A l`intérieur et sous la peau
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A l`intérieur et sous la peau
A l'intérieur et sous la peau ----------------------------------------------------de Nicolas Kerszenbaum d'après Jean-Jacques Rousseau ---------------------------------------------------- franchement, tu Compagnie de théâtre contemporain Siret : 48209312700033 – code APE : 9001Z licence n° 2-1013014 c/o compagnie Pièces Montées 3 rue Louis Ganne 75020 Paris E-mail : [email protected] http://www.franchement-tu.com --------------------------------------A L'INTERIEUR ET SOUS LA PEAU --------------------------------------Adaptation, textes, mise en scène: Nicolas Kerszenbaum On me demandera si je suis prince ou législateur pour écrire sur la politique. Je réponds que non, et que c'est pour cela que j'écris sur la politique. Avec : Magali Caillol, Jean-Baptiste Verquin, Clément Victor Jean-Jacques Rousseau, Du Contrat Social, préambule au Livre 1. D'après Jean-Jacques Rousseau Musique : Guillaume Léglise Scénographie : Thibaut Fack Les 10 et 11 mai 2012 à la Faïencerie, Scène Conventionnée de Creil Chargé de production et diffusion : Colin Pitrat [email protected] 06 60 18 67 64 www.franchement-tu.com Production : compagnie franchement, tu ; La Faïencerie ; Conseil Général de l'Oise (Rousseau 2012) ; autres partenaires en cours Trois cents ans après sa naissance, A l'intérieur et sous la peau se propose de prolonger littéralement la pensée de Rousseau : en cheminant (et en faisant cheminer) aujourd'hui sur les mêmes routes arpentées par le promeneur philosophe plusieurs siècles plus tôt. Textes rousseauistes, frottements entre rêveries d'une nature idéalisée et retranscriptions méticuleuses des paysages d'aujourd'hui, rencontres insolites, témoignages d'inégalités politiques, marches avec des ateliers d'amateurs de théâtre : A l'intérieur et sous la peau se déploie à partir de tous ces éléments. Partant de promenades, passant par l'intimité et repartant vers le monde, A l'intérieur et sous la peau dresse, en écho aux textes de Rousseau, un panorama de notre société : de ses paysages, bien sûr, mais aussi de ses injustices, et des ripostes joyeuses et vivantes qui lui sont opposées. . Que faire de Rousseau aujourd'hui ? En 2010, Paul-Jacques Hulot, qui dirige alors La Faïencerie de Creil, demande à la compagnie « franchement, tu » de travailler sur Jean-Jacques Rousseau, à l'occasion du tricentenaire de sa naissance que l'Oise célébrera en 2012. De Rousseau, nous ne nous rappelons que de peu : des cours de philosophie autour du Contrat Social, des lentes heures lycéennes à étudier les pièges de l'autobiographie avec Les Confessions, quelques pages sur la nature glanées dans Les Rêveries du Promeneur Solitaire. Comment, de cette commande, faire un objet théâtral pertinent pour aujourd'hui, dépassant l'hommage attendu au GrandPenseur-Français-Du-Dix-Huitième-Siècle ? Car l'œuvre de Rousseau s'associe volontiers avec le lieu commun des Lumières. Mais la lecture des ouvrages du philosophe révèle une réalité plus complexe : ce qui traverse l'œuvre de Rousseau ne se laisse pas si aisément saisir ; sa pensée, si elle nourrit en partie la Révolution Française, propose également des abîmes de conservatisme moral et politique (Rousseau ne pensait-il pas que la France n'était pas prête à vivre sous un autre régime que la monarchie ?). Décidément, l'un des seuls courants pérennes qui traversent ses parutions, et sa vie, c'est que Rousseau marche. La marche Cela vaut évidemment pour le Rousseau tardif, celui qui intitule sa dernière œuvre Les Rêveries du Promeneur Solitaire. Mais c'est également vrai du jeune Rousseau : dès ses premiers écrits, la marche offre au philosophe ses motifs récurrents de la traversée, du déclassement, de l'ascension, du recueillement. Et outre un point d'observation privilégié du monde, la marche est aussi motrice d'une pensée : Rousseau pense parce qu'il marche, parce que son corps est en route, parce que les paysages défilent. La marche l'agit, agit ses pieds, son corps, et surtout