverte il y a 40 ans, compte
parmi les plus belles œuvres du XXe siècle, avec une
grande puissance musicale et dramatique. Sa charge
ironique contre le totalitarisme a conduit immédiatement
à son interdiction à Terezin.
Opéra de chambre écrit en 1943 pour sept chanteurs et
quinze musiciens, il nous entraîne dans un monde dévasté
dirigé par l’Empereur Overall, dont la folie tyrannique
invente une guerre totale, de tous contre tous. La Mort,
refusant de se laisser régenter et afin de reprendre la
place qui lui est due, décide alors de cesser de faire
mourir les hommes. Que se passe-t-il lorsque la Mort
abdique ? Quel espace des possibles s’ouvre dans ce
temps soudain suspendu ?
L’Arcal a voulu travailler sur cette œuvre avec une jeune
metteure en scène femme, Louise Moaty, avec qui la
complicité remonte au Bourgeois Gentilhomme et dont les
précédentes mises en scène ont révélé un grand sens
du théâtre et de la poésie, une grande sensualité dans le
mouvement des corps, dans le jeu avec les lumières et les
matières visuelles, et aussi une écoute musicale très
organique.
Cette œuvre universelle autant par son thème que sa
beauté pourra toucher un large public, adultes, mais
aussi enfants et adolescents à partir de 11 ans. Ce projet
se prêtera aussi à des ateliers de pratique et de réflexion
autour de différents thèmes (la mort, les camps, la
résistance par les arts…).
> Création le 7 janvier 2014 au Théâtre de l’Athénée –
Louis Jouvet
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
10 m x 10 m (adaptation pour l’Athénée qui a une
ouverture au cadre à 8 m et 9 m de profondeur)
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 5 m
(à confirmer)
Nombre de personnes en tournée : 23
≥
CONTACT
Catherine Kollen
Directrice
01 43 72 66 66
[email protected]
www.arcal-lyrique.fr
≥ LOUISE MOATY
Elle se partage entre ses activités de metteur en scène et
comédienne, dans les domaines du théâtre, du théâtre
musical et de l’opéra. Elle travaille avec Benjamin Lazar
sur des projets théâtraux et musicaux (Le Bourgeois
Gentilhomme, Pyrame et Thisbé, Cadmus et Hermione,
Cendrillon, L’Autre Monde ou les Etats et empires de la
Lune, Comment Wang-Fô fut sauvé des eaux), Eugène
Green, Nicolas Vial, Clément Postec, Perrine Mornay,
Alexandra Rübner, Jean-Pierre Loriol, Maurice Bénichou.
Ses mises en scène : Rinaldo de Haendel entre 2009 et
2012; Les Mille et une nuits en 2011-2012; La Lanterne
magique de Monsieur Couperin, dialogue rêveur entre
clavecin et lanterne magique ; à l’automne 2012, Vénus
et Adonis de John Blow.
≥ PHILIPPE NAHON
Après des études d’art et de piano, encouragé par ses
professeurs, il se consacre à la direction d’orchestre. Il
étudie avec Louis Fourestier, Jean-Sébastien Béreau, Pierre
Dervaux, Roberto Benzi, suit un stage avec Herbert Von
Karajan. À vingt-huit ans il apprend que Marius Constant,
qui a créé l’Ensemble Ars Nova, cherche un assistant.
Commence alors une période d’enthousiasmantes
découvertes de la création musicale contemporaine, du
jazz et de l’improvisation, des happenings et du théâtre
expérimental. Il rencontre Peter Brook qui l’engagera
définitivement sur la voie de l’exploration des infinies
possibilités créatives qui peuvent s’inventer entre la
musique d’aujourd’hui et le théâtre, la danse, le cirque...
Théâtre musical, opéra, mise en scène de concert, militant
pour faire entrer le répertoire d’aujourd’hui dans les
pratiques amateurs, il s’attache toujours à proposer la
musique et le geste musical comme un acte théâtral.
79
Pascal Victor / ArtComArt
Une Flûte Enchantée
C.I.C.T. – THÉÂTRE DES BOUFFES DU NORD
Théâtre musical / 2010 / 1 h 35 sans entracte
En français et allemand / Avec surtitrage / Sans fosse
80
Compositeur : W.A. Mozart
adapté par Franck Krawczyk
Livret : Emanuel Shikaneder
adapté par Peter Brook, Franck Krawczyk
et Marie-Hélène Estienne
Chef de chant : Véronique Dietschy
Metteur en scène : Peter Brook
Lumières : Philippe Vialatte
Réalisation des costumes : Hélène Patarot
assistée d’Oria Puppo
Conseiller artistique : Christophe Capacci
Travail corporel : Marcello Magni
Magie : Celio Amino
Solistes : Malia Bendi Merad (soprano colorature),
Anne-Emmanuelle Davy (soprano), Antonio Figueroa
(ténor), Virgile Frannais (baryton), Betsabée Haas
(soprano), Alex Mansoori (tenor), Vincent Pavesi (basse)
Musicien : Rémi Atasay
Comédien : Abdou Ouologuem
Coproduction : Festival d’Automne à Paris ; Attiki Cultural Society,
Athènes ; Musikfest Bremen ; Théâtre de Caen ; MC2, Grenoble ;
Barbican, Londres ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Piccolo
Teatro di Milano – Teatro d’Europa ; Lincoln Center Festival, New-York
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
« Mozart, prêt à nous jouer des tours, nous accueille
avec un sourire malicieux, cherchant à nous sortir de
notre torpeur. Nous allons vers lui bras grand ouverts,
avec cette impudence qui cache en fait un profond amour
et respect pour le monde qu’il nous ouvre. Cette “Flûte”
sera loin d’être celle qu’on peut attendre. La panoplie
habituelle d’effets scéniques, le symbolisme ne feront
pas partie du voyage. À leur place le public pourra trouver
un Mozart éternellement jeune, entouré de jeunes
chanteurs talentueux, prêts à improviser, transposer,
explorer de nouvelles couleurs, de nouvelles formes. Une
“Flûte” légère et effervescente, où la proximité du jeu
permettra au spectateur d’entrer dans la magie et la
tendresse de l’œuvre.
> Création le 9 novembre 2010 au Théâtre des Bouffes
du Nord
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 12 m
d’ouverture, 15 m de profondeur
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 7 m
Une version hors-les-murs possible
Nombre de personnes en tournée : 18 personnes
≥
CONTACT
Mickaël Godard
Chargé de diffusion
01 46 07 33 00
mickaë[email protected]
≥ PETER BROOK
Il est né à Londres en 1925. Tout au long de sa carrière,
il s’est distingué dans différents genres : théâtre, opéra,
cinéma et écriture. Il met en scène de nombreux textes
de Shakespeare pour la Royal Shakespeare Company,
tels que Peine d’amour perdu (1946), Mesure pour
Mesure (1950), Titus Andronicus (1955), Le Roi Lear
(1962), Marat /Sade (1964), Le Songe d’une nuit d’été
(1970) et Antoine et Cléopâtre (1978). À Paris, en 1971,
Peter Brook fonde le Centre international de Recherche
théâtrale (CIRT), lequel devient, lors de l’ouverture des
Bouffes du Nord, le Centre international de Créations
Théâtrales (CICT). Ses productions se remarquent par
leurs aspects iconoclastes et leur envergure internationale :
Timon d’Athènes (1974), Les Iks (1975), Ubu aux Bouffes
(1977), La Conférence des oiseaux (1979), L’Os (1979),
La Cerisaie (1989), Le Mahabharata (1985), Woza
Albert ! (1989), La Tempête (1990), L’Homme qui
(1993), Qui est là (1995), Oh ! Les Beaux Jours (1995),
Je suis un Phénomène (1998), Le Costume (1999), La
Tragédie d’Hamlet (2000), Far Away (2002), La Mort de
Krishna (2002), Ta main dans la mienne (2003), Tierno
Bokar (2004), Le Grand Inquisiteur (2005), Sizwe Banzi
est mort (2006) et Fragments de Samuel Beckett (2007).
Il dirige plusieurs opéras : La Bohème (1948), Boris
Godounov (1948), Les Olympes (1949), Salomé (1949)
et Les Noces de Figaro (1949) au Covent Garden de
Londres, Faust (1953), Eugène Onéguine (1957) au
Métropolitain de New York, La Tragédie de Carmen (1981)
et Impressions de Pelléas (1992) au Théâtre des Bouffes
du Nord et Don Giovanni (1998) pour le Festival d’Aixen-Provence.
Ses principaux livres sont L’Espace vide (1968), Points de
Suspension (1987), Le Diable c’est l’Ennui (1991), Avec
Shakespeare (1998), Oublier le Temps (2003) et Avec
Grotowski (2009).
≥ FRANCK KRAWCZYK
Compositeur né en 1969, il suit une formation classique
à Paris puis à Lyon où il est à présent professeur de
musique de chambre (CNSMD). Il écrit de nombreuses
pièces pour piano, violoncelle, quatuor à cordes,
ensembles et pour choeur de chambre. Il reçoit le Prix
Hervé Dugardin et de la SACEM pour la création de
Ruines pour orchestre en 2000. C’est à cette période
qu’il rencontre l’artiste Christian Boltanski. Avec Jean
Kalman, light-designer, ils créent une douzaine d’opus en
France et à l’étranger dans des lieux d’art contemporain
comme dans des maisons d’opéras. Parallèlement, il
développe de nouvelles formes de création musicale pour
le théâtre (Je ris de me voir si belle, avec J. Brochen),
pour des lectures (Les Limbes, Absence, avec E.
Ostrovski), pour des vidéos (Private Joke avec F. Salès),
pour la danse (Purgatorio-In Visione, avec E. Greco et
P.C. Scholten).
En 2009, à la demande de Peter Brook, il conçoit et
interprète un accompagnement musical pour Les Sonnets
de Shakespeare (Love is my sin). Leur collaboration se
poursuit avec Une Flûte enchantée, créée en novembre
2010 au Théâtre des Bouffes du Nord et actuellement en
tournée.
81
Les Lessiveuses
DR
LA PICCOLA CIE
Opéra contemporain / 2013 / 1 h 30 sans entracte
En français / Sans fosse
Compositeur : Thierry Machuel
Librettiste et dramaturge : Yamina Zoutat
Directeur musical : Pierre Rouiller
Ensemble musical : Ensemble 2e2m
Metteur en scène : Christian Gangneron
Scénographe : Edouard Sautai
Lumières : Philippe Andrieux
Solistes : Muriel Ferraro (soprano), Chloé Waysfeld
(soprano)
Musiciens : Pierre-Stéphane Meugé (saxophone),
Pierre Cussac (accordéon), Stéphane Puc (accordéon)
Comédienne : Coco Felgeirolles
82
Coproduction : Ensemble 2e2m
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Sur un livret de Yamina Zoutat et une musique de
Thierry Machuel, Les Lessiveuses est construit autour
d’une thématique particulière : celle des mères de
détenus de longue peine, qui viennent à la prison, porter,
laver, trier le linge de leurs fils incarcérés, ce sont
« les Lessiveuses ». À l’origine, Les Lessiveuses est
un documentaire réalisé par Yamina Zoutat et produit
par Les Films d’ici.
Elles trient, elles lavent, elles étendent, elles repassent,
elles parfument, elles plient, elles rangent avec soin le
linge qu’elles vont ensuite porter à leur fils en prison. Puis
elles reviennent les bras chargés de linge sale et le cycle
recommence.
> Création automne 2013
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
12 x 8 m
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres :
de 3 m à 6 m
Nombre de personnes en tournée : 8
≥
CONTACT
Hervé Pepion
Chargé de diffusion
02 54 49 72 24
06 10 01 55 74
[email protected]
www.lapiccola.net
≥ THIERRY MACHUEL
Compositeur français, Thierry Machuel est né à Paris en
1962. Très tôt initié au chant choral, il s’imprègne de
chant grégorien, des polyphonies de la Renaissance, des
œuvres de Josquin des Prés, Henry Purcell, JeanSébastien Bach et, plus tard, de Fauré, Debussy, Ravel,
Poulenc, Messiaen, Dutilleux, Ligeti…
Après avoir étudié au Conservatoire national supérieur de
musique de Paris, c’est tout naturellement qu’il se tourne
vers l’art vocal, la musique de chambre jusqu’aux grands
rassemblements de chœurs, avec une attention également
partagée entre les ensembles professionnels les plus
exigeants et la pratique amateur, associative, dans les
écoles, collèges, lycées, ou encore en prison, et dans
tous les lieux où le chant choral semble pouvoir se
développer.
La plupart de ses œuvres ont été composées sur des
textes de poésie contemporaine, dans de nombreuses
langues, avec le souci constant de transmettre la parole
du poète, notamment par une technique de composition
inspirée de la voix parlée, économe des effets extrêmes
comme du contrepoint. Elles ont été interprétées en
France et à l’étranger, sous la direction de chefs comme
Eric Ericson, Laurence Equilbey, Loïc Pierre, Raoul Lay,
Geoffroy Jourdain, Toni Ramon, Daniel Reuss, Stephen
Layton, Emmanuèle Dubost, Denis Gauthérie…
Il a été pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1996
à 1998 et membre de la Casa de Velazquez à Madrid de
1999 à 2001. Plusieurs prix internationaux lui ont été
décernés, ainsi que le prix SACEM de la meilleure œuvre
chorale pour la saison 2007-2008 et une commande
d’état pour la saison 2010-2011.
≥ CHRISTIAN GANGNERON
Philosophe de formation, Christian Gangneron fut
dramaturge au Théâtre Royal de la Monnaie et au Ballet
du XXe siècle, puis assistant de production à l’Opéra de
Nancy. En 1983, il fonde l’Arcal. Dans ce cadre, il met
en scène des opéras de chambre baroques ou
contemporains. Il dirige, de 1988 à 1990, le CNIPAL. En
2000 avec l’Arcal, il met en scène Raphaël, reviens !
un opéra pour enfants commandé à Bernard Cavanna.
Invité par la Fenice à Venise, il met en scène Anacréon
de Cherubini. En 2002, il met en scène La Serrana d’A.
Keil au São-Carlos de Lisbonne, en 2003, Opérette de
W. Gombrowicz, musique d’O. Strasnoy, créée au Grand
Théâtre de Reims. Pour l’Arcal, il met en scène Têtes
Pansues farce lyrique de Jonathan Pontier et Eugène
Durif. En 2005, il revient à Venise avec Pia de’ Tolomei
de Donizetti pour La Fenice. Puis suivront toute une série
de collaborations avec l’Arcal et l’opéra de Reims.
Christian Gangneron a mis en scène un opéra de chambre
de Matteo Franceschini, Il Gridario, à la Biennale de
Venise 2010 ; ils travaillent à nouveau ensemble pour
pièce de théâtre musical, Les Époux, créée au Festival A
Pas Comptés de Dijon en février 2010. En 2012 il réalise
l’adaptation et la mise en espace de l’Arlésienne de Bizet
à l’opéra de Reims, puis retrouve Matteo Franceschini
pour une version théâtrale et musicale de Zazie dans le
Métro d’après Raymond Queneau, commande de L’Ondif,
créé au théâtre du Chatelet.
