Vendredi 21 septembre Concerto Italiano | Rinaldo Alessandrini C

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Vendredi 21 septembre Concerto Italiano | Rinaldo Alessandrini C
Vendredi 21 septembre
Concerto Italiano | Rinaldo Alessandrini
Dans le cadre du cycle Sacré et profane | La Genèse
Du dimanche 16 septembre au jeudi 4 octobre 2007
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,
à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr
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Concerto Italiano | Rinaldo Alessandrini | Vendredi 21 septembre
Roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
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Cycle La Genèse
du dimanche 16 au jeudi 4 octobre
Au commencement était la musique…
DIMANCHE 16 SEPTEMBRE, 14h30
Quoi de plus fascinant pour un compositeur que de se poser en démiurge et
de rendre par le son le démêlement du chaos primitif, le geste divin procédant
à la création de l’univers, les premières tragédies bibliques ?
Dans la France du XVIIIe siècle, l’intérêt de plusieurs compositeurs s’est porté
sur les origines du monde à partir du chaos, selon la Théogonie d’Hésiode,
et de la doctrine des quatre éléments (l’eau, le feu, l’air et la terre) due à Empédocle
d’Agrigente. Mais leur inspiration est certainement plus à chercher du côté des
Métamorphoses d’Ovide, constituant alors l’une des principales sources antiques
Concert-lecture autour de la Genèse
pour les compositeurs d’opéras et de cantates. Ovide décrit le chaos comme
une « apparence unique […], masse informe et confuse qui n’était encore que poids
inerte, amas en un même tout de germes disparates des éléments des choses,
sans liens entre eux ». À leur manière, Rebel (prologue des Élémens) et Rameau
(ouverture de Zaïs) ont rendu compte de cet état du monde, essentiellement grâce
au langage de l’harmonie, dont les dissonances et les hésitations à affirmer
un ton précis s’entendent comme une parfaite métaphore de la confusion totale
de la nature et du chemin pris par les éléments pour se « débrouiller » – la musique,
précisément grâce à l’harmonie, étant alors considérée comme « art imitant
la nature » et même comme « science de la nature », selon la théorie fondatrice
de l’harmonie de Rameau. Rebel va jusqu’à assimiler les deux « natures »
en déclarant : « J’ai osé entreprendre de joindre à l’idée de la confusion
des éléments celle de la confusion de l’harmonie. »
Quelques années plus tôt, Destouches et Lalande prirent aussi les quatre éléments
pour sujet de leur opéra-ballet, mais s’en servirent surtout comme prétexte
à d’autres considérations, issues toujours de la mythologie, mais plus humaines
(« On a préféré aux génies élémentaires des personnages plus connus ») et plus
galantes (par exemple, les amours de Vertumne et de Pomone pour illustrer
la terre), destinées à distraire le petit Louis XV âgé de onze ans.
Dans le cadre des Journées du patrimoine
Michael Lonsdale, comédien
Thibault de Montalembert, comédien
Marie-Armelle Deguy, comédienne
Mireille Perrier, comédienne
Rémi Cassaigne, luth
Nicolas Carpentier, violoncelle
Christian Paoli, percussions
MARDI 18 SEPTEMBRE, 20H
Joseph Haydn
Symphonie n° 6 « Le Matin »
Messe de la Création en si bémol
majeur
Orchestre Philharmonique
de Radio France
Chœur de Radio France
Ton Koopman, direction
Robert Blank, chef de chœur
Lisa Larsson, soprano
Stéphanie d’Oustrac, alto
Sébastien Droy, ténor
Konstantin Wolff, basse
Dans la tradition chrétienne, c’est la Genèse, premier livre de la Bible, qui conte
la création du monde, mais aussi les premières tragédies humaines, ce qui ne
pouvait manquer d’intéresser les compositeurs d’oratorios puisant leurs thèmes
principalement dans les sagas et l’évocation des grandes figures hagiographiques
de l’Ancien Testament. Le compositeur romain Alessandro Melani, avec son oratorio
Il Sacrificio di Abele représenté à Vienne en 1678, met en scène une de ces
premières tragédies, le meurtre d’Abel par son frère, tous deux fils d’Adam
et Ève, mais sur lesquels le regard porté par Dieu engendra la discorde allant
jusqu’au fratricide.
Profane ? Sacré ? Une même interrogation et une même fascination pour
le commencement en musique du monde, de la vie… et de la mort.
