toutes les - Le Mensuel de Rennes

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toutes les - Le Mensuel de Rennes
HABITAT
30 GESTES ÉCOLO
POUR LA MAISON
DÉCO
CE QUI SERA
“IN” EN 2011
12 GRANDES IDÉES
pour un petit jardin
REPORTAGE
Une longère
chic & moderne
INTÉRIEUR/EXTÉRIEUR
TOUTES LES
TENDANCES
2011
Sommaire
L e Me n s u el h a b ita t 2 011
04
16
Décoration
16
04 Une longère ultra contemporaine
08 Les tendances déco 2011
12 Ma petite table à 10 €
14 Je végétalise mon mur en un clic
Travaux
16
16
16
16 Aménager ses combles
Les bonnes questions à se poser
20 La peinture écolo, c’est pour moi ?
22 Les gestes écolo, pièce par pièce
24 Financer ses travaux
Extérieur
30
30
30
26 12 idées pour petit jardin
30 Quel revêtement pour ma terrasse ?
32 Spa, sauna, hammam... Kesako ?
34 Permis de construire, vrai ou faux.
Une version numérique de ce guide est disponible sur www.lemensuel.com
contacts Scrib Maison d’Edition 30, rue Jean-Gougaud - 56000 Vannes
tél 02 97 47 84 74 fax 02 97 47 84 75 e-mail [email protected]
directeur de la publication François Maumas coordination Thomas Dubois rédactrice Fanny Rousselin
secrétariat d ’édition Maude Duval direction artistique Thomas Dubois graphisme Gilles Samson, Jean-
Pascal Jacques impression Graphi Centre, Fougères - Imprimé sur du papier PEFC diffusion Clap Service,
Scrib, Octave commission paritaire (0511 I 89863), (1011 I 85567). Le Mensuel de Rennes et Le Mensuel
du Golfe du Morbihan sont édités par Scrib, Maison d’édition, SARL au capital social de 9 999 €, 30 rue
Gougaud, 56000 Vannes - Siret : 477 807 499 00033 - APE : 5814Z.
Le Mensuel Habitat est un supplément gratuit des Mensuels.
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crédits photo
Photo de Une, R. Joly
P3, R. Joly, Chlorophylle/
Fotolia, Stradal Paysages
P4 à 7, R. Joly
P8, T. Yoshioka/Kartell
-Beauvillé
P10, De la Espada - D.R.
P12, F. Rousselin
P14, Flowall
P16, Chlorophylle/Fotolia
P18, Chlorophylle/Fotolia
P20, Kameel/Fotolia - Sirena
Designs/Fotolia
P22-23, J.P. Jacques
P24, R. Joly
P26, F. Rousselin
P28, Oase Waterfall
P30, Stradal Paysages
P32, Banus/Fotolia - S.
Kemppainen/Fotolia
- N. Dimitrov/istockphoto
P34, R. Joly
Le Mensuel habitat
édition 2011
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Une
longère
ultra contemporaine
La maison de Brigitte et Stéphane Maignan se situe
à Louvigné de Bais (35), à quelques mètres à peine
de leur exploitation agricole. Dans cette longère en
pierres, vieille de plus d’un siècle, ils ont créé une
ambiance chic et contemporaine avec Eos Design.
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Le Mensuel habitat
édition 2011
P
endant les huit mois qu’ont duré les travaux, Stéphane et Brigitte
Maignan ont vécu dans leur cave sans fenêtre et à une température de 10°C l’hiver. Mais le résultat en valait la chandelle ! Achetée
en 2000 avec l’exploitation, leur maison a été refaite intégralement
au rez-de-chaussée en 2010. « Nous avons vraiment voulu prendre le
temps de la réflexion », se félicitent les propriétaires qui poursuivaient
deux objectifs : gagner en clarté et en modernité. Extension de la cuisine pour créer un espace bar et une entrée, ouverture d’une grande
baie vitrée et changement de toutes les huisseries ont été au programme. Brigitte, qui souhaitait initialement donné un style méditerranéen à son intérieur*, a dû se rendre à l’évidence : cela ne « collait »
pas à cette maison. Au final, le résultat est beaucoup plus contemporain. Exit le vieux plafond avec poutres apparentes ! Place à un esprit moderne et chic imaginé en grande partie par Olivier ­Esparon
d’Eos Design. Contacté initialement pour réaliser le dressing, celui-ci
a finalement créé presque tout l’espace du rez-de-chaussée. Brigitte
souhaitait une enfilade wengé : ce meuble a été le point de départ de
tout le reste. Table-billard, mobilier sur mesure et matériaux haut de
gamme ont été déployés pour un résultat très réussi.
*Pour la touche méditerranéenne, Brigitte compte bien se rattraper à l’extérieur,
le jardin n’étant pas encore aménagé. Quant à Stéphane, il reconnait que sa
touche déco à lui est plutôt à l’étage refait en 2002, dans un esprit chalet !
1 Les couleurs du bar font écho aux
tons marron du salon. Trois suspensions
cylindriques animent l’espace.
2 Le dressing a été réalisé entièrement sur
mesure par Eos Design. La chauffeuse en
velours noir et le papier peint fuchsia créent
une ambiance « boudoir » très réussie.