83
Lulu
DR
COMPAGNIE DES RUGISSANTS
Opéra XXe / 2013 / 2 h sans entracte
En français et allemand / Avec surtitrage / Spectacle
avec ou sans fosse (possibilité d’orchestre sur scène)
84
Compositeur : Alban Berg
Librettistes et dramaturges : Frank Wedekind
et Alban Berg
Adaptation musicale, traduction : Grégoire Letouvet
Directeur musical : Thomas Amilien
Orchestration : Stéphane Mège et Charly Mandon
Ensemble musical : Ensemble instrumental
des Rugissants
Metteur en scène : Grégoire Letouvet
Chef de chant et répétiteur : Loïg Delanoy
Scénographe : Laure Satgé
Sonorisation : Corentin Giniaux
Lumières : Antoine Planchais
Vidéo : Romain Daudet-Jahan
Musiques additionnelles : Corentin Giniaux
et Grégoire Letouvet
Solistes : Julie Fuchs (soprane léger), Vincent Le Texier
(baryton basse), François Harismendy (baryton basse),
Valéria Altaver (soprane dramatique), Jean-Luc Ballestra
(baryton basse), Richard Rittelmann (baryton martin),
Christophe Crapez (ténor)
Musiciens : Jérôme Legrand (violon), Gabriela EndlerovaLe Texier (violon), Laurent Müller-Poblovski (alto),
Patrick Langot (violoncelle), Alexis Coutureau
(contrebasse), Paolo Vignaoli (flûte), Jean-Marc Liet
(hautbois), Lucas Gaudin (saxophone alto et baryton),
Carol Mundinger (clarinette basse),
Jean-Baptiste Paliès (percussions),
Corentin Giniaux (électronique)
Comédiens : Philippe Arlaud, Yannick Landrein,
Simon de Gliniasty
Coproduction : Adiam 94 ; Ville de Limeil-Brévannes ; Communauté
d’Agglomération Plaine Centrale du Val-de-Marne (CAPCVM) ;
Festival Premiers Actes
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
La Compagnie des Rugissants, forte de ses expériences
d’adaptations des grandes œuvres du répertoire lyrique
contemporain et du XX e siècle (Les Soldats de
Zimmermann, Du Jour au Lendemain de Schoenberg),
s’attaque à Lulu d’Alban Berg.
Lulu, jeune femme fatale, aux amants nombreux et
dévoués, vit une ascension sociale fulgurante. Stimulant
des passions morbides chez les hommes, elle tue celui
qu’elle dit avoir le plus aimé ; sa chute la mènera à la
prostitution et la mort, entraînant tout son entourage
dans sa spirale macabre.
Notre adaptation de l’opéra inachevé de Berg conserve les
scènes musicales essentielles, jouées dans l’arrangement
d’Eberhard Kloke. À l’intérieur, scènes parlées, vidéos, voix
off et musiques additionnelles alterneront. Nous les
composerons en puisant dans la matière de Wedekind
(L’Esprit de la Terre et La Boîte de Pandore), non
seulement dans les deux pièces ayant inspirées Berg
mais aussi ses autres textes, ses poèmes... Nous
chercherons en brassant cette matière une rythmique, des
sensations et des enjeux ajustés au destin d’une Lulu
de notre temps.
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau
Ouverture sans orchestre : 10 m
Ouverture avec orchestre sur le plateau : 15 m
Profondeur : 8 m
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6 m
≥
CONTACT
Grégoire Letouvet
Directeur artistique
06 89 68 60 47
[email protected]
www.compagniedesrugissants.com
≥ GRÉGOIRE LETOUVET
Diplômé de la FEMIS et du CRR de Paris, Grégoire
Letouvet a travaillé avec Edith Canat de Chizy, François
Leclère et Stéphane Delplace pour la composition, avec
Xavier Beauvois, Arnaud Despallières, et Jean_Paul
Civeyrac pour la mise en scène. Il est l’auteur de trois
courts métrages invités dans des festivals internationaux
(Locarno, Hors Pistes, Premiers Plans, Amnesty
International,…) de spectacles musicaux et de plusieurs
mises en scène données au Palais de la Découverte, au
festival Premiers Actes, festival Vague de Jazz. Au sein de
l’organisme de stages artistiques FNACEM,il réalise depuis
2009 des adaptations de West Side Story (Bernstein),
Incendies (Mouawad), Le Marin d’Eau Douce (Pommerat)
et La Petite Renarde Rusée (Janacek) avec des jeunes
musiciens, chanteurs. Directeur artistique de la compagnie
des Rugissants, il co-organise avec Thibaut Wenger le
festival Premiers Actes et travaille comme assistant à la
mise en scène pour Jean-Marie Straub (l’Héritier,
l’Inconsolable) et Philippe Arlaud (Carmen).
≥ THOMAS AMILIEN
Après des études de piano, accompagnement, écriture et
orchestration au CNR de Paris, Thomas Amilien se forme
à la direction d’orchestre avec Alain Sabouret. Directeur
adjoint du CRI de Limeil Brévannes, il est spécialiste du
répertoire lyrique, régulièrement sollicité comme pianiste
accompagnateur et se produit régulièrement en récital
avec Valéria Altaver et Elise Dabrowsky dans le répertoire
du lied et d’opéra.
Pianiste chef de chant, il travaille sur des productions
d’opéras contemporains, Damya création contemporaine
avec la compagnie Pocket Lyrique, Die Soldaten (d’après
l’œuvre de B.A Zimmermann / Festival Premiers Actes),
ainsi que d’opérettes, les Mousquetaires au Couvent
production du CRD de Créteil / CRD de Sénart, Fritchen
et Grietchen d’Offenbach.
Explorant les domaines de convergence artistique, il
travaille comme directeur musical du film Surgir
(l’occident) de Grégoire Letouvet, production La FEMIS
2009, et écrit, pour le festival poitevin de création
contemporaine le Souffle de l’équinoxe, « Séquences
Parallèles » pour trois chanteurs, piano, danseur et
installation vidéo, pièce traitant du concept d’interaction
entre l’espace et le temps.
85
Émilie Aussel
Orimita
PIMC
Spectacle lyrique contemporain / 2013 / 1 h 20 sans
entracte
En français / Sans surtitrage / Sans fosse
86
Compositeur : Claire Renard
Librettiste et dramaturge : Janine Matillon
Directeur musical : Claire Renard
Metteur en scène et scénographe : Gustavo Frigerio
Videaste, réalisatrice : Émilie Aussel
Sonorisation : Césaré / Centre national de création
musicale
Lumières : Eric Deforge
Solistes : Isabel Soccoja (mezzo-soprano)
Musiciens : Emmanuelle Guigues (viole de gambe),
Stelios Petrakis (lyra crétoise)
Musiciens (enregistrés) : Osama Khoury (qanun),
Arayik Bakhtikyan (duduk)
Comédienne : Delphine Rudasigwa
Une guerre de purification ethnique.
Dans cette guerre, une femme, Orimita, personnage
emblématique de la souffrance des populations civiles et
de la torture des femmes, plus particulièrement.
Depuis le camp où elle est prisonnière jusqu’au meurtre
final, nous verrons cette femme pétrie de culture et
d’humanité, progressivement se dédoubler et se regarder
agir comme les monstres froids qui l’ont rendue ainsi.
Orimita met en scène un personnage principal, une
femme, dédoublée en une comédienne récitante et une
chanteuse ainsi qu’un joueur de lyra crétoise, une violiste,
une bande enregistrée et un dispositif de diffusion spatiale
visuelle et sonore.
Librement adapté par Janine Matillon elle-même, de son
roman Les deux fins d’Orimita Karabegovic, l’œuvre
questionne le rapport entre culture et barbarie, réalité de
la souffrance du corps et univers médiatique omniprésent.
> Création le 8 mars 2013 à l’Opéra de Reims
Coproduction : Opéra de Reims ; Césaré CNCM / Reims ; DRAC Île-deFrance ; La Muse en circuit / CNCM / Alfortville ; GRM / INA / Paris
Avec l’aide à la maquette du Dicream.
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
≥
CONTACT
Claire Renard
01 47 20 24 49
[email protected]
www.clairerenard-pimc.com
≥ CLAIRE RENARD
Elle est l’auteur d’œuvres opératiques, de spectacles
musicaux, d’installations sonores et de musiques de films
joués en France et à l’étranger (Centre Pompidou,
Biennale Musiques en Scène / Lyon, Festival Les
Musiques, Journées Grame, Festival Archipel / Genève,
Festival d’Île-de-France, Festival 100 Dessus Dessous / La
Villette / Paris, Futura, Ars Musica / Belgique, Helsinki
2000, etc...). Prix Villa Médicis Hors les Murs 1990, Prix
Fondation Beaumarchais (1990 et 2002), elle reçoit des
commandes de l’État et de différents organismes.
Interrogeant sans cesse l’acte compositionnel et la façon
de le donner à percevoir dans une société mouvante,
chacune de ses créations est empreinte des réflexions
qu’elle mène sur la relation entre le compositeur et la cité.
La voix, l’espace et les modes d’écoute sont au centre de
son travail. Elle explore des univers mixtes et
pluridisciplinaires, croisant des univers instrumentaux
(baroque, classique et /ou ethnique) et associant à ses
créations d’autres disciplines (théâtre, danse, vidéo,
design…). Elle est invitée en résidence de composition
dans différents pays (France, Finlande, Autriche, Suisse,
USA, etc.).
≥ GUSTAVO FRIGERIO
Metteur en scène, scénographe et comédien italien, il
vit à Rome.
Il met en scène aussi bien des textes du répertoire théâtral
(Büchner, Pirandello, Genet , etc…) joués en Europe et
dans le monde que des opéras et spectacles musicaux
(Curlew River / B. Britten,1993, ARCAL, Eight songs for
a mad king / Maxwell Davies, 1994, Kammer Opera de
Francfort ; Col Canto / Claire Renard, 1995, Théatre de
St-Quentin-en-Yvelines, La confession impudique / Bernard
Cavanna, 2000, La Scène nationale d’Orléans ; La Muse
en son jardin / Claire Renard, 2003, Festival de l’Île-deFrance ; Frauen-Donne, de Catharina Kroeger, 2004,
Roma etc.).
Il est l’auteur de spectacles où se mêlent différentes
disciplines. Et comme comédien, il a joué récemment
dans Dans la solitude des champs de coton / Koltes mise
en scène d’Armand Deladoye (2012) et dans le dernier
film de Woody Allen, To Rome, with Love (2011).
87
Frédéric Desmesure
Slutchaï, « faits divers »
d’après Daniil Harms
COMPAGNIE LE GRAIN – THÉÂTRE DE LA
VOIX
Opéra contemporain / 2012 / 1 h 30 sans entracte
En russe / Avec surtitrage / Avec fosse
88
Compositeur : Oscar Strasnoy
Librettiste, dramaturge et metteur en scène :
Christine Dormoy
Directeur musical et chef d’orchestre : Oscar Strasnoy
Ensemble musical : Ensemble Sillages / Erik Satie
Chœurs : Ensemble Sequenza 9/3
Chef de chœur : Catherine Simonpietri
Scénographe : Philippe Marioge
Lumières : Daniel Lévy
Vidéo : Mathilde Germi et Daniel Lévy
Conseiller musical : Jean-Yves Aizic
Costumes : Jean-Philippe Blanc
Solistes : Sevan Manoukian (soprano), Isabel Soccoja
(mezzo soprano), Marie-George Monet (alto),
Thomas Dolié (baryton léger), Jean-Manuel Candenot
(baryton basse), Vincent Pavesi (basse)
Musiciens (orchestre) : violon, contrebasse, flûte,
clarinette, trompette, trombone, trompette, trombone,
clavier, multipercussion
Musiciens (solistes) : Chris Martineau (alto),
Stéphane Wiatek (clarinette), Bruno Maurice
(accordéon) et Mathieu Ogier (DJ machines
grammophones)
Coproduction : Opéra national de Bordeaux
Avec le soutien de : Ensemble vocal Sequenza 9.3 ; Ensemble sillage
et Erik Satie ; Le Forum de Blanc-Mesnil – Saison Opus ; Théâtre
national Bordeaux Aquitaine
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
L’opéra Slutchaï «Faits divers» situe son action dans un
quartier de Saint-Petersburg, pendant les années 30.
Une série de petits rebondissements et de coïncidences
constitue la pelote de fil qui relie sur scène les
personnages solistes. Dans une file d’attente, devant une
boutique pour acheter un saucisson, sur une place
publique ou dans une de ces rues où, décidément tout
peut vous tomber sur la tête, les solitudes se croisent.
L’opéra est émaillé de scènes collectives et de violentes
bagarres, brûlantes comme la vodka, cruelles comme la
Loi de Lynch.
Le terme de « slutchaï » désigne en russe : la coïncidence
d’un fait imprévu surgissant dans un déroulement linéaire,
un événement inattendu qui a lieu au présent. Du point
de vue étymologique : le lien rompu, la chose qui se
défait, le fortuit, le hasard lui-même. Un accident de la
Providence. Un fait, un événement qui nous est tombé
dessus sans qu’on s’y attende. Peut-être une chance,
une occasion. Sous le régime stalinien, tout devait être
planifié, le hasard et l’imprévu étaient à éradiquer : le
terme de « slutchaï » désignait également les gens qui
n’avaient pas le droit d’être là ou pas de droit du tout.
> Création le 26 novembre 2012 à l’Opéra national de
Bordeaux
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
ouverture 10 m, profondeur 10 m.
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6 m
Nombre de personnes en tournée : 42
≥
CONTACT
Isabelle Muraour
Chargée de diffusion
06 18 46 67 37
[email protected]
≥ OSCAR STRASNOY
Compositeur franco-argentin, il étudie le piano, la direction
d’orchestre et la composition aux Conservatoires de
Buenos Aires et de Paris (Reibel, Grisey, 1er prix) et à la
Musik Hochschule de Francfort (Zender). Il obtient des
bourses et commandes d’institutions européennes, nord
et sud-américaines. Il est artiste en résidence à l’Akademie
Schloss Solitude de Stuttgart (2001-2002) et la Villa
Kujoyama de Kyoto. Il obtient en 2007 la Bourse
J.S. Guggenheim de New York. Luciano Berio lui attribue
le Prix Orpheus pour son opéra Midea, produit par le
TeatroCaio Melisso de Spoleto (septembre 2000) et par
l’Opéra de Rome (mars 2001). En 2010, il compose
pour le Festival d’Aix en Provence un opéra de chambre,
Un retour, d’après une nouvelle d’Alberto Manguel, dirigé
par Roland Hayrabédian (Musicatreize) et mis en scène
par le chorégraphe Thierry Thieû Niang. Ses compositions
sont jouées en Europe, Amérique du Nord et du Sud,
Australie et Japon. En 2012 il est l’invité du Festival
Présences qui est l’occasion d’une présentation de son
œuvre et de nouvelles créations au Théâtre du Chatelet
à Paris.
≥ CHRISTINE DORMOY
Elle débute comme comédienne dans une troupe sous
chapiteau itinérant, crée une première compagnie et met
en scène Lorca, Ruzzante, Mrozek. Elle s’engage dans des
études musicales puis réunit autour d’elle une équipe
de création et fonde en 1986 la Compagnie Le Grain. Elle
constitue patiemment un répertoire scénique du XXe siècle,
accompagne la création de compositeurs (A. Petit, C.
Ambrosini, F. Rossé, JP. Drouet, O. Strasnoy, L. Tyhanii).
Elle explore les textes de Kermann, Novarina, adapte les
conférences de Deleuze, Jankélévitch et favorise la reprise
d’œuvres récentes : Aperghis, Scelsi, Stockhausen, Berio,
Beckett, Perec. Quelques-unes de ses réalisations les
plus remarquées sont : Les Ailes du vent, Indianer Lieder
de Stockhausen avec les Neue Vocalsolisten, Khoom de
Scelsi, Ajour de Valère Novarina en 2007 pour le
61e festival d’Avignon. Giardino della parola de Berio
avec Isabel Soccoja. Elle travaille en compagnonnage
avec l’Opéra national de Bordeaux depuis 1998.