Catherine Cessac
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JEUDI 20 SEPTEMBRE, 20H
SAMEDI 22 SEPTEMBRE, 15H
VENDREDI 28 SEPTEMBRE, 20H
Michel-Richard Delalande
et André-Cardinal Destouches
Les Éléments (extrait)
Jean-Féry Rebel
Les Éléments
Jean-Philippe Rameau
Zaïs (extraits)
Naïs (extraits)
Forum La création du monde
György Ligeti
Melodien, pour orchestre
Pierre Jodlowski
Drones, pour ensemble
15H : Conférence et table ronde
Animée par Raphaëlle Legrand,
musicologue
Avec Bruno Plantard, musicologue,
et Béatrice Didier, professeur
de littérature comparée
La Simphonie du Marais
Le Chœur du Marais
Hugo Reyne, direction
Bertrand Chuberre, baryton
17H30 : Concert
Béla Bartók
Mikrokosmos (extraits)
George Crumb
Makrokosmos (extraits)
VENDREDI 21 SEPTEMBRE, 20H
Toros Can, piano
Alessandro Melani
Il Sacrificio di Abele
Concerto Italiano
Rinaldo Alessandrini, direction
Anna Simboli, soprano
Andrea Arrivabene, contre-ténor
Luca Dordolo, ténor
Sergio Foresti, basse
(création, commande de l’Ensemble
intercontemporain)
Veli-Matti Puumala
Chains of Camenæ, pour ensemble
Gérard Grisey
Le Temps et l’écume, pour ensemble
et électronique
Ensemble intercontemporain
Susanna Mälkki, direction
MERCREDI 3 OCTOBRE, 15H
JEUDI 4 OCTOBRE, 10H et 14H30
SAMEDI 22 SEPTEMBRE, 20H
Morton Feldman
Neither (opéra en version de concert)
Livret de Samuel Beckett
Orchestre symphonique
de la Radio de Francfort
Emilio Pomarico, direction
Anu Komsi, soprano
Ka-O, poème mouvementé
Objets, musique et danse
Textes et mise en scène
de Katy Deville
Théâtre de cuisine
Joëlle Driguez, danse
Bastien Boni, contrebasse
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VENDREDI 21 SEPTEMBRE – 20H
Salle des concerts
Alessandro Melani
Il Sacrificio di Abele
Oratorio sur un livret de Benedetto Pamphili
Concerto Italiano
Rinaldo Alessandrini, direction
Anna Simboli, soprano (Eva/Ève)
Luca Dordolo, ténor (Adamo/Adam)
Andrea Arrivabene, contre-ténor (Abele/Abel)
Sergio Foresti, basse (Caino/Caïn)
Concert surtitré.
Fin du concert vers 21h15.
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Alessandro Melani (1639-1703)
Il Sacrificio di Abele (Le Sacrifice d’Abel)
Première partie
Duetto (Adamo, Eva)
Recitativo (Eva)
Aria « Mite il ciel per voi splendea » (Eva)
Recitativo (Abele, Eva, Caino)
Aria « Sitibonda de nostri sudori » (Caino)
Recitativo (Abele)
Aria « Quei fiati canori » (Abele)
Recitativo (Abele, Caino, Adamo)
Duetto (Eva, Adamo)
Recitativo (Eva)
Aria « Del piacer lieto soggiorno » (Eva)
Recitativo (Eva, Adamo, Caino)
Aria « Agl’inviti di dolce speranza » (Abele)
Recitativo (Eva)
Aria « A quel nume, che amando si reme » (Adamo)
Recitativo (Caino, Eva)
Aria « No, no, no, non cederò » (Caino)
Recitativo (Adamo)
Aria « Con voce di tuoni » (Eva)
Recitativo (Abele)
Terzetto (Eva, Abele, Caino)
Deuxième partie
Recitativo (Abele)
Aria « Lieto suol, rive odorate » (Abele)
Recitativo (Caino, Abele)
Duetto (Abele, Caino)
Recitativo (Abele, Caino)
Recitativo (Eva, Abele, Adamo, Caino)
Aria « L’ignoto martire » (Abele)
Recitativo (Eva)
Aria « Crudo figlio, spietato germano » (Eva)
Recitativo (Adamo, Abele)
Duetto (Eva, Adamo)
Recitativo (Adamo, Eva, Caino)
Aria « Questo suol di spine armato » (Caino)
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VENDREDI 21 SEPTEMBRE
Il Sacrificio di Abele d’Alessandro Melani
Cette composition d’Alessandro Melani est un bon exemple de la centaine d’oratorios écrits
à la fin du XVIIe siècle et restés grandement méconnus jusqu’à ce jour. Nous sommes là dans
un domaine stylistique nullement codifié : il s’agit de compositions purement vocales où la
partie chantée domine le discours musical. La composition déploie cependant des passages
intermédiaires qui s’inscrivent entre les premières « compositions morales » à une seule voix
et basse continue et les oratorios romains classiques d’un Alessandro Scarlatti par exemple.
La participation des instruments y est encore modeste, en faveur d’une conception vocale
certainement plus élaborée et peut-être plus accomplie. Les éléments proprement lyriques
annoncent toutefois, en les dramatisant, des structures formelles qui régneront quelques
décennies plus tard. La forme de cette œuvre ne peut être définie, et la division classique,
et trop commode, entre air et récitatif ne rend pas compte de leur réelle nature. Le chant y
tient donc un rôle éminemment expressif et fondé non pas tant sur la simplification rhétorique
de l’accompagnement instrumental que sur les modèles du début du siècle, même si les
évolutions mélodiques dénotent un attrait pour la nouveauté. Une œuvre indiscutablement
fascinante, chargée d’un grand pouvoir expressif, et à la fin de laquelle on se demande,
sans pouvoir y répondre, à quoi elle peut s’apparenter.
Rinaldo Alessandrini
Traduit de l’italien par Maurice Salem
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Alessandro Melani appartient à une dynastie de musiciens originaire de Pistoia :
une antique cité romaine sise au pied des Apennins qui dépendait alors du grand duché
de Toscane. Son père, Domenico di Santi d’Antonio, était le carillonneur de la cathédrale.
Suivant les sources, il aurait eu six ou sept frères, et aurait été soit le cinquième, soit
le dernier de cette fratrie. La plupart de ses frères furent des personnages d’importance :
l’aîné, Jacopo (1623-1676), fut le maestro di capella de la cathédrale de Pistoia, et compte
parmi les créateurs de l’opera buffa. Atto (1626-1714) était un castrat soprano apprécié
dans toute l’Europe et devint l’agent secret de Mazarin. Francesco Maria (1628-1663),
également sopraniste, devint à son tour un protégé du cardinal tandis que Bartolomeo
(1634-1677) partagea sa carrière entre Munich et Florence, avant de reprendre la charge
de son frère Jacopo après sa mort.