3 Il suffit d’enlever deux plateaux vitrés
de la table de salle à manger pour changer
totalement d’ambiance. Très soignée
dans ses finitions, cette table-billard est
signée Toulet.
4 Une niche dans le mur du salon permet la
mise en valeur de ce joli vase.
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1 Pour matérialiser les espaces salon et salle à manger :
une corniche en staff (Staff Décor). En forme de vague,
elle abrite des spots d’éclairage.
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2 Dans l’espace salle à manger, la longue enfilade aux
façades de couleur wengé a été le point de départ de
l’aménagement de toute la pièce. Son pied central est à la
base destiné à un meuble de salle de bain. Le miroir est un
cadeau de mariage dont la patine a été totalement refaite.
3 Ce luminaire très original en forme d’arbre s’accorde à
l’inox utilisé pour les pieds des meubles. Un coup de cœur de la
propriétaire qui l’a trouvé chez Centrakor à Janzé. Derrière, le
papier peint couleur ardoise et effet cuir s’avère bluffant.
4 La cuisine, qui a été imaginée et installée avant les travaux du
salon (Cuisines Durif), s’inscrit dans le même esprit contemporain.
5 Les meubles du salon ont tous été fabriqués sur mesure
par Nolte Küchen. Les pieds, eux aussi sur mesure, ont été
fabriqués par Concept Inox. Le matériel Hi-fi se fait discret et
les enceintes sont cachées dans les murs.
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édition 2011
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Décoration
Ce sera in en 2011 La décoration végétale, les lampes sans fil, l’ethnique et le folk, le bois, les années 50,
les mélanges de matières, les peaux de bête...
Les tendances
déco 2011
Effets géométriques ou de transparence, teintes douces ou bleutées,
matières naturelles et authentiques, touche ethnique, folk ou bohème :
le point sur ce qui sera « tendance » dans nos intérieurs cette année.
E
nvie d’un intérieur au top de la tendance ? Les parcours d’influences 2011 au dernier
salon Maison & Objet vous donnent quelques indices. Pour Vincent Grégoire, « chasseur
de tendances » de l’agence NellyRodi, notre maison sera « hypnotique ». Cap sur les formes
complexes et fragmentées, les effets 3 D, la géométrie anguleuse et les fractales. Whaouh, rien
que ça ! Attention les yeux ! Pour Elisabeth
­Leriche, directrice du bureau de style éponyme, la « haute tension » est au programme.
Au menu : des effets tactiles pour stimuler
le sensoriel et le sensible, dans un esprit «
techno-poésie ». Illustration avec un fauteuil
totalement transparent créé pour Kartell.
François Bernard (bureau de style Croisements) mise de son côté sur la simplification,
le local, le folklore et le plaisir de l’instant présent. A vous les matières naturelles : le bois,
le liège, etc.
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our ceux qui trouveraient ces concepts avantgardistes un peu compliqués à mettre en
œuvre dans leur salon ou leur chambre, voici
des pistes pour éviter toute faute de goût. Côté
couleurs, toutes les nuances de blanc et de gris
(perle, anthracite, nuage, etc.) ainsi que tous les
tons doux (beige, lin, etc.) restent des valeurs
sûres. Inspirant la sérénité et l’apaisement, elles
garantissent un intérieur sobre et chic. Autre
atout : ces teintes se marient avec différents styles
de mobilier et autorisent des touches de fantaisie.
Les adeptes des couleurs plus acidulées trouveront néanmoins leur bonheur cette année avec
des teintes fuchsia, vert pomme ou citron. En mélange, elles garantissent un effet « bonne humeur ».
A utiliser dans un esprit bohème ou plus enfantin (à petite dose quand même). A noter par ailleurs
le retour en grâce de la couleur bleu, qui avait quasiment disparue des magasins de bricolage et de
décoration ces dernières années. Turquoise, bleu marine, bleu de Chine, bleu Caraïbes : lâchezvous, c’est le moment ! Le résultat sera apaisant : idéal dans une chambre, par exemple. En peinture
sur les murs, en linge de lit ou en accessoires, plongez dans la grande bleue.
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Décoration
... des teintes fuchsia, vert pomme ou citron...
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our le mobilier, le bois est toujours à la
mode. On le retrouve en force dans les
gammes des cuisinistes. Qu’il soit chaud,
clair, lisse, veiné, précieux, laqué, nordique
ou de style hacienda, le bois traduit un retour
à la nature et à l’authenticité. En plein dans
la tendance. Sur les chaises, il est associé à
des assises… en paille ! Un coussin en tricot
ou une peau de bête seront également ultra
branché (oui, oui, vous avez bien lu). Les
tissus à motifs folk ou ethniques sont dans
l’air du temps. Une tendance facile à adopter avec quelques coussins ou un jeté de canapé. Bref, tout ce qui fait authentique sera
in cette année.
L
es contrastes de matières (alliance de
métal et de plastique par exemple) ou
de couleurs (blanc et noir) sont aussi une garantie pour un intérieur réussi. Pour les plus
nostalgiques, les années 50 reviennent sur
le devant de la scène. Quant aux plus petits,
ils se régaleront avec du mobilier ludique
conçu rien que pour eux, comme des litscabanes très sympas.
