Comment gérer votre ado au quotidien

Transcription

Comment gérer votre ado au quotidien
Comment gérer votre ado au quotidien
Angela Portella - Hélène Huret - Site : zelius.com
« Petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands
tourments ! » qui n’a pas entendu cette phrase au moins une
fois dans sa vie ? Plus les enfants grandissent, plus les
problèmes se multiplient. Voici quelques conseils qui vous
aideront à trouver la bonne attitude et les mots qu’il faut, face
à des situations courantes, qui risquent de devenir autant de
sujets de discorde entre vous et vos ados.
Il conteste sans arrêt votre autorité
Pour les parents, la contestation des adolescents au
quotidien n’est pas toujours facile à vivre mais elle est
indispensable à l’adulte qu’il est en train de devenir.
Si le conflit s’installe entre votre enfant et vous, sachez tout
d’abord que vous n’êtes pas forcément responsable de cette
dégradation des rapports. Entre 12 et 18 ans, l’adolescent
traverse en effet une période difficile, durant laquelle il a besoin
de trouver sa place, de se différencier, bref de construire
l’adulte qu’il sera demain.
S’opposer à vous est une étape inévitable et
constructrice
C’est une première façon pour lui de se démarquer du contexte
social dans lequel il a évolué jusqu’à présent. C’est pour cette
raison qu’il va commencer à refuser que vous veniez le
chercher à l’école, pour ne surtout pas montrer aux copains...
Qu’il n’acceptera pas non plus toutes les règles que vous allez
lui imposer, préférant suivre d’autres schémas appris à
l’extérieur, qu’il aura, cette fois, le sentiment d’avoir choisi.
C’est aussi une façon d’attirer l’attention : ce qui
caractérise aussi l’adolescent, c’est sa difficulté à communiquer.
Contester sans cesse vos décisions ou vos points de vue peut
également se transformer en signal d’appel. Peut-être a t-il
quelque chose à vous dire, mais il ne trouve pas les mots ou le
bon moment pour le faire. Vous contrer peut alors devenir un
moyen pour lui de vous montrer qu’il existe et qu’il a lui aussi,
des goûts ou des opinions différents des vôtres. C’est peut-être
le seul moyen qu’il ait trouvé pour que vous commenciez à le
considérer comme un individu à part entière.
Que faire ?
Discuter, dialoguer, mais ne lui laissez jamais s’imaginer qu’il a
« gagné » le combat mais gardez plutôt une ligne éducative
cohérente et fidèle à vous-même.
Une bonne astuce : faire intervenir un tiers
Si malgré tout, vous n’arrivez vraiment pas à instaurer un
dialogue avec votre adolescent, pensez à faire intervenir
discrètement un médiateur. Les amis, les membres de la
famille, proche ou éloignée, peuvent parfois désamorcer une
situation de crise. S’il a de bons rapports avec l’un de ses
grands-parents, s’il a l’habitude de se confier à un frère ou une
sœur aîné, n’hésitez pas à les solliciter pour tenter de faire
passer votre message.
Il ne range jamais sa chambre
La chambre de l’adolescent est à l’image de ce qui se
passe dans sa tête. Un peu de désordre paraît donc tout
à fait normal
S’il est acquis pour presque tous les parents que leur enfant,
pendant l’adolescence, est en quête d’une certaine identité, il
est moins évident d’admettre que celle-ci se caractérise, par
exemple, par un certain désordre envahissant, entre autre dans
sa chambre. Ces deux états de fait sont pourtant directement
liés et s’il est difficile d’accepter les chaussettes qui traînent, les
réserves de gâteaux sous le lit ou encore les vêtements jetés au
sol, l’essentiel est de faire en sorte que cette négligence se
limite à l’espace intime de l’adolescent.
Pourquoi est-il si désordonné ?
- Parce qu’il vit un désordre intérieur : Période de
désordre intense (amoureux, affectif, sexuel, physique...)
l’adolescence se caractérise aussi par une contestation
quasi-permanente de l’autorité parentale. Ne pas ranger sa
chambre est pour l’ado un moyen de délimiter son territoire
et de dire à ses parents « n’entrez pas ». Il se cherche, il a
donc aussi besoin, paradoxalement, de solitude, surtout à
la maison.
