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Petit-déjeuner HEXAPOLE SAVOIE DU 2 avril 2009 :
Manager en temps de crise
par Edgar GROSPIRON
ACTUALITES CFPMI
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Synthèse : Petit déjeuner HEXAPOLE SAVOIE
Synthèse : Manager en temps de crise
HEXAPOLE SAVOIE, Aix les bains, le 2 avril 2009
Le débat initié sur l’expérience d’Edgar POSPIRON ne peut pas nous laisser insensible du fait de la conjoncture et de l’aura du champion
olympique.
CFPMI est attentif à mieux comprendre les clés du comportement pour un manager en situation difficile.
Plan
Bibliographie d’Edgar GROSPIRON
Valeurs pour réagir en situation de crise
Références internet
Bibliographie EDGAR GROSPIRON
Edgard Grospiron, né 17 mars 1969 à Lélex, est un ancien champion de ski acrobatique français,
spécialisé dans l'épreuve des bosses.
Il a été notamment le premier champion olympique de la discipline en 1992 à Albertville, champion du
monde à trois reprises (1989, 1991 et 1995) et vainqueur à quatre reprises du classement général de la
coupe du monde des bosses (1990, 1991, 1992 et 1994). Après sa carrière sportive, il reste dans le
monde du ski acrobatique en étant consultant à chaque événement (notamment aux jeux Olympiques
d'hiver).
Né à Lélex dans le massif jurassien en 1969, il fait ses premiers pas dans le ski à 18 mois seulement, il
déménage ensuite pour le massif alpin en 1973 (Avoriaz puis Morzine) avant de s'établir à Annecy-leVieux en 1978. En 1982, il fait partie du club des sports de la Clusaz et connaît ses premières sélections
en équipe de France de ski acrobatique en 1986 avec un premier podium en coupe du monde le 23 mars
1987 à La Clusaz.
Sport de démonstration à l'occasion des jeux Olympiques de 1988 à Calgary, Edgar GROSPIRON prend la
médaille de bronze. L'année suivante aux Championnats du monde de 1989, il devient champion du
monde des bosses en ski acrobatique, titre qu'il conserve lors de l'édition 1991. Il arrive donc favori à
l'occasion des jeux Olympiques 1992 d'Albertville où pour la première fois le ski acrobatique est reconnu
discipline olympique, il confirme ce statut devant plus de 20 000 spectateurs en s'imposant devant un
autre compatriote Olivier Allamand (un autre Français termine quatrième de l'épreuve : Éric Berthon),
ce résultat permet de populariser le ski acrobatique dans les médias français qui découvre un champion
charismatique
Après ce succès, il poursuit sa carrière, malgré un ratage aux championnats du monde 1993 avec une
36e place, il décroche une nouvelle médaille olympique lors des JO de 1994 à Lillehammer, celle-ci en
bronze alors qu'il visait l'or. Finalement, l'année suivante c'est sur un titre qu'il prend sa retraite sportive
à l'âge de 26 ans avec un troisième sacre de champion du monde en 1995 chez lui à La Clusaz.
Il a permis à son sport une véritable reconnaissance internationale puisqu'il est toujours discipline
olympique, cependant avec son retrait, ce sport perd l'un de ses grands champions
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, il devient consultant en management et commente les
épreuves de ski de bosses pour différents média. Par ailleurs, il intervient également dans l'émission de
radio Dream Team RMC et continue à collaborer avec l'entreprise Salomon. Enfin, il n'hésite pas à
revenir dans l’équipe de France de ski freestyle où il continue de prodiguer des conseils, notamment
pour partager son expérience;
A son palmarès, 3 titres de Champion du Monde et un titre de Champion Olympique de ski de bosses
(1er Champion Olympique de ski de bosses). Riche de son histoire d'athlète, qui connut tour à tour l'or
olympique, les tourments de la blessure et le retour au sommet de sa discipline. Edgar GROSPIRON
s’est forgé une application intuitive des lois de la motivation.
En véritable professionnel, il se forme avec les meilleurs spécialistes du coaching en Europe et aux
Etats-Unis, pour se perfectionner et se développer dans l’art de la conférence.
Ce passionné de performance possède l’audace dans les yeux et la flamme dans le regard, chacune de
ses interventions est une source d’inspiration pour ceux qui l’écoutent. « Quand on rêve le monde…» On
change le monde (Livre d’Edgar Grospiron chez Altal Éditions). Aujourd’hui il est devenu incontournable
dans ce métier et ambitionne d’être la référence française à l’international, comme conférencier en
management et motivation.
Depuis 2008, Edgar Grospiron est l'un des ambassadeurs pour la candidature de la ville d'Annecy pour
les JO 2018 : Annecy 2018 L'enjeu grandeur nature.
Fait par CFPMI , le 2 avril 2009
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Petit-déjeuner HEXAPOLE SAVOIE DU 2 avril 2009 :
Manager en temps de crise
par Edgar GROSPIRON
Palmarès
Jeux Olympiques d'hiver de 1988 à Calgary (Canada) :
Médaille de bronze en Bosses. (sport en démonstration)
Jeux Olympiques d'hiver de 1992 à Albertville (France) :
Médaille d'or en Bosses.
Jeux Olympiques d'hiver de 1994 à Lillehammer (Norvège) :
Médaille de bronze en Bosses.
Championnats du monde de ski acrobatique
Championnats du monde de ski acrobatique de 1989 à Oberjoch (Allemagne) :
Médaille d'or en Bosses.
