Pas de cadeaux pour le beau gosse - Accueil

Vinci
© Photo DR
Spectacle
Stéphane Rousseau
Pas de cadeaux
pour le beau gosse
Comédien, comique, chanteur,
Stéphane Rousseau utilise toute sa palette
pour briser la glace
à grands coups d’autodérision.
Sans doute parce qu’il est
canadien, Stéphane Rousseau
n’a pas l’air de souffrir
du réchauffement climatique.
Pour la deuxième fois
en un an, il Brise la glace
sur scène, ce qui exige pas mal
d’obstination et une banquise
à toute épreuve. C’est le 15 mars
au Vinci qu’il s’y attaquera
pour le grand plaisir
des tourangeaux.
Après avoir commencé
sa carrière française sans la
moindre modestie en intitulant
son spectacle Confessions
(les élèves de philo apprécieront
ce clin d’œil à leur Rousseau
à eux), Stéphane,
quelques tatouages et
un enfant plus tard, a décidé
de se la jouer modeste. S’il brise
la glace, c’est pour se montrer
tel qu’il est, quitte à ne pas
se faire de cadeaux : « On me
disait que j’étais plus drôle
à la maison que sur scène !
Alors, ce spectacle, j’ai voulu
qu’il soit comme à la maison… »
dit-il. Donc, Stéphane Rousseau
décrit sa vie quotidienne,
15
une fois les projecteurs
éteints et l’habit de lumière
dans la penderie.
Un bœuf
servi sur un plateau
Du coup, le public se reconnaît
à travers les petites tracasseries que nous connaissons
tous un jour ou l’autre,
de la confrontation avec
un jet de douche récalcitrant
à l’éducation du merveilleux
mais baveur dernier-né.
Si Stéphane Rousseau reste
le beau gosse vaguement Brad
Pitt que les dames admirent,
il n’hésite pas à en révéler
la face cachée.
Mais il reste aussi un artiste
multi-facettes. Sans prétendre
être un véritable chanteur, il
est sur scène en compagnie de
deux musiciens (Emmanuelle
Caplette à la batterie et
William Croft aux claviers et
à la guitare), ce qui lui permet
d’interpréter des chansons
originales et, s’il sent le public
demandeur, à faire un « bœuf »
en fin de spectacle.
Stéphane Rousseau sait aussi
utiliser des accessoires
originaux : son travail
à la palette graphique,
retransmise sur grand écran,
vaut le coup d’œil…
Adoubé par le célèbre festival
canadien Juste pour rire,
parrainé là-bas par Céline
Dion et ici par Frank Dubosc,
Stéphane Rousseau est aussi
un remarquable comédien.
Pour patienter avant d’aller
l’applaudir, il n’est pas interdit
(et même tout-à-fait conseillé)
de revoir l’inénarrable
et émouvant film de Denys
Arquand, Les invasions
barbares, où il jouait
l’un des premiers rôles.
© Photo DR
Stéphane Rousseau oublie son personnage de beau mec vaniteux pour afficher sa vérité.
Il brisera la glace au Vinci le mardi 15 mars pour se révéler tel qu’il est.
Mardi 15 mars à 20h30
Le Vinci - Auditorium François 1er
Prix des places : 33 et 42 €
Billetterie sur le site de Tours Événements
(www.tours-evenements.com)
et dans les points de vente habituels.
Janvier - 2016