du Ministre Mansour SY - Ministère de la Fonction Publique, de la

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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL
DU DIALOGUE SOCIAL ET DES ORGANISATIONS
PROFESSIONNELLES
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103ème SESSION DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE DU TRAVAIL
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Du 27 mai au 12 juin 2014
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INTERVENTION
DE MONSIEUR MANSOUR SY
MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL,
DU DIALOGUE SOCIAL ET DES ORGANISATIONS
PROFESSIONNELLES
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Monsieur le Président,
Monsieur le Directeur général,
Honorables délégués,
Au nom de la délégation sénégalaise, je voudrais adresser mes
chaleureuses félicitations au Président et aux membres du bureau
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de la Conférence pour leur élection.
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La CIT constitue un moment fort pour apprécier à sa juste valeur
l’action de l’OIT, qui s’est affirmée, au fil des ans, comme un
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instrument de régulation et de promotion de la justice sociale, dans
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le contexte actuel de mondialisation avancée.
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C’est donc le lieu de féliciter Monsieur Guy RYDER et son équipe,
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pour les efforts soutenus dans l’accomplissement de cette
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exaltante mission.
Monsieur le Président,
La délégation sénégalaise se félicite du thème choisi pour cette
103ème session, qui est d’une pertinence avérée au vu de l’actualité,
tout comme le sont les autres questions techniques inscrites à
l’ordre du jour.
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Le rapport que nous a présenté le Directeur général, sur l’état
d’exécution du programme de l’Organisation 2012-2013, nous
fournit des informations importantes sur la performance globale de
l’Organisation et sur le contenu et la valeur des résultats obtenus.
Cette démarche est à magnifier car elle démontre, une fois encore,
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que l’Organisation s’évertue à répondre aux exigences de son
époque et à apporter au monde les réponses idoines face aux défis
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qui nous interpellent tous.
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L’OIT, qui a survécu à la Société des Nations, a largement contribué
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à l’avènement d’un monde meilleur, en restant fidèle aux missions
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qui lui ont été assignées par ses mandants.
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En effet, dans son rôle d’avant-garde et de veille, notre
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Organisation s’évertue à donner corps à l’éloquente profession de
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l’ancien Directeur général David Abner MORSE, lorsqu’il soutint, je
le cite : « l'OIT doit promouvoir le développement social par des moyens
pacifiques, identifier l'émergence des besoins, des problèmes et des
menaces à la paix sociale et stimuler l'action qui doit résoudre ces
problèmes». Fin de citation.
C’est dans cette perspective que des thématiques, jusque-là
occultées ou pas assez connues, comme le travail maritime, les
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travailleurs domestiques,
les emplois
verts,
les
travailleurs
migrants, etc. qui constituent autant de questions préoccupantes
de notre ère, ont été bien appréhendées par l’OIT qui a su, si
judicieusement, en imprégner la conscience universelle.
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Saluant cette contribution inestimable apportée au sort de
l’humanité, nous encourageons l’OIT à poursuivre ses efforts,
dans
le
contexte
actuel
d’inégalités
économiques
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croissantes vectrices de déséquilibres sociaux effrayants, périlleux
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Monsieur le Président,
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pour la paix et la sécurité mondiales.
une
problématique
majeure,
car
préoccupant
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évoque
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« Construire l’avenir avec le travail décent », est un thème qui
Gouvernements, acteurs du Monde du Travail et populations.
Aujourd’hui, les conditions de travail sont négativement affectées
par la tension démographique et les répercussions néfastes de la
crise économique mondiale sur l’emploi et le sous-emploi,
engendrant des conséquences sur l’équilibre des régimes de
sécurité sociale des différents pans de l’économie.
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Sous un autre rapport, les marchés du travail des secteurs formels
et urbains de l’économie subissent la pression exercée par les
phénomènes de migration et d’abandon des zones rurales.
C’est la raison pour laquelle, nous ne pouvons qu’approuver
l’approche intégrée que le Conseil d’Administration a retenue pour
aborder la question de la transition de l’économie informelle à
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l’économie formelle et du travail forcé, ainsi que l’objectif
stratégique de l’emploi.
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C’est par cette démarche holistique que nous pourrons trouver des
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solutions au chômage, au sous-emploi ; favoriser la pérennité des
systèmes de sécurité sociale ; parvenir à la couverture des risques
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sociaux des travailleurs de l’économie informelle ; et répondre aux
problèmes spécifiques des personnes âgées, notamment par la
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prise en charge de leurs soins.
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Aussi, me plaît-il de rappeler que le Sénégal, sous la vision du Chef
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de l’Etat, S.E. Macky SALL, a résolument choisi la voie de
l’émergence économique combinée au progrès social.
Cette démarche s’est récemment concrétisée par l’adoption d’un
nouveau plan de développement : le « Plan Sénégal Emergent » qui
se décline autour des axes stratégiques suivants :
- la transformation
structurelle de l’économie et de la
croissance ;
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- la valorisation du capital humain ;
-
le renforcement de la protection sociale et du développement
durable et
- la promotion de la bonne gouvernance et de la transparence.
Aussi,
l’opérationnalisation de cette stratégie exige-t-elle un
de
réformes
pour
accélérer
le
processus
de
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ensemble
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transformation structurelle et le décollage économique.
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Au demeurant, c’est dans cette même optique que les partenaires
déclinée
dans
le
Pacte
de
stabilité
sociale
et
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ambitieuse
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sociaux du Sénégal ont élaboré une feuille de route de la vision
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tenue en avril 2014.
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d’émergence économique, signé à l’issue de la Conférence sociale
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Le Sénégal réitère ainsi son adhésion à la Déclaration de l’OIT sur
la justice sociale pour une mondialisation équitable et au Pacte
mondial pour l’emploi, qui reposent sur l’agenda du travail décent
et constituent une réponse appropriée à la crise économique.
Nous restons optimistes et davantage résolus à œuvrer pour la
réalisation du travail décent pour tous et le triomphe de la justice
sociale.
Je vous remercie.
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