La FNAUT Alsace pour le maintien des trains de nuit

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La FNAUT Alsace pour le maintien des trains de nuit
SNCF
éé son
jouer », estime Paul Royer, préAxel Araszkiewicz, responsable
des relations presse chez CroisiEurope, met lui en avant
l’ouverture de l’espace le dimanche. « Le fait qu’on soit ici
ouvert le dimanche va nous
donner une visibilité importante, estime-t-il. Il faut aussi dire
que nous aurons des offres promotionnelles spécifiques, dans
cette agence, pour certains
voyages au départ de l’aéro-
La FNAUT Alsace
pour le maintien
des trains de nuit
DEPUIS LE CHANGEMENT de
service annuel de la SNCF le
14 décembre dernier, les trains
intercités de nuit effectuant la
relation Strasbourg-Nice/PortBou, auparavant quotidiens, ne
circulent plus que du vendredi au
dimanche à l’exception de la
période juillet-août et certaines
périodes de fête (pendant lesquelles il circulera du jeudi au
lundi). Ce nouveau plan de circulation n’est pas du goût des
membres alsaciens de la Fédération nationale des associations
d’usagers des transports (FNAUT)
qui, dans un communiqué, déplorent « la disparition des trains de
nuit en semaine » sur cette ligne
« aucunement concurrentielle
des relations de jour par TGV ».
La FNAUT Alsace regrette par
ailleurs que ce train de nuit ne
dispose plus depuis le 14 décembre de sièges inclinables. « De
plus, des suppressions de circulation se produisent fréquemment
et de façon récurrente pour des
motifs variés. Tout semble conçu
pour dissuader les usagers d’utiliser les Intercités de nuit »,
estime son président François
Giordani.
Alors qu’une commission présidée par le député PS Philippe
Duron planche actuellement sur
l’avenir des trains d’équilibre du
territoire (TET, un service public
dont font partie les intercités de
nuit), la FNAUT Alsace adresse
deux suppliques à la SNCF relative à ces trains de nuit à destination du Sud de la France : la
première concerne le renouvellement du matériel roulant, la
seconde porte sur « le retour aux
conditions de circulation d’avant
2010 ». « Depuis cette date,
explique M. Giordani, le trajet qui
se faisait auparavant via Bourgen-Bresse passe par Dijon. Soit
un allongement de 199 km qui se
traduit par un augmentation de
65 minutes du temps de parcours, porté désormais à 13 h 23
vers Nice, et un prix du billet
plus élevé qui lèse le voyageur ! »
X.T.

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