- Parce qu’il a été habitué à vivre dans une forme de
désordre : Il se peut aussi que l’enfant, devenant
adolescent, reproduise le schéma dans lequel il a été élevé.
Si autour de lui il n’a connu que le désordre, ne vous
étonnez pas qu’il puisse faire de même dans sa chambre et
surtout, ne lui demandez pas l’impossible : ranger sa
chambre alors que vous ne le faites pas vous-même et lui
imposer de l’ordre tandis qu’au fond de lui il se cherche.
Que faire ?
- Ne pas lui imposer trop d’ordre dans son espace : Sa
chambre est après tout son univers. Si vous n’admettez
pas qu’elle soit en désordre, expliquez-lui pourquoi mais ne
vous acharnez pas car c’est une étape normale et
indispensable dans la vie de l’adolescent. Vous pouvez
commencer à sévir si le désordre se transforme en
problème d’hygiène, mais c’est assez rare.
- Ne rangez pas à sa place : Un adolescent qui ne peut
s’affirmer dans son propre univers, cherchera un autre
moyen de le faire (mauvaises fréquentations, tenues
délurées etc...) Si vous prenez en charge le rangement de
sa chambre, vous risquez de trop empiéter sur son
domaine et surtout, de le déresponsabiliser. Ce n’est pas à
vous de ranger. Après tout, si ça ne le dérange
pas...L’important est que ce désordre ne dépasse pas les
limites de sa porte.
- Imposez-lui des règles en ce qui concerne les autres
pièces : Si vous lui laissez la liberté de gérer son espace
comme il l’entend, il est par contre fondamental de lui faire
comprendre qu’il n’est pas le seul à vivre dans la maison : il
veut que vous respectiez son univers, qu’il respecte celui
des autres membres de la famille.
- Frappez et attendez sa réponse avant d’entrer dans
sa chambre : A l’adolescence, le petit enfant qui adorait
se confier et tout partager avec ses parent, ferme sa porte
au sens propre comme au sens figuré. Il a besoin de se
retrouver seul avec lui-même et c’est à cette période où
vous vous devez de respecter son intimité. Si vous ne le
faites pas, l’adolescent risque de se sentir envahit par vous
et aura une chambre d’autant plus en désordre qu’il voudra
se protéger de votre intrusion.
La chambre et sa « déco »
En désordre ou bien rangée, la chambre, à la puberté, reflète le
chamboulement intérieur du jeune. Entre l'obliger à ranger ou
le laisser vivre comme il veut dans son repère, difficile pour les
parents de trouver le juste milieu.
Expliquez-lui ce que vous pensez de sa chambre tout en l'aidant
à trouver des solutions de rangement et d'aménagement. Mais
attention, n’oubliez pas que vous contribuez aussi à la
construction de sa personnalité.
Il s’habille n’importe comment
Pour votre enfant, le look n’est pas une simple façon de
s’habiller, c’est aussi une façon de maîtriser son rapport
au monde, aux autres et à lui-même.
Si votre enfant s’habille d’une façon opposée à la vôtre, c’est
peut-être parce qu’il a décidé, inconsciemment de se « mettre à
son compte » par rapport au schéma familial et au contexte
social dans lesquels il a évolué jusqu’à présent.
Ne vous formalisez pas plus que ça, sauf si ses vêtements
traduisent une appartenance ou un comportement pouvant le
mettre en danger.
Pourquoi se déguise-t-il ainsi ?
- Il a besoin de se démarquer de vous : L’adulte qu’il est
train de devenir, fait de l’adolescent un être qui se cherche.
C’est souvent en s’affrontant au modèle de ses parents
qu’il se construit, même si l’on sait que passée cette
période, la plupart des enfants finissent ensuite par se
rapprocher plus ou moins du modèle éducatif dans lequel
ils ont été élevés. S’habiller de façon différente lui donne
l’impression d’être original et donc, peut-être d’attirer votre
attention afin que vous le considériez comme une personne
à part entière.
