écrivains et artistes invités
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écrivains et artistes invités
ÉCRIVAINS ET ARTISTES INVITÉS Roselaine BICEP : Comédienne,conteuse, metteuse en scène, pédagogue, chanteuse. Formée, à l’origine au théâtre du Cyclone (Guadeloupe), Roselaine Bicep a multiplié les formations pour devenir une comédienne accomplie exerçant son art sur la scène comme devant la caméra. Un parcours à travers divers interventions tant en France qu’en Europe : Allemagne, Suisse, Russie, ainsi Caraïbes et aux USA. Des études universitaires (université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 – UFR d’Études théâtrales) lui ont permis d’enrichir son parcours en alliant la théorie à la pratique. Elle a créé la Compagnie Indigo Théâtre en juillet 1999. Elle a mis en scène plusieurs spectacles tant classiques, « Songe d’enfants », adaptation du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare et la « Flûte enchantée » de Mozart, que contemporains, Devos, Martone, Saint Exupéry, etc. Conteuse, elle écrit également des contes en créole et français qu’elle met en scène et raconte en collaboration avec des musiciens. Gerty DAMBURY : Née à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), en 1957. Après des études d’anglais et d’arabe à l’Université Paris VII, Vincennes, elle complète sa formation par des études d’Art et Spectacle à l’université Paris X de Nanterre. Elle écrit pour le théâtre depuis 1981 et ses pièces, dont certaines sont traduites en anglais et en espagnol (Lettres Indiennes, Trames) ont été montées en Guadeloupe, Martinique, Avignon, Paris et New York. Sa pièce Trames a reçu le prix SACD de la dramaturgie de langue française en 2008. Elle a été sélectionnée en 2010 par le Théâtre National de Bretagne pour une commande d’écriture. Elle est également poète et nouvelliste. L’édition 2010 du Prix Carbet lui a décerné une mention spéciale pour la qualité de l’ensemble de son œuvre. Son roman Désobéissances paraîtra au cours du dernier trimestre 2012. Kossi EFOUI : Né au Togo en 1962, Kossi Efoui remporte en 1989 le Prix du Concours Théâtral Interafricain avec Le Carrefour, une pièce qui inaugure la crise esthétique qui traversera les dramaturgies africaines dans les années 90 et sera partie prenante de l’émergence des Nouvelles dramaturgies d’Afrique noire francophones. Efoui est sans doute le premier garnement de l’équipe des « Enfants terribles des Indépendances » aux côtés de Koffi Kwahulé, Caya Makhélé et Koulsy Lamko. Ses textes sont marqués par une poétique de la suspension et du manque. Il est l’auteur de plusieurs pièces publiées chez Lansman et Le Bruit des autres, notamment La Malaventure, Le Petit Frères du rameur, L’Entre-deux rêves de Pitagaba… et Io (tragédie) qui a été notamment mise en scène par Françoise Lepoix au Théâtre Paris Villette. Il travaille depuis 2006 dans une démarche de compagnonnage affirmé avec la Cie Théâtre Inutile (Amiens) et le metteur en scène Nicolas Saelens. Il est enfin l’auteur de plusieurs romans publiés aux éditions du Seuil. Solo d’un revenant, paru en 2008, a reçu le Prix des cinq continents de la francophonie en octobre 2009, son dernier roman paru en 2011 est L’ombre des choses à venir. Lima FABIEN : Lima Fabien est née à Dakar au Sénégal, d’origine martiniquaise et guyanaise, a grandi en France, dans l’est. Elle aime les mots. Elle est auteur de deux recueils de poésie Un point de vue (Ed. La pensée universelle) et Poutchi Pouki, à jamais libre (Ed. Silex-Nouvelles du sud). Elle est aussi femme de théâtre, comédienne metteur en scène et chercheur SeFea. 1 Zsófia MOLNÁR : Traductrice hongrois-français. A réalisé la première traduction en hongrois de textes de Koffi Kwahulé. Guy REGIS JUNIOR : Né en avril 1974, Guy Régis Jr est auteur, traducteur (Maeterlinck, Camus, Koltès) metteur en scène, vidéaste, fondateur et animateur du Nous Théâtre, célèbre compagnie de théâtre contemporain haïtien. Ses textes sont mis en lecture, montés, dans les théâtres, à l’université, dans les rues, sur les places publiques et tout autre lieu de grande audience. En Europe : au Centre Georges Pompidou, au Théâtre national de Belgique, au Tarmac de la Villette, au Festival international de Liège, aux Francophonies en Limousin. Ailleurs : au Venezuela, aux États-Unis, au Brésil, etc. Guy Régis Jr