Rapport
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Rapport sur l’école Méthodes Statistiques et Applications en Actuariat et Finance Marrakech (8-13 avril 2013) et El Kelaa Mgouna (15-20 avril 2013) Ahmad El Soufi Responsable Scientifique Régional “Pourtour Méditerranéen” Le Maroc a déjà accueilli 12 écoles de recherche CIMPA dont 7 ont eu lieu à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech. Le programme 2014 du CIMPA comporte également deux écoles au Maroc. Cet important nombre d’écoles est dû à la vitalité de la communauté mathématique au Maroc et en particulier celle de Marrakech qui joue un rôle de pôle régional de recherche mathématique. Par ailleurs, la stabilité politique dont bénéficie le Maroc, l’existence d’une bonne infrastructure hôtelière et la relative facilité des formalités d’entrée au Maroc pour les étrangers, contribuent au succès de tels événements. Les porteurs de projet pour cette école ont été M’hamed Eddahbi, de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech et Josep Vives de l’Université de Barcelone, Espagne. Ils ont été épaulés par un comité d’organisation qui a fait un travail remarquable, en particulier MM. Idir Ouassou et Es-Sebaiy Khalifa dont les efforts et la disponibilité ont contribué fortement au succès de l’école. Au même titre que les écoles qui ont eu lieu au Maroc en 2012, cette école a bénéficié de la mise en oeuvre de la convention signée entre le CIMPA et l’Académie Hassan II des Sciences et Technologies en mai 2011. Le soutien accordée par l’Académie s’élève à près de 5000 euros par école. Ce soutien passe malheureusement par l’université organisatrice, le soumettant ainsi aux lenteurs administratives. Le CIMPA a reçu 123 demandes de participation hors Maroc pour cette école. Peu de candidatures étaient faciles à éliminer. Le travail de sélection n’était donc pas du tout aisé. La thématique de l’école intéresse un grand nombre de chercheurs au Maghreb, qui se connaissent bien et travaillent déjà en réseau. Les écoles CIMPA organisées au Maghreb sur ces thèmes depuis 2000 ont d’ailleurs beaucoup contribué dans ces rapprochements. L’école a finalement réuni 102 participants, conférenciers compris, dont 42 venant de l’extérieur du Maroc. Avec une bonne quinzaine de participants, la délégation 1 algérienne était la plus nombreuse parmi les non marocains. La Tunisie par contre n’était représentée que par trois participants, ce qui est dommage car il y a potentiellement un large public pour cette thématique en Tunisie. Par ailleurs, la volonté du CIMPA d’encourager la participation de jeunes d’Afrique subsaharienne dans les écoles d’Afrique du nord a bénéficié à 6 jeunes mathématiciens : deux maliens, un gabonais, un nigérian, un sénégalais et une mauritanienne. D’autres participants d’Afrique subsaharienne ont pu venir sans soutien du CIMPA pour leurs frais de voyage. A noter également la présence de 3 indonésiennes, un malaisien, un saoudien et une péruvienne. Près d’un tiers des participants étaient des femmes. L’école était divisée en deux parties d’une semaine chacune. La première semaine s’est déroulée à Marrakech, la seconde à Kalaat M’gouna. J’ai pu seulement assister à la première semaine. Les conditions d’hébergement à Marrakech étaient bonnes. Tous les participants étaient hébergés en pension complète à l’hôtel AMINE, juste en face de la faculté des sciences et techniques où avaient lieu les activités de l’école. Les cours étaient dispensés dans une grande salle de conférences moderne et agréable. Le programme scientifique de l’école a consisté en 6 cours au lieu des 7 prévus, en raison de la non venue d’Alexandra Chronopoulou (University of California, Santa Barbara), faute de financement suffisant pour le voyage. De nombreux exposés donnés par des participants ont été programmés. La langue principale de l’école était l’anglais. Mais la plupart des conférenciers maı̂trisaient bien le français, ce qui fait que les questions pendant et après les cours pouvaient être posées en français par les participants qui n’ont pas l’habitude de parler l’anglais. L’assiduité aux cours de la part des participants, surtout étrangers, était très bonne et l’ambiance générale était très conviviale. En plus de ceux du CIMPA et de l’Académie Hassan II, cette école a bénéficié d’un important soutien de la part de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, du Laboratoire Ibn Al-Banna de Mathématiques et Applications, du Laboratoire de Méthodes Stochastiques Appliquées à la Finance et l’Actuariat ainsi que du Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) du Maroc. 2