Logement : le Conseil général accompagne vos projets

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vallée s’animent_tourisme :// Retrouvez le goût de l’aventure avec le GPS Safari
_ le magazine du Conseil général
n°167_ avril 2009
dossier
Logement :
le Conseil général
accompagne vos projets
I
éditorial
I
Le logement,
un droit fondamental pour tous,
une priorité pour le département
D
Claude Jeannerot, Sénateur du Doubs,
Président du Conseil général.
ans notre département, dès 2004, nous avons voulu inscrire l'enjeu du
logement au cœur de notre projet “Doubs 2010”.
Pourtant, cette question ne fait par partie de nos “compétences
obligatoires”… Nous aurions pu en faire l'économie dans tous les sens du mot…
Mais alors comment vouloir prétendre être le premier acteur des solidarités
sociales sans prendre en compte cette question du logement ? Nous ne le
savons que trop : le logement est un préalable qui conditionne tout le reste. Il
n'y a pas d'insertion possible dans la communauté humaine sans logement. Le
législateur ne s'y est pas trompé : l'accès au logement est un droit fondamental,
constitutionnel et opposable. En outre, il n'y a pas de solidarités sociales sans
solidarités territoriales : alors, l'habitat est le premier vecteur de l'équilibre et de
l'aménagement territorial.
Ainsi, une action volontariste dans ce cadre permet-elle de préserver l'équilibre
rural-urbain.
Au-delà, nous n'avons qu'une seule ambition : permettre à nos concitoyens
d'accéder à des logements de qualité, économes en énergie, adaptés à la
situation de chaque ménage. Pour ce faire, nous avons fait le choix d'assumer
la “délégation des aides à la pierre” confiée par l'État. Au service de cette
ambition, nous poursuivons quatre objectifs :
– se doter des moyens et des outils nécessaires pour coordonner la construction
et l'amélioration du logement sur l'ensemble du département,
– agir en faveur de la création et de l'amélioration de l'offre dans le parc public,
– impulser des initiatives en matière d'amélioration quantitative et qualitative
du logement privé,
– faire du logement l'un des principaux moteurs de l'accompagnement vers
l'insertion des personnes les plus démunies.
Cette méthode de travail et ces ambitions se prolongeront naturellement dans
le projet départemental “Doubs 2017” que nous élaborons actuellement, avec
la contribution des socioprofessionnels et de la population. Prochainement en
effet, vous aurez l'occasion de vous exprimer sur ce sujet au cours de l'une des
réunions territoriales que nous organiserons avant l'été.
Vous l'aurez compris, notre politique volontariste en faveur du logement se
nourrit de l'ensemble de nos politiques : sociale, environnementale, d'aménagement du territoire… Et aussi économique. En effet, elle nous fournit aussi les
moyens de lutter contre la crise qui touche particulièrement notre département : elle génère de l'activité et des emplois.
2_vu du doubs_avril 2009
I
sommaire
le mémo du mois
vies du Doubs
rencontres
infos Conseil général
environnement
dossier
enfance
personnes âgées
santé
aménagement
économie
tourisme
zoom
histoire
culture
sport
opinions
détente
I
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Chiffres et mots-clés
Anne Boucon, première docteure soutenue par le Conseil général
Au plus près des Doubiens
Ce qu’il faut savoir
Le Dessoubre et sa vallée s’animent
Logement : le Conseil général accompagne vos projets
Sochaux : les lionceaux entrent dans une Ronde accueillante
Les militants de l’âge accompagnent le Conseil général
La santé, c’est capital pour retrouver un emploi
La LGV Rhin-Rhône coupe à travers champs
Création d’entreprise : Franche-Comté Active garantit un bon départ
Retrouvez le goût de l'aventure avec le GPS Safari
Délinquance : la prévenir et la guérir avant de recourir aux sanctions
Des notables mérovingiens s'invitent au Conseil général
Flagey : bienvenue chez les Courbet
L'actualité
Les élus s’expriment
Recette et énigme
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I I
08
dossier
13
I I
25
sport
Logement :
le Conseil général accompagne vos projets
31
L'actualité sportive
avril 2009_vu du doubs_3
-16 % 2 367
Telle est la baisse des autorisations
de construction enregistrée sur l’année
2008 par rapport à l’année précédente qui
avait connu, il est vrai, une activité dense.
Cette baisse est due essentiellement au
secteur du collectif : -33,9 %. Le secteur
de l’individuel affiche -2,3 %. Les mises
en chantier, qui permettent de mesurer
l’activité en cours, ont reculé de 6,5 % par
rapport à 2007. Voir notre dossier consacré
au logement dans le Doubs.
400
C’est le nombre
de jeunes qui
se sont engagés
dans l’apprentissage anticipé de la conduite
automobile, dès 16 ans, dans le cadre
du dispositif départemental Permis pour
tous, depuis sa création en 2008. Un vrai
succès grâce à une aide individuelle très
incitative ! À travers cette action, le Conseil
général souhaite contribuer à la réduction de
l’accidentologie routière des jeunes, favoriser
leur insertion professionnelle, et faciliter
l’accès à la conduite des jeunes issus des
familles les plus modestes.
C’est le nombre de collégiens
qui bénéficient du dispositif Doubs Pass
Sports mis en place par le Conseil général.
Cette aide, pour un montant global de
95 000 € en 2009, incite les jeunes à
s’inscrire dans un club sportif pour y
pratiquer la discipline de leur choix. Principal
critère retenu pour son attribution : recevoir
l’allocation de rentrée scolaire.
Tout sur le Doubs
Trois guides de balades coup de cœur
viennent d’être réédités par le Comité départemental du tourisme du Doubs. Doubs
rando suggère 15 nouveaux circuits parmi les 22 concoctés avec le concours de
l’Union de la randonnée verte. Doubs pêche recense toutes les bonnes adresses
pour pratiquer ce sport dans les meilleures conditions. Cette édition indique les
sites accessibles aux personnes à mobilité réduite. Enfin, Parcourir le Doubs en
camping-car présente notamment sept nouvelles aires d’accueil, avec toutes les
précisions utiles.
Guides disponibles gratuitement auprès des offices de tourisme et du CDT.
Tél. 03 81 21 29 99
Internet : www.doubs.travel - rubrique Publications
12 millions 30 530
C’est la production annuelle de saucisses de
Morteau (soit 4 050 tonnes en 2008). Ce fleuron de la gastronomie
départementale est choyé par l’Association Morteau Montbéliard (A2M)
qui réunit sous une même bannière tous les représentants de la filière.
L’association travaille à l’obtention de l’IGP (Indication géographique
protégée) et à la promotion de la morteau. C’est ainsi qu’elle s’est
affichée à Paris en février dernier, notamment dans le métro. Une
nouvelle dynamique est désormais en place, les saucisses toulousaines
ou strasbourgeoises n’ont qu’à bien se tenir !
4_vu du doubs_avril 2009
C'est le nombre de visiteurs qui
se sont rendus sur www.doubs.tv pour suivre les
matchs de tennis des Internationaux du Doubs,
du 21 février au 1er mars. Ce qui représente
environ 4 530 visites de plus que l'an dernier. Plus
de 71 000 pages ont été vues. Comme chaque
année, le Conseil général étant partenaire de la
manifestation, sa direction de la Communication
assurait la retransmission des matchs.
I
vies du Doubs
I Anne Boucon, première docteure
soutenue par le Conseil général
En soutenant brillamment une thèse
sur les fibres optiques, en décembre
2008, Anne Boucon est devenue la
première docteure bénéficiant d'une
aide du Département. La première d'une
prometteuse série.
Une aide dans
l’excellence
Mis en place en
2005, le dispositif du
Département vise à
aider chaque année
un nouveau doctorant,
pour la durée de sa
thèse, dans les filières
d’excellence du Doubs,
telles l'automobile, les
microtechniques. Après
Anne Boucon, c’est
Kahina Boutoustous qui
est suivie, au Laboratoire
d’informatique
de l’Université de
Franche-Comté, à
Montbéliard (voir Vu du
Doubs 159). Puis Olivier
Favrat, au Laboratoire
de microanalyse des
surfaces*. La dernière
thèse en date sera
menée par Sofiane
Khadraoui, à l’Institut
Femto-ST, département
Automatique et systèmes
micro-mécatroniques.
Anne Boucon : « L’aide du Conseil général
a énormément compté. Un de ses
représentants m’a suivie, il a assisté à
ma soutenance. C’est important d’être
ainsi reconnue. Mes travaux ont donné
lieu à trois publications dans des revues
internationales, des participations à
des conférences européennes sur les
télécommunications ; j’ai participé aux
Journées nationales de l’optique guidée,
à Metz puis Grenoble. Ces rassemblements permettent d’initier des collaborations. Un partenariat a pu se monter
avec Draka, l’un des leaders mondiaux en
fibre optique. »
Anne Boucon est désormais une référence
sur les nouvelles générations de fibres
optiques et la conversion d'un faisceau
laser en un continuum de lumière blanche
qui augmente considérablement la résolution et la sensibilité des appareils tout
en rendant cette source plus facilement
manipulable.
Des rencontres
et un prototype
Anne Boucon poursuit : « J’ai travaillé
avec l’université d’Auckland (NouvelleZélande) et la faculté polytechnique de
Mons (Belgique). C’est très enrichissant. Faire une thèse est très exigeant,
j’ai repoussé mes limites, appris à
travailler seule et en équipe sur des
aspects fondamentaux et appliqués.
Un prototype a été mis au point, avec
une entreprise de Limoges, Leukos, pour
un transfert de technologie. Être dans
l’équipe du Département d'optique P.M.
Duffieux, au sein de l’Institut Femto-ST*,
*Ensmm (École nationale
supérieure de mécanique
et des microtechniques) et
Université de Franche-Comté.
a été très important pour moi. Je ne me
vois pas faire des recherches seule, sans
interaction avec d’autres scientifiques,
chercheurs, techniciens, étudiants, ingénieurs. Grâce à ma thèse, j’ai acquis de la
compétence et de l’assurance. »
Anne Boucon poursuit ses recherches
sur sa lancée, elle étudie aussi tous projets de développement et de transfert
qui en découlent.
* Franche-Comté électronique mécanique
thermique et optique - Sciences
et Technologies, Université de
Légende
Franche-Comté/CNRS, à Besançon.
avril 2009_vu du doubs_5
Le Théâtre universitaire
mêle les arts
I
rencontres
I
Pierre Amoyal , soliste, invité les 10 et 15 mai.
Après une exploration des continents l’an
dernier, les Rencontres internationales
du Théâtre universitaire de FrancheComté (TUFC) ont choisi de brouiller les
pistes et de faire la part belle au mélange
des genres. Théâtre encore et toujours,
mais aussi danse, vidéo et musique se
rencontrent dans les différents rendezvous de la semaine. « Sur scène et hors
scène », souligne Ghislaine Gaultier,
permanente du TUFC.
Cultures d’ici et d’ailleurs
Créées en 2008, les conférencesdémonstrations reprennent chaque
jour à 18h, sur le campus de la Bouloie.
« Le principe est de compléter par
des prestations les propos d’un
intervenant. On n’est pas dans un amphi
à suivre un cours ! », insiste Ghislaine
Gaultier. Chaque midi, les restaurants
universitaires s’animent, et chaque soir,
un spectacle est donné au Petit Théâtre
de la Bouloie.
Venues de Taïwan, d’Espagne ou
d’Ukraine, les troupes jouent dans leur
langue originale, « mais elles privilégient
le
visuel
pour
pallier
l’obstacle
linguistique », assure Ghislaine Gaultier.
Le mercredi, tout ce petit monde défile
dans les rues de Besançon, en costumes
traditionnels. Ouvertes à tous, les
Rencontres internationales du TUFC
sont l’occasion d’échanger sur le théâtre
et plus largement sur la culture d’ici et
d’ailleurs.
