NV 20-11-2013 - Ministère de l`Energie, des Mines, de l`Eau et de l

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NV 20-11-2013 - Ministère de l`Energie, des Mines, de l`Eau et de l
Direction de l’Observation et de la Programmation
NOTE DE VEILLE
DU SECTEUR ENERGETIQUE ET MINIER
(Informations du 20 novembre 2013)
Les émissions de CO2 toujours en hausse, tirées par le charbon
(Source FeedDemon)
Les émissions de CO2 ont encore augmenté dans le monde en 2012 de 2,2%, atteignant le record de 35 milliards de tonnes, la hausse de celles dues à la consommation de charbon étant
encore plus soutenue à 2,8%, indique mardi le Global carbon project.
Les chercheurs du Global carbon project estiment que pour 2013 la hausse devrait être de 2,1%, soit
un rythme légèrement moins élevé que la moyenne observée ces dix dernières années (2,7%).
Pour autant, "les tendances vont devoir être inversées et les émissions vont devoir baisser afin de
limiter le réchauffement climatique à 2 degrés", par rapport à l'ère pré-industrielle, rappelle Corinne Le
Quéré de l'Université d'East Anglia (Royaume-Uni), l'une des 49 scientifiques participant au Global
carbon project.
Les émissions de CO2 calculées par le Global carbon project ne prennent pas en compte la déforestation: en l'incluant, elles s'élèvent à 39 milliards de tonnes, notent les auteurs de l'étude.
D'après ces travaux, en 2012, le charbon a vu ses émissions augmenter de 2,8%, le gaz de 2,5% et le
pétrole de 1,2%.
Le CO2 lié à l'énergie représente environ 60% des gaz à effet de serre (CO2 + métane + protoxyde
d'azote) et selon l'Agence internationale de l'énergie, en 2011, le charbon a été responsable de 44%
des émissions de CO2 liées à l'énergie (35,3% pétrole, 20,2% gaz) .
Les chercheurs citent plusieurs exemples de pays émetteurs où les émissions dues au charbon augmentent plus vite que les émissions globales.
C'est le cas en Allemagne qui affiche en 2012 une hausse de 1,8% de ces émissions, mais une augmentation de 4,2% de celles dues au charbon.
Dans l'Union européenne, les émissions de CO2 ont globalement diminué de 1,3% mais celles dues
au charbon continuent de croitre au rythme de 3%.
En Inde, les émissions liées au charbon ont grimpé de 10,2% contre 7,7% au total.
En Chine, où 68% de la consommation énergétique repose sur le charbon, les émissions dues à ce
minerai ont été en hausse de 6,4% contre 5,9% pour les émissions totales.
En revanche aux Etats-Unis, où la consommation de charbon baisse au profit des gaz de schiste, les
émissions dues au charbon ont plongé de 12%, contre 3,7% pour les émissions globales de CO2.
Les émissions de CO2 par personne sont déjà au même niveau - 7 tonnes par habitant et par an - en
Chine et en Europe, notent les chercheurs dans un communiqué.
Climat : la France tente de poser les jalons d'un accord ambitieux à
Paris en 2015
(Source FeedDemon)
La conférence mondiale de Varsovie sur le climat entre dans le dur des négociations. La diplomatie française est à la manœuvre pour préparer l'accord attendu à Paris en 2015.
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Maroc
Record battu. Les émissions de Co2 relâchées dans l'atmosphère ont encore augmenté l'an dernier
(+ 2,2 %), selon les calculs de l'ONG Global Carbon Project (GCP), pour s'élever au niveau jamais
atteint de 35 milliards de tonnes. Ce chiffre, tombé hier à Varsovie alors que s'engage le round décisif
de négociations de la 19e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP), rappelle l'ardente obligation que doivent satisfaire, d'ici à vendredi, les délégués de plus de 190 Etats :
poser les bases d'un nouvel accord d'envergure mondiale de réduction des émissions de gaz à effet
de serre (GES) comme l'a été le protocole de Kyoto en 1997.
La capitale polonaise n'est peut-être que l'avant-dernière marche - l'ultime étant Lima l'an prochain précédant la signature en 2015 de ce futur accord à Paris. Mais il ne faut certainement pas la rater.
« C'est là où doit absolument démarrer le timing sur les engagements des pays. C'est le moment de
faire pression pour sortir des objectifs chiffrés. Il les faut avant l'été 2015. Sinon, nous risquons d'être
hors délai à Paris », explique Laurence Tubiana, qui dirige l'Institut du développement durable et des
relations internationales (Iddri).
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La délégation française, emmenée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, est à la
manoeuvre pour créer à Varsovie les conditions du succès dans deux ans. La « COP 21 », qui doit
réunir les principaux chefs d'Etat de la planète et quelque 30.000 participants au Bourget, est l'unique
conférence mondiale prévue à Paris sur tout le mandat de François Hollande. Un temps fort qui permettra de mesurer la capacité dont la France dispose pour entraîner la planète dans un mouvement
historique.
Par rapport à Kyoto, l'objectif est inchangé : contenir le réchauffement climatique dans la limite de
2 degrés d'ici à 2100. Mais ce cap apparaît de plus en plus ambitieux et difficile à tenir. La planète est
sur une trajectoire de 3,6 degrés, selon l'Agence internationale de l'énergie.
L'autre enjeu pour Paris consiste à élargir le champ des contraintes en matière d'émissions de CO2 à
tous les pays, dont les émergents. S'agissant de la Chine, dont les mégalopoles étouffent sous la
pollution, les experts sont assez confiants sur la volonté de Pékin de prendre sa part d'engagements.
En revanche, le Brésil et l'Inde n'ont envoyé encore aucun signal. Du côté des pays industrialisés, la
bonne surprise pourrait venir des Etats-Unis. Jusqu'à présent réfractaires à tout accord multilatéral,
« ils seraient prêts à mettre des chiffres sur la table pour entrer dans les discussions début 2015 »,
indique un expert. Leurs intentions apparaîtront plus clairement après les élections de mi-mandat, en
novembre 2014.
De son côté, l'Union européenne va commencer à se coordonner. Dans le cadre du prochain paquet
énergie climat, la France et l'Allemagne défendent un objectif de réduction de 40 % des émissions de
CO2 à l'horizon 2030. Reste à convaincre plusieurs pays dont la Pologne. Par contre, l'Australie, le
Canada et le Japon - qui a revu de façon drastique ses engagements - montrent beaucoup de réticences.
« Plus on avance, plus il semble que l'on s'oriente vers un accord contraignant à Paris, mais qui serait
plutôt basé sur des initiatives nationales », estime un spécialiste. Un peu comme l'a fait la France,
chaque Etat aurait son propre Grenelle. Toute la difficulté étant de s'entendre sur la façon de mesurer
ces différents engagements.
Ban Ki-moon « très inquiet »
Le secrétaire général des Nations unies s'est déclaré, hier à Varsovie, « très inquiet ». Selon lui,
la réponse de la communauté internationale demeure « encore insuffisante » pour parvenir à limiter
le réchauffement climatique sous la barre des 2 degrés en 2100 par rapport à l'époque préindustrielle.
Sur l'accord attendu en 2015 à la Conférence mondiale de Paris sur le climat, qui devra engager tous
les grands pollueurs à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), Ban Ki-moon a estimé
qu'il y avait « un chemin très pentu à gravir ». Pour lui, « il faut placer la barre plus haut ».
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ECONOMIE
IEA: Large Differences in Regional Energy Prices Set to Affect Industrial Competitiveness
(Source FeedDemon)
“Large differences in regional energy prices are set to affect industrial competitiveness, influencing investment decisions and company strategies”, the International Energy Agency (IEA)
says in its World Energy Outlook 2013, which was released yesterday.
With an average industry electricity price of 15.1 ct/kWh (annual consumption 160 to 20.000 MWh,
medium voltage supply, 100kW/1.600 h to 4.000kW/5.000 h, including electricity tax and all surcharges) in Germany, that would provide plenty of room to affect industrial competitiveness.
“The extraordinary rise of light tight oil in the United States will play a major role in meeting global demand growth over the next decade, but the Middle East – the only large source of low-cost oil – will
remain at the centre of the longer-term oil outlook”, IEA says. According to IEA, “India is set to overtake China in the 2020s as the principal source of growth in global energy demand”.
The report presents projections of energy trends through to 2035, broken down fuel by fuel, sector by
sector, region by region and scenario by scenario. One chapter is dedicated to energy efficiency.
According to IEA’s central scenario, global energy demand will rise by one third in the period to 2035,
mainly in Asia and the Middle-East and barely in OECD countries, whose energy demand by 2035 will
be less than half that of non-OECD countries. Low-carbon energy sources are expected to meet
around 40% of the growth in global energy demand. Globally, however, fossil fuels continue to meet a
dominant share of global energy demand, with implications for the links between energy, the environment and climate change, IEA says. In its central scenario, IEA assumes that energy-related CO2
emissions still rise by 20% to 2035. “This leaves the world on a trajectory consistent with a long-term
average temperature increase of 3.6°C, far above the internationally agreed 2°C target”, IEA warns.
“In some regions, rapid expansion of wind and solar PV raises fundamental questions about the design of power markets and their ability to ensure adequate investment and long-term reliability”, IEA
points on the other hand. This also applies to Germany. Regarding the discussion in Germany following the energy policy shift away from nuclear power towards a renewable energy supply in 2011
please see our latest blog post on the first facts emerging on the energy policy talks of the new coalition government that is currently in the process of forming.
The IEA stresses that availability and affordability of energy are critical elements of economic wellbeing, pointing out the natural gas in the United States (who is experiencing a shale gas boom) currently trades one-third of import prices to Europe and one-fifth of those of Japan. According to the IEA,
large variations in energy prices persist through to 2035, affecting company strategies and investment
decisions in energy-intensive companies (regarding the German discussion about a partial exemption
of energy-intensive companies from the renewable surcharge, please see the blog post mentioned
above).
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“The United States sees its share of global exports of energy-intensive goods slightly increase to
2035, providing the clearest indication of the link between relatively low energy prices and the industrial outlook”, IEA predicts. At the same time the agceny believes the European Union and Japan will
see their share of global export decline by a combined loss of around one-third of their current share.
