CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 05 DECEMBRE 2016
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CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 05 DECEMBRE 2016
CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 05 DECEMBRE 2016 Compte-rendu des points soumis à l’assemblée Nombre de délégués titulaires : 38 Ont pris part aux délibérations : 32 Date de convocation : 29/11/2016 L’an deux mille seize, le 5 décembre, à vingt heures trente, le Conseil Communautaire régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par les statuts, à la maison communautaire à Montbozon, sous la Présidence de Monsieur Jean-Paul PRETOT, Maire de Loulans-Verchamp. Etaient présents : M. G. Parent (Beaumotte-Aubertans), F. Sarrazin (Besnans), S. Laurent (Bouhans-lesMontbozon), A. Delaborde (Cenans), B. Jeannerod (Chassey-Les-Montbozon), C. Menneguin (Cognières), M. Marchesini, D.Criqui et E. Ferrand (Dampierre-Sur-Linotte), G. Roussel (Echenoz-Le-Sec), A. Jourdet (Filain), H. Pretot (Larians-Munans), MP. Paggi (La Demie), D. Millefert (Le Magnoray), JP. Pretot et F. Chauvey (LoulansVerchamp), JY. Gamet et G. Wolfersperger (Montbozon), S. Fleurot et D. Hezard (Neurey-Les-La Demie), M. Chevillard (Ormenans), M. Cislaghi (Roche-Sur-Linotte), R. Magnenet (Thieffrans), C. Beauprêtre (Thienans), M. Gauthier (Vallerois-Lorioz), J. Chenut et B. Dussaucy (Vellefaux), D. Gazon (Vy-Les-Filain). Absents excusés et représentés par pouvoir : G. Blondel (Loulans-Verchamp), P. Marilly (Maussans), D. Pagani (Vallerois-Lorioz), F. Larrieu (Villers-Pater), Absents excusés et remplacés par les suppléants : JM. Grosjean (Cognières), D. Pageaux (Echenoz-Le-Sec), D. Bas (Ormenans), JF. Mouillet (Thieffrans), JC. Abrecht (Vy-Les-Filain). Absents : M. F. Tarrapey et J. Troutier (Authoison), C. Grangeot et N. Seriot (Beaumotte-Aubertans), P. Siroutot (Besnans), F. Marmet (Filain), D. Vagnet et JL. Cattin (Fontenois-Les-Montbozon), J. Groslambert (LariansMunans), B. Pelcy (La Barre), J. Olivier (La Demie), F. Schumacher (Le Magnoray), JC. Chaillet (Maussans), C. Urlacher (Montbozon), JF. Bassinet (Roche-Sur-Linotte), P. Labetoulle (Thiénans), N. Mougin (Villers-Pater). Suppléants présents ne participant pas aux votes : P. Spadetto (Bouhans-Les-Montbozon), P. Pretot (Cenans), M. Delbos (Chassey-Les-Montbozon), Approbation du compte-rendu du Conseil communautaire du 17 octobre 2016 Le Conseil communautaire adopte à l’unanimité des membres présents et représentés le compte-rendu du Conseil du 17 octobre 2016. 1°. Général : 1.1. Adhésion à la SEM Action 70 Suite à la loi NOTRe, les départements ont pour obligation de céder plus de 2/3 de leurs actions détenues dans les SEM dont l’objet social s’inscrit dans le cadre d’une compétence attribuée à une autre collectivité, au plus tard le 31 décembre 2016. L’enjeu est alors de répondre aux besoins immobiliers des entreprises en conservant un outil au service du territoire, avec un pilotage départemental en lien avec les EPCI. L’objectif est de mutualiser les moyens (financiers, techniques) entre EPCI avec l’appui du Département. Action 70 interviendra uniquement sur les territoires des EPCI actionnaires. La CCPMC détiendra 1393 actions (sur une totalité de 52 468 à l’échelle du département, ce qui lui représentera un coût total de 41 790 €. Dans un second temps le département attribuera 80% de ce montant à la CCPMC, soit la somme de 33 430,40 €. Cette somme sera reversée sur 1 ou 2 opérations du contrat PACT (ayant un calendrier de réalisation proche) au moment de la clause de revoyure. Le Président rappelle que la CCPMC a reçu l’ARS (Agence Régionale de Santé) qui secondera la collectivité pour son projet médicalisé. Mme PAGGI précise que parmi les actions PACT, la seule action financée par le PACT et suscitant l’intérêt de la CCPMC est le projet médicalisé. Si ce dossier n’aboutit pas, il n’y aura pas de garantie de récupérer les 80% investis dans le cadre de l’adhésion à la SEM Action 70. Mme FLEUROT émet la question suivante : « Est-ce que la Communauté de Communes souhaite un outil d’aménagement immobilier pour l’installation d’entreprises ou non ». Selon Mme FLEUROT, si la Communauté de Communes souhaite construire son immobilier et ses locaux, c’est la SEM qui détient les fonds suffisants. La Maison de santé est un exemple de construction, mais il y a beaucoup d’autres possibilités. Les moyens pourront être trouvés. Mme FLEUROT alerte sur le fait que la compétence économique se profile et que, sans outil d’aménagement, la CCPMC sera bloquée. M. JOURDET précise qu’il y a un coût et qu’il faudra donc en face des projets. 