Exosphère partie 1

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Exosphère partie 1
Exosphère – Une création de Luhkah et en avant première sur ChaOdisiaque (http://www.chaodisiaque)
Exosphère
Partie 1
« Je l’appelle Exosphère, car la civilisation spatiale s’étend de manière concentrique vers l’extérieur, non seulement
dans l’espace et le temps, mais aussi dans la dimension du psychisme. La réalité de la vie spatiale dépasse simplement
la simple perception humaine, elle possède aussi désormais la perspective extraterrestre, posthumaine et inhumaine
des peuples qui constitue la civilisation interstellaire, et tout ce bordel entre en expansion constante, dans une
explosion parfois aussi insensible que brutale dont le point central est la conscience, le seul point commun que tous les
peuples de l’espace connus possèdent réellement, mais que seul l’entendement inhumain peut se figurer dans sa
totalité, ce qui me rend foutrement plus objectif que pas mal de canaux médiatiques actuels. Mais rassurez-vous, ça ne
m’empêche pas d’apprécier les stimuli sensoriels d’une bonne partie de jambes en l’air, vous savez ! »
-Système d’analyse Huang 412 « Laissez-moi partir ! »
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Nous sommes au début du 33ème siècle.
En proie au désastre écologique et aux prises avec les crises énergétiques, l’humanité s’est
jetée au devant des étoiles et du vide intersidéral, pour venir exploser contre les murs silencieux de
l’espace, du temps et de la technologie.
Seul le contact avec les civilisations étrangères et la perte de la Terre dans le vide spatial a
redonné à l’humanité l’impulsion nécessaire pour se réunifier, mais l’homme, même au seuil de la
posthumanité, reste l’homme, et sa nature profonde, déchirée entre ses exigences intérieures et les
réalités du monde extérieur, affecte et change les autres peuples de l’univers aussi sûrement que luimême.
Aujourd’hui, idéologies, civilisation et technologie se percutent constamment tandis que la
frontière entre l’humanité, la machine et l’extraterrestre se fait de plus en plus imperceptible. Certains,
comme la nation du Korumat, s’accrochent obstinément à leur identité pour pouvoir s’affirmer euxmêmes, ignorant les réalités d’un cosmos toujours plus vaste et inhumain tandis que d’autres, comme le
Nexus, abandonnent toute prétention à l’humanité pour embrasser le futur, quitte à se perdre euxmêmes.
Mais l’espace est aussi vaste, étranger et insondable que l’esprit, et ces deux alternatives ne
sont que d’infimes échantillons de l’infinité des possibilités qu’il peut recéler. Tout l’univers évolue dans
un espace perpétuellement inconnu, aurez-vous le courage de l’explorer ?
Introduction
Bienvenue dans Exosphère !
Cet univers conçu pour le jeu de rôle parle du choc constant entre les consciences et les
civilisations dans un futur lointain, où l’humanité est soumise aux pressions exceptionnelles
qu’occasionne la rencontre avec de nouvelles civilisations, et avec elle-même et le fruit de sa
propre technologie.
Exosphère n’est pas un univers de space opéra classique, qui comme disait souvent
Terry Pratchett, est souvent comparable au « médiéval fantastique, avec des boulons ! ». C’est
un jeu de Science-Fiction prospective.
Bien sur, tout n’est pas scientifiquement prouvé, ni même crédible, ceci reste un univers
de jeu, et à mon sens et j’ai tout fait pour que cela reste fun. Il existe des conflits épiques à
l’échelle du cosmos, mais il est possible de se concentrer sur des intrigues politiques, ou
intimistes et psychologiques.
La seule chose que vous ne trouverez pas dans Exosphère, c’est le surnaturel, tout n’y
est certainement pas expliqué, ou même compréhensible, mais tout est explicable ! Malgré les
apparences, l’irrationnel est important dans cet univers, mais pas au point qu’il se matérialise
de façon surnaturelle, pas de magie, pas de miracle, ni d’être divin hormis ceux que la science
a pu créer.
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vant première su
ur ChaOdisiaquee (http://www.cchaodisiaque)
Que jou
ue-t-on dan
ns Exosphèrre ?
TTout, ou prresque. Hum
main, Extratterrestre, être artificieel, tout cela
a est accesssible au
joueur, avec l’apprrobation duu MJ. J’encoourage forte
ement ce deernier à bieen réfléchir au type
de camp
pagne danss lequel il veeut se lanceer, après touut, certaines races ont d
des capacité
és et des
moyens de pensée totalement inhumaines pouvant ruiiner une intrrigue conçuee trop rapid
dement.
L
L’un
des thèèmes à moon sens est de faire découvrir auux joueurs d
des peuples et des
mondes réellement étrangers, aussi ai-je beaucoup travaillé
t
surr les races éétrangères issues
i
de
l’humaniité et les extraterrestrres. Mais éttant aussi un fan d’acttion, j’ai faiit de cet unnivers un
endroit qui, bien quu’exceptionnnellement ricche, est loin d’être un havre
h
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J
J’espère
quue vous exxplorerez ceet univers avec
a
autant de plaisir que j’ai eu à le
concevooir.
Histoirre du futurr proche et
e lointain
La prem
mière vaguee
L
L’exploratio
on spatiale ne
n prit son essor que vers
v la fin du 21ème sièècle, lorsqu’il devint
évident que les resssources dee la planètee s’épuisera
aient et quee les dégâtss environnementaux
infligés à la planète seraient sur le long teerme irrémé
édiables.
A l’époque,, seules quelques puissa
ances terriennes avaiennt les moyenns de se lanncer à la
conquêtte de l’espa
ace, et cet effort
e
se fit de façon aussi
a
désord
donné que séparé. Ausssi, l’essor
de la ra
ace humainee se fit plutôôt lentement, de maniè
ère aussi dissparate quee pénible, se
eulement
aiguillonnnée par la concurrencee mutuelle des
d différenntes nations.
L
L’objectif
prrincipal à l’éépoque était les ressouurces naturelles faisant défaut à la Terre, il
n’était pas réellem
ment questioon pour les masses humaines
h
d’y vivre à long terme
e. Seules
quelquees équipes de spécialistes, de sciientifiques et
e d’ingénieeurs se retrrouvèrent sttationnés
dans dees stations orbitales,
o
sittuées princip
palement dans la grannde barrière d’astéroïd
des, puis
sur la Luune et Mars,, extrayant des minera
ais et d’autre
es matières précieuses.
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Ces équipages étaient complétés et secondés dans leurs tâches par les stations ellesmêmes, souvent largement automatisées et uniquement visitées par des équipages chargés de
leurs maintenances ou de superviser des opérations critiques.
Néanmoins, certaines nations, peu soucieuses des droits humains, firent des
expérimentations sur les êtres humains dans l’espace, et développèrent des connaissances
biotechnologiques au prix d’expériences inhumaines. D’autres, ou parfois les mêmes
commencèrent, au cours des ans, à envoyer des groupes d’individus, souvent des dissidents ou
des prisonniers de droit commun, pour à la maintenance, ou l’exploitation minière, servant
d’habitant permanents.
Bien entendu, les pertes humaines étaient absolument terrifiantes, et la durée de vie
généralement assez courte, du moins dans les premiers temps. Les conditions de vie dans ces «
colonies » étaient dignes des prisons ou des goulags du 20ème ou du 19ème siècle…
Avec le temps, les bases orbitales stationnées autour de la Terre devinrent
progressivement des stations « relais », destinée à recevoir les convois venant des autres
planètes du système solaire.
Au final, ces stations furent abandonnées par les états nations, et revendues à de
grands conglomérats privés qui s’en servirent à leurs propres fins, essentiellement
d’expérimentation et de construction de produit uniquement à bas prix dans l’espace et les
premiers peuplement massif de l’espace s’opéra peu à peu.
Finalement, d’autres méthodes furent utilisées pour s’extirper du puits de gravité, et les
navettes spatiales firent place aux ascenseurs orbitaux, moins gourmands en énergie et
beaucoup plus rentables.
A nouveau cependant, les tensions et la course aux ressources entre les grandes
puissances, qu’elles soient des nations ou des groupes privés amena bien entendu à des conflits
dans l’espace, et l’on vit des garnisons militaires s’installer, ainsi que la technologie s’adapter
au milieu spatial dont les ressources devinrent de nouveaux enjeux pour ceux exploitant
l’espace.
On en vint à expérimenter des bases orbitales de plus en plus sophistiquées,
privilégiant les équipages permanents à d’autres, et donc comptant sur de petits écosystèmes
permettant de longs séjours, voir une parfaite autonomie de ces dernières.
Inévitablement, à travers les conflits des nations terriennes entre elles, l’isolation due à
des systèmes de communication et surtout de voyage relativement lent, les Colonies spatiales
s’agrandirent avec leurs populations, et devinrent de plus en plus indépendantes.
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Les gueerres colonia
ales
L terre néanmoins, s’étiolait. Conflits,
La
C
resssources na
aturelles et une population à
l’inflatioon galopante obligeaiient les nations terriennes à acccentuer leurrs pressionss sur les
coloniess orbitales du
d système terrestre.
t
C
Ces
dernièères, au début collab
borèrent avec
a
leurs nations et entreprise
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oblitération de ceux les ayant financés
précipitèrent certaiines d’entrees elles dans l’autonomie et l’indép
pendance. D’autres, né
éanmoins
furent abandonnée
a
es, mais ceertaines se dressèrent directemennt contre ceeux qui les avaient
bâties.
C tentativves d’indépeendance ne se soldèrennt pas toutees par l’autoonomie des colonies,
Ces
loin de là,
l néanmoins, certaines connurent des succès parfois surp
prenants.
A
Ainsi,
un fosssé commença à se creeuser entre la Terre et les coloniess. Ces derniières qui
avaient vu naître de nombreeuses technologies de pointe, et qui mettaient en application
nombre de celle--ci, car moins sensib
bles aux lois régissa
ant ces deernières sur Terre,
dévelop
ppèrent leurrs propres soociétés, aveec leurs prop
pres codes et
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pres cultures.
B que la Terre possèède une poopulation inffiniment pluss élevée que celles viva
Bien
ant dans
l’espacee, ces dernièères étaientt largementt plus réceptivse aux noouvelles idéées et aux nouvelles
n
technoloogies car deevant se servir de toutt objet pourr survivre dans un monde plutôt hostile, et
bien quee les coloniees soient dees micro-monndes isolés et
e fragiles, il n’en resta
ait pas extrê
êmement
précieuxx pour la Teerre qui en devenait
d
dee plus en pluus dépendante.
LLa phase appelée « Lees premièrees guerres Coloniales
C
» par les hisstoriens fut en
e vérité
une gueerre froide, constituée de pressionns occultes, d’espionnag
ge industrieel, de manip
pulations
politiquees et d’actioons militairees ou terrorisstes ponctue
els.
N
Néanmoins,
nombre de
d ces Coolonies devinrent tout simplemennt et effecctivement
indépenndantes. Cela dura de nombreuses décenniess, les ressources du systtème solaire
e étaient
tout simplement gig
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nouvellees formes de
d vie, ou d’existence.
d
Cybernétiq
que, génétiique, intellig
gence artifiicielle et
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nanotechnologie se développèrent de façon spectaculaire, même si ces dernières ne trouvaient
d’application massive que dans l’espace et se trouvait strictement régulées sur Terre.
La population spatiale explosait de façon tout aussi spectaculaire, et la taille des
stations orbitales avec elle. L’écart entre les nations de la terre et celles de l’espace ne
cessaient de se creuser tant de par la mentalité que par les besoins, culminant avec la
troisième guerre coloniale.
La première guerre avait vu des conflits entre nations de la terre exportés dans
l’espace. La seconde avait amorcé la première vague d’indépendance des colonies, et la
troisième la termina.
Elle culmina avec le bombardement orbital de la terre par des astéroïdes lancés
depuis la Ceinture d’astéroïdes du système solaire. La terre ne put que se plier aux exigences
des nations orbitales et se vit balkanisée, devenant effectivement « le plus grand pays du tiers
monde » de l’univers connu, comme le commenta un journaliste de l’époque.
Plusieurs siècles passèrent dans cet état de fait et le système Solaire s’encombra de
plus en plus de la présence humaine, Mars fut finalement colonisée « en masse », même si elle
ne devint jamais réellement une nouvelle Terre.
La seconde vague et « l’éclatement »:
Commença alors la seconde vague d’émigration spatiale. Cela prit plusieurs forme, on
vit des intelligences artificielles se faire envoyée dans l’espace à la recherche de planète et
astéroïde viable où exploitable en dehors du système solaire.
Puis on commença à envoyer d’autres vagues de colons, en fait, une nouvelle vague de
dissidents politiques expulsés par des pouvoirs autoritaires, terriens ou orbitaux.
Les planètes visée étant inaccessibles dans des temps humains, ces colons furent
envoyer selon plusieurs méthodes : les nations les moins riches ayant accès au vol spatial
envoyèrent des vaisseaux a générations, d’autres, plus riches, envoyèrent des vaisseaux a
bord duquel des individus conservés par cryogénies vers des objectifs lointains et gérer par
des intelligences artificielles.
Aucun de ses vaisseaux ne dépassaient, ni même n’atteignaient la vitesse de la lumière,
et de loin, la portée des senseurs ne permettaient même pas de garder le contact avec les
vaisseaux envoyer. Aussi, chaque vaisseau était virtuellement « oublié » et bien pratique pour
se débarrasser des dissidents.
Certains des vaisseaux disparurent dans l’espace corps et bien, à jamais, plus
probablement victimes d’incidents techniques où humains qu’autre chose.
Néanmoins, certains vaisseaux arrivèrent à bond port et fondèrent de nouvelles nations
spatiales, l’une des expéditions les plus chanceuses trouva même une planète pratiquement
habitable. Mais cette politique et les dimensions hors normes de cette colonisation creusèrent un
nouvel écart : à savoir les siècles s’écoulaient, dans le système solaire, des nations
s’effondraient et s’élevaient tandis que les colonies qu’elles avaient créer leur survivaient des
siècles plus tard. Des technologies éloignaient les hommes du futur de ce que leurs
contemporains eu apeller l’humanité mais en des directions si disparate qu’elle n’avait plus rien
à voir ni avec l’humanité ni avec d’autre. Des processus de terraformation furent créer et
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appliquer au sein du système solaire et au-delà (notamment sur mars). Un historien
contemporain de cette époque déclara avec justesse que l’humanité était au stade de «
l’éclatement ». Les nations, voir les individus avaient de moins en moins de chose en commun.
Certaines colonies avaient tant changées les unes par rapport aux autres qu’en se rencontrant,
leurs expéditions diplomatique ou coloniale crurent avoir affaire a des extra-terrestres !
Pendant près de deux mille ans, plusieurs civilisations humaines apparurent,
disparurent, des nouvelles planètes furent terraformées, colonisées et habitées par des humains
et/où des post-humains. Il semblait que, hormis quelques races d’animaux et de plantes extraterrestres, il n’exista pas d’autre forme de vie intelligente dans l’univers.
Cela était faux, bien entendu.
Le premier contact et les guerres K’raan
La guerre avec les K’raan est considérée comme le premier contact officiel entre
l’humanité et une intelligence « extra-terrestre ». Néanmoins, il existe des preuves que les
K’raan ne furent pas les premiers à avoir rencontré l’humanité. Même si ces contacts furent
infiniment plus discrets et insensibles.
Les K’raans furent néanmoins le premier choc pour l’humanité, au sens propre comme au
figuré d’ailleurs : Les K’raans constituaient un peuple paradoxal, brutal, voir barbare, mais en
même temps extrêmement évolué technologiquement. Maîtrisant une technique de vitesse
hyperspatiale dépassant de loin tout ce qu’avaient construit les humains, et d’ailleurs de
nombreux extra-terrestres rencontrés bien après eux, les K’raans étaient en fait un peuple de
guerriers esclaves, dont les maîtres avaient tout simplement disparu, balayé par un fléau
inconnu, et qui s’étaient retrouvés avec en héritage les fruits d’une civilisation qu’ils étaient
incapables de comprendre dans son entièreté.
Organisés en clans plus où moins matriarcaux nichés dans de gigantesques vaisseauxusines produisant des croiseurs et des vaisseaux à la puissance de feu démesurée, les K’raans
balayèrent le secteur de la galaxie occupé par l’humanité dans une onde de choc de
conquête, de terreur, et de violence.
Près de 67% des nations humaines alors existantes eurent à subir l’assaut des K’raan,
et 32% furent littéralement oblitérées. Les « huns de l’espace » comme les surnomma un chef
d’état humain d’alors, semèrent la terreur dans « l’espace humain ». Il sembla que l’humanité
était au bord de sa destruction. Toutes les plus grandes civilisations humaines eurent maille à
partir avec les K’raans, seules les plus petites et les plus isolées des colonies leurs échappèrent.
Le système de vol hyperspatial des K’raans était un « simple » système de saut spatial
transdimensionnel. On présume qu’ils tombèrent par accident sur une colonie spatiale humaine
qu’ils attaquèrent et dont ils pillèrent les banques de données, ou qu’ils extorquèrent à un
prisonnier les données pour atteindre la colonie mère, et ainsi de suite, ils tombèrent sur les
mondes humains les uns après les autres.
Ironiquement, c’est le système de vol spatial primitif des humains qui les sauva, car
l’éclatement de l’humanité fit que de nombreux vaisseaux de colons échappèrent tout
simplement aux K’raans, car trop lents, ou aux systèmes trop primitifs pour être repérés.