IEA highlights the importance of energy efficiency as a way to mitigate the impact of high energy prices, saying two-thirds of the economic potential will remain untapped in 2035 unless market barriers
can be overcome. The agency is naming “the pervasive nature of fossil fuel subsidies” as one such
barrier. In view of its forecast for the long-term rise of the average temperature beyond the agreed 2°C
target, IEA stresses that “action to reduce the impact of high energy prices does not mean diminishing
efforts to address climate change”. On the contrary, the report “emphasizes the importance of carefully
designed subsidies to renewables, which totalled USD 101 billion in 2012 and expand to USD 220
billion in 2035 to support the anticipated level of deployment”. An example for how difficult it is to “carefully design” support for renewables is the support granted to PV power plants in Germany, where
the political reaction to technology cost reductions was not fast and efficient enough, leading to three
years of enormous growth in solar capacity in 2010, 2011 and 2012 despite various feed-in tariff reductions. Only lately new solar capacities have approached the upper level of the targeted range of
2,500 to 3,500 MW
Le Koweït promet à l'Afrique 1 md USD de prêts à faibles taux d'intérêt
(Source FeedDemon)
L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a promis mardi d'octroyer à des pays africains d'ici fin 2018 un milliard de dollars de prêts à faibles taux d'intérêt, rapportent les médias
internationaux.
"J'ai ordonné aux responsables du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe d'accorder des prêts à faibles taux d'intérêt d'une valeur d'un milliard de dollars à l'Afrique durant les cinq
prochaines années", a annoncé cheikh Sabah à l'ouverture à Koweït du 3e sommet arabo-africain,
auquel participent des dirigeants arabes et africains dans le but de promouvoir les relations économiques entre les pays arabes, notamment les riches monarchies pétrolières du Golfe, et l'Afrique en
quête d'investisseurs.
Ce sommet de deux jours est le premier depuis 2010, date à laquelle les dirigeants des pays
membres de la Ligue arabe et de l'Union africaine (UA) s'étaient réunis en Libye peu avant le Printemps arabe qui a balayé des régimes autoritaires, y compris à Tripoli.
Selon le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Sabah Khaled Al-Sabah, la discussion lors
du sommet, placé sous le thème "Partenaires pour le développement et l'investissement", portera
entre autres sur la possibilité de créer un marché commun afro-arabe, pour une population de quelque
1,2 milliard d'habitants.
Selon la Banque mondiale, l'Afrique a un énorme potentiel mais souffre d'un déficit aigu d'investissement. Les pays africains ont besoin d'environ 30 milliards de dollars à investir dans les domaines de
l'énergie et de l'électricité.
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ENERGIE
IEA ministers open door for Estonia to join
(Source FeedDemon)
The ministers from the IEA member countries who are gathered for the IEA Ministerial meeting
opened the door on Wednesday for Estonia to become the 29th member of the Agency.
Acting upon the recommendation of IEA Executive Director Maria van der Hoeven, the ministers were
satisfied that the country met all IEA membership requirement, including the obligation to hold enough
emergency oil stocks to cover 90 days of net imports, under the IEA Treaty.
Accordingly, Turkish Energy Minister Taner Yildiz, the IEA Ministerial Chair, invited Estonia to proceed
speedily with the country’s internal accession procedure and report back to the IEA council once all
measures are completed.
Minister Juhan Parts of Estonia welcomed the invitation and assured his colleagues that Estonia
would speedily complete its internal accession procedures under the IEA Treaty.
"Estonia places immense strategic importance on becoming part of the global energy community, and
accession to the IEA is an important milestone in our mission to take an active role in the designing of
global energy policy," Minister Parts said.
"Estonia shares common values with the IEA – strong economic development and increasing prosperity, efficiently functioning energy markets, continued research and development for environmentally
sound energy technologies, improved energy efficiency, emphasis on environmental measures are on
the list of values we stress in setting or implementing our energy policies," he added.
Quel avenir pour les réacteurs nucléaires immergés ?
(Source FeedDemon)
On en parle peu, mais les projets de petits réacteurs nucléaires utilisables en milieu marin,
d'une puissance cinq fois moindre que les grands réacteurs terrestres, se poursuivent, notamment en Russie, mais aussi en France.
Dans les grands pays industriels qui ont poursuivi un programme nucléaire après Fukushima - ÉtatsUnis, Chine, Russie, Corée du Sud et peut-être bientôt à nouveau le Japon - les petits réacteurs modulaires (SMR, Small Modular Reactors) commencent à être considérés, à côté des réacteurs de forte
puissance tels que l'EPR, comme une des voies du renouveau du nucléaire. L'Agence internationale
de l'énergie atomique (AEIA) y voit une solution intéressante pour les pays nouvellement industrialisés.
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Plusieurs arguments jouent en effet en leur faveur. Le premier est leur coût modéré, le second leur
capacité à servir de petits marchés, avec des réseaux électriques qui n'ont pas été conçus pour absorber la puissance d'une centrale traditionnelle.
Ces réacteurs d'une puissance inférieure à 300 MW sont notamment utilisés sur des centrales transportables, qu'on désigne par leur acronyme anglais TNPP (Transportable Nuclear Power Plants).
Cette dénomination recouvre plusieurs configurations assez différentes, dont deux sont étroitement
associées à l'industrie navale. La première, ce sont les centrales nucléaires flottantes, comme la
barge russe Akademik Lomonossov, qui comprend deux SMR : lancée en 2010, elle sera amarrée au
Kamchatka, et plusieurs autres devraient être lancées à horizon 2015. La seconde, ce sont les centrales immergées. Flottantes ou immergées, ces nouvelles centrales ont pour principal intérêt d'alimenter des régions isolées ayant un accès à la mer.(...). En France, c'est le projet Flexblue, développé par DCNS.
Quels marchés ?
Les centrales immergées, qui n'ont pas pour vocation de concurrencer les grosses centrales terrestres, s'adressent avant tout aux îles, aux régions isolées, aux zones industrielles et aux pays disposant de façades maritimes et d'un réseau électrique de taille moyenne (de 1 à 10 GWe) ou peu
interconnecté. Sur ce type de réseau, les prix de référence de production électrique sont fixés par les
technologies au charbon, au gaz ou au pétrole dont les prix sont très variables et souvent nettement
plus élevés que ceux que nous connaissons en Europe car les coûts de transport sont élevés.
PETROLE
L'ICE à l'assaut du marché asiatique des dérivés
(Source FeedDemon)
Pour 150 millions de dollars, l'IntercontinentalExchange, la bourse américaine de l'énergie, va
s'offrir le Singapore Mercantile Exchange et ainsi débarquer sur le marché asiatique des dérivés en pleine expansion.
Dans la rude compétition qui oppose les bourses, l'IntercontinentalExchange (ICE) basée à Atlanta
vient de marquer un point important en mettant la main sur le Singapore Mercantile Exchange (SMX).
Actif dans les contrats à terme sur les métaux, les devises, l'énergie et les matières premières agricoles le SMX donnera à l'ICE un point d'entrée sur le marché asiatique, le plus dynamique pour les
marchés dérivés. L'opération inclut le rachat de SMX Clearing Corp (SMXCC), une filiale du singapourien en charge des compensations de ses échanges. L'acquisition a été approuvé par les conseils
d'administration des deux groupes et devraient être effectives avant la fin de l'année.
"Cette acquisition complètera le réseau de bourses et d'organismes de compensation présents aux
Etats-Unis, au Canada, au Brésil, au Royaume-Uni et en Europe continentale", a expliqué ICE dans
un communiqué. SMX est une petite bourse de matières premières lancée en 2010 avec un capital de
60 millions de dollars par Financial Technologies, un groupe indien basé à Mumbai, qui détient également 26% de la bourse indienne MCX (Multi Commodity Exchange), la troisième bourse de commodités du monde. SMX gardera ses licences en tant que bourses et de chambre de compensation ouvrant à l'ICE les marchés asiatiques.
"L'acquisition de SMX représente un pas important dans la trajectoire de croissance d'ICE et nous
avons l'intention d'élargir notre base d'utilisateurs et de marchés en Asie en établissant une présence
locale dans les échanges et la compensation", a souligné le responsable de la stratégie du groupe
d'Atlanta, David Goone. A terme, SMX et SMXCC utiliseront les technologies d'ICE pour procéder à
leurs opérations.
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Ce rachat donne à ICE un coup d'avance par rapport à ses concurrents CME Group et Deutsche
Börse – qui compte créer sa propre chambre de compensation à Singapour – dans l'accès aux marchés asiatiques. ICE avait déjà finalisé la semaine dernière le rachat de NYSE Euronext pour 10,9
milliards de dollars en numéraire et en actions. SMX restera basé à Singapour et demeurera une entité séparé avec un conseil d'administration indépendant.
Pétrole : reprise du WTI avant les stocks américains
(Source FeedDemon)
Les marchés pétroliers ne savaient à quel saint se vouer ce midi, avant les chiffres très attendus de l'Energy Information Agency (EIA). Aux environs de 13 heures ce mercredi, le contrat
sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier reculait symboliquement de 0,1% à
106,8 dollars, le WTI américain d'échéance décembre “gagnant” à l'inverse 0,1% à 93,4 dollars.
En vingt-quatre heure, si le cours du Brent a abandonné 1,5 dollar environ, le WTI a pris plus de 0,6
dollar.
Selon les analystes de Saxo Banque, ce mouvement du baril de référence américain est lié “aux spéculations sur le fait que les approvisionnements en carburant des États-Unis devraient diminuer, selon
les données de l'EIA qui paraîtront aujourd'hui.”
En effet, après une longue série de huit hausses consécutives qui ont ramené les stocks commerciaux de pétrole brut américains à 388,1 millions de barils, le cycle devrait prendre fin cet après-midi :
l'EIA devrait effectivement, selon le consensus, faire état d'une baisse de l'ordre d'un million de barils
de cette jauge du brut disponible sur le marché américain.
Prudence cependant : hier, l'American Petroleum Institute (API), institut privé qui mesure ces mêmes
chiffres sur une base moins exhaustive, a fait état d'une hausse de 0,5 million des stocks de brut,
décevant un consensus de - 0,5 million.
“Le baril arrive aussi à se redresser grâce aux indications émises par la Réserve fédérale américaine
en signalant qu'elle maintiendra ses mesures pour soutenir la reprise économique”, ajoutent cependant les analystes de Saxo Banque.
ENERGIES SPECIAL AFRIQUE
Maroc : la facture énergétique bondit à 98 milliards de DH en 2012
(Source FeedDemon)
La facture énergétique du Maroc, qui importe 96% de ses besoins en énergie, a dépassé les 98
milliards de DH en 2012, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau
et de l'environnement, Abdelkader Amara.