2 Mme WOLFERSPERGER précise qu’il y a pourtant d’autres projets, tels que la mise en place d’un hôtel d’entreprise. Mme DELABORDE précise alors qu’il s’agit d’une action inscrite dans le programme PACT mais qui n’est pas financée par ce dernier, cette action étant uniquement financée par les politiques sectorielles. Ainsi, la maison de santé semble être le seul projet. Mme FLEUROT précise cependant qu’il serait regrettable de se couper d’un projet économique viable. Mme DELABORDE confirme que l’adhésion à la SEM Action 70 présente une opportunité. M. CHEVILLARD se questionne sur le SIG, qui fait partie du contrat PACT. Le Président indique que le département à un projet de SIG, et que si la CCPMC en met un en place, elle devra en assumer la responsabilité en cas d’incident. M. DELBOS précise que M. KRATTINGER a incité à ce qu’un SIG soit mis en place au niveau départemental mais qu’il s’agirait plus de synthétiser les projets SIG de chaque intercommunalité. Mme FLEUROT précise qu’il ne s’agit effectivement pas d’un projet du département mais qu’Ingénierie 70, satellite du département, a pour projet de mettre en place un SIG départemental. M. JOURDET ajoute que dans le cadre de l’étude de la faisabilité du transfert de compétences « eau » et « assainissement », l’agence de l’eau est dans la possibilité de subventionner la tranche conditionnelle du SIG. Le Président rappelle qu’Ingénierie 70, relais du département, inquiète le SMAMBVO, car la prise de compétence GEMAPI pourrait être déléguée ou transférée par les intercommunalités à Ingénierie 70 et non aux syndicats. Mme GAUTHIER demande pour quelle raison la décision d’adhérer ou non à la SEM Action 70 doit se faire lors de ce Conseil Communautaire. Mme PAGGI informe alors que la compétence devant être léguée par le département en 2017, il est indispensable de se décider dès à présent, puisqu’il s’agit du dernier Conseil communautaire de l’année 2016. Mme PAGGI ajoute que la région va être le partenaire privilégié dans le cadre du développement économique, mais que pour le moment cette dernière n’est pas encore structurée et ne dispose pas des informations nécessaires pour connaître l’appui concret dont pourra bénéficier l’intercommunalité. Ainsi, la CCPMC se retrouve bloquée dans l’attente des décisions de la Région. Mme FLEUROT ajoute que les projets d’installation immobilière n’intéressent pas la Région. 3 Mme PAGGI précise que la clause de revoyure du contrat PACT assure certains rééquilibrages mais ne permet pas la mise en place de nouvelles opérations. Ainsi, il est rappelé que la somme risque d’être perdue. Mme FLEUROT souhaite s’assurer qu’il n’y ait pas de confusion entre les 80% du coût d’adhésion qui peuvent être redistribués dans des opérations du PACT et la multitude de projets d’aménagement qu’il sera possible de réaliser une fois la CCPMC adhérente à la SEM Action 70. Ainsi, les projets ne se limitent pas au programme PACT. M. DUSSAUCY demande s’il suffira de demander à la SEM qu’une construction se fasse pour que le projet puisse voir le jour. Mme FLEUROT précise que non, les décisions devant être votées. Le Président ajoute que la CCPMC n’aura pas de pouvoir de décision, celui-ci étant uniquement réservé aux plus importantes intercommunalités du département. Ainsi, le Conseil Communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (6 voix contre, 5 abstentions) : - Autorise la CCPMC à devenir actionnaire à la SEM Action 70 pour un montant d’actions de 41790 € ; - Autorise le Président à signer tout document afférent ; - Accepte que le Président représente la CCPMC à l’assemblée générale de la SEM Action 70. 1.2. Admissions en non-valeur Suite à la décision du tribunal, il est nécessaire de délibérer sur les admissions en nonvaleur suivantes : art 6542, service OM, 787.26 € + 283 € + 260.61 €. Art 6541, service OM, 3.68 €. Les documents sont consultables au siège de la CCPMC. Le Conseil communautaire approuve, à l’unanimité des membres présents et représentés, ces admissions en nonvaleur. 