Le tourisme rural dans la région Tanger – Tétouan. Ali Boulerbah
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Le tourisme rural dans la région Tanger – Tétouan. Ali Boulerbah
Le tourisme rural dans la région Tanger – Tétouan. Ali Boulerbah Le tourisme rural désigne en particulier l’exploitation rationnelle les potentialités naturelles des ressources locales, en visant l’aménagement des parcs destinés le développement du tourisme local. Pourtant, la diversité des termes utilisés ne facilite pas la tâche de notre travail: on parle dans certain cas de eco-tourisme, agrotourisme ou tourisme à la campagne… Par ailleurs, l’utilisation d’autres expressions permet de valoriser ce type de tourisme et de mettre en valeur des pratiques locales : • Le tourisme de nature : cette notion représente toutes les activités dont la pratique exige un cadre naturel, c'est-à-dire que le touriste n’est plus un consommateur d’espace, mais un acteur respectueux de l’espace qui l’accueille. L’aménagement des aires naturelles envisage le respect les ressources naturelles. • Le tourisme intégré : s’adapte aux structures sociales, économiques, historiques , culturelles, naturelles et humaines des localités dans lesquelles il se développe. • Le tourisme durable : s’intéresse à une typologie de développement touristique qui prend en considération les ressources naturelles, sociales , culturelles et en contribuant au développement économique du territoire à l’échelle locale. En général le tourisme rural se développe selon les axes suivants : valorise les ressources naturelles, du patrimoine culturel, les paysages locaux, du bâti traditionnel de type rural, la culture locale sous la forme des traditions villageoises, produits du terroir, animation et services divers, dont le but sera un développement local durable . En effet, notre approche du travail ce qu’on va analyser les particularités profondes de tourisme rural dans la région de Tanger – Tétouan. La situation géographique de la région Tanger – Tétouan avec ses deux façades littorales, donnant sur la méditerranée et l’océan atlantique, sa richesse culturelle à l’échelle architecturale, patrimoine, écologique, naturelle, son enracinement dans l’histoire ancienne…constituent des atouts forts pour aménager et développer une stratégie touristique cohérente, prenant en considération les spécificités micro-espace et écologique du territoire de la région. Ces particularités résultent une politique touristique axée sur la valorisation des espaces ruraux ou montagnards qui fonctionnent à partir de leurs potentialités locales. En effet, cette politique prend en considération les particularismes des espaces au niveau de la culture locale, aménagement des parcs naturels, protection de la forêt, actualisation des itinéraires, protection 1 des monuments naturels et la valorisation des traditions communautaires. A ce niveau, le tourisme entraîne un changement important et un élément considérable de développement local et durable. Par ailleurs, notre objectif dans cette intervention est de présenter la typologie du tourisme rural structurée dans la région de Tanger – Tétouan selon la problématique suivante : I- • Quelles sont les grandes caractéristiques du tourisme rural dans la région Tanger – Tétouan ? • Comment exploiter la richesse locale au développement la branche du tourisme rural dans une région en transformation à l’échelle socio-économique ? • Pourrait – il jouer un rôle dynamique dans la promotion de l’activité économique, sociale et atténuer les niveaux élevés de chômage et de sous-emploi ? • Comment organiser la population locale pour faire participer au développement de ce produit ? • Dans ces conditions, le tourisme rural pourrait–il être un formidable levier du développement durable? Le tourisme régional : Particularités. 