- Il souhaite faire corps avec les membres de son «
groupe » : Qu’il s’habille en surfer, en grunge, en punk ou
toujours en noir, l’adolescent se choisit un signe
d’appartenance, une identité d’emprunt qui lui donne
l’impression d’exister. Si vous n’en faites pas un drame, ce
look disparaîtra dans des délais assez courts pour laisser la
place à un mode vestimentaire plus basique. S’il ne s’agit
que d’une appartenance à un mouvement musical, à des
valeurs partagées ou tout simplement à un goût immodéré
pour une couleur, il n’y a pas de quoi s’affoler. Mais le
vêtement peut aussi révéler d’autres problèmes plus graves
et c’est sur ces points qu’il vous faudra être vigilants.
Que faire ?
- Essayez de savoir si votre enfant a intégré un
groupuscule politique ou religieux : S’il faut souvent
relativiser les problèmes vestimentaires, dans le fond,
assez peu graves, il faut toujours, en revanche, aller au
bout de votre pensée si vous avez un doute sur les
fréquentations de votre enfant. Certains groupes politiques
extrêmistes ou certaines sectes font la sortie des écoles
pour vendre aux jeunes un idéal de vie, un espoir, dans un
moment ou justement, ils ont soif d’idéaux. N’hésitez pas à
lui poser des questions si vous avez des doutes, mais sans
jamais le juger car il risquerait de se bloquer et refuser
toute discussion. Si le dialogue ne s’installe pas, il ne faut
pas hésiter à insister, même si vous devez passer par des
méthodes qui vous semblent peu correctes (le suivre,
regarder ses cahiers etc...). S’il doit y avoir erreur, mieux
vaut la faire dans ce sens là que dans l’autre car une fois le
processus mis en marche, il serait encore plus difficile de
l’en sortir. Sans devenir parano pour autant, ne vous fiez,
dans ce cas, qu’à votre intuition, c’est encore le meilleur
des juges.
- Prévenez-la des risques qu'elle prend. A
l’adolescence, c’est surtout la jeune fille qui risque de se
laisser entraîner dans un look provocant. Elle aussi se
cherche, notamment par rapport à sa sexualité... Il n’est
pas rare de voir des jeunes filles porter des jupes
ressemblant à des ceintures ! vous pouvez tout à fait lui
signaler qu’en sortant ainsi, elle risque de ne pas pouvoir
contrôler les effets qu’aura sa tenue sur les garçons !
Même si elle rallonge sa jupe devant vous et la relève
après avoir parcouru quelques mètres, il est important que
vous continuiez à remplir votre rôle de parent face à ce
genre de comportements afin de l’informer des dangers
auxquels elle s’expose. Si en revanche sa tenue ne lui fait
prendre aucun risque, à part celui du ridicule, elle n’en
mourra pas !
Vous l’avez surpris en train de fumer.
Un peu pour faire comme les autres, un peu pour se
assurer, la cigarette donne une certaine contenance,
voire de l’allure à l’adolescent.
Le pouvoir de la cigarette est encore plus fort chez l’adolescent
que chez l’adulte.
Pourquoi ? Parce qu’elle est tout à fait sociabilisante, qu’elle
favorise les échanges et qu’elle donne l’impression à l’ado de
braver un interdit moral : celui de ses parents.
C’est une autre façon de contester leur autorité. D’où la
difficulté de lui faire comprendre combien cette habitude est
nocive pour lui.
Pourquoi éprouve-t-il le besoin de fumer ?
- Il est mal à l’aise dans son corps. Tout comme la
mèche de cheveux qu’il tortille parfois à longueur de
journée, la cigarette donne à l’adolescent une certaine
contenance qui occupe ses mains. S’il a bien peur de
quelque chose, c’est du vide. Il doit absolument remplir
l’espace, faire voir qu’il existe. Fumer fait partie des
mauvaises habitudes qu’il va prendre pour se donner « un
genre ».