Alessandro naquit à Pistoia le 4 février 1639. Sur sa formation, on ne sait que peu de
choses. Il fut certainement l’un des pueri cantores de la cathédrale et, entre 1650 et 1660,
il apparaît régulièrement parmi les chantres ordinaires de la chapelle. Il semble y avoir
également reçu une solide formation théorique, puisqu’il devint dans les années 1660
maestro di cappella à Orvieto, puis à Ferrare. En décembre 1666, il revint dans sa cité natale
et remplaça temporairement en juin 1667 son frère Jacopo à la direction de la chapelle.
En 1669, il s’installe définitivement à Rome, obtenant tout d’abord la charge de maestro di
musica de la basilique Santa Maria Maggiore. Puis, de juillet 1672 jusqu’à sa mort, il officie
à l’église de Saint-Louis-des-Français : une charge prestigieuse qu’il obtient grâce à
l’influence de son frère Atto auprès de Louis XIV, cette paroisse étant le fief des résidents
français dans la Cité Éternelle. Par ailleurs, en 1667, un pape originaire de Pistoia avait été
élu : Giulio Respigliosi (Clément IX). Grâce à leurs éminents protecteurs, la famille Melani a
pu jouir d’une faveur particulière auprès des institutions et des grandes familles romaines.
Alessandro reçut ainsi le soutien de plusieurs mécènes qui comptaient parmi les personnalités
les plus influentes de la cité, comme les Pamphili et les Colonna. Il fut également protégé
par Francesco II d’Este, par le grand duc Ferdinando de Medici, et par le roi de Pologne,
auquel il semble avoir rendu quelques services diplomatiques.
Par ailleurs, peu après son arrivée, les princes Colonna lui commandèrent un opéra qui
est sa première œuvre datable avec précision : L’Empio Punito, créé le 17 février 1669
au Palazzo Colonna, devant la reine Christine de Suède. Le livret, de Filippo Acciaiuoli
(1637-1700), est la première adaptation lyrique connue de l’histoire de Don Juan (ici
dénommé Acrimante). L’œuvre ne reçut qu’un accueil mitigé, mais fut ensuite reprise
à Florence et à Bologne, avec plus de succès. Par la suite, Melani écrirait huit autres
compositions scéniques (drammi per musica et intermedii), tant pour Rome que Florence
ou Sienne. Outre ses opéras, il a laissé une trentaine de cantates, dont certaines, pour
soprano et trompette, sont restées fameuses. La plupart ont été composées pour les
cénacles aristocratiques romains, et en particulier la fameuse Accademia dell’Arcadia.
L’esthétique particulière de cette académie éprise de classicisme, cherchant à renouer
grâce aux arts avec l’âge d’or antique, trouve dans ces compositions pastorales et
idylliques quelques-unes de ses illustrations les plus accomplies.
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Melani fit également imprimer quatre recueils de motets religieux (1670, 1673, 1682 et 1698,
ce dernier étant perdu) pour divers effectifs (de une à cinq voix, avec basse continue).
Ces motets, avec diverses autres œuvres manuscrites (messes, litanies, etc.), témoignent
de son activité de musicien liturgique à Rome. Toutefois, le théoricien Berardi, dans
ses Ragionamenti musicali publiés en 1681, cite les motets d’Alessandro Melani comme
exemples du stile imbastardito, un « style corrompu » qui introduit à l’église des procédés
d’écriture empruntés aux autres genres, en particulier l’opéra et la musique instrumentale
concertante.
Parallèlement à son activité à Saint-Louis-des-Français, Melani œuvra pour diverses autres
institutions romaines, comme le célèbre oratoire del SS. Crociffisso (en 1668, 1672 et 167576). C’est ainsi qu’il fut amené à composer plusieurs oratorios qui connurent une diffusion
remarquable, puisqu’ils furent joués tant à Rome qu’à Palerme, Bologne, Modène et
Florence. Parmi les huit oratorios qui nous sont parvenus, Il Sacrificio di Abele est sans
conteste celui demeuré le plus célèbre. Il fut composé sur un livret du cardinal Benedetto
Pamphili (1653-1730). Ce riche mécène, érudit et poète arcadien, fut l’un des librettistes
d’oratorios les plus importants de Rome, commanditant et collaborant avec Scarlatti,
Pasquini et Haendel (Il Trionfo del Tempo, 1707). Abele fut créé à Rome en 1677 au Palazzo
Pamphili et connut ensuite plusieurs reprises dans diverses villes italiennes. Cette œuvre,
connue également sous le titre de Il Fratricidio di Caino, revêt l’aspect d’un pasticcio,
puisqu’elle présente plusieurs airs composés par Bernardo Pasquini (1637-1710), originaire,
comme Melani, de Pistoia, et par Alessandro Scarlatti (1660-1725). Longtemps considérée
comme perdue, cette partition admirable, dont l’essentiel demeure néanmoins l’œuvre de
Melani, réunit ainsi les trois plus grands compositeurs actifs à Rome à la fin du XVIIe siècle.