Le ministre, qui répondait à une question orale sur "les défis de la politique énergétique au Maroc"
dans le cadre de la séance de questions orales à la Chambre des représentants, a indiqué que le
Maroc, qui vit un essor économique et social, a adopté une stratégie énergétique intégrée visant à
accompagner l'augmentation de la demande sur l'énergie, avec un accent mis sur le développement
des énergies renouvelables comme moyen de réduire la dépendance du Maroc vis-à-vis de l'étranger
et préserver l'environnement.
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A cet effet, l'arsenal juridique en la matière a été renforcé par l'adoption de la loi n 13-09 relative aux
énergies renouvelables, la loi 16-09 en vertu de laquelle l'ancien Centre de développement des énergies renouvelables est devenu l'Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables
et de l'efficacité énergétique (ADEREE) et la loi 57-09 portant création de l'Agence marocaine de
l'énergie solaire (MASEN), en plus de la création de l'Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).
Les premiers résultats concrets de ces efforts ont été le lancement officiel, sous la présidence effective de SM le Roi Mohammed VI, des travaux de construction du complexe solaire NOOR 1 à Ouarzazate, avec une capacité de 160 MW, et la sélection des entreprises aptes à participer à l'appel d'offres
pour la réalisation de la 2ème et de la 3ème tranche de ce grand projet, dans le but d'atteindre une
capacité de 500 MW à l'horizon 2015, a rappelé M. Amara.
Il a aussi mis l'accent sur la poursuite des travaux de construction de la station éolienne de Tarfaya,
d'une capacité de 300 MW, ainsi que l'achèvement du montage financier pour la réalisation de la station éolienne de Taza, d'une capacité de 150 MW, soulignant la sélection d'un groupe de sociétés
qualifiées pour participer à l'appel d'offres du programme national de l'éolien, qui totalise une capacité
de 850 MW.
D'autre part, le ministre a fait savoir que des autorisations ont été délivrées au secteur privé conformément à la loi 13-09 pour la création de stations éoliennes d'une capacité de 320 MW, dont 200 MW
seront disponibles cette année (100 MW à Akhfinir, 50 MW à Foum El Oued et 50 MW à El Houma) et
120 MW seront disponibles l'année prochaine, ajoutant qu'une première sélection a été faite pour
déterminer les sociétés devant participer à l'appel d'offres pour la création des stations hydroélectriques d'Amdez (45 MW) et El Menzel (125 MW).
M. Amara a, par ailleurs, souligné la signature d'une convention de partenariat avec le ministère de
l'Agriculture et de la pêche maritime pour développer l'utilisation de l'énergie solaire dans les programmes d'économie de l'eau d'irrigation, en plus de la mise en place et l'équipement de 4 laboratoires dans les universités et écoles d'ingénieurs par l'IRESEN.
Cet Institut a également lancé deux appels d'offres, le premier concernant le domaine de l'énergie
photovoltaïque et qui s'est soldé par la sélection de 5 projets sur 36 propositions présentées par 96
institutions et entreprises nationales et internationales, alors que le deuxième porte sur l'énergie thermique.
Pour ce qui est des projets de prospection de pétrole, M. Amara a réaffirmé qu'à ce stade, "l'on ne
peut parler de découvertes" exprimant l'espoir de voir les efforts déployés par l'Office national des
hydrocarbures et des mines (ONHYM) et ses partenaires apporter une réponse exacte à la question
de "l'existence ou non de pétrole et de gaz sous le sol marocain, sachant que ces travaux de prospection comportent un risque élevé et nécessitent d'importants moyens financiers et techniques"
Il a, à ce sujet, rappelé que la prospection de pétrole constitue l'une des bases de la stratégie visant la
recherche de ressources énergétiques locales et la réduction de la dépendance énergétique sur le
moyen et le long terme, relevant que le Maroc a réussi à attirer des compagnies leaders dans ce domaine grâce à une politique dynamique pour la promotion de ce secteur.
L'année 2013 enregistrera, à terme, un record en matière de prospection avec la réalisation de 11
puits d'exploration dans les zones considérées par les partenaires du Maroc comme potentiellement
détentrices de réserves, alors que 20 autres forages sont prévus pour l'année 2014, a précisé le ministre.
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ENI : les exportations de pétrole reprennent au terminal de Mellitah représentant
(Source FeedDemon)
Le port occidental libyen de Mellitah a repris ses exportations de pétrole pour une coentreprise
d'Eni (ENI . MI) après la fin des manifestations sur le site du terminal, a indiqué mercredi un
représentant du gouvernement chargé du pétrole.
Il s'agit de l'une des rares informations positives pour la production pétrolière du pays, qui a en grande
partie été suspendue depuis la fin juillet en raison de manifestations.
Le représentant de la compagnie nationale libyenne National Oil a indiqué qu'un pétrolier devait appareiller ce mercredi avec 600.000 barils de pétrole. Le terminal de Mellitah, exploité conjointement par
Eni et National Oil, exporte du pétrole provenant du champ El Feel du groupe italien.
Le terminal avait été fermé par les manifestants, qui réclamaient plus de droits pour la minorité berbère de Libye. Le responsable interrogé a toutefois précisé que d'autres terminaux onshore étaient
toujours fermés.
La production pétrolière libyenne a été réduite à moins d'un tiers de sa capacité normale de 1,6 million
de barils par jour, en raison des nombreuses manifestations qui ont lieu dans le pays.
Afren interrompt le forage fructueux sur Ogo, convaincu d’une découverte record au Nigeria
(Source FeedDemon)
La compagnie Afren Plc et ses partenaires, Optimum Petroleum Development Ltd et Lekoil Ltd,
ont cessé le forage dans la concession Ogo du bloc offshore OPL 310 au Nigeria, après
d’impressionnantes découvertes.
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Le pétro-gazier listé sur Londres a annoncé, le 19 novembre, l’interruption des opérations et a fait état
d’importantes interceptions d’hydrocarbures de 40° API dans des sédiments du Turonien, 39° API
dans le Cénomanien et du condensat de gaz riche de près de 115 bbls/mmscf dans des sédiments
albiens.
« Sur la base des données obtenues, les partenaires ont identifié des volumes dépassant nos estimations préliminaires », a dit le CEO d’Afren, Osman Shahenshah, convaincu d’une découverte record
au Nigeria.
Le puits a atteint une profondeur totale de 10 518 pieds, interceptant 524 pieds d’hydrocarbures. Les
différentes découvertes ont porté les ressources récupérables à 1180 mmboe, excédant les
774mmboe projetés.
Pas d'extraction de gaz de schiste dans le Kalahari, assure le Botswana
(Source FeedDemon)
Le gouvernement botswanais a assuré mardi que la recherche de gaz de schiste ne saurait se
faire au détriment de l'environnement, rejetant des informations selon lesquelles l'exploitation
a déjà débuté dans la Réserve faunique du Kalahari central.
"Il y a des prospections de méthane de houille en cours dans la réserve ainsi que dans d'autres endroits du Botswana, mais il n'y a aucune exploitation commerciale, maintenant ou dans un avenir
proche", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement Jeff Ramsay.
"Nous sommes guidés par des réglementations environnementales, auxquelles nous nous tenons", at-il insisté, notant que le gaz devait de toute façon être obtenu par forage et non pas fracturation.
La fondation Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA) affirme que le Botswana avait accordé des concessions "sur de vastes étendues de terres" tout en gardant le public ignorant de ses intentions.
L'organisation s'est inquiété des conséquences de la fracturation pour l'eau, rare dans la région, et
pour les Sans (Bushmen), populations autochtones qui ont déjà résisté à plusieurs tentatives des
autorités pour les expulser de la vaste Réserve faunique du Kalahari central, la deuxième du monde
par sa superficie.
OSISA dit également que le gouvernement a accordé des concessions dans le parc national de
Chobe, au nord du pays.
"Il est grand temps que le gouvernement du Botswana fasse la lumière sur les opérations de gaz naturel dans le pays (...) afin que la population puisse décider ce qui est mieux pour elle et leur pays, et
pas seulement une petite élite", a déclaré Jeffrey Barbee, auteur (américain) d'un documentaire sur le
sujet financé par OSISA.
L'économie du Botswana, qui dépend fortement des exportations de diamants, cherche à se diversifier, et le gaz pourrait lui permettre de rebondir.
La fracturation hydraulique est vivement contestée par des défenseurs de l'environnement en Europe,
en Amérique ou en Afrique du Sud, qui affirment que le processus est dommageable pour l'environnement, et qu'il risque de polluer durablement les nappes phréatiques.
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Les Sud-Africains appelés à réduire leur consommation d'électricité
(Source FeedDemon)
La compagnie publique d'électricité sud-africaine Eskom a appelé mardi les usagers --et en
particulier les industries-- à réduire leur consommation pour éviter des délestages, dans le
cadre d'une procédure d'"urgence" provoquée par la déconnexion de plusieurs de ses centrales.
"Nous avons alerté nos principaux clients industriels et leur avons demandé de réduire leur consommation d'au moins 10%", a indiqué Eskom dans un communiqué, visant notamment la métallurgie et
les mines.
"Nous faisons tout pour éviter les délestages, et espérons qu'en appliquant ces mesures, nous allons
réduire suffisamment la charge pour protéger le réseau national", a ajouté la compagnie, appelant
également tous ses clients à éteindre chauffe-eau, pompes de piscines, climatiseurs et tous les appareils non indispensables le soir, et les employés à éteindre les lumières en quittant leur lieu de travail.
Au cas où, les délestages seront annoncés sur un site internet dédié, qui était mardi soir au vert: "Eskom ne fait pas de délestages".
L'annonce de la compagnie nationale a immédiatement fait baisser le rand.
"Eskom sait quelle panique une telle déclaration d'urgence peut provoquer, et ne le fait qu'en cas
d'extrême nécessité", a observé l'économiste de Nomura Bank Peter Attard Montalto, qui prévoit que
cette mesure aura "un coût économique" certain.
Eskom --qui produit plus de 95% de l'électricité du pays-- avait annoncé lundi que les deux prochaines
semaines seraient dures, en raison de travaux de maintenance de ses installations.
Le réseau électrique sud-africain, qui a souffert d'un sous-investissement important dans les années
1990 et 2000 --alors que de nombreuses townships noires étaient connectées--, est depuis plusieurs
années au bord de la rupture.
