La maison hantée de Saint-Hippolyte - Infos

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La maison hantée de Saint-Hippolyte - Infos
La maison hantée de Saint-Hippolyte
Partir faire un reportage sur une maison hantée pour Le Post? Jeloga a dit oui! Après 8 jours
d'enquête, appareil à la main, il nous livre son récit...
Cet ancien hôtel se trouve sur le ban de Saint-Hippolyte à 4 km de l’entrée sud de Sélestat, au pied
du château du Haut-Koenigsbourg en Alsace. "Il a été construit en 1948 en dédommagement de
guerre suite à un bombardement allié qui avait anéanti un restaurant situé à cet endroit."
Pourquoi cet hôtel de 30 chambres n’a jamais été exploité?
La mairie de Saint-Hippolyte, contactée par Jeloga, précise que "la fille des propriétaires serait
morte d’une sclérose en plaques peu de temps après la fin des travaux et pour honorer sa mémoire,
ils n’ont jamais osé exploiter cet hôtel ni voulu le vendre."
Quelle est l'allure du bâtiment aujourd'hui?
"Les portes, les huisseries, les poutres ont disparu, tout ce qui a pu être pillé, volé au fil des ans l’a
été. Plus inquiétant encore, pas de panneaux de danger, les ouvertures ne sont pas murées."
Jeloga s'est rendu sur place pour recueillir des témoignages des voisins plus ou moins proches, "car
beaucoup de bruits courent sur le fait que cet hôtel serait maudit, voire hanté."
Quand notre posteur arrive sur place...
"Dans la cour boueuse de la première ferme, trois niches où est enchainé à chacune un gros chien
souillé et boueux (ça me plait déjà) et deux enfants qui jouent dans cette cour. Sortie de nulle part,
une dame derrière moi m’apostrophe:
- C’est pourquoi?
Je lui explique la raison de ma visite,
- Je ne suis au courant de rien, cela fait peu de temps que l’on habite là.
- Combien de temps?
- 15 ans.
- Mais en 15 ans vous avez dû entendre parler de cette maison?
- Allez voir le voisin il pourra vous dire...
– Au revoir!
Je la remercie et m’exécute."
Des voisins inquiétants...
L’autre maison à 50 mètres est tout aussi sinistre. Une cour pavée avec une porte fermée et sans
sonnette. Jeloga est accueilli par un chien qui se promène dans la cour et le fixe sans aboyer en me
voyant.
"Je n’ose pas entrer, j’appelle en vain.
A une fenêtre, un rideau gris sale bouge, une silhouette m’observe. Je n’insiste pas, traverse la 4
voies pour prendre des photos à l’arrière du bâtiment "hanté".
Paris Match avait fait un reportage il y a quelques années et ces "témoins aujourd’hui silencieux"
ont parlé de fantômes, messes noires avec viols. Des réunions sordides tous les week-ends, avec des
hurlements et musique style hard-rock. Sur les murs, des incantations au diable avec des crucifix
retournés. Voilà peut-être pourquoi ils ne souhaitent pas s'exprimer.
Des voisins terre à terre, 300 mètres plus loin...
Jeloga se rend dans cette ferme, un lieu qu'il trouve plus vivant et accueillant. Un couple l’accueille
avec beaucoup de courtoisie. Jeloga le questionne:
"En rigolant, il me dit qu’il ne croit pas un mot de ce qui se raconte, et que les seuls bruits que l’on
entendait étaient les ronflements d’un marginal qui dormait là. Je me suis renseigné aussi sur ce
marginal qu’on appelait Pierrot dit le «Légionnaire». Lui non plus n’avait pas peur des esprits et
autres forces surnaturelles. Au printemps, il partait aider un berger dans les montagnes et revenait
prendre possession des lieux au retour des animaux à la bergerie.
Depuis, il est mort suite d’un « manque d’hygiène » et rien à voir avec un mauvais présage.
Jeloga se souvient de l'article de Paris Match d'une quizaine d'années, expliquant qu'il s'est
passé beaucoup de choses dans le secteur
Pour le magazine, un radiesthésiste renommé dans la région avait été appelé sur les lieux. L’homme
faisait partie de la très sérieuse association des sourciers et géobiologue d’Europe.
Différents événements se seraient produits:
- près d’ici on aurait découvert un charnier remontant à la guerre de 30 ans.
- il y a aussi des morts dans le secteur, victimes de la dernière guerre 39-45.
- les Allemands s’étaient réfugiés dans un moulin proche d’ici et ce n’était pas le site qui était
mauvais, mais les actes d’atrocité qui y ont été commis. Et on dit que ce sont ces hurlements que
l’on entend encore aujourd’hui. Et on pourrait apercevoir des « dames blanches » la nuit.
- un couple d’Allemands souhaitait acheter ce bâtiment après leur mariage. Huit jours avant la
cérémonie d’union, lui se tua en voiture en se rendant chez sa compagne pour lui confirmer sa
décision d’acheter cet immeuble. (Coïncidence?)
Que conclut Jeloga sur son enquête?
"Je partage personnellement l’avis du couple et que les visites du week-end ne seraient que le fait
de bandes de jeunes connaissant la légende du site, s’inventant des histoires et de se dire 'même pas
peur'..."
Source : Le Post