Les adeptes de la verdure vont être ravis. La
décoration florale et végétale est totalement
« tendance ». Quant aux technophiles, ils
peuvent adopter sans risque des lampes sans
fil, qui s’allument au simple contact ou diffusent de la musique…
... le retour en grâce de la couleur bleu
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Décoration
Option spéciale paresseux Le site www.additik.com commercialise des stickers pile aux dimensions des meubles
Ikea. Vous avez le choix entre des dizaines voire des centaines de motifs : jeu de l’oie, rayures, pied-de-poule, voyages,
nature ou même des portraits d’idoles comme Michael Jackson ! Un vrai bon plan pour lequel il vous en coûtera tout de
même 19,90 € (pour la table 55 x 55 cm).
Ma petite
table
à moins de 10 € !
Pour avoir une table basse qui ne ressemble qu’à vous,
pas besoin de gros budget. Un peu d’imagination
et d’huile de coude… et le tour est joué !
Ce qu’il vous faut
Un petit pinceau
1
Du vernis colle (en magasin
de loisirs créatifs)
Des serviettes en papier (ou des pages de
journaux, des vieilles cartes Michelin, etc.)
Une table basse pas chère,
ici une table Ikea Lack à 4,95 €
1. Préparation des serviettes
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Le Mensuel habitat
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Si vous utilisez des serviettes en papier,
seule la couche imprimée va être utilisée.
Enlevez les deux couches inférieures.
Attention aux déchirures : c’est fragile !
Si vous voulez découper seulement des
motifs, mieux vaut le faire avant. Cette
technique s’appelle le serviettage.
2. Encollage
Encollez la surface de la table à l’aide du
pinceau. Comme le vernis colle sèche vite,
mieux vaut procéder par petites zones.
Ensuite, posez (très) délicatement la
serviette. En cas de petites cloques, repassez
doucement dessus en tamponnant avec
le pinceau imprégné de colle. Poursuivez
jusqu’à avoir recouvert la surface souhaitée.
3. Vernissage
Lorsque la surface a séché, repassez dessus
une couche de vernis colle. Plus vous
souhaitez que la table soit résistante, plus il
vous faudra passer de couches successives.
ça y est, c’est fini !
Décoration
verticale attitude Certaines plantes sont plus adaptées que d’autres aux murs végétaux : chlorophytum,
dracaena, spathyphillum, lierre, asparagus, fittonia, asplenium, etc.
J emon
vémur
g éenta
lise
un clic
Envie de verdure et de nature sur vos murs intérieurs ?
Les tableaux végétaux sont faits pour vous !
Voici une sélection de trois sites pour commander
le produit idéal sans bouger de votre canapé !
Astucieux
Le site Flowall propose un kit astucieux et breveté pour simplifier
l’installation et l’entretien d’un mur végétal. Il comprend un
support rectangulaire sur lequel 16 pots viennent s’attacher.
L’irrigation est simplifiée par un unique circuit intérieur. Un
réservoir plein assure trois semaines de tranquillité. Etanche, le
produit se fixe sur le mur avec deux vis fournies. Le kit Flowall
existe en cinq couleurs : blanc, noir, vert foncé, vert tilleul ou
terra cotta. Il est commercialisé sur le site au prix de 49 €. Si vous
souhaitez vous procurer les plantes en même temps plutôt que
d’aller dans une jardinerie, rajoutez 37 € pour 16 végétaux adaptés.
www.flowall.com
Design
Le concept Flower box repose sur l’alliance
du design et de la maîtrise du substrat.
Les plantes s’épanouissent à l’horizontal.
Flowerball (boule en céramique),
flowertube (en forme de… tube !), cadre
carré en inox ou en carton de toutes les
couleurs : il y en a pour tous les goûts et
de toutes les tailles. Comptez de 15 €
pour un cadre en carton avec un dracaena
sanderiana blanc, à 119 € pour un tube
acier 70 cm garni de sept plantes. Les
végétaux proposés ont été retenus pour leur
facilité d’entretien.
www.flowerbox-gallery.com
Renversant
Small Garden propose différents types de tableaux végétaux (classique, dépolluant, trio, etc.). La forme est carrée ou
horizontale (prix de 39 à 200 €). Très original, le Green Reverse est une plante à accrocher carrément… tête en bas
(environ 30 €) ! Pour ceux qui voudraient se lancer dans la réalisation d’un mur végétal complet, le site propose aussi
de nombreux accessoires : feutre horticole, pompe d’irrigation, tuyau, goutteur, etc.
www.small-garden.fr
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travaux
quelle déclaration ? L’aménagement de combles implique des démarches auprès de votre mairie. En dessous de 20 m²,
une déclaration de travaux est indispensable. Idem pour créer des fenêtres de toit. Au-delà de 20 m², vous devez déposer un
permis de construire, qui inclura la déclaration de création de fenêtres de toit. La création d’une ouverture sur une toiture est
soumise à la loi (articles 675 à 680 du code civil), avec des distances minimales à respecter vis-à-vis du voisinage.