Les autorités ont lancé un vaste programme d'investissement après les importants délestages du début 2008, qui avaient gravement affecté les mines et les industries locales, mais la réalisation de
nombreux projets a pris du retard. Eskom doit en outre faire avec les programmes de maintenance de
ses installations existantes, d'autant plus importants qu'elles ont été longtemps négligées.
ENERGIES SPECIAL ETATS UNIS
Increased Northeast natural gas production reduces net inflow of
supply from other areas
(Source FeedDemon)
Natural gas production in the northeastern United States rose from 2.1 billion cubic feet per
day (Bcf/d) in 2008 to 12.3 Bcf/d in 2013. This trend has reduced the cost and increased the
supply of natural gas in the Northeast. This additional supply has encouraged greater use of
natural gas in the Northeast, especially for power generation, and has also reduced net inflows
of natural gas into the region from other regions such as the Gulf of Mexico, the Midwest, and
eastern Canada.
13
Source: U.S. Energy Information Administration, based on Bentek Energy
Note: The Northeast includes Maine, New Hampshire, Vermont, Massachusetts, Rhode Island, Connecticut, New York, New Jersey, Pennsylvania, Delaware, Maryland, Virginia, West Virginia, Ohio, and
Kentucky.
Source: U.S. Energy Information Administration, based on Bentek Energy
During the first nine months of 2013, net inflows of natural gas to the Northeast from all outside
sources decreased by 60% from the comparable 2008 period. Historically, the Northeast relied heavily
on natural gas supply from the Southeast. Most southeastern supply originates in the Gulf of Mexico
and is principally transported to the Northeast on four long-haul gas transmission pipelines: the Colombia Gulf Transmission pipeline, the Tennessee Gas Pipeline (TGP), the Texas Eastern Transmission (TETCO) pipeline, and the Transcontinental Gas (Transco) pipeline. Flows on these pipelines
from the Southeast into the Northeast have been displaced in part by natural gas produced in the Appalachian Basin's Marcellus Shale play, where increased production has occurred alongside expansions in capacity to move gas to northeastern consumers. Southeastern natural gas still accounts for
three-fourths of the total flow to the Northeast, although total Southeast inflows may continue to decrease with additional expansions in Marcellus takeaway capacity to the Northeast added at the beginning of this month.
14
Natural gas inflows to the Northeast
January-September average Eastern Canada Midcontinent
Southeast
LNG imports
Bcf/d
Bcf/d
Bcf/d
Bcf/d
2008
2.5
1.2
7.9
0.5
2013
0.4
0.6
3.5
0.2
-2.0
-0.6
-4.4
-0.3
% change
-82%
-48%
-56%
Source:U.S. Energy Information Administration, based on Bentek Energy
-54%
Change
Between 2008 and 2013, natural gas net inflow from eastern Canada to the Northeast fell by 82%.
Lower production at Sable Island and higher demand for natural gas in eastern Canada contributed to
the decrease of natural gas imported into the Northeast from eastern Canada. Moreover, earlier this
year, the Northeast began exporting greater volumes of natural gas to eastern Canada by pipeline
from TGP's border crossing in Niagara, New York, following expansions completed on TGP last year.
The United States also began exporting compressed natural gas (CNG) to Canada this year by truck
from Calais, Maine. Beginning in April 2013, there have been days when the Northeast was a net exporter of natural gas to eastern Canada.
In addition, greater natural gas production in the Northeast has contributed to the inflow decreases
from the Midcontinent to the Northeast along the Rockies Express Pipeline. Greater Northeast supply
has also contributed to lower natural gas prices in the United States, thus diverting LNG coming from
foreign countries to higher-priced markets in Europe and Asia.
ENERGIES SPECIAL EURASIE
L'UE plaide pour la construction d'un gazoduc transcaspien
(Source FeedDemon)
L'Union européenne estime que les meilleures conditions sont actuellement réunies pour lancer la construction d'un gazoduc transcaspien, a déclaré mardi le chargé d'affaires par intérim
de l'UE au Turkménistan Denis Daniilidis.
"Le gazoduc transcaspien étant un projet clé, l'Union européenne estime que les conditions les plus
favorables sont actuellement réunies pour conclure un accord sur ce pipeline et lancer sa construction", a affirmé M. Daniilidis lors de la conférence internationale sur le pétrole et le gaz qui se déroule
dans la capitale turkmène.
Selon le diplomate, le gazoduc transcaspien constitue un projet prioritaire pour l'Europe, comme en
témoigne la liste des priorités énergétiques infrastructurelles établie lors du sommet de l'UE en mai
2013.
Le gazoduc transcaspien, qui doit relier l'Azerbaïdjan et le Turkménistan, est nécessaire pour connecter ce dernier au Corridor gazier Sud censé acheminer du gaz caspien vers l'Europe en contournant la
Russie. Or, la réalisation de ce projet est entravée par l'absence d'accord sur le statut juridique de la
mer Caspienne.
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Le Turkménistan et l'Azerbaïdjan estiment que pour construire un pipeline passant par le fond de la
Caspienne, il suffit d'obtenir le consentement des pays dont il traversera le territoire. La Russie et
l'Iran considèrent pour leur part qu'en l'absence de statut juridique de la mer Caspienne, le consentement de tous les cinq pays riverains est indispensable pour réaliser ce projet.
Le gazoduc transcaspien doit acheminer 20 à 30 milliards de m3 de gaz par an vers l'Europe via
l'Azerbaïdjan. Le projet est évalué à 7,9 milliards d'euros.
ENERGIES SPECIAL JAPON
Des experts de l'AIEA à Fukushima la semaine prochaine
(Source FeedDemon)
Une nouvelle mission d'experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) examinera du 25 novembre au 4 décembre le démantèlement en cours de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, à la demande du Japon, a annoncé mardi l'AIEA.
Les spécialistes analyseront en particulier "les efforts entrepris pour gérer l'eau contaminée sur le site
de l'accident, ainsi que pour retirer des assemblages de combustible de la piscine de désactivation du
réacteur 4", a précisé l'agence de l'ONU.
Tepco, l'opérateur de Fukushima, a indiqué mardi que les travaux de retrait du combustible de cette
piscine se poursuivaient sans difficulté.
La mission, qui comprend 19 scientifiques, devra également examiner la façon dont sont effectués les
contrôles de radioactivité de l'eau de mer à proximité de la centrale, dans le prolongement d'une précédente inspection ce mois-ci.
Le gouvernement nippon espère que les études menées par un organisme international auront plus
de poids auprès du public et des gouvernements étrangers que celles effectuées uniquement par
Tepco, la compagnie exploitante de la centrale, ou les autorités du Japon.
La pollution de la mer est une préoccupation internationale, en raison de la récurrence d'incidents et
informations sur des fuites d'eau contaminée dans le site atomique et vers l'océan, et ce même si le
Premier ministre nippon, Shinzo Abe, a assuré à maintes reprises que la contamination radioactive ne
sortait pas du port de la centrale mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
ENERGIES SPECIAL IRAN
L'Iran dément avoir suspendu ses activités nucléaires
(Source FeedDemon)
Téhéran dément les informations diffusées via l'AIEA selon lesquelles le pays a suspendu ses
activités nucléaires, a rapporté mardi l'agence ISNA, citant le porte-parole de l'Organisation
iranienne de l'énergie atomique Behrouz Kamalvand.
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"L'Iran continue à réaliser son programme nucléaire pacifique conformément à un plan établi
d'avance. Aucune suspension de ce programme n'a eu lieu. Je démens toute information faisant état
d'une réduction ou d'une suspension du programme nucléaire de l'Iran. Les travaux n'ont été suspendus sur aucun des sites nucléaires", a indiqué M. Kamalvand cité par ISNA.
L'agence Reuters a annoncé le 14 novembre, citant un rapport de l'AIEA que l'Iran n'avait pas installé
de centrifugeuses supplémentaires sur ses sites nucléaires depuis août dernier. Selon le rapport, bien
que la production d'uranium enrichi ait légèrement augmenté ces derniers temps, l'Iran n'a toutefois
pas franchi la "ligne rouge" établie par Israël en ce qui concerne la quantité d'uranium enrichi à 20%.
D'après l'AIEA, les stocks d'uranium porté à ce degré d'enrichissement n'ont augmenté que de 10%,
passant à 196 kg. On estime d'habitude que pour fabriquer la bombe, il en faut près de 250 kg. Le
rapport signale également que seules quatre centrifugeuses de nouvelle génération sont actuellement
en service à l'usine d'enrichissement de Natanz.
Chacun est libre de tirer ses propres conclusions du document présenté par l'AIEA, mais "la courbe de
progrès dans le domaine nucléaire en Iran se dirige verticalement vers le haut", a conclu M. Kamalvand.
ENERGIES SPECIAL MOYEN ORIENT
Saudi Arabia says not worried by US shale revolution
(Source FeedDemon)
Top oil exporter Saudi Arabia remains unconcerned by a rising tide of US shale output which
threatens to eat into OPEC's market share, its deputy oil minister said on Wednesday.
"The world economy over the long term will need every contribution of every source of energy available," Prince Abdulaziz Bin Salman Bin Abdulaziz said. "The kingdom welcomes new resources of
energy supplies, as they are needed."
"We need to make sure that the world economy comes out decisively on a growth pattern and if that
can be established I think that the world economic growth will be sufficient to handle growth from all
sorts - shale oil, shale gas, tight oil and including renewable."
The Organisation of the Petroleum Exporting Countries expects global demand for its crude to fall in
the next five years because of increasing supplies outside the 12-member group from the boom in
shale energy and other sources, according to its annual World Oil Outlook.
Abdulaziz was repeating the Saudi Arabian view expressed by Oil Minister Ali al-Naimi's last year.
"It's a very stable market, it is well supplied. The future holds that the market will continue to be well
supplied," Abdulaziz said.
US shale oil is much more costly to produce than Middle East crude, but a surge in global oil prices
over the last four years has made it economic to produce and reduced demand for other crudes.
As long as the world economy continues to grow, there will be enough demand for both major production regions to keep pumping.
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The North American shale oil surge, combined with record Saudi crude output, has helped arrest the
rise in crude prices over the last year, with Benchmark Brent crude oil trading between $100 and $120
for most of the last 12 months.
Several oil ministers from the Organization of the Petroleum Exporting Countries have said over the
last few weeks that they see the market as well supplied and stable and that they do not expect the
group to change its output ceiling of 30 million barrels per day (bdp) when they meet in Vienna on
Dec. 4.