89
Le Verfügbar aux enfers –
Une opérette à Ravensbrück
DR
COLLECTIF 12
Théâtre musical / 2013 / 1 h 45 sans entracte
En français / Sans surtitrage / Sans fosse
90
Compositeurs : Camille Saint-Saëns, Norbert Glanzberg,
Henri Christiné, Bruno Coquatrix, Oscar Strauss,
Henri Duparc, Charles Lecoq, Olivier Métra,
Emile-Jacques Dalcroze, François Pruvost,
Édouard Lalo, Léo Poll, Henry Himmel,
Reynaldo Hahn, Gluck, R. Berger, Jack Audebine
Librettiste et dramaturge : Germaine Tillion
Adaptation musicale, compositions additionnelles :
Pierre Feyler
Directeur musical : Frédéric Rubay
Metteurs en scène : Frédéric Fachéna
et Laurent Vergnaud
Scénographie et lumières : Laurent Vergnaud
Chorégraphies : Christian Bourigault
Solistes : Margot Dutilleul (mezzo-soprano),
Patricia Gonzalez (soprano), Eva Gruber (mezzo),
Myriam Krivine (soprano)
Musiciens : Pierre Feyler (contrebasse), Patrick Couttet
(tuba), Marie-Françoise Maumy (accordéon),
Anne Mispelter (harpe), Françoise Perrin-Feyler
(violon), Denis Tetillon (clarinette)
Comédiens et Chanteurs : Solenne Keravis,
Estelle Lesage, Xavier Tchili
Coproduction : CRD de musique de Mantes-en-Yvelines ; Nacelle
Aubergenville
Avec l’aide à la production et à la diffusion d’Arcadi.
Le Verfügbar aux Enfers est un texte écrit en 1944 par
l’ethnologue et résistante Germaine Tillion, en captivité à
Ravensbrück. Affectée à l’atelier de tri de butin nazi, elle
fut cachée par ses compagnes dans une caisse
d’emballage et y rédigea l’oeuvre en une quinzaine de
jours.
Un improbable « naturaliste » nous y présente de façon
fantaisiste et grinçante les caractéristiques du Verfügbar,
catégorie particulière de prisonnières du camp de
Ravensbrück. Un groupe de ces femmes s’étonne de ses
conclusions « scientifiques » et complète ou contredit en
chansons sa vision pour le moins naturalisante justement.
Les Verfügbar finissent par prendre définitivement la
parole et nous font entendre invraisemblables espoirs et
insondables désespoirs à travers une description cocasse
de leur vie. Un orchestre accompagne cette « opérette /
revue » inspirée des formes de théâtre musical populaire
dans les années 30.
La partition musicale du Verfügbar aux Enfers est
principalement constituée d’airs et de chants célèbres
avant-guerre et qui constituaient la mémoire musicale
de Germaine Tillion et de ses compagnes, dont elles ont
réécrit les textes pour dépeindre la vie du camp.
De la distance entre la forme, l’opérette, et l’univers, le
camp de Ravensbrück, naît cette jubilation du spectateur,
son rire, non de moquerie mais de complicité, son
empathie, non pour la victime mais pour l’être debout, qui
renverse l’ordre de l’oppresseur d’un seul trait d’ironie.
Le Verfügbar aux Enfers est une œuvre unique dans la
littérature concentrationnaire. Œuvre de résistance, écrite
sur les lieux mêmes de l’horreur, elle permet l’évocation
de la vie dans un camp de concentration sans
entreprendre sa représentation réaliste, bien hasardeuse.
Elle met en scène des femmes revendiquant, par le rire,
le chant et l’imaginaire, leur humanité pleine et entière,
réfutant la fatalité de leur condition d’êtres sans destin.
> Création le 28 mars 2013 au Collectif 12 Friche
André Malraux – Mantes-La-Jolie
> Le 12 avril 2013 à La Nacelle – Aubergenville
> Du 18 au 21 avril 2013 à l’École nationale de Musique
de Mantes-en-Yvelines
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau : 12 m
d’ouverture sur 10 m de profondeur avec dégagements
latéraux
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres : 6 m
Nombre de personnes en tournée : 25
≥
CONTACT
Hubert Mercier
Administrateur
01 30 33 35 02
[email protected]
≥ FRÉDÉRIC FACHENA
Formé à l’Ecole des quartiers d’Ivry et à l’Ouvroir de
Théâtre de Chaillot (direction Antoine Vitez), il est à
l’origine de la création de l’Emballage Théâtre avec Eric
Da Silva où il participe à la plupart des spectacles de la
compagnie de 1982 à 2010 (Tombeau pour cinq cent
mille soldats, Troilus et Cressida, Peer Gynt, La demande
en mariage, Stalingrad, Esse que quelqu’un sait ou on
peur baiser ce soir...)
Membre fondateur du Collectif 12 de Mantes-la-Jolie, il
y met en scène plusieurs spectacles dont en 2009,
l’Opéra de quat’ sous de Brecht et Weill. Actuellement il
joue dans Le précepteur de Jacob Lenz, monté par le
collectif Le TOC.
Il est collaborateur artistique (mise en scène) du
compositeur Bertrand Dubedout sur le spectacle Endless
Eleven créé en mars 2012, festival Musique en scènes
organisé par le GRAM.
≥ LAURENT VERGNAUD
Après une formation à la réalisation documentaire à
l’Université de Poitiers, il se tourne vers la régie, l’éclairage
de théâtre et la scénographie, en parallèle à ses
expérimentations audiovisuelles scéniques ou multimedia.
Il se forme à la direction technique du spectacle vivant à
l’ISTS d’Avignon en 2006. Il collabore à partir de 2000
avec le Collectif 12, dont il supervise la rénovation
scénique en 2003, et dont il assure alors la direction
technique, tout en y menant ou participant à différents
projets de création. Depuis 2008, il assure la co-direction
artistique du lieu. Récemment il éclaire les spectacles de
Frédéric Fachéna (L’opéra de Quat’sous), Eudes Labrusse
(Elias lester, Le Couperet,...) Catherine Boskowitz
(Samantha à Kinshasa, La dernière interview de J Genet,
...) Dieudonné Niangouna (Le coeur des enfants léopards).
Au Collectif 12 il conçoit et met en scène la série Mantes
la Jolie Histoire du Monde, installations / spectacles
utilisant des techniques mixtes. Il conçoit et assure la
direction artistique de Petit Persée, création collective
jeune public.
≥ FRÉDÉRIC RUBAY
D’origine belge, Frédéric Rubay se forme au Conservatoire
de Lille, puis à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de
Paris où il se perfectionne dans sa fonction de chef de
chant auprès de Jeanine Reiss. Il participe à plusieurs
productions de l’Opéra Bastille, avant d’être appelé à
Francfort puis à la StaatsOper de Vienne où il travaille
sous la direction de Bertrand de Billy et de Philippe
Jordan.
Depuis son retour en France, il collabore régulièrement
avec le théâtre du Capitole de Toulouse et se consacre à
la pédagogie et à la préparation de chanteurs aux côtés
d’Elène Golgevit, soprano. Il est également assistant des
classes de chant au Conservatoire national supérieur de
Musique de Paris et coordinateur du pôle vocal du CRD
de Mantes en Yvelines.
Il est directeur artistique de l’adaptation d’Hänsel et
Gretel de Humperdinck, mise en scène par Ned Grujic.
Il est récemment chef de chant pour les créations
mondiales d’Akhmatova de Bruno Mantovani et de La
cerisaie de Philippe Fénélon à l’Opéra National de Paris.
91
Viva la Mamma !
Opéra Making of
DR
OPÉRA & COMPAGNIE
Opéra comique / 2010 / 1 h 50 sans entracte
En français et italien / Avec surtitrage / Avec fosse
92
Compositeur : Gaetano Donizetti
adapté par Jean-François Ballèvre
Librettiste et dramaturge : Gaetano Donizetti,
adapté par François de Carpentries
et Karine Van Hercke
Directeur musical : Jean-François Ballèvre
Metteur en scène et lumières : François de Carpentries
Scénographe et costumes : Karine Van Hercke
Solistes : Marlène Assayag (soprano), Élodie Kimmel
(soprano), Bertrand Dazin (contre-ténor),
Denis Mignien (ténor), Patrick Kabongo (ténor),
Thomas Huertas (baryton), Guillaume Paire (baryton)
Musiciens (version trio) : Yoan Hereau et Jean-François
Ballèvre (piano), Olatz Lorenzi (flûte), Julien Surmont
(contrebasse)
Version piano et orchestre possible
Coproduction : La Clef de Chants (Lille) ; Conseil régional Nord
Pas-de-Calais ; Domaine Musiques (Lille) ; Théâtre d’Arras ; Opéra de
Rouen Haute Normandie ; Opéra de Reims
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Viva la Mamma, d’après les Convenances et Inconvenances
théâtrales de Donizetti, aborde comme un kaléidoscope le
thème très actuel de l’identité. Qui sont ces chanteurs
d’opéra dont les égos s’affrontent théâtralement sur le
plateau comme si à force de jouer des personnages
mythiques il leur était devenu impossible de se « parler »
normalement ? Qui sont ces individus plutôt jeunes qui
comme le corbeau de la fable montrent leur belle voix et
sont obsédés par la nécessité de briller sur une scène
devant leurs semblables, quelles sont leurs fissures, leurs
motivations, leurs secrets qui recèlent de vieilles angoisses
profondément enfouies ? Qui sont ces humains, incertains
de leur corps, maladroits de leurs âmes, dotés de cette
voix qu’un travail acharné rend incroyable mais qu’un
accident, un rhume, un courant d’air peut leur enlever du
jour au lendemain ? Comment tous ces êtres gèrent-ils
leurs différences linguistiques, culturelles, sexuelles dans
le microcosme d’une communauté provisoire ? Dans ce
bouillon de culture où ces primates s’agitent sous l’œil
scientifique du spectateur, sur ce plateau où dansent ces
marionnettes drôlement humaines dont les tribulations
nous font rire aux larmes, nous retrouvons sans cesse
déclinée notre quête immuable de l’identité dans la
communauté, de l’individu dans le collectif, du « moi »
confronté à «nous»: relation difficile, paradoxe impossible,
survie nécessaire…
> Création le 2 octobre 2010 au Théâtre d’Arras
Informations techniques
L’adaptation du plateau est envisageable après une visite
technique préalable
Plateau : 10 m de largeur x 11 m de profondeur
Cadre : 7 m de large x 5 m de haut
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres :
11,60 m
Nombre de personnes en tournée :17 personnes
≥
CONTACT
François de Carpentries
Directeur artistique
06 07 44 17 88
[email protected]
[email protected]
≥ FRANÇOIS DE CARPENTRIES
Il étudie le piano, le hautbois, la littérature et le théâtre.
Il met en scène (pour les Opéras de Bruxelles, Lyon,
Toronto, Strasbourg, Oslo, Nancy, Nice, Krefeld, Anvers,
Mönchengladbach, Rennes, Rouen, Metz, Reims,
Wuppertal, Koblenz, Coburg, Würtzburg, Innsbruck...)
La Cenerentola, Il Barbiere di Siviglia, La Pietra del
Paragone, Torvaldo e Dorliska, Don Pasquale, Viva La
Mamma, Lo Frate ’nnammorato, Die Verkaufte Braut,
Orphée aux Enfers, La Grande Duchesse de Gérolstein,
Die Fledermaus, Nacht in Venedig et Così Fan Tutte, Die
Zauberflöte, Don Giovanni. Il a abordé Aperghis : Histoire
de Loups et De la Nature de l’Eau, Cavanna: la Confession
Impudique, Dusapin : To Be Sung. Il aborde aussi un
répertoire plus tragique : La Bohème et Madama Butterfly,
Lucia di Lammermoor, Lakmé, Carmen, Idomeneo,
Pikovaja Dama, Don Carlos, Rigoletto et Aïda, Roméo et
Juliette, Don Giovanni…
≥ JEAN-FRANÇOIS BALLÈVRE
Il étudie le piano au CNR de Versailles, l’accompagnement
et l’analyse au CNSM de Paris. Il se perfectionne à
Londres à la Guildhall School of Music and Drama, à
l’English National Opera et auprès des solistes A. Gorog,
C. Zérah, les sœurs Labèque, D. Lockwood... Il est chef
de chant pour le Théâtre du Châtelet, Radio-France,
l’Opéra National de Paris, les Solistes de Lyon, T&MNanterre, le Festival International d’Aix-en-Provence,
Klangbogen à Vienne mais aussi avec J. Smith, J-L Viala,
V. Le Texier, N. Dessay. Pianiste-comédien, il a travaillé
pour P. Greenaway, C. Chabrol, J-C Penchenat, A. Wilms,
A. Engel, Y. Beaunesne. Comme soliste et chambriste,
Jean-François Ballèvre est invité par les grands festivals
(Aix-en-Provence, Saint-Emilion, Lisztomania). Il a joué
avec l’Orchestre national d’Île-de-France, avec le Chamber
Orchestra of Europe sous la direction de P. Eotvos,
H. Holliger et C. Abbado... Professeur passionné, il
enseigne actuellement le déchiffrage et la musique de
chambre au CRR de St-Maur (94). Il collabore depuis
longtemps avec Pascal Dusapin, Nicolas Frize, Philippe
Manoury, Philippe Hersant.
93
Elisabeth de Sauverzac
Voyage d’Hiver
EUPHONIE / FESTIVAL MUSICA NIGELLA
Spectacle lyrique / 2011 / 1 h 35
En allemand / Avec surtitrage / Avec fosse
94
Compositeur : Franz Schubert sur des poèmes
de Wihlem Müller
Directeur musical et orchestration pour octuor :
Takénori Nemoto
Ensemble musical : Ensemble Musica Nigella
Chef de chant : Nicolas Ducloux
Metteur en scène : Yoshi Oïda
Scénographe : Jean Kalman et Elsa Ejchenrand
Costumes : Elisabeth de Sauverzac
Solistes : Mélanie Boisvert (soprano), Guillaume Andrieux
(baryton), Didier Henry (baryton)
Musiciens : clarinette, cor, basson, violons 1 & 2, alto,
violoncelle, contrebasse
Coproduction : EUPHONIE / Festival Musica Nigella
Avec l’aide à la diffusion d’Arcadi.
Composée en 1827 par Franz Schubert, le Voyage d’hiver
est une œuvre de référence du romantisme allemand.
La version scénique conduite par Yoshi Oïda pour la mise
en scène et par Takénori Némoto pour la musique, donne
une dimension dramatique nouvelle à cette œuvre et en
amplifie le lyrisme.
Les 24 Lieder sont vu comme un cycle de vie et de mort,
de fin et de recommencement qui s’accomplit à travers
trois personnages : le poète défunt, la femme qui l’a aimé
et un vagabond joueur de vielle, compagnon de voyage
du poète.
Yoshi Oïda a fait le choix de les distinguer. Ils vont et
viennent en un lieu au cœur duquel s’élève un arbre,
Arbre de Vie et du Renouvellement.
Takénori Némoto a voulu renouer avec une des formes de
prédilection de Schubert et orchestrer la partition pour un
octuor, il individualise ainsi les sonorités et amplifie
l’espace musical. Cette œuvre en duo s’ouvre ainsi comme
un éventail, celui des sentiments et des questionnements
sur ce qui reste un mystère : la Vie.