son esprit. Ainsi, c'est en rejoignant Vincennes de Paris à pied qu'il entame la pensée de son premier ouvrage : son Discours sur les sciences et les arts. Et c'est surtout sa première marche, effectuée en 1728, décrite dans les premiers livres des Confessions, qui fonde le mouvement de la pensée rousseauiste : pensée agile, mais aussi contemplative, fascinée par les gens simples, attentive aux rapports de pouvoir. Pensée entièrement originale, déroutante, à la fois libérale et conservatrice. Rousseau a seize ans quand il marche de Genève à Annecy (où il rencontre Mme de Warrens) puis d'Annecy à Turin (où il abjure la foi protestante). « Je ne me souviens pas d'avoir eu, dans tout le cours de ma vie, d'intervalle plus parfaitement exempt de soucis et de peine que celui des sept ou huit jours que nous mîmes à ce voyage. (…) Mais bientôt les devoirs, les affaires, les bagages à porter m'ont forcé de faire le monsieur et de prendre des voitures ; les soucis rongeants, les embarras, la gêne y sont montés avec moi, et dès lors, au lieu qu'auparavant dans mes voyages je ne sentais que le plaisir d'aller, je n'ai plus senti que le besoin d'arriver. » Les marches qu'il effectue sont pour Rousseau l'occasion d'observations. Observations sociales, surtout, et politiques. Observations des inégalités contemporaines. Et les inégalités que relève Rousseau sont avant tout des inégalités de pouvoir : inégalités entre celui qui possède et celui qui n'a rien, entre celui qui ordonne et celui qui obéit. Rousseau marche donc, et cette marche construit sa pensée. Marcher, aujourd'hui, et créer un kaléidoscope intime et politique La question qui nous paraît la plus pertinente, pour rendre palpable aujourd'hui la pensée de Rousseau, c'est celle de l'actualisation très simple de ce rapport entre la marche et la pensée. Si l'on refaisait aujourd'hui exactement les marches de Rousseau, que verrait-on ? Quelles inégalités nous sauteraient aux yeux ? Et, à partir de ces retranscriptions, quel kaléidoscope intime et politique parviendrait-on à établir ? Simultanément, si l'on proposait à d'autres de marcher juste en dehors de leur environnement coutumier, de leurs sentiers battus, que verraientils ? Ce qu'A l'intérieur et sous la peau fait advenir, c'est le portrait d'un monde pluriel : un tableau qui partirait des paysages, pour sédimenter à travers des individualités multiples, et être retranscrit par des sensibilités diverses. Non pas seulement décrire un monde « naturel », et s'en tenir là, mais, à partir de l'observation du monde, établir des individualités, entendre des voix qu'on n'entend pas d'ordinaire, redéfinir les rapports de force politiques d'aujourd'hui. Puisque Jean-Jacques Rousseau part systématiquement de son expérience propre pour analyser et critiquer son époque, A l'intérieur et sous la peau suit scrupuleusement le même chemin : à travers la marche et le vécu de chacun, le spectacle s'attelle à dresser un panorama des relations humaines contemporaines. La construction du spectacle A l'intérieur et sous la peau se construit à partir de deux matériaux. La marche dans les Alpes Le premier matériau du spectacle, c'est la retranscription d'une marche de trois semaines effectuée en juillet – août 2011 de Genève à Turin, en passant par Annecy : description des paysages, des pensées qui la jalonnent, des rencontres qui l'interrompent, du contexte mondial qui l'entoure (les indignés de Tel Aviv dont la meneuse a été la colocataire de Nicolas Kerszenbaum, le massacre en Norvège, l'approfondissement de la crise européenne). Nicolas Kerszenbaum reprend exactement le chemin arpenté par le jeune Rousseau en 1728 : chemin qui le mène - de Genève à Annecy, - puis à traverser les Bauges, - à descendre la Vallée de la Maurienne, - de Modane, passer par le col du Mont-Cenis, pour rejoindre Turin, où il reste quelques jours, recherchant les endroits à Rousseau a travaillé et dormi. - Il termine son périple à Chambéry, où il déambule autour des Charmettes, la demeure de Mme de Warrens. Pendant ces trois semaines, Nicolas Kerszenbaum