a reçu plusieurs bourses d’écriture et distinctions (prix ETC Beaumarchais, lauréat du prix Jean-Brierre de poésie, Dakar-Port-au-Prince). Il anime des ateliers d’écriture et de théâtre un peu partout dans le monde (Liège, RDCongo, Washington, etc.). Guy Régis Jr est également réalisateur de deux courts métrages Black Out, 3’ (2001) et Pays sauve qui peut, 12’ (2001). CHERCHEURS Axel ARTHERON : ATER à l’Université des Antilles et de la Guyane ainsi que membre du laboratoire SeFeA de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Il prépare une thèse sur la Révolution nègre de Saint Domingue dans les théâtres afro-caribéens d’expression française à l’Institut de Recherche en Études Théâtrales de Paris 3 sous la direction du professeur Sylvie Chalaye. Dans une perspective interdisciplinaire, son travail de thèse interroge les écritures qui ont élucidé le motif de la révolution haïtienne. Il collabore à de nombreuses revues. Paul BALAGUÉ : Après une classe préparatoire littéraire à Toulouse, il a validé un master en Études Théâtrales à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 à l’Institut d’Études théâtrales. Jeune doctorant et metteur en scène de La compagnie En eaux troubles, il travaille au laboratoire SeFeA depuis son arrivée à Paris. Sa thèse porte sur la dramaturgie de John Millington Synge. En cotutelle, il mène ses recherches sous la direction de Catherine Treilhou-Balaudé (Paris 3) et Lionel Pilkington (NUI Galway). Vilmos BÁRDOSI : Linguiste, lexicographe, spécialiste des locutions françaises et hongroises. Auteur de nombreux dictionnaires et d’ouvrages linguistiques dans le domaine français-hongrois. Directeur du Département d’Études Françaises et de l’Institut d’Etudes Romanes de l’Université Eötvös Loránd de Budapest. Agathe BEL : Jeune chercheuse, membre du laboratoire SeFeA, elle prépare une thèse en cotutelle avec l’université Fédérale de Bahia et la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 sous la direction des professeures Antonia Peirera et Sylvie Chalaye. Elle consacre sa recherche aux dramaturgies contemporaines d’Afrique et des diasporas. En 2007, elle est partie au Bénin, durant trois mois de résidence pour proposer une traversée de Jaz de Koffi Kwahulé, création qui a vu le jour autour d’un travail avec treize 2 comédien(ne)s béninois(es), représentée au CCF de Cotonou et au siège du FITHEB. Son activité artistique est principalement tournée vers le clown. Zeineb BEN-GHEDHAHEM : Enseignante chercheur en littérature francophone, elle enseigne actuellement à l’École Polytechnique de Tunisie. Elle est titulaire d’un master en langue, littérature et civilisation françaises et auteur d’un mémoire de master qui portait sur l’étude de la métaphore et de la sentence dans Mémoires de porc épic d’Alain Mabanckou. Le sujet de sa thèse porte également sur la littérature francophone. En effet, c’est l’analyse du dialogisme satirique dans les romans d’Alain Mabanckou qui y sera traitée. Par ailleurs, elle a obtenu un master en Nouvelles Technologies Éducatives et le sujet de son mémoire était l’enseignement à distance. Stéphanie BÉRARD : Stéphanie Bérard est Assistant Professor (maître de conférences) dans le Département de Langue et Littérature françaises à l’Université de Virginie aux États-Unis. Au croisement des études postcoloniales et théâtrales, ses recherches portent sur le théâtre francophone et créolophone des Petites Antilles (Martinique et Guadeloupe). Elle est l’auteur de Théâtres des Antilles : traditions et scènes contemporaines (Paris, L’Harmattan, coll. « Images plurielles », 2009) et a co-dirigé un numéro spécial de la revue Africultures intitulé : « Emergences Caraïbe(s): une création théâtrale archipélique » (nº 80-81, 2010). Ses articles publiés dans des journaux français, caribéens, américains et canadiens (Notre Librairie, L’annuaire théâtral, Dérades, Theater Research International, The French Review, Callaloo, Women in French, Small Axe, L’esprit créateur) portent sur l’histoire du théâtre antillais, sur la tradition orale, sur les rituels (carnaval, vaudou, gwoka). Elle termine actuellement un ouvrage sur le théâtre de José Pliya. Elle est membre du laboratoire SeFeA (Scènes Francophones et Ecritures de l’Altérité) de l’Université Paris 3 et du comité de lecture de l’association guadeloupéenne Textes en