Réponse de la Ville : Le vieillissement de la population
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Réponse de la Ville : Le vieillissement de la population
C.E.S.C. ATELIER SUR LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION Madame la Présidente, Monsieur le Maire, chers collègues, Mesdames, Messieurs, En interrogeant le C.E.S.C. sur le « vieillissement de la population », la Municipalité souhaitait que ce sujet permette de constater l’augmentation du vieillissement de la population et tout particulièrement de la dépendance, voire la grande dépendance, mais également de découvrir les compétences et les responsabilités des différents intervenants, comme vous l’avez cité (Mairie, Conseil Général, CRAM, Etat). Notre objectif a bien été entendu et je vous en félicite. Tout d’abord, nous attendons avec impatience le plan gérontologique, issu de la loi du 2 janvier 2002. Ce plan, qui permettra de dresser un bilan concernant les structures existantes et déterminera les besoins futurs et les perspectives du développement à cet égard. Ce schéma sera mis en place au mois de septembre 2003. En première question, vous abordez les différentes solutions offertes aux personnes âgées rezéennes, c'est-à-dire : ! Le maintien à domicile, les maisons de retraite, le domicile service. Il faut savoir qu’une grande majorité de personnes âgées souhaitent rester chez elles, pour cela vous avez constaté que les besoins des usagers étaient en partie satisfaits. Toutefois, je souhaiterai mettre l’accent sur la volonté politique de la ville à ce propos. Avec pugnacité, nous avons exprimé à plusieurs reprises nos besoins auprès de la DDASS, nous avons fini par être entendus, car nous sommes passés de 40 à 46 lits et nous sommes prêts à renouveler notre requête pour obtenir une capacité de 50 lits, afin de faire face aux insatisfactions actuelles et d’anticiper les exigences futures. Dans ce chapitre, vous ne mentionnez pas « l’aide aux aidants » mise en place à l’initiative de la ville, il y a plus de 3 ans. Cette mise en place qui faisait suite à la réflexion de l’élue en charge du moment du service des personnes âgées et de l’assistante sociale de la CRAM. Cette aide est d’un grand soutien aux familles qui entourent ces personnes dépendantes vivant au foyer. Cette structure est financée par la ville, le Conseil Général et la Cram. Concernant les maisons de retraite, notre diagnostic est en partie partagé. Nous déplorons un manque chronique de places en maisons de retraite. Bien que nous ayons cinq établissements sur la commune, nous avons actuellement une liste importante de demandes en attente. C’est certain, les organismes de tutelle n’ont pas su anticiper cette inflation démographique et y pourvoir. Permettez-moi de préciser, que la ville participe financièrement à la réhabilitation des structures implantées sur la commune. Les cinq établissements concernés étant : La résidence MAUPERTHUIS qui a vu la fin de ses travaux l’an passé. La résidence La HOUSSAIS qui elle sera réhabilitée au printemps. En ce qui concerne l’établissement St PAUL, une demande d’extension de 14 lits vient d’être obtenue. Dans le cadre de l’agrandissement de la TANIERE, nous suivons avec attention le programme du développement. Par ailleurs, nous soutenons le projet de la résidence ALEXANDRE PLANCHER, qui veut accroître sa capacité d’accueil des personnes atteintes par la maladie d’ALZHEIMER. Toujours dans le cadre des maisons de retraite : Contrairement à votre constat, eu égard au manque d’éléments statistiques capables d’identifier les besoins concernant la Communauté Urbaine, nous sommes en mesure de vous informer que le Conseil Général estime un déficit de mille lits environ pour ce secteur. Au chapitre IV, afin de simplifier les circuits décisionnels et les responsabilités de financement, vous manifestez le souhait de réunir les compétences au sein d’une même instance. Bien sûr au premier abord cela paraît plus gérable, mais ce qu’il faut savoir, c’est que cela créerait un désengagement de l’état et une disparité entre les départements. Il me semble que lors de la présentation de votre document en séance plénière du 10 décembre dernier, j’en avais fait la remarque et vous en étiez d’accord. Pendant vos travaux concernant le sujet qui nous préoccupe ce soir, nous n’avons pas été en mesure de vous informer de cette bonne nouvelle. En effet, nous allons avoir une 6ème maison de retraite, c’est chose faite, malgré que ce soit du domaine privé. La volonté politique de la ville était l’implantation d’une structure pour personnes âgées sur ce terrain, situé rue Claude GAULUE. Nous pouvons nous réjouir de cette réalisation prochaine. Un troisième concept est proposé, le domicile service « Le Voisin’Age », situé rue R. Cassin qui a pour vocation d’offrir aux bénéficiaires, des personnes de plus de 60 ans, une assistance, une restauration, une aide aux tâches ménagères, et une surveillance de nuit. Pour terminer, je voudrais aborder votre chapitre II, sur l’amélioration de la prise en charge des personnes dépendantes : Tout d’abord, cette prise en charge, que ce soit à domicile ou en établissement, se manifeste par une aide, que l’on appelle « aide personnalisée à l’autonomie ». Certes, c’est une avancée, cependant cette perte d’autonomie ne devrait-elle pas être considérée comme un 5ème risque ? (comme la maladie, les accidents de travail etc.) et donc pris en charge par la solidarité nationale ? Nous sommes fondamentalement attachés aux principes de l’égalité de traitement et aux obligations de la solidarité nationale, vis-à-vis d’une génération, qui a construit tant de choses. Puis l’aspect qualificatif, que ce soit en établissement ou en maintien à domicile ; il est certain, que le manque d’effectifs ne permet pas d’apporter le temps de présence aux usagers tel qu’on le souhaiterait. Cependant, je puis vous assurer que dans les établissements REZEENS, un travail important est réalisé afin de procurer « un mieux être aux résidents » et de faire remonter avec opiniâtreté aux organismes de tutelle les besoins de ces personnes. Dans votre conclusion vous demandez à la Municipalité Rezéenne de porter votre message, de soutenir les professionnels, les associations s’occupant des personnes âgées et de relayer votre cri d’alarme auprès des milieux décisionnels. Vous devez être satisfaits puisque nous avons anticipé vos souhaits. Le vieillissement de la population étant une de nos préoccupations premières. Néanmoins, les élus restent à votre écoute. Joëlle PATRON