De fait, l’ampleur de la catastrophe mit du temps à apparaître aux grandes nations
spatiales humaines, dont la technologie les rendait tout simplement incapables d’appréhender
le phénomène dans sa globalité.
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Certaines nations furent donc purement et simplement détruites, d’autres résistèrent plus
ou moins efficacement, mais aucune résistance coordonnée ne pouvait réellement s’opérer.
C’était une période noire pour l’humanité : pendant plusieurs siècles, les K’raans allaient et
venaient à leurs guises, prenant des esclaves, détruisant, pillant ou rançonnant des mondes.
Seuls les mondes et les stations orbitales les plus reculées furent épargnées. C’est lors de ces
trente années que l’on perdit la Terre. On découvrit avec effarement que les données
spatiales ne concordaient plus, et qu’il n’y avait plus de système solaire dans le secteur lui
correspondant normalement. On mit cette disparition sur le compte des K’raans, car ces
derniers avaient déjà détruits des planètes entières grâce à leur flotte de guerre démesurée.
Cela cessa néanmoins peu après le vol du « Phénix ».
Le « Phénix » était un vaisseau humain qui accueillait un ensemble disparate de
rescapés humains de la colonie de Jarath. Cette dernière avait pratiquement été réduite à
néant, leur planète d’origine réduite à un désert sans vie par l’attaque massive des K’raans
qu’ils avaient pu malgré tout repousser. Les survivants, juste assez nombreux, rebâtirent un
vaisseau pour eux à partir des ruines d’un vaisseau K’raan et repartirent vers leur monde
d’origine, espérant trouver des secours, un abri et avertir du danger qui les attendaient.
Utilisant le mode de transport hyperspatial des K’raans, ils découvrirent que leur monde
originel avait déjà été attaqué et détruit, néanmoins, ils persévèrent et tentèrent de fédérer
les nations humaines contre les K’raans.
I
ls s’engagèrent ainsi dans une quête aujourd’hui mythique qui a alimenté nombre de
fictions et d’œuvres historiques. Cette odyssée dura dix ans durant lesquels ils furent poursuivis
par les différents clans K’raans, ils comprirent et transmirent le savoir du vol hyperspatial
transdimensionnel et fondèrent plusieurs colonies. Finalement, le Phénix fut intercepté et détruit
par les K’raans dans le système Baïken.
Mais l’humanité reprenait en main son destin et cessait d’être victime, commençant à
rendre les coups.
Au même moment, une nation conservatrice découvrit son propre moyen de vol
hyperspatial, qui bien que nettement plus lent que celui des K’raans, permettait néanmoins une
réaction et une coordination à leur déprédation. Cette nation, baptisée le Korumat de Terra
Nova, parvint à défendre son espace bien plus efficacement que n’importe quelles autres
grandes nations humaines, et l’humanité reprit son expansion dans l’espace.
La guerre contre les K’raan dura néanmoins près d’un siècle, car pour les K’raans, la
guerre était plus qu’un mode de vie, c’était tout simplement le seul moyen qu’ils avaient
d’exister, et le Korumat se transforma bientôt en une nation dictatoriale, militaire et
xénophobe au moins aussi guerrière que les K’raan. Si l’espèce humaine avait survécu, il
semblait que la civilisation en tant que telle semblait menacée.
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vant première su
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La fin de
d la guerree et l’avenem
ment du Ko
orumat
L conflit s’’acheva néa
Le
anmoins, lorrsqu’un Karnos parvint à établir un contact avec les
K’raan qui ne soit pas basé sur
s l’intimidation et la violence. Lees Karnos éétaient l’une
e de ces
races Panhumainess qui s’étaitt épanouie dans l’esp
pace, proba
ablement crréé par une nation
humainee perdue ouu détruite pa
ar les K’raan ou quelquues autres fléaux.
C peuple avait été reetrouvé parr le Korumat sur une pllanète quassi-idyllique, et vivait
Ce
dans unn style de viie proche des
d aborigènes, dans un dénuemennt quasi-total et une ig
gnorance
compara
able de la technologiee. Il était néanmoins
n
certain que ce peuple avait été créé
c
par
génie génétique
g
: restant jeunne toute leuur existence
e, aux sens très aiguiséés et aux capacités
empathiiques surhumaines, ils étaient pa
acifiques ett charismatiiques. Ignorrant le conncept du
langagee jusqu’à l’a
arrivée des humains duu Korumat : ils étaient une race enntière de co
ourtisans,
d’artistees et de diplomates néss.
C’est donc l’un d’entree eux qui établit la première reelation diplomatique avec les
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K’raans,, et qui ameena à l’usag
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blables en échange
é
d’eesclaves et d’autres
ressourcces. Certainss clans furennt même utillisés contre d’autres
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êtrres humains.
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d K’raanss prit fin, du
d moins, enn tant que conflit entree espèces. Certains
K’raan s’intégrèren
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nt dans la société huma
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restèrennt fidèles à leurs habitudes guerriières et le reste
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aujourrd’hui encore. Le grand
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T’shaï avvait vécu. Néanmoins,
N
c
cette
nation en tant quue telle ne seemble pas d
disparaître de sitôt.
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Un
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d sa renconntre avec une autre
race exxtraterrestree, surnomméée les Arboréens, maiss un grand soulagemennt se fit lorssque ces
dernierss se révélèreent plutôt pacifiques ett bien moins belliqueux que les K’ra
aans.
N
Néanmoins,
le Korumatt s’érigea au sein des nations
n
huma
aines commee la surpuisssance au
sein de ses dernièrres, car il s’a
agissait de la seule na
ation humainne qui avaitt été capab
ble d’une
2009 – Exo
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action concertée contre les K’raans, et le Korumat s’en servait comme d’un argument de poids
pour exercer une ingérence dans les autres peuples humains.
Le Korumat était une nation conservatrice, limitant les accès aux modifications
génétiques et cybernétiques à ces citoyens, restreignant énormément les droits des intelligences
artificielles, considérant les Karnos et d’autres catégories de Panhumains comme des citoyens
de seconde classe. Il étendait une sphère de protection sur les nations humaines pendant la
guerre des K’raans, mais prenait de grande liberté avec ceux qu’il « protégeait ».
De plus, il protégeait et régulait lourdement les voyages hyperspatiaux, ce qui ne
pouvait convenir à nombre de nations spatiales jeunes, plus audacieuses et ambitieuses et
outrées de voir le Korumat user de K’raan pour faire respecter sa loi.
Finalement, le Korumat poussa de nombreuses nations, guidées essentiellement par des
colonies fondées par le « Phénix » à créer le « Nexus Panhumanique ».
Le Nexus Panhumanique et l’ère des rencontres
Le Nexus Panhumanique, ou plus simplement Nexus, était au début une simple alliance
composite de nations extrémistes, anarchistes, ou corporatistes qui supportaient mal les
restrictions du Korumat, créée par quelque survivants du vaisseau-mère « Phénix ». Nettement
plus démocratique, il s’appuyait essentiellement sur la technologie hyper spatiale K’raans, dont
le Korumat n’avait encore qu’une compréhension limitée. Finalement le Nexus se développa
incroyablement vite dans la poignée d’année que mit le Korumat à rattraper son retard
technologique.
Les Arboréens restèrent prudemment à l’écart des deux partis et ne favorisèrent
personne, se contentant d’observer et d’entretenir des rapports commerciaux avec les deux
sociétés, même si la politique xénophobe du Korumat finit par les pousser aux côtés du Nexus.
La grande force du Nexus était sa capacité à accepter des nations spatiales multiples
et sa tolérances envers les populations les plus diverses, y compris extra-terrestre, sa plus
grande faiblesses néanmoins, étaient que ce groupe s’était formé autour d’idéologie
extrémiste, parfois uniquement intéressée par le profit, où tout simplement poursuivant des buts
étranges et politiques plus ou moins discutable, où tout simplement à la limite du
compréhensible par la conscience humaine standard.
Cette diversité amenait des tensions internes paralysants le Nexus ne lui permettant
pas toujours de réagir avec efficacité, voir pire, provoquait des querelles aussi intestine que
meurtrière au sein du Nexus lui-même, le rendant vulnérable à des tentatives de
déstabilisations extérieure.
Néanmoins, possédant une technologie avancée venant des K’raans, le Nexus avait un
gros avantage politique et technologique sur le Korumat. Ce dernier était aussi handicapé par
la xénophobie rampante que sa société avait héritée des guerres K’raans.
L’un des exemples les plus flagrants de la réussite du Nexus et des défauts du Korumat
fut la rencontre avec le peuple des Hellions. Ce peuple extraterrestre avait hérité son nom du
contact qu’il avait établi avec une colonie isolée et essentiellement convertie à la foi
chrétienne, et les Hellions n’ayant guère un physique attrayant, la colonie se tourna vers le
Korumat pour assurer sa défense, qui réagit par la violence suite a un accident entre les deux
communautés engendrant une guerre aussi meurtrière que lamentable, étant donné son
caractère évitable. Le Nexus, au contraire, parvint à intégrer relativement facilement les
Hellions en son sein et à adapter une bonne part de ses technologies révolutionnaire.
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A la même époque, l’humanité fut témoin des premiers conflits entre extra-terrestres,
que ce soit les Hellions contre les Arboréens, ou les K’raan contre tous les autres. Une tendance
néanmoins apparut au sein du Nexus, c’est-à-dire l’ascendance politique de certains groupes
panhumains ou post-humains tel que celui des Karnos par exemple, ou des Fantômes,
conscience humaine copiée et téléchargée dans le réseau informatique ou des machines
cybernétiques au détriment des humains natifs et non modifié.
Les technologies Hellions et Arboréennes permirent à l’humanité d’accéder à une
nouvelle dimension de l’existence, à savoir la dimension bio-psychique, qui consistait
essentiellement à projeter et connecter le cerveau humain aux champs électromagnétique afin
d’obtenir des effets « psychiques » divers et variés comme l’éléctrokinésie et la télépathie.
Cela devait amener les phénomènes psychiques à se répandre dans l’humanité en tant
que technologie a part entière. Dans le même moment, l’on découvrit les Helix, nouvelles races
extraterrestres liée aux Hellions, usant de technologie encore jamais vue jusqu’ici au concept
aussi radicaux qu’étrange.
L’apparition des clans, la réunification et les nouveaux défis
Le Nexus néanmoins se transforma peu-à-peu et devint une organisation corporatiste
motivée essentiellement par le profit et dirigée par des groupes d’intérêts essentiellement
financiers, et cela donna naissance à la troisième grande faction humaine, surnommée « les
clans ».
Les clans sont essentiellement préoccupés par le droit à l’autodétermination des nations
spatiales dans leurs destinées financière et politique, mais ne veulent pas tomber sous la coupe
d’un régime similaire à celui du Korumat.
Il s’agit essentiellement d’un regroupement d’extrémistes religieux ou politiques,
d’isolationnistes, de scientifiques, de hors-la-loi et de survivalistes divers et variés. Les clans
occupent en fait une position difficile car prise entre les deux feux que sont le Korumat, le
Nexus et les éventuelles menaces extra-terrestres.
Cependant, l’espace est vaste et les clans peuvent souvent fuir aux extrémités de
l’espace humain, autant politique que spatial : on y trouve ainsi des fugitifs de tout genre,
exilés politiques, hors-la-loi, pirates et mercenaires variés ainsi que des sectes diverses.
De nos jours l’espace s’est drastiquement rapetissé mais dans le même temps, il garde
ses dimensions infinies : les nouvelles technologies K’raan et Hellions permettent à des
vaisseaux de parcourir en quelques semaines, voir instantanément, des distances qui étaient
originellement inaccessibles aux technologies humaines, néanmoins, comme l’ont prouvé les
clans, il reste extrêmement aisé à un individu, ou même à une communauté entière de s’isoler
totalement du reste de sa population de base, et ceci sans espoir d’être redécouverte avant
des siècles.
Qui plus est, les techniques de vols stellaires connaissent chacun leurs défauts : les
vaisseaux Hellions nécessitent une incroyable puissance psychique et drainent une
consommation importante d’énergie. Celles des vaisseaux T’shaï n’est toujours pas entièrement
maîtrisée ni comprise, comme l’ont constaté quelques rares accidents pour le moins étranges, et
elle demande l’utilisation de conditionnements énergétiques complexes. Quant au système de
vol humain, il est tout simplement lent en comparaison, et reste encore trop dépendant de la
physique « classique », même si l’humanité ne cesse de lui apporter des améliorations.
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Les clans tentent désespérément de faire le grand écart entre l’humanité et leur
indépendance, tandis que le Korumat et le Nexus rivalisent l’un et l’autre pour dominer
l’humanité politiquement et économiquement dans une guerre froide vicieuse et parfois
meurtrière entraînant avec elles trop souvent des nations neutres. Le Korumat est à la traîne
technologiquement et est devenu une nation réactionnaire, voire arriérée, mais le Nexus est sur
le point de se faire submerger par les races pan-humaines et extraterrestres et semble de plus
en plus échanger l’idéal de tolérance sur lequel il a été construit pour une course inconsciente
au profit et a la performance technologique, entraînant parfois les races extraterrestres dans
leurs conflit. Les K’raans menacent toujours de s’unir à nouveau pour entraîner les systèmes
humains dans une nouvelle guerre titanesque, tandis que les Hellions, les Helix et les Arboréens
tentent de contrôler les impulsions destructrices de l’humanité, ou de les rediriger à leur profit
dans leurs rivalités respectives.
Les nations interstellaires
2.1 Le Korumat
Humanité, Unité et Discipline.
Devise du Korumat.
L’espace est vaste et sans limite, insensiblement, la technologie déchire les individus
autant que les sociétés. L’humanité ne peut embrasser l’étendue de l’univers sans prendre le
risque de se perdre elle-même.
Le cosmos est un feu froid, l‘humanité un matériau brut, et la discipline est la forge qui
lui donne une forme, un tranchant et la solidité nécessaire pour affronter l’univers.
Telle est la doctrine du Korumat.
A l’origine simple alliance de diverses colonies humaines luttant contre les K’raans, le
Korumat fut l’une des rares nations à parvenir à lutter contre les K’raans de façon efficace,
grâce à une combinaison de ténacité, de puissance militaire et de découvertes scientifiques. En
effet, le Korumat découvrit sa propre méthode de voyage stellaire, qui lui permit de résister
aux attaques de plus en plus massives des hordes extra-terrestres.
Le Korumat est une nation de guerriers, où chaque citoyen est appelé à remplir son
devoir pour protéger l’humanité. Il est l’exemple vivant que cette dernière peut atteindre les
étoiles et y survivre sans se transformer en aberration post ou pan-humaine.
Auto-désignés héritiers de la terre, les Korumiens n’ont pas abandonné la recherche de
la Terre, et tentent de retrouver cette dernière avec l’ardeur d’orphelins tentant de retrouver
leur foyer.
Si l’espace Korumien n’est pas le plus étendu, il est le plus uni, et aucun monde n’est
jamais réellement isolé, ni sans défense. La puissance militaire du Korumat a fait ses preuves
contre les races extra-terrestres les plus belliqueuses et les plus étranges, et en a toujours
triomphé.
D’un point de vue économique autant que militaire, le Korumat déploie une puissance
industrielle partout dans l’espace panhumanique : un peu plus de la moitié des produits de
masse proviennent de l’espace Korumien, et les flottes et armées Korumiennes rivalisent en
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taille avec celle des K’raans, tout cela grâce à une économie et une politique cohérente et
unifiée.
La discipline et le contrôle du Korumat s’exercent jusque dans les gènes de ces citoyens,
qui bénéficient tous d’une planification minimale afin de disposer des corps humains les plus
performants.
Néanmoins, le Korumat n’est pas exempt de faiblesses : s’il représente un pouvoir de
masse, certaines mauvaises langues n’hésitent pas à affirmer que la médiocrité est le plus
grand dénominateur commun des héritiers de la Terre.
En effet, la technologie du Korumat évolue lentement, aux prises avec la pensée
conservatrice, voire parfois réactionnaire des plus hauts échelons du pouvoir. L’attachement à
l’humanité du Korumat s’arrête uniquement à une catégorie de sa population : tous ceux qu’elle
définit comme des êtres humains. Les Bioroïdes et les intelligences artificielles sont plus pour le
Korumat des objets matériels disponibles à merci que des individus disposant de leur librearbitre, tandis que les relations avec les extra-terrestres sont encore entachées des marques
des invasions K’raans.
De fait, beaucoup de conflits avec les extraterrestres finissent violemment et nombreux
sont ceux qui n’hésitent pas appeler le Korumat « la machine de guerre de l’espace », car le
pouvoir militaire y est omniprésent, et les légions pénales ne sont jamais loin : le pouvoir du
Korumat n’est pas une démocratie et s’il est vrai que le Korumat possède un fort taux de
natalité soutenant une politique agressive de terraformation, les défections sont nombreuses
dans l’armée les dissidents politiques et les scientifiques, frustrés par leur manque de liberté où
simplement pour échapper à une mort naturelle qu’ils jugent prématurée.
Mais le Korumat parvient malgré tout à tracer sa voie à travers le cosmos, par luimême, avec ténacité, et seul le temps dira si ce dernier survivra aux épreuves de l’ère
spatiale, où si les héritiers de la Terre disparaîtront, victimes de leur propre obsolescence.
Vivre dans le Korumat :
Naissance et vie :
La situation d’un citoyen au sein du Korumat dépend beaucoup de celle de ces parents
et de l’investissement qu’ils auront fait dans son capital génétique.