Abu Dhabi’s Cepsa Pays $2.2 Billion for Coastal Energy
(Source FeedDemon)
Cia. Espanola de Petroleos SA, the Abu Dhabi-owned oil refiner, agreed to buy Coastal Energy
Co. (CEO)for C$2.3 billion ($2.2 billion) as the Middle East sheikhdom adds to crude and natural-gas assets in Southeast Asia.
Cepsa, as the Madrid-based company is known, and partner Strategic Resources (Global) Ltd. agreed
to pay C$19 a share, 28 percent more than Coastal Energy’s closing price yesterday, the Houstonbased company said in a statement. The venture will take on Coastal Energy’s C$51 million of net
debt as part of the deal, due to close in the first quarter.
A Cepsa refinery and petro-chemical compound is illuminated at night, in San Roque. Photographer:
Xabier Mikel Laburu/Bloomberg
Abu Dhabi, the capital of the United Arab Emirates and holder of about 6 percent of global oil reserves, is boosting access to energy assets abroad through government-owned companies like International Petroleum Investment Co., Cepsa’s owner. Buying Coastal gives IPIC indirect stakes in production and exploration in the Gulf of Thailand, where a unit of Abu Dhabi’s Mubadala Development
Co. also holds concessions.
“Coastal’s business comprises a high-quality portfolio of upstream assets located in Southeast Asia,”
Cepsa Chief Executive Officer Pedro Miro said in the statement. Coastal Energy’s board unanimously
backs the deal, CEO Randy Bartley said in the statement.
Thailand, Malaysia
Coastal Energy fell 3.8 percent to C$14.81 per share at the close in Toronto yesterday. The stock is
down 26 percent this year, compared with an 8 percent increase in the S&P/TSX Composite Index.
Media representatives at IPIC were not immediately available for comment on the deal today.
The acquisition is the biggest purchase since 1999 for Cepsa, Spain’s fourth-largest industrial group.
Cepsa holds oil production and refining, petrochemical and electricity generation assets in Algeria,
Brazil, Canada, Colombia and Panama among others. Coastal Energy also holds onshore exploration
concessions in Thailand and is a partner in a service contract for a series of fields in Malaysia.
Coastal Energy directors, management and shareholders, who together hold about 36.5 million shares
in the company, have agreed to support the acquisition, according to the statement. The deal has a
break-up fee of $76 million.
Citigroup Inc. and Credit Suisse Group AG are financial advisers for Coastal Energy. Goldman Sachs
Group Inc. is the financial adviser for Cepsa, and PriceWaterhouseCoopers is advising both Cepsa
and Strategic Resources.
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Syrie: le groupe pétrogazier russe SoyouzNefteGaz obtient une licence de forage
(Source FeedDemon)
Le groupe pétrogazier russe SoyouzNefteGaz a obtenu une licence de forage sur le plateau
continental syrien, a rapporté mercredi l'agence Bloomberg se référant à la télévision syrienne.
Le groupe a déjà réalisé plusieurs projets pétroliers en Syrie. En octobre 2004, SoyouzNefteGaz a
remporté l'appel d'offres syrien pour l'exploration et l'exploitation des blocs pétroliers 12 et 14 et a
signé un accord sur le partage de production avec la Syrie. Le groupe a foré deux puits d'exploration
dans le bloc 12, mais n'a pas trouvé assez d'hydrocarbures pour lancer la production industrielle de
pétrole. En 2005, SoyouzNefteGaz a acheté 50% du bloc 26 dans le nord-est de la Syrie. Dix-sept
puits d'exploitation, avec un potentiel de production d'un million de tonnes par an, sont actuellement
en service dans ce secteur.
Le groupe SoyouzNefteGaz a été institué en juillet 2000 par plusieurs institutions publiques russes et
biélorusses avec le concours d'investisseurs étrangers. L'ancien ministre russe de l'Energie Iouri Chafranik est PDG du groupe depuis 2001.
SoyouzNefteGaz opère en Russie, au Proche-Orient, en Asie centrale, en Amérique du Sud, en
Afrique occidentale et du Nord, en Australie et dans d'autres régions. Son chiffre d'affaires atteint 1,1
milliard de dollars par an, selon le site du groupe.
Iraq Kurds to Pump Oil to Turkey in Truce With Baghdad
(Source FeedDemon)
Iraq’s Kurds plan to start pumping oil to Turkey next month via a pipeline controlled by the
central government in Baghdad, signaling an easing of their dispute over resources, according
to two people familiar with the plan.
The new line will take Kurdish oil into the existing pipe that runs from Kirkuk in Iraq to Turkey’s Mediterranean port of Ceyhan, initially carrying 150,000 barrels a day starting in December, according to
the Turkish energy industry officials who asked not to be identified because the information isn’t public. An Iraqi energy industry manager, who requested anonymity for the same reason, said the state oil
company has accounted for the extra oil in 2014 plans.
Ashti Hawrami, the Kurdish Regional Government’s natural resources minister, said at a press conference last month that the 40-kilometer pipeline will have a capacity of 300,000 barrels a day. Mehmet
Sepil, president of London-listed Genel Energy, said at the same conference that the pipeline from
Dohuk to Fishkabur on the Turkish border will carry 200,000 barrels a day from its Tawke and Taq Taq
fields.
The Iraqi official said the Kurdish oil will be metered when it feeds into the main pipeline, at Fishkabur
near the Turkish border, and again when it arrives at Ceyhan.
The agreement signals a truce on the issue between the Iraqi Kurds, who say they should have control over oil and gas resources in the north, and the Baghdad government, which argues that all energy transactions need central approval.
More Willing
Iraq’s government under Nouri al-Maliki, which has sought to block energy agreements between Turkey and the Iraqi Kurds, is struggling to control a wave of deadly sectarian attacks.
“Maliki is now more willing to taking to consideration the interests of Turkey and the Kurdistan regional
government because he needs stability,” Stephen Larrabee of Rand Corp., a policy institute based in
Santa Monica, California, said in an interview in Ankara.
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Iraq’s Kurds want to raise oil production and expand beyond the capacity of current pipelines, and say
they’ll build a link to bypass the Baghdad-run network.
Iraqi Kurdistan’s output may increase to 1 million barrels a day by the end of 2015 and 2 million barrels by 2020, Hawrami said on Oct. 31. Kurdistan currently exports 30,000 to 50,000 barrels a day in
trucks to Turkey.
“As Iraq normalizes, Turkey will meet its energy needs through oil and natural gas deals with Iraq,”
Turkish Energy Minister Taner Yildiz told NTV television in an interview in Paris today. “Contracts with
northern Iraq and agreements with the central government are part of this chain and it will done transparently.”
Yildiz said a new oil terminal with similar capacity to Ceyhan may be built on the Mediterranean coast.
“The entry of northern Iraqi oil would not affect the price of oil in world markets but it is an important
step for normalization of whole of Iraq and for Turkey’s supply security,” he said.
ENERGIES SPECIAL UNION EUROPEENNE
Deux morts après une explosion dans la raffinerie Total d'Anvers
(Source FeedDemon)
Une explosion s'est produite ce 19 novembre sur le site Total d'Anvers en Belgique. Au moins
deux personnes auraient été tuées selon l'entreprise.
Une explosion s'est produite dans la raffinerie Total de Scheldelaan, au nord d'Anvers (Belgique) ce
19 novembre dans l'après-midi. Deux employés d'un sous-traitant de Total ont perdu la vie dans l'accident, indique le groupe pétrolier. Il n'y aurait aucun risque pour l'environnement, assure Total.
NUAGE DE VAPEUR
D'après la RTBF, une conduite de vapeur d'eau aurait explosé alors que des travaux d'entretien
étaient en cours. Les deux victimes seraient des travailleurs d'un sous-contractant de Total, Leak Repairs.
Le site a été évacué et une partie des installations arrêtées. Le plan catastrophe a été déclenché,
annonce le quotidien belge Le Soir. La présence d'un nuage de vapeur sur le site rendrait difficile
l'intervention des secours.
EU states endorse backloading plan to delay ETS carbon sales
(Source FeedDemon)
EU national governments have endorsed an informal agreement between their diplomats and
the European Parliament on plans to delay sales of up to 900 million Phase III EU Emissions
Trading Scheme allowances to later this decade, the EU Council's press office said Wednesday.
"The adaptation by the [European] Commission of the timetable of auctions will require a prior impact
assessment of the risks of carbon leakage for particular industrial sectors," the council press office
said.
20
"Such an adaptation can take place only once, in exceptional circumstances and during the third trading period, beginning in 2013, and only for a maximum number of 900 million allowances," it said.
The third trading period of the ETS runs from 2013 to 2020.
The full parliament is expected to vote on the agreement in December, and then the council will also
have to approve it formally before it can become binding.
The EC proposed delaying -- backloading -- some of the carbon permits for auctions planned in the
next few years to the end of the decade as a way to deal with a glut of permits that is keeping the EU
carbon price depressed.
EU diplomats and parliament negotiators reached an informal agreement on the proposal on November 8.
The EC is also looking at options for deeper, structural reforms of the ETS to tackle the surplus, and
has said it plans proposals on these early next year.
Énergies renouvelables: la Commission assigne l’Autriche devant la
Cour de justice pour non-transposition des règles de l’Union
(Source FeedDemon)
La Commission européenne assigne l’Autriche devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-transposition de la directive sur les sources d’énergie renouvelables. La directive vise à garantir une part de 20 % d’énergies renouvelables dans l’Union d’ici à 2020. Les
États membres étaient tenus de transposer cette directive au plus tard le 5 décembre 2010.
«Nous avons la ferme volonté d’atteindre nos objectifs en matière d’énergie et de climat d’ici à 2020.
À cet effet, il est primordial que tous les États membres mettent en œuvre la législation sur les énergies renouvelables. Ces énergies constituent une solution aux problèmes de lutte contre le changement climatique, de relance de la croissance économique en Europe et de sécurité des approvisionnements», a déclaré M. Oettinger, commissaire européen chargé de l’énergie.
La Commission propose une astreinte journalière de 40 512 EUR. Les astreintes proposées tiennent
compte de la durée et de la gravité des infractions. En cas de décision positive de la Cour, ces astreintes journalières devront être versées à partir de la date de l’arrêt et jusqu’à l’achèvement de la
transposition. C’est la Cour qui fixera leur montant définitif.