_
18e Rencontres internationales du TUFC
du 6 au 10 avril
Tél. 06 45 17 33 37
http://tufc.univ-fcomte.fr
Musicalement vôtre
avec l’orchestre philharmonique
de Pontarlier
L’Orchestre philharmonique de Pontarlier, avec sa cinquantaine
de musiciens amateurs, s’apprête à vivre un grand moment de
son histoire : la formation célèbre en effet son centenaire. « Nous
formons l’ensemble musical le plus ancien de Franche-Comté »,
indique Didier Gallinet, son président. Pour l’événement, l’Orchestre
a choisi de présenter, en 2009, la 9e Symphonie de Beethoven,
chef d’œuvre monumental, rarement joué, avec en ouverture de
programme le triple concerto du compositeur allemand.
C’est en avril 2008 que les festivités organisées pour ce centenaire
ont débuté avec, notamment, une grande tournée au Mozambique.
Elles se poursuivent donc avec ce concert qui sera donné le 10 mai
à la Chaux-de-Fonds et le 15 mai à l’Espace Pourny, à Pontarlier
(20h). L’Orchestre philharmonique de Besançon et trois chorales
– la Campanelle, de Pontarlier, le Chœur Schütz, de Besançon et le
Chœur de l’Université de Neuchâtel –, soit 300 exécutants, seront
sur scène aux côtés de l’orchestre pontissalien et de trois solistes :
Pierre Amoyal au violon, Marc Pantillon au piano, et Sébastien Singer
au violoncelle.
« En avant-première, nous jouerons le 8 avril au Kursaal de
Besançon, à 20h30. Nous préparons déjà pour octobre le Magnificat
de Schubert. Et, en février 2010, nous aurons le plaisir de recevoir,
lors d’un concert unique, Caroline Casadesus et Didier Lockwood.
Le génial violoniste jouera une création qu’il a tout spécialement
composée pour nous, pour l’occasion », se réjouit déjà Didier Gallinet.
Une belle page d’histoire est ouverte !
_
Renseignements et réservations, tél. 06 07 74 68 82
6_vu du doubs_avril 2009
...I
Buena Vista Social Club.
rencontres
Appel à souscription
pour combattre
le cancer
L’Herbe en Zik
toujours aussi éclectique
« Nous gardons notre état d’esprit initial avec une programmation où
têtes d’affiches internationales et découvertes se côtoient », explique
Julie, l’une des trois salariées du festival Herbe en Zik. En huit ans,
la manifestation culturelle étudiante a pris de l’envergure, elle s’est
ouverte à un large public jusqu’à séduire l’an dernier 14 000 personnes
dont certaines ont quitté les bancs de la fac depuis bien longtemps.
Un éco-festival
Place à la musique du monde et pour tout le monde ! L’édition 2009
s’annonce prometteuse avec le Buena Vista Social Club, Emir Kusturica et Toots and The Maytals. À leurs côtés, vingt autres formations
de tous styles vont se succéder durant trois jours, sur le campus de la
Bouloie, parmi lesquelles Cocoon, Caravan Palace, Cut Killer.
L’Herbe en Zik poursuit sa route et peaufine sa formule, toujours avec
deux chapiteaux et un autofinancement à hauteur de 80 %. « Cette
année, on s’affiche écofestival avec une animation autour des déchets
et un stand d’artisanat bio et franc-comtois. Et nous mettons l’accent
sur la qualité de l’accueil des festivaliers. » Plus de 200 bénévoles s’y
emploient. Avis aux amateurs !
I
Dans la foulée de la création récente de
l’Institut régional fédératif de cancérologie de Franche-Comté, les professeurs
Xavier Pivot et Jean-François Bosset
lancent un appel à souscription pour
compléter le financement d’un bâtiment
dédié à la lutte contre le cancer. Situé
auprès du Centre hospitalier universitaire de Besançon, ce site rassemblerait des
experts et des services spécialisés qui
viendraient en appui des établissements
de soin de la région. L’objectif étant de
les accompagner dans la prise en charge
de leurs patients et de proposer des traitements optimaux.
L’ensemble des collectivités territoriales
franc-comtoises se sont engagées à hauteur de 50 % d’un budget estimé à 25 M€.
L’État n’a pas encore fait connaître le
montant de sa participation. Mais quelle
qu’elle soit, le projet ne pourra aboutir
sans la générosité de la population.
_
Libellez vos dons à la Ligue contre le
cancer - comité de Besançon - IRFC-FC
Adressez-les à la Ligue contre le cancer
34b, avenue Fontaine-Argent
25000 Besançon
Possibilité de déduction fiscale.
_
Herbe en Zik, 30 avril, 1er et 2 mai – campus de la Bouloie, à Besançon
Tél. 03 81 66 67 42
www.lherbenzik.org
Jean-François Bosset et Xavier Pivot.
Une brioche
comme signe de reconnaissance
Avec le printemps revient la traditionnelle
opération Brioches animée par les sept
Adapei (associations de parents et amis de
personnes handicapées mentales) du Doubs.
Cette opération est un appel à la générosité
publique : le donateur manifeste ainsi sa
volonté de voir reconnue la citoyenneté de
la personne handicapée mentale.
Du 20 au 25 avril, environ 3 600
bénévoles sont mobilisés, tous munis
d’une carte d’autorisation préfectorale.
Les dons récoltés servent à améliorer
les conditions de vie des enfants et
des adultes handicapés mentaux.
En 2008, plus de 92 800 brioches
ont été vendues.
avril 2009_vu du doubs_7
Technologies médicales :
Medtec dévoile les
atouts franc-comtois
...I
rencontres
Ce n’est bien sûr pas un hasard si la
première édition française du salon
international Medtec, dédié au matériel
et aux technologies du secteur médical,
se déroule à Besançon, les 22 et 23
avril. La Franche-Comté compte parmi
les principaux pôles microtechniques
français, et la capitale régionale
soutient le développement de son pôle
Témis Santé, dans sa nouvelle zone
d’activité Les Hauts du Chazal.
Environ 200 entreprises franccomtoises s’illustrent dans ce secteur
porteur. La région peut s’appuyer
en outre sur l’Institut supérieur
d’ingénieurs de Franche-Comté (ISIFC),
basé à Besançon. À la fois deuxième
producteur de matériel médical et
deuxième exportateur européen, la
France réalise un chiffre d’affaires de
11 milliards d’€.
Autant dire qu’il s’agit d’un axe de
diversification important pour les
entreprises franc-comtoises. Près
de 300 exposants et 3 000 visiteurs
sont attendus à Medtec, au parc des
expositions Micropolis.
I
Le goût du terroir
Un comté en or
à la fromagerie de Montlebon
À Montlebon, la coopérative fromagère a pignon sur rue depuis 1923. En
plein cœur de ce joli village montagnon, la fruitière s'est modernisée au
fil des ans avant d'accéder au top de la fabrication d'un comté aux saveurs
de noisette et d'épices, à la texture moelleuse, sans excès de sel.
Éleveurs à Montlebon, aux Gras, à Morteau, les 19 sociétaires de la coopérative, présidée par Éric Monney, peuvent compter sur Xavier Raymond.
Âgé de 28 ans, le fromager, titulaire d’un BTS obtenu à Poligny, certifié
responsable de fromagerie traditionnelle, est secondé par Rémy, et un
apprenti. Sa jeune et charmante épouse, Laetitia, elle aussi diplômée de
Poligny, gère le magasin où sont proposés les produits du terroir.
La fromagerie traite 3 500 000 litres de lait par an, elle l'ensemence, le
caille, le met en moules avant l'affinage à Poligny. La production de beurre
en plaquette et en motte s’élève à 350 kg par semaine. « 90 % de nos fromages sont classés A », souligne Xavier. Et d’ajouter : « La médaille d'or
décrochée par notre comté AOC au Concours général agricole 2008 doit
être partagée entre les producteurs, les sociétaires et les fabricants. »
N’hésitez pas à faire le détour par la fromagerie de Montlebon : vous
serez les bienvenus et vous emporterez ce fameux comté “en or”.
Exploit dans le massif du Jura : 76
km parcourus en Lugicap
Frédéric Martin, tétraplégique, a réalisé l’exploit qu’il s’était promis d’accomplir
en inventant sa Lugicap, primée au concours Lépine 2006. Sans assistance
motorisée, son fauteuil arrimé à la luge spécialement conçue pour l’expérience,
il a parcouru les 76 km qui séparent Lamourra de Mouthe, sur le tracé de la
Transjurassienne. Il était tracté par la force d’Arnaud, son frère, et suivi de
Franck Eymeriat qui transportait la logistique. À raison de 8 km par jour, entre
le 15 et le 22 février. Soit 510 m de dénivelé. Loin des sunlights et caméras, les
trois hommes ont accompli un exploit sportif, symbole fort de solidarité. Un peu
plus tard, la Lugicap devait démontrer ses qualités fonctionnelles en Norvège.
_
http://raid.lugicap.over-blog.com et www.lugicap.com
8_vu du doubs_avril 2009
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avril 2009_vu du doubs_9
I
infos CG
I Chef d’entreprise, pourquoi pas vous !
Des rendez-vous près de chez vous
Vous avez un projet de création ou
de reprise d’entreprise ? L’opération
Chef d’entreprise, pourquoi pas vous ?
s’adresse donc à vous. Elle consiste en
une réunion d’information en présence
du conseiller général de votre canton. Des
chargés de mission de Développement 25,
des responsables bancaires et consulaires,
un conseiller bénévole – ancien cadre ou
dirigeant à la retraite – apportent chacun
leur éclairage sur le sujet. Ils s’appuient
infos
routes
Zone de Besançon
sur un film qui retrace les démarches clés.
Autre temps fort de cette rencontre : les
témoignages de ceux qui se sont lancés.
Tél. 0 825 00 12 25
Internet : www.doubs.org
[email protected]
à 18h30
7 avril, salle Morand à Pontarlier, pour
le canton de Pontarlier, en présence de
Christian Bouday.
14 avril, salle de la mairie de Baume-lesDames, deuxième étage, pour le canton de
Baume, en présence de Marc Pétrement.
5 mai, nouvelle salle d’Autechaux-Roide,
à Roide, pour le canton d’Hérimoncourt,
en présence de Jean-Marie Bart.
Pas de chantiers très perturbants en avril.
Zone de Pontarlier
RD 461 Loray – Orchamps-Vennes
Terrassement et assainissement de la
chaussée, basculement de la circulation,
limitation de vitesse à 70 km/h, limitation
de gabarit à 4,40 m.
RD 437B Trévillers
Reprise d’accotements, circulation
alternée.
RD 437 Oye-et-Pallet
Aménagement de sécurité, circulation
alternée.
RD 461 Villers-le-Lac, col des Roches
Traitement de grillages, circulation
alternée.
Zone de Montbéliard
RD 683 L'Isle-sur-le-Doubs
Opération ATSR (Aménagement du
territoire entre Saône et Rhin), carrefour
RD 683 / RD 31. Circulation alternée ou
coupée.
RD 683 Baume-les-Dames
Opération ATSR, carrefour de la Prairie.
Circulation alternée ou coupée.
Véloroute d'Allenjoie à Baume-les-Dames
Passerelle à Courcelles-les-Montbéliard.
Incidence sur la circulation cyclable et
automobile.
RD 126 commune de Berche
Création d’un passage piétons et cycles
menant à la véloroute, circulation
alternée.
10_vu du doubs_avril 2009
Services sociaux :
un accueil jugé de qualité
98 % des usagers des services sociaux du Conseil général se déclarent satisfaits
de l’accueil qui leur a été réservé, selon une enquête menée courant décembre
2008 auprès de 39 sites : centres médico-sociaux, centres de planification et
pôles de l’aide sociale à l’enfance. C’était l’occasion de vérifier le respect des
engagements qualité pris par le Département : accueil téléphonique et physique
courtois, bonne orientation, confidentialité, rendez-vous donné sous 15 jours.
Sur 960 personnes interrogées, 93 % ont pu repérer facilement le bâtiment.