1- Fondement structurel du tourisme de la région Tanger – Tétouan. Le développement touristique qui a caractérisé la région TangerTétouan ressort par une hiérarchie forte des équipements. La frange littorale a bénéficié des investissements forts du tourisme littoral qui se caractérise par l’appui important de l’Etat. Ces interventions publiques entraînent des transformations, en valorisant une politique touristique basée sur l’aménagement de la baie de Tanger et la côte tétouanaise. A ce niveau, l’Etat investit dans cette option par création des organismes publics et des banques « Caisse de dépôt et de gestion, Crédit immobilier et Hôtelier, Office National marocain de tourisme, Banque national pour le développement économique… » pour réaliser cette stratégie dans les faits. En effet, la création en 1967 de la « Société Nationale d’Aménagement de la Baie de Tanger » prend en charge l’aménagement et le développement de 350 hectares, destinés à édifier d’une station touristique littorale balenéaire, sur la côte de Malabata. Tandis que sur la côte tétouanaise, l’Etat prend en charge, par le biais de la Caisse de Dépôt et de Gestion dont le filiales, « Maroc Tourist » et la « Société Africaine de Tourisme », l’aménagement de ce littoral par 2 l’établissement des grands projet touristiques : stations de Restinga Smir et Cabo Negro. Ces actions se développent en progression avec l’engagement de l’Etat dans une nouvelle vision touristique qui s’inscrit dans le cadre de la « vision 2010 » : 10 millions de visiteurs au niveau national. « Pour ce faire , la vision 2010 table sur l’aménagement de 6 nouvelles stations balnéaires, concédés à des aménagemeurs-dveloppeurs privés, chargés de la réalisation et de la promotion de la station »1. La réalisation de cette politique envisagerait la concrétisation d’un ensemble de programmes et des projets d’aménagement: • Etablissement d’une station touristique et balnéaire sur la côte atlantique de Lixus au province de Larache, d’une superficie de 490 ha. Ce projet vise une capacité en phase finale de 15.000 lits, répartis en 10.000 lits hôteliers et 5.000 lits en résidences. • Valorisation les potentialités naturelles du monde rural par le développement l’option du tourisme rural spécialement dans la province de Chefchaouen. Elle vise la création du « Parc Régional de Bouhachem » et de « Parc National de Talassemtane ». Cette politique touristique prend en considération la notion de développement durable. 2- Le potentiel naturel : forêt. Le domaine forestier dans la région de Tanger – Tétouan s’étend sur une superficie de 424.850 ha, ce qui équivaut à 36,7% de la surface totale de la région et près de 5% de la forêt nationale. Cette richesse forestière recèle une grande diversité biologique. Tableau 1: Des sites d’intérêt biologique et écologique de la région Tanger – Tétouan. SIBE* Faune Flore Culurel Localisation Talassemtane J.Bouhachem Jbel Moussa Marais de Larache Jbel Tizirane Perdicaris Brichka Tahadart Merja Bargha Merja Halloufa oui oui --oui --oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui ------- oui --oui oui ------------- Continentale Continentale Littorale Littorale Continentale Continentale Continentale Littorale Littorale Littorale Superficie (ha) 64000 8000 4000 3600 1100 70 670 14000 10 300 * Sites d’intérêt biologique et écologique. 1 – Préfiguration du Schéma de développement touristique durable de la région Tanger – Tétouan. Région Provence – Alpes-Côtes d’Azur. P. 14. 3 -II- Le tourisme rural dans la province de Chefchaouen: cas typique dans la région de Tanger-Tétouan. a- Les caractéristiques générales : La province de Chefchaouen dispose dans le domaine du tourisme des potentialités considérables permettant de promouvoir les trois types de tourisme : • Le tourisme balnéaire le long du littoral méditerranéen qui s’étend sur une longueur de 120 km. Parmi les sites principaux : Stahat, Amtar, Kaa Asras. • Le tourisme rural écologique basé sur l’exploitation et l’aménagement de la richesse naturelle des massifs montagneux. • Le développement du tourisme culturel basé sur l’exploitation d’une richesse locale sous la forme suivante : architectural, patrimoine, les monuments de la médina et archéologique, exploitation des festivaux culturels saisonniers… Tableau 2: Capacité hôtelière de la province de Chefchaouen. Nombre