Microangiopathie diabétique (233c)
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Microangiopathie diabétique (233c)
Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble Microangiopathie diabétique (233c) Professeur Pierre-Yves BENHAMOU Novembre 2002 (Mise à jour Février 2005) Pré-requis : • • • Classification des diabètes Voies métaboliques du glucose Anatomie et phsyiologie du rein Résumé : Les deux formes principales de diabète, type 1 et type 2, exposent à la rétinopathie et à la néphropathie diabétiques. Ces complications par leurs conséquences invalidantes font la gravité de la maladie diabétique. En pratique, le dépistage et la surveillance de l'état ophtalmologique et rénal ont une place fondamentale dans la prise en charge de ces patients, de même que la maîtrise de la glycémie et de la pression artérielle. Mots-clés : Diabète, microangiopathie, rétinopathie néphropathie, glomérulosclérose, HTA, hyperglycémie chronique, hyperperméabilité vasculaire, dépistage Liens : • • • Site UKPDS (pour lequel vous avez déjà le fichier powerpoint) : http://www.drl.ox.ac.uk/ukpds/ Tout ce que vous voulez savoir sur la conception, le déroulement et lesrésultats de cette gigantesque étude britannique qui a apporté des informations majeures sur la gestion thérapeutique du diabète de type 2. Les diapositives originales de l¹annonce officielle des résultats, lors du congrès de l¹EASD de Barcelone Œ98, sont téléchargeables en libre accès. The Internet Pathology Laboratory for Medical Education http://wwwmedlib.med.utah.edu/WebPath/TUTORIAL/DIABETES/DIABETES.html Appartenance: Edward C. Klatt, MD, Department of Pathology, University of Utah Medical School, Salt Lake City, Utah, USA. Le poids des mots, le choc des images...Une vingtaine de diapositives anatomiques décrivant l¹îlot de Langerhans et l¹insulite, les néphropathies du diabète, les atteintes oculaires, cardiaques et vasculaires. EASD policy group: www.idf.org ce site offre des référentiels pour la prise en charge du diabète de type 1 et de type 2 Exercices : 1. La rétinopathie diabétique 1.1. Epidémiologie • • La rétinopathie diabétique est grave : o USA, après 20 ans de diabète, 7% des patients DNID sont aveugles. o France, 50% des rétinopathies menaçant la fonction visuelle concerne le DNID. la rétinopathie peut être révélatrice du diabète : 25% présentes dès le diagnostic dont 5 à 10% de formes d'emblée sévères http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 1/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble • la prévalence de la rétinopathie s'accroît linéairement : 60-80% après 20 ans de diabète (forme proliférante 20-25%) 1.2. Description Hyperperméabilité - fragilité capillaire - ischémie rétinienne. Deux grandes phases cliniques séparées par une phase charnière • la rétinopathie non proliférante : o aucun retentissement fonctionnel sur l'acuité visuelle microanévrysmes, exsudats durs, microterritoires de non-perfusion ou d'hémorragies. o maculopathie oedémateuse = forme particulière, plus tardive, principale cause de baisse de l'acuité visuelle chez le diabétique. fréquence =18% après 20 ans de DNID. • la rétinopathie préproliférante : phase intermédiaire caractérisée par des lésions ischémiques étendues, annonçant le passage à une forme proliférante dans l'année chez 50% des patients et un risque imminent de saignement chez un tiers d'entre eux. • la rétinopathie proliférante : apparition de vaisseaux pathologiques, les néovaisseaux, dont la croissance est stimulée par l'ischémie. Ces vaisseaux fragiles sont responsables d'hémorragies prérétiniennes ou intravitréennes. L'évolution cicatricielle crée des brides de traction et des décollements rétiniens. Les néovaisseaux iriens conduisent au redoutable glaucome