Pour 92 %, la confidentialité est respectée à l’accueil et, pour 98 %, lors des entretiens dans des
bureaux appropriés. 91 % des répondants ont
obtenu un rendez-vous sous 15 jours. Une
Une
note de 8,9/10 a été attribuée pour l’accueil
physique.
L’accueil téléphonique a été jugé courtois
par 98 % des usagers, et 95,5 % ont été
orientés vers le bon interlocuteur. Une
note de 9/10 a été donnée pour l’accueil
téléphonique.
Le détail des résultats ainsi que le questionnaire sont consultables sur www.doubs.fr à
la rubrique “démarche qualité”. Une nouvelle
enquête sera réalisée au cours du semestre 2009.
La Saline royale
part à l’assaut du web !
La Saline royale d’Arc-et-Senans poursuit sa révolution numérique. Depuis le mois de
février, elle est en effet visible en 3D sur le géoportail sur lequel elle a été intégrée par
l’Institut géographique national. Ce site, www.geoportail.fr, n’est rien moins que la référence française en information géographique. Il accueille environ 40 000 connexions
par jour, soit entre 1 et 1,5 million de connexions par mois. Réalisée à la demande du
Conseil général, cette modélisation en 3D de ce patrimoine du Doubs est l’œuvre de
la société bisontine Héritage Virtuel, de Pierre Rupp et Loïc Thirion Lopez (voir Vu du
Doubs 164 de décembre). Un rappel de son histoire, de son environnement, de son rôle
économique et de son actualité l’accompagne.Voilà de quoi attraper bien des visiteurs
sur la toile.
Des aides aux particuliers :
laissez-vous guider
Les pompiers de… Maîche
pour inaugurer leur caserne !
C’est le 13 mars dernier en fin d’après-midi
que les 43 sapeurs pompiers volontaires et
les trois membres du service de santé et de
secours médical, sous la responsabilité du
lieutenant Claude Vienot, ont participé en
présence des officiels à l’inauguration du
centre de secours renforcé de Maîche. La
caserne compte une zone opérationnelle
et technique de 463 m2, une zone administrative de 563 m2 et, pour l’extérieur, une
aire d’évolution des engins de 1 320 m2 et
une aire de stationnement des véhicules
de 820 m2. Les manœuvres sont désormais plus aisées pour le fourgon pompe
tonne hors route, le camion citerne rural,
l’échelle pivotante semi-automatique, le
véhicule de secours et d'assistance aux
victimes, la camionnette manœuvre de
force et bien d’autres.
La nouvelle édition du Guide des aides aux
particuliers est disponible dans sa version
papier, mais elle est aussi accessible via
Internet sur le site www.doubs.fr
Ce guide rassemble tous les dispositifs que
le Conseil général du Doubs met à votre
disposition pour mener à bien vos projets.
Vous souhaitez : installer un chauffage au
bois dans votre logement, trouver et rémunérer une aide ménagère pour un parent
âgé ou handicapé, créer votre entreprise,
pratiquer un sport de loisirs ? Vous trouverez au fil des rubriques, ou en deux-trois
clics, la réponse à votre recherche. Le guide
présente en outre une foule de conseils
pratiques, d’adresses indispensables, de
chiffres-clés.
Le Guide des aides aux particuliers est disponible dans les différents sites du Conseil
général à travers le département. Mais,
pour protéger l’environnement suivant les
principes du développement durable, il est
recommandé de le consulter sur doubs.fr
Le Doubs
au Salon
de l’agriculture
Cette année encore les agriculteurs
du Doubs ont porté haut et fort les
couleurs du département et celles
de leurs savoir-faire lors de la 46e
édition du Salon international
de l’agriculture qui s’est déroulé
à Paris du 21 février au 1er mars
derniers. L’occasion était belle en
effet de démontrer le dynamisme
et l’étendue des talents des produits de terroir, de l’élevage et
de l’offre touristique du Doubs.
Le 22 février, Claude Jeannerot,
président du Conseil général, a
profité de l’occasion pour rendre
visite à ces ambassadeurs sur le
stand de l’organisme de sélection
de la race montbéliarde, le stand
de l’espace franc-comtois puis le
stand de l’association nationale du
cheval de trait comtois. Le Conseil
général a d’ailleurs soutenu la
promotion et le développement de
la race montbéliarde et du cheval
comtois par une aide financière
aux éleveurs qui ont exposé des
animaux lors de ce salon.
Le président Jeannerot en compagnie de
René Morel, président de l'organisme de
sélection de la race montbéliarde.
avril 2009_vu du doubs_11
I
environnement
I Le Dessoubre
et sa vallée s’animent
Au cœur de projets et d’ambitions partagés, la vallée du Dessoubre se dynamise
et arrive à une étape décisive de sa Charte pour un développement durable. Les
diagnostics et les atouts de la vallée sont posés ; reste à les mettre en valeur.
Petit tour d’horizon non exhaustif.
E
nvironnement, agriculture, forêt,
tourisme, autant de domaines qui
ont fait l’objet d’études de la part
du Département. Il joue ici son rôle fédérateur, en lien direct avec les élus locaux.
En charge du dossier, Jacques Breuil, viceprésident chargé de l’aménagement local
et du développement durable des territoires, et Vincent Fuster, vice-président
chargé des Infrastructures, du Développement économique, agricole et touristique,
travaillent aux côtés de Daniel Leroux,
conseiller général du canton du Russey.
Ce dernier apprécie « l’investissement
du Département et le travail considérable accompli ces dernières années avec
passion et sérieux en faveur de l’un des
joyaux du département. »
Des actions nombreuses
Et ce travail quel est-il ? Vincent Fuster en
présente un aspect : « La mise en place du
fauchage écologique a commencé ici. Tout
comme a été expérimentée l’utilisation de
la bouillie de sel en viabilité hivernale. Les
résultats probants en termes d’efficacité,
de consommation de sel et de protection
de l’environnement font que ce système
sera généralisé. La gestion des effluents
d’élevage progresse. Notamment grâce
à l’animation réalisée avec la Chambre
d’agriculture auprès des éleveurs ;
l’enjeu est d’améliorer les pratiques
d’épandage. »
Jacques Breuil poursuit : « La restauration des milieux aquatiques est un objectif
prioritaire de la Charte. D’ailleurs, c’est le
premier dossier à avoir été lancé lors de
sa signature en avril 2005. Maintenant
que les études sont faites, nous devons
mettre en œuvre rapidement des actions.
La démarche Natura 2000 nous aidera à
conserver et valoriser le patrimoine naturel, à développer et aménager ce territoire de manière raisonnée. Nous devons
rendre complémentaire activité humaine
et biodiversité. »
André Péquignot, conseiller général du
canton de Saint-Hippolyte, insiste : « La
restauration de la libre circulation du
poisson, le maintien d’un débit d’étiage
suffisant, la protection des berges sur le
Dessoubre et ses affluents, le contrôle
des plantes invasives comme la renouée
du Japon sont des priorités, sans oublier
la qualité de l’eau. »
Daniel Leroux, conseiller général
du canton du Russey,
apprécie l’action menée par
le Département pour
la valorisation de la vallée
du Dessoubre.
Les prochains
enjeux fixés
La dernière conférence
des Communautés de
communes du Dessoubre,
qui s’est tenue le
18 février dernier,
a permis de partager des
constats (voir ci-contre).
Elle a aussi fixé les
perspectives pour 2009 :
lancement des travaux
de restauration des cours
d’eau, mise en œuvre du
projet équestre qui doit
permettre de développer
l’offre touristique du
secteur en lien avec la
Suisse, développement
des structures d’hébergement touristique, et enfin
élaboration du document
d’objectifs Natura 2000.
Pour que la vallée du
Dessoubre trouve la place
qu’elle mérite dans le
patrimoine du Doubs.
La restauration des milieux aquatiques
est une priorité.
Tourisme et activités de loisirs, deux atouts à développer dans la vallée.
12_vu du doubs_avril 2009
I I
dossier
Logement :
le Conseil général
accompagne vos projets
Que l’on soit locataire, en accession à la propriété, propriétaire,
confronté à des travaux de rénovation ou à l’envolée des
charges… le logement est une préoccupation prioritaire
de la vie quotidienne. C’est pourquoi le Conseil général du
Doubs a choisi de s’impliquer dans une action ambitieuse
qui ne relève pourtant pas de ses compétences obligatoires.
Il engage chaque année 10 millions d’euros pour apporter
une réponse sociale à une question qui touche à la fois à
l’évolution de la cellule familiale, au vieillissement de la
population, au cadre de vie, à l’aménagement du territoire
et, désormais, au développement durable. Sa politique en
la matière est, de surcroît, un levier pour agir contre la crise.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////
avril 2009_vu du doubs_13
...I I
dossier
De Doubs 2010 à Doubs 2017
Avantage au logement avec le Conseil général
Que ce soit pour accélérer la rénovation de l’habitat social public et privé, pour encourager
les économies d’énergies, pour faciliter le maintien à domicile des personnes en perte
d’autonomie… Le Conseil général répond présent ! Depuis 2006, près de 2 100 logements
ont bénéficié de ses soutiens sous diverses formes.
«
L
e logement est un droit fondamental
que notre société doit garantir à
chaque citoyen. Il figurait déjà au
rang de nos priorités dans notre projet
Doubs 2010 », rappelle le président
Claude Jeannerot. « Bien que ce ne soit
pas une compétence obligatoire des
Départements, la question de l’habitat
est présente dans toutes nos politiques :
action sociale, aménagement du territoire
et aide aux communes, action économique
et emploi… C’est pourquoi nous avons été
l’un des premiers départements, en 2006,
à accepter d’assurer la gestion des crédits
de l’État consacrés à l’habitat, dans le
cadre du Plan de cohésion sociale, dispositif connu sous le nom d’Aide à la pierre. »
2006, ce sont 404 logements qui ont été
construits et réhabilités dans l’habitat
public, et 300 logements privés améliorés
ou créés pour la location. Depuis, l’effort
est constant…
Le Conseil général accompagne simultanément l’État dans sa politique de renouvellement urbain (ANRU) dans les quartiers
dits sensibles, à Besançon, Pontarlier et
dans le Pays de Montbéliard, ainsi que
l’ANAH (Agence nationale de l’habitat),
pour le secteur privé.
Un retard rattrapé
Toujours dans le cadre de Doubs 2010,
le Département a multiplié par trois la
dotation du Fonds de solidarité pour le
logement, entre 2004 et 2008, afin de
renforcer le Plan départemental d’action
pour le logement des personnes défavo-
Un effort constant
Par ce biais, le Conseil général a pu renforcer sa politique partenariale avec les
communes – le Grand Besançon et le Pays
de Montbéliard assumant aussi l’Aide à la
pierre pour leur agglomération –, avec les
bailleurs sociaux – Habitat 25, Néolia et
Ideha. Même si l’État a fixé aux collectivités
des objectifs plus ambitieux que lui-même
n’avait jamais atteints, le Département
les a dépassés dès la première année. Dès
fo +
in254 000
Des chiffres et des observations
17 %
c’est le nombre de logements
recensés dans le Doubs en 2005.
Soit 88 % de résidences principales,
5 % de résidences secondaires, et
7 % de logements vacants.
c’est la part du logement
social dans le Doubs, le reste
relevant donc du secteur
privé. La moyenne nationale
est identique.
56 %
243 000
des résidences principales sont
occupées par leurs propriétaires,
ce qui situe le Doubs dans la
moyenne nationale.
14_vu du doubs_avril 2009
50 %
du parc locatif privé
a plus de 50 ans.
Les deux-tiers du
parc public ont plus
de 30 ans.
c’est le nombre de ménages que pourrait compter le Doubs
en 2020, soit 20 000 de plus qu’en 2005. Une croissance
plus forte que celle de la population, du fait du vieillissement
des ménages et de l’éclatement des cellules familiales.