du chambre Nombre du chambre Lits en 2000. Lits en 2005. en 2000. en 2005. Hôtels classés 174 204 357 368 Hôtels non classés 303 1139 601 2082 Total 477 1343 958 2450 Source: - Monographie de la province de Chefchaouen en 2005. La capacité hôtelière de la province de Chefchouen demeure faible : hôtels classés sont autour de174 chambres en 2000 et juste 204 en 2005. Le nombre des lits en 2000 est 958 et en 2005 est 2450. Ces données expliquent que les infrastructures hôtelières sont en général insuffisantes. Par ailleurs, les centres littoraux développent du tourisme axé sur la plage et le soleil, qui s’étend de Kaa Asras à El Jebha, sur 120 km, donnant lieu à des sites paysagers magnifiques et des petites plages sauvages : (Kaa Asrass, Stehat, Chemala, El Jebha). 4 Tableau 3: Zone d’intérêt touristique dans la province de Chefchaouen. Nom des ZIT Superficie en Longueur Observation hectare. Kaa Asrass 100 2 km SIBE non protégé, zone incendie Stehat 50 - 70. 2 km Zone peu accidentée Chemaala 200 4 km Urbanisation anarchique El Jebha 86 2 km Carrefour routier important 10 km Possibilité : pêche et chasse Total 350 – 400 ha Source : DAULMC. Les sites des zones d’intérêts touristiques constituent des centres dynamiques du tourisme balnéaire. Faute de structures d’accueil et d’équipement, les touristes saisonniers louent des petites maisons, des appartements, ou passant le séjour des vacances chez l’habitant. On compte actuellement autour de 8.000 à 10.000 personnes des estivants en été, au centre de Kaa Asrass ( huit fois la population locale)1. La richesse des sites touristiques littoraux permet d’en faire un pôle considérable à l’échelle nationale. b- Le tourisme de montagne : Le tourisme de montagne ou rural est un produit touristique basé sur les activités écotourisme. Il comprend tout les types de tourisme qui se distinguent du tourisme de masse classique1. Cette définition correspond à la situation de notre zone d’étude où le tourisme rural et l’écotourisme s’installent progressivement avec l’intervention de secteur public et la société civile d’aménager des parcs touristiques naturels et la valorisation de l’espace naturel. La diversité écologique dans la province de Chefchaouen demeure un facteur primordial de développer les activités du tourisme rural. Les massifs forestiers de Talassemtane et Tazaout couverts les forêts le sapin et le pin noir présentent les meilleurs sites qui permettent de promouvoir le tourisme de montagne. La dorsale calcaire qui constitue le support de ces espèces endémiques, associée à une flore diversifiée et riche, présente en son sein des grottes. En effet, Le tourisme rural est une filière du tourisme général, mettant en œuvre les potentialités naturelles à une exploitation rationnelle. 1 1 – Plan d’Aménagement de Kaa Asrass. Première phase. Rapport diagnostic prospectif. 2007. P. 28. – Le tourisme de masse classique localisé géographiquement sur les espaces littoraux aménagés ou sauvages. 5 Dans le rapport «PLAN DE DVELOPPEMENT DU TOURISME RURAL DANS LES PROVINCES DU NORD » du MAroc2 identifie que « le tourisme rural est étroitement lié à la forêt, qui constitue la toile de fond de la plupart des produits (… ). Il faut garder à l’esprit que la population ne doit pas être écartée des processus de décision. Elle ne doit pas être non plus désintéressée par les actions de développement du tourisme rural. De la sorte, l’association de la population à toute action concernant le tourisme rural sera en réalité une action en faveur de la sauvegarde du patrimoine forestier». b-1 Patrimoine forestier de la province de Chefchaouen : Le domaine forestier de la province de Chefchaouen couvre environ 40% de la superficie totale. Il s’étale sur 163.000 hectares. Les séries de végétation naturelle recèlent une grande diversité biologique. Ainsi, les principales formations retrouvées sont les suivantes. Tableau 4 : Les séries des végétations dans la province de Chefchaouen. Formation végétale Chêne liège Chêne vert Cèdre Sapin Pin maritime Thuya Chêne à feuilles caduques Essences secondaires Reboisement