> Création le 3 juin 2011 au Festival Musica Nigella (62)
Informations techniques
Dimension prévisionnelle minimum du plateau :
ouverture : 6 < 7 m
profondeur : 8 < 10 m
Hauteur prévisionnelle minimum sous les cintres :
7<9m
Nombre de personnes en tournée : 14
≥
CONTACT
Laurence Dune
Chargée de diffusion
01 43 60 72 45
[email protected]
≥ YOSHI OÏDA
Après avoir suivi une formation d’acteur de théâtre
traditionnel japonais, il arrive en France en 1968 à
l’invitation de Jean-Louis Barrault et commence sa carrière
auprès de Peter Brook participant à ses plus célèbres
spectacles comme La Conférence des oiseaux, Le
Mahabharata et La Tempête. Il est un des fondateurs du
Centre International de Recherche Théâtrale.
Ses performances dans le cinéma (The Pillow Book, Peter
Greenaway / The eyes of Asia, Joâo Mario Grilo / Felice,
Felice, Peter Delpeut) ont été récompensées en 1999
par le « Prix du meilleur acteur dans un second rôle » au
Concours de film de Mainichi (Les fleurs d’automne,
Shunshuke Ikehata). Ses trois ouvrages sur la théorie
théâtrale : L’Acteur flottant, L’Acteur invisible et L’Acteur
rusé, ont été traduits dans le monde entier. Depuis 1998
il met en scène des opéras comme Don Giovanni, Mort à
Venise, Idoménée… qui suscitent de réels enthousiasmes.
Pour récompenser son travail en France, il a été nommé
Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres (1992) puis
Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres (2007).
≥ TAKÉNORI NÉMOTO
Takénori Némoto commence sa formation musicale dès
l’âge de 3 ans (violon, piano), puis étudie le cor, la
composition et la direction musicale.
Après avoir obtenu une licence ès musique à l’Université
nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo, il
poursuit ses études d’abord à l’École normale de Musique
de Paris (Diplômes supérieurs d’exécution et de
concertiste à l’unanimité avec les félicitations du jury),
ensuite au CNSMP (le Diplôme de formation supérieur
avec mention très bien / Le premier prix de cor à
l’unanimité) avant d’y poursuivre un cycle de
perfectionnement.
Lauréat de prix internationaux (Tokyo, Toulon, Trévoux,
Marseille…), il se produit en formation de chambre aux
côtés de Wolfgang Sawallisch, Maurice Bourgue, Jean
Guillou, Jean-François Heisser, Mikhaïl Rudy... Il est
actuellement cor-solo de l’Orchestre de Chambre Pelléas,
de l’Orchestre Poitou-Charentes et des Musiciens du
Louvre-Grenoble.
Compositeur, il a bénéficié de commandes des Festivals
(Sapporo, Kyoto), des Ensembles (Justiniana, Calliopée…)
et des Orchestres (Besançon, Poitou-Charentes…).
95
96
Théâtre
97
MODALITÉS THÉÂTRE
Pour renforcer la présence de la création théâtrale contemporaine en Île-de-France, Arcadi offre la possibilité d’un soutien
financier à la production et /ou la diffusion de créations théâtrales. Dans ce cadre Arcadi est attentif au rayonnement
géographique de son intervention et à l’enjeu que ces projets représentent pour les compagnies au regard de leur parcours
et du lien qu’elles tissent avec les lieux de diffusion.
AIDE À LA DIFFUSION
(Portée par les lieux d’accueil)
Afin de consolider son soutien à la création, de prolonger
la durée de vie des spectacles aidés et de développer le
rayonnement régional de son intervention, Arcadi est
susceptible de soutenir la diffusion des spectacles aidés
à la création la saison précédente.
Les programmateurs franciliens (hors Paris) sont donc
invités à solliciter Arcadi s’ils rencontrent des difficultés
économiques pour l’accueil de l’un de ces spectacles la
saison suivant celle de leur création. Cette aide ne
concerne donc que les projets aidés à la production par
Arcadi au cours de la saison 2012-2013 (présentés dans
ce document). La demande de soutien doit être portée par
le lieu. La compagnie qui en sera bénéficiaire,
préalablement devra être informée de la demande d’aide
déposée par le lieu d’accueil.
98
Modalités de demande
Critères de recevabilité : le spectacle est accueilli en Îlede-France (hors Paris) dans le cadre d’un contrat de
cession, hors temps scolaire. La programmation est portée
uniquement par le lieu et ne bénéficie pas du soutien d’un
autre dispositif d’aide à la diffusion. Les dossiers ne sont
pas réétudiés par le comité artistique, ils sont traités
directement par Arcadi.
La décision repose sur l’évaluation du risque de
programmation en fonction : de sa politique tarifaire, du
coût de la représentation, du nombre de représentations
programmées, du lien entre le lieu et la compagnie.
Il est nécessaire de prendre contact avec Agnès Decour
dès que les discussions sont engagées avec la compagnie.
Un formulaire sera adressé aux lieux de diffusion dans le
courant du mois de mars 2013. Il devra être retourné le
3 mai 2013 au plus tard. Il permettra de formaliser la
demande d’aide.
Modalités d’intervention
Le montant de l’aide à la diffusion est défini en fonction
du coût du spectacle, de la cohérence de son exploitation
en Île-de-France et de l’engagement du lieu d’accueil
partenaire (nombre de représentation(s), type de
structure...). Il représente au maximum 30 % du coût
d’accueil du spectacle. Une convention est établie entre
le lieu, la compagnie et Arcadi. L’apport est versé à la
compagnie.
Le soutien à la diffusion d’Arcadi se décline également
avec l’aide à la reprise.
RAPPEL DU DISPOSITIF
DE L’AIDE À LA REPRISE
(Demande portée par les compagnies)
Arcadi peut aider à la reprise en Île-de-France, les
spectacles créés au moins une saison avant celle de leur
reprise. Ex : Pour la saison 2013-2014, le spectacle doit
avoir été créé au plus tard au cours de la saison 20122013.
Les spectacles aidés à la production par Arcadi sont
également recevables et doivent remplir les mêmes
critères.
La compagnie doit contractualiser (contrat de cession
ou de coréalisation sans minimum garanti pour le lieu)
avec un ou des lieux en Île-de-France pour :
> En Île-de-France (hors Paris): minimum 7 représentations
dans un même lieu ou en tournée, ou,
> Pour Paris : minimum 10 représentations dans un même
lieu.
RAPPEL DU DISPOSITIF
DE L’AIDE À LA PRODUCTION
De janvier à mars 2013, Arcadi reçoit les demandes
d’aide à la production pour tous les projets qui se créent
au cours de la saison 2013-2014 (de septembre à août)
et dont l’exploitation se déroule (tout ou partie) sur cette
même saison. La compagnie doit contractualiser (contrat
de cession ou de coréalisation sans minimum garanti
pour le lieu) avec un ou des lieu(x) de diffusion en Île-deFrance pour :
> au moins 15 dates en tournée en Île-de-France ou
> au moins 10 dates dans un même lieu en Île-de-France.
AIDE À L’ACTION ARTISTIQUE
Arcadi peut apporter un soutien aux lieux de diffusion et
aux équipes artistiques dans leur travail de médiation
auprès des publics dans un objectif de sensibilisation à
l’art théâtral. Les projets d’actions artistiques devront
s’inscrire dans la démarche suivante : une approche
innovante, singulière, développée dans la durée sur le
territoire francilien.
Détails de ces aides sur :
www.arcadi.fr
CONTACTS
Peggy Chazarain, responsable du service théâtre
01 55 79 97 70, [email protected]
Agnès Decour, conseillère artistique théâtre
01 55 79 97 60, [email protected]
99
Michel Lagarde
Eden Palace
THÉÂTRE DÉAMBULATOIRE ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE
PAR DENIS CHABROULLET
Sur les marches de la façade, un trio de « sisters » et un crooner nous projettent doucement dans ces années d’Eden,
quand l’insouciance, la joie de vivre reflétaient une époque de reconstruction et d’espoir.
La musique est petillante, la soupe, le fromage et le verre de vin qui nous accueillent présagent une soirée agréable !
Mais, derrière ces murs patinés, bouillonnent des sons qui se mélangent, nous appellent et nous rejettent, comme dans
un sommeil agité. La vie gronde, chante et crie derrière chaque mur de ces pièces.
Quand la porte de l’Eden s’ouvre, nous sommes immergés dans un monde où le merveilleux et l’insoutenable se
télescopent.
100
Théâtre de la Mezzanine
Scénographie : Michel Lagarde et Denis Chabroullet
Univers sonores : Roselyne Bonnet des Tuves
Lumières : Jérome Buet
Son et vidéo : Éric Pottier
Accessoiristes : Thierry Grasset, Véronique Lorne
Costumes : Marion Duvinage et Lucie Bourdais
Sculpture : Pauline Lefeuvre
Construction marionnettes : Anne Vuarnesson
Avec Alexis Bestion de Camboulas /
Jean-Philippe Espinasse en alternance, Martial Bort,
Roselyne Bonnet des Tuves, Antonia Bosco,
Patrick Frapeau, Benjamin Clée, Bertrand Dazin,
Sorin Doranbutu, Lenuta Dorobantu, Olivier Hestin,
Stefano Intrieri, Mayuko Karasawa, Pauline Lefeuvre,
Cécile Maquet, Laurent Marconnet, Erwan Picquet,
Jean-Louis Sbardella
> Salle Jean Vilar – Argenteuil, dans le cadre du
Festival théâtral du Val d’Oise
(du 14 au 22 novembre 2012)
> Théâtre Luxembourg – Meaux (du 7 au 9 février 2013)
> La Serre – Lieusaint (28, 29 mars et 2, 3 avril 2013)
≥
CONTACT
Roselyne Bonnet des Tuves
01 60 60 51 06
[email protected]
[email protected]
Sophie Daull et Boris Terral
L’Enfant – Drame rural
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR CAROLE THIBAUT
À partir de 15 ans
Dans un village du Sud de la France, l’apparition d’un nourrisson trouvé sur le seuil d’une ferme va bousculer la vie
quotidienne de la petite communauté et agir sur chacun et chacune comme un révélateur. Il ne se trouvera personne
dans tout le village qui accepte de s’occuper de l’enfant, ne serait-ce que quelques jours… Au milieu de la suspicion,
des rumeurs, de la résurgence du passé, le nouveau-né va passer alors de mains en mains, avant de revenir à celle
qui l’avait trouvé initialement, l’idiote du village...
Compagnie Sambre
Collaboration artistique et assistanat à la mise
en scène : Clotilde Maurin et Fanny Zeller
Dramaturgie : Mariette Navarro
Création technique : Carole Thibaut et le collectif
InVivo (Julien Dubuc, Chloé Dumas, Samuel
Sérandour)
Costumes : Magalie Pichard
Avec Marion Barché, Thierry Bosc, Eddie Chignara,
Sophie Daull, Emmanuelle Grangé, Donatien Guillot,
Fanny Santer, Boris Terral
> Théâtre de la Tempête – Paris
(du 26 septembre au 27 octobre 2012)
> Théâtre Roger Barat – Herblay (20 novembre 2012)
> L’Apostrophe, Théâtre des Arts – Cergy-Pontoise
(30 novembre 2012)
> Ferme de Bel Ébat – Guyancourt (1er février 2013)
≥
CONTACT
Clémence Delignat
01 43 71 62 27
[email protected]
Philippe Delacroix
101
Fahrenheit 451
DE RAY BRADBURY, ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE
PAR DAVID GÉRY
Dans un pays indéterminé, dans un avenir indéfini, la possession de livres est strictement prohibée. Une brigade spéciale
de pompiers est chargée de traquer les ultimes détenteurs et de détruire par le feu tous les livres encore en circulation.
Tout commence un soir, par la rencontre de l’un de ces pompiers, Guy Montag, avec une jeune fille. Peu à peu, il
s’interroge sur sa vie, son métier, ses certitudes... Il cède alors à la tentation et ouvre un livre. C’est l’engrenage. Il
se met alors à soustraire des livres de la destruction et à les cacher. Montag dévore avec boulimie les fruits défendus.
Comme éveillé d’un long sommeil, il entre en résistance contre cette société totalitaire et ses brûleurs de livres. Dénoncé
par sa propre femme et arrêté, il réussit à s’enfuir hors de la ville. Traqué par les forces policières et médiatiques, il
finit par leur échapper. Il est alors recueilli par une communauté itinérante d’hommes et de femmes vivant en marge
et en résistance : les hommes-livres, qui ont appris par cœur des livres entiers pour les sauver de l’oubli.
Théâtre d’Or
Scénographie : Jean Haas
Lumières : Dominique Fortin
Costumes : Cidalia da Costa
Maquillage : Sophie Niesseron
Effets spéciaux, pyrotechnie : Jeff Yelnik
Avec Quentin Baillot, Lucrèce Carmignac, Simon Eine,
Gilles Kneusé, Clara Ponsot
> Théâtre de la Commune – Centre dramatique national
d’Aubervilliers (du 16 janvier au 3 février 2013)
> Théâtre La Piscine – Chatenay-Malabry
(13 février 2013)
> La Coupole, Scène nationale de Sénart
Combs-la-Ville (du 19 au 23 février 2013)
≥
CONTACT
Alexandra Feuillie
01 60 34 53 70
[email protected]
Freaks
DR
MIS EN SCÈNE PAR ANNE BITRAN ET CATHERINE GENDRE
Spectacle de marionnettes de bar
D’après des textes de Tod Browning, Patrick Kerman, Victor Hugo,
Valère Novarina, Olivier Vallet et des discours politiques et humanitaires...
Freaks nous parle d’un cirque où l’on montre des phénomènes de foire. Ce cirque, le spectateur le perçoit vite, est
une parabole de notre monde, un miroir grossissant. Deux populations s’y confrontent : les hommes et les femmes dits
normaux, qui répondent aux canons de la beauté et brillent par leurs performances, et les « freaks », monstres
difformes, handicapés ou attardés mentaux, mais aussi nains, qui n’ont d’autre différence avec nous que leur taille…
Réceptacle des sentiments extrêmes (répulsion, terreur, pitié), le « freak », le monstre ou celui qui est perçu comme
tel fascine autant qu’il effraie, rassure autant qu’il inquiète. Il s’agira de prolonger la réflexion initiée par Tod Browning
dans son film Freaks sur la monstruosité et plus largement sur le stigmate, mais sans reprendre le scénario du film.
Suivant notamment Erving Goffman (Stigmates paru aux Éditions de Minuit), une question sera posée : qu’est-ce qu’un
monstre ? Qui est stigmatisé et pourquoi ? Comment notre regard change-t-il lorsque nous pouvons dépasser le
stade de l’apparence ?
Compagnie Les Rémouleurs
Interprétation, fabrication et manipulation des
marionnettes : Bérénice Guénée et Anne Bitran
Musique : Scott Taylor, Björk, Joséphine Baker,
Hobo Erectus...
Costumes : Catherine Coustère
Création lumière, inventions lumineuses : Olivier Vallet
Avec le Théâtre de la marionnette à Paris :
> L’Expo Bar – Aubervilliers (25 janvier 2013)
> Les Arcades (bar) – Aubervilliers (26 janvier 2013)
> Chez Agnès (bar) – Pantin (12 février 2013)
> Le Bar des Amis – Pantin (13 février 2013)
≥
CONTACT
Claire Masure
06 27 60 56 82
[email protected]
Lorenzo Brondetta
102
Hic Sunt Leones :
jeune fille rendue à la vie
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR PIERRE-VINCENT CHAPUS
Très librement inspirée de Saint-François d’Assise, du terroriste Théodore Kaczynski et du musicien Brian Wilson, Hic
sunt leones: Jeune fille rendue à la vie est une fantaisie où se juxtaposent, avant de se rejoindre pour une absurde «chasse
à dieu », le récit d’un groupe de musique bruitiste enregistrant son deuxième album (celui de la reconnaissance) et le
quotidien d’un ermite vivant caché dans les bois qui entretient une correspondance avec sa fille. Mettant en présence
dans une recherche d’harmonie collective des jeunes acteurs et des personnes en situation de grande précarité, ce moment
de jeu lancé en pleine nature regarde la radicalité et la marginalité choisies comme manières d’être au monde ainsi que
la transmission. Cette seconde lecture du dispositif permet de reprendre le questionnement de l’écrivain Jorge Semprun
« quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? », non pas tant pour y répondre, mais plutôt pour inverser le sens de
l’interrogation : à quels enfants laissons-nous le monde ?
