Quel avenir pour le bijou
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Quel avenir pour le bijou
14 juin 2014 S TROPHÉE Edito Dossier Créer du lien La Lettre des Adhérents que vous avez entre les mains et que le CGA Auvergne édite trimestriellement a vocation, outre celle de vous informer sur différents sujets liés à la vie de votre entreprise et à vos relations avec votre centre de gestion, à créer du lien entre nos adhérents, tous secteurs d’activités confondus. Nous sommes ainsi particulièrement fiers de jouer ce rôle d’intermédiaire à l’occasion de la distinction de l’un d’entre vous. C’est le cas d’Olivier Said, restaurateur adhérent à Maringues, qui a décroché une étoile dans le Guide Michelin et à qui nous donnons la parole page 3. Gageons que cette année encore, nous pourrons aussi mettre à l’honneur, comme ils le méritent, les gagnants auvergnats des Trophées des Ailes de la TPE 2014, qui seront décernés en novembre à Paris. Nous vous invitons à vous rapprocher du CGA pour connaître les modalités pour constituer un dossier de candidature. La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 18 juillet. Evelyne Serin-Cabeau, Présidente du CGA Auvergne Economie et aïkido L’AG du CGA se déroulera le 6 octobre prochain à Polydôme en présence d’un invité au parcours exceptionnel : André Cognard. Ce célèbre maître d’aïkido français invitera les adhérents à réfléchir à la façon dont les règles de cet art martial japonais peuvent être adaptées au management et aux rapports commerciaux : chercher le gagnant-gagnant, ne pas écraser l’autre, etc. Une démonstration d’aïkido suivra son intervention. Un repas à thème sera servi en soirée. Retrouvez les détails pratiques de ce rendez-vous dans la Lettre de septembre. Quel avenir pour le bijou ? Alors que le prix de l’or a flambé et que la concurrence fait rage avec les chaînes et la grande distribution, comment les bijoutiers indépendants peuvent-ils faire encore rêver leur clientèle ? Cinq adhérents nous livrent leur stratégie. Tout ce qui brille… n’est plus d’or. Si la joaillerie et l’horlogerie suisses continuent de caracoler en tête, les bijoutiers indépendants, champions de l’entrée de gamme et de la moyenne gamme, souffrent. La faute aux chaînes spécialisées, grandes surfaces et autres entreprises du e-commerce qui sont montées dans le grand « manège » du bijou avec une politique de tarif défiant toute concurrence, quand bien même la connaissance du métier et la qualité des bijoux vendus n’étaient pas forcément au rendez-vous. Laurent Richard, adhérent et bijoutier à Brassac, l’a constaté : « La maille d’un collier peut être cabossée en six mois, le fermoir ne tient pas… » Car la faute est aussi au cours de l’or qui s’est envolé ces dernières années : 20 000 euros le lingot en 2009, 48 000 euros en 2013, encore 30 000 aujourd’hui. La baisse du grammage du bijou a donc été l’une des premières solutions. Est venue ensuite l’idée de créer des bijoux en or 9 carats au lieu de 18. Ils représentent la moitié des ventes aujourd’hui, tandis que les bijoux en acier, encore moins coûteux, gagnent du terrain. Un univers. — Si elle a « dépoussiéré » la profession selon certains observateurs, cette démocratisation de l’achat des bijoux dans les années 90 n’a pas pour L a lettre des adh é rents # 1 4 - juin 2 0 1 4 autant profité aux bijoutiers traditionnels. « Les trois quarts des gens qui vont acheter des bijoux en grande surface ne rentrent pas dans une bijouterie classique… », constate Laurent Richard. Résultat : la profession compte 5 000 bijoutiers aujourd’hui quand elle en comptait 10 000 au début des années 2000. Les reprises et