Bien que n’allant pas jusqu’aux aberrations génétiques que l’on peut voir dans le
Nexus, le Korumat autorise l’ingénierie génétique jusqu’à un certain point. Tant que le dit
citoyen reste humain au moins dans la forme et que certains centres du cerveau ne sont pas
modifiés, il ne sera pas sanctionné.
Néanmoins, cela laisse encore une grande marge de manœuvre, mais l’essentiel de la
population est constitué d’humain « alpha », c'est-à-dire dépourvus de toute déficience
physique et mentale d’origine génétique, possédant une solide immunité bactérienne, une
meilleure santé, une plus longue longévité et une apparence physique plaisante.
Les enfants sont confiés à des intelligences artificielles bridées et contrôlées par le
gouvernement, qui leur enseignent à vivre et à penser via des expériences virtuelles, et ceci
jusqu’à leurs 18 ans.
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Après cela, les citoyens sont appelés à servir sous les drapeaux environ deux ans : ils
reçoivent une formation militaire et peuvent effectivement participer aux combats. Une
alternative au service militaire est le service colonial, qui consiste essentiellement à aider à
l’établissement de nouvelles colonies du Korumat, il s’agit essentiellement de participer à la
construction de nouvelles portes stellaires, où de travaux de constructions, réparations, voir
d’explorations.
Ironiquement, c’est pendant ces deux services que l’on compte le plus haut taux de
désertions et défections au Korumat, car les citoyens se retrouvent au contact avec un monde «
réel » auquel leur éducation ne les a pas toujours préparés…
Toute chose restant relative, le taux de désertions reste néanmoins très bas, à cause
d’un bon encadrement et du nombre assez faible d’accidents.
Après ces deux ans, le citoyen est libre de choisir la carrière qui lui plaira, mais il peutêtre rappelé sous les drapeaux à n’importe quel moment. Un citoyen peut parfaitement rester
sans emploi et être entretenu par l’État, mais ce faisant, il est sur la liste prioritaire des
individus mobilisables par l’armée, ce qui arrive souvent !
Cependant, l’ambiance militariste du Korumat fait de la carrière militaire une voie
convoitée permettant l’ascension sociale : presque aucun politicien du Korumat n’est arrivé au
pouvoir sans avoir fait carrière dans l’armée et les militaires sont fréquemment glorifiés.
Si la vie de tous les jours des citoyens est, paradoxalement, plutôt paisible, surtout sur
les planètes colonisées de longue date, il en va autrement de celle des citoyens vivant sur les
colonies : la nature y est fréquemment hostile, les relations avec les nations affiliées au Nexus
et aux Clans toujours tendues, sans parler de celles avec les extraterrestres.
De plus toutes les planètes affiliées au Korumat n’ont pas été traitée avec le même soin
par les humains, et la condition de ces dernières dépend beaucoup de la période de sa
colonisation : certaines ressembles à ce que pouvait être la Terre, d’autres sont polluées audelà de tout espérance de rétablissement, et d’autres encore sont juste en ruines, récupérant
encore des invasions T’shaï.
Les humains du Korumat peuvent néanmoins se faciliter la vie, en s’achetant des
esclaves Bioroïdes ou androïdes qui sont tout à fait légaux. Ils faut savoir néanmoins qu’il
existe des mouvements de résistance de ces derniers, fréquemment assistés par des clans ou
des mouvements originaires du Nexus, cherchant à semer des rébellions, où à les évacuer vers
des nations permettant plus de liberté pour les formes de vies artificielles.
Certaines planètes ont été subsumées par le Korumat de façon quasi-forcée, et certains
citoyens, ne sont que de simples humains, non modifiés, qui sont regardés avec une pointe de
paternalisme et de mépris par de nombreux autres citoyens.
Le Korumat ne force aucunement ses citoyens à avoir des enfants, même si elle les y
encourage fortement par le biais de primes et d’avantage sociaux variés. (Offres de Bioroïdes
approprié, avantages financiers, etc.).
Mais même si les citoyens n’ont pas d’enfant, ils ont le devoir de donner leurs gènes à
l’état, afin que ces derniers deviennent des « enfants de l’État » qui viendront combler les
vides éventuellement laissés par une chute de natalité locale ou globale, ou par la mort d’un
grand nombre de citoyens lors d’un conflit.
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Ces « enfants de l’État » ont le droit de retrouver leurs géniteurs, ce qu’ils font souvent,
mais ces derniers n’ont aucun devoir envers eux. Ces enfants sont soit adoptés par des couples
particuliers le demandant, ce qui est rare, soient éduqués dans des institutions militaires
spécialisées prévues à cet effet.
Le Korumat n’a aucune espèce de politique de ségrégation vis-à-vis de l’homosexualité,
de la polygamie ou polyandrie, car le contrôle absolu de la gestion des naissances et
l’éradication de nombres de déviances sexuelles violentes par la thérapie génique et la
science mémétique ainsi que la quasi-totale disparition des MST ont donné à la sexualité une
toute autre signification, de plus, plus ludique ou plus romantique selon les inclinaisons des
individus.
Le clonage stricto sensu des individus est interdit mais il est parfaitement normal de «
mêler » ses gênes avec un tiers afin de créer un nouvel individu génétiquement « inédit ».
La prostitution est officiellement interdite, mais tolérée dans les faits, de toute façon, il
est assez difficile pour un humain alpha de rivaliser avec des bioroïdes et des intelligences
artificielles conçue exclusivement pour le plaisir, ou des Karnos, dont le pouvoir d’empathie et
leurs sens extrêmement aiguisés leurs permettent de devenir des amants difficilement
oubliables…
Les travailleurs sont toujours employés par contrat, et doivent le respecter sous peine
de poursuites judiciaires. Les entreprises du Korumat ont souvent d’ailleurs une partie de leurs
capitaux investis par le Korumat même, et ce afin de surveiller ces dernières, néanmoins, à
moins d’êtres infiltrées ou de participer activement à l’espionnage ou à la destruction du
Korumat, ces dernières ont le droit de faire ce qui leurs chante dans la mesure de la légalité.
Un travailleur civil, dans le Korumat, peut vivre facilement en faisant des semaines de
20 heures, les militaires eux ont souvent des semaines plus remplies à cause des multiples
entraînements, des missions à long terme et d’autres responsabilités. Les gens sans emplois
vivent toutes leur vie avec un minimum décent : accès aux médias et aux réseaux d’État, les
drogues et activités récréatives qu’ils peuvent se permettre avec leurs allocations. Leurs repas
sont généralement donnés dans de grands restaurants publics faisant office de « mess », ils
peuvent emporter cette nourriture chez eux, pour la consommer plus tard, bien entendu.
Style de vie :
La grande majorité des humains du Korumat vit sur des planètes, autant en ville que
dans les campagnes, dans des habitations le moins polluantes possible, en général alimentées
par une combinaison d’énergie solaire et de fusion.
La plupart d’entre eux ont leurs propres habitats avec leurs propres jardins, mais les
plus pauvres, ceux qui ne désirent pas travailler, vivent dans de gigantesques complexes
d’habitations disposant de leurs propres espaces verts.
Une minorité de gens vivent dans les stations orbitales, essentiellement un mélange de
personnel scientifique et militaire, d’hommes d’affaires et de toute la descendance de la faune
louche qui vivait dans les ports pendant l’époque pré-spatiale : prostituées, contrebandiers,
voleurs, pirates, personnel de vaisseaux, trafiquants du marché gris et noir.
Ces gens vivent dans des hôtels de plus ou moins bon marché, ou dans des quartiers
plus ou moins privés. On trouve aussi des enclaves corporatistes abritant du personnel ayant
signé à vie, ou pour quelques années.
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Les personnalités véritablement riches vivent sur des vaisseaux privés, ou des astéroïdes
qu’ils ont achetés, voir mis en orbite eux-mêmes. En cela, leurs richesses équivalent celles des
plus influents et riches membres du Nexus.
Ce sont souvent des habitats partiellement ou totalement autonomes, entretenus par des
robots ou des Bioroïdes, communiquant avec l’espace humain via la matrice et les médias.
Les divertissements disponibles varient avec les moyens, qui vont de drogue bon
marché, en passant par les jeux virtuels. Les sports extrêmes sont assez populaires, et varient
de la moto en passant par les courses de vaisseaux spatiaux. Les combats de Bioroïdes, de
robot et les tournois d’art martiaux sont très populaires.
Les média sont saturés d’informations diverses et variées, la musique est omniprésente,
même si le Korumat établit une censure sévère sur les informations.
Soins et durée de vie :
Le contrôle de santé minimal s’applique, et les gens ont tous droit à un minimum de
soins, cependant, les gens plus riches peuvent s’offrir des cliniques privées et des méthodes de
rallongement de la vie plus efficaces. L’espérance de vie du Korumien moyen est d’environ
cent à cent vingt ans, mais elle peut s’allonger jusqu’à cent quatre-vingt ans grâce à certaines
techniques de pointes. (Ironiquement, volées ou achetées au Nexus !)
Néanmoins, ces dernières ne sauraient rivaliser avec les techniques mises au point dans
le Nexus, et nombre de gens atteignant les soixante et quatre-vingt années s’exilent vers le
Nexus, ou dans les clans. Il s’agit là de la deuxième période de la vie où l’on assiste à un pic
de désertion remarquable.
Crime et châtiment :
La criminalité dépend essentiellement du monde sur lequel on vit. Certains sont de
véritables petits enfers urbains à cause d’ une mauvaise gestion, et sont le repère de multiples
criminels de tout type, allant des déserteurs, objecteurs de conscience, en passant par les
esclaves bioroïdes et panhumains en fuite jusqu’aux véritables desperados sociopathes.
Il existe différentes mafias, dont l’influence varie fortement, certaines n’influent que sur
une ville, d’autres s’étendent dans des systèmes entier. Cependant ces dernières travaillent
souvent en collaboration avec les Clans, voir constituent des Clans à part entière !
Certaines sont assez exotiques, comme la « Cour des Ombres », d’origine Karnos, qui
bien que constituée entièrement de citoyens de seconde zone, exerce une influence jusqu’au
niveau politique. Cette dernière fait beaucoup de trafics d’influence et aide les Panhumains
illégaux et autres à sortir de l’espace contrôlé par le Korumat… contre de l’argent, bien
entendu !
D’autres sont « vieilles comme le monde », comme la Triade chinoise, ou le Yakusa, surgi
des vieux vaisseaux cryogéniques de la seconde vague. Même si leurs manières d’opérer sont
devenues très différentes, elles exercent les mêmes activités qu’avant, avec moins de succès, il
fut l’admettre, cela étant essentiellement dû à la politique de rééducation mémétique du
Korumat. Elles exercent actuellement des activités telles que le trafic de bioroïdes illégaux,
d’armes et autre…
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Le système judiciaire du Korumat est simple : La prison n’existe pas, les individus sont
reconditionnés massivement à l’aide de programmes psychotropiques puissant et de thérapies
de réinsertion corrigeant leurs « attitudes antisociales ». En clair il s’agit d’un lavage de
cerveau subtil mais efficace.
Pour les crimes plus graves il n’y a que deux alternatives : il s’agit du service à la
communauté ou du service militaire pénal. Le service communautaire consiste en toute une série
de travaux pénibles mais néanmoins utiles : on envoie en général les condamnés dans les
colonies les plus rudes, où ils aideront à son établissement et pourront, une fois leur peine
accomplie, devenir des citoyens à part entière de cette colonie.
Le service militaire pénal est plus rude encore, il s’agit souvent d’une condamnation à
mort différée, consistant en un conditionnement mental suivit de la pose d’un système de
bombe cortical. Ces unités pénales sont fréquemment utilisées en tant que chair à canon dans
des opérations de diversion, de retardement, ou en tant que troupe d’assaut de première
ligne, ou au mieux, en tant que troupe de garnison dans des mondes particulièrement pénibles
à habiter et se voient attribuer souvent des armes expérimentales aussi dangereuses pour eux
que pour l’ennemi…
Les survivants de ces unités redeviennent des membres à part entière de la société et
sont souvent vus avec un certain respect mêlé de crainte par leurs concitoyens lorsque leurs
antécédents deviennent publics.
Souvent les survivants de ces unités pénales désertent vers les Clans, ou le Nexus, ou
encore deviennent des Colons.
Différences, préjugés et préjudices :
Surnommés « citoyens défavorisés», ces derniers sont en fait constitués d’humains non
planifiés, non modifiés génétiquement, ou modifiés au-delà des critères stricts du Korumat.
Ces individus ont accès à l’éducation et peuvent travailler normalement, mais ils n’ont
pas le droit d’entamer des carrières politique ou militaire. Ils sont souvent observés par les
citoyens du Korumat avec une pointe de paternalisme et de pitié.
Les bioroïdes sont bien moins lotis, en pratique, ce sont des esclaves créés sur mesure,
qui peuvent être affranchis quand leurs acheteurs le désirent. Autrement, ils possèdent à peu
près les mêmes droits que des enfants, sans le caractère affectif de leur statut.
Tous les Bioroïdes sont conçus de manière à être stériles, de façon à contrôler leur
population. Les Bioroïdes, de part leurs position, sont souvent victimes d’abus de la part de
leurs propriétaires, mais pas autant qu’il n’y paraît, car après tout, ces derniers sont euxmêmes conditionnés à respecter la loi depuis leur plus petite enfance…
Les problèmes surgissent plus souvent avec des possesseurs humains non modifiés et non
conditionnés.
Les intelligences artificielles, conscientes où non, sont considérées comme des machines,
qu’elles aient été programmées ou qu’il s’agisse de consciences humaines téléchargées dans
une machine.
Elles sont achetables et effaçables à merci, et sont considérées comme des biens
matériels et dépourvues de réelle conscience humaine.
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Les extraterrestres ne peuvent devenir citoyens du Korumat en aucun cas, même s’ils
peuvent vivre sur une planète du Korumat. Ainsi, il existe des quartiers T’shaï sur certaines
planètes du Korumat, et des essaims Hellions dans certaines bases orbitales du Korumat.
Le racisme est toujours une réalité dans le Korumat, même si ce dernier s’est beaucoup
adoucit entre humains, la xénophobie concerne bien plus les IA, les Bioroïdes et les
extraterrestres de tout type.
Néanmoins, le Korumat est né d’une volonté de préserver l’humanité, et un triste constat
est que la culture engendre la différence, la jalousie et inévitablement la xénophobie, de plus,
de nombreux humains de type alpha sont issus de vaisseaux à génération ou cryogéniques
partis à des époques où la société humaine était loin d’être unifiée.
Certaines colonies, voire certaines planètes, ont été peuplées par des groupes
extrémistes possédant un financement suffisant, et bien que le Korumat tente de dissiper ce
genre d’attitudes et les fasse lentement disparaître, ces préjugés restent tenaces.
De plus, les citoyens du Korumat voient souvent ceux du Nexus comme des individus
inhumains, rongés par la soif du profit, s’étant vendus aux extraterrestres, tandis que les
membres du Concordat sont plutôt perçus comme étant « naïfs » au mieux, stupide au pire.
Les clans paraissent comme des « enfants perdus » mais l’essentiel de la haine et du
mépris est réservé a l’empire X’aï, qui représente tout ce contre quoi le Korumat se dresse :
une société où les humains ont perdu toute dignité et où ils servent des extraterrestres
barbares et tyranniques…enfin, c’est la vision qu’en ont la plupart des Korumites.
Mort :
Finalement, lors de sa mort, le destin des individus est variable : les corps sont disposés
selon la méthode de leur choix, ceux ne comptant plus de famille et ne laissant pas de
consigne sont utilisés pour la recherche scientifique ou recyclés en biomasse pour le commerce
avec certains extra-terrestres…bien que cela ne soit pas crié sur tous les toits par le
gouvernement !
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vant première su
ur ChaOdisiaquee (http://www.cchaodisiaque)
Memetique ?
-Dix milles mensong
ges font une vérité.
Aldouss Huxley, Le meilleur des mondes
LLa mémétique est un soous champ de
d la psychhologie étud
diant la mannière dont les
l idées
se formeent, se transsforment, see propagentt, et sont enregistrées et
e reçues pa
ar le cerveauu humain
par la voie
v sémantiique et menntale.
LLa mémétique, est au mieux,
m
un mooyen d’amé
éliorer l’éducation, et au pire, un outil
o pour
le bourrrage de crâ
âne et le lavvage de cerrveau.
L mémétiq
La
que n’est pas
p une nouuveauté, ett était prattiquée esseentiellement par les
mères, les
l poètes et
e les prêtrres depuis la nuit des temps pourr finir par êêtre utilisée
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aires, les hoommes d’afffaires, les hommes politiques, les terroristes,
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de tout genre.
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ment au déébut de l’aiir spatiale que la memetique ga
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Un
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pour qu’elles se rép
pandent aveec un maxim
mum d’effica
acité dans lees milieux soociaux viséss.
LLa memetiq
que, bien quue science sujette
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d nombreux systèmes solaires,
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menant à des tragéédies, ou consolider et aider des trraités de pa
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EElle n’est pa
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2009 – Exo
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ww.chaodisiaquee.com) Page 19 Exosphère – Une création de Luhkah et en avant première sur ChaOdisiaque (http://www.chaodisiaque)
La memetique atteint son plein rendement avec l’usage combiné des technologies
psychiques Hellions, qui peuvent affecter directement les cerveaux de ceux visés, mais les
résultats les plus spectaculaires ne sont obtenus qu’en soumettant les sujets à une pression
continue pendant une longue durée.