Championnats du monde de ski acrobatique de 1991 à Lake Placid (États-Unis) :
Médaille d'or en Bosses.
Championnats du monde de ski acrobatique de 1995 à La Clusaz (France)
Médaille d'or en Bosses.
Coupe du monde de ski acrobatique
Vainqueur à quatre reprises du classement général des bosses : 1990, 1991, 1992 et 1994.
38 victoires dans les épreuves de coupe du monde.
Exposé : « Manager en temps de crise »
L’expérience de sportif de haut niveau
Edgar GROSPIRON nous fait d’abord profiter de son expérience de champion et du parallèle qu’il établit avec la position du manager :
Manager, pour lui, c’est gérer la motivation des individus, des collaborateurs, des clients
Une crise vient mettre de la pression supplémentaire : une urgence pour agir, de l’inquiétude, l aperte de vision, la concentration sur le
quotidien.
A chacun de trouver la solution pour ne pas subir la pression : qu’est-ce qui fait qu’on peut résister à la pression ?
A la relecture des épisodes réussis et des échecs de sa carrière sportive Edgar GROSPIRON tire des leçons :
Pour les 2 courses mythiques qui ont fait sa renommée « il y avait une énorme envie de gagner »
Ensuite, ce fut la dégringolade « je suis devenu mauvais, même là où j’étais bon ... »
« Travailler mal, c’est mettre l’exigence pour progresser sur ses faiblesses, c’est destructeur, c’est un cercle vicieux »
« A moins s’investir, je me suis cherché des excuses ….,j’ai revendiqué plus de moyens » …… jusqu’à la blessure ……
«et tout ne s’est pas fait par hasard »
Travailler ses points forts, c’est développer des énergies positives, il ne faut pas perdre le plaisir »
Edgar GROSPIRON définit un point fort comme « un domaine où le résultat est obtenu au-delà de la moyenne sans effort »
A un moment, au fond du trou, ce fut le déclic « je serais champion du monde »
« En disant cela, le problème est devenu pour les autres »
Edgar GROSPIRON a noté que tout son entourage, entraineurs, équipe technique, … avaient dit devoir travailler différemment face à cet
objectif et cette certitude.
Arrivé en finale, ses entraineurs ont brusquement changer de discours « tu es notre seule chance de médaille, concentres-toi !! »
Mais Edgar a laisser ses doutes dans le portillon de départ, il s’est fait plaisir, il a pensé aux basiques « bien mettre les bras devant .. » ……
et il a été champion du monde.
Il a réussi à ne pas subir la pression et se disant « en quoi c’est mon problème ? » …. « les doutes qu’ils ont ; qu’ils se les gardent !! »
« A chacun de mettre les limites, au manager de garder ses doutes et de ne pas les transmette à ses collaborateurs ou à ses clients»
Mais attention, l’euphorie, le « zéro doute» c’est dangereux.
Qui dit doute, dit croyance, conviction ; c’est important ; cela structure »
« Le champion, c’est celui qui a la solution au-delà de ses doutes »
Quelles partis tirer de tout cela quand on est manager ?
Tout d’abord, Edgar GROSPIRON rappelle que même si l’on voit la performance individuelle, en fait, il y a tout un collectif : entraîneur,
staff, équipe de France, famille, village, … »
La problématique du manager est toute personnelle, ne parle-on pas de la solitude du dirigeant ?
Ainsi, les lignes directrices de management se dessinent sur l’expérience du champion :
Quelle est la stratégie, la vision de ce que je veux réussir ?
Quelles conditions doit-on se donner pour la réussite et la pérennité du résultat ?
D’après Edgar GROSPIRON, trouver la solution à cette question a un impact énorme sur tout l’environnement, les collaborateurs, les
clients, …
Quand le doute s’installe dans votre entourage, posez vous la question : « en quoi c’est mon problème ? »
Autres remarques et préconisations en situation de crise:
« Le plan d’action peut être centré sur des obstacles »
« Que chacun se sente responsable de sa contribution »
« Ne pas accepter de pression sur le résultat, mais mettre la pression sur les fondamentaux »
« Ce qui alimente la motivation, c’est la vision, l’action, l’innovation, il faut rompre la psychose par la croyance , le charisme, la
conviction de réussir »
« Travailler par étape et célébrer à chaque étape »
Fait par CFPMI , le 2 avril 2009
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Petit-déjeuner HEXAPOLE SAVOIE DU 2 avril 2009 :
Manager en temps de crise
par Edgar GROSPIRON
Edgar GROSPIRON rapporte les propos d’Aimé JACQUET lors du travail sur le dossier olympique ANNECY 2018 : «procéder match après
match, le jouer à fond »
Quelques bons mots :
« La cadence prime sur l’allure »
il faut tenir le rythme sur la durée
« A chaque étape, il faut célébrer car il ne peut pas y avoir d’exigence sans plaisir »
« Quand t’as pas de projets, t’as que des problèmes »
« Dans une situation de crise, se créer les conditions de la réussite pour que tout le monde y croit, s’éclate ; revenir aux fondamentaux »
« S’appuyer sur les points forts pour consolider la confiance »
En synthèse : Avoir un projet ambitieux, être enthousiaste, spontané, avoir confiance en l’avenir, célébrer les efforts accomplis dans la
réussite comme dans les difficultés.
Références internet :
HEXAPOLE Savoie : www.savoie-hexapole.fr
EDCONSULTANT : www.grospiron.net (extraits ci-dessous)
Fait par CFPMI , le 2 avril 2009
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