les créations sont délicates, les banques ne s’intéressant pas à ce secteur, et il faut compter avec le fait que le bijou a reculé dans la liste de cadeaux possibles, loin derrière le smart- Un secteur en mutation phone ou le week-end au soleil. Selon qu’ils vendent, qu’ils fabriquent ou créent, cinq des adhérents du CGA ont mis en place des tactiques différentes. Laurent Richard s’est diversifié : il s’est lancé dans le rachat d’or. « La marge est plus importante et cela permet de continuer à voir du monde. » Il n’a pas hésité non plus à rajouter à son offre de la bijouterie fantaisie, de qualité et avec un vrai service après-vente. Hervé Cousin, responsable de la Galerie AA à Clermont-Ferrand qui commercialise des bijoux de créateurs, croit en trois de ses atouts : « Un univers. Un rapport de confiance : aujourd’hui, 70 % de votre actualit é chaque trimestre Hervé Cousin, responsable de la Galerie AA. ma clientèle sont des habitués. Et il faut savoir se renouveler. » Bouche à oreille. — Martine Puissant, créatrice de bijoux fantaisie, compte sur l’originalité de son travail et a créé sa propre marque pour lutter contre la copie. « Certaines clientes achètent en priorité ceux de mes bijoux où ma marque, MP, est bien visible. » Céline Livet, créatrice de bijoux qui a quitté la place Vendôme pour l’Auvergne, navigue entre ses deux ateliers de Clermont-Ferrand et Brioude. « Je ferais un meilleur chiffre avec une boutique, mais cela coûterait trop cher, notamment en raison de l’assurance. » Elle prend une publicité chaque semaine dans l’hebdomadaire local et met en avant ses multiples compétences : création et réparation, expertise de bijoux anciens, achat d’or, etc. Sa clientèle est régulière et lui arrive par le bouche à oreille. Quant à Jacques Dreher, lapidaire, il reste optimiste : « Le bijoutier fabricant continuera de travailler car les gens qui ont un pouvoir d’achat font encore réparer ou modifier leurs bijoux. » Dossier (suite) : Deux adhérents dans le monde du bijou Martine Puissant : 35 ans de création Chercher à créer des pièces qui permettront à ses clientes de se distinguer, avoir toujours un projet d’avance, imposer son originalité sont les leitmotiv de cette créatrice de bijoux passionnée. C’est adolescente que Martine Puissant touche ses premières perles, transmises par une fabricante de chapelets en même temps que le virus de la création. S’ensuivront plusieurs années où elle partagera son temps entre une carrière dans l’hôtellerie et sa passion pour les bijoux. Elle finira par choisir définitivement cette voie en entrant chez le joaillier Biche de Bere, marque de bijoux fondée par Nelly Biche, comme responsable de boutique, Différence et élégance puis sera chargée de tout le réseau parisien avant de devenir formatrice en interne. « On m’a fait suivre des stages de relooking, raconte cette adhérente. C’est là que j’ai découvert qu’un bijou pouvait révéler une personnalité, en tenant compte notamment de la morphologie du visage. C’est important pour qu’une vente soit juste. » Elle est aujourd’hui à la tête de trois boutiques, à Riom, Clermont-Ferrand et Vichy, parcourt les salons en France et bientôt à l’étranger, et a déposé sa propre marque de bijoux, MP. « L’originalité, la découverte, le challenge, ce sont les moteurs de mon travail. Dans mon métier, il faut toujours être à l’avant-garde, être capable de savoir en hiver les couleurs qui The best adhérente Martine Puissant, créatrice de bijoux fantaisie, doit anticiper les tendances des mois à l’avance. seront tendance pour l’été, etc. » Martine Puissant aime les grosses bagues, l’asymétrie. Elle travaille les