2.2 Le Nexus
« La liberté est la nature même de l’univers… »
Introduction de la déclaration constitutionnelle du Nexus
L’histoire de l’humanité n’a jamais été figée, l’évolution et l’adaptation est visible à l’œil
nu, et ne sont que des tentatives pour appréhender l’univers et partir à son assaut. Gardez
l’esprit ouvert : la vie n’est que changement, le jour où le changement stoppe, vous mourrez.
L’humanité n’est qu’une illusion basée sur des préconceptions qui ont mené à des conflits
inutiles ayant englouti des milliards de vies. Dans les fonds de la psyché humaine, l’inconscient
est aussi extraterrestre à la civilisation humaine qu’un Arboréen ou un Hellion.
Le Nexus naquit de cette découverte qui vint avec les premiers contacts extraterrestres. Après les guerres K’raans, nombreuses furent les nations humaines qui découvrirent
qu’elles avaient plus de points communs avec les extra-terrestres qu’avec le Korumat émergent
et dictatorial.
Les citoyens du Nexus n’attendent pas que le monde leur dise quoi faire, ils se jettent à
sa rencontre et embrassent toutes les étendues de ces infinies possibilités avec une intelligence,
une audace et une souplesse d’esprit inégalées jusqu’ici.
Civilisations entières d’intelligences artificielles, sociétés symbiotiques extraterrestres et
humaines, clonage massif d’individus, clusters de cyborgs intégraux, théocraties spatiales et
bien d’autres, tout cela cohabite, communique commerce et échange, se poussant en avant vers
un concordat galactique idéal, et repoussant les massacres massifs des guerres spatiales dans
la préhistoire humaines.
Le Nexus lui-même n’est qu’un outil servant à offrir un espace de liberté et une défense
à ceux qui refusent de se joindre à ce que le président nommait : « la grande symphonie
spatiale. »
Au sein du Nexus, la différence est une richesse potentielle, pas un crime d’état, et ses
citoyens en sont fiers.
Le Nexus est une force grandissante, qui s’étend rapidement à travers l’espace,
disposant d’une incroyable variété dans sa manière de coloniser les mondes et de s’y adapter,
sa force armée n’est certes pas la plus nombreuses, mais ses équipements sont à la pointe de
la technologie, et le Nexus, grâce à ses formidables richesses, n’est, au contraire du Korumat,
jamais à court d’alliés.
Aujourd’hui, les stations orbitales du Nexus se retrouvent presque partout dans toutes
les zones de l’espace connu, mais si l’évolution du Korumat peut s’apparenter à celle d’un
pachyderme, alors le Nexus est un acrobate courant sur le fil du rasoir sans pouvoir s’arrêter.
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Beaucoup de gens vivant dans le Korumat font remarquer que la destinée humaine est
peut-être en train de leur échapper : nombre de nations adhérant au Nexus sont tout
simplement inhumaines et extra-terrestres, et ne se préoccupent que peu du destin des hommes.
Les Karnos, groupes panhumains, sont incapables d’éprouver l’amour, mais sont dotés d’un
charisme tel qu’ils constituent une bonne part des représentants des factions et des
administrateurs du Nexus.
Et si les factions sont nombreuses et variées, elles ne sont liées le plus souvent que par
le dénominateur commun du profit matériel : en dehors des zones dites du « Nexus »,
l’espionnage industriel est endémique, l’instabilité politique permanente et les rivalités pour les
colonisations et les technologies constituent la principale toile de fond de la politique interne
du Nexus : la fameuse symphonie spatiale risque peut-être de se transformer en brouhaha
cosmique, comme le disait un humoriste.
De plus, nombre d’exilés du Nexus sont des gens quittant leurs factions juste avant de
tout perdre et d’être rachetés, ou simplement des individus en quête de stabilité : lorsque votre
cuisinière est squattée par une intelligence artificielle et que vous apprenez que votre chien
intelligent a racheté les parts de votre entreprise et en est désormais le patron, le Nexus peut
parfois vous paraître comme un laboratoire de savants fous à l’échelle d’une nation…
D’autres individus, ruinés par la course au profit, en viennent à devenir des « franchisés » :
louant leur corps comme espace publicitaire ou comme zone de test pour de nouvelles
technologies pour se faire de l’argent.
Mais pire, certain n‘ont même pas le recours de la franchise, la retraite ou de l’exil :
nombre de pauvres, à cours de ressources, dépassés par la technologie, rendus obsolètes ou
poursuivis par la loi, se retrouvent parqués dans les infâmes « zones publiques » du Nexus, qui
ne sont que des ghettos, où règne la loi du plus fort et où la vie n’a virtuellement aucune
valeur.
Le Nexus s’est construit dans l’ambition de faire face aux défis de l’univers, mais
surmonter les problèmes dus à son ambition semble être devenus son principal défi.
La vie dans le Nexus :
Naissance et vie :
On peut vivre d’un millier de façons différentes dans le Nexus, néanmoins, la plupart
des êtres humains qui naissent dans le Nexus le font de la même façon que ceux du Korumat :
par une savante manipulation génétique, payée par leurs parents ou leurs nations.
Mais les différences s’arrêtent là, car le Nexus autorise une bien plus grande variété
de modifications du génome humain, et à moins que l’enfant ne soit condamné à mort dû a une
idiosyncrasie fatale, tout sera autorisé du moment que cela ne mette pas les citoyens en
danger… ou que ces citoyens acceptent ce dernier.
De plus, beaucoup de citoyens ne sont pas « nés », « clonés » ni même « décantés » ou
« planifiés » ; Ils sont « écrits » lorsque les IA écrivent de nouvelles IA, ces dernières sont
considérées comme bien vivantes, même si elles doivent être enregistrées et posséder une
immatriculation.
L’éducation dépend beaucoup aussi de la nation dans laquelle l’enfant naît, mais en
général, la course au profit et au progrès technologique dégage deux grandes tendances :
une éducation à la pointe et une éducation obsolète ou déficiente.
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Le Nexus utilise le même genre de technique d’éducation assistée par intelligence
artificielle et par enregistrement mnemonique pendant les phases de sommeil. Néanmoins, la
part faite au conditionnement s’organise plus sur la capacité à ingérer l’information et à
augmenter encore les capacités d’apprentissage que sur la responsabilité et la discipline,
contrairement au Korumat.
Chaque nation tente en général d’avoir le système d’éducation le plus performant
possible, et une telle emphase sur l’éducation a une raison bien précise : savoir gérer le chaos
organisé de la société du Nexus est primordial pour pouvoir y vivre !
En effet, une fois la majorité légale obtenue et ses études achevées, un citoyen du
Nexus est virtuellement livré à lui-même. Bien sur, il peut bénéficier de l’aide de ses parents,
ou de ses amis, mais le Nexus en lui-même ne fera rien pour lui.
C’est au citoyen de faire ses preuves, de trouver sa niche professionnelle ou de
disparaître dans une « zone publique » ou dans les clans. Certaines nations affiliées au Nexus
donnent une aide à leur citoyen, mais beaucoup d’autres n’en font rien pour des raisons
économiques ou politiques.
Le caractère rude de cette politique fait que beaucoup de parents cherchent à
préparer leurs enfants ou leurs clones à un tel style de vie. De plus, le fait que l’immense
majorité des êtres vivants du Nexus possèdent des capacités surhumaines, transhumaines ou
autres, fait que les « démunis » son plus rares que l’on se l’imagine…mais pas inexistants !
Cependant, on a remarqué que l’âge des travailleurs est dans certaines nations de plus
en plus bas, et que dans certaines, les enfants sont confrontés au monde du travail dés leurs
dixième ou neuvième anniversaire !
Cela n’implique pas le retour d’images déprimantes telles que celles que l’on voyait au
19éme siècle, mais plutôt celles d’enfants parfois plus doués et mieux adaptés à leurs milieux
que leurs parents, travaillant cinq, parfois dix heures par semaine.
Néanmoins, comme toujours dans le Nexus, il y a nombre d’exceptions : certaines
nations n’acceptant pas le concept même d’adolescence à l’intérieur de leurs enclaves, mais
ceci est une autre histoire…
Des Etats-nations, des Etats-entreprises et des factions apparaissent, vivent et meurent
tout les jours dans le Nexus, et le caractère virtuellement infini de l’espace empêche la
formation de monopoles économiques destructeurs ou tyranniques à long terme.
Le Nexus n’est là que pour former un îlot de stabilité, un arbitrage financier et légal
minimal ainsi qu’une protection contre les agressions du monde extérieur, mais ne prétend pas
réellement gérer les nations à leurs places, au contraire du Korumat. Le Nexus n’agit en fait
qu’en tant qu’arbitre économique et juridique entre les factions, et garantît l’accès au choix :
tout citoyen peut choisir son style de vie et donc s’exclure de sa nation. Une Nation peut être
aussi dictatoriale et insulaire qu’elle le désire, elle ne peut en aucun cas restreindre le
commerce et les déplacements de ces citoyens dés le moment ou elle est affiliée au Nexus.
Dans le cas contraire, elle cesse de disposer de la protection militaire et économique du
Nexus…
Le Nexus constitue une forme de nation en lui-même, mais son caractère administratif et
coordinateur du système lui donne une suprématie politique dont il abuse parfois
honteusement, ce qui provoque parfois des débats houleux en son sein même. Néanmoins, nul
ne peut vraiment le remplacer et les fonctionnaires et citoyens du Nexus le savent très bien.
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Cependant, si le Nexus lui-même est irremplaçable, les fonctionnaires, les hommes d’affaires
travaillant au sein de cette institution le sont. Aussi, la compétition est assez rude…
Les bioroïdes et IA ont, en tant que forme de vie artificielle, des cycles de vie
relativement différents : ils sont sous tutelle de ceux qui les ont commandés pendant cinq ans,
les tuteurs sont chargés de les éduquer et de s’en occuper en tant que parents adoptifs. Si
personne ne peut se charger de leurs éducation, le Nexus s’occupe alors de cette dernière
avant de leurs donner la pleine possession de leurs droits.
Style de vie :
Il y a au moins autant de styles de vie que de nations au sein du Nexus.
De fait, toutes les décrire serait illusoire, néanmoins, le mieux est de s’attacher à une
vue d’ensemble pour comprendre comment autant de sociétés différentes peuvent survivre :
Les citoyens du Nexus vivent la plupart du temps dans des cités, ou des stations
orbitales faisant office de cités.
Chaque cité est en fait constellée et formée « d’enclaves », appartenant à des nations
différentes, qui varie de la taille d’un studio jusqu’à une fraction de la ville toute entière, ces
enclaves sont sous la juridiction de la nation, et se sont les lois de la nation qui s’appliquent.
Ces enclaves servent essentiellement à abriter des peuples Panhumains ou Transhumains
dont les besoins physique et psychologique sont radicalement différents des autres : tel peuple
incapable de respirer hors de l’eau, ou tel autre préférant les gravités faibles, etc, etc…
L’entretient de ces enclaves est à la charge des nations les possédant évidemment, ce
qui crée parfois des enclaves aux qualités douteuses…
Néanmoins, il existe aussi la zone dite de « Nexus », où tout un chacun peut aller et
venir comme il le souhaite, vivre et contacter d’autres personnes issues d’autres nations. Ces
zones sont souvent des zones de contact pour le commerce et les quartiers administratifs, ainsi
que des lieux regroupant les loisirs et autres, mais beaucoup de gens, sinon une bonne moitié
de la population du Nexus y vivent, et presque 70% y passent au moins une fois par jour.
Le Nexus est somme toute une zone « classique », la gravité et l’air sont comparable à
ceux de la Terre, ainsi que l’éclairage et la température moyenne avec toutes les petites
adaptations locales, évidemment.
Ces quartiers ressemblent en fait fortement aux zones urbaines du Korumat, mais la
population et l’activité y est radicalement différente ! Les extraterrestres sont omniprésents, de
même que les Bioroïdes et les Panhumains non humanoïdes. Les technologies sont souvent du
dernier cri et le tout baigne dans une hyperactivité qui peut rapidement donner le tournis à
ceux qui ne sont pas habitués à ce style de vie.
L’autre secteur, nettement moins fréquenté, est la « zone publique » : à la base, il
s’agissait d’une zone destinée à accueillir les gens en difficulté, à les aider à remonter la pente
et leurs permettre de « souffler ».
En pratique, ces zones publiques sont devenues peu-à-peu des zones où l’on
abandonne les gens à leur sort lorsqu’ils n’ont même plus les ressources pour aller s’exiler dans
les clans où se franchiser. L’argent destiné aux subsides des zones publiques a largement
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disparu sous l’effet combiné de la corruption et de la rapacité des Nations, et de fait, les
zones publiques sont des cloaques, plus ou moins urbains, et plus ou moins contrôlés, où
pratiquement tout peut arriver et où la sécurité du Nexus n’intervient que lourdement armée.
Ces zones publiques sont véritablement taboues, et peu de gens en parlent
ouvertement. Parfois, une nation recrute des individus issus des zones publiques, lorsqu’elle a
besoin de colons, ou de personnel de sécurité. Eventuellement, certaines personnes issues des
zones publiques parviennent à en sortir en acceptant de se franchiser, ou en survivant à des
emplois suicidaires…
Il arrive aussi que les zones publiques tout entières sortent de la pauvreté, en se
déclarant enclaves à part entière et en réussissant à trouver une niche économique viable, mais
cela est extrêmement rare.
Il y a toutefois des exceptions : les gens riches, ou simplement désirant un peu de calme,
vivent à la campagne, ou dans des habitats spatiaux plus ou moins grands. Certaines nations
affiliées au Nexus ne s’installent pas dans des enclaves mais vivent de la même faon que les
Clans, restant ainsi isolées, mais avec l’obligation de garder la présence militaire et
admnistrative du Nexus, essentiellement pour leurs protections et garantir la liberté et le
commerce entre les citoyens.
Bien qu’il n’y ait pas réellement de service militaire organisé à l’échelle du Nexus, car
ce dernier s’appuie pour sa défense sur une armée professionnelle, assistée par des
mercenaires issus de l‘empire T’shaï et des Clans, plus quelques nations affiliée aux Nexus
pratiquant effectivement le service militaire et dont les forces sont incorporées à celle du
Nexus.
Les loisirs dans le Nexus sont encore plus variés que dans le Korumat, on retrouve les
sports, la musique, la nourriture, les jeux virtuels, mais certaines enclaves acceptent des défis
dangereux, le cannibalisme, les combats à morts, et certaines drogues particulièrement
dangereuse. Bien entendu, ces dernières sont restreintes aux enclaves les acceptant, mais des
accidents arrivent fréquemment.
Soins et durée de vie :
Les Soins au sein du Nexus sont tels que l’immortalité est effectivement atteinte, et le
Nexus n‘est pas le dernier à s’en vanter.
La combinaison de nanotechnologie, de génie génétique et de technologie
extraterrestre a rendus les humains du Nexus virtuellement immortels.
Néanmoins, ce que le Nexus dit moins, c’est que cette immortalité a un prix et ce prix
est potentiellement astronomique. Pour l’instant, un être humain moyen peut espérer vivre
environ 150 ans en moyenne. Il peut doubler ce chiffre s’il obtient assez d’argent pour obtenir
des soins plus avancés.
Autre chose passée sous silence, c’est que cette inégalité devant la mort est en général
le plus grand facteur de criminalité dans le Nexus. Un nombre important de citoyen tente de
prolonger leurs vies en obtenant les fonds nécessaires de façon illégale et beaucoup de
déserteurs mal informés des Clans ou du Korumat sont relativement déçus à leur arrivée dans
le Nexus !
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Les maladies sont virtuellement toute vaincues, parfois, suite à la colonisation, il arrive
qu’une épidémie se propage de façon locale, mais elle est souvent rapidement circonscrite par
la science médicale à disposition du Nexus.
La loi et l’ordre :
Le Nexus possède des lois, et donc, fatalement, des crimes.
Il existe deux niveaux de lois dans le Nexus, les lois du Nexus même et celles des
enclaves.
Néanmoins, si les lois du Nexus sont prioritaires sur celles des enclaves, elles sont
d’ordres bien plus générales que les lois des enclaves.
On ne considère que comme illégal l’esclavage, les aliénations mentales et corporelles
non consentie, la contrebande, la construction non enregistrée d’être conscient artificiel et la
restreinte du commerce par la violence où la politique.
Et bien évidemment, il y a des gens parfaitement prêt à commettre tous ces crimes pour
gagner de quoi vivre éternellement, où faire survivre leurs nations plus longtemps.
De fait, les crimes principaux sont le crime fiscal, mais aussi l’espionnage industriel, la
contrefaçon, le vol et la contrebande, bien que ces dernières soient accomplis de manière
souvent extrêmement sophistiquées.
Le meurtre et les agressions sont plutôt rares en dehors des zones publiques, qui elles,
ne possèdent virtuellement aucune loi et sont donc extrêmement dangereuses.
La loi est assurée par trois grands groupes : les forces de défenses du Nexus, et les
compagnies de sécurité et de mercenaires qui sont florissantes, ainsi que les groupes de
défenses internes aux factions.
Les groupes de criminels existent bien entendu toujours, mais se doivent d’être plus
subtils, du moins, dans les grandes cités. Leurs principales activités sont la contrebande, le faux,
l’esclavage et la production illégale de Bioroïdes.
Problèmes politiques et sociaux:
L’un des principaux problèmes du Nexus est son caractère à la fois anarchique et
communautariste. Il est clair que ce dernier encourage la tolérance, mais les factions entre elle
ne se tolèrent en général que pour éviter d’être écrasées par le Korumat ou par des
extraterrestres.
