Diminution des amendes pour les «sans permis»… mais pas
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Diminution des amendes pour les «sans permis»… mais pas
LI98E@JD< Diminution des amendes pour les «sans permis»… mais pas d’amnistie! Vous êtes très nombreux à nous téléphoner pour savoir comment régulariser vos bâtiments agricoles construits sans permis! Une bonne nouvelle et petit rappel. En effet les amendes urbanistiques passent de 50 euros/m3 à 25 euros/m3. Mai il n’y aura mais pas d’amnistie! Jm\i`e\ MXe NX\p\eY\i^\ Nous vous avions fait état il y a quelques semaines de la problématique des constructions sans permis d’urbanisme et d’une réunion que nous avions eue avec le Ministre André Antoine, Ministre de l’Aménagement du Territoire. Alors que nous avions convenu d’une période de tolérance pendant laquelle l’amende pourrait être évitée et du non-blocage des permis pour de nouvelles constructions, le Ministre avait également manifesté sa volonté de diminuer le montant de l’amende de moitié. C’est chose faite! Depuis le 31 janvier, le montant de l’amende pour la construction ou l’extension de bâtiments agricoles, sans permis, est fixé à 25 euros/m3 au lieu de 50 euros/m3 (c’està-dire au même titre que les habitations). C’est là juste proportion mais attention, le plafond de 25.000 euros est maintenu. Rappelons quelques principes Une construction en infraction est une construction faite sans permis d’urbanisme ou en méconnaissance du permis octroyé. L’infraction est imprescriptible. L’infraction reste même si ce n’est pas l’exploitant actuel qui a construit sans permis. L’infraction reste même si de nouveaux permis d’environnement et permis d’urbanisme ont été délivré depuis, sauf s’ils mentionnent explicitement la régularisation urbanistique d’anciens bâtiments (très rares!). Une construction sans permis faite avant 1962 n’est pas en infraction. Mais, il incombe à l’exploitant de pouvoir le prouver par toutes voies de droit (documents officiels, photographies, plans, matériaux des bâtiments). La recherche des anciens permis peut se faire via les archives de la commune ou les actes notariés. La présence du bâtiment en infraction sur le plan cadastral ou le paiement du précompte immobilier ne prouve pas l’obtention du permis. La poursuite d’une infraction peut se faire à tout moment lors d’un contrôle ou lors de l’introduction d’une nouvelle demande de permis pour une nouvelle construction. La régularisation consiste à introduire une demande permis à la commune. Le concours d’un architecte est obligatoire dans tous les cas sauf pour certains silos et les petits stockages d’effluents, les modifications du relief du sol et les constructions de moins de 15 m2. En cas de vente d’un bien entaché d’une infraction, l’acheteur peut faire annuler la vente ou réclamer le remboursement des frais de démolition ou de l’amende auxquels il a été condamné, sur base d’un vice caché. Rappelons la procédure normale Lors d’une demande de permis d’urbanisme, le fonctionnaire de l’Urbanisme vérifie s’il existe des constructions en infraction. Si c’est le cas, il dresse procès-verbal et renvoie le dossier au Parquet. En cas de constructions mineures, il peut ne pas dresser procès-verbal si l’exploitant accepte de remettre rapidement en état. Le Parquet a 3 mois pour décider s’il poursuit ou non. S’il poursuit, le Tribunal pénal condamnera ou non l’exploitant et, la demande de permis sera bloquée tant que le litige ne sera pas résolu. Par contre, si le Parquet ne poursuit pas, il appartient au fonctionnaire de l’Urbanisme de régler l’infraction (ce qui est souvent le cas). Le fonctionnaire doit alors dire si la construction est régularisable ou non. Si elle ne l’est pas, il demandera au collège échevinal de refuser le permis et y indiquera précisément la démolition de la construction ou des améliorations à apporter. Tant que le bâtiment ne sera pas démonté ou aménagé, l’infraction existera et donc, toute nouvelle demande de permis sera bloquée. S’il n’est pas d’accord avec la décision communale, l’exploitant peut introduire un recours auprès du Ministre de l’Aménagement du Territoire. Si le fonctionnaire décide que la construction est régularisable, le permis ne sera délivré qu’après paiement de l’amende de 25 euros/m3, plafonnée à 25.000 euros. L’exploitant peut refuser cette amende. Le fonctionnaire renverra alors une nouvelle fois le dossier au Parquet. Il faudra alors attendre que le tribunal pénal soit saisi par le Parquet. La demande de permis sera bloquée jusqu’à l’issue du procès et, l’infraction sera éteinte par l’exécution