Aménager ses combles
Les bonnes questions à se poser
L’aménagement de combles s’avère très tentant car il permet d’augmenter la surface
habitable sans agrandir sa maison. Reste à étudier son projet avec minutie.
Les sept points clés à scruter avant de se lancer.
La hauteur sous plafond
Avant d’entreprendre des travaux, il faut déjà
s’assurer que vos combles sont exploitables.
Cela implique une hauteur de plafond suffisante pour ne pas s’assommer à chaque pas :
2,10 m pour un confort optimal, 1,80 m
minimum. Si la hauteur sous plafond est insuffisante, tout n’est pas forcément perdu. Il
est dans certains cas envisageable d’abaisser
le plancher, voire de surélever le toit.
L’état de la charpente
et de la toiture
En cas de doute sur l’état de la toiture,
faites appel à un couvreur. Il vous dira si
les tuiles ou les ardoises sont altérées et si
l’étanchéité est parfaite. Avant d’isoler la
charpente, assurez-vous que les bois sont
en bon état. S’il y a des indices d’attaque
par des insectes xylophages ou des champignons, ils doivent être traités (insecticide et fongicide) par vous ou par une entreprise spécialisée.
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La luminosité
La lumière est un enjeu clé de l’aménagement de combles. Pour calculer
les ouvertures nécessaires, il faut prévoir une surface vitrée correspondant
à 1/6e de la surface de la pièce. Ainsi, pour des combles de 24 m2, on prévoit 4 m2 de surface vitrée, de préférence répartie en plusieurs fenêtres pour
une meilleure diffusion de la lumière. Economiques et faciles à poser, les
fenêtres de toit, type ­Velux©, sont particulièrement indiquées. Plus décorative, la lucarne est placée en saillie sur la pente du toit. Elle peut revêtir une
multitude de formes et de matériaux. Enfin, une fenêtre en pignon, plus
classique est possible si le mur est vertical. Mais attention, toute création
d’ouverture dans un mur porteur nécessite de faire appel à un professionnel.
Les stores ou volets roulants éviteront la surchauffe ou le bruit.
travaux
L’escalier
Mieux vaut installer l’escalier en dernier et
non au début des travaux. En attendant, une
échelle facilitera le transport des matériaux
de chantier. Son arrivée doit être prévue de
préférence sous le faîtage, là où la hauteur est
maximale. En fonction de la place dont vous
disposez, vous pouvez opter soit pour une
échelle de meunier (faible trémie mais pente
raide), un escalier hélicoïdal (moins encombrant mais ne permettant pas de passer d’objets encombrants) ou d’un escalier classique,
droit ou à deux volées (trémie importante).
Les cloisons
L’isolation
Dans une maison, 30 % des pertes de chaleur s’effectuent par le
toit ! Pour éviter l’effet Pôle Nord en hiver et Tropiques en été,
une bonne isolation thermique s’impose. Si vous refaites votre
toiture à l’occasion des travaux, une isolation extérieure est possible. Elle présente aussi l’avantage de laisser la charpente apparente à l’intérieur. Plus simplement, la laine minérale est facile à poser (même si ça gratte !) et offre un excellent rapport
qualité/prix. Par contre, elle prend de la place : environ 20 cm
de perdus sur la surface habitable. Des isolants minces, efficaces
mais plus onéreux, n’ont pas cet inconvénient. Mais attention, ils
sont fragiles et ne doivent en aucun cas être percés.
Dans des combles, les cloisons se doivent d’être légères pour ne pas
surcharger le plancher. Vous pouvez opter pour des plaques de plâtre
ou de Fermacell©, ou des carreaux de béton cellulaire. Autre idée :
poser des lambris sur les rampants. La tendance est aux lames larges,
de finition brossée « brut de sciage » et assemblées bord à bord.
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Le sol
Si vous devez rénover ou poser un plancher,
faites attention au poids ! Un lit de billes légères assure une bonne isolation thermique
et phonique. ­Par-dessus, un plancher de
bois massif ou contrecollé est le plus facile à
mettre en œuvre.
travaux
labels peintures Deux écolabels sont délivrés en France : la marque NF environnement et l’Eco-label européen
(plus strict). Vérifiez leur présence sur les étiquettes.
La peinture
écolo
c’est pour moi ?
Une peinture sans odeur, inoffensive pour l’environnement et
qui convient même à une chambre de nouveau-né : ça existe.
Le point sur les peintures naturelles… et les autres.
Q
Les et les
des peintures naturelles
Côté positif des peintures
naturelles, elles conviennent à tous,
y compris aux femmes enceintes
et pour les chambres des bébés.
Pas besoin de porter un masque ou
d’aérer pendant l’application. Elles
existent en mat, en brillant et/ou en
satiné, pour tout type de support.
Leur durée de vie est bonne, tout
comme leur vieillissement.
Elles ont cependant quelques
inconvénients. Le choix de couleurs
est plus limité que pour les peintures
acryliques classiques. Plus embêtant,
elles sont nettement moins lavables
que les peintures traditionnelles.
Un coup d’éponge risque d’enlever
non seulement la tache, mais aussi…
la peinture !