1.3. Transfert de compétences « eau » et « assainissement » : Demande d’aide pour l’étude de faisabilité auprès de l’agence de l’eau « Rhône Méditerranée Corse » Dans le cadre de la loi NOTRe, promulguée le 7 août 2015, des compétences attribuées aux collectivités territoriales ont été redéfinies, notamment les compétences « eau » et « assainissement ». Ces compétences seront optionnelles à partir du 1er janvier 2018 et obligatoires à partir du 1er janvier 2020. Les réflexions doivent être engagées dès à présent, ce qui implique la mise en place d’un cahier des charges (dont le département nous a livré un modèle) nécessaire à l’étude de faisabilité du transfert de ces deux compétences. Cette étude implique trois approches : 4 La mise en place d’inventaires du patrimoine : référence de l’existant, état des ouvrages, travaux à planifier… Des études financières : budget, prix de l’eau, convergence des tarifs, … Des études de structuration des services : statut juridique, mode de gestion. Pour la taille de notre territoire, cette étude de faisabilité devrait représenter un coût de 200 000 € (sans la prise en compte de la tranche conditionnelle destinée au Système d’Information Géographique). Le coût de l’étude étant considérable, il est dans l’intérêt de la CCPMC de participer à l’appel à projets proposé par l’agence de l’eau RMC (Rhône Méditerranée Corse). En effet, cet appel à projet permet de bénéficier d’une subvention de 80% dans le cadre de l’étude, à condition de déposer le dossier au plus tard le 30 juin 2017. Ce taux de subvention s’applique aussi à l’appel à un AMO (Assistant à Maîtrise d’Ouvrage) et à la tranche conditionnelle liée au SIG (Système d’Information Géographique). Entre le 1er juillet 2017 et le 29 juin 2018, l’aide attribuée sera de 70%. Après cette seconde période, il ne sera plus possible de bénéficier d’une aide provenant de l’agence de l’eau. M. JOURDET informe que la Communauté de Communes du Pays Riolais a choisi d’ajouter la tranche conditionnelle SIG ce qui a représenté un montant supplémentaire de 80 000 €, soit 280 000€. Mme FLEUROT précise qu’il est naturel de procéder à cette étude de faisabilité, mais qu’il est trop tôt pour se décider sur l’éventuelle mise en place d’un SIG. M. JOURDET précise alors que la décision du jour concerne uniquement l’autorisation de participer à l’appel à projet, et non la mise en place d’un SIG. Mme FLEUROT précise que le SIG est un grand débat, car il implique des problèmes de responsabilisation, puisque si une conduite a mal été géolocalisée sur le réseau SIG et qu’elle est détériorée suite à des travaux, il en sera de la responsabilité de la CCPMC si celle-ci a mis en place ce réseau. M. DUSSAUCY précise alors que sans SIG le problème de responsabilité en cas d’accident sera inchangé. Mme FLEUROT indique que le SIG est opposable. M. JP. PRETOT rappelle que l’objet du jour n’est pas de voter le SIG. M. DUSSAUCY souhaite tout de même informer que si la gestion se fera en interne, cela impliquera des compétences internes spécifiques. M. JOURDET rappelle que l’objectif est dans un premier temps de pouvoir bénéficier des 80% d’aide. Ce sera uniquement dans un second temps que le budget sera notifié ou non. Cet appel à projet permettra d’orienter la CCPMC dans la mise en place d’un cahier des charges. 5 M. H. PRETOT indique qu’il y a un engagement sans connaissance de coûts. M. JOURDET rappelle alors que la CCPR est passée par l’appel à projet il y a un an et demi, et que la somme totale (eau + assainissement + SIG) a représenté une somme de 280 000 € pour l’étude de faisabilité, sachant que celle-ci a été subventionnée à 80%. Mme FLEUROT ajoute qu’il n’y aura pas de marche en arrière concernant les transferts de compétence, puisque ces transferts ont aussi bien été votés par le Parlement que par le Sénat, donc aussi bien par les partis de droite que de gauche. Ainsi, le Conseil Communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés, autorise la CCPMC à participer à l’appel à projets afin de bénéficier du subventionnement de 80% de l’agence de l’eau dans le cadre de l’étude de faisabilité du transfert de compétences « eau » et « assainissement ». 1.4. Ingénierie 70 : compétence d’assistance informatique L'Agence est chargée d'apporter aux établissements publics intercommunaux du Département qui le demandent une assistance d'ordre technique, juridique ou financier. Cette assistance comprend notamment trois compétences optionnelles : la compétence aménagement, la compétence application du droit des sols et la compétence d’assistance informatique. Pour rappel, lors du Conseil communautaire du 19 septembre 2016, l’adhésion à Ingénierie 70 dans le cadre de la compétence aménagement a été délibérée. Il s’agit à présent d’adhérer au pôle d’assistance informatique. L’agence départementale Ingénierie 70 a pris une délibération à la date du 5 décembre afin de déterminer le coût de l’adhésion qui devrait s’établir à environ 50 € selon Mme FLEUROT. Par ailleurs, le coût de la facturation annuelle progressera de 10%. Cette hausse se justifie principalement par le fait qu’à présent le budget est soumis à la TVA étant donné qu’il est soumis au champ concurrentiel. Ingénierie 70 apporte aux collectivités adhérant à cette compétence une assistance technique, fonctionnelle et règlementaire dans l’utilisation des logiciels de comptabilité, paye, élection, état civil, facturation, .