Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille

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Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille
Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille
DESS Nouveaux Médias de l’Information et de la Communication
INDYMEDIA
enjeux et problématiques d’une information
alternative sur le web
Lionel Remot
Mémoire sous la direction de
Marc Bassoni
2001-2002
Sommaire
Introduction…………………………………………………………….…………… 7
1re partie : Indymédia une agora on line
1. Caractéristiques d’une agence de presse collectivement gérée
1.1 Les grandes fonctionnalités du site indymédia…………………………………….…. 11
1.2 L’équipe « éditoriale »………………………………………………………………... 14
2. Une remise en cause de l’intermédiation journalistique
2.1 Les médias sont à la solde du pouvoir économique et politique………………….…... 15
2.2 L’information est citoyenne « don’t hate the média, become the média »……………….…... 25
2e partie : Les paradoxes d’une information dite alternative
1. Désinformations, rumeurs et censure
1.1 De la rumeur amplifiée à l’information avérée, ambiguité d’Indymédia………….…… 31
1.2 Dérapages et limites de l’« open source » ……………………………….……………. 35
2. La politique d’Indymédia : un consensus difficile
2.1 La relation aux médias : défiance et quête de légitimité………………….……….…… 40
2.2 Les différences de perception du réseau…………………………………………….…44
3e partie :
Du réseau internet au réseau antimondialisation : le rôle
déterminant de l’outil web
1. Convergence entre le discours et le support
1.1 Indymédia à la confluence de multiples dynamiques contestataires du net………....…. 48
1.2 Internet créateur du courant antimodialisation ?……………………………………... 51
2. Site d’information ou arme stratégique pour la nébuleuse antimondialisation ?
2.1 Une base arrière pour les actions antimondialisation…………………………….….... 55
2.1 Indymédia, un réseau qui gêne……………………………………………………..… 58
Conclusion……………………………………………………………..……...…..….. 62
Sources………………………………….……………………………..………….…… 64
Annexes………………………………………...…………………...….……………… 74
Introduction
Le réseau Indépendant Media Center est né aux Etats-Unis, pour couvrir les contremanifestations de Seattle en décembre 1999, lors de la réunion de l’organisation mondiale du
commerce (OMC). Ce réseau qui a largement essaimé sur le web depuis - il existe une
cinquantaine de sites de part le monde - se définit comme une « internationale de la presse
alternative ». A l’origine de cette « internationale », on trouve des journalistes professionnels ou
amateurs, des activistes et militants issus d’univers différents. Ces derniers ont largement été
soutenus dans leur initiative par Freespeech TV, le premier réseau de diffusion libre par internet,
sur câble et satellite ou des structures comme Public Citizen, dirigée par le trublion américain
Ralph Nader. L’ambition initiale était de créer, un « site internet CNN démocratique ».
Dès la fin du sommet de Seattle, Indymedia a connu une croissance champignon, au gré
des luttes du mouvement antimondialisation. Ainsi, à l’été 2000, les conventions des partis
Républicain et Démocrate (et les contre-manifestations qu’elles engendrent) donnent naissance
aux sections Washington et Philadelphie. Puis, c’est le tour de San Francisco à l’occasion d’une
réunion du lobby des grands networks audiovisuels américains. En Europe, l’Allemagne attend
les manifestations contre les trains de déchets nucléaires de mars 2001, l’Italie suit en juin de la
même année. Et des dizaines d’autres sites locaux voient le jour. la France est parmi les plus
précoces.
Indymédia France s’est crée au moment du procès de José Bové à Millau, en août 2000.
Depuis, la fréquentation du site se stabilise à 400 visites par jour, 2500 en période de sommet.
Comme leurs homologues étrangers, l’ambition d’Indymédia France est de créer des supports de
communication «radicaux et passionnés » et de promouvoir un information « objective et engagée ».