Paroles. Marià BREWER MINICH : Professeur, elle enseigne la littérature française et le théâtre français et francophone modernes à l’Université du Minnesota. Elle a fait ses études de doctorat à Yale University. Ses principaux champs de recherche sont les crises de commune mesure ou l’incommensurable dans la modernité, les théâtres de la rencontre dans les dramaturgies contemporaines et la réinvention de l’enfance et ses places symboliques au XX et XXIe siècles. Elle est l’auteur de Claude Simon: Narrativities Without Narrative et a publié de nombreux articles dans Theatre Journal, MLN, Discourse, Boundary 2, Revue des Sciences Humaines, Revue des Lettres Mondernes, Journal of Dramatic Theory and Criticism, Contemporary French and Francophone Studies: Sites. Elle dirige, avec Daniel Brewer, la revue L’Esprit Créateur: The International Quarterly of French and Francophone Studies. Elle a été nommée Chevalier dans L’Ordre des Palmes Académiques. Sylvie CHALAYE : Spécialiste des théâtres francophones d’Afrique et des diasporas, anthropologue des représentations coloniales et historienne des arts du spectacle, Sylvie Chalaye est professeur à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris 3) où elle enseigne les dramaturgies afro-caribéennes et dirige l’Institut d’Études Théâtrales. Au sein de l’IRET, elle anime le laboratoire de recherche « Scènes francophones et écritures de l’altérité » (SeFeA) dont le programme est consacré aux dramaturgies traversées par l’histoire coloniale et l’histoire des migrations. Elle vient de publier avec Pascal Blanchard La France noire aux éditions de la Découverte et a participé à Exhibitions, l’invention du sauvage qui vient de paraître aux éditions Actes Sud. Elle s’intéresse à la 3 théâtralité exotique au cinéma et est également l’auteur avec Gilles Mouëllic de La comédie musical : les jeux du désir aux PUR. Elle a publié de nombreux ouvrages consacrés aux scènes et dramaturgies contemporaines d’Afrique francophone et des diasporas notamment Afrique noire et dramaturgies contemporaines : le syndrome Frankenstein (Théâtrales, 2004), Nouvelles dramaturgies d’Afrique noire francophone (PUR, 2004), Théâtres contemporains du Sud (Notre Librairie. Revue des littératures du sud n°162, 2006), Nouvelles dramaturgies d’Afrique et des diasporas : Sonates des corps, cantates de voix (John Hopkins Press, 2008), Fratries Kwahulé : scène contemporaine chœur à corps, (Africultures n°77-78, 2009), Emergences Caraïbe(s) : une création théâtrale archipélique (Africultures n°80-81, 2010 , Le théâtre de Kossi Efoui : dramaturgie du marronnage, (Africultures, n°86, 2011 ) et est aussi l’auteur de plusieurs travaux sur l’imaginaire colonial au théâtre et au cinéma. Au comité de direction d’Africultures, co-rédactrice en chef de la revue, elle est responsable éditorial de la rubrique théâtre et de l’encyclopédie en ligne Afritheatre.com Jean-Georges CHALI : Né le 27 mars 1956 à Fort-de-France. Il fait ses études secondaires au Lycée Technique de la Pointe des Nègres, puis débute ses études universitaires à l’Université des Antilles et de la Guyane et les poursuit à l’Université de Sorbonne Nouvelle-Paris 3, à Paris XII, et obtient son Doctorat à Paris IV sous la direction de Robert Jouanny. Il soutient une thèse comparatiste en décembre 1990 intitulée Le conte créole dans la zone Caraïbe (vers une approche ethnopédagogique). Maître de Conférences en Littérature Comparée depuis 1992 à l’UAG, il a écrit de nombreux articles sur le conte créole, et sur la littérature caribéenne et panaméricaine. Doyen Honoraire de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Président de l’AREAL (Association de Recherches en Esthétiques, Arts et Littératures), il met en place avec le concours de Dominique Berthet (Maître de Conférences à l’IUFM), un cycle de conférences qui leur permet de publier en co-direction un ouvrage critique intitulé Le rapport à l’œuvre paru chez L’Harmattan en 2006. Il coordonne les actes du colloque dédiés à Aimé Césaire en 2003 et publie en co-direction avec Christian Lapoussinière l’ouvrage Aimé Césaire une pensée pour le XXIe siècle aux éditions Présence Africaine. Jean-Georges CHALI a été directeur du CERALEC (Centre d’Etudes et de Recherches Appliquées aux Langues, Littératures et Cultures Comparées) et directeur de publication de