… Ingénierie 70 est un établissement public administratif départemental en application de l'article L 5511-1 du Code général des collectivités territoriales. Les statuts prévoient les modalités d’administration de l’Agence Départementale Ingénierie 70, via une assemblée générale où tous les membres sont représentés par le Président et un Conseil d’Administration. 6 Le Président rappelle que la collectivité était adhérente au service d’assistance informatique « Magnus » mis en place par le Département. Ce dernier ne pouvant plus assurer cette assistance (Loi NOTRe – perte de la clause de compétence générale), cette assistance sera réalisée par l’Agence Départementale Ingénierie 70 à compter du 1er janvier 2017. Mme FLEUROT précise qu’il n’est pas véritablement possible de contourner en faisant appel à un autre organisme, puisque la société « Berger LEVRAULT » détient le monopole. Ainsi, le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés : - Décide de confier l’assistance informatique des logiciels de comptabilité, paye, élection, état civil, facturation… à Ingénierie 70 ; - Approuve les missions confiées à Ingénierie 70 décrites dans la convention ; - Autorise le Président à signer la convention correspondante avec l’Agence départementale Ingénierie 70 ainsi que tous les documents nécessaires pour la réalisation de cette assistance informatique. 1.5. Mise à jour des statuts (compétences) de la CCPMC Au 1er janvier 2017, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe), impose aux communautés de communes la prise de nouvelles compétences obligatoires. Ainsi, dans le cadre de la « DGF bonifiée », l’article 65 de la loi NOTRe modifiant l’article L5214-23-1 du CGCT) impose aux Communautés de communes d’exercer 6 compétences sur 11. La CCPMC exerce déjà 6 de ces compétences. Une mise à jour des statuts est cependant nécessaire, puisque la compétence « collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés » est actuellement classée dans les compétences optionnelles. Or, cette compétence devra être inscrite comme une compétence obligatoire. Mme PAGGI précise alors qu’il ne s’agit pas d’un transfert de compétence mais d’une délibération permettant de placer cette compétence dans les compétences obligatoires. Ainsi, le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés, décide de transférer cette compétence dans la catégorie des compétences obligatoires. 7 Information supplémentaire : M. JP. PRETOT souhaite ajouter qu’il n’est plus possible d’avoir deux organismes de tri, qui fonctionnent différemment (tarifs, facturations,) Ainsi, un rendez-vous avec M. TISSERAND (Président du SYTEVOM du Val de Saône) et M. PAGEAUX a été fixé afin de discuter des tarifs et de faire en sorte qu’il n’y ait qu’un seul prestataire (le SICTOM du Val de Saône pour l’ancienne Communauté de communes du Chanois et le SICTOM de Villersexel pour les autres communes). 1.6. Non adhésion au SMETA du Durgeon La compétence « gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » (Gemapi) rentre dans le cadre de la rationalisation des interventions publiques locales qui a d’abord été entreprise dans le cadre de la loi dite « Maptam », en confiant la gestion des milieux Gemapi aux « communes et groupements de communes », pour être ensuite précisée par la loi « Notre », en consacrant le rôle prépondérant des intercommunalités. Dès le 1er janvier 2018, la Gemapi figurera dans les compétences obligatoires des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), dans les conditions prévues à l’article L.211-7 du code de l’environnement. Les Communautés de communes peuvent transférer tout ou partie de cette compétence à des syndicats de groupements de collectivités, sous forme de syndicats mixtes (syndicats de rivière, EPTB, EPAGE…). Ainsi, le Syndicat Mixte d'Aménagement de la Moyenne et Basse Vallée de l'Ognon (SMAMBVO) semble représenter le syndicat idéal, celui-ci couvrant une large partie du territoire de la CCPMC. Cependant, le Syndicat Mixte d’Etudes et de Travaux pour l’Aménagement (SMETA) du Durgeon a sollicité la CCPMC pour intervenir dans le cadre de la GEMAPI. En conséquence, il a été jugé en Commission « Aménagement du territoire – Environnement – Déchets – SPANC – Energies nouvelles » qu’il serait peu opportun que la CCPMC adhère à deux syndicats dans le cadre du transfert de sa compétence GEMAPI. En effet, le SMETA du Durgeon ne couvre qu’une faible partie du territoire. Par ailleurs, l’adhésion à deux syndicats apporterait des risques d’inégalités concernant la taxe imposée aux habitants. Le Président informe cependant que cette prise de décision semble prématurée, d’autant plus qu’une rencontre avec M. BOURGEOIS, président du SMETA du Durgeon, est prévue. Cette délibération est donc reportée. 