Gilles Klein, l’un des fondateurs du centre des médias indépendants français résume ainsi l’esprit
et l’objectif du réseau : « Contre la globalisation, nous mondialisons l’information alternative ».
Les deux principes fondamentaux d’Indymédia sont « l’open publishing » et « l’open
source ». Quiconque peut mettre en ligne ses articles ou devenir membre du réseau, de même les
décisions, débats, règlements sont publiques et disponibles dans les archives de la mailing list.
Indymédia est tout à la fois le porte voix d’une mosaïque contestataire mondiale, et une tribune
qui donne la parole aux internautes. Le contenu éditorial ne se limite donc pas à la mouvance
antimondialisation mais traite de l’actualité du moment toujours traitée au travers d’une grille de
lecture contestataire.
Indymédia est donc une agence de presse collectivement gérée, dans le sens ou c’est l’ensemble
des « contributeurs » qui créent le contenu éditorial. L’équipe des administrateurs se limitant à la
maintenance du site et à la mise en forme des documents. Cette équipe est complètement
décentralisée et se contacte par mail ou via la mailing list. La souplesse d’internet permet une
collaboration à distance. La planification du site et sa viabilité se fait donc sans structure
centralisée – il n’y a pas de « locaux » Indymédia, hors sommets.
Ce concept remet en cause le journaliste, qui dans le discours du « médiactiviste », est trop
dépendant du pouvoir économique et politique pour être objectif, dans son travail. En
conséquence, Indymédia, structure d’information indépendante entend se substituer à un milieu
corrompu, qualifié de « médiamenteurs ». Cette remise en cause de l’intermédiation journalistique
est nécessaire car l’information est avant tout « citoyenne ». Le citoyen, témoin et acteur de son
temps, dispose via l’interface Indymédia d’un outil de publication en ligne direct. Sa prise directe
sur le quotidien fait de lui une source privilégiée qui ne souffre pas des manipulations supposées
du traitement médiatique « classique ». Cette « philosophie » qui a pris comme slogan, l’ harangue
de Jelo Biafria, leader du groupe punk californien Dead Kennedys : « don’t hate the média, become the
média », s’inscrit dans une multitude d’initiatives qui utilise le net comme une tribune directe.
Cette remise en cause de l’intermédiation journalistique est paradoxale à plus d’un titre.
D’une part, la tribune libre qu’est Indymédia n’échappe pas aux phénomènes de rumeurs qui
parcourent le net, d’autre part les dérapages verbaux en ligne sont un risque constant, dans un
système qui exclut a priori, toute forme de contrôle éditorial. Le problème est actuellement aigu
sur Indymédia France qui relais de plus en plus un discours antisémite. Le paradoxe est également
manifeste dans la « conduite » du site. L’information citoyenne ne va pas de soi. La relation aux
médias est beaucoup plus ambiguë dans la pratique que dans le discours « médiactiviste ». De
plus, la perception et la conception de la militance Indymédia ne fait pas l’unanimité.
Le réseau Indymédia est par essence tributaire du net. Le « mouvement antimondialisation est
consubstantiel au réseau » pour reprendre la formule de Stéphane Mandard1. Cependant, l’émergence
du courant antimondialisation est à replacer dans un ensemble de mouvements sociaux disparates
qui ont su utiliser le potentiel d’internet pour promouvoir leur cause. D’autre part, ce courant est
à maints égards proche de l’ensemble du mouvement hackers.
L’ambiguïté majeure d’Indymédia, intrinsèque à sa structure, qui mêle information et
militantisme, soulève une dernière interrogation : Indymédia est-il un site d’information ou une
arme stratégique pour la nébuleuse antimondialisation ?
Lors de la couverture des contre
sommets, les centres médias indépendants s’apparentent tout autant à une base arrière des
contre-manifestations qu’à un relais d’information de terrain. Cette état de fait expose le réseau à
la surveillance et la répression des autorités politiques et policières.