la Revue Les Cahiers du CERALEC de 1992 à 2006. Son ouvrage Vincent Placoly, un créole américain paraît en octobre 2008 aux éditions Desnel. István CSEPPENTŐ : Il enseigne la littérature française du XVIIIe siècle à l’Université de Budapest (ELTE). Il s’intéresse au genre romanesque et a préparé sa thèse sur le thème de l’exil au tournant des Lumières. Il est co-auteur d’une histoire de la littérature française parue en hongrois en 2011. Joseph DANAN : Professeur à l’Institut d’Études Théâtrales (Sorbonne Nouvelle-Paris 3) et Directeur adjoint de l’IRET (Institut de Recherche en Études Théâtrales). Il est également auteur dramatique, et dramaturge auprès d’Alain Bézu. Dernières publications : A la poursuite de l’oiseau du sommeil (Actes Sud - Papiers, “Heyoka Jeunesse”), Qu’est-ce que la dramaturgie ? (Actes Sud - Papiers, “Apprendre”), L’Atelier d’écriture théâtrale, en collaboration avec Jean-Pierre Sarrazac (Actes Sud Papiers, “Apprendre”), L’homme qui (ne) voulait (pas) être sage, in Métiers de nuit (collectif, Lansman Editeur). Dernière collaboration à un spectacle : Nietzsche / Wagner : le ring (mise en scène Alain Bézu, Paris, Théâtre de l’Athénée, mai 2012). 4 Pénélope DECHAUFOUR : A.T.E.R / Doctorante en Etudes théâtrales à Paris 3, Pénélope Dechaufour prépare une thèse au sein du laboratoire « Scènes Francophones et Ecritures de l’Altérité » (SeFeA) sous la direction de Sylvie Chalaye. Prix 2011 de la Chancellerie des Universités de Paris. Elle est actuellement membre de l’IRET et chercheur associé au programme « Marionnette et censures » (dir. J. Sermon). Sa thèse interroge les dynamiques de l’exotisme ainsi que les esthétiques marionnettiques dans les dramaturgies d’Afrique noire francophone principalement chez Kossi Efoui. Elle a notamment collaboré au dernier numéro de la revue PUCK , Marionnettes en Afrique (n°18). Sont enfin à signaler des activités périphériques : chroniques pour Africultures et ZigZag magazine – création théâtrale à Lubumbashi (RDCongo) – co-réalisation d’un film documentaire : « Io à Lubumbashi ». Amos FERGOMBE : Professeur en Arts du spectacle à l’université d’Artois et membre du laboratoire CAMELIA de Valenciennes, il travaille sur les rituels au théâtre. Il est l’auteur d’un ouvrage consacré à Tadeusz Kantor : De l’écriture scénique de la mort à l’instauration de la mémoire (Presses Universitaires de Valenciennes, 1998) et a coordonné plusieurs volumes collectifs. Gladys M. FRANCIS : Doctorat, Purdue University; en études francophones, culturelles et théoriques, elle est Professeur de français et d’études francophones à l’Université de l’État de Géorgie. Elle s’intéresse au corps souffrant dans la littérature et les arts visuels (francophones) diasporiques et convoque dans ses travaux les études socioculturelles, transnationales, post/coloniales, filmiques, et de genre. Elle se concentre sur les régions des Antilles françaises, du Maghreb, et d’Afrique Subsaharienne. Elle est l’auteur de nombreux articles publiés en Amérique du Nord, en Europe et dans la Caraïbe. Dans un article récent La Guadeloupe dense, elle examine l’esthétique de la danse gwo-ka afin d’élaborer une analyse contemporaine des états de manque du corps Ka-ribéen. Un autre article, Negotiating the Double Bind of Dispossessed Origins and Becoming Other parcourt les notions d’identité, d’oraliture, d’oralité, et de performativité du corps souffrant dans une large sélection de textes d’auteures franco-créolophones. Ses deux livres à paraître analysent respectivement l’écriture féminine transgressionnelle et les productions d’artistes franco-caribéens. Lilla HORÁNYI : Titulaire d’un Master en langue, littérature et culture françaises obtenu à l’Université Eötvös Loránd de Budapest (ELTE). Elle est actuellement doctorante en première année dans la même université. S’intéressant aux littératures francophones, sa thèse porte sur les œuvres exotiques de Georges Simenon. Elle a participé à la traduction hongroise d’Au temps de l’antan : contes du pays Martinique de Patrick Chamoiseau parue en 2012. Magdolna JÁKFALVI : PhD (1999) Habil (2006) Professeur en Études Théâtrales (Institut d’Études d’Art, Université du Théâtre et du Cinéma, Budapest, Hongrie), responsable de la Formation du troisième cycle. Livres: Les Ubus (1997); Figure, Caractère, Personnage (2000); Théâtre, Avant-garde, Politique (2006); Le théâtre en Hongrie au XX. siècle, (2007); Les regards de côté : le théâtre de Racine (2011). Editor: Theatron, revue théorique du théâtreProjet de recherches courant : Chercheur Senior d’un projet de l’Académie des Sciences Hongroises sur l’Histoire du Théâtre en Hongrie.Publications: sur 120 études et 5 articles dans des périodiques hongrois et internationaux, 30 conférences, propositions publiées dans les Actes des colloques. Ramcy KABUYA : Après un master recherche en Lettres et Civilisations françaises à l’Université de Lubumbashi en R.D.Congo, Ramcy Kabuya a intégré le Centre d’Etudes Littéraires et de Traitements des Manuscrits (CELTRAM) en tant qu’assistant de recherche. Il est notamment chargé de la coordination éditoriale de la revue et de l’organisation des évènements scientifiques (colloques, journées d’Etudes). Il prépare une thèse en cotutelle aux universités de Lubumbashi et de Lorraine (Paul Verlaine de Metz). Il est rattaché au Centre écriture et à l’APELA. Ses travaux portent sur l’histoire littéraire africaine et les innovations esthétiques. Il est par ailleurs vivement impliqué dans plusieurs activités culturelles à Lubumbashi où il œuvre à l’émergence d’une expression artistique en organisant un festival de musique urbaine, des ateliers d’écritures, et des productions radiophoniques. Ewa KALINOWSKA : Travail à l’Université de Varsovie depuis les années 80. Domaines d’intérêt : littératures de langue française – Afrique, Océan Indien ; didactique de la littérature et du français langue étrangère ; registres de langue. Participation à des conférences, colloques et congrès– principalement en Pologne, France, Belgique, Espagne et dans nombre d’autres pays. Collaboration avec des universités en France, Belgique et Espagne. Animation des formations et ateliers pour enseignants et étudiants. Plusieurs articles et publications consacrés aux domaines d’intérêt. Viceprésidente de PROF-EUROPE Association des Professeurs de français en Pologne et rédactrice en chef de la revue PROF-EUROPE. Zouleikha ZEBILENE : Titulaire d’une licence de français option littérature, ainsi que d’un magistère. Elle enseigne actuellement à l’Université d’Alger 2 et est en première année de doctorat son sujet tourne autour du théâtre de Werewere Liking, plus particulièrement quatre de ses pièces : Singue Mura, La Veuve dilemme, Héros d’eau et L’Enfant Mbénè. Hedia KHADHAR. Université de Tunis. Aleksandra KOMANDERA : Maître de conférences à l’Université de Silésie (Katowice, Pologne). En 2008, elle a soutenu sa thèse de doctorat en système de « cotutelle » (Université de Silésie et Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis) consacrée au conte insolite français du XXe siècle (les questions abordées : le surnaturel, le fantastique, le merveilleux, les codes littéraires, le jeu littéraire, la lecture). Elle est auteur de plusieurs articles sur le récit bref français. Actuellement, elle travaille sur la littérature francophone de Belgique. Elle s’intéresse aux genres narratifs, aux jeux littéraires, aux correspondances entre le texte et l’image, dans la littérature française et francophone de Belgique. Ilona KOVÁCS : Maître de conférences, habilitée à diriger des recherches à l’Université de Szeged. Fanny LEGUEN : Après un Master 2 d’Etudes théâtrales réalisé à Rennes 2, Fanny Le Guen prépare un doctorat en Littérature Comparée à la Sorbonne- Paris IV, sous la direction de Denis Guénoun. Elle est membre du laboratoire SeFeA (Paris 3). Sa thèse s’intitule : « Belles de jazz : voix et violence des figures féminines dans le théâtre de 6 Koffi Kwahulé ». Articles : « Là où le corps témoigne dans l’œuvre de Koffi Kwahulé », communication au colloque international Jeunes chercheurs en francophonie, Québec, Canada, avril-mai 2007, à paraître dans les actes du colloque, 2009 ; « Spiritualités et transcendances dans l’œuvre de Koffi Kwahulé », communication au colloque Littératures africaines et spiritualités : sagesse ou déraison, APELA, Metz, septembre 2006, à paraître dans les actes du colloques, 2008 ; « Les Voix de femmes dans le théâtre de Koffi Kwahulé », in : S. Chalaye (dir.), « Nouvelles dramaturgies afro-caribéennes : sonate des corps/cantate des voix », L’Esprit créateur, Université de Minnesota, à paraître, 2008 ; « Mystérieuse et