De l`intérêt commercial des films de Bertrand Blier

De l’intérêt commercial des films de Bertrand Blier
Plusieurs éléments permettent de juger de la rentabilité d’un film :
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Ses préventes aux télévisions payantes et hertziennes françaises.
Ses entrées dans les salles françaises.
Ses chiffres de vente à l’étranger (c’est-à-dire la vente à un distributeur le droit de
distribuer le film sur un territoire donné).
Ses ventes de DVDs.
Ses 2e et autres diffusions télévisées.
Le montant de la revente de sa valeur catalogue à un groupe cinématographique.
Bertrand Blier est un cinéaste populaire (plus de 20 millions d’entrées en 15 films), qui sera,
dans Le Bruit des Glaçons associé à l’acteur le plus « bankable » (c’est à dire celui le plus à même
d’attirer le public dans les salles : 1,7 M d’entrées en moyenne/film) du moment : Jean Dujardin.
Ajoutez à cela un budget maîtrisé (il est précisé l’effort unique fait par Jean Dujardin
concernant le montant de son cachet d’acteur), et un montage financier solide sur tous les
mandats : ARTE et France 2 (coproduction et la 1ere diffusion hertzienne) se sont disputés le projet,
de même que plusieurs distributeurs veulent le film : si STUDIOCANAL est en lice pour le moment (à
hauteur de près de 2 M€), deux des plus gros distributeurs indépendant du secteur (Mars pour la
salle et la vidéo et Wild Bunch pour les ventes internationales) sont également en négociation pour
en obtenir les mandats de distribution…
Lorsque Hérodiade s’associe à la production d’un film, elle négocie bien sûr avec le producteur un
pourcentage sur les recettes qui lui reviennent.
Mais, que cela soit pour un film qu’elle produit ou pour un film dont elle n’est que coproductrice,
les recettes de la société de production en question et donc d’Hérodiade ne viennent qu’après
celles des distributeurs (si le succès du film le permet) et sont souvent décalées dans le temps.
C’est la raison pour laquelle Hérodiade négocie également :
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un accès aux recettes en parallèle de la récupération des distributeurs, qui bénéficient
des premières recettes, les plus rapides et les moins risquées ;
un accès privilégié et prioritaire aux recettes du producteur (en cas de coproduction)
jusqu’à ce qu’Hérodiade ait récupéré tout ou partie de son investissement.
Ces mécanismes permettent à Hérodiade d’accélérer et d’augmenter ses recettes sur le film,
donc d’augmenter sa rentabilité en réduisant son risque.
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