Le défaut de transposition de la directive en Autriche a conduit la Commission à adresser à ce pays
une lettre de mise en demeure en janvier 2011 et un avis motivé en septembre 2012. Malgré ces démarches, l’Autriche n’a toujours pas achevé la transposition.
L’Autriche a déjà adopté un nombre considérable de dispositions législatives requises par la directive.
Néanmoins, certaines dispositions doivent encore être transposées en droit national. Il s’agit en particulier des dispositions relatives à la gestion de l’accès au réseau pour l’électricité produite à partir de
sources renouvelables, et aux critères de durabilité pour les biocarburants et les bioliquides. L’accès
adéquat au réseau et la durabilité des biocarburants et bioliquides constituent des priorités pour la
Commission.
La Commission examine par ailleurs en ce moment la situation dans d’autres États membres auxquels elle a adressé des lettres de mise en demeure et/ou des avis motivés pour défaut de transposition de la directive sur les énergies renouvelables. Les mesures prises aujourd’hui par la Commission
pourraient donc être suivies, dans les prochains mois, d’autres saisines de la Cour de justice.
21
Contexte
L’Union s’est engagée à porter à 20 % la part des énergies renouvelables dans la consommation
énergétique finale et à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux
de 1990 d’ici à 2020. La directive sur les énergies renouvelables contient des mesures essentielles
pour concrétiser ces objectifs, notamment la définition d’objectifs spécifiques concernant la part globale des énergies renouvelables dans la consommation énergétique de chaque État membre et
l’établissement de règles relatives à l’accès au réseau électrique de l’énergie produite à partir de
sources renouvelables. Pour le secteur des transports, la directive fixe à 10 % l’objectif concernant la
part des énergies renouvelables pour tous les États membres. Lorsque des biocarburants sont utilisés
à cette fin, ils doivent satisfaire à une série d’exigences de durabilité. Ainsi, ils ne peuvent être produits ni dans des zones présentant une grande valeur pour la biodiversité, telles que les zones protégées, ni dans des zones renfermant des quantités importantes de carbone, telles que les forêts et les
tourbières. En outre, les émissions de gaz à effet de serre résultant de l’utilisation de biocarburants
doivent aussi être nettement inférieures à celles résultant de l’utilisation des combustibles fossiles.
En vertu du traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009, lorsqu’un État membre ne
transpose pas la législation de l’Union dans son droit national dans les délais prescrits, la Commission
peut, lors de la saisine, demander à la Cour de lui infliger des sanctions financières.
Le montant de l’astreinte journalière est calculé sur la base d’une formule qui multiplie les facteurs
suivants:




le coefficient de gravité
la durée de l’infraction,
le facteur «n» (qui varie d’un État membre à l’autre en fonction du PIB)
le montant forfaitaire, qui est actuellement de 640 € par jour.
ENERGIES SPECIAL ROYAUME UNI
U.K. Wind Gets Less Aid Than Coal, Gas for Regulating Supply
(Source FeedDemon)
Payments to stop U.K. wind farms overloading the grid accounted for 4 percent of the sum
handed to all power suppliers while traditional generators such as coal-fired plants got most of
the money.
Wind farms received 7.6 million pounds ($12.2 million) of the 170 million-pound cost including payments to generators to balance the country’s demand and supply in financial year 2012 to 2013, National Grid Plc (NG/) data show. The money compensates generators including SSE Plc and Electricite de France SA (EDF) for shutting down wind output in strong gusts and boosting production from
gas and coal plants when supply is tight.
Aid to wind farms has come under fire from opponents of the energy source, who say consumers are
being forced to pay for a technology that’s both inefficient and a blot on the British countryside. The
cost of balancing power to the grid, of which constraint payments are a small share, adds 2 percent to
household energy bills, the data show.
22
Constraint payments to wind farms declined from 34 million pounds in 2011-2012 when they amounted to 10 percent of overall payments, the data show. The National Grid said they couldn’t provide a
breakdown of the other recipients, while most constraint costs relate to fossil-fuel generators, according to the Department of Energy & Climate Change.
“The number and relative value of constraint payments made to wind farms is small compared to the
overall constraint payments,” National Grid said by e-mail in response to questions from Bloomberg
News.
Payments also go to fossil-fuel plants, pumped storage and interconnectors. Conventional generators
are sometimes required to pay National Grid when they reduce power supply, and the net figure for
total constraint payments reflects those contributions.
High Gusts
“It’s important to set these payments in their proper context,” said Jennifer Webber, director of external
affairs at industry group RenewableUK. “Maintaining a steady supply of electricity to ensure our
homes are heated, and that the lights stay on, costs money as National Grid has to balance the supply
constantly.”
During high gusts, National Grid may ask wind farms to stop output to prevent overloading the grid. It
pays farms to compensate for lost revenue such as subsidies called renewable obligation certificates.
“Our argument is that the prices are often far in excess of the wind farm’s lost subsidy income,” said
John Constable, director at the Renewable Energy Foundation, a sustainable development charity that
is critical of U.K. wind-energy policy. Wind farms can “simply name their price” when asked to shut
down, he said by phone.
‘Excessive Benefits’
National Grid’s overall constraint costs have risen as more renewables, promoted by Britain to reduce
emissions, connected to networks before upgrades were finished, Chris Lock, a spokesman at regulator Ofgem said by e-mail.
The regulator can take action against generators that gain“excessive benefits,” he said. “We are watching the market very closely and if there are grounds to investigate the behavior of licensed generators, then we will.”
EDF received about 3 million pounds since April 29 to shut down its Fallago Rig wind farm in Scotland.
The company said by e-mail all generators have agreements with National Grid that include instructions to decrease power.
SSE received 4.2 million pounds to switch off its Clyde venture this year, REF data show.
The Carraig Gheal plant operated by GreenPower (International) Ltd. of Scotland bid an average 198
pounds since July to shut off supply to the grid, about five times the onshore wind subsidy of 0.9 of a
ROC per megawatt-hour, REF data show.
Rob Forrest, chief executive officer, said by e-mail the rate was set when construction wasn’t complete
and turbines were being tested. Interrupting output when turbines are being commissioned or tested
can hurt future operation. “Now that all the turbines have been taken over from the contractor and are
under the full control of the owner the charge has been reduced,” he said. The current bid is 97
pounds.
23
Total Cost of balancing
Total Cost of Constraints
Wind Constraints
Wind Constraints as% of Total
Balancing Costs as% of Household Bills
2011-12
£928 million
£326 million
£34 million
10%
2%
2012-12
£913 million
£170 million
£7.6 million
4%
2%
SOURCE: National Grid
ENERGIES SPECIAL ALLEMAGNE
Advisory Committee to Economics Ministry in Favour of Capacity
Market in the Long-term
(Source FeedDemon)
The Scientific Advisory Committee to the Federal Ministry of Economics and Technology
(BMWi) submitted a report on the long-term management of the security of supply, in which it
highlights the current positive situation, but recommends to introduce a capacity market to
provide sufficient flexible power in the long-run.
The Scientific Committee points out that presently the security of supply in Germany was higher than
in most other countries. However, the committee expresses doubts as to whether the current electricity market design can provide for sufficient capacity for a secure supply in the long-run. Due to the fact
that electricity cannot efficiently be stored, conventional power plants are needed (to supplement the
growing supply of intermittent renewable energy), the Committee stresses.
The growth of renewable energy generation, which is promoted by the Renewable Energy Sources
Act (EEG), however, leads to a declining readiness to invest in conventional power plants, and could
endanger the operation of existing (conventional) power plants, the Committee adds. Therefore the
Scientific Committee recommends with the majority of its members to create a competitively organised
central capacity market in order to ensure the long-term security of supply, whereas the Committee is
opposed to a so-called strategic reserve and other “selective” capacity mechanisms, saying they
would result in higher electricity costs (regarding the dissenting vote, please see the source).
Under a strategic reserve scheme as described by the Scientific Committee, secure power plant capacity would be procured by the competent public authority by holding tenders in times of low supply
(and high electricity prices). Reserve capacity could be provided by existing and new power plants that
act apart from the regular market and are only invited to tenders if electricity prices exceed a certain
(high) price. Supply is thus incentivised by the price of electricity.
In a capacity market as described by the Scientific Committee, the competent public authority ensures
that enough secure capacity is available by defining the amount of capacity needed to attain security
of supply. The capacities are put up for tender with a lead time of 5 to 7 year. Operators of existing as
well a new power plants and customers, who can reduce demand, can submit bids. Tenders are technology-neutral as long as the plants can provide flexible energy. Bidders who are awarded contracts
agree to provide generation capacity.
24
Besides, they will be obliged under a separate contract to deliver electricity once the electricity price
exceeds a certain predetermined strike price (Ausübungspreis) and pay the difference between the
actual price and the strike price. As long as the electricity price is lower than the strike price operators
can freely manage their generation capacities.
The committee stresses that despite its recommendation in favour of a capacity market in the longrun, it was worried that its introduction might delay necessary complementary reforms regarding the
promotion of renewable energy, efficient use of grids and investments in national and cross-border
grid expansion, cross-border interoperability and the regulation of non-discriminatory grid access, regulation and optimisation of operating reserve and real-time markets.
The detailed discussion of the pros and cons of the concepts for the long-term security of supply clearly and the Committee’s warning show that one public intervention, i.e. the promotion of renewable
energy by feed-in tariffs that are higher (partially much higher) than market prices, creates problems
for the electricity market that require further intervention, the consequences of which are not clearly
foreseeable.
At the end of September, the Federal Association of the Energy and Water Industry (BDEW) presented a proposal for an energy market reform, which also included the creation of a decentralized German capacity market. To have time to prepare for the new regulatory framework, BDEW suggested to
introduce a Strategic Reserve Model, it had already proposed in the past (for more information, please
see here) for a transitional period.
A secure electricity supply was of fundamental importance for Germany’s economic performance and
competitiveness, BMWi said, welcoming that the Scientific Committee highlighted this aspect. The
ministry pointed out that it had commissioned studies on the efficiency of the current electricity market
as well as the impact of a capacity market mechanisms, results of which were expected by spring
2014.
The scientific advisory committee to BMWI is an independent body that advises BMWi with regard to
economic policy matters. The committee decides itself on the matters in which it provides advice.