- La cigarette crée des liens. Celui qui a des cigarettes
est toujours plus sollicité que celui qui n’en a pas, c’est
bien connu. C’est celui qui se fait « taxer » dans la rue, «
taper » à la récré ou qui en demande à son tour lorsque
son paquet est vide. C’est un très bon moyen de lier des
contacts.
- Elle lui fait faire un bond dans le monde des adultes.
Parce qu’elle est interdite aux plus petits, l’adolescent se
sent plus mature à partir du moment où il franchit le pas
de la première cigarette. Ca y est, il est entré dans la cour
des grands et s’il se fait surprendre, c’est aussi peut-être
parce qu’il le veut bien. C’est une façon pour lui de
s’affirmer et de contester votre autorité.
Que faire ?
Selon que vous êtes ou non fumeur, votre discours sera
différent.
- Si vous êtes fumeur. Bon courage car il faut avouer que
vous aurez plus de mal que les non-fumeurs à convaincre
votre adolescent des méfaits du tabac. Vous pouvez
toujours lui dire que commencer à fumer est une chose,
mais que s’arrêter en est une autre. Essayez de lui faire
comprendre avec vos mots et votre vécu que vous-même
avez été pris au piège et qu’il vous est très difficile
d’arrêter alors que vous aimeriez le faire.
- Privilégiez toujours l’argument santé. Si l’adolescent
ne se soucie guère du lendemain, il peut tout de même
être sensible à certains arguments qui risquent de le
toucher de plein fouet : ne lui sortez pas pour autant des
photos de poumons noircis par le tabac. Préférez des
statistiques et des vérités telles que : la cigarette ralentit la
croissance, fait baisser le taux de fécondité, etc...
- Ne négligez pas l’aspect plaisir au risque de passer
pour un ringard. Il ne faut pas minimiser le fait que
fumer une cigarette peut s’avérer être un plaisir, sinon,
vous êtes sûr de provoquer chez votre enfant une réaction
du type : « et toi, lorsque tu bois un verre de vin ? », « ou
lorsque tu manges des pâtisseries alors que tu es censée
suivre un régime ! »
C’est en n’occultant pas ce point que vous arriverez à le rendre
responsable par rapport à sa consommation de cigarettes.
Expliquez-lui qu’en général, au delà de 2 cigarettes par jour, il
n’y a plus de plaisir. S’il souhaite continuer à fumer, essayez de
lui faire comprendre que l’idéal serait de ne pas dépasser ce
chiffre de 2 et surtout, que c’est tout à fait possible. Expliquezlui qu’il ne faut surtout pas qu’il laisse son plaisir se transformer
en besoin.
Sortir le soir
Sujet sensible par excellence : alcool, drogue, violence,
accident... les inquiétudes au sujet des sorties sont
nombreuses. Les parents oscillent entre deux attitudes qui vont
d'une totale confiance à une inquiétude excessive.
Respectez un certain nombre d’étapes. Les premières fois,
demandez-lui avec qui il sort, où il va et éventuellement
imposez une heure limite. Un dialogue ouvert vous permettra
aussi de mieux le prémunir de certains dangers. Mais il y a bien
un jour où il faut lui montrer que vous avez confiance et le
laisser s’envoler...
Pour que tout se passe bien avec les sorties
de vos ados ! (Maia Brami)
Le réveillon du 31, les sorties des vacances, c’est
l’occasion pour les plus grands de demander permission
sur permission.
A l'adolescence, les jeunes demandent plus d'autonomie. Ils
veulent se prendre en charge et nous, parents, devons trouver
un difficile équilibre entre confiance, peur et surveillance. Mais
comment réagir face aux multiples demandes de permissions
de cette fin d’année ? Bien sûr, il y a le réveillon du 31, mais
aussi les sorties chez les copains, aller dormir chez des amis,
partir entre jeunes…. Comment leur donner une certaine liberté
tout en conservant notre tranquillité d'esprit ?