musicale magie noire à l’atelier du plateau, www.africultures.com, 23 janvier 2008 ; « L’Etrange univers de Big Shoot », www.africultures.com, 22 mai 2007 ; « Jaz par Denis Mpunga », www.carleton.ca/francotheatre, novembre 2006 ; « L’Amour, une hérésie rédemptrice chez Koffi Kwahulé », in Afrique Rose, n°63, Africultures, Paris, avril-juin 2005. Pierre LETESSIER : Pierre Letessier : maître de conférences à l’IET de l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 et membre de l’IRET. Menées dans une double perspective, anthropologique et dramaturgique, ses recherches portent sur la réception spectaculaire du théâtre romain, sur les enjeux herméneutiques de l’édition du théâtre antique et, plus largement, sur les liens entre théâtre et musique. Metteur en scène, il a signé une douzaine de mises en scène, en particulier de théâtre musical. Buata MALELA : Enseignant-chercheur en études française et francophone. Il s’intéresse à la sociologie des littératures francophones d’Afrique, des Caraïbes et d’Europe, à la théorie de la littérature (philosophie/littérature, études postcoloniales) et aux relations entre les arts (lettres/musique afro-antillaise) au sein de la diaspora afrodescendante. De plus, B. B. Malela est l’auteur de deux monographies consacrées aux Écrivains afro-antillais à Paris (1920-1960). Stratégies et postures identitaires (Paris, Karthala, coll. Lettres du Sud, 2008) ; et à Aimé Césaire. Le fil et la trame : critique et figurations de la colonialité du pouvoir (Paris, Anibwe, 2009) ; Michael Jackson. Le visage, la musique et la danse : Anamnèse d’une trajectoire afro-américaine, (Paris, Anibwe, 2012). Judith MILLER : Professeur dans le Département de français à New York University, New York, USA, où elle donne des cours sur le théâtre français et francophone. Elle a publié de nombreux articles sur le théâtre et plusieurs traductions théâtrales (Cixous, Liking, Pliya, Azama, Césaire) : une étude sur le metteur en scène Ariane Mnouchkine (Ariane Mnouchkine, London and New York: Routledge, 2004); sur l'écriture de Françoise Sagan (Françoise Sagan, Boston: Twayne World Authors, 1987); une anthologie de pièces écrites par des femmes - avec Christiane Makward-: Plays by French and Francophone Women Writers (Ann Arbor: University of Michigan Press, 1994); l'édition française -avec Christiane Owusu-Sarpong - d'une anthologie d’ "écrits" de femmes de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel (Des Femmes Ecrivent l'Afrique, Paris: Karthala, 2004); une étude sur la question du théâtre et la politique: Theatre and Revolution in France Since 1968 (Lexington: French Forum Monographs, 1977). 7 Fernanda MURAD MACHADO : Titulaire d’un DEA et d’un doctorat, intitulé Construction d’un univers fabuleux. L’écrivain et le lecteur dans l’œuvre d’Amadou Hampâté Bâ, au Centre d’International d’Études Francophones, Sorbonne- Paris 4, Fernanda Murad Machado vit actuellement au Brésil, où elle développe un projet de publication d’une anthologie critique de contes traditionnels et contemporains de la littérature africaine francophone, traduits en portugais, dans le cadre d’un postdoctorat à l’Universidade de São Paulo, financée par une bourse de la Fundação de Amparo à Pesquisa. Catherine NAUGRETTE : Professeur à l’Institut d’Études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, et directrice de l’Ecole doctorale Arts & Médias, elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages consacrés à l’histoire et à l’esthétique du théâtre, parmi lesquels Paysages dévastés : le théâtre et le sens de l’humain (Circé, coll. « Penser le théâtre », 2004). Elle a dirigé, avec Jean-Pierre Sarrazac, la publication des actes du colloque consacré à Jean-Luc Lagarce : Jean-Luc Lagarce dans le mouvement dramatique (Les Solitaires Intempestifs, 2008). Anaïs NONY : À l’âge de 8 ans, Anaïs Nony est sur les planches du théâtre Mogador à Paris. Cette enfance vécue dans un théâtre a fait naître chez elle un intérêt prononcé pour la mise en scène et la dramaturgie qu’elle expérimente dès son entrée au lycée. Poursuivant son activité de comédienne à un niveau professionnel, elle entame un cursus universitaire en Études théâtrales. En parallèle, elle enseigne le théâtre à des publics divers, après avoir suivi plusieurs formations à l’étranger (masque balinais). C'est à l’Institut