Consultation of Offshore Grid Development Plan 2013 and Electricity
Grid Development Plan 2013 Completed
(Source FeedDemon)
The consultations of the Electricity Grid Development Plan (NEP 2013), the first Offshore Grid
Development Plan (O-NEP 2013) and the accompanying environmental report (Umweltbericht)
has ended and resulted in 8,000 statements being made, mainly by private persons, the Federal
Network Agency (BNetzA) informed.
NEP 2013 and O-NEP 2013 were prepared by the four German transmission operators and presented
in March 2013 (for more information, please see our blog post). The NEPs, which had already been
put up for consultation by the TSOs and revised thereafter, contain all the measures and steps for an
optimisation, enhancement and expansion of the on- and offshore grids which in the opinion of the
TSOs are needed to ensure a safe and reliable operation of the grids over the next ten years (i.e. until
2023), giving also an outlook until 2033.
BNetza has already informed about its preliminary assessment by publishing the drafts of the approving decisions in September 2013, when launching its consultation. Concerning the Electricity NEP
2013 BNetzA said at the time it was considering to approve 70 out of the 90 grid expansion and grid
enhancement projects proposed by the TSOs. Like in the previous year BNetzA held road shows informing about the NEPs in six German cities.
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Not surprisingly the majority of comments concerning the NEPs came from areas in which new power
lines are proposed, or existing power line routes and existing infrastructure shall be used in further
ways. Like in the previous year many comments came from the area of Meerbusch/Osterath in North
Rhine-Westphalia. With more than 6,000 comments, however, the most statements were made with
respect to the grid connection point Goldshöfe in Baden-Württemberg. The other projects which received large attention were the grid expansion project close to Winkelhaid in Bavaria and the project KielGöhl in Schleswig-Holstein, BNetzA said.
BNetzA will review the comments and revise its decisions approving the NEPs and the environmental
report if necessary. The approved 10-year grid development plan has to be handed over to the federal
legislator at least every three years. It serves as a draft for the “Federal Requirement Plan for Transmission Networks”
ENERGIES SPECIAL FRANCE
Vers la création d'une commission d'enquête sur l'énergie nucléaire
(Source FeedDemon)
L'Assemblée nationale se prononcera le 11 décembre sur la création d'une commission d'enquête sur la filière nucléaire, proposée par le groupe écologiste, qui devrait être a priori acceptée, a-t-on appris mardi de source parlementaire.
Chaque groupe politique d'opposition ou minoritaire de l'Assemblée a droit d'obtenir chaque année la
création d'une commission d'enquête, qui ne peut être refusée qu'à la majorité des trois cinquièmes
des députés. En revanche, l'objet précis sur lequel porte une telle commission d'enquête peut être
modifié lors des discussions préparatoires à sa création.
La proposition de résolution écologiste, dans sa version actuelle, crée "une commission d'enquête de
trente membres relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire, la durée d'exploitation des réacteurs et à divers aspects financiers de cette production".
L'écotaxe suspendue jusqu'à la remise à plat de la fiscalité
(Source FeedDemon)
L'écotaxe restera suspendue tant que la fiscalité n'aura pas été remise à plat, un processus
que le gouvernement français souhaite engager avec les partenaires sociaux, a déclaré mardi
le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Philippe Martin.
La suspension de l'écotaxe "n'avait pas été donnée avec un délai", a indiqué M. Martin sur la radio
RTL. "Le délai correspondra à la remise à plat de la fiscalité globale", a-t-il ajouté.
"Mieux vaut prendre le temps de l'explication plutôt que d'imposer et de le faire dans un moment où ce
n'est pas possible, et même le ministre de l'Ecologie, ça il peut le comprendre", a- t-il encore dit.
L'écotaxe sur les poids lourds de plus de 3,5 tonnes circulant sur le réseau routier hors autoroutes, qui
devait entrer en vigueur début 2014, avait été suspendue sine die fin octobre par le gouvernement
face à une contestation née en Bretagne.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'était dit vendredi déterminé à "prendre le temps nécessaire"
avant toute nouvelle initiative.
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Mardi, il a annoncé dans une interview au journal Les Echos qu'il recevrait les partenaires sociaux
dans les prochains jours pour engager une "remise à plat" de la fiscalité.
"Je crois que c'est effectivement nécessaire, parce qu'un principe même pertinent, s'il est mal compris, s'il arrive au mauvais moment, je pense qu'à ce moment il a l'effet strictement inverse", a estimé
Philippe Martin, sans remettre en cause le principe de l'écotaxe, nécessaire "pour faire du report modal et entretenir nos infrastructures".
A la question de savoir si l'écotaxe s'appliquera quand même en 2014, M. Martin a estimé que "ce
sera le choix du Premier ministre".
L'Assemblée nationale a créé le 12 novembre une mission d'information sur l'écotaxe, tandis que les
sénateurs socialistes ont fait savoir qu'ils allaient demander la création d'une commission d'enquête
sur la société italienne Ecomouv', chargée de la collecte de cette taxe décidée en 2009 par la précédente majorité.
"Je suis favorable à ce que la transparence vienne sur ce dossier", a dit M. Martin.
De son côté, le procureur de la République de Nanterre a rouvert une enquête préliminaire sur les
conditions d'attribution du contrat liant l'Etat à Ecomouv'.
Quant à la colère des agriculteurs, qui appellent à un blocus de Paris jeudi pour exprimer leur "ras-lebol d'une surfiscalisation", "le Premier ministre y a répondu", justement en suspendant l'écotaxe, a
insisté le ministre de l'Ecologie.
Energie verte : vers une loi sur l'autoconsommation
(Source FeedDemon)
Les producteurs pourraient consommer directement leur électricité. Les conditions économiques d'un tel dispositif restent à déterminer.
Les producteurs d'énergie verte seront-ils bientôt autorisés à consommer directement les électrons
qu'ils produisent ? Le ministre de l'Energie, Philippe Martin, a en tout cas annoncé, mi-octobre, une
concertation sur l'autoconsommation, qui pourrait figurer dans la future loi sur la transition énergétique.
Aujourd'hui, les producteurs d'énergie solaire ou éolienne sont tenus de vendre les électrons produits
à EDF, à un prix fixé à l'avance, par le dispositif des tarifs d'achat. Pour l'instant, la question de l'autoconsommation ne s'est pas réellement posée, car ces tarifs d'achat sont très supérieurs au prix de
l'électricité : les exploitants ont tout intérêt à vendre leur production à EDF, et à racheter de l'électricité
au prix public en fonction de leurs besoins. Ce n'est pas le cas en Allemagne, où l'autoconsommation
est déjà développée (lire ci-dessous).
Car ce dispositif présente un réel intérêt pour la collectivité. Il permet de limiter le recours aux tarifs
d'achat, qui pèsent sur la facture d'électricité, responsabilise le consommateur, réduit les pertes physiques d'électricité et les coûts relatifs aux réseaux, en rapprochant physiquement l'offre et la demande. « Le solaire photovoltaïque est le premier concerné, car il permet une production très proche
du lieu de consommation », note Damien Mathon, délégué général du SER (Syndicat des énergies
renouvelables).
De nombreuses questions restent toutefois à résoudre. Rares sont en effet les cas où les heures de
production coïncident avec celles de la consommation. « Cela peut être possible pour des centres
commerciaux, par exemple, où les besoins de climatisation correspondent avec l'ensoleillement, mais
c'est rarement le cas dans le résidentiel où les particuliers ont besoin de courant le soir », explique
Damien Mathon. Il faut donc pouvoir être connecté au réseau pour vendre ou acheter de l'électricité,
ou recourir à des solutions de stockage (toutefois pas encore mûres aujourd'hui). Il faut pour cela non
seulement définir un cadre juridique, mais aussi déterminer les conditions économiques qui rendront
le dispositif intéressant financièrement.
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L'exemple californien
Certains Etats, comme la Californie, ont choisi de ne faire payer aux consommateurs que la différence
entre la production et la consommation. Il est aussi possible d'accorder une subvention au producteur,
sous forme de crédit d'impôt par exemple, de sorte à baisser le coût de l'installation et, in fine, celui de
l'électricité. Autre formule possible, payer une prime au kilowattheure produit. « Les subventions ne
seraient qu'une solution transitoire : compte tenu de la baisse des coûts du photovoltaïque et de la
hausse tendancielle des prix de l'électricité, l'autoconsommation devrait être rentable à horizon 20182020 », estime Arnaud Chaperon, chargé de la prospective chez Total Energies Nouvelles.
ERDF, qui assure la distribution d'électricité sur le réseau basse et moyenne tension, surveille de près
l'évolution du dossier. L'autoconsommation, c'est en effet moins de revenus pour le distributeur puisqu'une partie des électrons ne passera plus par le réseau, alors que les deux tiers de sa rémunération
en dépendent... Peu enthousiaste, la filiale d'EDF a tenté de défendre une augmentation de la part
fixe de ses revenus auprès du régulateur, sans succès. Même si ses prévisions d'autoconsommation
restent limitées (entre 1 et 2 % de la consommation globale), ERDF veut donc convaincre que l'autoconsommation ne réduira pas les besoins d'investissement sur les réseaux, sauf en cas de développement de batteries pour stocker l'énergie produite - ce qu'elle teste notamment à Nice. La question
du financement des réseaux sera d'ailleurs au centre des discussions sur la loi encadrant l'autoconsommation.
"Ultime expertise" juridique pour sept permis pétroliers du Bassin parisien
(Source FeedDemon)
Le ministère de l'Ecologie s'est engagé lundi à effectuer une "ultime expertise" juridique des
arguments des opposants au pétrole de schiste mobilisés contre la possible cession de sept
permis pétroliers du Bassin parisien à la compagnie Hess Oil.
"Dans l'attente des résultats de cette ultime expertise, il a été rappelé qu'aucune décision relative à
ces demandes de mutation n'avait été prise pour le moment", a indiqué le ministère de l'Ecologie dans
un communiqué, après une rencontre de près de trois heures au ministère avec des collectifs et élus.
Selon les opposants, une partie au moins des sept permis concernant la Seine-et-Marne, l'Aisne,
l'Aube, la Marne, le Loiret et l'Yonne ciblent du pétrole de schiste, dont l'exploitation nécessiterait selon eux le recours à la fracturation hydraulique. Cette technique de forage est toutefois interdite en
France depuis 2011 en raison de ses risques pour l'environnement.
Ces permis ont été déposés à l'origine par la compagnie Toreador, mais ont depuis été rachetés par
la société américaine Hess Oil. Ils font l'objet, comme le prévoit le code minier, d'une demande de
"mutation" auprès du ministère, qui a jusqu'ici refusé d'accorder son feu vert.