Ces quelques données sont extraites du
premier diagnostic de l’Observatoire de
l’habitat du Doubs sur la période 19992005. Le Conseil général a souhaité se
doter ainsi d’un outil d’analyse, avec
le concours des services des deux
Communautés d’agglomération du Grand
Besançon et du Pays de Montbéliard,
de leurs agences d’urbanisme, le tout
coordonné par l’ADIL. C’est aussi un outil
à la disposition des élus et des acteurs de
l’habitat. La prochaine édition abordera de
nouveaux thèmes comme l’évolution des
loyers et des charges locatives, le foncier,
les nouveaux comportements...
À consulter sur le site Internet de l’ADIL
voir Contacts page 15
...I I
dossier
Les énergies renouvelables
ont le vent en poupe
risées (PDALPD) géré par l’Association
départementale d’aide au logement
(ADAL). Parmi les mesures mises en
œuvre figurent l’accompagnement des
familles en difficulté pour l’accès au logement ou le maintien dans leur logement
(2 000 foyers aidés par an), la lutte contre
l’habitat dégradé ou indigne…
Par ailleurs, des aides départementales
sont accordées aux personnes âgées ou
handicapées pour leur permettre d’adapter leur habitat. Enfin, depuis 2005, pas
moins de quatre millions d'euros par an
sont consacrés à la création ou la restructuration de places d’hébergement
pour personnes âgées : 20 projets ont
ainsi bénéficié de financement et les
54 établissements existant désormais
permettent d’accueillir une capacité
d’environ 3 900 places. Le retard accusé
par le Doubs est ainsi rattrapé.
« Le projet Doubs 2017 s’attachera
à maintenir le cap départemental en
faveur du logement des plus défavorisés », assure Claude Jeannerot. « Nous
renforcerons aussi nos critères qualitatifs afin de rendre l’habitat plus économe
en énergie, et donc plus économique
pour les ménages. »
voir Contacts page 15
L
es travaux d’amélioration de la
performance énergétique, ainsi
que les équipements qui utilisent
les énergies renouvelables, ouvrent droit,
selon les cas, à des aides directes, allouées
sous forme de subventions ou de prêts,
mais aussi à des aides fiscales, dont les
crédits d’impôt.
Le bois, ressource naturelle
par excellence
La filière bois-énergie bénéficie d’un
soutien privilégié du Département, dans
le cadre d’un partenariat étroit avec
l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). C’est ainsi que
des réseaux de chaleur alimentés en bois
et associant par exemple de l’habitat, des
commerces, des locaux municipaux, collège… se constituent ; on compte déjà des
réalisations conséquentes à Besançon,
Mouthe, Le Russey, Ornans, Pierrefontaine-les-Varans, Amancey…
L’installation de chaufferies-bois automatiques publiques peut être prise en charge
jusqu’à hauteur de 30 % par le Conseil
général, sur la base d’une dépense plafonnée qui dépend de la nature du projet.
Un bonus de 20 % sur l'aide, par logement,
peut également être accordé aux bailleurs
sociaux pour les projets qui intègrent des
énergies renouvelables. Les bâtiments
doivent faire l’objet d’une réflexion approfondie en matière d’économie d’énergie.
Pour les chaufferies des logements locatifs privés (à partir de quatre logements
à loyers conventionnés), le taux d’aide
varie selon l’analyse économique du
projet (jusqu’à 20 %), avec une dépense
plafonnée tenant compte notamment de
la consommation de bois.
Objectif qualité
Tous les programmes de construction
des bailleurs sociaux doivent être certifiés selon le dispositif qualité de Cerqual.
L’heure est à la recherche de la très haute
performance énergétique et bientôt de la
basse consommation !
voir Contacts page 15
Michel Rondot, conseiller
général du canton d’Étupes,
président d’Habitat 25*
« Le Doubs souffre avant tout
d’une inadaptation et d’une
vétusté de son parc de logements
locatifs, aussi bien dans le
privé que dans le public. C’est
ainsi que nous observons une
certaine vacance dans le parc du
Pays de Montbéliard, l’offre ne
correspondant pas à la demande.
Nous manquons d’appartements T2
et T3 sur l’ensemble du territoire,
et, par endroits, de grands
logements pour des familles
nombreuses. Autant de raisons
pour lesquelles il faut encourager
la construction et la réhabilitation.
Mais pour maintenir la barre dans
le bon sens, il conviendrait que
l’État respecte ses engagements
et ne modifie pas sans cesse ses
dispositifs d’aide ! »
*Michel Rondot préside aussi la commission
de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) pour
la délégation du Conseil général qui couvre
les secteurs ruraux, et le secteur urbain de
Pontarlier.
avril 2009_vu du doubs_15
...I I
dossier
Faciliter le maintien à domicile
Berthe et Jules Siron
disposent désormais d'une
salle de bains accessible
depuis leur chambre.
Martine Voidey,
vice-présidente
en charge de la politique
du logement, de l'habitat
et de la ville, présidente
des comités de programmation
A
vec l’âge, il devenait pénible de
monter à l’étage pour passer
à la salle de bains, alors que la
chambre se situe au rez-de-chaussée.
Et puis, il fallait penser à l’avenir, à
l’éventuelle perte d’autonomie. Ce sont
ces considérations qui ont décidé Berthe
et Jules Siron à aménager une seconde
salle d’eau accessible de plain-pied. Tout
a été bien pensé afin que le couple puisse
continuer à couler des jours heureux
dans ce pavillon bisontin, acquis en 1952
et amélioré au fil des ans.
Berthe et Jules Siron comptent parmi
les quelque 300 propriétaires occupants
âgés de plus de 65 ans qui ont bénéficié
d’une aide du Conseil général pour améliorer leur habitat. Ce qui représente en
moyenne 1 000 € par dossier, chaque
année. Ils ont reçu aussi une subvention
de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat),
de la SNCF, ancien employeur de Jules, et
une assistance technique d’HDL.
Un dispositif similaire existe pour les personnes handicapées de moins de 60 ans,
via la MDPH (Maison départementale
des personnes handicapées). Il s’applique
aussi aux personnes de plus de 60 ans en
situation de dépendance qui ne peuvent
pas prétendre aux prestations de compensation du handicap pour des travaux
d’accessibilité et d’aménagement.
Avec ces dispositifs dont il a eu l'initiative,
le Département du Doubs va au-delà de
ses obligations légales.
voir Contacts page 15
« Un important
travail
d’observatoire
de l’habitat dans
le Doubs a été
réalisé au cours
de l’année 2008.
Il montre une
évolution continue
de la population
dans notre
département,
ce qui implique
un besoin fort
de création
de logements.
Parallèlement,
le vieillissement
de la population
nous amène à
penser autrement
la question
de l’habitat :
particuliers
comme
collectivités
Développer et améliorer l’offre privée
C
réer des logements sociaux a été un choix délibéré dès l’origine pour Pascale André
et ses sœurs, Françoise Tournier et Élisabeth Chambelland. « Nous savions que la
demande sociale était forte dans le Haut-Doubs et nous voulions saisir cette occasion
d’aider des gens », avance simplement Pascale André.
Après l’incendie de la ferme familiale, à Bulle, la partie habitation de leurs parents a été réhabilitée. Il restait suffisamment d’espace pour concevoir deux appartements : un F4 de 80 m2
en rez-de-chaussée, accessible aux personnes handicapées, et un second de 95 m2 à l’étage,
chacun disposant de sa terrasse. « Nous avons eu connaissance du dispositif d’aide du Conseil
général en se renseignant à l’ANAH », précise Pascale André. « Nous nous sommes engagées dans
un conventionnement sur neuf ans pour maintenir des loyers modérés, bien inférieurs à l’offre
privée ordinaire. Nous avons perçu une seconde
aide du Conseil général pour l’installation d’une
chaudière à granulés bois. Ce sont des dispositifs
d’accompagnement très intéressants, assortis de
conseils. »
Chaque année, le Conseil général encourage ainsi
la création ou la réhabilitation de près d’une cenAménager des logements conventionnés, un
choix pour Pascale André et ses sœurs.
taine de logements conventionnés.
voir Contacts page 15
16_vu du doubs_avril 2009
doivent anticiper
ce mouvement de
fond, et proposer
des logements
accessibles,
adaptables et bien
reliés aux lieux de
vie. On remarque
également la
nécessité de
requalifier l’habitat
en centre-bourg,
pour ne pas
aggraver encore
l’étalement urbain.
L’habitat se
situe donc dans
une logique de
développement
durable : les
collectivités
doivent l’utiliser
comme un outil
pour limiter
l’étalement
urbain. »
Halte à la pression
foncière avec l’EPF
Pour contrer la pression foncière
qui s’exerce depuis de nombreuses
années dans les grandes villes et
à leur périphérie, ainsi que dans
la zone frontalière, le Conseil
général a pris l’initiative de créer
l’Établissement public foncier
(EPF). Celui-ci assure un portage
pour le compte des collectivités
adhérentes : lorsqu’une parcelle
de terrain présente un intérêt,
il s’en porte acquéreur puis
la rétrocède à la commune
concernée dès que celle-ci peut
mettre en œuvre son projet. Il
constitue ainsi une réserve
foncière stratégique.
Neuf communautés de communes
et les deux agglomérations du
Grand Besançon et du Pays de
Montbéliard sont membres de
l’EPF; elles représentent 302
communes et 367 000 habitants.
...I I
dossier
Le Département
partenaire des communes
Le Département propose un accompagnement spécifique aux communes
et à leurs groupements pour la réalisation de leurs projets de logements
publics. Il s’agit de l’Assistance à
maîtrise d’ouvrage. Ce dispositif
finance à différents taux plafonnés
les études de besoins, de conception
et de faisabilité.
Dans le prolongement, le Département
soutient les collectivités rurales dans
le développement d’une offre locative
dans leurs bâtiments communaux. Les
subventions sont attribuées à tous
travaux de construction, réhabilitation, ou d’aménagement de logements
conventionnés pour une période de
six ans minimum. La subvention peut
atteindre 12 000 e par logement.
Les communes de moins de 10 000
habitants, adhérentes à une Opération
programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) peuvent bénéficier d’aides
départementales pour l‘aménagement de places publiques (45 000 e
maximum). Le Département participe
à l’animation et au suivi des OPAH,
notamment pour le volet énergie.
Enfin, des financements sont réservés
à la création de logements sociaux
dans le cadre du Plan départemental
d’action pour le logement des personnes défavorisées (PDALPD).
Préserver les investissements
pour le locatif dans le Doubs
Le président Jeannerot, sénateur du Doubs, a exprimé
auprès de la ministre du Logement son opposition au
projet du gouvernement de priver les agglomérations de
Besançon et de Montbéliard des dispositions fiscales
favorables à la construction de logements locatifs,
dans le cadre des dispositifs de Robien et Besson. En
rétrogradant de la zone B à la C les deux agglomérations,
les investisseurs seraient dissuadés, et les accédants
à la propriété subiraient une diminution du prêt à taux
zéro. Or, comme le note le sénateur Claude Jeannerot :
« Les ménages, notamment les plus modestes et les
plus jeunes, éprouvent la plus grande difficulté à se
loger dans des conditions acceptables, c’est-à-dire à un
tarif compatible avec leurs moyens. [...] »
Par ailleurs, compte tenu des fortes tensions
qui existent dans le secteur du Haut-Doubs en
matière d’offre locative, le sénateur Jeannerot a
demandé l'extention du dispositif à l'agglomération
pontissalienne, avec son classement en zone B.
Deux atouts
pour accéder à la propriété
Parmi l’ensemble des actions qu’il met en œuvre
en faveur du logement, le Conseil général soutient
l’accession à la propriété en accompagnant deux
dispositifs créés par les pouvoirs publics : le Pass
foncier et la majoration du Prêt à taux zéro. Ceuxci s’adressent aux ménages qui envisagent d’acquérir pour la première fois un appartement ou
une maison en résidence principale. Bien entendu,
leurs revenus ne doivent pas dépasser certains
plafonds.