Total Superficie (Ha) 60.000 24.000 4.000 3.000 8.000 3.500 2.000 30.050 28.450 163.000 Notre but est de présenter les caractéristiques naturelles et environnementales du parc touristique de Talassemtane qui constitue actuellement un modèle du tourisme rural dan la région de Tanger Tétouan. • Le Parc National de Talassemtane : Ce parc naturel était crée en novembre 2004 sur une superficie de 58.000 ha et s’étale sur deux communes suivantes : Tizgane et Stehat. La population usagère de Talassemtane est autour de 20.000 personnes appartenant à 6 communes rurales de Chefchaouen et 3 communes rurales au niveau de Tétouan. L’établissement de ce parc naturel envisage les trois objectifs suivants : 2 – Royaume du Maroc. Ministère du Tourisme. Direction des Aménagements et des Investissements. Plan de développement du tourisme rural dans les provinces du Nord. Diagnostic stratégique. Financement Caisse française de Développement. 1996. P. 20. 6 - Le parc de Talassemtane dispose les moyens de développer du tourisme de montagne qui est axé sur la nature, la forêt et la protection de l’environnement. Il devient un pôle eco-touristique à l’échelle de la région . - Le deuxième élément étant la conservation d’un système forestier unique à l’échelle mondiale, c’est la conservation du Sapin (Abies Maroccana). - La valorisation d’un système de production à l’échelle locale . En effet, parmi les caractéristiques naturelles du parc, on trouve une richesse importante au niveau floristique, faunistique et paysagère. Le « Haut Commissariat aux eaux et Forêts et à la lutte contre la Désertification » compte 11 espèces majeurs dont les plus importantes sont le Sapin du Maroc et le Pin noir qui sont endémique de la zone et 21 espèces rares ou assez rares. Par contre la faune il enferme 37 espèces de mammifères : 17 espèces d’oiseaux et 30 espèces reptiles. Les structures paysagères du parc se caractérisent par une richesse considérable avec la présence des grottes, des gorges, des ponts naturels de grande valeur à l’échelle locale, des sites culturels maraboutiques, sources ou rochers et plages naturels sauvages… Le paysage naturel du parc de Talassemtane se constitue de trois types des zones écologiques : a- La zone naturelle protégée s’est étendue sur une superficie de 1.034 ha et, comprend les meilleurs Sapins, Cèdres et Pin noir. b- Le sanctuaire Naturel géré sur 2.568 ha. C’est une zone tampon qui renferme l’extension du Sapin . c- La troisième zone se constitue par la zone de Gestion des Ressources Naturelles sur une surface 54.400 ha. C’est une zone géographique ouverte à toutes les interventions de conservation et de développement socio-économique de la région. • Le parc Naturel Régional de Bouhachem. Le parc Naturel Régional de Bouhachem s’organise dans 6 communes rurales relevant de 169 douars appartenant à 3 provinces « Chefchaouen, Tétouan et Larche ». Les forêts majeures se constituent de types suivants : Zénaie, Subérie, Pinède, Cedraie et Tauzaie. Tandis que la faune se présente par une richesse importante. On trouve 32 espèces de mammifères, 91 espèces d’oiseaux et 29 espèces de reptiles. La superficie totale est autour de 105.000 hectares, celle du Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) est de 8.000 hectares. Ce projet du parc localisé sur le territoire rural du Jbel Bouhachem, était né en 2001 dans le cadre de partenariat de la « Direction Régionale des Eaux et Forêts du Rif » et la « Région Tanger-Tétouan ». 