8 Mme FLEUROT précise qu’Ingénierie 70 n’a pas pour objectif d’exercer la compétence GEMAPI. M. JOURDET précise que la CCPMC sera dans l’obligation de déléguer à un syndicat. M. DUSSAUCY rappelle qu’il est possible à la CCPMC de transférer ou de gérer en interne cette compétence. Mme FLEUROT précise qu’il serait nécessaire de mettre en place un Conseil communautaire consacré à cette compétence. 1.7. Adhésion au CAUE 70 Plusieurs opportunités de projets se présentent à la Communauté de Communes : la mise en place d’une aire de camping-car, d’une aire de co-voiturage, ou encore la mise en place d’un hôtel d’entreprises. Ces projets nécessitent l’appui de professionnels extérieurs. Ainsi, il apparaît judicieux d’adhérer au CAUE 70 qui apporte des conseils personnalisés. La Communauté de Communes des Mille Etangs s’est montrée très satisfaite du soutien de cet organisme dans son montage de projet concernant la mise en place de son aire de campingcar. Ainsi, dans nos projets, le CAUE pourrait nous apporter les avantages suivants : - Aide à la décision - Conseils dans l’aménagement du territoire - Evaluation dans la pertinence d’une initiative - Formulation du cahier des charges - Conseils - Dialogue entre élus et habitants La méthodologie serait la suivante : - Demande écrite à l’attention du Président (demande d’adhésion) - Prise de rendez-vous avec un chargé d’études 1er diagnostic (2 à 4 jours400€/jour) - Etablissement d’une convention d’accompagnement permettant d’appuyer les objectifs et moyens : enjeux, concertation, programme, accompagnement à la maîtrise d’ouvrage Par ailleurs, quatre types de mission sont proposés : Conseil architectural, paysager et urbain en amont des projets 9 Aide à la définition des besoins et des enjeux et des stratégies à mettre en place Rédaction du cahier des charges destiné au concepteur du projet. Accompagnement en amont des démarches de planification : cahier d’enjeux Charte de qualité architecturale et paysagère Mme FLEUROT précise que l’intérêt de cette adhésion au CAUE est surtout d’ordre paysager, puisque Action 70 (voir 1.1. Adhésion à la SEM Action 70) est un acteur pertinent dans la démarche de ce type de projets. Mme GAUTHIER confirme l’intérêt d’adhérer au CAUE, d’autant plus que les prestations d’Action 70 sont bien plus coûteuses. Dans sa commune, la mise en place d’une aire de jeux et d’une étude de faisabilité sur la constructibilité d’un terrain lui ont donné satisfaction. Ainsi, le Conseil communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (7 voix contre) : - Décide d’adhérer au CAUE pour un montant annuel de 800€ ; - Autorise le Président à signer tout document afférent. 1.8. DSP Piscine : choix du candidat Le mercredi 23 novembre dernier, la Commission « sport-culture-tourisme-loisirs » a retenu l’offre du PAN de Villersexel pour assurer la Délégation de Service Public du complexe aquatique de Dampierre-sur-Linotte qui commencera à la date du 1er janvier 2017 pour se terminer au 31 décembre 2019. Le choix du PAN de Villersexel se justifie principalement par le fait que l’autre structure candidate, « Equalia », risquait de ne pas pouvoir répondre à certaines exigences telles que la réactivité face au besoin de maintenance. Par ailleurs, l’offre ne semblait pas adaptée, car cette structure a présenté dans son catalogue d’expériences uniquement la gestion de très grands complexes aquatiques totalement en décalage avec notre réalité locale et la faible envergure du complexe aquatique de Dampierre-sur-Linotte. M. JP. PRETOT ajoute que la structure Equalia dispose du personnel adéquat mais n’a rien mentionné au niveau de l’entretien annuel. M. DUSSAUCY demande s’il y a eu des propositions de tarifs. M. JOURDET précise que non, étant donné que la Commission a privilégié la qualité des services et la gestion de l’entretien. M. CHEVILLARD regrette que le prix n’entre pas dans les critères et aurait souhaité une demande d’informations plus conséquente dans l’avis d’appel public à concurrence. 