néovasculaire. Cette phase proliférante expose à la cécité dont le risque passe alors à 50% dans les 5 ans. http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 2/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble Photo : Fond d’œil (FO) Multiples microanévrismes (P.Y. Benhamou) Photo : angiographie à le fluorescéine Multiples microanévrismes (P.Y. Benhamou) 1.3. Aspects cliniques • Longtemps asymptomatique +++ = stratégie de surveillance +++ o vision défocalisée lors d'un diabète décompensé et très hyperglycémique = anomalies de réfraction, rétine indemne, réversoble en quelques semaines o difficultés à la lecture, avec déformation et instabilité de l'image = oedème maculaire. o difficultés d'adaptation lors du passage de la lumière à l'obscurité = plages avasculaires importantes en périphérie rétinienne. • facteurs d'aggravation de la rétinopathie : o la grossesse, notamment pendant le deuxième et troisième tiers. o forme proliférante : manoeuvre de Valsalva, insuffisance rénale ou cardiaque, HTA, anticoagulation dans le cas de néovascularisation avec risque d'hémorragie vitréenne (±). http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 3/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble 1.4. Détection Surveillance ophtalmologique systématique, au minimum annuelle, pratiquée dès le diagnostic de DNID. Cette surveillance pourra être plus rapprochée dans certains cas (grossesse, instauration d'une insulinothérapie intensive, rétinopathie proliférante). L'examen comprendra : • une acuité visuelle de près et de loin, • une mesure de pression intra-oculaire, • une dilatation pupillaire avec examen par lampe à fente et examen de la périphérie rétinienne par verre à 3 pans, • une angiographie à la fluorescéine, selon un rythme fixé par l'ophtalmologiste. 1.5. Traitement 1.5.1. Contrôle glycémique • ttt préventif ++ : "meilleur contrôle glycémique = moins de microangiopathie" vraie si DNID ? existe-t-il un seuil glycémique ? ? (8.3 mmol/l ? ?) • ttt curatif : prudence si rétinopathie évolutive et normalisation glycémique trop rapide. • hémoglobine glyquée (contrôle trimestriel dans un même laboratoire) savoir transmettre l'information au patient : o un taux normal est de 4 à 6%; o 7.0% correspond à une glycémie moyenne de 1.50 g/l; o 9.0% correspond à une glycémie moyenne de 2.10 g/l; o chaque augmentation de 1% au delà d'un taux de 6% correspond à une élévation de la glycémie moyenne de ≈0.3 g/l; 1.5.2. Traitement de l'hypertension artérielle • • • si rétinopathie installée ttt préventif ? effet classe ? cf liens entre polymorphismes de l’enzyme de conversion et risque de rétinopathie 1.5.3. Photocoagulation laser • • douleur perte de la vision périphérique 1.5.4. Traitement chirurgical http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 4/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble Vitrectomie 1.5.5. Traitements expérimentaux et traitements adjuvants • • • • rôle des facteurs de croissance : VEGF ++ traitements par somatostatine inhibiteurs de la Protéine Kinase C Aspirine (étude DAMAD) 2. La Néphropathie Diabétique 2.1. Epidémiologie, Histoire Naturelle, Pronostic • • En France, 14% des insuffisants rénaux dialysés sont diabétiques, dont 65% de DNID Histoire naturelle : 5 stades de la glomérulosclérose diabétique : o Stade 1, année 1 du diabète : hypertrophie rénale et hyperfiltration glomérulaire; o Stade 2, années 2-6 : néphropathie silencieuse avec lésions histologiques; o Stade 3, années 7-15 : néphropathie incipiens avec apparition d'une microalbuminurie et début de l'élévation de la TA ; o Stade 4, années 15-20 : néphropathie clinique avec protéinurie puis syndrome néphrotique, et réduction de la filtration glomérulaire ; o Stade 5, années 20-30 : insuffisance