7 Les objectifs du parc sont résumés dans les axes suivants : - Le premier axe s’articule autour le développement durable intégré du monde rural, c'est-à-dire, ce projet prend en considération la protection de l’ecosystème dont le but est de protéger et de valoriser la richesse locale. - Le deuxième axe se constitue par l’établissement d’une politique de développement des ressources naturelles en particulier le type Zénaie de Bouhachem. - Le troisième axe se présente ce parc comme un nouveau pôle de tourisme de montagne dans le Nord du Maroc. Sa création est passée à des étapes suivantes : - Etape 1 : Mars 2001 décembre 2002 : La délimitation du territoire du parc basée sur une étude diagnostic participative. - Etape 2 : Décembre 2002 mai 2004. Etablissement d’une charte du territoire en groupant les communes rurales des trois provinces citées. - Etape 3 : Elaboration de l’organe de gestion favorisant l’établissement d’une équipe stable permettant la mise en œuvre de la charte du territoire et de son programme d’action. c-Sites culturels et historiques : L’aire de l’étude englobe plusieurs atouts naturels et humains. Ses avantages se diversifient autour des paysages physiques et naturels: vallées, reliefs littoraux dynamiques, plages et monuments historiques. La richesse de cette zone témoigne une forte humanisation des paysages locaux et un profond enracinement de l’homme de cette zone. La population de la région eut entamé des relations aux autres peuples méditerranéens, ce qui en résulte la naissance des civilisations remontent aux années préhistoire, de l’époque islamique et d’Andalousie…Cette richesse humaine est un grand atout pour la zone d’étude. 8 Tableau 5: Sites écologique et culturel dans l’aire d’étude. Communes Sites écotouristiques Monuments historiques S.I.B.E. Tizgane Ras Zaouia, Vallée d’Ahrouss, Jbel Dhar Nsek - Les versants de jbel Tarenth, jebel Ibouzerhounen, J. Tagtoucht, J. Aznti - Elévations de Chemaala, Araben et Argoub, jbel sidi Ahmed Filali, Jbel Karbous, Jbel Dar Maimoun Les zones boisées de jbel Moussa, j. Mekka, j. Tassaft, Relief littoral de Taghassa- Vallée d’Amtar - Vallée d’Ouringa, les hauteurs boisées de j. Tazrout, J. Ktâne, j. Mimoune - Sommet boisé de j. Hamdoune, j. Oualma et j. Adraren – Elévations boisées de la région de Bouhim – Relief littoral de Takamout Targha Targha Tighissas Plaine de Tigissass -- - Plaine de Tihissass - Taghassa. -- -- -- - El Jabha. - El Jabha. Stahat Bni Bouzra Amtar Bni Smih Mtioua Source: SDAULMC 2003. SIBE : Sites d’intérêt biologique et écologique. Le paysage naturel des communes littorales se présente par un ensemble de privilèges marins, côtiers et montagnards. Tandis que les sites paysagers se trouvent dans la mer : la beauté du grand bleu, le plateau continental, fonds rocheux et meubles, végétation et faune marines ; tout cela anime et encourage les activités de pêche et de plongée sous – marine « SDAULMC 2003 ». Les sites historiques sont les suivants: Targha « Kasbah et sa mosquée de XIII siècle »; Tighisass, la médina El Jebha. 9 - Liste nominative des sites, jardins , souks et monuments remarquables sis dans la province de Chefchaouen: Plage de Kaa Assras (site naturel). Plage de Targha (site naturel). Plage de Stehat (site naturel). Les souks traditionnels « Stehat, Bou Ahmed, Amtar… » Mont de Tizirane, Caidat de Bab Berret (site naturel). Cédraie de Tizirane, C.R. Bab Berret (parcs, jardins et plantation). Oued El Kannar, Caidat de Bou Ahmed et Assifane (site naturel). Forêt Tazout, Caidat de Bou Ahmed et Talembot (site naturel). Forêt de Talasemtane, Caidat de Talembot (site naturel). Pont Rabby, Assifane (structure bâtie). Mosquée de Talembot (structure bâtie). Mosquée Watlyght Assifane (structure bâtie). Mosquée Inswan Assifane (structure bâtie). Cascade Chrafate (site naturel). Grotte de Taghoubabt (site archéologique, préhistorique et historique). Mosquée de chrafat (structure bâtie). Barrage Talembot (structure bâtie).1 Par ailleurs, la politique touristique locale devrait prendre en considération les trois axes suivants : Axe 1 : • Exploitation de la richesse sociale locale : type d’habitat rural, les douars et leurs traditions quotidiennes qui ont été évoluées à travers l’histoire de la région. Axe 2 : • L’exploitation du patrimoine local: sites archéologiques, typologie culturelle locale : Zaouias, mosquées, sanctuaires… Axe 3 : • 1 Inscrire le secteur touristique comme un atout du développement local, basé sur l’aménagement du tourisme littoral et l’exploitation d’un arrière-pays riche en nature, en montagne et en site culturels. – Plan de Développement du Tourisme Rural dans les Provinces du Nord : Op. cité. P. 46. 10