prend des notes selon un protocole strict : tous les jours, à 11h, 15h et 19h, il note ce qu'il voit, et ce qu'il a vécu. Il filme aussi, et prend des photos. Les marches dans l'Oise Le deuxième matériau du spectacle est une prolongation du premier : Nicolas Kerszenbaum travaille avec trois groupes d'amateurs (collégiens, usagers d'un centre social et abonnés de la médiathèque de Creil) autour de la marche. Il invite séparément ces trois groupes à effectuer une seule marche de deux heures. Pendant cette marche, chaque participant prend des notes, puis tente d'évaluer comment cette marche et ce qu'elle révèle entre en écho avec sa propre intimité, avec son propre vécu. Ces écrits, qui peuvent être parfaitement sommaires, sont ensuite affinés lors d'ateliers d'écriture, puis retravaillés sur une scène de théâtre par d'autres participants. Les écrits des collégiens sont ainsi réadaptés par les usagers du centre social ou de la médiathèque, et vice versa. Ces ateliers s'égrainent sur quatre mois, de novembre 2011 à février 2012. Ils donnent lieu en mars 2012 à une session de restitution à la Faïencerie de Creil. Les retranscriptions glanées lors de ces ateliers participent à construire A l'intérieur et sous la peau : ils composent la matrice du spectacle, à l'instar de la marche de Nicolas Kerszenbaum dans les Alpes à l'été 2011. Le spectacle final A l'intérieur et sous la peau relève donc d'une dramaturgie singulière : le spectacle met en relation les textes de Rousseau avec leurs pendants contemporains – intimités et visions du monde d'aujourd'hui révélées par la marche. Cette forme adjoint à la fois ces témoignages, les propres notes de Nicolas Kerszenbaum, les textes de Jean-Jacques Rousseau, mais aussi des films et des sons. Sur le plateau, deux comédiens, une comédienne, et un musicien, pour déployer les trames qui nous relient aujourd'hui à Rousseau, musicalement, intellectuellement, sensiblement. L'équipe Nicolas Kerszenbaum : auteur, metteur en scène Metteur en scène et écrivain, fondateur de la compagnie « franchement, tu », il crée : - en 2011/2012, A l'intérieur et sous la peau, d'après Jean-Jacques Rousseau, à la Faïencerie de Creil, et prépare Le lait et le miel, précipité de trois mois passés dans des kibboutzim israéliens au printemps 2011. - en 2010, Sous la falaise, théâtre musical, joué pour le festival 360 et à La Loge, adaptation contemporaine du mythe d'Orphée ; L'Outrage aux Mots, de Bernard Noël, commande de la Maison des Arts de Laon, qu'il joue à La Loge (Paris) et à la Faïencerie (Creil) ; SODA (Soyons Oublieux du Désir d'Autrui), série théâtrale de dix heures, qu'il co-écrit et met en voix à La Générale (Paris). - en 2009, Tout Droit (écrit par lui, à partir d'une traversée en ligne droite de la France, de Dunkerque à la Loire, le long du Méridien de Paris), qu'il lit au Théâtre Paris Villette. - en 2008, Wonderful Life (d'après American Psycho de B. Easton Ellis) à Mains d'Œuvres. - en 2007, Le Respect s'étendra devant nous... (montage de la correspondance de Grisélidis Réal avec Jean-Luc Hennig) à Mains d'Œuvres, à l'Avant-Rue et à Bruxelles, reprise à La Loge en octobre et novembre 2010, avec l'aide à la diffusion d'Arcadi. - en 2005, Log In (à partir de témoignages d'usagers de sites de rencontre sur internet et du Navire Night de Marguerite Duras) au Collectif 12, et Myra Breckinridge (d'après le roman de Gore Vidal) à Mains d'Œuvres Après des résidences longues à Mains d'Œuvres et la Maison des Arts de Laon, après un compagnonnage avec la Revue Éclair de Stéphane Olry (qu'il assiste à la mise en scène) et Corine Miret, il est accueilli en 2011/2012 à la Faïencerie de Creil. Il co-organise le festival 360 (soutenu par Arcadi et le Conseil Général de Seine Saint Denis) en juin 2010 à Lilas en Scènes. Il intervient durant l'année auprès de classes de LEA à l'université de Lille 3, de Terminales Théâtre à Laon et auprès du CDN de Besançon, de Premières Théâtre à Nîmes, statue comme jury au baccalauréat Théâtre. Il anime des ateliers théâtre pour adultes amateurs à Paris. Il a