pierres, la nacre, le verre de Murano, comme la corne, la résine ou la céramique. Elle conçoit même des bijoux sur mesure, quitte à devoir harmoniser la pièce avec un autre bijou porté par la cliente. « Un de mes slogans résume bien ma vision du bijou : il doit “créer l’élégance pour marquer votre différence”. » • Les boutiques de Martine Puissant : 26, rue de l’Hôtel-de-Ville à Riom et 5, rue des Gras à Clermont-Ferrand, tél. : 04 73 86 21 04 ; 1, rue Georges-Clemenceau à Vichy, tél. : 04 63 88 98 54. Jacques Dreher, dernier des lapidaires Ambassadeur d’un savoir devenu rare, la taille de pierres, Jacques Dreher met également en valeur par son travail la belle longévité de l’entreprise familiale. Le 27 mars dernier, Pascale BodeveixMouchet, adhérente du CGA Auvergne, s’est vu décerner un prix par Wall Street English pour sa très bonne progression dans sa pratique de l’anglais. Comme plusieurs autres adhérents du centre de gestion, elle avait participé à un stage d’anglais, proposé par le CGA Auvergne et animé par Wall Street English, destiné à optimiser ses connaissances tant à l’oral qu’à l’écrit, via des mises en situation, des jeux de rôles, des cours de conversation, etc. Un billet d’avion aller-retour pour une destination anglo-saxonne lui a été remis dans les locaux de Wall Street English, 5, rue Marmontel à Clermont-Ferrand. • Retrouvez les formations d’anglais dans le calendrier de formations du CGA Auvergne. La France ne compte plus qu’une douzaine de lapidaires et un seul en Auvergne : Jacques Dreher. Fils de diamantaire, il a « usé son premier caillou » à 11 ans dans la grotte-taillerie ouverte par ses grands-parents en 1961. La rencontre avec ce spécialiste s’effectue en empruntant la galerie creusée par ses aïeux au pied du puy de Dôme, où il commente avec délice chaque pierre mise en scène – le gypse fibreux, l’argonite, l’aventurine, la rubellite… – avant de rejoindre son atelier. C’est là qu’il taille et retaille des pierres, crée, répare ou modifie des bijoux, pour lesquels il s’adjoint régulièrement le concours d’un bijoutier et d’un sertisseur. Une boutique adjacente commercialise également des pierres et des bijoux fabriqués en France. Jacques Dreher travaille plus de deux cents pierres, qu’on lui propose à la vente ou bien qu’il va chercher sur place, jusqu’en Inde et au Brésil. L a lettre des adh é rents # 1 4 - juin 2 0 1 4 Jacques Dreher taillant un rubis. Ses préférées ? « Le quartz fumé pour sa couleur, le rubis pour la valorisation du métier et la topaze pour le toucher sur la meule. » Son plaisir ? Trouver sans cesse de nouvelles manières de mettre en valeur l’éclat des pierres,par des tailles qui sortent de l’ordinaire ou par des assemblages, façon marqueterie, de plusieurs pierres sur un même bijou, par exemple. Ses clients viennent des Etats-Unis, de Suisse ou de Nouvelle-Calédonie et de grandes maisons font occasionnellement appel à lui : il raconte avoir travaillé de l’onyx pour Chopard et avoir eu en main pour une réparation la montre d’une certaine Madame Cartier… • Grotte-taillerie du Puy-de-Dôme, route de Ceyssat à Orcines, tél. : 04 73 62 17 41 (de début mai à fin septembre). Boutique au 14, rue du Port à Clermont-Ferrand, tél. : 04 73 92 49 28 (d’octobre à avril). votre actualit é chaque trimestre Le point sur… La formation comprise dans la cotisation “Comment surfer sans souci sur Internet ?” “Quelle assurance choisir pour son entreprise ?” “De quelle façon utiliser sa respiration pour lutter contre le stress ?” Autant de questions auxquelles l’une des nombreuses formations dispensées par le CGA Auvergne peut apporter une réponse. Zoom sur un plus