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Le Mensuel habitat
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uiconque a déjà repeint sa cuisine avec de la bonne vieille glycéro
l’a un peu senti : la peinture peut être toxique. D’ailleurs, ce type
de peinture glycérophtalique –chargée en divers produits chimiques–
est désormais introuvable pour le grand public et réservée aux professionnels. Il reste la peinture acrylique (diluée à l’eau), d’origine toujours
pétrochimique mais à la composition beaucoup plus saine. Elle est
quasi dépourvue d’odeur et sa teneur en composés organiques volatils (COV) est faible. Derrière le terme de peinture écolo ou
bio, c’est pourtant un autre concept qui se cache : la peinture
naturelle. Ici, les ultras de l’écologie ne trouveront rien à dire
niveau composition : aucune trace de COV. Huile de tournesol, caséine (protéine de lait) chanvre, craie et pigments naturels compose le menu. Le coût est comparable à celui d’une
peinture acrylique de bonne qualité.
Les marques de peintures naturelles les plus réputées sont
Biofa et Auro. Elles sont reconnues depuis plusieurs années pour
leur respect total de l’environnement. Tassili (ex-Natura) et Keim se
positionnent sur le même créneau. Mais les signatures traditionnelles
ont aussi investi le marché : Dulux Valentine avec sa gamme Oxygène,
­Ushuaïa 100 % naturelle by Bondex, etc. Chez Ripolin, la toute nouvelle gamme « Les naturelles » certifiée NF environnement se présente
en… sachet ! Il suffit d’ajouter de l’eau (20 couleurs disponibles à 19,90 €).
travaux
A savoir Le chauffage représente jusqu’à 70 % de la consommation énergétique, l’eau chaude sanitaire environ 15 %,
la cuisson 5 %, l’éclairage et les autres appareils électriques 10 %.
Mes gestes
écolo
pièce par pièce
Préserver la planète tout en faisant des économies, c’est possible !
Le point sur des bonnes habitudes toutes simples,
à adopter d’urgence à la maison.
22
Boite aux lettres
Chambre
• Je colle un autocollant « stop pub » sur ma boîte aux
lettres. Une famille reçoit en moyenne 40 kg d’imprimés
par an, qui ne seront la plupart du temps pas lus…
• Je règle le chauffage à 16°C et pas plus (19°C dans les
autres pièces, 21°C dans la salle de bains). 1°C en moins
diminue de 7% ma consommation énergétique.
• J’aère 5 à 10 minutes par jour maximum,
radiateurs éteints.
Jardin
Salon
• J’installe un composteur pour mes épluchures de
légumes, mon marc de café, etc. Et hop, 30 % de déchets
en moins ! En plus, je fabrique mon propre compost.
Dans un immeuble, il suffit de demander à la copropriété
d’installer un composteur collectif, c’est souvent possible.
• J’opte pour un récupérateur d’eau de pluie.
• J’arrose plutôt le soir (moins d’évaporation qu’en journée).
• J’éteins les appareils en veille (TV, lecteur DVD, etc.).
Cela correspond à une économie de 15 à 50 € par an.
En France, l’énergie consommée chaque année par les
appareils en veille correspond à celle d’une grande ville.
• Je dépoussière les ampoules : c’est jusqu’à 40 % de
flux lumineux gagné !
• Je privilégie les ampoules à basse consommation (75 %
d’énergie en moins par rapport à une ampoule classique).
• J’évite les abat-jours, surtout foncés (ils absorbent
jusqu’à 50 à 80 % de la lumière), et les rideaux trop occultants.
Le Mensuel habitat
édition 2011
travaux
Salle de bain + WC
• J’installe un mousseur (également appelé aérateur
ou économiseur d’eau), qui va réduire le débit du
robinet ou de la douchette sans que je m’en aperçoive.
L’investissement est faible (5 euros environ pièce). Au
final, c’est 40 % d’eau consommée en moins.
• Je vérifie de temps en temps les joints.
Un robinet qui goutte, c’est 5 000 à 20 000 litres d’eau
qui disparaissent dans la nature.
• Je prends une douche (50-80 litres) plutôt qu’un bain
(150-300 litres).
• Je coupe le robinet quand je me brosse les dents.
Ouvert, c’est 12 litres par minute qui
se perdent bêtement.
• Je choisis une chasse d’eau à deux réservoirs (3 à 6 litres
contre 6 à 12 pour une chasse d’eau classique).
• Si cela n’est pas possible, je rajoute une brique ou une
bouteille d’eau remplie de sable dans le réservoir.
• Je chasse les fuites ! Un petit filet d’eau qui s’écoule en
permanence dans les toilettes correspond à 500 litres
gaspillés chaque jour…
• Version écolo pur et dur, j’opte pour des toilettes
sèches. L’eau est remplacée par des copeaux et vos
toilettes vous fourniront du compost gratuitement.
Pour les audacieux !
Buanderie
• Je trie mon linge pour choisir le programme le plus adapté.
Un cycle à 30°C consomme trois fois moins d’énergie qu’à
90°C.
• Je ressors mon bon vieil étendoir et j’y vais mollo sur
le sèche-linge.
• Je règle la température du chauffe-eau à 50 ou 60°C
plutôt qu’à 80°C.
• Pour le ménage, j’évite les lingettes. Je mise plutôt sur un
chiffon microfibre et des nettoyants « verts ».