de la décision du juge. Le problème, c’est qu’un particulier ne peut pas saisir lui-même le Tribunal pénal pour être jugé. Autrement dit, si le Parquet Une construction en infraction est une construction faite sans permis d’urbanisme ou en méconnaissance du permis octroyé. ne poursuit pas votre infraction devant le juge pénal, l’infraction ne s’éteindra pas et bloquera toujours toutes nouvelles demandes de permis ultérieures! Exceptions à cette procédure jusqu’au 25 juin 2008 Si vous introduisez volontairement une demande de permis d’urbanisme pour régulariser une ou plusieurs constructions en infraction avant le 25 juin 2008, le fonctionnaire de l’Urbanisme est invité par le Ministre Antoine à ne pas dresser procès-verbal (Première exception). Ce qui vous fera gagner au moins 3 mois de consultation du Parquet. S’il ne dresse pas procèsverbal, il doit néanmoins vérifier si la construction est régularisable. Si elle est régularisable, le fonctionnaire est invité à ne pas imposer d’amende (Deuxième exception). Par contre, si elle n’est pas régularisable, il décidera la remise en état ou l’aménagement. Il n’y a donc pas d’amnistie. Si en plus de demander la régularisation, votre demande de permis contient un projet de nouvelle construction, l’existence de l’infrac- tion n’aura pas pour effet de bloquer la délivrance de votre permis pour la nouvelle construction (Troisième exception). En effet, à notre demande, le Ministre a invité les fonctionnaires de l’Urbanisme à ne pas bloquer les permis contenant une infraction. Cette mesure exceptionnelle et limitée au 25 juin se justifie par le fait que beaucoup d’agriculteurs sont en train de faire leur mise aux normes des stockages d’effluents. Ceux qui hésitent encore? Vous aurez compris que la fin est toujours la même: si vous ne réglez pas le problème aujourd’hui, il surgira demain à l’occasion d’une demande pour une nouvelle construction. Ceux qui peuvent donc se permettre de ne pas agir aujourd’hui sont ceux qui ont construit sans permis dans 3 conditions: 1. les constructions n’ont pas coûté chers, 2. les frais d’architecte seraient disproportionnés (exemple, une annexe a coûté 2000 euros et l’architecte demande la même somme) et, 3. il sera moins cher de maintenir les constructions jusqu’au jour où un contrôle ou une nouvelle demande de permis imposera de démonter ces annexes ou de payer l’amende. A vous d’évaluer! Il reste encore que la vente de vos biens entachés d’illégalité pourrait dissuader les acheteurs potentiels et influencer les conditions de la vente. Ou encore, vos héritiers pourraient vous en vouloir d’être tenus par des infractions commises de votre main. Un dernier conseil Si vous apprenez que le fonctionnaire de l’Urbanisme veut vous imposer la démolition « irraisonnée » de vos constructions, vous pouvez sensibiliser votre commune des impacts économiques que cela entraînera afin qu’elle prenne une décision contraire à l’avis du fonctionnaire. Celui-ci pourra aller en recours auprès du Ministre André Antoine mais, encore faudrat-il qu’il assume son avis devant le Ministre! La Fédération enverra prochainement un courrier à toutes les communes afin de les sensibiliser à cette problématique dans le but d’éviter des catastrophes économiques. Enfin, si vous cherchez à savoir si le fonctionnaire estimera que votre construction est régularisable ou non, sachez que personne y compris la Fédération ne pourra présager son avis! :?IFE@HL<I8;@F Le 6 mars après le flash de 20h sur « La Première » Thomas Frippiat fera écho du prochain congrès de la FJA Studienversammlung bei J-L Maraite, Schoppen 109 – 4770 AMEL am Freitag, 14. März 08 um 20 Uhr 15. Themen : - Rund um’s Grünland mit Herrn HeinzGünther GERIGHAUSEN - Verschiedenes Es ergehen persönliche Einladungen Die deutschsprachige Regionalsektion veranstaltet eine wichtige Informationsversammlung in Meyerode, im Saal Brühl-Michels am Montag, den 17. März 2008 um 20,15 Uhr - Blauzungenkranheit : Bekämpfung, Impfung, Kosten, Schadenersatz : Stand der Dinge - IBR : Impfung empfehlen , Unterstützung der wallonischen Region und der Provinz Lüttich um im IBR-Impfungprogramm einzusteigen - Information über die Finanzierung vom AFSCA, ARSIA, Gesundheitsfonds Referent ist Herr Alain De Bruyn, Berater im Studiendienst der FWA Herzliche Einladung an alle Mitglieder 99984897/0908 plc jht JKL;@<EI@E>8>IFBCL9 LA GAMME PACK REPULS entièrement naturelle d’AGRODIFFUSION Renseignez-vous auprès de votre distributeur proche de chez vous ou téléphonez directement à AGRODIFFUSION • Tél. 00 33 621 073 225 / Fax 00 33 324 30 69 76 -dXij)''/ (*