travaillé comme assistant à la mise en scène de Peter Sellars (MC93), les Mabou Mines (New York), Christian Von Treskow (Wuppertal), Johannes Von Westphallen (Berlin), Irène Bonnaud (Théâtre de la Bastille, Studio Théâtre de Vitry), Stéphane Olry (CDN de Béthune, Théâtre Paris Villette). Il est diplômé d'un cursus d'Etudes Théâtrales (Deug, Licence, Maîtrise et DEA – 1996/2002, mentions TB). Enfin il est le conseiller littéraire de la nouvelle émission théâtrale hebdomadaire proposée par France 3, et diffusée à partir de janvier 2012. Clément Victor : comédien Clément Victor est sorti de l’école du Théâtre National de Strasbourg en 2001. Il travaille avec Stéphane Braunschweig, Jean-François Peyret, Giorgio Corsetti, Laurence Mayor, Nicolas Kerszenbaum, Gaël Chaillat et Ariel Cypel, Gilberte Tsaï… Il fait partie du Groupe Krivitch et joue dans les créations de l'auteur et metteur en scène Ludovic Pouzerate (Brûle! TGP 2010). Il est membre du Groupe incognito et participe à plusieurs créations collectives depuis 10 ans (Cabaret des Vanités CDN Aubervilliers 2010). Il fonde Le Théâtre Alchimique en 2002 et crée des spectacles qui s'intéressent à l'écriture : textes, écritures "instantanées", chorégraphiques, spectacles poèmes, performances… surgissement d'une parole profondément enracinée dans le corps. Parfois seul, parfois à plusieurs, et accompagné de différents musiciens (piano, guitare, accordéon, contrebasse, guitare électrique…) suivant les projets, comme par exemple La Jeune Fille, le Diable et le moulin d’Olivier Py, (mise en scène, 2003) ; l’élaboration d’un Théâtre Instantané (Théâtre-performance, 2004, 2005) ; Le bout du dire, Mythologie d'un temps présent (performances avec des musiciens – 2007) ; Improvisatoires, (solos) ; Les Enchanteurs, création permanente pour 10 acteurs-créateurs (2007) ; Mots à glisser de bouche à oreille (2004) et Pluie d'encre (2006), duos poétiques et musicaux ; Mr Loyal (présence poétique – depuis 2006) ; L'instant Loyal (happenings poésie/peinture 2008) ; Chants traditionnels d'un pays imaginaire (concert qui s'invente chaque soir – 2009) ; Journal d'Étrange (Poème-concert 2009) ; Empreintes passagères (poème-concert pour France Culture, 2009)… Il prépare actuellement un nouveau concert John Peter's Magic Box. Il enseigne l'Acrobatie Théâtrale au Studio de Formation Théâtrale de Vitry. Jean-Baptiste Verquin : comédien Ancien élève de l’école du TNS, il intègre avant même sa sortie de l’école la troupe du Théâtre National de Strasbourg dont il sera membre de 2001 à 2003. Sous la direction de Stéphane Braunschweig, il joue dans L'Exaltation du labyrinthe d’Olivier Py, La Mouette de Anton Tchékhov, La Famille Schroffenstein de Heinrich Von Kleist. Il retrouve Stéphane Braunschweig en 2006 lors de la création de L’Enfant rêve d’Hanokh Levin. En tant que membre de la troupe du TNS, il travaille aussi avec Laurent Gutmann sur Nouvelles du Plateau S et avec Jean-François Peyret sur La Génisse et le Pythagoricien. Avec ce dernier il joue dans Les Variations Darwin créées au Théâtre National de Chaillot, puis dans Ce soir on improvise (mais c’est cet après midi). Depuis 2003, il accompagne aussi le travail de Julie Brochen (Le Cadavre vivant de Tolstoï, Oncle Vania d’A. Tchekhov, Histoire vraie de la Périchole). En 2009, il joue Fantasio dans la mise en scène de la pièce de Musset par Julia Vidit. Il est membre du Groupe Incognito, collectif artistique avec lequel il créé plusieurs spectacles dont : Padam Padam, Le Cabaret des Utopies et Musique pour une absente. Au nom de ce collectif, il a mis en scène, été 2009, La Cerisaie d’Anton Tchekhov avec des comédiens amateurs à la Maison du comédien Maria Casarès, à Alloue, en Charente. Il participe régulièrement aux spectacles de Sylvain Maurice : Le Marchand de sable d’après Hoffmann, Peer Gynt de Henrik Ibsen ; dernièrement il tenait le rôle titre dans Richard III de William Shakespeare. Magali Caillol : comédienne Après une maîtrise de lettres modernes, elle se forme au théâtre dans les conservatoires du centre et du XIème