10 Ainsi, le Conseil communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (1 abstention) : - Décide d’approuver le choix du candidat retenu ; - Autorise le Président à signer la convention qui sera établie entre le PAN de Villersexel et la CCPMC. 1.9. DSP SPANC : choix du candidat Le mercredi 30 novembre 2016, la Commission « Aménagement du territoire – déchets – SPANC – Energies nouvelles » a décidé de reporter le choix du candidat concernant la gestion du SPANC. La DSP en procédure allégée n’impose pas un listing de critères prédéfinis. Cependant, il a été jugé par la commission que certaines données (telles que le planning de travail, les prestations proposées par contrôle ou encore les tarifs) permettraient de mieux définir le candidat répondant le mieux aux besoins du territoire. Ainsi, la commission a fait le choix de s’adresser aux trois candidats qui se sont initialement présentés afin de bénéficier d’un complément d’information qui permettra de fixer la décision. En conséquence, le choix du candidat sera délibéré lors du prochain Conseil communautaire. Pour assurer la continuité du service public dans l’attente du choix du prestataire, le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés, décide de prolonger le contrat actuel avec Géoprotech, pour une durée qui ne devra pas dépasser une période de 6 mois. 1.10. Adhésion au groupement de commandes pour l’achat d’énergies Vu l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 et notamment son article 28 Vu le décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 Vu le Code Général des Collectivités Territoriales. Vu l’acte constitutif du groupement de commandes pour l’achat d’énergies et des services associés sur le périmètre de la Région Bourgogne Franche-Comté coordonné par le Syndicat Intercommunal d’Energie, d’Equipement et d’Environnement de la Nièvre. Objet : Adhésion à un groupement de commandes et autorisation de signer les marchés et/ou accords-cadres et marchés subséquents L‘acte constitutif a une durée illimitée. 11 Le coordonnateur du groupement est le Syndicat Intercommunal d’Energies, d’Equipement et d’Environnement de la Nièvre. Il est chargé à ce titre de procéder, dans le respect des règles prévues par l’ordonnance n° 2015-899 et le décret n° 2016-360, à l’organisation de l’ensemble des opérations de sélection d’un ou de plusieurs cocontractants en vue de la satisfaction des besoins des membres dans les domaines visés à l’article 2 de l’acte constitutif. Le coordonnateur est également chargé de signer et de notifier les marchés ou accords-cadres qu’il passe, chaque membre du groupement, pour ce qui le concerne, s’assurant de la bonne exécution des marchés. En matière d’accord-cadre, le coordonnateur est chargé de conclure les marchés passés sur le fondement de l’accord-cadre, chaque membre du groupement, pour ce qui le concerne, s’assurant de sa bonne exécution. En outre, le coordonnateur est chargé de conclure les avenants aux accords-cadres et marchés passés dans le cadre du groupement. La CAO de groupement sera celle du Syndicat Intercommunal d’Energies, d’Equipement et d’Environnement de la Nièvre, coordonnateur du groupement La liste des contrats concernés par ce groupement de commandes est présentée dans le tableau suivant : Nom installation Adresse Numéro RAE Tarif GYMNASE LES GRAVIERS LES GRAVIERS 70230 LARIANS ET MUNANS 30000650953524 C4 01/01/2018 POLE EDUCATIF 70000 VELLEFAUX 4410900003 01/01/2018 C4 Date d'entrée M. MARCHESINI montre son étonnement quant au fait que la Piscine de Dampierre-surLinotte ne fasse pas partie de cette liste. Mme PAGGI précise que l’économie réalisée ne peut encore être chiffrée. M. MARCHESINI précise qu’il est possible de s’adresser au fournisseur. M. MARCHESINI ne souhaite pas que la CCPMC se substitue à un distributeur d’énergie. Mme PAGGI précise que ce n’est pas le cas, l’intérêt est que le SIED gère pour la CCPMC le marché de fourniture d’électricité pour les abonnements de plus de 36kVA. La cotisation maximale d’adhésion au dispositif serait de 180 € avec pour objectif de réaliser une économie. M. JOURDET prend en exemple la téléphonie, où les contrats ont été renégociés. Mme PAGGI salue l’implication de M. DELBOS en précisant qu’une économie de 9000 € par an sera réalisée dans le cadre de la téléphonie pour tous les sites. 