rénale terminale. • DNID ≠ DID : o intrication glomérulosclérose + lésions vasculaires (HTA + athérome) o néphropathie souvent présente dès le diagnostic de diabète. o HTA d'emblée dans 25 à 50% des cas. La détection d'une microalbuminurie chez le DNID a une signification pronostique double: d'une part, elle annonce la survenue ultérieure d'une néphropathie patente (stade 4 et 5), d'autre part, et cela est particulièrement vrai pour le DNID, elle définit un risque accru de mortalité cardiovasculaire, par coronaropathie surtout, avant toute insuffisance rénale. http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 5/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble Photo coupe histologique : Néphropathie glomérulaire diabétique (P.Y. Benhamou) 2.2. Clinique 2.2.1. Stade 4 : bandelettes réactives traditionnelles (Labstix®...) 2.2.2. Stade 3 : dosage sensible de l'albuminurie On parle de : • microalbuminurie = 20 à 200 µg/min = 30 à 300 mg/j. • variabilité ++: microalbuminurie persistante si 2 recueils sur 3 diurèses journalières consécutives positives. 2.2.3. Recherche de microalbuminurie • • • • • systématique - annuelle - dès le diagnostic posé de DNID. dosage possible sur les premières urines du matin, rapporté à la créatininurie: albumine/créatinine > 2.5 mg/mmol chez l'homme et > 4.5 chez la femme o si anormal : faire 3 recueils journaliers dans les 3 mois. o si normal : contrôle annuel éviter la mesure de l'albuminurie après un exercice physique ou lors d'un important déséquilibre glycémique, d'une infection urinaire, ou des périodes menstruelles. tests de dépistage qualitatifs (Microbumitest®, Ames, sensibilité 40 mg/l) ou semiquantitatifs (Micral®, Boehringer, 20 mg/l). 2.2.4. Eléments d'Orientation vers le diagnostic de néphropathie diabétique http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 6/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble • • • • • présence d'une protéinurie glomérulaire sélective, sans signes tubulaires ni hématurie; quelle que soit l'ancienneté en cas de DNID; quel que soit l'état rétinien en cas de DNID; reins de taille normale ou augmentée en échographie; absence d'éléments orientant vers une autre glomérulopathie ou néphropathie spécifique : o cliniques : rythme de progression de la néphropathie différent des caractères habituels à la néphropathie diabétique (syndrome néphrotique soudain, insuffisance rénale aiguë de cause indéterminée) o paracliniques : hypocomplémentémie, cryoglobulinémie, présence d'anticorps antinucléaires, gammapathie monoclonale; hématurie microscopique ou leucocyturie; asymétrie rénale; présence de signes tubulaires (bêta2 microglobulinurie). 2.2.5. Evaluation de la fonction rénale • • clairance de la créatinine calculée par la formule de Cockroft : approximation C ml/min = (140 - age x poids x K) / créatininémie en µmol/l avec K = 1.25 chez l'homme et 1 chez la femme) clairance EDTA : valeur de référence 2.2.6. Recherche de facteurs associés ou aggravants • • résidu vésical post-mictionnel (échographie), sténose artérielle suspectée devant une instabilité tensionnelle surtout sous inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) (échodoppler, scintigraphie, angioIRM++). 2.3. Prise en Charge Thérapeutique 2.3.1. Le traitement intensif du diabète • • • • réduit l'incidence de la microalbuminurie (DID) stabilise la progression des patients au stade 3 (DID) peu d'effets au stade 4 DNID : équilibre glycémique optimal, à moduler en fonction de chaque patient, et notamment du risque hypoglycémique et du terrain cardiovasculaire. 