Compagnie C.O.C.
Collaboration artistique : Andreas Westphalen
Environnement sonore : Jérôme Baillet
Scénographie, lumières : Fantôme
Costumes : Gabriel Vacher
Avec Abdelatif Aït El Kourd, Wa Beya, Guy Gallet,
Dorothée Mabika, Etienne N’Simba, Michel Poirier
> La Ferme du Bonheur – Nanterre
(du 6 avril au 27 juillet 2013)
≥
CONTACT
Damien Gregoire
06 75 14 13 81
[email protected]
DR
L’Humanité tout ça tout ça
DE MUSTAPHA KHARMOUDI
MIS EN SCÈNE PAR VÉRONIQUE VELLARD
Une mère et sa fille. Un passeur. Une frontière. D’un côté le pays en guerre. De l’autre le pays de l’espoir. Un destin
de clandestins parmi tant d’autres… Mais ici, c’est par le regard et la voix d’une enfant que nous est restituée cette
traversée des mondes et des langues. Avec stupeur et innocence, cette « Alice au pays des frontières » nous fait franchir
chacune des zones de turbulence qui transformera son échappée belle.
Compagnie Anopée Théâtre
Assistanat à la mise en scène : Julie Vuoso
Lumières : Guillaume Para
Son : Stéphane Monteiro
Vidéo : Nicolas Charles
Avec Caroline Stella
> Le Tarmac – La Scène internationale francophone
Paris (du 12 février au 2 mars 2013)
≥
CONTACT
Damien Gregoire
06 75 14 13 81
[email protected]
103
J’avance et j’efface
DR
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR ALEXIS ARMENGOL
À partir de 8 ans
J’avance et j’efface repose sur l’énigme d’une mémoire qui part aux oubliettes : celle de Stirs, neuf ans, n’excède pas
trois minutes. Il grandit et apprend à vivre sans souvenir, loin des siens, mais aux côtés de sa nourrice japonaise Asaki,
qui fait le pari de l’accompagner dans cette marche où chaque pas efface le précédent. Avec malice, chacun à leur
manière, Stirs et Asaki doivent développer astuces et stratagèmes pour déjouer les pièges de l’oubli et entretenir sans
relâche la tendresse qui les unit. La musique, le chant, le dessin, la vidéo et le jeu seront convoqués, pour traduire
les richesses et la complexité de cette relation.
Théâtre à cru
Écriture, conception et mise en scène : Alexis Armengol
Production : Marie Lucet
Scénographie : James Bouquard
Création et régie lumière : François Blet et Rémi Cassabé
Création, régie son et composition musicale :
Frédéric Duzan
Diffusion, création et réalisation des costumes :
Audrey Gendre
Création et réalisation vidéo - animation : Franck Ternier
Création dessin et animation : Shih Han Shaw
Piano, chant et composition musicale : Camille Trophème
Avec Shih Han Shaw, Laurent Seron-Keller, Franck
Ternier ou Mélanie Loisel, Camille Trophème
> Théâtre Silvia Monfort – Paris
(du 8 au 24 novembre 2012)
> Théâtre des Bergeries – Noisy-le-Sec (22 février 2013)
> Théâtre Gérard Philipe – Champigny-sur-Marne
(23 et 24 avril 2013)
> Théâtre André Malraux – Chevilly-Larue (24 mai 2013)
> Théâtre Paul Éluard – Choisy-le-Roi
(31 mai et 1er juin 2013)
≥
CONTACT
Isabelle Vignaud
02 47 44 02 45
[email protected]
Le Jeu des 1 000 euros
DR
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR BERTRAND BOSSARD
« Inspiré de la célèbre émission de radio de France Inter, Le Jeu des 1 000 euros ne sera pas une parodie, mais
l’enregistrement de l’émission qui va dérailler au point d’arrêter l’équilibre du monde. En interrompant cette cérémonie
populaire, Bertrand Bossard et son équipe vont interroger la notion de jeu, les symboles d’une pensée trop dispersée
ou déliquescente, la notion de savoir universel. Derrière l’apparence ludique du projet, les acteurs veulent nous faire
(ré)entendre les voix de grands auteurs, celles d’hommes et de femmes qui constituent notre humanité, les paroles
essentielles et universelles qui sont régulièrement déformées par la société de communication. Il s’agit de recourir au
jeu de culture et d’argent, d’utiliser le jeu théâtral pour servir les enjeux réels de l’histoire et de la pensée. » Sylvie
Martin-Lahmani
Compagnie B. Initials
Collaboration artistique et dramaturgie : Marion Richez
Assistanat à la mise en scène : Fanny Gayard
Régie générale et lumières : Claire Gondrexon
Création sonore et régie : Laurent Sellier
et Christophe Hauser
Scénographie : Damine Villiere
Costumes : Tania Shebado Cohen
Création vidéo : Quentin Delaroche
Avec Louise Belmas, Bertrand Bossard,
Benjamin Farfallini, Pierre Hiessier
> Le 104 – Paris (du 18 au 27 janvier 2013)
> La Rotonde, Scène nationale de Sénart –
Moissy-Cramayel (29 et 30 mai 2013)
≥
CONTACT
Shani Bermès
01 53 35 50 42
[email protected]
104
La nouvelle cie
Littlematchseller
Petite marchande d’allumettes
MIS EN SCÈNE PAR NICOLAS LIAUTARD
D’après Hans Christian Andersen et The Little Match Seller, film muet
de James Williamson (1902)
Une petite fille pauvre meurt de froid et de faim au milieu des hommes et des femmes qui se pressent pour les courses
du Nouvel An. Elle ne mendie pas, elle vend à la sauvette des allumettes dont personne n’a besoin. Il semble qu’elle
se soit fondue au décor tant elle est invisible aux yeux des passants. C’est qu’ils se sont habitués à les voir là, elle
et son petit commerce. Dans cette agonie, faite de frustration, de faim atroce et de froid, la petite marchande va enfanter
des images qui la consoleront un instant, se tenant compagnie à elle-même dans les derniers instants de sa vie sur
terre. À défaut de chaleur, elle aura eu la lumière.
La Nouvelle Compagnie
Lumières et régie générale : Antoine Fouqueau
Collaboration à la scénographie : Pascal Doudement
Création sonore : François Leymarie et Thomas Watteau
Vidéo : Michaël Dusautoy
Sculptures et marionnette : Anne Leray
Costumes : Marion Lachaud
Avec Norma Conrath, Jürg Häring, Corinne
Mighirditchian, Marion Suzanne (distribution en cours)
≥
CONTACT
Magalie Nadaud
06 27 57 37 98
[email protected]
> La Ferme de Bel Ébat – Élancourt
(du 18 au 22 décembre 2012)
> La Scène Watteau – Nogent-sur-Marne
(du 8 au 10 janvier 2013)
> Théâtre André Malraux de Chevilly-Larue
(du 17 au 19 janvier 2013)
> Théâtre Alexandre Dumas – Saint-Germain-en-Laye
(du 24 au 26 janvier 2013)
> Maison de la Musique – Nanterre
(du 31 janvier au 2 février 2013)
> Théâtre Jean Arp – Clamart
(du 28 février au 1er mars 2013)
Alexandra Lebon
Lointain intérieur
DE HENRI MICHAUX
MIS EN SCÈNE PAR OLIVIER COUDER
Le Théâtre du Cristal, sous l’impulsion d’Olivier Couder, embarque deux musiciens et sa troupe permanente de
quinze comédiens qui en connaissent un rayon sur les gouffres de l’être dans un télescopage de sons et de sens. Cette
académie de magie jubilatoire des âmes est une traversée de l’intime et de ses étrangetés, une fête païenne et sauvage,
qui jaillit en toute liberté, dans un souffle qui brasse sans dessus dessous les registres de la quotidienneté et des rythmes
les plus endiablés.
Théâtre du Cristal
Collaboration à la mise en scène : Patricia Zehme
Collaboration à la magie : Abdul Alafrez
Chorégraphie : Philippe Lafeuille
Décor : Jean-Baptiste Manessier
Costumes : Philippe Varache Tabarmukk
Lumières : Marie-Hélène Pinon
Musique originale jouée en direct par :
Pierre-Jules Billon et Jean-Christophe Cornier
Avec Stéphane Brunier, Thomas Caspar, Marie Colin,
Olivier Couder, Gérard Dold, Nathanaël Favory,
Yoram Gué, Stéphane Guérin, Christelle Journet,
Trang Lam, Coralie Moreau, Stiva Paterno,
Frédéric Payen, Nadia Sadji, Elisabeth Watkins
> L’Apostrophe – Théâtre des Arts de Cergy-Pontoise
(du 18 au 20 octobre 2012)
> Le vent se lève – Paris
(du 11 au 23 décembre 2012)
≥
CONTACT
Renato Pereira da Ponte
01 34 70 44 66
[email protected]
105
DR
Lost (replay)
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR GÉRARD WATKINS
Trois anges sont expulsés du paradis et se réveillent sur terre, traumatisés, dans le sous-sol d’un immeuble parisien.
Ces anges déchus se demandent ce qu’ils vont faire, ruminer, panser leurs plaies, retourner là-haut se venger ? Ils
opteront pour un défi. Ils tenteront de prouver, autant à eux-mêmes, qu’aux humains, que l’Humanité mérite encore
son nom, en organisant une rencontre entre deux êtres esseulés. Sur le toit de l’immeuble, bien à vue du ciel.
Perdita Ensemble
Assistanat à la mise en scène : Maya Boquet
Scénographie et régie lumières : Michel Gueldry
Lumières : Christian Pinaud
Création sonore et régie son : François Vatin
et Gérard Watkins
Création maquillages : Nathy Polak
Régie Générale et régie plateau : Alain Jungmann
Avec Anne Alvaro, Gaël Baron, Antoine Mathieu,
Fabien Orcier, Nathalie Richard
> Théâtre de la Bastille – Paris
(du 7 janvier au 3 février 2013)
> Théâtre 95 – Centre des écritures contemporaines
Cergy-Pontoise (du 24 au 25 avril 2013)
≥
CONTACT
Silvia Mammano
06 17 29 42 53
[email protected]
Frédéric Tétart
Macbeth Kanaval
DE WILLIAM SHAKESPEARE
TRADUIT PAR ANDRÉ MARKOWICZ
MIS EN SCÈNE PAR PASCALE NANDILLON
Macbeth tue son roi. Ce meurtre perpétré hors du cadre de la guerre ouvre une brèche dans sa conscience, tue le
sommeil et l’oubli, plonge le royaume dans le chaos. Macbeth est à la lisère de deux mondes où les morts de
l’Histoire remontent à la surface, viennent l’effrayer et hanter l’espace du théâtre. Ce surcroît d’humanité le rend inapte
à l’exercice du pouvoir. Le meurtre engendre le meurtre ; le temps de Macbeth est une boucle sans fin qui s’ouvre et
se ferme sur les mêmes images : un homme ensanglanté, une décapitation, un couronnement. Le plateau est un muséethéâtre ; les dépouilles, masques et attributs des figures sont endossés par les acteurs comme autant de peaux et de
visages. Ils peuplent l’arène où les vivants et les morts encerclent Macbeth et Lady Macbeth. La mascarade politique
se rejoue dans un carnaval qui tient du rituel d’exorcisme. Macbeth met à nu la violence d’État et les mécanismes
du désir. Témoins de l’histoire, nous faisons l’autopsie d’un dérèglement.
Atelier Hors Champ
Assistanat à la mise en scène : Aliénor de Mezamat
Collaboration artistique, scénographie, création sonore :
Frédéric Tétart
Lumières : Frédéric Tétart, Soraya Sanhaji
Régie lumières : Soraya Sanhaji
Costumes : Odile Crétault
Construction décor : Loïc Richard
Avec Séverine Batier, Serge Cartellier, Alban Gérôme,
Myriam Louazani, Sophie Pernette
> Théâtre du Soleil – Paris
(du 28 janvier au 5 février 2013)
> Théâtre de L’Échangeur, Compagnie Public Chéri
Bagnolet (du 21 au 31 mars 2013)
≥
CONTACT
Valérie Poirier
02 44 02 17 26
[email protected]
106
Bill Brand
Ma mère qui chantait sur un phare
DE GILLES GRANOUILLET
MIS EN SCÈNE PAR FRANÇOIS RANCILLAC
Quelque part, au bord d’une mer sans plage ni touristes… Marzeille et Perpignan (13 et 10 ans) découvrent ce matinlà que leur mère a encore crisé : grimpée au sommet du phare, elle chante à tue-tête sa douleur face à l’océan, ivre
et dépoilée, zieutée d’en bas par tous les gars du village !… Mais comment sauver maman de la honte et de la folie ?
Tissant avec virtuosité récit et théâtre, Gilles Granouillet réussit à nous (re)faire voir le monde à hauteur d’enfant, quand
le merveilleux côtoie encore l’âpre réalité. Les péripéties totalement frappadingues de ces deux gamins pour recoller
les morceaux d’une famille cabossée sont évidemment autant d’étapes d’un conte initiatique en filigrane : non pour
devenir « grands » ; mais pour comprendre que vivre, c’est d’abord apprendre à être seul.
Théâtre de l’Aquarium
Assistanat à la mise en scène : Lucile Perain
Scénographie, costumes : Raymond Sarti,
assisté de Vera Martins
Lumières : Marie-Christine Soma,
assistée de Manon Lauriol
Son : Michel Maurer
Régie générale : Pierre Godefroy
Régie son : Mathieu Courel
Régie lumières : Manon Lauriol, Eric Marynower
Avec Patrick Azam, Anthony Breurec, Antoine Caubet,
Riad Ghami, Pauline Laidet, Françoise Lervy
> Théâtre de l’Aquarium – Paris
(du 4 janvier au 3 février 2013)
> Théâtre de l’Ouest Parisien – Boulogne-Billancourt
(15 et 16 février 2013)
> Théâtre La Piscine – Chatenay-Malabry
(19 février 2013)
≥
CONTACT
Catherine Faggiano
01 43 74 44 71
[email protected]
DR
La Maison de Bernarda Alba
DE FEDERICO GARCIA LORCA
MIS EN SCÈNE PAR HERVÉ PETIT
À la mort du père, une mère séquestre ses cinq filles, âgées de 20 à 39 ans, en leur imposant huit années de deuil.
Pour ce qui sera sa dernière œuvre théâtrale, Lorca renonce à tout habillage poétique et choisit l’âpreté. Dans une
construction dramatique implacable où l’intensité des échanges entre ces femmes va crescendo, il met en scène
l’enfermement, la frustration des instincts et ce qui en découle : la violence des rapports et des sentiments trop longtemps
contenus, mais aussi la révolte et le désir irrépressible de liberté (dont on perçoit de nos jours des résonances dans
l’actualité).