non négligeable inclus dans le montant de la cotisation au CGA et ouvert sans limite au chef d’entreprise, son conjoint et ses salariés. Vous êtes chaque année très nombreux à participer aux formations proposées par le CGA Auvergne de mois en mois. Plus de 530 adhérents ont assisté aux 66 formations dispensées en 2013, soit plus d’une par semaine en moyenne, représentant une durée cumulée de près de 4000 heures. Les thématiques les plus larges sont couvertes par ces stages dont le but est d’aider l’adhérent : “l’Actualité sociale ou juridique”, qui peut par exemple concerner la protection sociale du chef d’entreprise ou l’entretien annuel des salariés, “l’Informatique”, d’Excel à Picasa, “Internet et les nouvelles technologies”, formations où l’on peut aussi bien apprendre à créer son propre site Internet qu’à utiliser au mieux son smartphone, et “Développement de l’activité et bien-être au travail” qui englobe des stages sur le feng shui, la chronobiologie, les techniques de vente, la gestion du temps, la réalisation d’une vitrine, etc. Enfin, des formations à l’anglais sont également proposées. Ce sont les seules formations pour lesquelles une participation financière est demandée à l’adhérent. Aucun surcoût. — En effet, les stages sont proposés aux adhérents du CGA sans surcoût. Le paiement de leur cotisation annuelle leur permet d’accéder librement à toutes les formations dispensées par le CGA, le plus souvent dans une pièce dédiée dans ses locaux, qui a d’ailleurs été réaménagée récemment pour encore plus de confort (voir Lettre n° 13). Toutes les personnes de l’entreprise peuvent y participer, y compris sur une même formation, du chef d’entreprise à tous ses employés et même à son conjoint. L’inscription aux stages est enregistrée, par ordre d’arrivée, à réception du bulletin d’inscription (qui est envoyé en même temps que le calendrier), sur simple appel téléphonique au CGA ou par e-mail. Débutants comme confirmés. — Pour animer ces stages, le CGA fait appel aux meilleurs professionnels des différentes disciplines, à l’intérieur et hors de la région : experts comptables, avocats, notaires, conseillers en gestion de patrimoine, informaticiens, conseillers en action commerciale, sophrologues, coachs, etc. Les lundis, jours de fermeture pour les commerçants, sont privilégiés pour l’organisation de ces rendezvous, souvent planifiés sur une journée, une demi-journée ou même le temps d’un petit déjeuner. Il est proposé aux stagiaires de prendre le déjeuner en commun, le CGA Auvergne se chargeant de son organisation. Jackie Allache, consultante informatique, a dispensé depuis janvier dernier les stages proposés dans ce domaine, sur Windows 8, Word, Excel, la création d’un livre-photo, Powerpoint ou Internet. « Beaucoup de stagiaires sont venus avec de vraies questions, reconnaît la formatrice. Ils étaient très motivés et les niveaux très divers. » D’où l’organisation par le CGA de formations en informatique selon des critères de niveau, le but étant que chacun des adhérents puisse progresser, sans prendre le risque de s’ennuyer ou, au contraire, de ralentir le groupe. « On va accentuer ce principe des niveaux, explique Jackie Allache. Il est aussi important que les adhérents qui souhaitent venir avec leur propre ordinateur s’assurent qu’il n’est pas infesté par un virus et soient autonomes avec leur outil. » Pour améliorer encore l’accueil des stagiaires en informatique, une augmentation du débit Internet a été mise en place dans le cadre de la rénovation de la salle de formation du CGA. Enfin, dans le domaine de l’informatique comme dans celui du bien-être au travail ou de la