2.3.2. Le traitement antihypertenseur • • au stade 3 chez des patients déjà hypertendus : la réduction tensionnelle permet de réduire l'albuminurie selon un effet indépendant de la classe thérapeutique. au stade 3 chez des patients encore normotendus : les IEC et les sartans peuvent stabiliser la progression de l'albuminurie et retarder l'évolution vers le stade 4, indépendamment de leur effet sur la pression systémique. http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 7/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble • au stade 4, si le traitement antihypertenseur permet de ralentir la détérioration rénale par la baisse tensionnelle, le traitement par IEC chez des patients en insuffisance rénale peut prévenir la détérioration rénale indépendamment d'un effet sur la pression artérielle. DNID âgés : attention à la médiacalcose artérielle Traitement Antihypertenseur chez le Diabétique : • l'objectif tensionnel chez le diabétique est ≤ 130/85 mmHg, à moduler en fonction du terrain cardiovasculaire. • en première intention, monothérapie: soit IEC, soit Sartan, à doses progressives ; • pb des inhibiteurs calciques : controverse des dihydropyridines ; la filodipine et la nitrendipine ont des effets établis ; le diltiazem, la nicardipine et surtout le vérapamil sont intéressants, au contraire de la nifédipine qui à un effet délétère sur l'albuminurie. • La prescription des IEC doit toujours être débutée après correction de l'hypovolémie, arrêt des diurétiques, avec surveillance précoce de la créatininémie et de la kaliémie. • en cas de résultat insuffisant, association de ces deux classes entre elles ou association à un diurétique de l'anse ou à l’indapamide. • en dernier recours, tri- voire quadrithérapie en ajoutant des alphabloquants, des vasodilatateurs périphériques, voire des bêta-bloqueurs cardiosélectifs • Concept récent : multiassociation microdosée 2.3.3. Les autres mesures thérapeutiques • • restriction de l'apport protidique : corriger les rations largement hyperprotidiques (1.5 à 2 g/kg) et riches en protéines animales, en visant une ration à 1 g/kg/j. recherche et traitement de l'insuffisance coronaire : o cause majeure de mortalité des patients DNID microalbuminuriques. o souvent indolore, d'où stratégie de dépistage par l'épreuve d'effort couplée à la scintigraphie myocardique au thallium, de façon formelle au stade de protéinurie, voire dès le stade de microalbuminurie. 2.3.4. Eviter la iatrogénicité • • • • proscription des biguanides en cas d'insuffisance rénale (réduction des doses si FG < 60 ml/min, interruption si FG < 40 ml/min), et interruption 48h avant tout usage de produit de contraste radiologique quelle que soit la fonction rénale risque hypoglycémique lié aux sulfamides hypoglycémiants tenir compte des effets de l'insuffisance rénale sur la cinétique des insulines, éviter toute exploration radiologique avec injection de produit de contraste iodé attention infections urinaires : o fréquentes chez le diabétique, surtout chez la femme après 50 ans, et après plus de 10 ans de diabète, o volontiers indolores en raison de la neuropathie o prévenir (pas de sondages intempestifs), o dépister (recherche bi-annuelle par bandelette ou ECBU, mensuelle en cas de grossesse) http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 8/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble 3. Annexes 3.1. Recommandations du Joint National Committee sur l’HTA - Novembre 1997 Facteurs de risque cardiovasculaire reconnus (hormis l’HTA) : • âge > 60 ans • sexe masculin ou femme ménopausée • tabagisme • dyslipidémie • diabète • antécédents familiaux précoces de maladies cardiovasculaires : femme < 65 ans, homme < 55 ans 3.2. Atteinte des organes cibles • • • • • atteinte cardiaque : o existence d’une hypertrophie ventriculaire gauche o antécédents d’angor, d’infarctus ou re revascularisation coronaire o insuffisance cardiaque atteinte cérébrale : antécédents d’AVC, ischémique