Compagnie La Traverse
Décor et costumes : Caroline Mexme
Lumières : Kevin Delmer
Son : Viviane Redeuilh
Avec Samira Baibi, Caterina Barone, Marguerite Karcz,
Béatrice Laout, Sabrina Manac’h, Emmanuelle NocqSaada, Catherine Perrotte et Anna Sigalevitch
> Théâtre de l’Opprimé – Paris
(du 21 novembre au 16 décembre 2012)
≥
CONTACT
Laure Glémain
06 25 92 40 79
[email protected]
107
Serge Barthe
Même pas peur
CHOIX DES TEXTES, ADAPTATION ET MISE
EN SCÈNE : ANNE ROUSSEAU
Même pas peur est le 1er travail d’une recherche autour des peurs originelles qui va s’étendre sur plusieurs années.
Il s’agit de 3 petites formes présentées sous un petit chapiteau de 6 mètres de haut en forme de femme : « Le Théâtre
de robe ». Le triptyque, en direction de publics différents, regroupe Kaléidoscope pour la petite enfance (18 mois - 4
ans), Oh Loup ! pour les primaires (6 ans - 11ans) et Je vous ai… en direction du public adolescent et adulte (à partir
de 14 ans). Ces 3 spectacles peuvent s’alterner dans une même journée. Chacun s’appuie sur l’adaptation d’un choix
de livres et d’albums pour enfants et de littérature pour adultes.
Compagnie sirènes
Choix des textes, adaptation et mise en scène :
Anne Rousseau
Choix des textes et interprétation : Anne de Peufeilhoux
Accessoires, musique et interprétation : Pierre Azaïs
Régie et interprétation : Arnaud Prauly
ou Christine Breton
Création lumières : Benoît Colardelle
Chapiteau : création originale Éric Brossier
et Linda Hede (artistes plasticiens – Cie Laforaine)
108
> Bibliothèque Elsa Triolet – Bobigny
(les 3 et 6 avril 2013)
> Square Grimault – Paris (13 avril 2013)
> Parc de Choisy – Paris (14 avril 2013)
> Jardin d’Éole – Paris (20 avril 2013)
> Parvis de la mairie du 14ème (21 avril 2013)
> Café associatif “Le Moulin à café” – Paris
(27 avril ou 4 mai 2013)
> L’Île des Vannes – Île-Saint-Denis (avril / mai 2013)
> Château de Morsang-sur-Orge (mai / juin 2013)
> Festival Parades, parc des Anciennes-Mairies
Nanterre (1er et 2 juin 2013)
> Quartiers Étoile / Pont de Pierre de Bobigny
(mai /juin 2013)
> Le Ferry – Palaiseau (mai / juin 2013)
≥
CONTACT
Liana Déchel
01 39 76 88 65
[email protected]
Ernest Pignon-Ernest
Même pour ne pas vaincre
ÉCRIT ET ADAPTÉ PAR STÉPHANE CHAUMET
ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE PAR ÉLODIE CHANUT
Jean Machet se suicide, laissant une lettre où il salue chaque membre de la famille. Parmi cette liste de prénoms,
celui de Sania, que personne ne connaît. Sandra, la fille, et S, le neveu de Jean, vont partir en quête de ce prénom,
de ce passé qui les mèneront – à travers le hasard des rencontres – au cœur d’une mémoire passée sous silence, celle
de la guerre d’Algérie.
Dans cette quête, ils seront d’abord les témoins, puis les acteurs de ces histoires qui s’enchaînent, comme dans la
vie, par des liens subtils. Les trois jeunes et leurs quêtes respectives nous guideront dans ce labyrinthe des mémoires
où les histoires intimes sont mêlées à la grande histoire, ici celle de la guerre d’Algérie qui, même finie, n’a pu cicatriser
ses plaies, rendre aux hommes qui l’ont vécue leur dignité civile et n’a su transmettre aux générations à venir,
autrement que par un silence chargé de culpabilité, une mémoire heurtée.
Compagnie L’œil des Cariatides
Assistanat à la mise en scène : Jeanne Louvard
Décor : Yves Bernard
Lumières : Pascal Noël
Avec Denis Eyrley, Hammou Graïa, Tewfik Jallab,
Daniel Martin, Clémentine Mazzoni
> La Forge – Nanterre
(du 23 octobre au 4 novembre 2012)
≥
CONTACT
Élodie Chanut
06 83 27 73 73
[email protected]
109
DR
L’odeur du sang humain ne me quitte
pas des yeux
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR PHILIPPE ULYSSE
Pour le spectacle L’Odeur du sang humain ne me quitte pas des yeux, nous voulons composer un grand poème
dramatique pour tenter d’exorciser les fantômes qui nous hantent et proposer une méditation sur la guerre, la
mémoire et le pouvoir de l’imagination en mettant en résonance des textes, des lieux, des époques différents pour tenter
de comprendre cette sorte d’opium de la haine qui pousse à combattre pour gagner. Comment devient-on des
monstres ? Le sang appelle-t-il le sang ? La guerre mène-t-elle à la folie ? Comment contenir un rêve ou un cauchemar
de pouvoir ? Le théâtre cherche à interroger notre façon d’affronter le réel, de sonder les précipices de la puissance
imaginaire et de continuer à vivre avec et malgré tout cela ; à interroger les corps, les corps déchus, contrariés, brisés.
Les corps comme révélateurs des tourments ou des victoires. Comment l’oppression politique parvient-elle à marquer
les individus dans ce qu’ils ont de plus intime ?
Le Bureau de l’intervalle
Scénographie : Éric Soyer
Vidéo : Gaëtan Besnard
Lumières : Jean-Gabriel Valot
Musique : Laurent Perrier
Costumes : Nathalie Saulnier
Régisseur : Romain Crivellari
Avec Dalila Khatir, Nicolas Aviné, Anthony Paliotti,
Fred Ulysse...
> Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
Montigny-le-Bretonneux (du 9 au 12 janvier 2013)
> L’Avant Seine – Théâtre de Colombes
(du 24 au 26 janvier 2013)
> Théâtre Silvia Monfort – Paris
(du 29 janvier au 16 février 2013
≥
CONTACT
Mathieu Pathé
06 14 66 52 04
[email protected]
DR
Les Optimistes
DE LAUREN HOUDA HUSSEIN ET IDO SHAKED
MIS EN SCÈNE PAR IDO SHAKED
Samuel, un avocat français, arrive à Jaffa, en Israël, pour vendre la maison de son grand père méconnu, un immigrant
juif polonais arrivé en «Terre Promise» après la Seconde Guerre mondiale. Cette maison encombrée d’objets et de cartons
dévoilera l’aventure incroyable d’une correspondance surréaliste, où d’un côté un camp de réfugiés au Liban attendait
les « images de Palestine », et de l’autre un groupe de « résistants de l’imaginaire » travaillait à une mémoire meilleure.
Confrontés à une société passée maître dans l’art de l’oubli, ils fabriqueront ce pays utopique de toutes pièces, et finiront
par croire qu’il peut vraiment exister. Le récit d’une résistance fictive, qui ne ciblait pas dans ses « attentats » les
infrastructures du régime mais la version de l’Histoire que les vainqueurs voulaient imposer au pays. Une bataille pour
la conscience du peuple.
Théâtre Majâz
Création lumière : Martin Adin
Régie lumière : Victor Arancio
Décor : David Buizard et Vincent Lefevre,
en complicité avec le Théâtre Majäz
Avec Hamideh Ghadirzadeh, Sheila Maeda, Julien
Allouf, Mathieu Coblentz, Ghassan El Hakim, Bashar
Murkus, Henry Andrawes et Laurent Houda Hussein
> Théâtre du Soleil – Paris
(du 8 novembre au 22 décembre)
≥
CONTACT
Claire Guièze
[email protected]
Creative Commons / M Kuhn
110
Peau d’âne
D’APRÈS CHARLES PERRAULT
MIS EN SCÈNE PAR JEAN-MICHEL RABEUX
« Le plateau, c’est notre livre de contes. Avec des décors qui se montent en un tour de main et se démontent en un
clin d’œil. Jeu de cartons multicolores pour en faire des châteaux, des forêts, des pays lointains, des portes closes,
des mansardes et des chambres royales. Avec des costumes d’hier et d’aujourd’hui, qui déguisent l’homme en
animal, travestissent la femme en fée, la fée en bourreau, la jeune fille en âne, l’acteur en marraine, la marraine en
prince… Avec de la musique pour danser, avec les voix déformées par les travestissements, amplifiées par le Pouvoir,
gonflées pour braire, magnifiées pour chanter. Avec la magie du théâtre, et hop ! Quel rêve, quand même !
Avec des rires qui perlent, la sexualité qui affleure, toujours cachée, toujours tue, mais aux jeux de laquelle tous les
enfants songent avec passion et une acuité qui m’a estomaqué bien souvent au cours des représentations à eux
réservées. Ils s’en effraient, se moquent, s’ébaubissent, mais ne “pensent qu’à ça”, bien plus que vous ou moi, qui
pourtant... » Jean-Michel Rabeux
La Compagnie Jean-Michel Rabeux
Assistanat à la mise en scène : Geoffray Coppini
Décors, costumes et maquillages : Pierre-André Weitz
Lumières : Jean-Claude Fonkenel
Son : Samuel Mazotti
> MC 93 Bobigny
(du 16 novembre au 4 décembre 2012)
> Théâtre d’Ivry – Antoine Vitez
(du 19 au 24 février 2013)
≥
CONTACT
Marion Souliman
01 40 21 36 23
[email protected]
DR
La Petite
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR ANNA NOZIÈRE
Sa nouvelle pièce a pour cadre un théâtre. Une des actrices, la Petite, apprend d’une échographie que le fœtus qu’elle
porte depuis cinq mois a cessé de se développer. Elle s’enferme dans ce lieu où elle joue soir après soir. Des mois
durant, son enfant, pourtant en pleine santé, ne grandit pas. À l’extérieur, le monde médical et médiatique se
déchaîne. La Petite, d’abord hantée par d’invisibles présences, commence à voir des scènes comme on hallucinerait.
En représentation, les acteurs deviennent les passeurs de ses conversations avec les fantômes. Car ce théâtre dont
elle ne sort plus, la Petite y est née : sa mère y est morte en couches...
Association LH
Texte, mise en scène et scénographie : Anna Nozière
Collaboration artistique : Denis Loubaton
Assistanat à la mise en scène : Sarajeanne Drillaud
Lumières et scénographie : Anne Vaglio
Costumes et scénographie : Cécile Léna
Costumière : Patricia de Petitville
Accessoires et scénographie : Zoé Bouchicot
Musique : Sébastien Liboit
Mannequins : Pascale Blaison
Avec Virginie Colemyn, Fabrice Gaillard, Camille
Garcia, Martial Jacques, Claire-Monique Scherer,
Delphine Simon et la voix de Catherine Hiegel
> Théâtre de Sartrouville – Centre dramatique national
(25 et 26 janvier 2013)
> Théâtre Jean Arp – Clamart (9 novembre 2012)
> Théâtre national de la Colline – Paris
(du 27 septembre au 27 octobre 2012)
≥
CONTACT
Olivia Peressetchensky
09 81 24 41 59
[email protected]
Manu Laskar
111
Quand je pense qu’on va vieillir ensemble
CRÉATION COLLECTIVE DES CHIENS DE NAVARRE
MIS EN SCÈNE PAR JEAN-CHRISTOPHE MEURISSE
« Cette dizaine de pages offre un testament, une interrogation intime et sensible sur la continuelle et difficile recherche
de consolation qui nous anime pour continuer à vivre et à faire face au monde. À travers cette désespérance solitaire
et créatrice, une souveraine exigence de vie, libérée du poids du temps, des carcans et des cruautés du monde, à travers
cette confession, cette réflexion, cette aspiration, nous explorerons la parole intime de chacun sur scène. Une parole
intime, vraie, singulière qui s’exprimera simplement, réellement, sur notre rapport à la solitude, notre rapport à la
vieillesse, notre rapport au groupe, à la société, notre rapport à l’autre. Une parole sans doute brutale, sans doute idiote,
sans doute fragile, sans doute gênante. Capable de générer des interprétations multiples et de diffracter le sens pour
rendre le spectateur actif. Qu’il puisse se projeter, ressentir, interpréter. J’imagine de la boue sur scène. Beaucoup de
boue. Et du feu à plusieurs endroits qui finit de s’éteindre. » Jean-Christophe Meurisse
Chiens de Navarre
Création lumière et régie générale : Vincent Millet
Création et régie son : Isabelle Fuchs
Régie plateau : Yvon Julou
Avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi,
Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Elodie Sorlin,
Maxence Tual, Jean-Luc Vincent (distribution en cours)
> Maison des Arts de Créteil
(du 26 février au 2 mars 2013)
> Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la danse
(6 et 7 mars 2013)
> Théâtre des Bouffes du Nord – Paris
(du 14 au 25 mai 2013)
≥
CONTACT
Antoine Blesson
06 68 06 01 98
[email protected]
DR
Rabah Robert
touche ailleurs que là où tu es né
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR LAZARE
L’avant et l’après de la mort d’un homme s’agite dans la mémoire d’une famille. Il y avait un monde et en voici un autre.
Libellule et ses sœurs ont glissé d’entre les murs pour voyager et se heurter à la vie de leur père et ses mystères, Rabah
Robert. Ouria, la mère n’attend plus au pied du mur sans porte mais saute par dessus. Elle se lève la nuit pour peindre
des tableaux à la Van Gogh, des chemins avec houles de blé, et devant elle rien d’autre que le pur espace de la saison.
Tous, ils embarquent dans le train qui part vers l’innommé. Fanfare et mesure du sentiment. Grincement de nerfs à
l’instant du départ avec le chœur effiloché de chacun chantant seul la chanson de plusieurs. Si les enfants rêvent de
leur père c’est pour le voir vivant, mais autre, séparé. Ils arpentent l’enfer d’un passé sous le crâne, le soleil au dessus
qui distille le sang, où nous sommes faits et défaits les uns par les autres tandis que le train file à toute allure.
Vita Nova
Scénographie, costumes : Marguerite Bordat
Direction musicale : Benjamin Colin
Chorégraphie et assistanat à la mise en scène :
Marion Faure
Lumières : Bruno Brinas
Régie générale et construction : Olivier Berthel
Conseil artistique : Daniel Migairou
Avec Guillaume Allardi, Anne Baudoux, Benjamin Colin,
Bianca Iannuzi, Julien Lacroix, Bénédicte Le Lamer,
Mourad Musset, Giuseppe Molino, Yohann Pisiou
> Studio-Théâtre de Vitry
(du 18 au 20 décembre 2012)
≥
CONTACT
Emmanuel Magis
06 63 40 64 68
[email protected]
112
DR
Le Septième Kafana
DE DUMITRU CRUDU, NICOLETA ESINENCU ET MIHAI FUSU
MIS EN SCÈNE PAR NATHALIE PIVAIN
De jeunes femmes moldaves dépouillées de leur identité sont vendues au Kosovo, en Albanie, en Serbie, en Bosnie,
en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en France… Violées de passeurs en passeurs, de frontières en
frontières, achetées aux enchères et jetées dans les bordels, les « marchandises », comme les nomment les proxénètes,
sont utilisées jusqu’à l’effacement. Parfois, des femmes réalisent l’impossible : elles s’échappent. Le Septième Kafana
est cet endroit où se posent les survivantes, où s’entendent leurs paroles. Deux actrices pour dire les mots de ces femmes
revenues qui, avec leurs corps et leurs voix, construisent des espaces, tentent une résonance.
