Le parvis Georges Marchais gardera son nom

Transcription

Le parvis Georges Marchais gardera son nom
L’injustice est réparée
Le parvis Georges Marchais gardera son nom
C’est avec un immense soulagement que la population de Villejuif a accueilli la décision du tribunal
de Melun d’annuler la décision municipale d’effacer le nom de Georges Marchais du parvis près de
l’hôpital Paul-Brousse. Et ce mercredi soir, dès la
décision du tribunal connue, elle a « rebaptisé » le
parvis.
Une fois de plus M. Le Bohellec, accompagné de
son équipage Philippe Vidal et Alain Lipietz, voulait installer dans Villejuif une logique de division.
Dans le même mouvement que ses mesures qui
rompent la cohésion sociale, sur le service public,
l’urbanisme, le logement,…
Sans doute a-t-il sous estimé la capacité de la population à se mobiliser. Il voulait effacer le nom
de G.Marchais, il vient, par son entêtement de le
faire entrer dans la jurisprudence. Ils ne manquent
pas hélas les maires qui depuis 2014 appliquent
la censure et le révisionnisme : Hénin-Beaumont,
Corbeil, Béziers…Nos amis républicains pourront
s’appuyer sur cette décision.
Surdité, acharnement et révisionnisme. Depuis la
décision cruelle, brutale, de la majorité municipale,
le Maire est resté sourd à toutes les demandes de
la famille de G.Marchais. Il a étendu son mépris
pour notre ancien député à tous ses proches. Mais
la protestation a dépassé le cadre de Villejuif.
Pendant des mois, des élus locaux, des députés (y
compris de son parti) des responsables politiques,
des journalistes, le Préfet du Val-de-Marne, des citoyens de Villejuif ou ailleurs, lui ont demandé de
reconsidérer sa décision. En vain.
«… Tous ne partagent pas, loin de là, les combats
de G.Marchais, mais considèrent inconvenante
la décision parce qu’elle porte atteinte à l’esprit
républicain et au respect dû à la mémoire de ce
parlementaire qui a marqué de son empreinte la
vie nationale et de Villejuif » écrivaient ensemble
les députés de tous les bords politiques. Mais cela
n’était pas dans la ligne du Maire qui voulait surtout effacer une Histoire qui ne lui convient pas.
Aussi, la famille de Georges a décidé il y a un an de
saisir le tribunal administratif de Melun, qui vient
ce mercredi après-midi de rendre justice.
Le comble de la contradiction. Le maire voulait
rebaptiser la place au nom de Georges Mathé, voulant ainsi opposer deux personnalités qui ont marqué l’histoire scientifique et politique de notre pays.
Ils ont surtout travaillé ensemble, chacun dans ses
compétences, pour développer la recherche médicale contre le cancer à Villejuif. Le Maire avait
aussi sous-estimé la dignité de la famille de G. Mathé.
Dès la décision du conseil municipal, elle avait
aussitôt souhaité « qu’une solution soit trouvée
pour honorer les deux Georges et rassembler ainsi
toutes les sensibilités françaises. » Une idée forte
dans cette période trouble pour notre République.
A ce propos les élus communistes ont proposé
de donner le nom de Georges Mathé à la future
gare, proche de l’IGR, du Grand Paris Express.
Il convient maintenant de s’en occuper pour réparer la double erreur de M. Le Bohellec-qui- voulait-effacer-les-noms-sur-les-plaques. Notamment
celui de G. Marchais qui sans aucun doute parce
qu’il était populaire « était controversé » (selon les
termes du maire). Mais au fait qui se souviendra
du nom du Maire actuel de
Villejuif ?
Villejuif / 15 janvier 2016
Débaptiser la place Georges Marchais avait un
triple objectif : ressouder son équipe sur le thème
de l’anticommunisme, réécrire l’histoire de notre
commune en effaçant ce qui ne lui convient pas et
diviser la population. Mais son coup a raté !