Denis Morrier
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Anna Simboli
Anna Simboli a obtenu son diplôme
d’interprète lyrique et de pédagogue
au Conservatoire Arrigo Boito de Parme,
et de musique de chambre vocale
au Conservatoire Luigi Cherubini
de Florence. Depuis 1993, elle s’est
spécialisée dans la musique ancienne et
la musique de chambre. Elle se produit
de Cuenca, Grand Théâtre de Bordeaux,
Konzertsaal de Lucerne, Teatro Olimpico
de Rome, Teatro Donizetti de Bergame,
Teatro Bibiena de Mantoue, Teatro Carlo
Felice de Genève… Elle s’est produite
dans d’importants festivals : Édimbourg,
Saint-Denis, Biennale d’Art Vocal de la
Cité de la musique, La Chaise-Dieu,
Montpellier-Radio France, Ambronay,
régulièrement en tant que soliste et dans
le cadre de chœurs de chambre ou
d’opéra en Italie et à l’étranger – France,
Espagne, Suisse, Autriche, Belgique,
Luxembourg, Hollande, Angleterre,
États-Unis, Canada, Argentine, Brésil,
République tchèque, Suède, Danemark).
Elle a collaboré avec des chefs parmi les
plus importants : Rinaldo Alessandrini,
Diego Fasolis (RTSI Lugano), Jordi Savall,
Bruce Dickey (Concerto Palatino), Martin
Gester, René Clemencic, Kristjan Järvi
(Orchestre de la Rai de Turin)… Son
répertoire s’étend des Vêpres, de l’Orfeo
et du Couronnement de Poppée de
Monteverdi aux cantates de Marcello,
Scarlatti, Vivaldi, Haendel et J. S. Bach,
et des oratorios et opéras de Vivaldi,
Scarlatti, Haendel et Mozart aux œuvres
des XIXe et XXe (Brahms, Schubert,
Schumann, Fauré, Debussy, Ravel,
Respighi). Elle a chanté dans des salles
prestigieuses : Teatro Colón de Buenos
Aires, Teatro Municipal de São Paolo,
Cité de la musique, Vredenburg Utrecht,
Usher Hall d’Édimbourg, Queen Elizabeth
Hall et Royal Festival Hall de Londres,
Lingotto de Turin, Teatro alla Scala de
Milan, Oratorio del Gonfalone de Rome,
Auditorium de la Rai de Turin, Teatro
Ponchielli de Crémone, Salle PasteurLe Corum de Montpellier, Palau de la
Música Catalana de Barcelone, Teatro
Municipal de Gijón, Teatro Liceo
de Salamanque, Teatro Auditorio
Innsbruck, Festival van Vlaanderen
de Bruges, Festival van Vlaanderen
d’Anvers, Oude Muzieek d’Utrecht,
Primavera concertistica de Lugano,
Settimane musicali d’Ascona, Semaine
de la musique religieuse de Cuenca,
Festival Scarlatti de Palerme, Settimana
Musicale à Sienne, Festival de Ravenne,
Festival Monteverdi de Crémone,
Settembre Musica de Turin… Elle a
enregistré pour Naxos, Opus 111, Tactus,
Cantus, Arts, Symphonia, Stradivarius,
Amadeus… et a participé à des
enregistrements radiophoniques ou
télévisuels pour la Rai 3, RTSI (Suisse),
ORF (Autriche), VTL (Belgique), RN
(Pays-Bas), BBC (Royaume-Uni)…
Andrea Arrivabene
Après avoir obtenu un diplôme
de pianoforte, Andrea Arrivabene
entreprend des études de clavecin,
couronnées en 1998 par un diplôme
obtenu à l’unanimité sous la tutelle
de Giovanna Fabiano au Conservatoire
Luca Marenzio de Brescia. Il a été lauréat
de la deuxième édition du Concours
de clavecin Gianni Gambi de Pesaro.
En parallèle, il a étudié le chant à l’École
de musique de Milan, perfectionnant par
la suite sa technique vocale avec Dietrich
Schneider à Monaco, son interprétation
avec Michael Chance à l’École de
musique de Fiesole et auprès de
Margaret Hayward au Conservatoire
Giuseppe Verdi de Milan, d’où il est sorti
diplômé en chant à l’unanimité et avec
mention en 2003. Il se produit aussi
bien comme soliste qu’en ensemble,
notamment avec La Stagione Armonica,
D’Altrocanto, l’Athestis Chorus e Academia
de li Musici, l’Accademia Bizantina,
le Concerto Italiano, La Risonanza,
l’Ensemble Aurora, l’Ensemble La Follia,
collaborant avec des chefs comme
Sergio Balestracci, Ottavio Dantone,
Andrea Marcon, Fabio Bonizzoni, Diego
Fasolis, Filippo Maria Bressan, Rinaldo
Alessandrini, Jordi Savall ou Jean-Claude
Malgoire. Ses activités le conduisent
à Milan, Florence, Brescia, Mantoue,
Turin, Palerme, Venise, Rome, Bologne,
aussi bien qu’en Autriche, en Espagne,
dans différents festivals en France –
Ecouen, Ambronay, Beaune, Saint-Denis,
La Chaise-Dieu –, aux festivals
d’Édimbourg, Schwäbisch, de Compostelle,
d’Utrecht, d’Aldeburgh, de Wroclaw,
de Bruxelles… Il se produit également
au Brésil, en Argentine ou au Chili.
Il a participé à la recréation de l’opéra
Eliogabalo de Francesco Cavalli au
Théâtre de Crema en 1999.