12 Ainsi, le Conseil communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (5 abstentions) : - Accepte les termes de l’acte constitutif du groupement de commandes pour l’achat d’énergies et des services associés, annexé à la présente délibération ; - Autorise l’adhésion de l’EPCI en tant que membre au groupement de commandes ayant pour objet l’achat groupé d’énergies et des services associés ; - Autorise le Président à signer l’acte constitutif du groupement ; - Autorise le représentant du coordonnateur à signer les marchés, accords-cadres et marchés subséquents issus du groupement de commandes pour le compte de la Communauté de Communes du Pays de Montbozon et du Chanois. Et ce sans distinction de procédures ou de montants lorsque les dépenses sont inscrites au budget ; - Accepte que la Communauté de communes s’acquitte de la participation financière prévue par l’acte constitutif ; - Donne mandat au Syndicat Intercommunal d’Energie, d’Equipement et d’Environnement de la Nièvre pour collecter les données relatives aux sites annexés à la présente délibération auprès du gestionnaire de réseau. 2°. Ressources humaines : 2.1. Suppression poste adjoint d’animation principal 2ème classe Depuis le 1er octobre 2016, un agent a été nommé sur un nouveau poste suite à avancement. Il est proposé au Conseil Communautaire de supprimer son ancien poste à savoir celui d’adjoint d’animation principal 2ème classe à hauteur de 35/35ème. Le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés, autorise la suppression du poste d’adjoint d’animation principal 2ème classe. 2.2. Diminution DHS poste ATSEM 1ère classe (-10%) Suite au départ en retraite d’un agent de l’école de Montbozon prévu le 1er janvier 2017, il a été convenu de réorganiser le temps de travail de son remplaçant. Actuellement, le poste d’ATSEM de 1ère classe est créé pour 28/35ème. Mme WOLFERSPERGER demande si l’organisation du temps de travail est normalisée d’une école à une autre. 13 Mme DELABORDE précise que le calcul est établi en fonction de la surface et du nombre de classes. Mme PAGGI précise que l’objectif est justement d’éviter l’inégalité de traitement entre sites. Si la mesure n’est pas pertinente, elle sera révisée. Mme WOLFERSPERGER souhaite connaître les raisons de la diminution du temps de travail à Montbozon. M. LAURENT complète la question en demandant quels sont les critères qui justifient les différences de traitement entre Chassey-lès-Montbozon et Montbozon. Mme DELABORDE explique que quelques minutes de plus par jour a un impact sur les heures réalisées dans l’année. Par exemple, lorsque le Conseil départemental a modifié la tournée de bus, ce changement a impliqué une diminution du temps de travail. M. LAURENT réitère sa question en cherchant à connaître les critères. Il lui est répondu que la modification des temps de travail sur Montbozon et Chassey-lèsMontbozon a été l’objet d’une réflexion conduite sur tous les sites afin d’optimiser le service et diversifier les tâches des agents. Ainsi, le Conseil Communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (6 contre, 4 abstentions), autorise la diminution du temps de travail du poste ATSEM 1ère classe à 25.75/35ème (soit 25 heures et 45 minutes) à compter du 1er janvier 2017. 2.3. Diminution DHS de plus de 10% du temps de travail – poste adjoint d’animation 2ème classe Le Conseil Départemental de la Haute-Saône a réorganisé une tournée de bus sur l’école de Loulans depuis le 3 novembre 2016. Il convient donc de recalculer le temps de travail de l’agent en charge de la surveillance des enfants dans ce bus. Ainsi, à compter du 5 décembre 2016, le Conseil Communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (6 voix contre) : - Autorise la création d’un poste d’adjoint d’animation 2ème classe à hauteur de 5.47/35ème (soit 5 heures et 28 minutes) ; - Autorise la suppression de l’ancien poste qui avait été créé à hauteur de 6.35/35ème (soit 6 heures et 21 minutes). 14 2.4. Augmentation DHS de moins de 10% du temps de travail – poste ATSEM 1ère classe Suite au départ en retraite d’un agent de l’école de Chassey-les-Montbozon prévu le 1er janvier 2017, il a été convenu de réorganiser le temps de travail de la future ATSEM. Actuellement, le poste d’ATSEM de 1ère classe est créé pour 25.7/35ème (soit 25 heures et 42 minutes). Ainsi, le Conseil Communautaire, à la majorité des membres présents et représentés (5 voix contre, 2 abstentions), autorise l’augmentation du poste d’ATSEM 1 ère classe à 26.5/35ème (soit 26 heures et 30 minutes) à compter du 1er janvier 2017. 