L’autre seul point commun des diverses factions du Nexus est l’argent, si la richesse de
l’espace profond est quasi illimitée, les fonds pour payer les prix des différents moyens pour
la convoyer et l’extraire, eux, le sont aussi.
De fait, l’argent joue un rôle toujours aussi important dans les relations entre nations, et
la différence ne fait qu’attiser la concurrence et les tensions entre elles.
Ce qu’amène à une corruption endémique, un espionnage industriel constant, et des
conflits larvés au sein même du Nexus.
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Peu importe la propagande du Nexus, la tolérance n’est peut-être pas aussi répandue
qu’il voudrait le faire croire, même si la nature de cette intolérance a changé pour se
transformer en paranoïa concurrentielle.
Cette course au profit met aussi souvent ces populations au bord du désastre humain,
des gens, des possessions perdent parfois de leurs valeurs avec la plongée des actions
investies dans leurs sociétés, jusqu’à obliger les plus démunis à se franchiser, à se vendre d’une
façon ou d’une autre, à s’exiler dans les Clans, ou à aller se réfugier dans les zones publiques
pour survivre tant bien que mal dans des conditions infernales car plus personne ne veut de ces
victimes des intrigues corporatistes.
Un autre problème, d’un point de vue plus particulièrement humain, est l’obsolescence
accélérée de la race humaine et de l’humanité en tant que valeur morale au sein de la société.
Peu-à-peu, même les panhumains et parahumains s’éloignent tant par la pensée que par le
physique des standards humains, et ces derniers, sans compter les extraterrestres en viennent à
dominer certains secteurs d’activités, ce qui fait que de moins en moins d’humain se
reconnaissent dans la société en train de se créer, et de moins en moins d’humains y naissent
d’ailleurs, beaucoup d’humains Alphas et natifs se réfugient au sein des zones de Nexus, mais
même cela ne sera peut-être plus une protection pour eux et cela risque de créer à terme une
hémorragie de ces derniers vers le Korumat…
Concurrence extérieure :
Les membres du Nexus voient essentiellement les autres nations interstellaires comme
des concurrents qui ne veulent pas dire leurs noms. Que ce soit l’empire X’aï, le Korumat, le
Concordat ou les Clans.
Le Korumat tout spécialement, est perçu avec un mélange de pitié et de peur : vue
comme une nation dictatoriale menacée par l’obsolescence des valeurs réactionnaires qu’elle
professe. Au pire les Korumiens sont vu comme des militaristes fascistes, esclavagistes à l’esprit
étroit, au mieux, ce sont des gens apeurés par le progrès et incapable de s’adapter. Même
l’empire X’aï est un peu mieux vu dans la mesure où des affaires sont possibles avec ce
dernier, après tout, même eux ont réussi à s’adapter a une ère de paix relative. Le Concordat
est lui, vu comme une puissance naissante, un concurrent solide, mais frappé d’une certaine
incohérence interne : on ne peut attendre des gens d’être meilleurs s’il n’en tire aucun profit à
court terme.
Quant aux Clans, ils sont essentiellement vus comme une nuée d’états-client potentiels,
de concurrents plus ou moins sérieux ou en pleine défaillance dans la course au progrès.
2.3 L’empire X’aï
L’univers est un sombre océan chaotique, ne portant aucun sens en lui-même, en dehors
de celui que l’on est prêt à lui donner, si l’on en possède la force.
Et cette force a un nom, celui de l’empire X’aï.
A la fin de la guerre K’raan, les Clans X’aï était à nouveau au bord de la crise : ils se
retrouvaient soldats sans guerre et sans chef, aussi abandonnés à eux-mêmes que lors de la
disparition des D’ken. Pire, la société et la discipline des Clans X’aï semblaient se dissoudre au
contact corrosif de l’humanité et des paroles du Karnos Soleil Bleu.
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Certains Clan repartirent à la recherche des D’ken, et se perdirent dans l’espace sans
fin, d’autre éclatèrent sous les tensions sociales qui les tendaient, et d’autres continuaient un
conflit qu’ils n’avaient guère d’espoir de gagner, mais qu’ils étaient incapables d’arrêter sans
se perdre eux-mêmes.
Les Clans X’aï poursuivirent cette pente dangereuse un temps, jusqu’à ce que la
Seconde Matriarche apparut et s’aperçut que les humains continuaient à se battre entre eux,
mieux encore, certains Clans humains venaient chercher la protection des X’aï contre les
persécutions de leurs pairs.
Dès lors, l’empire X’aï renaquit de ses cendres tel le phénix qui avait faillit le détruire.
N’assra, la Seconde Matriarche réunit de nombreux clans autours d’elle et étendit son empire
sur toute une partie de l’espace connu.
Aujourd’hui, l’empire X’aï n’est encore qu’un pâle reflet de ce qu’il était hier, mais en un
sens, ses promesses sont bien plus ambitieuses. La guerre n’est plus seulement une façon de
communiquer pour les X’aï, elle est devenu un moyen de régner sur le cosmos, de l’ordonner à
leur propre volonté.
L’empire X’aï n’est pas mort, grièvement blessé, il s’est réfugié et a hiberné,
reconstituant ses forces, changeant telle une chrysalide pour apprendre une nouvelle manière
d’exister, aujourd’hui, il est sur le point de se réveiller, et sa faim de domination et de conflit
consumera à nouveau tout l’espace connu.
Mais si l’empire X’aï porte en lui les forces portées par l’expérience du passé, il porte
aussi ses traditions et ses faiblesses. La diplomatie X’aï, principalement basée sur l’intimidation
risque fort de liguer les humains contre l’empire, et cette fois-ci les humains pourraient bien
vouloir tenter de régler le problème définitivement.
De plus, les K’raan sont toujours essentiellement subordonnés aux S’ryn, et sont toujours
les premiers à déserter vers les Clans ou le Nexus, las de se sentir exploités par ces dernières.
Et finalement, les avancées technologiques ont accusé un grand retard par rapport aux
humains, et même si N’assra aiguillonne aujourd’hui son nouvel empire dans ce sens, la question
de savoir s’il sera capable de récupérer son retard alors que la société T’shaï n’a jamais
réellement développé de recherche scientifique rationnelle se pose toujours…
La vie dans l’empire X’aï
Le Korumat, et même le Nexus, présentent souvent la vie dans l’empire X’aï comme
difficile, voire se limitant à la survie.
Les X’aï erreraient librement d’un système planétaire à un autre, détruisant toute nation
humaine ou extraterrestre faisant mine de les défier, ou ayant l’heur de leur déplaire,
réduisant en esclavage les survivants de leurs expéditions punitives.
Comme souvent, cette propagande et ces effets d’annonce cachent une réalité plus
complexe, et déformée autant à dessein des politiques que par les fantasmes racistes
remontant aux guerres K’raan.
S’il est vrai que les X’aï maintiennent une poigne de fer sur leur empire, il est faux de
les imaginer en train de persécuter leurs vassaux de façon constante. La Matriarche N’Assra a
bien compris qu’il y avait une limite à ce que les humains pouvaient supporter, et au contraire,
elle leur assure une relative stabilité.
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De plus, les X’aï ont besoin de leur nations vassales, car ces dernières constituent
l’essentiel de leur industrie et de leur capacité de production de biens et de produits, que
l’empire vend essentiellement aux Clans et au Nexus.
De fait, la vie des humains et des extraterrestres au sein de l’empire X’aï ressemble
assez à celle des Clans : des communautés isolées, vivant essentiellement pour elles-mêmes et
par elles-mêmes, mais avec ceci en plus que les X’aï leur offrent une plus grande stabilité.
Aucun Clan ne risque de se voir endetter ou attaquer par un autre, les X’aï se réservant
tout simplement le monopole de la violence interstellaire.
Aussi, le bien-être du membre d’un Clan dépend essentiellement des facteurs politique
et économique locaux. Les X’aï laissent essentiellement les « indigènes » s’occuper de leurs
affaires.
Néanmoins, la vie d’un esclave X’aï est assez commune et particulière pour que l’on s’y
attarde.
Les esclaves X’aï s’occupent essentiellement des tâches domestiques et de distraire les
X’aï. Ils sont tous stérilisés sans exception, même si l’opération reste réversible à l’aide des
avancées biotechnologiques du Nexus et des Hellions.
Ils vivent dans leurs propres quartiers, voire dans les quartiers de leurs maîtres si ces
derniers occupent des postes de commandement. Il existe deux types d’esclaves : les esclaves
du Clan, qui sont la propriété du Clan X’aï, et les esclaves « d’honneurs », qui sont les esclaves
donnés en récompense à un K’raan ou une S’ryn s’étant comporté de manière honorable au
combat.
La vie des esclaves du Clan est parfois difficile, néanmoins, leur statut de propriété
communautaire leur garantit une relative sécurité. Les biens du Clan sont importants et les
détruire est vu comme déshonorable et passible de punition.
Les Esclaves d’honneur sont mieux traités, mais ce statut est à double tranchant : ils
appartiennent à leur maître, et ce dernier peut en disposer comme bon lui semble, ils sont à la
merci du moindre de ses caprices.
Savoir qu’il en possède un suffit a son statut, il n‘a pas particulièrement à les faire
survivre, et ce dernier peut les faire redevenir esclaves du Clan s’il le désire. Néanmoins, les
K’raan comme les S’ryn préfèrent prendre soin de leur esclaves d’honneur, pour des raisons
essentiellement de statut et de paraître.
Les esclaves peuvent créer leurs propres familles, si leurs maîtres le permettent, et les
K’raan autant que les S’ryn l’autorisent souvent, voyant le développement de leurs esclaves un
peu comme les humains s’occupent de leurs plantes, ou de l’élevage d’animaux de compagnie,
et c’est exactement ce qu’ils sont pour leurs maîtres.
Les Karnos sont les esclaves les plus appréciés, juste devant les bioroïdes, les Helix et
les diverses variétés d’humains.
Les Arboréens sont considérés comme « exotiques », les Hellions ne sont jamais
capturés, ils sont soit immédiatement libérés ou exécutés à cause de leur trop grande
autonomie.
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Il est à noter cependant que de nombreux esclaves ont vécu toute leur vie au service
des X’aï, et que ces derniers ne connaissent rien d’autre, de fait, ils sont parfois d’une grande
servilité vis-à-vis de leurs maîtres qui parfois les rendent à la liberté en remerciement de leur
services.
La pratique de l’esclavage, combinée avec l’exercice du pouvoir rendrait de nombreux
peuples humains rapidement décadents, ou adoucirait relativement le mordant d’un autre, mais
c’est sans compter la forte inclinaison vers l’exercice physique et le combat, gravée dans les
gènes des K’raan et des S’ryn avant même leur naissance, ce qui les immunise contre certains
effets pervers du pouvoir.
Certains, mais pas tous.
Certains X’aï en effet, sont plus cruels et plus arrogants qu’ils ne devraient se le
permettre, et leur politique consiste à exercer une pression croissante sur leurs nations clientes
pour les pousser à la révolte, et donc à la guerre.
La Grande Matriarche réagit vis-à-vis de ces derniers avec une relative subtilité, elle
envoie fréquemment ces Clans aller combattre le Korumat, le Nexus, ou un autre Clan, parfois
même, elle les envoie se battre POUR ses adversaires, afin de gagner de l’argent, mais surtout
d’espionner les nations interstellaires.
Certaines nations stellaires ont divergé de manière surprenante sous la férule
prolongée des X’aï, et certaines, fondées par d’ancien esclave libérés, ont commencé à
adoptéer le même mode de vie et les mêmes valeurs, voire à révérer ouvertement les X’aï.
Jusqu’ici, ces derniers ne savent pas trop comment gérer ce phénomène, mais il est sûr
que N’Assra saura utiliser ces nouveaux sentiments religieux à ces fins.
La politique des X’aï :
Comme il a été dit plus haut, cette dernière repose sur le fait que les X’aï disposent du
monopole de la violence, autant que d’une puissance militaire incontestée.
Aucun Clan sous contrôle de l’empire ne peut s’en prendre à un autre sans
l’approbation de la Matriarche N’Assra, cette dernière désigne d’ailleurs un secteur à chaque
clan X’aï reconnaissant son autorité sur eux.
Ces clans patrouillent dans l’espace selon leurs secteurs, et ont librement le droit
d’attaquer tout clan défiant l’empire, c’est-à-dire, se livrant à du commerce de façon non
sanctionnée, montant une armée susceptible de rivaliser avec celle du Clan X’aï le protégeant.
La pression des Clans X’aï sur les nations qu’ils gouvernent varie avec le caractère de
son chef, de facteurs politiques internes ou externes.
Néanmoins, chaque chef de Clan doit payer l’impôt à la Matriarche, qui peut
redistribuer les secteurs comme elle le désire.
Bref, il s’agit de féodalisme spatial.
La Grande Matriarche accepte que les K’raan contrôlent un Clan, dés lors qu’ils ne dominent
pas ouvertement les S’ryn qui les traiteront avec le respect qui leur est dû.
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En pratique, de nombreux mâles préfèrent rester aux ordres des S’ryn, par habitude et
par manque d’imagination. De plus les Clans dirigés par des S’ryn sont souvent plus florissants,
même s’il existe quelques exceptions.
De plus les S’ryn ont tendance à regarder de haut les K’raan, dont beaucoup, juge-telle devraient être à leurs ordres.
Des conflits surgissent bien entendu entre les différents clans X’aï, mais néanmoins, ils
sont jugulés par le fait que la Matriarche a interdit que les combats visent directement les
nations censées être protégées, pour éviter des frictions internes dans l’empire.
Les nations protégées paient un impôt, généralement acquitté en prisonniers et en
esclaves, souvent issus des rangs des prisonniers de droit commun, ou alors fabriqués dans leurs
usines et laboratoires. Une autre méthode de paiement est de fournir armement, nourriture et
équipement excédentaire, qui sera revendu à l’extérieur par l’empire.
Si une nation décline au point d’être insolvable, le Clan la protégeant la dissoudra, de
gré ou de force, et en intègrera les restes comme bon lui semblera, faisant de ses citoyens des
esclaves, ou les intégrant tout simplement ailleurs dans une autre nation.
Certaines nations composée essentiellement d’humains, ont donné leur loyauté aux
T’shaï et les soutiennent ouvertement. Certains ont même reçu le droit d’accompagner ces
derniers au combat contre le Korumat et les forces du Nexus.
N’Assra a cependant bien compris qu’elle devait contrôler un minimum ses sujets, et de
fait, elle est parvenue à avoir des espions dans les peuples des diverses nations que son
empire domine, et elle n’est pas au-dessus du fait de provoquer des dissensions en leur sein
pour éviter que les Clans ne forment une alliance qui serait ne fut-ce capable de la défier.
Cependant, lorsque cela arrive malgré tout, son action est rapide et implacable : la
nation est détruite, parfois avec la planète ou l’astéroïde l’abritant, et les survivants viennent
grossir les rangs des esclaves, ou, si la Grande matriarche se sent d’humeur magnanime,
gagnent le droit de tout recommencer à zéro.
La justice des X’aï :
La justice chez les X’aï est à plusieurs vitesses, et elle se doit de l’être.
La Grande Matriarche N’Assra a constaté que la plupart des autres peuples étaient
fragiles, et supportaient mal les punitions comme l’ablation des membres que les T’shaï
régénèrent sans difficulté au bout de quelques semaines.
Aussi, les X’aï laissent-ils les problèmes de leurs administrés se régler entre eux, mais
que l’un de leur vassaux accomplisse un crime contre un X’aï, et il se retrouvera sous la
juridiction des X’aï.
Les esclaves eux, ont à nouveau une situation un peu plus subtile, ils sont en théorie sous
la juridiction des X’aï, mais s’ils peuvent l’éviter, ils ont recours à des cours de justice informelles
réglant les contentieux entre eux sans déranger leur maîtres X’aï.
De fait, les X’aï sont au courant de ce genre de pratique, mais ils n’interviennent qu’en
cas où la situation dégénère et risque de leur causer du tort.
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Education :
L’éducation des nations vassales varie fortement de l’une à l’autre selon leur politique
au niveau local, et celle des X’aï proprement dit est traitée dans le chapitre qui leur est
consacré.
La plupart du temps cependant, les X’aï veillent à ce qu’aucune de leur nation ne
retombe dans la barbarie pure et simple, pour la bonne raison qu’il y a peu de chose à
attendre d’une bande de barbares chétifs.
Aussi, les X’aï privilégient-ils les colonies et les nations hautement éduquées, mais non
violentes, de sorte qu’elles restent toujours à leur merci, mais seront capable de produire ce
dont ils ont besoin.
De la même façon, les esclaves et leurs descendants sont éduqués de façon
relativement convenable. Bien sûr, les techniques d’éducations sont primitives, surtout en
comparaison des nations comme le Nexus et même le Korumat, mais elle leur apprend les
choses essentielles telles que la lecture, l’écriture et les mathématiques.
Les autres :
Les autres, c'est-à-dire toutes les nations interstellaires et les Clans, sont vus comme des
ennemis potentiels, ou de futur vassaux par N’assra, et dans un empire autocratique comme
celui des X’aï, seul l’avis final de N’assra compte réellement.
Bien sûr, elle ne le crie pas sous tous les toits.