d’Études théâtrales de l’université qu’elle développe en master de recherche une réflexion liant la notion de fragment dramaturgique à l’objet écran en scène. Elle est aujourd’hui doctorante sous la direction de Sylvie Chalaye au laboratoire SeFeA et de Maria Brewer à l’université du Minnesota. Sa thèse questionne l’errance dans la dramaturgie contemporaine à travers les œuvres de Kossi Efoui. Duygu ÖZTIN PASSERAT : Elle a préparé une thèse de doctorat sur la sémiolinguistique du langage cinématographique et scénaristique à partir de Hiroshima mon amour de Marguerite Duras. Elle a travaillé entre 2001 et 2005 en tant que professeur visiteur dans l’UFR intitulé “Le monde musulman et L’Empire ottoman” à la Faculté des Lettres de l’Université Mohammed V à Rabat-Maroc. Elle a des publications dans des revues scientifiques internationales. Son domaine d’étude : La sémiotique visuelle et littéraire, l’analyse du discours et l’argumentation. Elle est actuellement maître de conférences dans le département de la didactique du FLE à l’université d’Izmir en Turquie. Károly Sándor PALLAI: Chercheur doctorant à l’Université de Budapest - ELTE. Il consacre ses recherches aux littératures francophones contemporaines de la Caraïbe, de l’océan Indien et du Pacifique. Il est membre de l’AIEFCOI (Association Internationale d’Études Francophones et Comparées sur l’Océan Indien) de l’Université de Maurice. Il est le concepteur, le fondateur et l’éditeur en chef de la revue électronique de création et de théorie littéraires Vents Alizés, conçue pour assurer une diffusion d’accès libre étendue aux auteurs de l’océan Indien, de la Caraïbe, du Pacifique et d’ailleurs. Il est également le créateur, le fondateur et le directeur de la maison d’édition Edisyon Losean Endyen. Il est membre du comité de lecture de la revue littéraire seychelloise SIPAY. 8 Romain PIANA : Maître de conférences à l’Institut d’Études Théâtrales de l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Spécialiste de la réception et de la mise en scène du théâtre grec antique, il travaille également sur l’histoire du théâtre français du dixneuvième et du premier vingtième siècle. Il s’intéresse en particulier à la revue théâtrale et au music-hall, auxquels il a consacré plusieurs études. Dávid SZABÓ : Linguiste, lexicographe, traducteur. S’intéresse à l’étude sociolinguistique de la langue parlée et plus particulièrement aux argots français et hongrois. Auteur de plusieurs dictionnaires et d’ouvrages linguistiques. Directeur du Centre Interuniversitaires d’Etudes Françaises d’ELTE. Tumba SHANGO LOKOHO : Congolais, maître de conférences à l'Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Auteur de Roman et écriture de l'espace en Afrique noire francophone (Eds. du Septentrion) et une série d’articles dont entre autres : Roman négro-africain francophone, altérité et modernité dans Manfred Schmeling / Monika Schmitz-Emans (Hrsg.), Multilinguale Literatur im 20. Jahrhundert, Königshausen & Neumann, 2002, pp. 247-270. Virginie SOUBRIER : Agrégée de Lettres Classiques, professeur de l’enseignement secondaire, elle a soutenu en 2009, à la Sorbonne (Paris IV), une thèse, dirigée par Denis Guénoun, intitulée Koffi Kwahulé. Une voix afro-européenne sur la scène contemporaine. Elle participe aux activités du laboratoire SeFeA, dirigé par Sylvie Chalaye, à Paris 3, où elle anime un cours, en deuxième année de Licence, sur les théâtres de Kwahulé et de Cormann. Ses domaines de recherche - les poétiques des écritures dramatiques contemporaines, les liens entre théâtre et politique, entre théâtre et jazz - sont articulés autour des notions de chœur et de choralité. Aux côtés de Sylvie Chalaye, elle a été responsable scientifique du colloque international « Frères de son – Voix chœur à corps » consacré au théâtre de Koffi Kwahulé, qui s’est déroulé en 2008. Amélie THÉRÉSINE : Agrégée de Lettres Modernes, enseignante dans le secondaire en charge d’une option facultative « Théâtre et expression dramatique ». Après un Master 2 réalisé au Centre International d’Études Francophones (Sorbonne-Paris 4), Amélie Thérésine commence un doctorat au sein du laboratoire « Scènes Francophones et Écritures de l’Altérité » (SeFeA) de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 sous la direction de Sylvie Chalaye consacré au phénomène