Pour en bénéficier, ces ménages doivent en outre
obtenir le concours d’une ou plusieurs collectivités locales. C’est pourquoi le Conseil général s’est
engagé dans ces deux dispositifs. Il accorde une
subvention, selon la situation géographique, de
750 € à 1 000 € aux familles de moins de quatre
personnes, et de 1 500 € à 2 000 € à partir de quatre. Les Communautés d’agglomération du Grand
Besançon et du Pays de Montbéliard apportent
aussi leurs concours. Si bien que ces subventions
ont un effet levier déterminant, d’autant qu’elles
peuvent constituer tout ou partie de l’apport personnel des futurs propriétaires.
Les trois collectivités conditionnent leurs aides
à la qualité de réalisation et à des performances
énergétiques de très haute qualité. Deux critères
que l’on retrouve désormais dans l’ensemble des
programmes de construction aidés.
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avril 2009_vu du doubs_17
I
enfance
I Sochaux : les lionceaux entrent dans
une Ronde accueillante
« Pour qu’un enfant grandisse,
il faut tout un village », souligne
Claude Jeannerot, citant un proverbe
africain. À Sochaux, la commune,
le Département et la CAF se sont
mobilisés pour offrir une seconde
jeunesse au point multi-accueil.
D
ans la cité du Lion Peugeot, les
lionceaux ont leur territoire :
c’est la Ronde des lionceaux.
Ce fut la première halte-garderie communale du Pays de Montbéliard et la
première aussi à obtenir l’agrément de la
Caisse d’allocations familiales (CAF) pour
l’accueil des enfants de 3 mois à 5 ans.
C’était en 1970.
Quatre décennies plus tard, il fallait
donner un bain de jouvence à cette
structure située en plein cœur du quartier des Graviers. Les demandes des
familles avaient évolué. L’ébauche d’un
premier projet de transformation en
18_vu du doubs_avril 2009
centre multi-accueil voit le jour dès 2004.
Il sera retardé faute de moyens financiers
et ne sera officialisé qu’en 2007, avec le
feu vert de la CAF.
Un retard d’équipement à rattraper
Nouveauté : la halte-garderie devient point
multi-accueil avec cinq places supplémentaires venant s’ajouter aux 20 existantes.
Les enfants peuvent venir occasionnellement. « C’était une attente très forte
des familles arrivées récemment dans la
commune », précise Albert Matocq-Grabot, maire, qui a contribué au financement
à hauteur de 222 000 €, la CAF apportant
150 000 €. Le Département y a contribué à
hauteur de 99 000 €, ce qui revêt aux yeux
de Noël Gauthier, conseiller général, un
double intérêt : celui de l’enfant et celui de
l’aménagement du territoire. « L’enfance
est la plus belle de nos compétences »,
avoue volontiers Claude Jeannerot, ajoutant : « Les parents pourront désormais
rester dans la cité en bénéficiant des services nécessaires. »
Comme le rappelle le député Pierre
Moscovici, président de la CAPM, le Pays
de Montbéliard souffre d’un retard en
matière d’accueil pour la petite enfance.
Un retard qu’il tente de rattraper grâce à
la politique volontariste des communes
et le concours des partenaires.
Un service attractif
À Sochaux, La Ronde des lionceaux a pris
des couleurs pimpantes, s’est agrandie
d’une cuisine qui, à terme, offrira sur place
une restauration. « Pour l’instant, les
parents apportent à manger », souligne
Marie-France Bucher, directrice. Une
politique tarifaire attractive se met en
place avec une plage élargie d’horaires
d’ouverture.
Dame Tartine ou fée Clochette : les chérubins sont dans leur univers. Ils apprécient
le saut dans la piscine aux balles multicolores, adorent tripatouiller dans les pots
de peinture. À l’arrivée des beaux jours, ils
profiteront du jardin en pente douce.
Les projets d’ouverture sur la cité se mettent
en place grâce à des partenariats avec
les associations. Expositions et séances
musicales viendront ponctuer occasionnellement la journée des enfants.
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avril 2009_vu du doubs_19
I
personnes âgées
I Les militants de l’âge
accompagnent le Conseil général
Reconnaissance de l’utilité sociale des plus de 60 ans, soutien à domicile,
accessibilité et mobilité… Il a été question de tout cela à l’assemblée plénière du
Comité départemental des retraités et personnes âgées (CODERPA),
instance consultative du Conseil général.
E
n février dernier, l’assemblée du
CODERPA, comité présidé par
Jean-Marie Bart, vice-président
en charge des Solidarités, permettait à
l’ensemble de ses membres de faire le
point sur les missions accomplies sur
la période 2005-2008 et de lancer des
projets pour la mandature 2009-2012.
Ce comité est composé de représentants
des personnes âgées et de leurs familles,
d'institutions publiques et d’organismes
financeurs, acteurs de l'action sociale et
médico-sociale gérontologiques.
« En tant qu’observatoire et force de
proposition auprès du Conseil général, le
CODERPA a participé à l’élaboration du
Schéma d’organisation sociale et médicosociale (SDOSMS), voté par l’Assemblée
départementale en 2008 », déclare
Norbert Duquet, réélu à la vice-présidence
du Comité. « Il lui incombe maintenant de
contribuer à la mise en œuvre de cette
politique gérontologique départementale.
Pour la défense et l’amélioration des
conditions de vie des personnes âgées,
dépendantes ou pas, le soutien à domicile
est une priorité. »
qui se vérifie chaque jour au sein même
des familles… », souligne Jean-Pierre
Monnier, responsable de la commission
hébergement et bien-traitance.
Contribuer à la constitution de conseils
de seniors auprès des maires, recenser
les dispositifs de vigilance et d’alerte en
place, ou pas, dans les communes, organiser une demi-journée gérontologique sur
le thème du maintien de la personne chez
elle dans les meilleures conditions, telles
sont les prochaines missions auxquelles
s’attèle le CODERPA. La mobilisation
dont font preuve ces “militants de l’âge”
promet des avancées concrètes et indispensables.
Jean-Marie Bart,
vice-président
en charge des Solidarités.
« Pour faire
vivre cet organe
consultatif qu’est
le CODERPA, une
ligne budgétaire a
été ouverte dans
le programme
Doubs 2010. Cela
pour faciliter son
fonctionnement,
organiser ses
réunions,
lui permettre
d’acquérir une
meilleure visibilité
aussi bien auprès
du grand public
que des différents
acteurs impliqués
dans le domaine
du vieillissement.
Le premier numéro
d’un bulletin
d’information
trimestriel, Au fil
des Âges, paraîtra
avant l’été. Il
s’adressera aux
professionnels,
bénévoles et élus
qui interviennent
en faveur des
retraités et
personnes âgées. »
Le CODERPA et ses responsables de
commissions : Anny Augé et Francine Foresti,
(Action sociale), Norbert Duquet, vice-président
du CODERPA (Suivi du SDOSMS), Jean-Marie
Bart, vice-président du Conseil général et
président du CODERPA, Christian Demouge,
(Information Communication), Jean-Pierre
Monnier (Bientraitance Hébergement).
Des projets pour améliorer
les conditions de vie
« Nos commissions travaillent à promouvoir l’intégration citoyenne de la personne
retraitée ou âgée, l’égalité territoriale,
la reconnaissance de l’utilité sociale des
plus de 60 ans. La vitalité associative,
par exemple, repose beaucoup sur eux »,
ajoute Christian Demouge, responsable
de la commission info-com. « S’attaquer
aux problématiques du vieillissement
et de l’isolement qui, trop souvent, vont
de pair, suppose de faire évoluer notre
conception de l’habitat et de l’urbanisme
vers une prise en compte systématique
du confort des personnes : modularité,
adaptabilité, etc. De plus, les générations
ont toutes besoin les unes des autres, ce
20_vu du doubs_avril 2009
L’aide à domicile, une priorité dans le Doubs.
Nelly Coeffie, infirmière.
Régine Ris-Parisel, médecin.
I I La santé, c’est capital
santé
pour retrouver un emploi
deux heures », explique Régine Ris-Parisel,
Les habitants de l’agglomération
médecin généraliste. « Nous évaluons le
bisontine et du Haut-Doubs, en
les capacités auditives et visuelles,
démarche d’insertion professionnelle, souffle,
et d’autres aspects en fonction de l’âge,
peuvent bénéficier d’un bilan de santé du sexe et des préoccupations de chaque
à Besançon. Ce qui leur évite de se
personne. »
rendre au Centre d’examens préventifs
Un moment de dialogue et
de santé de Frotey-les-Vesoul. C’est
d’information
le résultat d’un partenariat inédit
« Ce bilan est aussi un moment de dialoentre le Conseil général du Doubs et la gue et d’information », souligne Régine
Caisse primaire d’assurance maladie Ris-Parisel. « C’est souvent l’occasion de
dédramatiser le suivi médical, de discude Haute-Saône.
D
ans les missions sociales du
Conseil général, l’insertion professionnelle et la prévention des
pathologies se rejoignent. « Il faut une
bonne santé pour retrouver un emploi »,
ne manque pas de rappeler Jean-Marie
Bart, vice-président en charge des solidarités. C’est pourquoi l’accès aux bilans
de santé a été facilité aux jeunes sans
ressources et aux allocataires du RMI,
notamment.
Un jeudi matin tous les 15 jours, une
équipe médicale s’installe dans des locaux
appropriés du Conseil général, 18 rue de la
Préfecture, pour accueillir les personnes
inscrites. « Le bilan dure en moyenne
ter du choix d’un médecin traitant, car
la santé est un capital qui s’entretient.
Comme nombre des personnes accueillies
ici ne sont pas suivies, je découvre parfois
des pathologies comme l’hypertension, le
diabète… L’expérience montre que prendre sa santé en main est un pas décisif
pour s’insérer dans un parcours social et
professionnel. »
Contact : Conseil général du Doubs,
direction de l’Insertion,
tél. 03 81 25 89 01 ou 03 81 25 86 43
* Tout un chacun peut réaliser un bilan de
santé, gratuitement, tous les cinq ans, soit
à Frotey-les-Vesoul, soit à Belfort, selon sa
domiciliation.
Malika,
34 ans,
« rassurée ! »
« Je traversais une période
difficile lorsque l’on m’a proposé un bilan de santé. J’étais
au RMI, je n’avais plus que
la CMU (Couverture maladie
universelle), et je reprenais
des études, tout en élevant
mes deux enfants. Serveuse
dans la restauration, j’ai
travaillé dans une ambiance
enfumée alors que je suis
asthmatique. Le bilan de
santé m’a révélé que j’étais
endurante ! Cela m’a rassurée.
En plus, il se déroule dans
une bonne ambiance, une
collation est servie, comme il
faut venir à jeun pour la prise
de sang. On croise des gens
que l’on connaît de vue, c’est
l’occasion d’échanger, de se
sentir moins seuls. C’est une
chance de pouvoir faire ce
bilan à Besançon. Sinon, je n’y
aurais pas pensé ! »
avril 2009_vu du doubs_21
I
aménagement
I La LGV Rhin-Rhône
coupe à travers champs
La construction de la LGV Rhin-Rhône entraîne bien des changements pour
les exploitations agricoles. Pour en gérer au mieux les conséquences, dix
communes du Doubs ont engagé une opération d’aménagement foncier avec
l’appui Conseil général.