3°. Enfance - Jeunesse : 3.1. Approbation des demandes de subventions auprès de la CAF Comme tous les ans, la CCPMC a effectué des demandes de subvention auprès de la Caisse d’allocations familiales de Haute-Saône au titre du fonctionnement (Mini-camps) et de l’équipement pour les périscolaires et multi-accueils. Il est précisé qu’il s’agit d’une délibération de principe afin de valider la demande auprès de CAF. Le montant total des aides à l’équipement pour l’ensemble de nos périscolaires et crèches s’élève à 51 647.93€. Afin de continuer à fournir un service de qualité et d’améliorer régulièrement l’accueil des enfants dans des locaux adaptés, l’achat de matériels pédagogiques est indispensable. Par « matériels pédagogiques », pour les ACCEM/ALSH ou les crèches, il faut entendre à la fois des équipements ludiques mais aussi didactiques. L’objectif pour nos ACCEM et crèches est de se doter de l’ensemble des moyens et ressources qui facilite l’enseignement et l’apprentissage chez les enfants (acquisition de concepts, d’habileté, d’aptitudes ou de dextérité). Il s’agit ici d’un besoin global et général pour l’ensemble de nos sites. Sont joints également à cette demande des besoins spécifiques à chaque structure (lave-linge, stores, sèche-linge, mobilier de rangement, PC…). Une demande d’aide au fonctionnement a également été faite afin de financer les minicamps organisés au mois de Juillet pour un montant de 21 732.18€. 15 Ces dépenses sont éligibles à une subvention de 30% par la CAF. Par ailleurs, Mme PAGGI précise que chaque projet éligible sera présenté à nouveau et soumis au Conseil communautaire. Ainsi, le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés : - Approuve les demandes d’aide à l’équipement et au fonctionnement exposées cidessus ; - Autorise le Président à signer tout document afférent. 3.2. Conventions médecin de crèche Il est obligatoire que les deux multi-accueils du territoire disposent des services d’un médecin référent afin d’effectuer d’une part, les projets d’accueil individualisé et les admissions, et d’autre part, des missions d’information et de conseil auprès du personnel de la crèche. Le principe est alors d’établir un modèle de convention identique pour les deux crèches. Mme PAGGI précise que jusqu’à présent, le coût représentait un montant annuel de 1000€. Il a été estimé qu’un forfait en coût horaire serait moins onéreux. Ainsi, le Dr MATHY est favorable pour intervenir à la crèche de Montbozon. La réponse concernant la crèche de Vellefaux est en attente. Mme PAGGI précise que la convention comprend les temps de déplacement, les sollicitations par mail et les échanges téléphoniques. Ainsi, le Conseil communautaire, à l’unanimité des membres présents et représentés : - Valide la proposition de convention en annexe ; - Accepte la modification de l’ancienne convention signée avec le docteur Mathy sur Montbozon ; - Autorise le Président à signer les conventions ainsi que tout document afférent et à payer tous les frais engendrés par l’intervention des médecins. 16 4°. Point d’information / Questions diverses 4.1. Participation citoyenne Afin de travailler conjointement avec la CCPMC, la gendarmerie et les communes intéressées, il est demandé aux Communes qui n’ont pas encore répondu de préciser si elles sont intéressées ou non par le dispositif de participation citoyenne (anciennement « voisins vigilants »). Les communes intéressées doivent préciser si elles souhaitent établir le protocole avec la CCPMC ou indépendamment de cette dernière. M. JP. PRETOT a échangé avec la structure HICON pour la réalisation des panneaux. Chaque Commune paiera les siens. Mme GAUTHIER demande si d’autres structures ont été contactées pour la réalisation des panneaux. M. JP. PRETOT précise que non, mais qu’effectivement d’autres structures proposant le même service pourront être contactées. M. CHEVILLARD demande s’il s’agit uniquement des panneaux ou aussi des mâts. M. JP. PRETOT précise qu’il s’agit uniquement des panneaux. 4.2. Démissions de Mme LARRIEU du bureau du SICTOM et en tant que membre titulaire du syndicat Haute-Saône Numérique (HSN) M. DELBOS demande s’il n’y avait pas de suppléants prévus. M. JOURDET précise qu’au SICTOM non, mais qu’à HSN oui, M. DELBOS étant suppléant. M. JP. PRETOT précise qu’un mail sera envoyé à l’ensemble des élus pour faire appel à d’éventuels intéressés. 4.3. Recensement des assainissements non collectifs M. JOURDET informe que seules 14 communes ont répondu à la demande de listing des propriétaires disposant d’un assainissement non collectif. Pour rappel, voici le modèle de tableau qu’il nous est demandé de nous retourner. Celui-ci vous invite à délimiter les assainissements selon 3 catégories : Nom-PrénomAdresse de la construction Aucune Installation de 20 Installation de 5 installation ou ans et moins ans et moins installation de plus de 20 ans Fin du Conseil communautaire à 22h40 17