Cuisine
• A l’achat, je privilégie les équipements
électroménagers (réfrigérateur, congélateur, etc.) les
moins énergivores : classe A, A+, voire A++. J’oublie mes
envies de frigo américain, très design mais aussi très gourmand.
• Je règle le thermostat de mon réfrigérateur sur 4°C.
Chaque degré de moins, c’est 5 % de consommation en plus.
• Je dégivre régulièrement mes appareils de froid
(réfrigérateur et congélateur). 4 mm de givre suffisent à
doubler la consommation.
• Je vérifie la position de mon réfrigérateur. Il doit être
placé loin d’une source de chaleur (fenêtre plein sud,
radiateur) et non collé au mur pour laisser l’air circuler.
• Je mets un couvercle sur ma casserole d’eau bouillante.
Maintenir 1,5 litre d’eau en ébullition sans couvercle
consomme… quatre fois plus !
• Je trie les emballages, et pour cela j’installe plusieurs poubelles.
• Je choisis les produits avec le moins d’emballage possible
et je préfère les gros contenants. Sur les 440 kg d’ordures
ménagères produites annuellement par chaque Français,
40 % sont constituées d’emballages.
• Je récupère l’eau de rinçage des légumes pour arroser
les plantes.
• Je réchauffe les aliments au micro-ondes plutôt qu’au
four classique. Il consomme cinq fois moins d’énergie !
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23
travaux
plans de financement Gaz de France propose un prêt attrayant pour l’installation d’une chaudière gaz basse consommation (taux de 0,79 % à 3,99 %). EDF peut financer vos travaux électriques et d’isolation. Enfin, n’hésitez pas à solliciter votre caisse
de retraite, que vous soyez cotisant ou retraité. Vous aurez peut-être une agréable surprise.
Fina
ncer
ses travau x
Vous souhaitez améliorer votre confort sans
plomber votre budget. Sachez qu’il existe des
solutions plus avantageuses que les prêts bancaires
classiques pour financer vos travaux
Vous êtes salariés du privé : le prêt Pass Travaux
Ce crédit est ouvert aux propriétaires comme aux locataires salariés,
et même aux retraités depuis moins de cinq ans. Le logement doit
être ancien, constituer la résidence principale de la famille et les
travaux doivent être réalisés par un professionnel. Son taux est
très concurrentiel (1,5 %, sur 10 ans au maximum). Son montant
maximum est de 8 000 à 9 600 €. Il est indexé sur le revenu fiscal de
référence. Il permet de financer tous types de travaux intérieurs.
Vous êtes fonctionnaires : le prêt BFM
Si vous êtes adhérents à une mutuelle de la fonction publique et
sociétaire de la Banque fédérale mutualiste (BFM), un prêt travaux
peut vous être consenti pour un montant de 1 500 à 75 000 €,
remboursable entre 6 mois et 8 ans. Le taux est de 3,40 % hors
assurance (2,85 % pour les moins de 35 ans).
Vous êtes détenteurs d’un CEL
Si vous détenez un Crédit épargne logement (CEL) depuis au moins
dix-huit mois, et si vous avez cumulé au moins 37 € d’intérêts, vous
pouvez accéder à un prêt à 3 %, voire 2,75 %, sans frais de dossier ni
assurance obligatoire. Ce prêt peut être utilisé pour tous les travaux
effectués dans une résidence principale ou secondaire, hormis les
travaux de décoration. Le montant du prêt est plafonné à 23 000 €.
Sa durée de remboursement varie de 2 à 15 ans.
Vous êtes bénéficiaires
de prestations familiales : le PAH
Les Caisses d’allocations familiales proposent, pour les bénéficiaires
d’une prestation familiale (allocations familiales, APL, PAJE, etc.),
un prêt à l’amélioration de l’habitat (PAH) de 1 067 €. Son taux est
fixé à 1 % et les remboursements s’échelonnent sur 3 ans. Il permet de
financer des travaux de réparation, d’assainissement, d’agrandissement
et d’isolation thermique.
Vous financez des travaux
d’économie d’énergie : l’écoprêt à taux zéro
Si votre logement a été achevé avant le 1er janvier 1990 et que vous
souhaitez améliorer sa performance énergétique, l’écoprêt à taux zéro
est pour vous ! Ce dispositif s’applique aux résidences principales.
Le montant maximum emprunté est de 30 000 €, remboursables
sur 3 à 15 ans.
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Le Mensuel habitat
édition 2011
extérieur
Ayez la fibre écolo Il suffit d’un mètre carré pour installer un composteur, qui vous permettra de recycler vos déchets
organiques (épluchures, feuilles, coquilles d’œuf, marc de café, etc.). Il en existe en bois ou en plastique coloré. Certaines
municipalités en financent une partie, renseignez-vous !
12
idées
pour petit jardin
Même avec 50 ou 100 m² de terrain, il est possible de
s’aménager un vrai petit coin de paradis. Voici des
astuces à adopter en partie… ou en totalité !