Dieudonné Niangouna, entre exhibition et performance, questionnant les modalités nouvelles d’exposition du corps que manifeste son théâtre. Réka TÓTH : Maître de conférences du Département d’Études Françaises de la Faculté des Lettres de l’Université de Budapest-ELTE (Hongrie), Réka TÓTH y enseigne principalement les littératures francophones et la littérature française contemporaine et du 20e siècle. Après avoir fait des études de lettres à la même université (langues et littératures françaises, hongroises et finnoises), elle a continué ses études en France avec une bourse de doctorat en cotutelle du Gouvernement français (Paris 8, École Doctorale Texte, société, imaginaire – ELTE). Elle a soutenu sa thèse en 1998 (Théorie et pratique de la critique génétique, mention très bien). Elle a commencé à enseigner au Département de Français de l’École Supérieure de Pédagogie d’ELTE (formation de 4 ans des professeurs de français) dont elle a été la responsable entre 1998 et 2005. Depuis la fusion des deux départements de français d’ELTE, elle est 9 enseignante de la Faculté des Lettres, responsable des projets ERASMUS, membre de l’École Doctorale d’Études Littéraires et également du Groupe de Recherches sur les constructions discursives en histoire littéraire (CODHIL). Elle a travaillé et publié des études surtout sur des auteurs antillais et africains. Depuis 2008, elle participe au programme de recherches international Centre–Périphérie (Paris 3, ELTE, CorvinusBudapest, Pécs, Cracovie, Roma-La Sapienza etc.). L’une des auteurs de la très récente Histoire de la littérature française en hongrois (poésie de la deuxième moitié du 20e siècle, littératures francophones), elle traduit aussi des ouvrages littéraires et scientifiques en hongrois (p. ex. Philippe Grimbert, Pierre Nora, Julia Kristeva). Catherine TREILHOU-BALAUDE : Professeur à l’Institut d’Études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Spécialiste de la réception et de la mise en scène de Shakespeare, du théâtre élisabéthain, des classiques ; elle dirige également des recherches portant sur l’esthétique baroque et sur l’Histoire du théâtre européen (du baroque au romantisme). Daniel URRUTIAGUER : Maître de conférences habilité à diriger les recherches à l’Institut d’Études Théâtrales de l’université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Ses recherches en socio-économie sont centrées sur les interactions entre les artistes, les compagnies, les établissements culturels, les collectivités publiques et les publics. Il a récemment coordonné une enquête nationale, subventionnée par le Deps, sur les territoires et les ressources des compagnies en France. Il a publié deux livres, Economie et droit du spectacle vivant en France aux PSN et Les professions du spectacle vivant. Entre les logiques du marché et du service public aux éditions Armand Colin. Izabella ZATORSKA : Professeur à l’université de Varsovie, spécialiste de littérature française du XVIIIe siècle et de la francophonie de l’Océan indien. "Les Polonais en France 1696-1795. Bio-bibliographie provisoire", Varsovie, 2000 ; "Discours colonial, discours utopique. Témoignages français de la conquête des antipodes aux XVIIeXVIIIe siècles" [thèse d'habilitation], Varsovie, 2004 ; Maksymilian Wikliński, „Voyages”/ „Podróże”, édition bilingue, Oficyna Wydawnicza LEKSEM, Łask, 2008. Alice ZENITER : Auteur et dramaturge, elle a étudié la littérature et le théâtre entre l’École Normale Supérieure et la Sorbonne nouvelle-Paris 3 où elle fait actuellement sa thèse (« Le féminin et la violence dans le théâtre de Martin Crimp ») sous la direction de Catherine Naugrette. Elle a publié deux romans Deux moins un égal zéro en 2003 et Jusque dans bras (Albin Michel), 2010. Le troisième, Sombre Dimanche, sortira en janvier 2013. Elle écrit également du théâtre. En avril 2010, sa seconde pièce Spécimens humains avec monstres est un des textes lauréats du CNT. Elle est mise en scène en mars 2011 à la Fabrique MC11 par Urszula Mikos. Elle travaille régulièrement comme collaboratrice artistique auprès de Brigitte Jaques Wajeman depuis 2007 (Nicomède et Suréna de Corneille, ou encore Tartuffe de Molière). Depuis peu, elle travaille également avec la compagnie Kobalt sur des répertoires plus contemporains et, lors de la prochaine saison, sur ses propres textes. 10