1
Mandard Stéphane, « Le rôle majeur de la toile », Le Monde, 27 janvier 2002
Dans une typologie de producteurs d’information en ligne de plus en plus large,
Indymédia, réceptacle des « enfants de Millau ou de Seattle » impose son ambivalence et sa
singularité.
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Webgraphie
www.attac.org
L'association ATTAC (Association pour une taxation des transactions financières pour
l'aide au citoyen), fer de lance de toutes les actions anti-mondialisation. Née en France,
elle a essaimé dans une quinzaine de pays. Une de ses principales revendications est
l'adoption de la taxe Tobin destinée à décourager la spéculation financière.
www.ciranda.net
Farandole Internationale de l'Information Indépendante
La II Ciranda est une initiative des sites www.forumsocialmundial.org.br (qui est le responsable de toute
information institutionnelle du II FSM) et www.portoalegre2002.org (dont le but est de débattre la mondialisation
et les alternatives). La proposition que nous faisons est ouverte aux publications et aux journalistes (rédacteurs,
employés de l'audiovisuel, photographes) qui résistent à la pensée unique et qui ont l'envie de construire une presse
capable de participer, dans le domaine capital de la communication, à la bataille pour la transformation de la
société. Sur le plan pratique, la II Ciranda va permettre que les publications et les centres d'études indépendants ou
attachés aux mouvements sociaux puissent couvrir les activités du FSM et avoir accès aux informations des
activités du FSM, puisque le grand nombre d'événements (conférences, séminaires, ateliers, manifestations
politiques et culturelles) rendra assez compliquée leur couverture individuelle. Chaque publication qui y participera
aura une totale autonomie pour décider des thèmes et de la production des textes et photos souhaités, selon ses
propres objectifs éditoriaux, mais pourra, en plus, reproduire, sans aucun frais, les textes de toutes les autres…
www.forum-alternatives.net
Le Forum Mondial des Alternatives (FMA) offre un inventaire des mouvements sociaux
et des réseaux alternatifs. On y trouve également une sélection d'articles de fond sur les
alternatives à la mondialisation.
www.forumsocialmundial.org
Le site du forum de Porto Alegre
www.indymedia.org
Independent Media Center est un réseau d'information international créé à l'occasion du
sommet de Seattle, en novembre 1999, aux Etats-Unis. IMC France a été lancé le 30 juin
2000.
www.medialibre.org
« Coordination permanente des médias libres »
Site de coordination, de « défense et de promotion » des médias libres de tous secteurs, et
de mise en réseau des médias libres pour faciliter leur collaboration et leur mobilisation.
www.mondialisation.org
Le Groupe d'études et de recherches sur les mondialisations (Germ) publie des analyses
de chercheurs d'une cinquantaine de pays sur les effets de la mondialisation dans les
domaines économique, culturel, éducatif, et scientifique. On trouve également un
dictionnaire des concepts liés à la mondialisation.
www.reclaimthestreets.net
A direct action network for global and local social-ecological revolution(s) to transcend
hierarchical and authoritarian society, (capitalism included), and still be home in time for
tea…
www.samizdat.net
Webzine alternatif – samizdat était le nom utilisé pour qualifier les ouvrages censurés en
URSS
www.theyesmen.org
The Yes Men are a genderless, loose-knit association of some three hundred impostors
worldwide. Their feeling today can be summed up in one simple phrase : Bull Market
Brashness.
www.publiccitizen.org
Public Citizen is a national, nonprofit consumer advocacy organization founded by
Ralph Nader in 1971 to represent consumer interests in Congress, the executive branch
and the courts. Public Citizen, association américaine de défense des consommateurs,
fondée par l'écologiste Ralph Nader, combat les méfaits du libre-échange.
www.zmag.org
Le site du magazine ZNet qui répertorie d’autres médias indépendants et alternatifs.
www.i3c-asso.org
Recherche, développement technologiques et réseaux de l'Internet citoyen

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