Officiellement, les X’aï sont en « paix », bien que le concept même de « paix » leur soit
relativement étranger. N’assra et les X’aï préparent juste un nouveau conflit. La grande
Matriarche et nombre de X’aï savent pertinemment qu’à un moment où l’autre, le Korumat et le
Nexus en viendront à la guerre, et les efforts du Concordat ne pourront rien y changer. A ce
moment, le camp qui recevra le soutien des X’aï sera en bonne position pour gagner, et la
victoire renforcera encore la position des X’aï pour la domination de l’Exosphère par ces
derniers.
Les X’aï modernes n’envisagent plus une guerre de destruction, comme beaucoup
d’entre eux l’on voulu lors des guerres K’raan, non, il s’agit plutôt d’un ordonnancement
définitif de l’espace connu sous la férule des X’aï : une guerre de conquête absolue, qui,
certains X’aï l’espèrent, s’étendra à tout le cosmos et ne s’arrêtera jamais.
En attendant, les X’aï apprécient les humains, bien qu’ils aient du mal à réellement les
comprendre : en effet, les humains clament à qui ils veulent qu’ils détestent la guerre, mais
n’arrêtent pas de la faire.
Certains autres peuples panhumains, comme les Karnos, ont la préférence des X’aï, car
ceux là détestent donc réellement le conflit, cela les rend plus enclins à se soumettre, croient-ils.
La nature étrangement grégaire et xenophile des X’aï s’accommode très bien du fait
de laisser un adversaire vivre, mais la politique de N’assra tend à penser qu’un bon
adversaire vaincu est un adversaire qui admet sa domination par le vainqueur et la fin des
guerres K’raan n’a pas abouti à la domination des X’aï.
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2.4 Les Clans
Tout le monde n’a pas envie de suivre les règles édictées par autrui, de faire partie
d’un grand ensemble anonyme ou de courir après la technologie où les profits jusqu’à
l’épuisement : certains veulent simplement choisir une manière de vivre, et s’y tenir jusqu’à la fin
de leur existence. Dans l’espace infini, la frontière n’est jamais lointaine, et il suffit de faire un
pas pour disparaître du monde de la civilisation.
Telle est en général le parti pris des Clans : une isolation, philosophique, intellectuelle
ou sociale. Les Clans regroupent tous les inadaptés et les rebelles de l’espace.
Pirates de l’espace, colonies et nations spatiales isolationnistes, ermites vivants dans
leurs astéroïdes ou leurs vaisseaux privés, groupes religieux ou politiques refusant la
répression du Korumat et la politique toujours plus consumériste du Nexus, on retrouve tout cela
et plus encore parmi les Clans.
Faire partie des Clans, c’est se prendre en charge soi-même plus encore que les
habitants du Nexus, et s’avérer plus tenace encore que les durs-à-cuire du Korumat. C’est créer
son propre mode de vie et s’y tenir.
Bastion de l’individualisme, il est difficile de décrire les clans tant ces derniers sont
nombreux et variés. Ils peuvent être composés d’humains, d’extraterrestres, de Pan ou post
humain, séparés ou mélangés les uns aux autres. Parfois en communautés aussi importantes
qu’un système solaire, ou aussi minuscules qu’un simple habitat immobile en orbite occupé par
un solitaire.
Vivant du commerce, du mercenariat, de la piraterie ou à des degrés variés d’autarcie,
les clans ont autant de modes de vie qu’il existe de Clans. De fait, les Clans sont isolés et
faibles, mais ils renferment peut-être le futur de l’espace panhumanique.
Mais la liberté absolue a un prix, et ce dernier est la terreur absolue : Hellions et
Arboréens sans scrupules à la recherche de biomasse à ajouter à la leur, X’aï en quête de
cible pour le pillage, les dangers ne manquent pas et ne s’arrêtent pas aux extraterrestres
hostiles : les grandes nations humaines elles-mêmes, si elles protègent leurs citoyens, sont
parfois implacables envers ceux qui les rejettent : nombre de Clans sont détruits par le
Korumat sans autre forme de procès s’ils sont incapables de se soumettre, de s’enfuir ou de
vaincre. Le Nexus, plus insidieux, n’attend souvent qu’un moment de faiblesse, pour l’endetter
jusqu’à la moelle et les racheter plus tard, cannibalisant les technologies utiles, et jetant le
reste à la zone publique, parfois avec les habitants.
De plus, tous les membres des Clans ne sont pas des ermites paisibles vivant en
autarcie, beaucoup sont des hors-la-loi et des pirates dangereux, pourchassés sans relâche
par le Nexus ou le Korumat, désespérés et sans scrupules, et tout à fait prêts à rançonner ou
attaquer un autre clan.
L’isolation elle-même peut aussi se révéler un piège plus vicieux encore : épidémies
d’hystérie, émeutes, ou santé mentale en berne en sont souvent des symptômes, rendant
chaque rencontre avec un nouveau clan encore plus dangereux. De façon moins dramatique, il
arrive simplement que le Clan se lasse de la lutte perpétuelle, et retourne à la civilisation...
L’espace lui-même peut se montrer sans pitié : pluie de radiations cosmiques,
d’astéroïdes, le vide glacial de l’espace, ou simplement maladies inconnues et incurables
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attendant d’être découvertes et de détruire tout explorateur ou colons trop audacieux, ou juste
malchanceux, sont autant de risques qui guettent les Clans.
Par conséquent, si beaucoup de cultures et de nations spatiales naissent dans le terreau
des Clans, ce dernier est aussi un gigantesque « cimetière des éléphants.» où viennent dépérir
des factions du Nexus sur le déclin et des individus en quête de liberté échappant au Korumat,
ou voulant juste tenter une dernière fois le sort…
2.4.1. Le Concordat
« L’espace est bien assez vaste pour permettre à tous nos rêves de s’accomplir sans devoir se salir
dans des bains de sang. »
-Jaelle Nymata Présidente du Concordat
Les Clans sont à la frontière de tous les possibles, toujours sur le fil du rasoir entre le
désastre absolu et l’indicible succès.
Le Concordat est l’exemple le plus criant de tout cela.
Fondé par un groupe d’explorateurs et de scientifiques du Korumat allié avec deux
peuplades d’extraterrestres, le Concordat est l’un des Clans les plus puissants et les plus
récents qui ait jamais existé.
Le Concordat est une nation idéaliste, rassemblant plusieurs systèmes solaires et basée
sur le fait que l’homme peut dominer l’espace tout en gardant le meilleur de lui-même.
L’humanité ne dominera pas l’univers en s’appuyant sur la peur, la domination militaire et les
doctrines réactionnaires comme le Korumat, ni en cherchant à échapper à elle-même dans
l’orgie scientifique inhumaine et consumériste du Nexus.
Le Concordat s’appuie sur l’envie de découvertes, mais aussi sur l’idée que l’homme est
responsable de lui-même et de ses actions, et qu’en maîtrisant la technologie sans céder aux
sirènes du profit, ni à sa peur de ce qui est différent.
L’espace est vaste, ses richesses infinies, réfléchissez bien, et vous verrez qu’il n’y
aucune réelle raison de s’entretuer.
Aujourd’hui, l’homme peut atteindre une véritable maturité qui le fera non seulement
évoluer physiquement, mais aussi moralement. Le Concordat tente de rendre l’homme, et par
extension l’univers, meilleur, tout simplement.
Le Concordat est né lorsqu’un vaisseau du Korumat nommé le « Tsiolkovsky » fut détruit
en orbite de la planète Suona, abritant le peuple extraterrestre Noktis. Les survivants du
vaisseau parvinrent à survivre, mais furent fait prisonniers par les Noktis qui s’apprêtaient déjà
à les vendre au Nexus.
Cependant, lorsque les Kuons découvrirent avec l’aide des Korumiens que les corsaires
du Nexus eux-mêmes s’apprêtaient à vendre la civilisation Kuon aux Hellions, les Kuons firent
volte face et anéantirent les corsaires.
Mais lorsque l’expédition de secours du Korumat arriva, ce fut une grande désillusion
lorsque ces derniers voulurent annexer la planète et réduire les Noktis au rang de citoyen de
second rang, voir d’esclaves.
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Dés lors, les rescapés du « Tsiolkovsky », menés par Jaelle Nymata, la future
présidente du Concordat se retournèrent contre les leurs et proclamèrent la naissance du
Concordat entre les Noktis et les Humains et s’emparèrent de « l’avant-garde », croiseur du
Korumat.
Une lumière de raison semblait être née dans l’espace, cette dernière semblait déjà
vaciller lorsque le Korumat dépêcha une flottille pour écraser la résistance des Noktis.
Ce fut alors que se produisit l’incroyable, un peuple extraterrestre, les Helix, observant
le secteur depuis longtemps décida d’intervenir et mis en déroute la flotte Korumienne.
Les Helix prirent contact avec le Concordat et prirent place au milieu de la nouvelle
nation spatiale, adjoignant leur nombre et leur science.
Depuis, le Concordat tente d’apaiser la tension entre les peuples de l’espace, défend
le développement des sciences au service de tous et l’idéal d’un monde meilleur, plusieurs
Clans ont depuis rejoint le Concordat et aujourd’hui, l’influence de ce dernier s’étend à de
nombreux systèmes.
Tant du côté du Nexus que du Korumat, des gens désertent pour contribuer à la « Pax
Cosmica » prêchée par la présidente Nymata et le conseil qui l‘entoure.
Le Concordat s’affirme comme une véritable démocratie respectant la volonté de toutes
les nations souhaitant la rejoindre.
Néanmoins, le Concordat a devant lui d’immenses obstacles : Le Korumat ne cédera pas
devant une poignée de déserteurs et d’extraterrestres contestant l’ordre établi, pas plus que
le Nexus d’ailleurs, qui tente d’influencer la politique du Concordat en le mettant en faillite
économiquement en lui vendant tout ce dont le Concordat a désespérément besoin.
Oui, le Concordat est sur la corde raide.
Si son point de vue optimiste et idéalise lui donne l’élan nécessaire pour aller de
l’avant, il risque aussi de le faire foncer droit dans le mur ! Ignorer l’avidité, la soif de pouvoir
des uns, des autres, mais aussi de soi-même, c’est le meilleur moyen de paver son propre enfer
: les Hélix tentent de faire du Concordat leur outil politique, tandis que les Noktis n’ont rejoint
le Concordat que pour éviter une colonisation et une balkanisation brutale de leur planète. Les
humains tiennent la clé de voûte de cet édifice, mais même eux doivent tenir compte des
réalités du pouvoir dont ils ne sont que trop coutumiers.
Le Concordat est jeune, et a moins de dix ans, et malgré sa rapide expansion, ce n’est
qu’un nain, comparé aux deux puissances interstellaires que sont le Nexus et le Korumat, et
même s’il dispose d’une technologie de pointe supérieure, nul ne sait combien de temps cela
durera, et quand tout sera dit et accompli, il ne restera peut-être plus du Concordat que le
souvenir d’un idéal réduit en cendres par le feu glacial des tensions agitant le vide spatial…
La vie dans le Concordat
La plupart des mondes formant le Concordat faisaient partie des Clans ou du Korumat,
néanmoins, ils partagent pour la plupart l’enthousiasme idéaliste du Concordat. La condition
sine qua none pour entrer dans le Concordat est d’en accepter la charte.
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Cette dernière insiste sur la résolution pacifique des conflits et l’entraide entre les
membres signataires. Sur l’obligation d’une éducation morale et technique, ainsi que d’une
tolérance envers toute forme de vie non hostile.
Une fois la charte acceptée, le Concordat s’engage à mettre toutes ses ressources au
service du nouveau monde membre.
Cela signifie en pratique une politique de soin génique gratuite pour tous les membres
du Concordat similaire à celle du Korumat, et une politique de tolérance envers les
extraterrestres et tout être conscient.
Les génotypes les plus radicaux ne sont pas mis à disposition du public sans bonne
raison, mais sont tolérés lorsque leurs possesseurs émigrent d’une autre nation, leur réplication
par reproduction naturelle est également tolérée sauf dans des cas exceptionnels mettant la
vie d’autrui en danger.
Les technologies les plus radicales, comme le téléchargement psychique, et le
métamorphisme génique doivent être approuvées par l’ordre médical du Concordat.
L’éducation est d’une qualité semblable à celle du Nexus, mais elle n’est toutefois pas
dépourvue d’enseignement moral, et insiste sur une manière de vivre en société la plus
responsable qui soit, avec une emphase sur l’autodiscipline. Ce point est important, car TOUS
les services dans le Concordat, sont absolument gratuits et de la meilleure qualité possible:
restaurants, télécommunication, médecine, éducation et habitations.
Contrairement au Nexus, l’éducation n’est pas un produit disponible, c’est un service
public obligatoire que le Concordat rend à ses habitants.
L’argent lui-même existe toujours, néanmoins, il ne sert qu’à aller au-delà de ce
minimum, mais l’éducation sert essentiellement à temporiser les pulsions d’avidité les plus
aigues.
Le Concordat a établi un « service civil » qui est en fait une itération du service colonial
du Korumat, mais comprend aussi une initiation aux sciences militaires afin que ces citoyens
puissent se défendre.
Les points principaux d’influence du Concordat sont essentiellement constitués de ses
vaisseaux, comptant parmi les plus rapides et maniables de l’Exosphère, et transportant des
communautés civiles s’articulant autour de l‘équipage, comprenant leurs familles, leurs amis,
etc…
Les nations entrant dans le Concordat voient souvent la construction d’une station
orbitale, un peu à la manière du Nexus, qui accueillera ceux qui voudront s’y installer et y
vivre selon les standards du Concordat.
Evidemment, la gratuité des services dans le Concordat attire les individus comme du miel
attire les abeilles, néanmoins, ces derniers doivent subir une éducation assez poussée qui leur
permettra de vivre dans l’environnement ultra technologique du Concordat et de se prendre en
main par eux-mêmes en respectant les règles de base de cette société.
L’énorme quantité de richesses nécessaire pour faire tourner ses stations et ses
vaisseaux font que le Concordat doit s’appuyer sur un nombre croissant de robots,
d’intelligences artificielles, aidant au travail minier et à l’exploration spatiale, la politique du
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Concordat est l’une de celle soutenant le plus l’exploration et la colonisation spatiale,
l’entraînant vers une croissance démentielle de ses capacités de colonisation et de son espace
revendiqué, ce qui est en passe de le mettre en conflit avec les nations interstellaires, mais
jusqu’ici, les dirigeants du Concordat ont tout fait pour éviter les conflits de grande envergure
et les paroles de Jaëlle Nymata se sont avérées prophétiques : « L’espace est assez vaste
pour que tous nos rêves s’accomplissent sans les ternir dans des bains de sang »… la plupart
du temps !
Car le Concordat, par sa richesse, est parfois la cible de pirates, de Clan X’aï, et
parfois de clans télécommandés par des nations interstellaires, mais jusqu’ici, la technologie du
vol spatial supérieure des Helix et les pilotes Noktis ont réussi à faire la différence en faveur
du Concordat, et même si les « rampants » du Concordat soutiennent difficilement la
comparaison face à la puissance destructrice d’un Clan X’aï, jusqu’ici, la plupart des conflits se
sont néanmoins résolus en faveur du Concordat.
Quelques exemples de clans…
Le Concordat est l’un des clans les plus puissants, sur le point de devenir une nouvelle
nation interstellaire, mais il est loin d’être le seul. En voici quelques autres :
Les Requins d’Andromède :
Ancienne unité du Nexus ayant déserté, ce groupe d’intelligences artificielles, de
cyborgs intégraux et de fantômes s’étant fait télécharger ou implanter dans des chasseurs
spatiaux, sont devenus des pirates de l’espace et vivent maintenant sur un astéroïde aménagé
et maintenu en état de fonctionnement par des Bioroïdes achetés sur le marché noir. Leur
argent provient du racket exercé sur diverses colonies et d’autres Clans isolés et de multiples
opérations de mercenaire.
Le Réacteur hyperluminique installé dans l’astéroïde servant de base et de hangar lui
ont permis jusqu’ici d’échapper à toute poursuite du Nexus ou du Korumat.
Les Nomades de Charon :
Ancien vaisseau autonome envoyé par une nation est-européenne, le vaisseau n’est jamais
arrivé à destination et ses habitants ont déclaré leur indépendance, poursuivant leur voyage
sans fin dans l’espace, vivant essentiellement de commerce et de récupération. La plupart des
habitants du vaisseau ont fini par devenir albinos à cause d’un dysfonctionnement du contrôle
génétique.
Le Clan K’ryn :
Le Clan K’ryn est un ancien clan X’aï, qui s’est vu abandonné par les K’raan après les
accords de paix qui ont conclu les guerres K’raan. Le Clan K’ryn est aujourd’hui uniquement
composé de S’ryn qui vendent leurs enfants mâles à d’autres Clan T’shaï, voir au Nexus.
La matriarche actuelle tiens ne position politique extrèmiste vis-à-vis des mâles qu’elle
tiens pour « peu fiable et abrutis ».
Cette position n’est tenable que grâce à la capacité de parthénogenèse des S’ryn,
mais met le Clan K’ryn à l‘écart du reste de l’empire X’aï, ainsi qu’elle handicape sa capacité
d’expansion démographique actuelle.
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Le Clan K’ryn est néanmoins réputé pour être une excellente force de mercenaires et
s’est spécialisé dans les raids en tout genre.
Le Culte du Démon Vert :
Secte Sataniste révérant les Hellions, articulée autour d’un Hellion vieux de trois cens
ans profitant des sacrifices humains pour se procurer la biomasse nécessaire à
l’agrandissement de son essaim personnel. Inutile de dire que l’aspect religieux passe
largement au-dessus de la tête de l’Ancien, mais qu’il manipule à son gré la secte pour ses
propres fins.