arrondissement à Paris et lors de différents stages (avec notamment Andreï Savtchenko, Frank Berthier, Robin Renucci, Jürgen Flügge, Julie Brochen, Etienne Pommeret). En 2010-2011, elle joue pour « franchement, tu » dans SODA et Sous la falaise (de Nicolas Kerszenbaum) ; dans Débrayage (de R. De Vos) et Getting Attention (M. Crimp) avec la Compagnie des Vingtièmes rugissants. Elle joue également dans une série de spectacles classiques (Le Médecin Malgré lui, Monsieur de Pourceaugnac...) avec la Compagnie Actadoz lors de plusieurs tournées en Normandie et à Paris et dans les Pyrénées, dans Où te caches-tu, création collective dirigée par C.Labas Lafite, et Quisaitout et Grobeta avec la compagnie Le Théâtre du Perchoir. Guillaume Léglise : musicien, compositeur Enfant, à Brest, il compose des morceaux la nuit, dans ses rêves… Plus tard, il coupe le son des films qu’il regarde pour improviser des bandes originales au piano… Le riche imaginaire de Guillaume Léglise se construit ainsi, au gré d’atmosphères et d’ambiances qui se nourrissent et se répondent par ricochet. Le jazz et la musique contemporaine qu’écoute son père, se mêlent à l’indie pop qu’il découvre dans son adolescence (PJ Harvey, Cat Power). Puis les sons, à leur tour, s’imbriquent dans les images (la découverte précoce et marquante des « Ailes du Désir » de Wim Wenders), et lui inspirent des compositions. Le lyrisme du piano, qu’il pratique assidument, ne tarde pas à appeler en contrepoint l’intimisme de la guitare sèche, qu’il apprend en autodidacte. Puis vient l’exil à Paris, où il réside toujours. L’identité de Guillaume Léglise se dédouble un temps, partagée entre son groupe Go Go Charlton (présenté sur la compil CQFD des Inrockuptibles de 2005) et son projet parallèle, My Broken Frame. Après un succès d’estime, de nombreux concerts et une synchro pour la campagne de l’Armée de Terre conçu par l’agence DDB, Go Go Charlton splitte en 2009… Entre-temps, en 2007, sort le premier album de My Broken Frame, salué par la critique française (Les Inrockuptibles, Chronic’art, Longueur d’Ondes, Popnews…). S’ensuivent une publicité pour Orange, et une autre pour Samsung… Suite à une rencontre après l’un de ces concerts en 2010, Guillaume fait la rencontre avec Nicolas Kerszenbaum, metteur en scène et auteur de Théâtre. Il écrit pour sa compagnie Franchement-tu la musique de trois spectacles soutenus notamment par Arcadi, La Loge et la Faïencerie de Creil. On le retrouve régulièrement sur scène avec son projet My Broken Frame, ou comme musicien live dans les projets The Big Crunch Theory, KIM, Golden Age Of Yachting. En 2011, on a pu voir Guillaume Léglise avec son projet My Broken Frame, jouer en première partie d’Anna Calvi (La Laiterie, Strasbourg), Joseph Arthur (Alhambra, Paris), Fyfe Dangerfield (Boule Noire, Paris) ou encore Jérémy Jay (Point Ephémère, Paris). « La pop harmonieuse d'un songwriter français sensible, qui puise son inspiration de l'autre côté de la Manche, notamment chez Prefab Sprout. Mélodieux et donc plaisant. » Frédéric Péguillan, Télérama Sortir // « My Broken Frame dont la musique et les images aux airs de vacances donnent le sourire en ces jours de froid…» www.butwehavemusic.com // « Issues de l'école anglo-saxonne, c'est du côté de la pop romantique et sensible de Nick Drake et Tim Buckley (pour les anciens) ou Josh Ritter et Josh Rouse (pour les plus jeunes) que se promènent les comptines du Breton » Les Inrockuptibles Thibault Fack : scénographe Après une formation à l’école du Théâtre National de Strasbourg, section scénographie, dont il sort en 2002. Depuis, il a travaillé comme assistant sur Violences (reconstitution) de DidierGeorges Gabily mis en scène par Yann Joël Collin, il signe les scénographies de Inutile de tuer ta mère… et plus récemment de et ta soeur ? mis en scène par Pierre Ascaride, des spectacles de Clément Victor. Par ailleurs, il collabore avec Pierre-André Weitz sur de nombreux spectacles d’Olivier Py. Il signera à l’automne prochain la scénographie de Bon gré, Mal gré ; prochain spectacle de Julia Vidit.