Carte 1 : La situation générale de la commune

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Carte 1 : La situation générale de la commune
Carte 1 : La situation générale de la commune
La commune de Saint-Aubin-sur-Mer fait partie de la Communauté de Communes Cœur de
Nacre composée de 11 communes et intégrée au SCoT Caen Métropole.
C’est une commune littorale de la côte de Nacre située dans l’entité paysagère de la plaine de
Caen septentrionale.
Le paysage communal se compose :
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D’un vaste plateau agricole au sud de la commune
D’un secteur bâti dense en arrière de la façade maritime
D’une façade maritime (bâti, digue) de qualité
Des équipements et espaces publics en nombre
Elle est accessible depuis :
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La RD 514, la route littorale qui relie les bourgs côtiers entre eux
La RD 219 et 219 a depuis Tailleville
La RD 7 depuis Douvres-la-Délivrande et Langrune-sur-Mer
Les infrastructures routières actuelles et les projets de liaisons futures placent la
commune dans l’aire urbaine de Caen.
La proximité de l’agglomération caennaise a entrainé une pression résidentielle forte
sur la commune associée à la fonction balnéaire ancienne de la côte.
Les chiffres INSEE / Sitadel sur la population et les logements corroborent ce
phénomène de péri-urbanisation.
La poursuite de l’urbanisation, une meilleure organisation des sens de circulation et
une meilleure synergie entre population / équipements / façade maritime sont au
cœur du projet communal.
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Commune de Saint-Aubin-sur-Mer
Parties urbanisées (continuité urbaine le long du littoral)
Façade maritime de la côte de Nacre
Axes de circulation structurants
Projets routiers structurants
Cours d’eau
Quelques chiffres clés : (INSEE, Sitadel)
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Commune de Saint-Aubin-sur-Mer – Juin 2009 – Dossier de consultation pour la révision d’un POS dans les formes d’un PLU
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Superficie communale de 300 hectares
Population recensée à 1879 habitants au 1er
janvier 2006, soit +69 habitants de plus qu’en
1999
Un parc composé à + de 50% de résidences
secondaires en 1999 aujourd’hui minoritaire au
regard des nombreux projets de construction
ces 10 dernières années
PC: 299 autorisations délivrées entre 1999 et
2007
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Carte 2 : Les composantes du territoire
I- Les paysages naturels
Le plateau agricole recouvre largement le territoire communal, au sud de la RD 7. Il
forme un vaste plan horizontal qui s’élève doucement vers le sud. C’est le domaine
de la grande culture et des parcelles remembrées. Ce système agricole a modelé
un paysage de plaine nue où les perspectives sont lointaines.
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Le littoral au nord compose la deuxième entité paysagère forte de la commune. Il est
formé :
D’une côte sablonneuse qui se finit par une petite falaise du nom de Cap Romain,
site classé réserve naturelle.
D’un front bâti très dense multipliant les accès depuis des passages très étroits
pour aboutir sur une digue, lieu de promenades et de restauration variée.
Au large, un vaste platier rocheux classé ZNIEFF longe le littoral de la côte de Nacre
de Hermanville à Ver-sur-Mer.
Le vaste plan horizontal et découvert du plateau offre des vues lointaines sur les
franges urbaines du bourg. Les extensions pavillonnaires au sud de la RD 7 se
dressent au dessus du plateau et ont un fort impact visuel dans le paysage ouvert.
II- Les paysages bâtis se sont développés par phases successives sans réelle cohésion
d’ensemble et unité de style.
Les secteurs bâtis occupent un large rectangle formé par les limites communales
est et ouest, la façade maritime et l’ancienne voie romaine.
Un secteur très dense occupe la première partie entre le littoral et la RD 7 et
notamment la moitié ouest. Vers Langrune-sur-Mer, le tissu bâti est plus
hétérogène.
L’autre secteur au sud de la RD 7 présente un tissu lâche et disparate accueillant
les nombreuses extensions pavillonnaires, équipements (camping, cimetière, centre
équestre, écoles).
Les caractéristiques du secteur bâti sont détaillées dans la carte 3.
Le développement successif des bourgs côtiers produit un paysage urbain et
continu du littoral de la côte de Nacre. Le bourg de Saint-Aubin-sur-Mer est en
continuité urbaine avec les communes de Langrune-sur-Mer à l’est et Bernières-surMer à l’ouest. Seuls des passages ou cales à pêcheur interrompent ce linéaire.