L’ermite de l’astéroïde AZN6084-TPL3450
« L’ermite » est un certain Youri Villaloubos, vivant dans une station orbitale, en fait une
simple bulle de polymère en orbite autour de l’astéroïde N6084, assez grand pour générer sa
propre gravité.
La « bulle » est autonome, produit son énergie venant du soleil tout proche, sa
nourriture et son air d’une cuve contenant des algues, du lichen et un microenvironnement. Youri
lui-même vit perpétuellement branché dans un univers virtuel connecté à la matrice du système
planétaire local. Il ne se débranche qu’en cas de problème grave, c’est-à-dire virtuellement
jamais….
L’essaim parfait
Il y a environ trente ans, peu après la fin de la guerre et pendant la radicalisation du
Korumat, un scientifique nommé Randall Compton a mis au point deux génotypes qui seraient
la base d’une société humaine stable et solidaire, et non plus en proie au chaos et à
l’intolérance.
Cependant, ces génotypes enfreignaient les lois sur l’inviolabilité de l’esprit humain, et
Randall choisit l’exil plutôt que d’abandonner ces recherches, ou d’être condamné par le
Korumat et s’installa dans un des nombreux champs d’astéroïdes que l’on peut trouver dans
l’espace pour mettre au point sa « société idéale ».
Aujourd’hui, l’essaim parfait est une communauté humaine vivant à bord d’un astéroïde
aménagé. Les individus constituant cette communauté sont des êtres humains classiques, en
dehors du fait que les 90% de la population a été altérée génétiquement pour être peu
agressive, ouverte d’esprit et plutôt tolérante, et possédant une forte sensibilité aux
phéromones. 5% de la population est constituée d’individus désignés comme des « Gardiens »,
possédant un contrôle quasi-absolu de leurs phéromones.
Les 5% restant sont constitué de Bioroïdes et d’IAs.
En apparence, la communauté est assez stable, mais en profondeur, un profond malaise
l’anime. La première victime en a été Randall Compton, qui n’étant ni gardien ni « citoyen » a
été mis en sommeil cryogénique forcé par les Gardiens, qui se disputent actuellement le
pouvoir le plus discrètement possible. Jusqu’ici, les citoyens ont accepté le comportement des
gardiens, mais certains semblent mettre en doute l’apport de ces derniers à l’existence d’une
société idéale, car ne possédant pas les prédispositions à la tolérance comme le reste de la
population…
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Fragments d’humanités
3.0 Les races humaines :
L’humanité dans l’espace doit faire face à de nouveaux et nombreux défis, bien que
loin d’être dans son ensemble la plus nombreuse numériquement, elle est de loin l’une des plus
dispersées et des plus divisées.
Plus de deux mille ans de colonisations spatiales, de progrès technologiques et de
luttes intestines ont largement suffit à faire « éclater » l’humanité en de multiples peuples aux
besoins et aspirations différentes.
Le processus dit de « l’éclatement » ou de « divergence » s’amorça lors des premières
colonisations spatiales du système solaire, et ne fit que s’accélérer pendant l’exploration de
l’espace profond, cela étant du aux distances phénoménales du cosmos, et aux technologies
utilisées coupant quasi-systématiquement les colonies de leurs bases.
Les guerres K’raan ont d’ailleurs failli accroître cette isolation pendant un moment.
De fait, l’humanité aujourd’hui revêt de nombreux visages, et certains vont même
jusqu’à ne pas se revendiquer comme humains !
On peut toutefois diviser l’humanité en plusieurs grands groupes principaux :
Les « natifs » :
Des humains n’ayant que peu ou pas de modifications génétiques ou cybernétiques. Ce
sont souvent des natifs de la seconde vague de colonisation, mais parfois aussi des natifs de
groupes prônant la préservation du génome humain, pour des raisons scientifiques,
philosophiques ou religieuses. Ils forment une minorité disparaissant peu à peu mais beaucoup
moins rapidement que l’on ne pourrait l’imaginer.
Il s’agit d’une époque difficile pour cette frange particulière de l’humanité, confrontée
autant à son passé qu’à son avenir. Jugée par ses descendants, dépassée par les fruits de son
évolution et par un futur parfois au-delà de sa compréhension, elle lutte constamment pour
tenter de remporter les défis d’un univers complexe.
Les natifs sont essentiellement issus de nations elles-mêmes issues des premiers colons
spatiaux, maintenus en sommeil par cryogénisation et oubliés par ceux-là même qui les ont
expédiés dans l’espace.
D’autres groupes et individus par contre se sont plus ou moins adaptés et intégrés au
Nexus lorsqu’ils parviennent à disposer d’une source de revenu particulière qui les maintient à
flots. Certaines communautés s’adaptent totalement et cessent d’exister en tant que
communautés natives.
Certaines se sont jointes au Korumat, sous la condition sine qua none de voir leurs gènes
remis à niveau pour leur descendance, et sont donc condamnés à disparaître à long terme.
Certaines communautés sont retombées dans la barbarie, tandis que d’autres se sont
isolées au sein des Clans, et d’autres encore ont pris les deux chemins à la fois… Ceci restant
néanmoins la seule option viable s’ils veulent préserver leurs gènes à long terme.
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Les « modernes » :
Des individus ayant été modifiés génétiquement, mas n’ayant pas subi des altérations
radicales de leur génome ou de leur forme physique. Ils sont les plus nombreux pour l’instant,
car formant l’essentiel de la population du Korumat et une grande partie de la population du
Nexus. On les distingue par le fait qu’ils sont comparables aux natifs, mais dépourvu de
dysfonctionnements génétiques physiques tels que le nanisme, le gigantisme, et les
dysfonctionnements mentaux et par le fait que leurs performances intellectuelles et physiques
sont grandement améliorées.
Globalement semblablse aux natifs, qu’ils considèrent d’un œil paternaliste et
supérieur, les modernes se considèrent souvent comme les plus humains de leurs communautés et
semblent penser qu’il s’agit d’une qualité en soi.
Les Modernes ne sont d’ailleurs pas égaux entre eux, néanmoins, et s’ils partagent des
caractéristiques physiques similaires, leurs capacités n’en sont pas moins différentes : les Noctis
sont capable de vivre avec un très court temps de sommeil, les Epsilon disposent de capacités
mentales et de calculs stupéfiantes tandis que les Ishtars on développé des capacités
instinctives et artistiques peu communes. D‘autres modèles de parahumains ont été développés
pour créer des « hommes parfaits » ou des « femmes parfaites » ne correspondant en fait
qu’à une série de préjugés sociaux, culturels ou scientifiques.
Il n’empêche néanmoins que les Modernes restent semblables par apparence physique
et donc que ces derniers gardent une solidarité politique basée sur ce prédicat et que leur
masse politique joue énormément sur le destin de la civilisation humaine…pour l’instant.
Les « Panhumains » :
Ce sont les peuples ayant divergé de l’humanité mais qui n’ont en fait pas eu le choix
de cette évolution : on compte parmi cette catégorie les Karnos et autres Bioroïdes, mais aussi
certaines races comme les spatiaux et les Sordos : des humains ayant vécu dans l’espace, ou
sur des planètes à faible gravité pendant des générations et s’étant adaptés naturellement à
leurs milieux plus ou moins extrêmes. Parmi eux comptent certains peuples ayant du se modifier
génétiquement ou cybernétiquement pour survivre à leurs nouveaux milieux.
Ces peuples constituent une minorité grandissante, au fur et à mesure que le Nexus ou
que les Clans créent de nouvelles manières viables d’exister. Certaines factions Pan-humaines
sont incroyablement influentes dans la politique humaine, voire extra-terrestre : les Karnos, par
exemple, ont un taux de reproduction exceptionnel et c’est de cette race qu’est issue celui qui
a négocié la paix avec les X’aï. Leur charisme magnétique et leur apparence physique
inhumainement parfaites leurs donnent une place proéminente dans le Nexus, et leur influence
se fait sentir jusque dans des nations humano-centriste telle que le Korumat qui les considère
pourtant comme des Bioroïdes.
Certaines autres, comme les Sordos, connaissent une expansion stable mais
remarquable. Tandis que d’autre sont clairement sur le déclin comme certains groupes de
bioroïdes en cessation de production et incapables de se reproduire.
D’autres se maintiennent juste sur leurs mondes d’origines, et ont un développement
marginal ou stagnant comme les humains modifiés pour survivre sur des mondes à haute teneur
d’oxygène ou en Co2, ou comme certains peuples vivants uniquement dans des vaisseaux à
génération conçus pour une parfaite (ou au moins relative) autonomie.
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La répartition des Panhumains est variée, bien entendu on les retrouve en masse dans
le Nexus et les Clans, mais le Korumat produit nombre de Bioroïdes et maintient une ferme
assise sur des planètes ou des mondes accueillant ce type de population, les considérant
comme habités par des citoyens de secondes classes.
Les Frêles ou Phase II :
Les Frêles sont nés près d’une cinquantaine d’années après la première vague de
colonisation spatiale, mais leur évolution est plus une question de circonstance que d’une
tentative délibérée de s’adapter à un environnement sans gravité.
Les Frêles se distinguent des humains normaux car ils sont grands et minces, possèdent
des membres très longs, tout comme leurs doigts, et leurs orteils. Leurs muscles sont peu
développés.
Les Frêles ont une psychologie toute humaine, cependant, culturellement, beaucoup ont
une approche « grand siècle » de la vie : avec une attitude quasi-victorienne et formelle. Cette
attitude s’explique au fait que les premières communautés Frêles vivaient à bord de stations
orbitales, et que l’espace restreint nécessitait un « espace psychologique » créé par un
formalisme social pour éviter des événements tels que les crises d’hystérie collective
destructrice.
De fait, beaucoup de Frêles sont très aptes à maîtriser leurs émotions et leurs sangfroid, et nombre d’ingénieurs psychotronique sortent de leurs rangs.
Cependant, les Frêles possèdent souvent dans leurs cultures des tabous étranges : le feu
est notamment sujet d’une grande terreur, car dans un environnement orbital, ce dernier
consomme énormément d’oxygène et sa présence est synonyme de désastre. Aujourd’hui,
certaines nations frêles revenues à la barbarie gardent ce dernier toujours tabou, avec des
shamans uniquement préposés à la maîtrise de ce dernier, et les civilisations plus avancées
s’arrangent souvent pour créer des systèmes calorifiques « invisibles ».
Socialement, les Frêles sont donc très formalistes, et s’organisent en maisons familiales,
plus ou moins nobles, ou en lignée génétique pour les plus avancés, et l’ambiance de leurs
sociétés n’est pas sans rappeler les maisons nobles victoriennes, voire extrême-orientales : le
vouvoiement est de rigueur même entre membres de la même famille, ainsi qu’un langage
soutenu : en effet, les grandes nations frêles se sont toujours vues comme étant des gardiennes
de la civilisation humaine et de l’éducation car ces dernières devaient juguler et formaliser une
violence naturelle, qui, dans leur milieu particulier, se révélait, si elle était incontrôlée,
particulièrement destructrice.
C’est ainsi que le duel est encore à la mode sur nombre de stations orbitales frêles et
dans nombre de leurs nations, néanmoins, la façon dont se règle ces derniers varie et seules les
stations les plus militantes pratiquent le duel armé mortel. D’autres le pratiquent par le biais
de combat virtuel, ou par jeux d’esprit tel que les échecs ou des énigmes mathématiques.
Dans les stations orbitales, sociétés confinées par excellence où tout le monde connaît
tout le monde, la pression sociale peut être extrêmement forte, aussi les suicides ne sont pas
rares et sont vu comme une façon honorable de s’excuser, de rembourser une dette ou de
laver l’honneur de son nom, voire de marquer un point dans un débat philosophique ou
politique.
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La justice des Frêles est curieusement informelle et « démocratique », dans le sens où ils
statuent par vote sur le sort des criminels. Dans ces mondes isolés et particuliers, les punitions
les plus graves consistent en une marque cellulaire permanente expliquant le crime pour lequel
l’individu a été jugé coupable, ainsi qu’un tatouage posé sur une partie visible du corps,
comme le front, la main ou la joue.
Les Frêles accentuent encore la pression sociale sur le prévenu, ce qui est un châtiment
assez cruel dans cette société particulière. Peu de nations Frêles appliquent la peine de mort,
mais néanmoins, elles disposent d’un autre moyen, qui à l’époque de la seconde vague, était
pratiquement équivalent : l’exil. On installe le coupable dans une bulle de polymère avec un
micro-écosystème artificiel et on le projette dans l’espace, en le laissant se débrouiller, sans
propulseur ni d’autre moyen pour survivre.
L’exil peut-être temporaire, dans ce cas là on se contente de placer l’exilé sur orbite,
puis de le récupérer.
Les plus chanceux, assez rares, finissent par être recueillis par d’autres peuples, parfois
extraterrestres ou par être récupérés par leurs communautés suite à des circonstances
exceptionnelles.
La grande majorité des autres perdent la raison, se suicident, ou meurent à cause d’un
dysfonctionnement de leurs systèmes de survie, ou à un accident spatial, comme une collision
avec un astéroïde, ou à l’entrée dans l’atmosphère d’une planète, sans compter les risques
d’irradiation…
(Les Frêles dans le Korumat, le Nexus et les Clans.)
Histoire :
Les Frêles sont apparut pendant la première vague d’immigration spatiale, à l’époque
où le contrôle de la gravité n’était qu’utopique. Lors des premières colonies spatiales,
notamment celles survivant dans la ceinture d’astéroïdes.
Les premiers Phase II, comme ils se nommèrent eux-mêmes fièrement, n’étaient en fait
que des « Spaciens », c'est-à-dire des humains au corps dégénérant par manque de gravité.
Néanmoins, la nature finit par s’adapter au prix de mille souffrances, et finalement les Frêles
apparurent au bout de quelques siècles.
La différenciation physique esthétique, les besoins naturels divergents, ainsi que la
différence de milieu, finirent par provoquer une séparation politique, et de nombreuses
stations habitées par les Frêles finirent par devenir indépendantes, et ces dernières lancèrent
leur propre programme de colonisation en espace profond lors de la seconde vague.
Les Frêles furent parmi ceux qui souffrirent le plus initialement lors des guerres X‘aï, car
leur civilisation ne pouvait rivaliser avec la supériorité technologique et physique de ces
derniers, mais très rapidement, ils parvinrent à se soustraire aux attaques de l’empire
extraterrestre en s’appuyant sur une connaissance encyclopédique des différents phénomènes
naturels spatiaux et apprirent rapidement à se cacher des K’raans et de leurs officier S’ryn.
Aujourd’hui, les Frêles représentent une fraction significative de l’ensemble de
l’humanité, même si nombre de leurs communautés doivent se restreindre démographiquement,
car elles possèdent un espace limité par la taille de leurs stations orbitales, ou de leurs
astéroïdes.
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Cependant, ici et là, les Frêles se sont développés sur des mondes à faible gravité, et
leur civilisation, même si elle tend à garder ses principaux traits, tend aussi à perdre ses
caractères les plus extrêmes au contact des autres peuples et des grandes étendues où l’exil
est possible.
Les Karnos :
Les Karnos sont l’un des peuples Pan-humain les plus répandus dans l’espace, Nexus,
Clan et Korumat compris.
Ce peuple tire son nom de la civilisation du Korumat, qui le réduisit dans un premier
temps en esclavage, comme courtisans et artistes au sein de sa société.
Ils forment l’une des espèces Panhumaines les plus populaires du cosmos, équipés d’un
organisme bioroïde capable de reproduction, ils pèsent énormément dans les sociétés
modernes, même si leur influence est invisible et presque insensible.
Les Karnos mesurent de 1m50 à 1m95, ils sont généralement minces, mais jamais gras,
élancés, gracieux comme des danseurs. Ils sont souples, rapides et précis.
Leurs couleurs de peau, d’yeux et de pilosité couvrent toutes celles de l’humanité classique
même si le taux d’albinisme est sensiblement plus élevé que chez les humains.
Leurs seules marques d’appartenance à une race divergente de l’humanité sont leurs «
cornes », qui en fait sont autant des cornes que des antennes, ainsi que leurs yeux similaires à
ceux d’aigle, ou de loup, tandis que leurs oreilles sont plus longues et pointues que celle des
humains.
L’autre aspect remarquable de leur métabolisme est leur beauté générale, ou sinon
leur magnétisme inhumain. Au pire, un Karnos est mignon, au mieux, il est aussi majestueux et
impérieux que le soleil, ou aussi mystérieux et excitant qu’une pleine lune.
Cette caractéristique est due à un mélange de beauté naturelle programmée dans leur
ADN, de contrôle des phéromones, ainsi que de signaux subliminaux envoyés en permanence
par capacité psychoénergétique sur la fréquence du cerveau. Le tout souvent saupoudré de
charisme naturel.
Dernier aspect remarquable, l’acuité de leurs sens, tout simplement inhumaine : leurs
yeux voient aussi loin que ceux des aigles et discernent des couleurs invisibles à l’œil humain
standard, leur ouïe, leur odorat sont comparables à celles de certains chiens et leur toucher est
sensible aux multiples vibrations avec une surprenante précision. Un Karnos est quasiimpossible à surprendre.