Ma fille de 15 ans veut aller passer les fêtes de fin
d'année chez une amie, alors que c'est le seul moment
de l'année où nous nous retrouvons tous en famille…
L'adolescence est l'âge où l'on préfère la compagnie des amis
plutôt que celle des parents. Le problème s'intensifie donc
pendant les fêtes, propices aux réunions de famille. Les conflits
s'exacerbent plus ou moins selon l'importance que revêtent ces
célébrations pour les familles. Le plus simple est de proposer à
votre fille qu'elle invite son amie pour les fêtes et si elle tient
absolument à passer une soirée hors de la maison, négociez
selon vos traditions familiales : peut-être pourrait-elle rester à
Noël avec vous et se rendre chez son amie pour le Jour de
l’An ?
Mon fils a 16 ans, il sort de temps à autre le soir et j'ai
énormément de mal à lui faire respecter l'heure du
couvre-feu…
Vous n'avez pas à vous ronger les sangs quand il sort !
Négociez avec lui l'heure de retour selon vos inquiétudes et vos
principes. Le téléphone portable peut s'avérer utile en
permettant à votre fils de vous joindre en cas de retard ou de
problèmes, et à vous de rester en contact avec lui.
Pour une plus grande sécurité, assurez-vous que le retour sera
fait dans de bonnes conditions : allez le rechercher ou
renseignez-vous pour savoir si un des parents fait la navette.
Plutôt qu'une voiture inconnue, vous pouvez aussi lui confier la
somme nécessaire pour prendre un taxi.
Ma fille de treize ans insiste pour aller dormir le weekend chez des amies. Je ne suis pas très rassurée, je ne
les connais pas…
La situation est plus sécurisante si vous connaissez les amies en
question et leurs parents, cela peut aussi faciliter le retour dans
certains cas. Sinon, assurez-vous de la présence des parents,
n'hésitez pas à leur téléphoner pour leur signaler certains points
qui vous semblent importants comme l'heure à laquelle votre
fille est censée dormir, les devoirs… Si ces précautions ne vous
rassurent pas, invitez d'abord les amies à dormir, cela vous
permettra de les rencontrer et d'établir un contact avec leurs
parents.
Pour ses 17 ans, mon fils me demande de l'autoriser à
passer une semaine à la campagne avec ses amis sans
aucun parent…
C'est une épreuve de confiance. Rencontrez les amis qui
l'accompagnent, contactez les parents qui prêtent la maison,
négociez le moyen de transport (le train va souvent plus vite
que la voiture et vous évite les angoisses de la route). Ne
pensez pas que, parce qu'il est loin de vous, il se retrouvera
désemparé ou sans défense : votre fils a intériorisé les valeurs
que vous lui avez transmises depuis son enfance. Et en cas de
problèmes, il s'adaptera aussi en fonction de son expérience
extra-familiale. Par contre, il doit savoir qu'il peut compter sur
vous quoi qu'il arrive. C'est un soutien et un garde-fou efficace.
Gérer les horaires
En jouant avec les horaires, l'adolescent explore les limites et
cherche à savoir jusqu'où il peut aller. Si à l'école les retards
sont sévèrement sanctionnés, et ont des conséquences graves,
à la maison, les choses sont différentes et l’on ne craint pas le
renvoi ! Ne pas respecter les horaires des repas ou de rentrée,
c'est transgresser légèrement un interdit et faire preuve de son
individualité.
A vous de fixer vos limites et de lui expliquer que la vie en
communauté a ses propres règles. Si vous êtes d'un
tempérament anxieux, expliquez-lui sans dramatiser que vous
vous inquiétez et qu'il doit impérativement vous prévenir de
tout retard.
La sexualité
Les relations amoureuses et éventuellement sexuelles sont le
pré carré des adolescents. Si la sexualité est un sujet difficile à
aborder en famille, le rôle des parents est primordial pour
commencer le dialogue. Selon l'éducation cette étape sera
vécue différemment...
Que vous soyez libéraux ou répressifs, vous devez malgré tout
expliquer à votre enfant l'importance et les conséquences
qu'entraînent cet acte d'un point de vue physique (risques de
grossesse et de MST) et d'un point vue plus psychologique
même si ces thèmes sont fréquemment abordés dans les
médias et à l'école.