Fractal Théâtre
Assistanat à la mise en scène : Céline Meyer
Lumières : Raphaël de Rosa
Régie générale : Dominique Dolmieu
Avec Céline Barcq, Frédéric Gustaedt, Nathalie Pivain,
Salomé Richez
> Théâtre de l’Opprimé – Paris
(du 24 avril au 5 mai 2013)
≥
CONTACT
Nathalie Pivain
06 61 84 22 15
[email protected]
Fanny Legros
SODA (Soyons oublieux des désirs d’autrui)
DE NICOLAS KERSZENBAUM, DENIS BARONNET
ET ISMAËL JUDE
MIS EN SCÈNE PAR NICOLAS KERSZENBAUM
SODA est une saga théâtrale en huit épisodes, pour quatorze acteurs et quatre musiciens, d’une durée totale de douze
heures. Une pièce au long cours où les personnages meurent, s’aiment, se fuient et ressuscitent ; huit épisodes
successifs, correspondant chacun à un mois, de novembre à juin, entre l’annonce d’une grossesse et un accouchement,
où se télescopent dialogues, poèmes, chansons, prose, blogs, art et relectures d’Ovide.
SODA développe deux trames autour de vingt personnages - parmi lesquels un arbre, quelques morts et de nombreux
vivants - au sein d’une histoire contemporaine de France rythmée par des pop songs. S’y conjuguent deux grossesses
parallèles, dans un Paris d’aujourd’hui teinté de fantastique : d’un côté, celle d’une jeune femme précaire, enceinte
sans connaître le père, et conduite à déposer son enfant dans l’ascenseur social – soit le vendre à plus fortuné qu’elle ;
de l’autre côté, la grossesse simulée, en miroir de la femme qui acquiert l’enfant, jeune secrétaire d’État ambitieuse.
Compagnie Franchement, tu
Scénographie : Thibaud Fack
Régie générale : Esther Silber
Composition et arrangements des songs :
Denis Baronnet, Jérôme Castel, Benoît Prisset,
Ronan Yvon
Avec Bertrand Barré, Magali Caillol, Françoise Cousin,
Laurent Charpentier, Elsa Hourcade, Isabel Juanpera,
Cyrille Labbé, Clotilde Moynot, Céline Pérot, Xavier
Tchili, Jean-Baptiste Verquin, Clément Victor
> Théâtre de l’Aquarium – Paris
(les 1er, 2, 8 et 9 juin 2013)
≥
CONTACT
Colin Pitrat
06 60 18 67 64
[email protected]
113
DR
Sortir de sa mère
La Chair des tristes culs
ÉCRIT ET MIS EN SCÈNE PAR PIERRE NOTTE
Sortir de sa mère, c’est une affaire de famille : le père et la mère, et l’orage dans l’air. Elle, elle passe par la fenêtre.
Lui, il glisse, tombe en arrière. Dans son coin, le chien lève la tête, et raconte. C’est un cabaret où deux jumeaux vont
tenter de recoller les morceaux d’une famille dans un sale état. Et surtout, que vient-elle faire là-dedans Elizabeth Taylor ?
La Chair des tristes culs, ça n’a rien à voir. Une blonde, plantureuse, presque nue, bronze et chante sur sa plage privée.
Surgit une petite brune et rabougrie, elle fait visiter le lieu qu’on prenait pour une plage à un jeune homme. Il
s’installe. Il est là pour se foutre en l’air. Il se rate beaucoup. C’est la blonde qui l’arrête. La brune, elle, projetait de
vendre des crêpes au goût de chair : des crêpes au goût d’humanité. Hélas, le jeune homme reprend goût à la vie petit
à petit et en chansons.
Sortir de sa mère et La Chair des tristes culs constituent un diptyque.
Compagnie les gens qui tombent
Lumières : Nicolas Priouzeau
Son : Guillaume Duguet
Costumes : Colombe Lauriot-Prevost
Avec Tiphaine Gentilleau, Brice Hillairet, Chloé Olivères
Scénographie de « La Chair... » réalisée avec les élèves de
l’une des classes de LISAA (Institut supérieur des arts
appliqués de Paris)
> Théâtre du Rond-Point – Paris
(du 8 janvier au 9 février 2013)
> Le Prisme – Élancourt
(du 16 au 18 novembre 2012)
≥
CONTACT
Anne Gegu
06 11 17 63 85
[email protected]
DR
Visite au père
DE ROLAND SCHIMMELPFENNIG
MIS EN SCÈNE PAR ADRIEN BÉAL
En plein hiver, sous la neige, une vieille maison de la campagne allemande. D’après ce que l’on sait, elle a été traversée
par les conquêtes napoléoniennes, la Seconde Guerre mondiale et l’enfance d’Edith, la femme d’Heinrich. Aujourd’hui,
la maison est habitée par Edith et Heinrich, qui reçoivent régulièrement de la famille ou des amis. Heinrich a 65 ans,
il est angliciste et traduit depuis dix ans Le Paradis perdu de Milton. Au début de la pièce, il vient de tirer un canard
sauvage avec sa nièce Sonia et affirme que c’est ce qui lui est arrivé de mieux ces dix dernières années. Peter, son
fils, frappe à la porte, entre dans la maison. Il voit son père pour la première fois. Peter vient d’Amérique, il a 21 ans
et n’a pas d’histoire.
Compagnie Théâtre Déplié – Adrien Béal
Scénographie : Kim Lan Nguyen Thi
Lumières : Anne Muller
Costumes : Benjamin Moreau
Avec Gilbert Beugniot, Bénédicte Cerutti,
Charlotte Corman, Christine Gagnieux, Perrine Guffroy,
Julie Lesgages, Pierric Plathier, Claire Wauthion
> Théâtre de Vanves, scène conventionnée pour la
danse (du 22 au 25 janvier 2013)
> Théâtre de L’Échangeur – Compagnie Public Chéri
Bagnolet (du 25 février au 10 mars 2013)
≥
CONTACT
Fanny Descazeaux
06 87 01 03 20
[email protected]
114
DR
Woyzeck (Je n’arrive pas à pleurer)
D’APRÈS GEORG BÜCHNER
ÉCRIT, ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE
PAR JEAN-PIERRE BARO
Woyzeck est une histoire d’amour, le récit tragique d’un drame passionnel. Büchner l’a écrite en s’inspirant d’un fait
divers : un ancien soldat, fabricant de perruques et coiffeur sans emploi, poignarde son amante. Il sera condamné à
mort et exécuté sur la place du marché de Leipzig en 1824.
Jean-Pierre Baro est parti de cette fiction de Büchner, demeurée inachevée, pour raconter l’histoire de son propre père,
travailleur immigré sénégalais arrivé en France dans les années 1960. Il a écrit un texte, Je n’arrive pas à pleurer, à
partir d’entretiens réalisés avec sa mère. Dans une démarche proche du montage cinématographique, il confronte ce
récit à celui de Büchner.
Ces deux histoires s’éclairent et s’interrogent. Woyzeck [Je n’arrive pas à pleurer] est une partition intime qui nous
parvient avec force et délicatesse, nous questionnant sur la violence du déracinement, sur la solitude et l’abandon,
sur l’amour et le refoulement des émotions.
Extime compagnie
Assistanat à la mise en scène : Franck Gazal
Création sonore : Loïc Le Roux
Création lumière : Bruno Brinas
Création vidéo : Vincent Prentout
Scénographie, costumes, accessoires : Magali Murbach,
Jean-Pierre Baro
Régie générale et son : Adrien Wernert
Avec Simon Bellouard, Cécile Coustillac, Adama Diop,
Sabine Moindrot, Elios Noël, Philippe Noël,
Tonin Palazzotto
> Théâtre Silvia Monfort – Paris
(du 19 mars au 6 avril 2013)
≥
CONTACT
Cécile Jeanson / Jean-Baptiste Pasquier
09 70 46 89 39
[email protected]
115
116
Charte de
diffusion
interrégionale
117
LA CHARTE DE DIFFUSION INTERRÉGIONALE
La Charte de diffusion interrégionale réunit quatre agences régionales – Arcadi (Agence culturelle d’Île-de-France),
l’OARA (Office artistique de la Région Aquitaine), l’ODIA Normandie (Office de diffusion et d’information artistique
de Normandie), Réseau en scène (Languedoc-Roussillon) et l’ONDA (Office national de diffusion artistique), et s’inscrit
dans une démarche de coopération pour favoriser la diffusion nationale de spectacles créés par des compagnies qui
sont implantées dans l’une de ces régions (Île-de-France, Aquitaine, Haute et Basse Normandie et LanguedocRoussillon).
OBJECTIF
Chaque saison, les signataires de la Charte unissent leurs
capacités d’expertise et d’animation de réseaux ainsi que
leurs moyens financiers pour soutenir la diffusion de
spectacles sélectionnés collégialement. Ces spectacles
dont la qualité artistique est reconnue unanimement par
les cinq signataires de la Charte sont créés par des
équipes artistiques qui ne bénéficient pas encore d’une
visibilité nationale suffisante, ou par des compagnies
déjà reconnues qu’il est nécessaire de réinscrire dans
une dynamique nationale. La charte intervient à un
moment opportun de leur parcours pour les accompagner
dans leur diffusion, au-delà de leur région.
AIDE FINANCIÈRE APPORTÉE PAR
LA CHARTE
Ce travail se conclue par un soutien financier sur une
durée de 16 mois (de septembre de l’année qui suit
l’entrée de la compagnie dans la Charte à décembre de
l’année N+1). Les lieux qui accueillent les spectacles
(hors de leur région d’implantation) peuvent recevoir une
garantie financière de l’ONDA ainsi qu’une aide de
l’agence régionale concernée pour les dépenses de
transport.
Dans le cas d’une série en Île-de-France et sous certaines
conditions, les spectacles peuvent bénéficier d’une aide
complémentaire d’Arcadi selon des modalités spécifiques.
MODALITÉS
118
La Charte repose sur un dispositif d’interventions
complémentaires (un programme d’accompagnement et
une aide financière apportée par la Charte) qui permettent
aux équipes artistiques retenues de bénéficier d’un temps
de visibilité privilégié, tout en développant une stratégie
spécifique de diffusion qui, au-delà du spectacle concerné,
favorise le développement de la compagnie à moyen et
long terme.
PROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT
DIFFUSER ENSEMBLE
Dès leur spectacle sélectionné, un programme
d’accompagnement est mis en place. Il vise à donner
des clés de compréhension de l’exercice de la diffusion.
Il permet de sensibiliser les équipes (artistes, chargés
de diffusion) sur les questions que soulève la
problématique de la circulation des œuvres et de leur
apporter de la méthodologie pour les aborder.
La série est définie comme telle :
Pour le théâtre, la marionnette et les spectacles de cirque
en salle :
> séries de 10 représentations minimum dans un même
lieu à Paris ;
> tournée coordonnée de 7 représentations hors Paris
(dans un même ou dans plusieurs lieux).
Pour la danse :
> série de 4 représentations minimum dans un même
lieu à Paris ;
> tournée coordonnée de 3 représentations hors Paris
(dans un même ou plusieurs lieux).
Pour le spectacle musical :
> série de deux représentations à Paris ou en Île-deFrance dans un même lieu.
Pour les spectacles jeune public :
Les critères s’appliquent sur les représentations hors
temps scolaires :
> série de 3 représentations minimum dans un même
lieu à Paris ;
> tournée coordonnée de 4 représentations hors Paris
(dans un même ou plusieurs lieux).
Pour les lieux d’accueil qui pratiquent habituellement la
coréalisation, ce soutien spécifique devra permettre
d’assurer des conditions telles que les représentations
feront l’objet d’un contrat de cession ou de contrats
d’engagement.
CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Chaque projet retenu ne peut bénéficier de la Charte que :
> Lorsqu’il est programmé hors de sa région d’origine ;
> S’il est présenté par une structure professionnelle
titulaire de licence(s) d’entrepreneur de spectacles
s’acquittant de l’ensemble de ses obligations sociales et
fiscales, dans le respect des conventions collectives,
et si les représentations font l’objet d’un contrat de
cession ou de contrats d’engagement ;
> Si sa programmation fait l’objet d’une billetterie (les
spectacles d’arts de la rue sont dispensés de cette
obligation, à la condition que la proposition artistique
soit clairement identifiée « arts de la rue » ou « spectacle
dans l’espace public ») ;
> Si les conditions financières et techniques d’accueil
offertes par la structure de diffusion sont professionnelles
et visent à la constitution et à la fidélisation des publics.
MODALITÉS
La liste des spectacles soutenus jusqu’au 31/12/13 et la
liste des nouveaux spectacles soutenus du 1er septembre
2012 au 31 décembre 2013 sont disponibles sur les sites
internet des partenaires de la charte.
Nous invitons les programmateurs à aller découvrir ces
spectacles et à contacter les différentes équipes artistiques
pour avoir de plus amples informations sur ces projets.
Dans la perspective d’accueillir un spectacle aidé par la
charte, les organismes des régions d’origine et les
conseillers de l’ONDA sont à la disposition des lieux pour
envisager plus concrètement les conditions du soutien.
SPECTACLES SELECTIONNÉS
EN SEPTEMBRE 2012
Les compagnies de ces spectacles bénéficient du
programme d’accompagnement sur la saison 2012/2013.
Les spectacles sélectionnés bénéficieront également d’une
aide financière apportée par la Charte du 1er septembre
2013 au 31 décembre 2014.
> Compagnie Asanisimasa (Théâtre – Île-de-France)
Sous contrôle
Mise en scène de Frédéric Sonntag
> Compagnie Par Terre (Danse – Île-de-France)
Promenade obligatoire
Mise en scène de Anne Nguyen
> Compagnie de soi (Danse – Île-de-France)
Sous leurs pieds, le paradis
Mise en scène de Radhouane El Meddeb
> La Piccola Familia (Théâtre – Normandie)
Henri VI
Mise en scène de Thomas Joly
> Compagnie Projet libéral (Théâtre – Normandie)
Mon amour
Mise en scène de Thomas Ferrand
> Compagnie R.A.M.a (Danse – Languedoc-Roussillon)
My Pogo
Mis en scène de Fabrice Ramalingom
119
SPECTACLES SELECTIONNEES
EN SEPTEMBRE 2011
Ces spectacles bénéficient d’une aide financière apportée
par la Charte sur la période du 1er septembre 2012 au 31
décembre 2013. Les compagnies de ces spectacles ont
bénéficié du programme d’accompagnement sur la saison
2012/2013.)
> Cie Catherine Riboli (Théâtre – Aquitaine)
As you like it
Mise en scène de Catherine Riboli
> Cie La Grande mêlée
(Théâtre – Languedoc-Roussillon)
Dark spring
Mise en scène de Bruno Geslin
120
> Cie La Zampa (Danse – Languedoc-Roussillon)
Requiem
Mise en scène de Magali Milian et Romuald Luydlin
> Association J’y pense souvent (…)
(Danse – Île-de-France)
Souffles
Mise en scène de Vincent Dupont
> Association Display (Danse – Île-de-France)
Je suis un metteur en scène japonais
Mise en scène de Fanny de Chaillé
> Cie Winter family (Théâtre – Île-de-France)
Jérusalem plomb durci
Mise en scène de Ruth Rosenthal et Xavier Klaine
> Le T.O.C. (Le Théâtre Obsessionnel Compulsif)
(Théâtre – Île-de-France)
Le Précepteur
Mise en scène de Mirabelle Rousseau
> Jacques Allaire (Théâtre – Languedoc-Roussillon)
La Liberté pour quoi faire ? ou la proclamation aux
imbéciles » de Jacques Allaire
> Les Musiciens de Saint-Julien
(Musique – Haute-Normandie)
Je voy le bon tens venir
Direction musicale de François Lazarevitch
CONTACT
Françoise Billot, directrice du pôle ressources
01 55 79 92 71, [email protected]
Claire Gotlibowicz, adjointe à l’administrateur
en charge de la coordination du pôle arts de la scène
01 55 79 92 85, [email protected]
121
122
Ressources
123
Nous vous proposons ici un focus des activités ressources de l’établissement.