Luca Dordolo
Né à Monfalcone en Italie, le ténor Luca
Dordolo a montré des l’enfance un don et
un intérêt pour le chant. À l’âge de 8 ans,
il débute sa formation à la Schola
Cantorum San Ambrogio de Monfalcone
sous la direction de Pietro Poclen.
Cet expérience a été fondamentale pour
lui dans l’apprentissage des premières
notions de technique vocale et
d’interprétation, aussi bien que dans
la découverte du plaisir de faire de la
musique d’ensemble. Au même moment,
il commence à étudier le piano, d’abord
avec Danilo Tuzzi, puis au Conservatoire
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de Trieste. En 1986, il remporte le concours
d’entrée du chœur du Teatro Giuseppe
Verdi de Trieste. Au long des neuf
années passées au sein de cette
formation, il débute sa carrière soliste
avec des orchestres locaux,
essentiellement dans des rôles
mozartiens. En 1994, il remporte
le concours international pour jeunes
chanteurs As.Li.Co. de Milan et se
perfectionne auprès de Renata Scotto,
Leyla Gencer et Bob Kettelson, obtenant
un diplôme magna cum laude au
Conservatoire Benedetto Marcello de
Venise. En 1996, il remporte le Concours
d’Imola pour le rôle de Tamino
(Die Zauberflöte). Ses expériences
de jeunesse avec la flûte douce lors de
cours de musique à Urbino ont accentué
son intérêt pour la musique ancienne
et l’ont amené à se spécialiser dans
le répertoire vocal baroque. Il a travaillé
avec les chefs spécialisés dans la musique
ancienne les plus éminents – Rinaldo
Alessandrini, Ottavio Dantone, Alan
Curtis, Antonio Florio, René Jacobs,
Jean-Claude Malgoire ou Diego Fasolis –,
interprétant de nombreux opéras du
XVIIe siècle, notamment de Monteverdi.
Il s’est produit sur de nombreuses
scènes : Teatro San Carlo de Naples,
Teatro Comunale de Florence, Teatro
Comunale de Bologne, Teatro Ponchielli
de Crémone, Teatro Donzetti de Bergame,
Brooklyn Academy of Music de New York
et Théâtre des Champs-Élysées de Paris.
En 1997, au Festival International de
Musique Contemporaine de Vancouver,
il a participé, dans le rôle d’Asbeel, à la
création mondiale de Mal’akhim – Angels,
opéra de Riccardo Piacentini. En 2003,
Luca Dordolo a chanté sous la direction
de Riccardo Muti, avec le Wiener
Philharmoniker au Festival de Salzbourg
et avec l’Orchestre National de France
au Festival de Saint-Denis. En 2004
et 2005, il a été invité par le Festival de
Crémone à interpréter Il Ritorno d’Ulisse
in patria et L’Incoronazione di Poppea
dans le cadre de la trilogie Monteverdi
dirigée par Ottavio Dantone avec
l’Accademia Bizantina. En 2006,
il s’est produit au Festival dei due Mondi
de Spoleto dans la recréation d’Ercole
sul Termodonte de Vivaldi sous la
direction d’Alan Curtis. Actuellement,
il se perfectionne à l’École Wilfart de
pneumaphonie auprès de Serge Wilfart.
pour la RAI, Radio France, la Radio
Francophone Belge, RTSI et la WDR.
Sergio Foresti a été l’invité de nombreux
festivals, en Hollande, en Belgique,
en Autriche, en France, en Suisse,
en Allemagne, en Espagne, au Portugal,
au Royaume-Uni, en Norvège, en Finlande,
en Israël ainsi qu’au Japon, aux États-Unis
ou en Turquie. En Italie, il s’est produit
au Festival Monteverdi de Crémone,
au Festival Rossini, au Festival de Ravenne
et au Festival dei Due Mondi de Spoleto.
Depuis ses débuts dans l’Olimpiade de
Vivaldi au Teatro Rendano de Cosenza
Sergio Foresti
Né à Modène en 1968, Sergio Foresti a
effectué ses études à l’Institut Musical
Orazio Vecchi de Modène, en pianoforte
avec Germana Ruozi et en chant lyrique
avec Maria Gabriella Munari. Il a débuté
ses activités en tant que choriste
sur diverses scènes italiennes tout
en cultivant sa passion pour la musique
ancienne, se consacrant tout d’abord au
répertoire vocal médiéval et Renaissance
avant de se spécialiser dans le Baroque.
Il a collaboré avec des chefs comme
Rinaldo Alessandrini, Fabio Biondi,
René Clemencic, Jordi Savall, Enrico
Gatti, et s’est produit avec de nombreux
ensembles de musique ancienne –
Concerto Italiano, La Reverdie, Il Giardino
Armonico, Europa Galante, I Sonatori
della Gioiosa Marca, Accademia degli
Invaghiti, Cappella Ducale di Venezia,
Accademia Bizantina, Clemencic
Consort, Athestis Chorus, Capella Reial,
Ensemble a Sei Voci… En tant que
soliste, il a chanté avec la Cappella di
San Petronio à Bologne, à l’Accademia
Chigiana de Sienne, à l’Accademia
Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
et il a réalisé des enregistrements
en 1998, il a interprété Pluton dans
l’Orfeo de Monteverdi au Festival
Styriarte de Graz. Il a chanté Il Marito
disperato de Cimarosa au Teatro San
Carlo de Naples et L’Incoronazione di
Poppea au Teatro Comunale de Bologne
au cours de la saison 2001/2002. Il s’est
produit au Teatro Real de Madrid et
au Teatro Comunale de Bologne dans
Giulio Cesare (Achilla) sous la direction
de Rinaldo Alessandrini, à la Staatsoper
Unter den Linden de Berlin, au Teatro
Ponchielli de Crémone, à Côme, Brescia,
Pavie dans l’Orfeo (Pluton). Au Théâtre
Royal de La Monnaie de Bruxelles et à
Innsbruck, il a chanté dans Eliogabalo
(Nerbulone). Durant la saison 2004/2005,
il a interprété Il Ritorno d’Ulisse in patria
à Crémone, Côme, Brescia, Pavie,
L’Incoronazione di Poppea à Strasbourg,
Montezuma avec l’ensemble Mondo
Antiquo à Rotterdam, ainsi que le rôle
d’Antinoo à la Staatsoper de Berlin.