Osez le potager en carré
Un mètre carré vous suffit pour installer
un carré potager. L’idée : cultiver vos
herbes aromatiques, quelques salades,
des radis, des haricots, pourquoi pas des
fleurs (les pensées ou les œillets d’Inde
se mangent !), etc. Chaque végétal se voit
attribuer 1/9 du carré pour plus de variété.
Vous pouvez disposer autant de carrés que
vous le souhaitez.
Privilégiez les petits arbres
Pour éviter tout effet disproportionné, préférez les arbres faciles à
tailler ou qui demeurent petits : érable du Japon, épicéa bleu, lilas
nain, etc.
Tenez compte de l’orientation
Quelle que soit la taille de votre jardin, il vous faudra tenir compte
de son orientation. S’il est plein Sud, le choix de végétaux est large.
Au Nord, tout n’est pas perdu. Rhododendron, camélia, bégonia ou
symphorine s’y porteront comme des charmes.
Jouez sur les contrastes de matières
Dalles de pierre ou de bois, pierres, galets, objets en métal, etc. Ces
éléments contrasteront avec les éléments végétaux du jardin. Ils
apporteront une diversité visuelle appréciable sur un petit terrain.
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Le Mensuel habitat
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extérieur
Oui au graphisme
Jouez avec l’espace : parterre en forme de vagues, dallage disposé
géométriquement, motifs créés avec des rondins de bois, etc. Cela
structurera le jardin. Des claustras ou planches de bois plantés verticalement peuvent aider à cacher un vis-à-vis malheureux.
Des fleurs à la pelle
Véritable enchantement des yeux, les fleurs sont un élément toujours bienvenu dans le jardin. Au printemps, pensez bulbes (jonquilles, narcisses, crocus, tulipes, etc.). L’été pariez sur les œillets,
les lys ou les dahlias. Sans oublier les classiques rosiers (miniatures,
sur tiges ou plus standards).
Un petit air du Sud
Même en Bretagne, il est possible de donner un petit air méditerranéen à son jardin. Les agrumes (citronnier, oranger, etc.) conviennent très bien à de petits jardins. Par contre, ils devront être rentrés
à l’intérieur dès les premiers frimas.
Installez du mobilier sympa
Un joli parasol ou une voile triangulaire tendue entre trois
points d’accroche, une table et des chaises de jardin design, un
transat ou un hamac coloré, un vieux banc en bois : alliez l’utile
à l’esthétique.
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Le Mensuel habitat
édition 2011
Misez sur un bassin
ou une fontaine
Même dans un petit espace, vous pouvez
installer une fontaine ou un petit bassin
aquatique. Effet garanti ! En bonus, le doux
clapotis de l’eau est idéal pour la détente.
Vive les pots !
N’hésitez pas à investir dans de jolies jardinières ou pots de fleurs. Vous pourrez les
bouger à votre guise et ainsi changer le visage de votre jardin. Surtout, n’hésitez pas à
varier les hauteurs et les styles.
Faites pousser
les plantes en hauteur
Il y a peu d’espace au sol. Raison de plus
pour profiter des autres possibilités ! Il
existe de très belles plantes grimpantes
qui occuperont esthétiquement vos
murs : lierre, chèvrefeuille, glycine, rosiers grimpants, etc. Au besoin, installez
un poteau ou une pergola pour leur servir
de support.
extérieur
A savoir De grandes dalles créent une impression d’espace. De petites dalles dégagent une sensation d’intimité.
L’exposition doit aussi guider votre choix. L’ardoise devient brûlante au soleil. Le bois grise plus vite à l’ombre. Attention
encore à l’environnement. Certains fruits ou végétaux peuvent tacher votre terrasse. La terre cuite n’est pas vraiment
typique de la Bretagne.
Quel revêtement
pour ma terrasse ?
De plus en plus, la terrasse s’inscrit comme
un prolongement de la maison et un lieu de détente.
Le bon choix doit tenir compte de l’esthétique,
de l’usage de la terrasse et de votre budget.
Carrelage extérieur
Solution très économique, le carrelage présente aussi l’avantage d’offrir un choix très
important de modèles et de coloris. Côté
inconvénients, il est facile à nettoyer… mais
surtout à salir ! Ce revêtement est aussi plus
glissant que d’autres. A partir de 9 € le m².
Pierre
La pierre naturelle est un matériau noble
et particulièrement résistant (aux taches,
aux chocs, aux UV, etc.). Sa durabilité est
exceptionnelle et il est facile d’entretien.
Compter au moins 35 € le m² pour une
pierre de Bourgogne, beaucoup plus pour
d’autres références. Plus accessible, la pierre
reconstituée est élaborée à base de poussières de pierre naturelle.
Bois
Matériau noble et chaleureux, le bois est
facile à poser et ne brûle pas les pieds.
Mais attention aux différences de qualité.
Le pin premier prix (15 € le m²) durera à
peine quelques années. Le bois exotique est
nettement plus durable. Il peut néanmoins
coûter plusieurs centaines d’euros. A noter
que le bois s’assombrit avec le temps. Des
matériaux composites (bois et polyéthylène), qui imitent l’aspect du bois, sont aussi
disponibles.
Béton
Le béton est une solution intéressante soit
pour des usages particuliers (au bord d’une
piscine par exemple), soit parce que l’on recherche une couleur donnée. Il peut en effet être teinté. Le béton peut aussi prendre
l’aspect de la pierre (il est dit « imprimé »).