Elles ne sont pas exhaustives. Aussi, n’hésitez pas à nous contacter.
PLATEAUX SOLIDAIRES
OBSERVATION CULTURELLE
Les plateaux solidaires est une plateforme de mise à
disposition d’espaces de répétitions pour les équipes
artistiques franciliennes qui fonctionne depuis 2009.
Aussi, afin de pouvoir satisfaire les demandes de
répétitions des équipes artistiques franciliennes qui sont
de plus en plus nombreuses, nous souhaitons développer
le nombre de lieux partenaires. Aussi, si vous avez des
temps où votre plateau est disponible, n’hésitez pas à
nous en faire part. Nous pourrons bâtir avec vous,
l’accueil d’une équipe en vous apportant une
compensation financière pour couvrir tout ou partie des
frais engendrés par la mise à disposition du ou des
plateaux de répétition.
Deux chantiers d’observation sont actuellement menés par
l’équipe d’Arcadi :
Le prolongement de l’étude sur les lieux de diffusion
pluridisciplinaire majoritairement financés par les
communes et les intercommunalités. Cette observation a
permis l’élaboration d’une base de données sur la
programmation des lieux concernés. Les réactions face à
la présentation publique des résultats ainsi que de celles
du comité de pilotage de l’étude ont amené à décider
d’agrandir le périmètre de l’observation à l’ensemble de
la programmation des lieux de diffusion du spectacle
vivant en Île-de-France, afin de connaître de façon
détaillée l’offre en spectacle vivant que proposent les
lieux de diffusion sur la région.
Cette observation veut ainsi rendre compte de l’ensemble
de la programmation du spectacle vivant en Île-de-France
et en donner des clés de lecture et d’analyse.
Cette base « programmation » devrait pouvoir être
alimentée et actualisée à l’avenir afin de permettre de
suivre les évolutions de cette programmation.
ACCOMPAGNEMENT
124
La mission d’accompagnement des équipes artistiques et
culturelles part du constat des difficultés qu’elles ont à
concevoir leurs projets, à structurer leurs activités ou à
s’orienter dans le paysage des politiques de soutien,
publiques ou privées. Rien de moins simple en effet que
de se positionner dans un secteur en pleine mutation,
fragilisé par le contexte économique et social.
Isolement des équipes, difficultés économiques,
compétences multiples à mobiliser : autant de
problématiques rencontrées par les équipes artistiques
franciliennes.
La mise en place d’actions spécifiques d’accompagnement
à destination de ces équipes, envisageables à différentes
stades de leur développement, s’organise autour de deux
tutorats d’administrateurs (compagnies chorégraphiques et
compagnies théâtrales) d’ateliers Rebonds et d’initiatives
d’accompagnement d’équipes artistiques émanant de lieux
de production et diffusion d’Île-de-France.
ÉVALUATION
Arcadi a mis en place une évaluation de quatre dispositifs:
Tutorat administrateurs de compagnies chorégraphiques,
Ateliers Rebonds, Accompagnement Théâtre de Vanves /
Bureau Cassiopée / Arcadi et Plateaux solidaires.
Ils ont été étudiés sur une période de deux années (2010
et 2011) à partir d’un panel d’enquête de bénéficiaires,
d’acteurs institutionnels et de partenaires.
L’évaluation a été initiée en janvier 2012 et s’achèvera par
un temps de restitution et de mise en débat qui aura lieu
le Jeudi 6 décembre de 14 h à 18 h à La BelleviloiseParis. Une synthèse sera mise à la disposition des
participants.
Le deuxième chantier concerne la finalisation du repérage
des
politiques
culturelles
menées
par
les
intercommunalités franciliennes. Une première étape de
travail a été effectuée en direction de l’intercommunalité
culturelle en grande couronne. La poursuite de
l’observation sur la petite couronne est amorcée, en
partenariat avec l’Institut d’aménagement et d’urbanisme
de la Région Île-de-France (IAU-îdf).
UNE COLLECTION
« CULTURES EN ÎLE-DE-FRANCE »
Arcadi produit, diffuse et met en débat des données et des
analyses portant sur le paysage culturel francilien. Issues
de différentes approches (sectorielles et transversales,
régionales et territorialisées, quantitatives et qualitatives),
elles se destinent aux acteurs locaux et territoriaux, aux
professionnels de la culture et à tous ceux qui s’intéressent
aux mondes de la culture. Arcadi publie la collection
Cultures en Île-de-France afin d’apporter de nouveaux
éclairages sur le secteur culturel francilien.
Une première publication Les Territoires de la danse sera
présentée le 14 décembre prochain au Centre National de
la Danse. Elle étudie la programmation des spectacles de
danse dans les lieux de diffusion franciliens, en s’attachant
à l’étude des territoires où les spectacles chorégraphiques
sont diffusés et en proposant des visions cartographiées,
réalisées en collaboration avec IAU-îdf.
125
RESSOURCES DOCUMENTAIRES
Enfin, vous pouvez à tout moment prendre rendez-vous
au Point Doc qui offre à la fois un espace documentaire
physique mais aussi une offre dématérialisée (catalogue
en ligne, dossiers documentaires…).
Tout au long de l’année, vous pouvez trouver auprès de
l’équipe du pôle ressources, un appui pour accompagner
vos projets et les équipes que vous programmez.
CONTACT
Françoise Billot, directrice du pôle
01 55 79 92 71, [email protected]
Karen Benarouch, responsable mission
accompagnement
01 55 79 97 75, [email protected]
Isabelle Roux, responsable mission mutualisation
01 55 79 92 70, [email protected]
Delphine Martincourt, conseillère technique chargée
des ressources documentaires
01 55 79 92 76, [email protected]
Stéphanie Molinero, conseillère technique chargée
de l’observation culturelle
01 55 79 92 73, [email protected]
126
Les
médiateurs
culturels
dans les
lycées et
universités
127
Initier, soutenir, guider, accompagner, renforcer la mise en ouvre des projets artistiques et culturels au sein des
établissements scolaires, telle est la mission des médiateurs culturels en Île-deFrance.
En juillet 2011, la Région Île-de-France a confié à Arcadi
la mission Médiateur culturel, visant à organiser et à
coordonner la présence de médiateurs culturels dans les
établissements scolaires, dont l’objectif principal est de
favoriser les pratiques artistiques et culturelles des jeunes.
Ainsi, depuis octobre 2011, 13 médiateurs / médiatrices
culturel(e)s interviennent dans 32 lycées (1 médiateur
intervenant dans 3 lycées) et 2 universités équitablement
répartis sur le territoire francilien.
À l’université, les missions des médiateurs se concentrent
sur le développement des publics de la Maison des
étudiants, la valorisation des initiatives étudiantes et leur
articulation avec la vie culturelle de l’établissement. Les
deux universités qui accueillent un médiateur, SaintDenis et Nanterre, sont celles qui bénéficient depuis peu
d’une Maison des étudiants récemment financée par la
Région Île-de-France.
En lycée, les médiateurs culturels sont présents afin
d’initier, d’aider à formaliser et d’accompagner des projets
artistiques et culturels portés par les élèves, les instances
de vie lycéenne et les équipes pédagogiques, en
contribuant à une meilleure inscription de l’établissement
sur son territoire.
Les médiateurs travaillent en complémentarité avec de
nombreux interlocuteurs, tant au sein des établissements
(proviseur, référent culture, conseiller principal
d’éducation, enseignant, assistant vie scolaire…) que sur
le territoire d’implantation du lycée (représentants des
structures culturelles et des équipes artistiques locales,
des collectivités territoriales, du tissu associatif…).
Ils sont donc là pour créer ou développer des liens entre
ces différents acteurs dans le but de co-construire des
projets artistiques et culturels, dans toutes les disciplines
artistiques.
128
CONTACT
Nathalie van der Heyden, directrice de la mission
Myriam Hamet, responsable de la coordination
des médiateurs culturels
[email protected]
INFORMATIONS
www.mediateurcultureliledefrance.fr
LISTE DES ÉTABLISSEMENTS
ACCUEILLANT UN MÉDIATEUR
ET CONTACTS (2012-2013)
LGT François Couperin
77300 Fontainebleau
> Alev Hezer
[email protected]
ACADÉMIE DE PARIS
LPO d’Alembert
93300 Aubervilliers
> Guylène Picq
[email protected]
LP Marie Laurencin
75010 Paris
> Emmanuel Bouteille
[email protected]
LGT Colbert
75010 Paris
> Alice Fiona Tucker
[email protected]
LP Chennevières Malezieux
75012 Paris
> Rémi Sabau
[email protected]
LGT Hélène Boucher
75020 Paris
> Alice Fiona Tucker
[email protected]
LGT Maurice Ravel
75020 Paris
> Céline Mabilon
[email protected]
LGT Jacques Brel
93120 La Courneuve
> Guylène Picq
[email protected]
LPO Alfred Nobel
93390 Clichy-sous-Bois
> Agnès Ceccaldi
[email protected]
129
LP Frédéric Bartholdi
93200 Saint-Denis
> Guylène Picq
[email protected]
LP Gabriel Péri
94500 Champigny-sur-Marne
> Céline Mabilon
[email protected]
ACADÉMIE DE CRÉTEIL
LPO Champlain
94430 Chennevières-sur-Marne
> Céline Mabilon
[email protected]
LPO Gaston Bachelard
77500 Chelles
> Agnès Ceccaldi
[email protected]
LPO François Arago
94190 Villeneuve-Saint-Georges
> Pauline Claude
[email protected]
LP Louis Lumière
77500 Chelles
> Agnès Ceccaldi
[email protected]
LPO Jean Macé
94400 Vitry-sur-Seine
> Emmanuel Bouteille
[email protected]
LP Antonin Carême
77176 Savigny-le-Temple
> Alev Hezer
[email protected]
ACADÉMIE DE VERSAILLES
LPO Vaucanson
78130 Les Mureaux
> Mathilde Descamps
[email protected]
LPO Jean Rostand et CFA de la Région de Mantes
78200 Mantes-la-Jolie
> Mathilde Descamps
[email protected]
LP Adrienne Bolland
78300 Poissy
> Mathilde Descamps
[email protected]
130
LGT Albert Einstein
91706 Sainte-Geneviève-des-Bois
> Pauline Cornec
[email protected]
LP Charles Baudelaire
91024 Evry
> Pauline Claude
[email protected]
LP Auguste Perret
91024 Evry
> Pauline Claude
[email protected]
LPO Galilée
92230 Gennevilliers
> Rémi Sabau
[email protected]
LP Paul Langevin
92000 Nanterre
> Rémi Sabau
[email protected]
LGT Julie Victoire Daubié
95100 Argenteuil
> Ingrid Etienne
[email protected]
LP Le Corbusier
95240 Cormeilles-en-Parisis
> Ingrid Etienne
[email protected]
LPO Romain Rolland
95190 Goussainville
> Alice Fiona Tucker
[email protected]
LP Le Château d’Epluches
95310 Saint-Ouen-l’Aumône
> Ingrid Etienne
[email protected]
UNIVERSITÉS
LPO Lycée Léonard de Vinci
91240 Saint-Michel-sur-Orge
> Pauline Cornec
[email protected]
LPO Jean-Pierre Timbaud
91220 Brétigny-sur-Orge
> Pauline Cornec
[email protected]
LP Léonard de Vinci
92220 Bagneux
> Emmanuel Bouteille
[email protected]
Université Paris 10
92000 Nanterre
> Émilie Bonneau
[email protected]
Université Paris 8
93200 Saint-Denis
> Olivier Bruaux
[email protected]
LP : lycée général
LGT : lycée général et technologique
LPO : lycée polyvalent
131
Contacts
Frédéric Hocquard
Directeur
Stéphane Gil
Administrateur
01 55 79 92 77
Pôle fonctionnel
Administration
[email protected]
Linda Fregona
Chef comptable
01 55 79 92 79
Anne de Lamberterie
Attachée à la direction
01 55 79 97 77
Guillaume d’Abbadie
Conseiller administratif
01 55 79 97 67
Hervé Nespoux
Conseiller administratif
01 55 79 92 74
Maud Soul
Assistante administrative
01 55 79 92 87
Communication
132
[email protected]
Gersende Girault
Directrice de la communication
01 55 79 79 12
Yaëlle Szwarcensztein
Chargée de communication
01 55 79 97 71
Hélène Thomas
Chargée de communication
01 55 79 92 80
Julie Dardé
Assistante administrative et de communication
01 55 79 00 00
Pôle ressources
[email protected]
Françoise Billot
Directrice du pôle
01 55 79 92 71
Karen Benarouch
Responsable mission accompagnement
01 55 79 97 75
Isabelle Roux
Responsable mission mutualisation
01 55 79 92 70
Delphine Martincourt
Conseillère technique chargée des ressources documentaires
01 55 79 92 76
Stéphanie Molinero
Conseillère technique chargée de l’observation culturelle
01 55 79 92 73
Pôle arts de la scène
Caroline Lozé
Directrice du pôle (absente, en congé maternité)
Claire Gotlibowicz
Adjointe à l’administrateur, en charge de la coordination
du pôle arts de la scène
Chanson
01 55 79 92 85
[email protected]
Olivier Moreau
Responsable du service
01 55 79 97 72
Arnaud Koseleff
Conseiller artistique
01 55 79 92 81
Danse
[email protected]
Aurélia Lefebvre
Responsable du service (absente jusqu’au 7 janvier 2013)
Eléonore Bailly
Conseillère artistique
01 55 79 92 83
Anne Routin
Coordinatrice générale de la manifestation Hors Saison
01 55 79 92 84
Jeanne Lefevre
Assistante service danse
01 55 79 97 76
Opéra
[email protected]
Maëlle Dupont-Rousse
Responsable du service
01 55 79 92 75
Céline Bénard
Assistante service opéra
01 55 79 97 61
Théâtre
[email protected]
Peggy Chazarain
Responsable du service
01 55 79 97 70
Agnès Decour
Conseillère artistique
01 55 79 97 60
Amélie Verbeke
Assistante service théâtre
01 55 79 92 72
Pôle arts de l’image
133
Arts numériques
[email protected]
Gilles Alvarez
Directeur du pôle, responsable du service
01 55 79 97 65
Julien Taïb
Responsable de production arts numériques
01 55 79 97 66
Marie Geoffroy
Coordinatrice adjointe de la manifestation Némo 2012
Passeurs d’images
[email protected]
Claudie Le Bissonnais
Responsable du service
01 55 79 97 68
Léa Colin
Conseillère technique
01 55 79 97 78
Projet Médiateurs culturels dans les lycées d’Île-de-France
Nathalie van der Heyden
Directrice de la mission
01 55 79 97 62
Myriam Hamet
Responsable de la coordination des médiateurs culturels
01 55 79 79 11
et les médiateurs culturels :
Émilie Bonneau
Emmanuel Bouteille
Olivier Bruaux
Agnès Ceccaldi
Pauline Claude
Pauline Cornec
Mathilde Descamps
Ingrid Etienne
Alice Fiona Tucker
Alev Hezer
Céline Mabilon
Guylène Picq
Rémi Sabau
Arcadi / Novembre 2012 / Impression Pax Print
Arcadi
Avec le soutien de
la Direction régionale
des affaires culturelles
d’Île-de-France /
Ministère de la
Culture et de la
Communication
51, rue du faubourg Saint-Denis
CS 10 106
75 468 Paris Cedex 10
Tél. 01 55 79 00 00
Fax 01 55 79 97 79
www.arcadi.fr