Mentionnons également des concerts
avec le Freiburger Barockorchester et
le RIAS-Kammerchor, un enregistrement
pour Harmonia Mundi, Publio de
La Clemenza di Tito en tournée à
Bruxelles, Cologne, Paris et Berlin, et la
Petite Messe Solennelle à Gelsenkirchen.
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En août 2006, il s’est distingué dans
le rôle de Danao dans l’Ipermestra
de Cavalli au Festival Oude-Muziek
d’Utrecht. À La Fenice de Venise,
il a chanté la Passione di Gesù Cristo
de Salieri sous la direction d’Ottavio
Dantone. Au début de l’année 2007,
il s’est produit dans l’Orfeo (Caronte)
et Il Vespro della Beata Vergine de
Monteverdi à la Staatsoper de Berlin
à Valence, à Bilbao, à Séville, à SaintSébastien, à Salamanque, à Santander,
à Oslo (Festival de musique de chambre),
à Bergen, à Vantaa, à Turku, à Paris
(Cité de la musique, Théâtre de la Ville),
à Beaune, à Lyon, à Montpellier (Festival
de Radio France), à Metz (Arsenal),
à Ambronay, à Saintes, à Cologne
(Conservatoire et Radio de Cologne),
à Stuttgart, à Darmstadt, à Rome
(Académie Sainte Cécile, Accademia
avec René Jacobs. Récemment,
Filarmonica Romana), à Milan (Musica
il a chanté l’Orfeo avec Rinaldo
e Poesia a San Maurizio), à Ravenne,
Alessandrini et le Concerto Italiano
à Ferrare, à Turin, à Spoleto (Festival
en tournée en Italie, en Espagne et à
Bruges, l’enregistrant pour le label Naïve. des deux mondes), à Palerme (Festival
Scarlatti), à Istanbul, à Tel-Aviv,
Toujours dans l’Orfeo, il s’est produit à
Vienne avec La Double Bande et René
à Jérusalem, à Varsovie, à Buenos Aires
Jacobs.
(Teatro Colón), à Rio de Janeiro, à New
York (Metropolitan Museum, Lincoln
Rinaldo Alessandrini
Center), à Washington (Library of
Pianiste et claveciniste, Rinaldo
Congress) et à Tokyo. Il a récemment
Alessandrini est également le fondateur dirigé le Concerto Italiano dans
de l’ensemble Concerto Italiano. Depuis
Theodora de Haendel à Salamanque
plus de vingt ans, il dirige le répertoire
et à Bilbao, dans La Vergine dei dolori
de la musique ancienne en cherchant à
d’Alessandro Scarlatti à Naples et dans
retrouver l’expressivité et la cantabilità
les Vêpres solennelles pour l’Assomption
du style italien des XVIIe et XVIIIe siècles. de la Vierge de Vivaldi à Sienne et à
Il est régulièrement à l’affiche de
Ambronay. Ensemble, ils ont enregistré
festivals internationaux aux États-Unis,
un récital Rossini avec Maria Bayo, mais
au Canada, au Japon et en Europe.
aussi Les Quatre Saisons, L’Olimpiade
Rinaldo Alessandrini s’est produit avec
et la monumentale reconstitution des
le Concerto Italiano à Utrecht (Festival
Vêpres de Vivaldi, La Senna festeggiante,
Oude Muziek), à Rotterdam, à Anvers
les Vêpres de Monteverdi et les Concertos
brandebourgeois de Bach. Rinaldo
et à Louvain (Festival de Flandres),
mais aussi à Londres (Festival Lufthansa, Alessandrini a travaillé avec les
orchestres les plus prestigieux –
Queen Elizabeth Hall), à Édimbourg
(Festival d’Édimbourg), à Aldeburgh,
Orchestra del Maggio Musicale
à Glasgow, à Vienne (Konzerthaus),
Fiorentino, Orchestre de la RAI de Rome,
à Graz (Styriarte), à Amsterdam
Orchestre symphonique de Grenade,
(Concertgebouw), à Bruxelles (Festival
Orchestre symphonique de Detroit,
de Wallonie, Festival de Flandres, Société Orchestre de Toscane, Scottish Chamber
philharmonique), à Madrid (Liceo
Orchestra, Northern Symphonia,
de Cámara), à Barcelone (Festival de
Orchestra of the Age of Enlightenment,
musique ancienne, Palais de la musique), Handel and Haydn Society de Boston,
Freiburger Barockorchester. Ses récentes
apparitions à l’opéra ont permis de
l’entendre dans Semele de Haendel
(Festival de Spoleto), Catone in Utica
de Leonardo Vinci (Teatro di Lugo à
Ravenne), Le Couronnement de Poppée
(Opéra national du pays de Galles,
Opéra de Francfort, Teatro Valli
de Reggio Emilia, Teatro communale
de Bologne, Opéra du Rhin), L’isola
disabitata de Jommelli (Accademia
Filarmonica Romana, Opéra de Rome),
L’Olimpiade de Vivaldi (Teatro Rendano
de Consenza), La Serva padrona de
Pergolèse (Konzerthaus de Fribourg),
Alcina de Haendel (Liceu de Barcelone),
Artaserse de Hasse (Teatro di Lugo à
Ravenne), Les Noces de Figaro (Opéra
national du pays de Galles), Jules César
de Haendel (Teatro Real de Madrid,
Teatro communale de Bologne, Opéra
d’Oslo), Amadigi de Haendel (Teatro
di San Carlo de Naples, Festival
d’Édimbourg), Zaïde de Mozart (Festival
Mozart de La Corogne), et Il trionfo
del Tempo e del Disinganno (Queen
Elizabeth Hall de Londres). En juillet
2005, il a dirigé et mis en scène une
nouvelle production du Couronnement
de Poppée au Teatro Liceo de
Salamanque avant de triompher,
au cours de la saison 2005/2006,
dans Le Barbier de Séville de Paisiello
à La Monnaie de Bruxelles et dans
Le Combat de Tancrède et Clorinde
au Festival de Beaune. Depuis le début
de la saison 2006/2007, il a en outre été
applaudi dans Le Retour d’Ulysse dans
sa patrie et dans La Clémence de Titus
à l’Opéra national du pays de Galles.