Mardi, plusieurs opposants avaient assuré que le ministère s'apprêtait à approuver ces mutations
après avoir été condamné fin septembre par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) à
devoir "réexaminer" les demandes de Hess Oil. Cette décision aurait pour effet, redoutent-ils, de
rendre ces permis "opérationnels".
Le 8 novembre, le ministère avait assuré que "le code minier actuel ne permet(tait) pas de refuser ces
mutations, sauf à exposer le ministère à un nouveau contentieux, avec à la clef de lourdes indemnités
qui pourraient atteindre plusieurs millions d'euros". Suite à sa condamnation à Cergy, l'Etat est déjà
sous le coup "d'astreintes journalières de 14.000 euros depuis le 17 octobre".
Lundi, reçus par le directeur de cabinet du ministre, les opposants ont mis en avant les "arguments
juridiques qui pourraient être opposés à une décision de mutation", a expliqué à l'AFP Me Arnaud
Gossement, avocat de plusieurs collectivités.
L'Etat, selon lui, devrait "rapidement prendre position", probablement d'ici la fin de semaine.
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"J'espère que le ministre sera animé d'un sursaut et d'une volonté de ne pas signer ces mutations, tel
que cela pouvait être envisagé. Il faut que chacun assume ses responsabilités", a indiqué le députémaire PRG de Château-Thierry (Aisne) Jacques Krabal, autre opposant.
Mission d'enquête sur l'exploitation possible du méthane dans le
Nord-Pas de Calais
(Source FeedDemon)
La région du Nord-Pas de Calais a lancé mardi une mission d'enquête sur une éventuelle exploitation économique du méthane en profondeur dans les veines de charbon, appelé gaz de
couche.
"La mission d'enquête, dans le cadre du schéma régional de développement économique, a tenu sa
première réunion ce matin. Trois autres sont prévues, avant le compte rendu des travaux le 19 février", a déclaré à la presse son président Bertrand Péricaud, conseiller régional Front de gauche.
Pour le vice-président de la mission d'enquête, l'UMP André Flajolet, la question est de savoir si "dans
le bassin houiller qui a un passé et un passif, il est possible de donner une espérance à la fois économique et environnementale" à une population affectée par un fort chômage.
Le 22 janvier, lors de la quatrième réunion, cette mission "se déplacera en Lorraine, dont le Conseil
régional s'est positionné en faveur d'une exploitation", a indiqué M. Péricaud.
Depuis le début 2013, la filiale française du britannique "European Gas Limited (EGL) y exploite deux
puits d'exploration, afin de vérifier l'état des ressources et la rentabilité économique du process", a
souligné M. Péricaud.
Lors de cette première séance, des représentants de l'Institut national de l'environnement industriel et
des risques (Ineris) et du Bureau de recherche géologique et minière (BRGM), auxquels le ministère
de l'Ecologie a commandé une étude d'impact, ont exposé les données techniques et scientifiques du
dossier.
Le méthane, gaz inflammable et explosif à l'origine des "coups de grisou" si redoutés des mineurs des
charbonnages, est de manière naturelle "collé" au charbon et il faut donc l'en décoller, a expliqué l'expert de l'Ineris, Christophe Didier.
La fracturation hydraulique étant interdite en France, la question est de savoir s'il est exploitable avec
des techniques de rechange supportables par l'environnement, "propres et sûres".
Le méthane ne serait pas extrait des anciennes houillères, au sous-sol dévasté, mais des veines de
charbon à diverses profondeurs autour de l'ancien pays noir du Nord-Pas de Calais, donc en zone
rurale.
D'où la nécessité d'ouvrir le dialogue et de "favoriser un débat contradictoire" entre tous les acteurs
concernés, --élus, syndicats, défenseurs de l'environnement, agents économiques--, a expliqué Pierre
de Saintignon, vice-président PS du conseil régional.
Les réserves exploitables de méthane en France sont cependant à ce stade encore largement méconnues, a reconnu M. Didier. Seul est exploité le gaz de mine, c'est-à-dire le méthane qui affleure
sous les anciens puits. A l'échelle nationale, cela représente, a-t-il dit, la consommation annuelle de
gaz d'une ville de 60.000 habitants.
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Zoom sur : trois nouveaux instituts pour la performance énergétique
et la ville durable
(Source FeedDemon)
Innovation et excellence facteur 4 (INEF 4) : un institut pour la construction durable à Bordeaux
La France s’est engagée à diviser ses émissions de gaz à effet de serre par 4 d’ici à 2050. C’est
l’objectif facteur 4. Dans ce contexte, l’institut INEF 4 et ses partenaires visent à concevoir et mettre
sur le marché les méthodes et outils d’une approche globale intégrant spécificités de l’écoconception,
bioclimatisme et économie circulaire.
L’institut IPVF de Saclay : faire progresser la réflexion sur le photovoltaïque
L’institut photovoltaïque d’Île-de-France doit mener, avec ses partenaires, un programme de recherche et développement visant à lever les verrous technologiques du domaine photovoltaïque et
explorer de nouveaux concepts, notamment pour améliorer la performance existante. L’institut développera des technologies pour la construction à grande échelle : des panneaux solaires nouvelle génération moins coûteux, plus fiables et plus faciles à poser. En savoir plus
Efficacity à Marne La Vallée : améliorer l’efficacité énergétique des villes
Les engagements européens et nationaux prévoient d’ici à 2020, de réduire de 20 % les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre de la ville. C’est pour répondre aux enjeux de
renouvellement urbain, et pour améliorer l’efficacité énergétique des villes, que l’institut Efficacity a été
créé. L’institut vise à obtenir une maîtrise du fonctionnement urbain afin d’optimiser sa performance
énergétique. Il sera aussi chargé d’élaborer les outils nécessaires à une réponse cohérente sur les
grandes étapes du cycle de vie des composants urbains en termes d’efficacité énergétique. En savoir
plus
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MINES
OR
Or: sans réaction après le discours de Ben Bernanke.
(Source FeedDemon)
Décidément insensible aux discours accommodants de la Fed, le cours de l'once de métal
jaune se maintient péniblement juste au-dessus des 1.270 dollars. Au terme du premier fixing
du jour à Londres, l'once d'or fin cotait à 1.271,5 dollars (- 4,25 dollars par rapport au fixing
d'hier après-midi) et 939,7 euros (- 5 euros).
En effet, il semble que les investisseurs parient de plus en plus sur le fait que la politique de Janet
Yellen, un temps réputée 'super-colombe', sera finalement du même ordre que celle menée par Ben
Bernanke.
En effet, le patron sortant de Fed a prononcé hier un discours devant une association d'économistes.
Selon Vincent Ganne, analyste chez FXCM , 'Ben Bernanke a évoqué des taux proche de zéro tant
que le chômage serait au-dessus de 6,5% de la population active et un maintien des taux bas même
si le taux de chômage passe sous 6,5%. Il s'agit selon moi d'une stratégie de communication, l'orientation du discours sur le cycle des taux pour occulter le fait que la partie non conventionnelle de l'action monétaire sera réduite.'
«Janet Yellen devra assurer la transition vers un retour à une politique monétaire américaine conventionnelle, les taux peuvent quant à eux rester sur un niveau très bas», ajoute-t-il.
Même son de cloche chez RTFX, qui estime que M. Bernanke a été «sur la même longueur d'onde
que celle qui prendra sa succession au mois de janvier, Janet Yellen», actuellement vice-présidente
de la Fed.
A en croire les analystes de Saxo Banque, «les investisseurs semblent perdre confiance dans les
métaux précieux, et préfèrent investir dans les actions qui présentent un bien meilleur rendement depuis le début de l'année».
En tout état de cause, l'encours du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain,
a encore reculé de l'ordre de 1,5 tonne hier soir, à 863 tonnes, son nouveau point bas annuel.
Standard Bank, les analystes notent que la prime que le cours de l'once présente sur le marché de
Shanghai relativement au marché comptant s'est de nouveau élargie : de 4 dollars l'once la semaine
dernière, elle est remontée aux environs de 7 dollars.
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La prime que le cours de l'or présente en Chine est considérée comme une signe de demande physique plus soutenue, mais pas autant que tel n'était le cas entre juin et août dernier, note Standard
Bank.
De plus, 'seule, la demande physique ne sera pas en mesure de tirer substantiellement l'once vers le
haut alors que les politiques monétaires, tout spécialement aux Etats-Uni, sont en voie de normalisation', estiment les spécialistes.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta notent que l'once n'a toujours pas cassé
le support des 1.261 dollars, ce qui le cas échéant devrait entraîner une baisse plus prononcée. Dans
ce cas, les 1.251 seraient en ligne de mire, suivis des 1.180 dollars, point bas de juin dernier.
La Suisse introduit au Pérou l'initiative "Or responsable"
(Source FeedDemon)
Le Pérou, cinquième producteur mondial d'or, sera le premier pays sud-américian à mettre en
oeuvre parmi les orpailleurs clandestins l'initiative "or responsable", qui vise à un commerce
équitable certifiant la qualité du métal dès l'origine, a annoncé mardi l'ambassade suisse de
Lima.
L'initiative "cherche à établir des mécanismes simples et efficaces de marché qui récompensent la
mise en conformité, par les producteurs, avec les normes internationales dans le processus de la
production de l'or", indique le service de la Coopération suisse au Pérou.
Le Pérou sera le premier pays (de la région) où cette initiative sera mise en oeuvre pour les mineurs
qui obtiendront une certification leur permettant de vendre leur production d'or à de meilleures conditions", selon la même source.
"L'initiative va faciliter la chaîne (entre le producteur et le consommateur) et aider le producteur", a
déclaré à la presse l'ambassadeur suisse à Lima, Hans Ruedi Bortis.
Le projet va en outre aider les petits mineurs artisanaux à sortir de la clandestinité. Doté d'un budget
de trois millions de dollars, il est valable jusqu'en 2015.
Le Pérou produit entre 160 et 170 tonnes d'or par an, dont 20% proviennent de mines artisanales ou
illégales.
D'après une étude publiée en octobre" dernier, il y aurait au Pérou entre 50.000 et 70.000 orpailleurs
illégaux et 90% des petites mines sont illégales.
La Suisse, qui achète près de la moitié de la production d'or péruvienne, est le principal débouché de
l'or produit par ce pays, selon les statistiques officielles.
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