L
es études préalables à la construction de la LGV avaient livré un
diagnostic complet : agriculture,
forêt, économie, habitat, tout a été étudié
pour prévoir les conséquences du tracé
et les solutions à envisager. Vingt-quatre
communes du Doubs sont concernées
avec des impacts différents. Tandis que
la plupart choisissaient de résoudre les
situations au cas par cas, dix d’entre
elles* ont décidé d’engager une procédure d’aménagement foncier avec la mise
en place d’une commission communale
(ou intercommunale). Elles ont reçu le
concours des services de l’État pour
régler les questions de distribution des
parcelles et les études d’impact : déplacement de haies, de bâtiments, de fossés,
drainage de l’eau, protection de l’environnement, mesures compensatoires,
aménagements routiers…
Une concertation fructueuse
Des enquêtes publiques ont abouti l’été
dernier à la publication d’un arrêté de
prise de possession des parcelles ce
qui devait permettre aux agriculteurs
d’anticiper les modifications. Toutes ces
procédures étaient à la charge du Conseil
général, avec l’appui de Réseau ferré de
France (RFF) qui participe financièrement
aux opérations d’aménagement foncier
en lien direct avec l’aménagement de la
22_vu du doubs_avril 2009
LGV. De son côté, le Conseil général a pris
la décision de prendre en charge les travaux connexes, indirectement liés à cette
infrastructure.
*Burgille, Courchapon, Recologne,
Jallerange, Ruffey-le-Château, Chaucenne,
Chevroz, Tressandas, Laire et Aibre.
Stéphane et Michel Seguin, exploitants agricoles.
Stéphane et Michel Seguin
témoignent
Stéphane et Michel
Seguin exploitent
des terres
qu’emprunte la LGV
sur Chevroz.
Michel : « Cette
opération de
remembrement
est l’une des plus
petites mais la
multiplicité des
propriétaires et
leur attachement
à leur terre la rend
compliquée. en
tant qu’exploitants,
nous n’étions
pas directement
concernés par le
remembrement,
mais avons incité
les propriétaires
à le faire, afin
d’améliorer
la structure
parcellaire. »
Stéphane :
« L’aménagement
foncier ne résout
pas tous les
problèmes :
désormais,
certains pâturages
se trouvant de part
et d’autre de la
LGV, nous sommes
obligés de partager
le troupeau,
d’installer de
nouveaux points
d’eau. On ne peut
plus mener les
bêtes à travers
les champs mais
en bétaillère,
notre surface
d’épandage
est réduite, il
nous faudra en
retrouver... »
Michel conclut :
« Heureusement,
la commission
communale a bien
fonctionné. Reste
à réaliser des
travaux connexes :
clôtures le long
des lignes,
aménagements de
chemins d’accès. »
I
économie
I Création d’entreprise
Franche-Comté Active garantit un bon départ
Vous avez un projet de création
d’activité, notamment dans
l’économie solidaire ? Experte en
ingénierie financière, l’association
Franche-Comté Active peut vous
aider à obtenir les fonds nécessaires
à un bon démarrage.
Gilles Grosperrin,
ADP Services
Lorsqu’il a créé ADP
Services, début 2008,
à Besançon, Gilles
Grosperrin visait un
seul objectif : fournir un
travail pérenne à des
personnes en situation
de handicap. Activité
retenue : assurer des
services à la personne
comme ménage, jardinage, etc. « L’analyse de
Franche-Comté Active a
été très poussée. Nous
avons dû revoir certains
points. Le dossier
d’expertise financière
nous a apporté une
crédibilité, il a permis
de lever beaucoup de
freins. » Un an après,
ADP Services compte
quatre salariés et
poursuit sa croissance.
Q
uel est le point commun entre
La Roche du Trésor, à Pierrefontaine-les-Varans,
l’association
Tri, à Quingey, l’Atelier des Sens, à Pontarlier, le restaurant Monsieur Victor,
à Besançon ? Apparemment aucun, et
pourtant : toutes ces petites entreprises
ou associations ont bénéficié de l’accompagnement de Franche-Comté Active, ce
qui constitue un gage de qualité. Le taux
de pérennité des projets accompagnés
par cette association atteint en effet
80 % au bout de cinq ans.
Un médiateur financier
qui ouvre des portes
Créée à Besançon en 2005 sous forme
d’association loi 1901 par France Active,
Franche-Comté Active s’occupe de
médiation bancaire et de structuration
de projets, notamment dans le domaine
de l’économie sociale et solidaire. Elle
bénéficie pour cela du concours de la
Caisse des Dépôts, la fondation Macif, la
Caisse d’Épargne de Bourgogne-FrancheComté, de la Région et des Départements
franc-comtois.
« Nous avons en fait deux activités »,
précise Frédéric Cusco, son directeur.
« L’une consiste à nous porter caution,
pour des demandeurs et des créateurs
d’emplois, afin qu’ils bénéficient de prêts
dans de bonnes conditions. Pour cela,
on aura expertisé le projet de création
d’activité, aidé à son montage et assuré
un plan de financement réaliste. L’autre
est dédiée aux associations d’insertion
par l’économie, d’aide à domicile, aux
Avec le soutien du Conseil général du Doubs
Le Conseil général du Doubs s’est engagé aux côtés de Franche-Comté Active dès son implantation à Besançon. Logique : le Doubs recense plus de la moitié des créations d’entreprises
franc-comtoises. L’engagement du Département se traduit par un soutien au fonctionnement
de l’association et une dotation financière permettant de renforcer le fonds de garantie mis
en place par Franche-Comté Active. « Il peut nous arriver, par exemple, de consolider les prêts
d’honneur du Conseil général », indique Frédéric Cusco.
coopératives de production… auxquelles
nous apportons des fonds propres pour
consolider l’emprunt. »
Présidée par Éric Gignet, Franche-Comté
Active emploie trois personnes – le directeur et deux chargés de mission – mais
devrait en embaucher deux de plus cette
année. Dans le Doubs (55 % des dossiers
traités), l’association a accompagné
15 projets en 2007, pour 160 000 € de
fonds propres mobilisés, et accordé
des garanties qui ont permis de lever
185 000 € de prêts bancaires.
Tél. 03 81 25 07 60
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24_vu du doubs_avril 2009
I
tourisme
I Retrouvez le goût de l’aventure
avec
le GPS Safari
Qu’est-ce
qu’on
trouve ?
Les caches
urbaines peuvent
donner droit à des
réductions sur
les entrées dans
différents sites.
De sympathiques
cadeaux sont
aussi offerts
par les offices
de tourisme
notamment.
Les caches
disséminées dans
le département ne
permettent pas de
trouver un trésor
au sens strict du
terme. Inspiré du
“geocaching”, qui a
fait son apparition
en 2000, le GPS
Safari consiste
à dénicher une
boîte étanche
dissimulée dans
un lieu insolite.
À Besançon,
sur les traces de Vauban.
Elle contient un
carnet de passage
et quelques
petits objets,
tels que sifflets,
mousquetons,
stylos... Il est
d’usage que les
“safarinautes”
remplacent l’objet
qu’ils prennent par
un autre apporté à
cet effet.
Le Doubs compte une centaine de caches.
Lancé dans le Doubs, en 2004, par le
Comité départemental du tourisme,
le GPS Safari reste unique en France.
Savant mélange de jeu de piste et
de chasse aux trésors où l’on joue
les Indiana Jones, la formule compte
désormais une centaine de caches
dont plusieurs en milieu urbain.
C
omment se dérouiller les muscles
en douceur tout en profitant
des premiers beaux jours ? En
pratiquant le GPS Safari qui conduit à la
recherche des caches imaginées par le
Comité départemental du tourisme (CDT).
« Il suffit d’un GPS de randonnée et d’une
feuille de route à télécharger sur le site
du GPS Safari pour partir à l’aventure »,
explique Christophe Ougier, chargé de la
promotion du jeu au sein du CDT. On peut
louer un GPS au CDT ou dans la vingtaine
de points existant dans le département.
Muni des coordonnées satellites du point
de départ, l’aventurier du XXIe siècle peut
par exemple s’élancer au cœur de Besançon, sur les traces de Vauban. Estampillé
trois étoiles dans le niveau de difficulté qui
en compte cinq – à la fois pour l’énigme
et pour l’itinéraire –, la fiche indique une
durée de balade de 2h30. Un périple en
six étapes où il faut résoudre les énigmes
semées par maître Vauban… avant de parvenir à la destination finale : la Citadelle,
désormais inscrite au patrimoine mondial
de l’Unesco.
Des trésors à découvrir
Ce parcours intra-muros dans la capitale
comtoise vient compléter celui, plus littéraire, conduisant sur les traces de Stendhal,
Hugo et Proudhon. « Nous proposons
d’autres formules urbaines », poursuit
Christophe Ougier, « à Pontarlier et à
Montbéliard, dans les pas de Cuvier, Peugeot ou Japy. L’objectif est toujours de
faire découvrir les trésors du Doubs. »
Mais cantonner le GPS Safari à quelques
parcours urbains serait trop réducteur.
En effet une centaine de caches sont
disséminées sur l’ensemble du département, à découvrir sous forme de circuits
thématiques – au fil de l’eau, sur le thème
de l’horlogerie – mais aussi “nature”,
nordiques ou orientés vers les activités
de loisirs. Selon la formule choisie, le
parcours se fera à pied, à vélo, à raquettes, voire à skis ! Ludique, de plein air et
praticable par tous, le GPS Safari a de
beaux jours devant lui, d’autant que son
site Internet, rafraîchi et réactualisé,
sera opérationnel avant l’été.
www.gps-safari-doubs.com
www.doubs.travel
avril 2009_vu du doubs_25
La prévention de la délinquance juvénile
est une priorité dans le Doubs.
Les correspondants de nuit
veillent sur les Bisontins
Reconnaissables de loin à leur parka
jaune, ils arpentent les rues, 365 nuits
par an, de 20h à 1h l’hiver, de 20h à 2h
l’été. « Ces médiateurs ont une mission de
prévention pour contribuer à l’amélioration
du cadre de vie dans sept quartiers
actuellement », indique Lazar Hakkar,
adjoint au maire chargé du contrat local
de prévention et de sécurité. « L’adhésion
des bailleurs sociaux au dispositif leur
permet d’accéder aux communs des
immeubles, ce qui constitue un atout. »
Le dispositif a été lancé en 2007 pour
trois ans, par la Ville avec le concours
du Conseil général. À mi-parcours
de l'expérimentation, le bilan est
encourageant. Un coup de frein a été
donné à la progression des troubles
nocturnes, des dégradations et des
incivilités, observée entre 2005 et 2006.
« L’objectif des correspondants de nuit est
de répondre à tous les appels dans le délai
d’un quart d’heure », précise Frédérique
Petitcolin, responsable de la mission
Tranquillité publique. Ce qu’ils parviennent
à faire dans plus de 80 % des cas, selon
une enquête récente. Complémentaires
d’autres dispositifs, “les canaris”, comme
les appellent les jeunes, ont trouvé
leur place dans la volière bisontine, et
rétablissent le dialogue là où il était rompu.
I I Délinquance :
zoom
la prévenir et la guérir
avant de recourir aux sanctions
Certes le Doubs affiche une situation plutôt favorable avec un taux de
criminalité qui le situe au 56e rang des 96 départements. Toutefois, le taux de
délinquance juvénile est supérieur de 4,3 % à la moyenne nationale. Ce qui
justifie pleinement d’en faire l’une des priorités du premier Plan départemental
de prévention de la délinquance.
«
L
a délinquance enregistre une
baisse constante depuis 2002 »,
se réjouit avec mesure Jacques
Barthélemy, préfet de Région. Effectivement, le taux a diminué de 21,4 % entre
2002 et 2008, contre 13,5 % au niveau
national. Et la délinquance de proximité,
sur la voie publique, a chuté de 42,6 % dans
le département, contre 34,10 % en France.
Si les violences crapuleuses (vols à main
armée, vols avec violence) reculent de
41,76 %, entre 2002 et 2007, les violences
non-crapuleuses (atteintes volontaires à
l’intégrité physique) augmentent, elles,
de 14,7 %.
Délinquance juvénile,
trafic et usage des stupéfiants
Plus préoccupant encore, si le taux de
délinquance juvénile régresse d’environ
26_vu du doubs_avril 2009
3 %, il demeure de 4 % supérieur au taux
national (22 % contre 18 %). Ce phénomène
touche toutes les communes de plus de
5 000 habitants, hormis Grand-Charmont
(15,7 %) et Baume-les-Dames (17,8 %).