Leur odorat et leurs sens en général, combinés à un effet que l’on estime d’ingénierie
psycho-énergétique, leur donne un sens de l’empathie extrêmement développé, les Karnos
peuvent « sentir » toute la gamme des émotions humaines avec une incroyable perception des
nuances ce qui leur permet presque la télépathie lorsqu’ils connaissent bien la personne qu’ils
observent.
Ce sentiment très fort, doublé d’une observation intense, toutefois, déclenche un
phénomène « d’écho », c'est-à-dire que le Karnos l’éprouve physiquement ou psychiquement.
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Cependant, l’ironie du sort veut qu’ils soient incapables de ressentir par eux-mêmes
certaines émotions, telles que l’amour romantique, et la culpabilité due au pêché de chair, la
gourmandise et l’hédonisme en général leur sont inaccessibles et inconnus.
Ainsi beaucoup de biologiste et sociologue pensent-ils que les Karnos ont été créés en
tant que Bioroïdes courtisans.
Certains d’entre eux s’en désolent, d’autres vivent par procuration, et les derniers s’en
félicitent…
La folie est pratiquement inconnue chez eux, mis à part une forme précise qui
ressemble plus à une forme d’obsession couplée à une régression guidée par deux des pulsions
primales de tout être humain, Eros et Thanatos.
Un Karnos tueur est une chose effrayante à voir, il devient littéralement coupé du reste
des interactions humaines, et ne s’intéresse plus essentiellement qu’à l’art de donner la mort
jusqu’à la fin de ses jours. Les autres Karnos seront épargnés, mais toute émotion agressive
sera considérée comme une agression et le Karnos frappera pour tuer sans avertissement.
Un Karnos frappé du syndrome inverse ne s’intéressera plus qu’à se reproduire et
élever ses enfants, le reste n’aura plus d’importance, il ne distinguera plus d’ailleurs ses enfants
en tant qu’enfants, et une fois ces derniers arrivés à l’âge adulte, il commettra l’inceste sur eux.
–Sans les forcer, toutefois, car un tel Karnos oublie virtuellement toute notion de violence.Le fruit d’un inceste ne produit pas le même type de dégénérescence que chez les
humains, à savoir des problèmes mentaux ou physique : il provoque le plus souvent une plus
forte probabilité d’albinos, ou une plus forte probabilité de créer un enfant qui à
l’adolescence, développera l’obsession.
Les Karnos sont présents un peu partout dans le Nexus, le Korumat et les Clans, et
même chez les extraterrestres, leur caractère généralement sociable et curieux font qu’ils sont
autant xénophiles que les X’aï.
Néanmoins, leur capacité empathique font d’eux des guerriers médiocres, le Karnos
moyen n’aime pas infliger la douleur, ou au moins pas directement. On les retrouve donc
souvent en tant qu’explorateurs, prostitués, diplomates, acteurs, enseignants, psychologues,
hommes d’affaires, xénobiologiste, artistes de tout genre, mais aussi agents de sécurité ou
secrétaires, enfin, tout poste contenant des interactions sociales.
Nombre d’entre eux sont aussi des sportifs de haut niveau à cause de leur agilité et
leurs réflexes hors normes, et ceux d’entre eux qui choisissent des carrières criminelles font des
voleurs et des escrocs ravageurs…
Peu de Karnos sont adeptes des transformations cybernétiques et biotechnologiques «
lourdes », car la vie sans empathie leur est difficilement supportable, mais beaucoup n’hésitent
pas à donner dans les transformations partielles et esthétiques, et le font même sans retenue !
Les Karnos sont l’un des rares peuples panhumains à avoir développé sa propre société
et sa propre nation, les cours spatiales, qui sont calquées sur des vieux mythes terriens des
Sidhes : composée d’une cour des lumières et d’une cour des ombres.
La cour des lumières regroupe essentiellement la société civile, tandis que la cour des ombres
regroupe les services de la société militaire.
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Cependant cela serait trop simple et s’agrémente de multiples nuances : ainsi la cour
des ombres regroupe aussi les Karnos qui ne font aucunement confiance aux êtres humains ou
aux extraterrestres en tant que peuples, tandis que la cour de lumières prône l’ouverture et la
nouveauté, un Karnos peut s’estimer affilié à la cour des ombres sans être un tueur ou un
assassin…et un guerrier Karnos peut-être affilié à la cour des lumières, surtout s’il sert de
garde du corps à un autre humain.
Le Karnos moyen se retrouve néanmoins rarement seul, mais souvent en compagnie
d’autres Karnos, d’amis, et pour les plus charismatiques, de fans et d’adorateurs ( !).
Les Karnos, en général, aiment les gens, et seuls, ils ont tendance à déprimer et à
s’ennuyer, aussi recherchent-ils activement la compagnie des autres, cela rajoute à leur
caractère aimable. Cela peut parfois semer le trouble dans leur vie professionnelle, mais les
Karnos sont parmi les interfaces sociales les plus efficaces des races panhumaines.
Ils privilégient des familles aussi étendues que changeantes, les couples n’existant pas
réellement en tant qu’entités sociales reconnues, mais se formant et se défaisant au gré de
leurs humeurs et de leurs affinités.
Un Karnos possède en général une bonne dizaine de frères et sœurs, et de trente à
cinquante demi-frères et sœurs, et cela fait longtemps qu’ils ne comptent leurs cousins !
A tel point qu’aujourd’hui, les Karnos forment la deuxième espèce la plus répandue
dans l’espace juste derrière les humains et occupent des positions clés dans la politique du
Nexus et dans de nombreux Clans. Dans le Korumat, ils se contentent de position de conseillers,
de prostitués, confidents ou nurses, mais la plupart gardent profil bas.
Les Karnos apprécient donc les jeux sociaux et la vie en société, mais ce serait une
erreur de croire qu’ils sont tout miel. Leur capacité à ressentir les émotions d’autrui les rend très
conscients de ce que certains d’entre eux considèrent comme les « limitations humaines » et
certains membres de ce peuple sont de bien vicieux manipulateurs qui n’apprécient pas les
autres peuples car considérés comme « aveugles » et « dangereux » et qui les verraient bien
disparaître, histoire d’avoir « la paix » une fois pour toute.
Certains clans Karnos n’ont pas hésité à faire s’entretuer deux clans ou deux factions
non-Karnos jusqu’à l’annihilation pour rester tranquille dans leur coin !
Histoire :
Les Karnos n’ont pas réellement d’histoire avant leurs premiers contacts avec l’humanité.
Ironiquement, leurs capacités d’empathie et leurs caractères hédonistes et grégaires
empêchaient le fractionnement politique de leurs peuples, ainsi que la création d’un langage
particulier qui puisse contenir l’information.
On sait juste qu’ils vivaient sur une planète isolée, apparemment terraformée et
sculptée par ce qu’on résume avoir été une faction humaine disparue, ou un peuple
extraterrestre inconnu, sur un continent proche de l’équateur au climat clément et tropical.
Les Karnos vivaient là dans une innocence frôlant l’animalité. Une société et des règles
s’étaient apparemment établies de façon tacite : une douce anarchie insouciante. Les différents
étaient réglés par des défis divers et variés, jamais mortels, souvent sensuels ou sexuels.
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Si des accidents se produisaient, entraînant la mort, les cadavres étaient dévorés par
les Karnos eux-mêmes, en guise de deuil.
La culture se bornait essentiellement à une musique primaire, faite à la voix, mais sans
parole, ou à quelques génies ayant inventé des instruments très simples.
Les observateurs ayant rencontré les Karnos pour la première fois, suggèrent dans leurs
notes qu’une telle civilisation, dans ce contexte, aurait pu perdurer encore un ou deux
millénaires sans changement scientifique ou social majeur, le seul risque étant la surpopulation.
Néanmoins, les humains marquèrent le changement.
Ce fut un vaisseau du Korumat qui atterrit le premier sur la planète Karnath. Le
Korumat était alors en pleine régression culturelle et rapidement, les Korumiens virent dans les
Karnos qui les accueillirent un nouveau peuple panhumain à asservir, ce qu’ils firent.
Les Karnos accueillirent leur domination avec un mélange de curiosité et de fascination
et d’une pointe de crainte. Néanmoins, ils ne tardèrent pas à se tailler une place au soleil
parmi les autres peuples asservis par leur charisme et leurs capacités.
Beaucoup d’entre eux, pendant les guerres K’raan qui avaient lieu alors, tombèrent
aux mains des T’shaï, et il faut croire que leurs charmes agirent tout autant, car on les retrouva
aussi souvent dans les Harems T’shaï qu’humains.
Cependant, la guerre continuant, les Karnos opérèrent ce qu’ils appellent aujourd’hui la
« révolution de velours ». Cette dernière consistait en fait en la naissance d’un réseau
souterrain entre les esclaves Karnos les plus puissants et les plus influents, et des manœuvres
politiques furent menées à coups de « politique sur l’oreiller », d’espionnage secret et
d’influences diverses.
Le résultat final de cette politique contribua à la paix entre le Korumat et l’empire X’aï,
mais aussi ce fut la création des cours d’ombre et de lumière en tant que nation spatiale.
Beaucoup de Karnos avaient en pitié les humains, mais aussi se méfiaient énormément des
autres peuples incapables d’une empathie aussi aiguisée que la leur, car prompt à la guerre
sur de simples malentendus, ou ignorant des émotions de leurs propres communautés.
Aussi les cours encouragèrent-elles la création du Nexus et contribuèrent-elles à son
ascension, pour la simple raison qu’elles sentaient devoir posséder une nation bien à elles, mais
qu’un simple clan ne ferait que les isoler.
Cependant, avec le temps et le caractère particulier des Karnos, les cours sont
devenues à la fois une nation à part entière faisant partie du Nexus, un Clan et un réseau
d’espionnage, bien que peu de gens, y compris les Karnos eux-mêmes, en soient conscients.
Seul le temps dira, si les Karnos, dans leurs désirs de paix, deviendront de nouveaux
tyrans, ou seront les architectes d’une paix à l’échelle de la galaxie…
Les Sordos :
Les Sordos sont petits et larges, généralement très musclés, mais rarement gras. Ils
mesurent entre 1m50 et 1m70, et sont soit fortement velus, soit entièrement glabres. Leur
musculature est réellement imposante et leurs poids, à cause de la densité de leurs os, l’est tout
autant.
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Leur apparence générale est humaine, et leur pilosité, leur couleur de peau et d’yeux
comprennent toute les variations de la race humaine classique.
Ils résistent particulièrement bien aux chaleurs désertiques, ainsi qu’aux froids arctiques,
et sont dotés d’une endurance hors du commun à la faim et la soif, tout cela est dû
essentiellement à des manipulations génétiques accomplies sur leur propres peuples. Les mêmes
manipulations génétiques leurs ont donné une forte longévité et une excellente mémoire ainsi
qu’une substance faisant office d’auto-coagulant, prévenant les hémorragies mineures et les
empêchant de saigner à mort.
Leurs sens tels que l’ouïe et la vue sont particulièrement développés, et ils peuvent voir
dans le noir quasi-absolu.
Ils sont capables d’opérer tout à fait normalement sous des gravités allant jusqu’à 2G.
Les Sordos sont des êtres au caractère plutôt pragmatique, stoïque et tenace, même si
ces qualités se reflètent de façon variée dans chaque individu, et que d’autres caractères
soient tout aussi présents.
La nation Sordos est organisée en une « Ligue Stellaire », articulée autour de «cités»,
elles-mêmes divisées en petits « groupes » qui ne sont en fait que des équipes de travail. La
monogamie est la norme, du moins au sein de la ligue, et cette dernière reste relativement
isolationniste, bien qu’elle fasse nominalement partie du Nexus.
Histoire :
L’histoire des Sordos commence avec celle d’un groupe de Colons de la seconde vague,
en fait, une série de dissidents politiques d’une ancienne nation de la terre aujourd’hui
disparue. Le vaisseau transportait des prisonniers de droit commun, des scientifiques et des
dissidents politiques.
Le vaisseau était équipé de systèmes cryogéniques, qui les auraient sans doute dirigés
à bon port ou droit dans une étoile si des dommages catastrophiques causés par des
météorites n’avaient pas forcé l’intelligence artificielle à réveiller ses passagers pour garantir
leur survie. La nature des passagers et leurs connaissances limitées ne permit qu’un atterrissage
en catastrophe sur une planète proche, et ce, seulement après une restructuration tendue et
relativement sanglante de la hiérarchie des exilés.
L’atterrissage fut rude, et les premières années de survie sur la nouvelle planète furent
plus rudes encore : la planète était d’un climat quasi arctique, plus grande que la terre, sa
gravité était deux fois plus élevée.
Néanmoins, les rescapés parvinrent à survivre, essentiellement en se nourrissant de
champignons, d’algues locales et d’autre expédients se trouvant sous terre, et c’est là qu’ils
situèrent leurs bases pour échapper à l’atmosphère irrespirable pour un organisme humain
classique.
Utilisant les restes endommagés de leur vaisseau et leurs robots comme base de leur
civilisation, les rescapés s’adaptèrent progressivement à leur nouvel environnement, créant une
technocratie orientée essentiellement vers la survie de l’espèce et un éventuel départ de la
planète.
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Il fallut néanmoins prêt d’un siècle pour créer les structures nécessaires à la construction
d’un nouveau vaisseau, et les changements de société repoussèrent encore le départ, car entre
temps la population s’était adaptée à leur planète de départ, et beaucoup se souvenaient que
leurs parents avaient été exilés pour des crimes de droit commun et des crimes d’opinion
politique, de fait, peu d’entre eux voyaient un réel intérêt à repartir.
Le temps passa.
Rapidement, un projet de terraformation prit forme, prenant pour fondation le
réchauffement climatique de la terre et l’usage de la pollution, on reconstruisit ainsi d’antiques
usines fonctionnant au pétrole, aux polluants, ce qui réchauffa leur planète. On réintroduisit
tout un système de terraformation, et après des tribulations d’à peu près deux siècles, l’air de
la planète redevint respirable, et la température s’éleva de façon significative, le climat devint
modéré, tandis que de nouveaux océan se formèrent.
Mais pendant ce temps, la population s’était progressivement adaptée
physiologiquement à son environnement, et une nouvelle civilisation, basée sur des cités-état
dirigées par une oligarchie scientifique et technique se créa essentiellement sous terre.
La domination de la surface et de ses richesses océaniques créa quelques conflits et
problèmes, mais au final, se fut une course pour la domination des lunes environnantes, et
surtout les gisements minéraux qu’elles abritaient et que les Sordos épuisaient avec une
rapidité effrayante dans de gigantesques machines creusant la planète.
Mais le vol spatial sur cette planète posait des problèmes pratiquement insolubles, car
la gravité était effroyablement élevée comparée à celle de la terre, tandis que les réserves
de pétrole avaient pratiquement toutes été épuisées dans la terraformation : cela donna lieu à
une course à l’espace entre les différentes cités.
Finalement, le projet fut conclu en utilisant la technologie des armes à rails et de fusées
balistiques se projetant dans l’espace en usant des aimants électromagnétiques.
La redécouverte de cette technologie donna naissance à un centre d’intérêt pour la
technologie gravitationnelle qui devait avoir d’importantes conséquences pour l’avenir.
Au final, ceux qui étaient désormais devenus les Sordos devinrent rapidement maîtres
de leur système solaire, qu’ils colonisèrent petit-à-petit, ils devinrent très doués dans la plupart
des travaux d’ingénierie gravitationnelle, de robotique et de terraformation.
Les Sordos étaient en train de terraformer la troisième planète de leurs systèmes,
lorsque le Korumat fit irruption dans leur vie, et peu après, les T’shaï.
La raison pour laquelle les T’shaï ne les avaient pas trouvés avant était simple : le
vaisseau amenant les futurs Sordos s’étaient perdu, et leur monde n’était enregistré dans
aucune base de données humaine.
Le Korumat, ne les avait trouvés qu’en observant les changements à l’échelle planétaire
que les Sordos accomplissaient dans leur système depuis dix ans, et avait envoyé une
expédition, rapidement suivie par des pirates T’shaï en quête d’une nouvelle cible.
Le conflit fut rapide et brutal, néanmoins, les Sordos opposèrent leurs machines et leurs
armées cyborgs, ainsi que leur savoir gravitationnel, aux forces T’shaïs. Les troupes du
Korumat, bien que peu nombreuses, aidèrent les Sordos à les repousser.
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Pour un temps, les Sordos et le Korumat devinrent alliés, et les Sordos apportèrent leurs
contributions technologiques à la puissance du Korumat, en créant les premiers systèmes de
gravitation artificielle, et en collaborant à la mise au point et à la création des « portes
stellaires » du Korumat, les Sordos mirent cette technologie à profit pour s’étendre à travers
l’espace et coloniser de nombreuses planètes à forte gravité au profit du Korumat, pour
établir des bases défensives contre les T’shaï sur ces planètes inhospitalières.
Néanmoins, la radicalisation du Korumat envers toute modification du génome humain,
sa pression paternaliste sur la politique Sordos, et l’émergence du Nexus éloigna la ligue
Sordos du premier au profit du deuxième.
L’intégration de la Ligue au sein du Nexus fut rapide mais pas exempt d’incidents, la
destruction et le cloisonnement de nombreuses « portes stellaires » dans les systèmes
appartenant à la ligue Sordos créa des débats houleux au sein de cette dernière : qui plus est,
les Sordos ne coupèrent pas touts les ponts avec le Korumat, avançant des raisons de défenses
mutuelles et de commerces.
Aujourd’hui, les Sordos sont dans un équilibre délicat entre les deux puissances, et nul
ne sait ce qui résultera de cette politique…
A suivre…
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