On aura prochainement l’occasion
de l’entendre en concert à l’Association
Bach des Pays-Bas (Utrecht), dans Jules
César et la Petite Messe solennelle
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VENDREDI 21 SEPTEMBRE
à l’Opéra d’Oslo, ainsi que dans
L’Olimpiade et Armide de Gluck
en tournée avec le Concerto Italiano
(avec qui il donnera également des
concerts à Oslo, à Londres, en Espagne
et à Utrecht). Sa discographie comprend
des œuvres du répertoire allemand
et italien. Sortis chez Opus 111, Arcana,
nombreuses villes : Utrecht
(Oude Muziek Festival), Rotterdam
(De Doelen, De Singel), Anvers et
Leuven (Festival de Flandres), Londres
(Lufthansa Festival, Queen Elizabeth
Hall), Édimbourg, Aldeburgh, Glasgow,
Vienne (Konzerthaus), Graz (Styriarte),
Amsterdam (Concertgebouw),
Astrée et Harmonia Mundi France,
certains de ses disques ont été
récompensés par des prix comme
le Grand Prix du disque ou le Prix de
la Critique de disques allemande –
ses enregistrements avec le Concerto
Italiano ont quant à eux remporté trois
Gramophone Awards. En 2003, Rinaldo
Alessandrini a été fait Chevalier de
l’Ordre des Arts et des Lettres et
il a reçu le Premio Abbiati pour son
remarquable travail avec l’ensemble
Concerto Italiano. Il est actuellement
enseignant à l’Accademia Filarmonica
Romana. Il interprète également
La Vergine dei dolori de Scarlatti
à La Monnaie de Bruxelles.
Bruxelles (Festival de Wallonie, Festival
de Flandres, Société Philharmonique),
Barcelone (Festival de Música Antigua,
Palau de la Música), Valence, Bilbao,
Séville, Saint-Sébastien, Salamanque,
Santander, Oslo (Festival de Musique de
Chambre), Bergen, Trondheim, Vantaa,
Turku, Paris (Cité de la musique, Théâtre
de la Ville, Théâtre des Champs-Élysées),
Beaune, Lyon, Montpellier (Festival de
Radio France), Metz (Arsenal), Ambronay,
Saintes, La Chaise-Dieu, Cologne
(Conservatoire et WDR), Stuttgart,
Darmstadt, Rome (Accademia di Santa
Cecilia, Accademia Filarmonica Romana),
Milan (Musica e poesia a San Maurizio),
Ravenne, Turin, Spoleto (Festival dei
Due Mondi), Palerme, Istanbul, Tel-Aviv,
Jérusalem, Varsovie, Cracovie, Buenos
Aires (Teatro Colón), Rio de Janeiro
(Teatro São Paolo), New York
(Metropolitan Museum, Lincoln Center),
Washington (Library of Congress) et
Tokyo. Parmi ses dernières productions,
mentionnons Theodora de Haendel
à Salamanque et Bilbao, La Vergine dei
Dolori de Alessandro Scarlatti à Naples,
les Vespri Solenni per la Festa
dell’Assunzione della Vergine de Vivaldi
à Sienne et Ambronay, Amadigi
de Haendel à Rome, les Vêpres de
Monteverdi, une tournée consacrée
aux Concertos brandebourgeois
en Italie, Espagne et Amérique du Sud,
L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi
au Liceo de Salamanque et une
Concerto Italiano
Introduisant des critères révolutionnaires
dans l’exécution de la musique vocale
italienne du XVIIe et du XVIIIe siècle,
Concerto Italiano s’est imposé à
l’attention de la critique et du public.
Ses interprétations des madrigaux,
ceux de Claudio Monteverdi notamment,
sont aujourd’hui considérés comme étant
des versions de référence. L’ensemble
est formé d’un groupe de chanteurs et
d’un orchestre d’instruments à cordes.