Par ailleurs, le département se distingue
par une progression des infractions à la
législation sur les stupéfiants. Sa situation frontalière n’est bien entendu pas
étrangère à ce phénomène.
Ce sont autant de préoccupations qui
sont au centre du premier Plan départemental de prévention de la délinquance.
« Ce plan constitue un guide pratique »,
commentait le préfet de Région lors de
sa présentation. « Il recense une trentaine d’actions menées de longue date,
et d’autres que l’on envisage de développer comme la vidéo-protection dans les
agglomérations, ou de mettre en œuvre,
...I I
zoom
Antenne enfance ado
En parler, c’est déjà une issue
Aide éducative : une mobilisation permanente
Chaque année, 1 200 jeunes environ, âgés de 12 à 25 ans, sont accompagnés par
les quelque 40 éducateurs spécialisés de l’ADDSEA*. Cette mission de prévention,
menée à Besançon, Montbéliard et Pontarlier, dans des quartiers qui cumulent
les difficultés sociales, est soutenue par le Conseil général à hauteur de 1,9 M€
sur un budget global de 2,3 M€. « Chaque éducateur intervient sur un territoire où
il s’attache à se faire reconnaître comme adulte référent », explique Tony Morin,
directeur du service Prévention spécialisée. « Tout notre travail est basé sur la
confiance et la confidentialité. L’éducateur écoute, conseille, oriente, propose,
mobilise, en s’appuyant sur le tissu associatif et institutionnel. »
Pour les garçons, l’insertion professionnelle, les démarches administratives, les
rapports à la justice et à la police arrivent en tête des préoccupations. Pour les
filles, il s’agit plutôt de l’accession à un logement, du soutien psychologique et
moral... Ce que confirment les éducateurs : « Près de 40 % des jeunes que nous
rencontrons présentent des états de souffrance psychosociale. » Est-il besoin de
préciser que la prévention est une œuvre de longue haleine ?
*Association départementale du Doubs de Sauvegarde de l’enfant à l’adulte
comme la création d’une maison de la
justice pour venir en aide aux victimes,
par exemple. »
« Les passages à l’acte
des jeunes sont des
messages d’alerte. Mieux
vaut en parler avant que
tout s’aggrave », avance
Françoise Bonvalot,
médecin responsable
de l’Antenne enfance
ado, créée en 2001
par le Conseil général
du Doubs, pionnier
en la matière. « Nous
sommes là pour cela,
tous professionnels :
pour écouter, conseiller,
orienter, proposer un
suivi médico-social, le
cas échéant, ou encore
un suivi éducatif, avec
l’accord des parents. »
L’an dernier, l’Antenne
a reçu 1 800 appels
téléphoniques, 2 500
courriers... Enregistrant
ainsi une progression
de 20 %. Sans doute un
effet de la loi de Philippe
Bas, promulguée en 2007,
réformant la protection
de l’enfance. Le ministre
s’est d’ailleurs inspiré de
l’expérience de l’antenne
du Doubs pour rendre ce
dispositif obligatoire dans
tous les départements.
La force de l’Antenne
réside dans la
constitution d’un
réseau composé de
tous les partenaires
institutionnels : services
judiciaires, Éducation
nationale, professionnels
de la santé, Jeunesse
et Sport, Direction
départementale des
affaires sanitaires et
sociales. Tous signataires
d’un protocole de
collaboration qui vise
à détecter le plus tôt
possible les situations
difficiles afin d’engager
les actions préventives
adaptées. Le prochain
protocole sera élargi
entre autres à la Caisse
d’allocations familiales, à
d’autres professionnels
de la santé, aux
associations qui œuvrent
dans le secteur de la
jeunesse. L’ effet réseau
n’en sera que plus fort.
Des acteurs mobilisés
Ce plan vise à orchestrer les initiatives
conduites par les acteurs de la prévention, à savoir les services de l’État et des
collectivités. « Chef de file de l’action
sociale, le Département se situe en première ligne », rappelle Claude Jeannerot,
président du Conseil général. « Pour
faire face aux situations de détresse et de
violences de toutes sortes, nous mettons
en place des dispositifs ciblés et partenariaux : l’Antenne enfance ado, par exemple,
les correspondants de nuit à Besançon. »
L’ensemble des acteurs présente un front
uni avec l’ambition de réduire autant que
possible le recours à la répression.
Comment contacter
l’Antenne enfance ado
au jeudi de 8h à 18h,
Tél. 03 81 25 81 19. Du lundi
le vendredi de 8h à 12h.
ces, le téléphone est
En dehors de ces permanen
sur 7, 24h sur 24).
basculé sur le 119 (7 jours
r, à Besançon.
Accueil : 23 rue Charles-Nodie
ent d’un portail qui leur
Internet : Les jeunes dispos
e:
nym
est réservé, de façon ano
.fr
ubs
.do
www.enfanceado
adultes ont accès à leur
À cette même adresse, les
professionnels.
propre portail, ainsi que les
avril 2009_vu du doubs_27
I I Des notables mérovingiens
histoire
s’invitent au Conseil général
Des sépultures découvertes à SaintVit révèlent tout ou presque sur la
vie de notables mérovingiens. Les
résultats des fouilles réalisées entre
1995 et 1999 sont présentés dans
les locaux du Conseil général, à
Besançon.
Vue aérienne de la nécropole mérovingienne
implantée sur l'enclos protohistorique.
En médaillon : fibule en or filigrané, oiseaux
stylisés formés de grenats cloisonnés, vers 600.
R
epéré dès 1976, le site des Champs
Traversains est remarquable. « La
quantité et la qualité des objets
déposés dans les tombes attestent du haut
rang des défunts. Les chefs sont enterrés
avec des armes et les femmes sont parées
de bijoux en métaux précieux. Des pièces
de vaisselle, céramiques, verres parfois
accompagnées d’offrandes alimentaires
témoignent de banquets funéraires. »,
commente Françoise Passard-Urlacher,
ingénieure au service régional de l’archéologie de la DRAC (Direction générale des
affaires culturelles) de Franche-Comté.
Les travaux menés de A à Z, du terrain
jusqu’à la publication (voir encadré),
ont été réalisés par des archéologues du
Département et de l'État (ministère de
la Culture) rattachés à l'Unité mixte de
recherche 6249 du CNRS : Jean-Pierre
Urlacher, Sophie Gizard, et donc Françoise
Passard-Urlacher.
Un contexte historique particulier
Sophie Gizard, attachée de conservation du patrimoine du Conseil général,
détaille : « Près de 200 tombes dévoilent
une population de notables inhumés entre
550 et 640 après J.-C. Leurs sépultures
prestigieuses sont installées dans de vastes
chambres
funéraires
profondément
28_vu du doubs_avril 2009
creusées dans le sol et parfois surmontées
de monuments en bois ou en terre.
Hommes, femmes et enfants sont inhumés
avec leurs plus beaux vêtements et leurs
objets les plus précieux. »
L'étude de cette nécropole révèle la
présence d'une élite chargée d'asseoir
le pouvoir royal mérovingien au cœur
d'un territoire nouvellement soumis
– la Burgondie, dont fait partie notre
région – et met en lumière une période
charnière de notre histoire à l'aube
du Moyen Âge. Le rôle de la vallée du
Doubs, zone de contrôle de grands axes
de circulation, est aussi l’un des aspects
mis en évidence.
Une exposition pédagogique
L'exposition dotée d’une large iconographie, permet aux visiteurs de se
rendre compte de la qualité des vestiges
découverts et de leur portée historique.
Elle dresse le portrait de la communauté
ayant vécu dans cette partie de la vallée du
Doubs, il y a 14 siècles. Cette exposition,
complétée par un volet pédagogique, sera
proposée dès la rentrée 2009 aux collèges
du département.
Du 1er au 30 avril, Conseil général,
13-15 rue de la Préfecture à Besançon.
Vraiment tout
savoir sur le site
Les résultats novateurs issus du
travail des archéologues sont
publiés dans une importante
monographie très attendue par
la communauté scientifique et
les passionnés : Saint-Vit, Les
Champs Traversains, Doubs.
Nécropole mérovingienne
(VIe-VIIe siècle ap. J.-C.) et enclos
protohistorique (IXe-Ve siècle av.
J.-C.) aux Presses universitaires
de Franche-Comté, diffusée
par les Annales littéraires de
l’Université de Franche-Comté
(32 rue Mégevand, Besançon),
45 €.
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avril 2009_vu du doubs_29
I I Flagey :
Photo-montage de la maison Courbet
à Flagey en vue de sa restauration.
culture
bienvenue chez les Courbet
Point de vue des élus
Pierre Maire, maire de Flagey :
La vie et l’art sont de retour dans la ferme des parents de Gustave Courbet, sur
le plateau d’Amancey. Elle a trouvé une nouvelle destination grâce au projet
conduit par le Conseil général : Pays de Courbet, Pays d’artiste. Ouverture des
lieux cet été.
La réhabilitation de la ferme familiale
et son ouverture au public, dès cet été,
met en lumière la dimension à la fois
artistique, touristique et économique
du projet Pays de Courbet, Pays d’artiste. « Avec le futur musée et l’atelier
de Courbet à Ornans, avec l’aménagement de la source de la Loue, Flagey est
un élément-clé du parcours nature et
culture que nous proposons », détaille
le président Claude Jeannerot. Dans
un premier temps, seront ouverts une
salle d’exposition, un espace d’ateliers
artistiques, et le Café de Juliette qui est
à la fois lieu de détente et dégustation
de produits locaux, bibliothèque, librairie. Par la suite, trois chambres d’hôtes,
dont une accessible aux handicapés, et
une offre de restauration compléteront
les attraits du site, sans oublier la mare,
le jardin et le verger à l’ancienne.
Départ de randonnées, animations…
La ferme des Courbet se trouve au cœur
d’un projet territorial de développement.
Les élus locaux ont aussitôt saisi la balle
au bond : « Ce site va conforter les cen-
30_vu du doubs_avril 2009
tres d’intérêt de notre secteur comme
le château de Cléron, la taillanderie de
Nans-sous-Sainte-Anne, le théâtre des
Sources… », argumente le conseiller
général Patrick Ronot. « Nous saisissons
cette opportunité de développer le réseau
de sentiers de randonnée. La liaison entre
Flagey et Ornans, par les escaliers, sera
remise en état. »
Lieu de rencontres, la maison Courbet
s’ouvrira à un large public, avec des
animations destinées notamment aux
scolaires et aux personnes âgées. « Nous
commencerons avec une exposition
intitulée La
Rencontre, consacrée
au peintre Alexandre Galpérine, ami
et illustrateur du poète René Char,
tous deux admirateurs de Courbet »,
signale
Frédérique
Thomas-Maurin,
conservateur et responsable du projet.
Côté spectacle, le théâtre des Sources
prépare deux programmes originaux :
Courbet et Proudhon, deux lascars du
XIXe siècle, et Courbet, maître à chanter,
répertoire de chansons d’époque dont
le fameux Temps des cerises. Le ton est
donné, rendez-vous en juillet !
« Gustave est de retour chez lui ! C’est
un sujet de fierté pour les habitants du
village, car Ornans – il faut bien le dire –
nous avait ravi la vedette. Ici, vous êtes
vraiment dans une maison familiale :
son père y est né, il y est décédé, ainsi
que sa mère. Sa sœur préférée, Juliette,
y a vécu et l'a léguée à la famille de
Félix Bourgon. Puis la Communauté
de communes l’a acquise avant de la
transmettre au Conseil général qui est
en mesure de la mettre en valeur. C’est
une chance pour Flagey et son canton,
un site fédérateur d’initiatives locales. »
Patrick Ronot, conseiller général :
« L’implication des habitants du plateau
d’Amancey assurera la pleine réussite du
projet. C’est un atout culturel et touristique
supplémentaire dont les acteurs et les
producteurs locaux pourront tirer parti. »
Pierre Maire, Manu Page, président du comité
d’animation de Flagey et Patrick Ronot.