ou hémorragique, transitoire ou constitué atteinte rénale : néphropathie atteinte vasculaire périphérique : artériopathie des membres inférieurs atteinte oculaire : rétinopathie hypertensive 3.3. Stratification de la PA Catégorie Optimale Normale Normale haute Hypertension Stade 1 Stade 2 Stade 3 PAS (mmHg) <120 <130 130-139 <80 <85 85-89 PAD (mmHg) 140-159 160-179 ≥180 90-99 100-109 ≥110 3.4. Stratégie Thérapeutique stade de l’HTA Groupe A Groupe B Pas de facteur de risque ≥1 facteur de risque Pas d’atteinte des hormis le diabète organes cibles Pas d’atteinte des organes cibles http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ Groupe C Atteinte des organes cibles et/ou diabète, avec ou sans facteur de risque 9/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble Normale haute Règles hygiénodiététiques Stade 1 Règles hygiénodiététiques (< 1 an) Stade 2 et 3 Ttt médicamenteux Règles hygiénodiététiques Règles hygiénodiététiques (<6 mois) ou ttt médicamenteux si plusieurs facteurs de risque Ttt médicamenteux Ttt médicamenteux Ttt médicamenteux Ttt médicamenteux 3.5. Règles Hygiéno-Diététiques réduction pondérale si BMI > 27 limiter la consommation augmenter l’activité d’alcool physique réduire l’apport Na: <6g/j, maintenir l’apport K de 90 maintenir apport optimal natriurèse <100 mM/j mM/j Ca et Mg arrêt tabac réduire apport en acides gras saturés et en cholestérol 3.6. Références Médicales Opposables en matière de valeursseuil de cholestérol LDL nécessaires à l’instauration d’un traitement médicamenteux Catégorie de patients ayant une élévation du LDL cholestérol Prévention primaire des hommes de moins de 45 ans ou femmes non ménopausées n'ayant aucun autre facteur de risque Prévention primaire des hommes de moins de 45 ans ou femmes non ménopausées n'ayant aucun autre facteur de risque après échec de la diététique Prévention primaire des sujets ayant un autre facteur de risque Prévention primaire des sujets ayant au moins deux autres facteurs de risque Prévention secondaire des sujets ayant une maladie coronaire patente Valeur d'instauration du traitement diététique ≥ 2.20 Valeur Cible (g/l) Valeur d'instauration du traitement médicamenteux < 1.60 pas d’indication en première intention ≥ 2.20 malgré une diététique suivie pendant 6 mois ≥ 1.60 < 1.60 ≥ 1.90 ≥ 1.30 < 1.30 ≥ 1.60 ≥ 1.30 < 1.00 ≥ 1,30 malgré une diététique suivie pendant 3 mois http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 10/11 Corpus Médical – Faculté de Médecine de Grenoble 3.7. Recommandations de l’Alfediam sur les Objectifs Lipidiques de traitement chez le diabétique degré de risque vasculaire Sans autre facteur de risque que le diabète HDL ≥ 0,40 g/l chez la femme HDL ≥ 0,35 g/l chez l'homme Avec 1 ou plusieurs autres facteurs de risque dont HDL<0,40 g/l (F) et <0,35 g/l (H) et/ou tabagisme, HTA, atcd familiaux, HVG, protéinurie OU en prévention secondaire (athérosclérose documentée sur le plan clinique ou paraclinique) cholestérol total ≤ 2.30 LDL-cholestérol ≤ 1.60 triglycér ≤ 2.00 ≤ 2.00 ≤ 1.30 * ≤ 1.50 * Chez les sujets jeunes aux antécédents d'AVC ou d'infarctus cet objectif peut être abaissé à 1 g/l. Ces objectifs peuvent à l'inverse être considérés avec nuance chez les sujets âgés à espérance de vie réduite. Lorsqu'il existe des anomalies lipidiques très importantes, témoignant d'une hyperlipidémie associée, il est le plus souvent utile d'adresser le malade à un centre spécialisé pour bilan diagnostique initial de l'hyperlipidémie et préciser en particulier les anomalies qualitatives. Les sujets qui ont un taux de triglycérides supérieur à 10 g/l ont un risque de pancréatite aiguë, ils nécessitent des mesures diététiques et thérapeutiques immédiates http://www-sante.ujf-grenoble.fr/SANTE/ 11/11