Son répertoire s’est progressivement
étendu des grands madrigaux concertato
du Huitième Livre de Claudio Monteverdi
aux opéras, oratorios, cantates, motets
et à la musique instrumentale italienne.
Concerto Italiano s’est produit dans de
reconstruction des Vêpres de San Marco
interprétées à Milan, Saint-Denis,
Édimbourg et au Festival de La ChaiseDieu au cours de l’été 2005. En 2007,
pour célébrer le 400e anniversaire de la
première représentation de L’Orfeo de
Monteverdi, Concerto Italiano effectue
une tournée en Italie, Belgique et
Espagne qui se conclut à l’Accademia
Chigiana de Sienne et au Festival de
Beaune. L’ensemble donne également
cinq concerts Monteverdi au Festival
d’Édimbourg.
Violons
Mauro Lopes
Nicholas Robinson
Alto
Ettore Belli
Violoncelle
Luca Peverini
Contrebasse
Libero Lanzilotta
Théorbes
Craig Marchitelli
Ugo Di Giovanni
Orgue
Ignazio Schifani
Clavecin et direction
Rinaldo Alessandrini
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Et aussi…
Du samedi 13
au mercredi 17 octobre
Samedi 13, 19h
Georg Philipp Telemann
La Patience de Socrate – version
de concert
Akademie für Alte Musik • Chœur
du Festival d’Innsbruck • René
Jacobs (direction) • Marcos Fink
(Sokrates) • Inga Kalna (Xantippe) •
Kristina Hansson (Amitta) • Daniel
Jenz (Pitho) • Michael Kranebitter
(Plato) • Sun-Hwan Ahn (Alcibiades) •
Richard Klein (Xenophon) • Alexey
Kudrya (Aristophanes)…
Dimanche 14, 15h
Cantates comiques
Dominique Visse (contre-ténor) •
Café Zimmermann
Dimanche 14, 16h30
Œuvres de Johann Sebastian Bach
Cantus Cölln • Konrad Junghänel
(direction)
Mardi 16, 20h
Chants de Sayat Nova, troubadour
arménien du XVIIIe siècle
Ensemble Kotchnak (Arménie)
Mercredi 17, 20h
Œuvres de Joseph Haydn, Wolfgang
Amadeus Mozart, Antonio Salieri
et Joseph Haydn
Freiburger Barockorchester •
Petra Müllejans (violon, direction) •
Andreas Staier (piano-forte)
> éditions
Rameau et le pouvoir de l’harmonie
Ouvrage de Raphaëlle Legrand
• Collection Analyse et esthétique
• 176 pages • 2007 • 20 €
Samedi 20, 20h
Antonio Caldara
Maddalena ai piedi di Cristo
Concerto vocale • Academie für Alte
Musik • René Jacobs (direction) •
Maria-Cristina Kiehr (Maddalena) •
Rosa Dominguez (Marta) • MarieClaude Chappuis (Amor Tereno) •
Lawrence Zazzo (Amor Celeste) •
Sergio Foresti (un pharisien) •
Magnus Staveland (Cristo)
> master class
Dimanche 21 et
lundi 22 octobre, de 11h à 18h
René Jacobs, direction
Étudiants du département des
disciplines vocales du Conservatoire
de Paris
> Concert éducatif
> musée
Réouverture des espaces consacrés
aux XVIIe et XVIIIe siècles
Entrée des collections permanentes
exceptionnellement gratuite pour
tous du 11 septembre 2007 au 7 mars
2008 en raison des travaux
de réaménagement.
> MÉDIATHÈQUE
• Venez réécouter ou revoir
les concerts que vous avez aimés.
• Enrichissez votre écoute en suivant
la partition et en consultant
les ouvrages en lien avec l’œuvre.
• Découvrez les langages et les styles
musicaux à travers les repères
musicologiques, les guides d’écoute
et les entretiens filmés, en ligne
sur le portail.
http://mediatheque.cite-musique.fr
LA SÉLECTION DE LA MÉDIATHÈQUE
Samedi 29 mars, 11h
Nous vous proposons…
Johann Sebastian Bach
L’Art de la fugue
… de consulter en ligne la rubrique
« Dossiers pédagogiques » :
Le Clavecin dans les « Instruments
du Musée » • Figures de la passion
dans les « Expositions du Musée »
• Le Baroque dans les « Repères
musicologiques » • Baroque et virtuel
par Christine Buci-Glucksmann dans
les « Conférences enregistrées »
• Le Lamento delle ninfa de Monteverdi
dans les « Guides d’écoute »
• Les entretiens filmés de William
Christie et de Philippe Herreweghe
Pierre-Laurent Aimard, piano
Pierre Charvet, présentation
> Citescopie
Samedi 29 et dimanche 30 mars
Bach et L’Art de la fugue
Avec Etienne Barilier, écrivain
et musicographe, Philippe
Charru, organiste et musicologue,
Gilles Cantagrel, Denis Morrier,
musicologues et Jean-Yves Haymos,
spécialiste de contrepoint ancien
… de lire :
Vous avez dit baroque ? Musique
du passé, pratiques d’aujourd’hui
de Philippe Beaussant
… d’écouter en consultant les
partitions :
All’armi pensieri et Quai belli accenti,
cantates d’Alessandro Melani
Photo couverture © Elina Brotherus. Courtesy gb agency, Paris | Imprimeur SIC | Imprimeur BAF | Licences no 757541, 757542, 757543 > domaine privé René Jacobs
Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Correctrice : Angèle Leroy | Maquette : Elza Gibus
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