formation commerciale, le CGA s’efforce de proposer des stages complémentaires ou de perfectionnement destinés à faciliter une progression personnelle du stagiaire dans la discipline qu’il a choisie. • Pour vous inscrire aux formations : par e-mail, [email protected] ; par téléphone, 04 73 91 00 70. • Le calendrier de formation vous est envoyé chaque trimestre par courrier postal. Il est également possible de le télécharger et de consulter les calendriers des trimestres précédents sur le site du CGA Auvergne, www.cgaauvergne.fr. Droit de suite Olivier Said, adhérent étoilé Restaurateur à Maringues, Olivier Said a décroché une étoile dans le Guide Michelin 2014. Impressions de l’heureux élu… « On ne s’y attendait pas du tout. Nous, on faisait notre petit travail dans notre coin avec notre clientèle en essayant de lui faire plaisir… » Sans se départir de sa modestie, Olivier Said, déjà mis à l’honneur dans la Lettre n° 7, reconnaît tout de même que l’étoile que lui a décerné le Guide Michelin dans son édition 2014 lui a fait « énormément plaisir ». Et le fait qu’elle sanctionne sa cuisine sans qu’il ait mis en place tout un dispositif pour attirer l’attention du célèbre guide lui fait davantage honneur encore. « Les gens qui ne nous connaissaient pas nous connaissent maintenant grâce à l’étoile. Le restaurant ne désemplit pas. Nous sommes complets jusqu’au 15 juillet ! Désormais, il y a tout à faire… » Le restaurateur conforté dans son parcours s’est senti pousser des ailes : il compte ouvrir à l’été 2015 un nouveau restaurant, situé en dehors du bourg de Maringues en direction de Vichy. Plus spacieux et confortable, il sera doté de six chambres d’hôte. Cette réussite L a lettre des adh é rents # 1 4 - juin 2 0 1 4 Olivier Said, restaurateur à Maringues, a lancé un nouveau projet. devrait lui permettre de recruter du personnel, notamment un sommelier. • Le Carrousel, 14, rue du Pont-de-Morge, 63450 Maringues. Tél. : 04 73 68 70 24. Site Internet : www.restaurant-lecarrousel.com votre actualit é chaque trimestre Escapade… Rendez-vous ... vailler le soirien raît facile : « Tra … à l’Atelier Ys cuisine, tout pa 27 ans de de rle ef pa ch rst ne ho Van Bronk faire. » Ce jeu en p tro ns gage, Quand Dorian sa lan r le , au moins par donner le meilleu faire beaucoup é produit pour en en oil ét nt , ta rc ur cle po Le it pourra an-Claude installé à Issoire ses maisons : Je restaurants té de prestigieu Robuchon, des ël Jo , ier ell tp tant il a fréquen on M e des plats à el iqu br urc fa Po il s », re Frè ns son « atelier Da clermontois, les c. et s, », Dorian est lle on xe iss rdam et Bru aissant « très po nn co re étoilés à Amste Se . service de es équipe après le de pièces uniqu comme autant cueillir avec son filon qu’il va ’il un qu nt », so e ns oir pigno du marché d’Iss s ur aussi « très cham te uc ut od pe pr , les petits oment » qui midi. Pour le reste challenge du m foie gras. firme aimer « le af ues, butternut et Il cq sir. -ja loi int à sa s ite de explo ou sur 5 le 4,8 ya ro de la te à un lièvre tte et une no se traduire par rdé une fourche co ac jà … dé ire a to n trajec Le Guide Micheli ent de suivre la ur dont il est urg à ce restaurate eur. nkhorst, restaurat Dorian Van Bro Issoire, la Méditerranéenne La ville d’Issoire est le cœur ensoleillé d’un bout d’Auvergne qu’on dit toscan. Le Lembron et le Cézallier voisins, les couzes et les rives de l’Allier, les portes du Livradois sont autant de prétextes à un week-end actif et dépaysant, en faisant étape chez des adhérents. Samedi. – Le marché d’Issoire du samedi matin sera l’occasion de s’approvisionner en joie de vivre et de circuler