Mieux vaut le traiter avec une résine bouchepore pour faciliter son entretien. Comptez
55 € du m², pose comprise.
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Le Mensuel habitat
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extérieur
Attention ! Le hammam et le sauna sont contre-indiqués aux personnes souffrant de problèmes cardiaques,
d’hypertension et de troubles circulatoires.
Spa,sauna,
hammam
Kesako ?
A la maison, la nouvelle tendance est au spa, pour se détendre sans
bouger de chez soi. Mais un jacuzzi, un sauna ou un hammam,
ça ressemble à quoi exactement ? Et combien ça coûte ?
2
1
3
1. Spa
3. Hammam
Les termes spa, balnéo et jacuzzi désignent tous les trois un bassin
où sont associés des jets d’eau et d’air. Les deux premiers sont des
noms communs alors que le troisième, quoique passé dans le langage
courant, reste un nom de marque. Relaxation et jolie peau assurée !
Les prix des baignoires balnéo démarrent à 1 000 €. Compter environ 4 000 € pour un spa six personnes classique (dit portable),
davantage pour un spa encastré. A noter qu’il existe aussi des jacuzzis gonflables (comme les piscines !), pas très esthétiques mais
transportables et démontables l’hiver. Idéal pour le jardin !
2. Sauna
Typique de la Finlande et des pays nordiques, le sauna est une petite
cabane de bois dans laquelle on prend un bain de chaleur sèche. La
température atteint 80°C, à une humidité très faible. Le sauna purifie l’organisme en éliminant les toxines. Il adoucit la peau, soulage les
douleurs articulaires et musculaires. Enfin, il détend et chasse le stress.
L'eau jetée sur les pierres chaudes produit des ions bénéfiques. Compter
environ 1 000 € pour une cabine de sauna traditionnel ou à infrarouges.
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Le Mensuel habitat
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Egalement appelé bain turc, le hammam
est le successeur moderne des thermes
romains. Il consiste en un bain de vapeur
chaude (autour de 50°C), à une humidité
proche de 100 %. Il relaxe et permet un
nettoyage en profondeur de la peau. Le
plus simple est d’opter pour un combiné
douche-hammam (dès 1 000 €) et le placer
dans votre salle de bains. Il s’agit d’une cabine encastrable équipée d’un générateur
de vapeur. Plus respectueux de la tradition orientale, le hammam maçonné permet aussi plus de liberté. La cabine en béton sera recouverte de petites mosaïques.
Mieux vaut confier l’installation à un
professionnel afin d’assurer l’étanchéité
de l’ensemble (pare-vapeur, etc.). Niveau
budget, il faut compter environ 5 000 €.
extérieur
Votre permis sur internet Le permis de construire est un document administratif. Il permet de vérifier la conformité d’un
projet aux règles d’urbanisme en vigueur. Il existe deux formulaires. Le premier (Cerfa 13406) correspond à une demande de
permis de construire pour une maison individuelle et/ou ses annexes (piscine, garage, etc.). Le second (Cerfa 13409) correspond
aux autres projets, comprenant éventuellement des démolitions.
PermisVrai
deou
construire
faux ?
Le permis de construire est un document officiel avec lequel on
ne plaisante pas. Qu’il s’agisse de construire une maison,
une cabane ou une piscine, vérifiez si vous êtes
au top sur le sujet.
Je n’ai pas besoin de permis de construire pour ma cabane de jardin,
puisqu’elle n’a pas de fondations.
VRAI & FAUX Ce n’est pas ce critère qui prédomine. Toute construction nouvelle est par principe soumise à un permis de construire, même si elle ne comporte pas de fondations. Par exception, les constructions
d’une surface inférieure à 20 m² en sont dispensées (typiquement une petite cabane de jardin), tout comme
les constructions d’une hauteur inférieure à 12 m qui créent une emprise au sol de moins de 2 m². Attention,
ces exceptions ne sont pas valables en site classé.
La mairie est l’administration compétente.
VRAI La demande de permis de construire doit être effectuée à la mairie de la commune où est situé le
terrain. Un certain nombre de pièces sont nécessaires : plans de masse du terrain et des constructions à édifier ou à modifier, plans de coupe du terrain et de la construction, notices décrivant le terrain et présentant
le projet, plans des façades et toitures, photos des lieux. Le dossier complet doit être déposé en main propre
ou envoyé par lettre recommandée.
La mairie dispose de deux mois pour instruire mon dossier.
VRAI & FAUX La mairie dispose d’un mois pour demander les pièces manquantes, par lettre recommandée ou par e-mail. Une fois le dossier valide, le délai d’instruction est de deux mois pour une maison
individuelle et/ou ses annexes mais de trois mois s’il y a des démolitions.
Ma demande de permis de construire a été refusée. Je n’ai pas de recours.
FAUX Le demandeur a tout d’abord la possibilité de demander au maire de revoir sa position, par lettre
recommandée avec accusé de réception dans les deux mois suivant le refus. Si cette tentative amiable échoue,
il est possible de saisir le tribunal administratif, toujours par lettre recommandée.
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