I I
sport
Les canoës kayaks
slaloment
à Goumois
250 embarcations au moins sont attendues, les 2 et 3 mai, sur le bassin des
Seignottes, à Goumois, pour disputer l’ultime manche sélective de slalom
de canoë kayak des championnats de France. « Goumois étant frontalier,
nous aurons, en plus des compétiteurs venus d’un grand quart Nord-Est,
une vingtaine d’invités du canton du Jura Suisse dont des internationaux »,
se félicite Jean-Pierre Thevenin, du comité d’organisation. Du beau
monde sur l’eau, des spécialistes, mais aussi des curieux en balade sur les
rives : l’événement est d’importance, d’autant que le site n’a pas accueilli
d’épreuves de slalom depuis plusieurs années. « Le samedi est réservé aux
entraînements. La compétition débute à 9h30 le dimanche et se poursuit
sans discontinuer jusqu’à 17h. » Et l’organisateur précise : « Il y a deux
manches et ça va crescendo. Les mieux placés partent les derniers. » Le
kayak hommes, l’épreuve phare, est programmée le dimanche après-midi.
Le stade de slalom est en accès libre.
Slalom de canoë kayak national 3, les 2 et 3 mai à Goumois
Tél. 03 81 34 64 40
Les pointures hexagonales
du snooker
à Besançon
Seul club de billard de Besançon, le
Snooker Club Bisontin organise son
troisième Open national de billard
8 pool du 24 au 26 avril. « C’est sympa à
voir, ça change du foot et du basket ! »
fait remarquer David LepoutreTrimaille, président. « Les meilleurs
Français et l’équipe de France qui,
l’an dernier, s’est qualifiée pour les
championnats d’Europe, seront là »,
prévient-il.
Plus de 300 joueurs
au total vont disputer la sixième
des sept manches qualificatives du
championnat de France. Le club se
réjouit d’accueillir chaque fois plus
de néophytes. « Après 20h30, nous
proposons une découverte du billard
gratuitement. Faire payer une entrée,
c’est interdit par la déontologie de
la Fédération française de billard. »
Du coup, sur les quatre mois de
préparation de la rencontre, une large
part est consacrée à la recherche de
sponsors. « Pas facile par les temps
qui courent ! »
Open national de billard 8 pool,
du 24 au 26 avril.
Complexe des Montboucons – Besançon
www.snooker-club-bisontin.com
La très prisée
Diagonale
du Doubs
3 200 coureurs, 350 bénévoles, 22
camions, quatre trains, 17 ravitaillements et 24 personnes mobilisées
dès septembre… Depuis 14 ans, la
Diagonale du Doubs est l’une des
manifestations phares du printemps.
Avec cinq parcours VTT (de 17 à
85 km) et trois en cyclotourisme (de
50 à 140 km), la Diagonale séduit les
familles comme les sportifs aguerris,
d’autant qu’elle a gardé sa particularité : le voyage en train pour aller au
départ des parcours. C’est devenu
une référence. « La grande sécurité
sur les tracés, notre savoir-faire et
la convivialité du rendez-vous sont
reconnus. On vient de Paris, de Belgique, d’Allemagne, de Suisse, des
Vosges ou de Lyon », se réjouit Yoran
Delarue, responsable du comité d’organisation. Village partenaire, Saône,
ce jour-là, s’anime tous azimuts. « Au
moins 5 000 personnes sont attendues ». Attention, logistique ferroviaire oblige, le nombre de vététistes
est limité à 2 600 et les inscriptions
sont closes 15 jours avant le jour J.
www.diagonaledudoubs.com
avril 2009_vu du doubs_31
I
opinions
I
Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute
La mise en œuvre du RSA :
un nouveau défi pour les Départements
L
e 1er juin prochain, le RMI s’effacera pour
laisser place au RSA. Le Revenu de solidarité
active, que nous avions, au-delà des postures partisanes, choisi d’expérimenter sur le pays
de Montbéliard, sera ainsi généralisé à l’ensemble
du département.
Tout devant être tenté pour permettre l’accès à
l’emploi, nous avons travaillé de manière étroite
avec l’ensemble des partenaires concernés pour
réussir la mise en œuvre du RSA.
Il n’en reste pas moins que de nombreuses
inquiétudes subsistent quant à l’efficacité de ce
dispositif. Ficelé avant qu’ait pu être menée une
évaluation approfondie des expérimentations
engagées dans 34 départements en 2008, il va
être appliqué sans que l’on connaisse ses effets.
De plus, le RSA, conçu en 2005, c’est-à-dire en
période de croissance avec un chômage en baisse,
va être mis en place en pleine crise de l’emploi.
Permettra-t-il une sortie durable de la précarité ?
Ne va-t-il pas développer le temps partiel subi ?
Le Département à vos côtés au quotidien
En tout cas, soyez-en sûrs, en ces temps difficiles,
le Conseil général est plus que jamais à vos côtés.
Chaque jour, mobilisé en faveur de l’activité, de
l’emploi et des solidarités, il intervient au plus près
de vous afin de faire face à l’urgence économique
et sociale.
Si quelques-uns ont choisi d’accorder à quelques
autres un avantageux bouclier fiscal, vous pouvez
compter sur notre détermination à assumer
pleinement nos responsabilités au service du plus
grand nombre.
Depuis 2004, et n’en déplaise à certains, les
solidarités sociales et les solidarités territoriales sont au cœur de notre action. Les discours,
c’est bien, les actes, c’est mieux !
Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,
Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday,
Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster,
Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias,
Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot.
32_vu du doubs_avril 2009
Les élus des groupes d’opposition départementale à vos côtés
L
e Conseil général est un incontournable
acteur du développement et de l’aménagement
du territoire. Par sa politique de conseils et de
subventions, il contribue à l’équipement et au développement des communes et de leurs groupements,
tant dans les agglomérations qu’en milieu rural.
À chaque moment de notre vie, l’égalité des chances
doit être garantie, par une offre et une qualité de
service comparable !
Mais, pour exister, la solidarité territoriale doit être
défendue, écoutée et demeurer l’une de nos deux
priorités.
C’est précisément parce que nous avons estimé
que le budget 2009 n’accordait pas une place
suffisante à cette solidarité territoriale que nous
avons voté contre.
En effet, les solidarités sociales et territoriales sont
les deux piliers de notre action !
Alors, au moment où l’État réorganise ses services
en direction des petites communes, ne prenons
pas le risque d’accroître les inégalités entre les
territoires ! La ruralité est, pour tous, un élément
de notre avenir !
Préservons notre Histoire. Reconnaissons à la
solidarité territoriale toute son actualité et sa
pertinence !
Groupe Démocratie et Proximité
Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner,
Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot,
Jean-Marie Saillard.
E
n jouant sur les mots, on peut leur faire
dire tout ce que l’on veut. Dans le numéro
du mois de mars, l’exécutif présentait un
dossier sur le soutien aux entreprises “contre la
crise”. Le Doubs possède en effet une tradition
de fort investissement mais en réduisant son
montant de manière significative, doit-on parler
de soutien ? Parlons plutôt de désengagement
au moment où les entreprises ont le plus besoin
d’aides. Cette réduction est la réponse politique
de la majorité actuelle contre la crise : l’avenir
nous montrera que ce n’est pas un projet suffisant dans le contexte actuel.
Groupe « Doubs Avenir » (UMP et Apparentés)
Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot,
Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon.
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avril 2009_vu du doubs_33
I I
détente
du Doubs
à résoudre…
11
Extrait du
règlement du
concours
Article 1 : Objet
Cette commune est née en 1970 du regroupement
de quatre petits villages qui conservent chacun un
patrimoine rural de qualité. Ici une église du XIIe siècle
décorée de fresques naïves, là les ruines d’une ancienne
forteresse, ailleurs une chapelle, deux grottes dont l’une
profonde d’une centaine de mètres… Quelle est le nom de
cette commune proche de la Suisse qui a remporté une
fleur en 2008 au concours des villes et villages fleuris ?
Les bonnes recettes
Carré d'agneau pascal
4 personnes
1 heure
Le Conseil général du
Doubs organise un jeu
concours gratuit ouvert
à tous dans son journal
Vu du Doubs. Sur la base
d’un indice, les lecteurs
devront trouver le
nom d’un site ou d’un
monument du Doubs.
Article 7 : Dépôt
légal
Le fait de participer à ce
jeu-concours implique
l’acceptation pleine
et entière du présent
règlement déposé chez
maître Jean-Marc
Allenbach, huissier de
justice associé, 28 rue
de la Préfecture, BP 301,
25017 Besançon cedex.
Pour nous écrire :
Vu du Doubs
Hôtel du Département
7 avenue de la Gare-d’Eau
25031 Besançon cedex
7 e / personne
4 carrés d'agneau à la française détalonnés, 800 g de
pommes de terre charlotte, 2 citrons non traités, bouquet
de menthe et de persil plat, 1 branche de romarin, 1 dl de
vin blanc sec, 150 g de beurre, huile d'olive
Cuire les pommes de terre à la vapeur avec
la peau (20-25 mn). Ciseler le persil plat, la
menthe, le romarin, recueillir des zestes de
citron et mélanger. Éplucher les pommes de
terre encore chaudes, les écraser à la fourchette
avec une partie du beurre . Colorer les quatre
carrés assaisonnés dans une poêle avec de
l'huile d'olive et du beurre. Placer dans un four
préchauffé à 200 °C pendant 10 à 15 mn selon la
cuisson désirée.
Les sortir du four, réserver vers une source de
chaleur. Dégraisser la poêle, la faire chauffer et
déglacer avec le vin blanc. Ajouter le mélange
d'herbes et monter au beurre. Servir chaud avec
la purée. Bon appétit.
La solution de l’énigme 9
La Perdrix
Un nom d’oiseau pour un nom de lieu… Été comme hiver, le hameau de
La Perdrix, avec son gîte d’étape bien connu, sur la commune de Hauterive-la-Fresse, est un point de départ apprécié pour de belles randonnées
dans la montagne jurassienne. Un lieu-dit tout proche, Le Château, offre
un magnifique point de vue sur la vallée du Doubs.
Et non loin de là, on ne se lasse pas de revoir un bijou de l’art roman,
l’abbaye de Montbenoît, capitale du Saugeais.
Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Christine Sancey, de Besançon, a
gagné le premier lot de notre concours : une mallette de découverte touristique comprenant des guides et un bel ouvrage de photos sur le cheval comtois. Les lauréats
suivants ont reçu un tee-shirt aux couleurs du Conseil général : Marianne Mahmoudi,
Vous dites Stop à la pub ?
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guise. Il vous suffit d’adresser votre adresse mail à la rédaction :
[email protected]. Un message vous avertira de la sortie de
chaque numéro.
Consultez la version multimédia aux adresses suivantes :
http://vududoubs.doubs.fr ou www.doubs.fr
34_vu du doubs_avril 2009
de Besançon, Régine Lavanchy, de Charquemont, Robert Boucher, d’Ornans, JeanPierre Farez, de Badevel.
Vu du Doubs - n° 167 - avril 2009 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en
chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski,
Monique Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi
• Création, composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général du
Doubs (Lionel Georges, Nicolas Tamboloni, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 5, 6, 7, 11, 12, 15, 16, 20,
28, 30 - CDT pages 3, 25 - Laurent Cheviet pages 3, 8, 13, 14, 15, 16, 17, 21, 23, 26, 27 - Jack Varlet
pages 22 - Daniel Nowak pages 3, 18- Droits réservés pages 3, 8, 10, 11, 6, 7, 15, 26, 27, 31 - Michel
Renaud page 34 • Illustrations : Fred Neidhart page 10 - Françoise Soeur pages 7, 34 • Vu du Doubs
est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gare-d’Eau 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41
- www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta
Printing • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est
imprimé à 231 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat.
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