dans un centreville à la découverte des nombreux commerces indépendants qui font sa vitalité. A l’heure du déjeuner, on aura réservé à l’Atelier Yssoirien (voir encadré), tenu par un jeune restaurateur adhérent à qui tous les gastronomes promettent un destin de comète. Etape incontournable de l’après-midi, la visite à l’abbatiale Saint-Austremoine, plus vaste église romane d’Auvergne, sera plus mémorable encore si un rayon de soleil illumine ses décors polychromes. Non loin, la Tour de l’Horloge propose des expositions thématiques pointues et une vue imprenable sur les environs depuis son belvédère. Un tour historique à faire suivre d’un plongeon dans l’art contemporain, par un détour par le centre culturel Nicolas-Pomel et l’espace Jean-Prouvé. Après une étape gourmande chez Romuald Rémy, maître-chocolatier et adhérent installé rue Berbiziale (voir Lettre n° 5), une promenade hors des murs sera la bienvenue. Ce pourra être vers le Lembronnais ou vers le Cézallier et le lac de la Godivelle. Le soir venu, la Cour carrée, restaurant adhérent (voir Lettre n° 7) dont la cuisine est génée. oir Iss Triozon-Bayle à rd va reuse, sera l’adresse ule bo , 23 , telier yssoirien • Restaurant L’A parfaite pour un 47. rbiziale à Issoire. Tél. : 04 73 89 44 dîner qui pourra r, 45, rue de la Be tie la co ho -c maître omuald Rémy, •R être suivi d’une nuit . du 89 ue Tél. : 04 73 89 69 hôte), 17, aven d’ es br dans l’une des charam ch e (restaurant et • La Cour carré 55 mantes chambres 15 55 73 r. Tél : 04 26 57. Tramot à Perrie e. Tél. : 04 73 89 de l’établissement. gn sa as Ch à n ique Mingo 73 71 13 19. • Gîte de Mon Si la promenade Pardines. Tél. : 04 à e ss ge Pa sa ues et Tere 01 78. 55 73 04 : dans le Cézallier l. Té • Gîte de Jacq . à Parentignat ant La Tourette es. ng illa est prévue pour ux Sa à • Hôtel-restaur rie ant de la Mai bonne, Restaur nt le dimanche, une Fo al nt ha C • . 32. nuit dans le gîte de : 04 73 71 09 25 l. Té Tél. : 04 73 96 80 . ns lai -P es -d ul à Saint-Martin le Til du Chassagne, chez ge er • L’Aub Monique Mingon, s t n e r é h d a s t c a t n o Les c sur place © Bernard Jaubert A quelques encablures de la capitale régionale, Issoire est synonyme de douceur de vivre, de centre-ville animé, de patrimoine éblouissant, et ses environs vivent au diapason de cette belle harmonie, à goûter pendant deux jours sur place. adhérente, en donnera un avant-goût. Le gîte de Jacques et Teresa Pagesse, adhérents, à Pardines, sera la bonne option pour un itinéraire côté Allier le lendemain. Dimanche. – Le matin pourra être consacré à la visite des beaux villages de Montpeyroux, Saint-Floret ou d’Usson. Dans l’optique d’une visite du château de Parentignat l’aprèsmidi, le restaurant La Tourette, adhérent tout proche, sera une étape déjeuner futée. Plus près d’Usson, la bonne table de Chantal Fontbonne, adhérente, mérite une poignée de kilomètres en plus pour la découvrir (voir Lettre n° 7). Si vos pas doivent vous emmener vers la petite église de Maillat, arrêtezvous à Saint-Martin-les-Plains : l’Auberge du Tilleul, adhérente, vous régalera de sa cuisine du terroir, auvergnate ou ch’ti. Enfin, pour terminer ce dimanche en beauté, rien de tel qu’un détour par le château d’Hauterive, sur les hauteurs d’Issoire, et une visite bucolique de ses jardins XVIIe et XVIIIe et de son potager « partagé » avec vue sur la ville. Edité par le CGA Auvergne 41, rue de Blanzat, 63100 Clermont-Ferrand Tél. 04 73 91 00 70 Directrices de la publication : Evelyne Serin-Cabeau et Catherine Farnoux Conception, rédaction : La Sans Pareille Conception graphique, maquette : Imprimé par Print Conseil, Clermont-Fd. 14