III-
Les flux et réseaux de communication
Les départementales RD 7 et 514 traversent le secteur bâti d’est en ouest. Qu’elles
soient à double sens ou sens unique, elles supportent un trafic important desservant
habitations, équipements, le bourg et ses commerces. Dans le bourg,
l’aménagement de la voirie présente quelques incohérences (étroitesse, sens de
circulation, stationnement). Il n’y a pas de réelle ouverture vers la mer depuis le
bourg.
Le réseau secondaire est dense et très étroit en secteur urbain. Il dessert quartier
d’habitation et fait le lien entre les 2 départementales 7 et 514.
Le tracé de l’ancienne voie romaine s’inscrit au centre de la commune la traversant
d’est en ouest et marquant une limite franche entre la zone urbaine et le secteur
agricole. Elle permet également une liaison douce entre les communes de Langrune
/ Saint-Aubin / Bernières …
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Commune de Saint-Aubin-sur-Mer – Juin 2009 – Dossier de consultation pour la révision d’un POS dans les formes d’un PLU
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Carte 3 : Le bourg et ses enjeux
I- L’analyse du bourg
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Le bourg ancien s’est établi initialement sur le bas plateau en arrière du littoral. Il
est de caractère, dense composé d’un bâti homogène, souvent remanié /
restauré et implanté à l’alignement de la rue.
Il regroupe des éléments patrimoniaux remarquables (église, maisons de maître,
chapelle), des services communaux (mairie, bibliothèque, maisons de retraite)
dans des bâtiments très bien restaurés.
Il accueille en arrière immédiat de l’église un îlot composé de grandes propriétés
et parcs arborés (classés EBC).
Ce secteur bâti est découpé par des voiries très étroites (venelles, passages),
perpendiculaires aux artères principales, les départementales 7 et 514, se
prolongeant en accès directs jusqu’au front de mer.
Les accès directs à la digue : passage piéton étroit en continuité des venelles
! composant le secteur dense du bourg ancien
Herbage en plein secteur urbain à vocation de poumon vert
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L’avènement du tourisme balnéaire a entrainé le développement de l’urbanisation
vers la mer. Le secteur bâti balnéaire est très hétérogène (maisons de maître /
plaisance, grandes demeures, cabanons, petits collectifs) :
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Les maisons de maître / de plaisance, grandes demeures mitoyennes, implantées
sur des parcelles étroites sont de grande qualité architecturale et mixant les
détails architecturaux (décrochements, bow-windows, faux pans de bois,
céramique). Les jardins sont à l’arrière, à l’abri des embruns.
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L’habitat balnéaire composite prend le relais notamment sur toute la partie est
sur des parcelles de petite taille aux formes urbaines simples sans marquage fort
des alignements et offrant des accès directs à la mer.
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Avec la pression résidentielle caennaise, les extensions nombreuses sont venues
s’implanter toutes azimut sur la commune. Elles investissent la plaine agricole et
la zone rétro littoral sous forme de poches distinctes selon les époques de
construction et sans véritable réflexion d’aménagement : voirie en cul de sac,
absence d’espace public, stationnement anarchique, franges paysagères.
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Les zones pavillonnaires sous forme d’opérations au coup par coup en arrière des
départementales RD 7 et 514
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Les opérations d’habitat groupé / social : orientation, espace public, gabarit de
voirie
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Un habitat disparate, sans cohérence architecturale multipliant les accès sur le
réseau principal
Les équipements sont à la fois insérés dans le secteur ancien et diffus en arrière
des extensions au sud de la RD 7. Ils sont de deux natures :
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Equipements publics (mairie, maison des associations, bibliothèque, église, salle
polyvalente, écoles, ancienne halle, déchetterie, aires de stationnement)
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Equipements de loisirs (colonie de vacances, tennis, parc, boulodrome, camping,
centre équestre, stand de tir, piste de modélisme, école de voile)
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Des dents creuses en lanière
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Friches
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Bâti agricole : habitation + hangar
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Les départementales 7 et 514 ont une empreinte forte dans le paysage
communal et dans le fonctionnement de la commune. Ce sont deux axes
stratégiques supportant un important trafic quotidien (déplacement domicile /
travail) et touristique puisqu’elles relient les stations balnéaires entre elles.
Elles accueillent du stationnement sur tout le linéaire de voirie.
Les voies de desserte internes sont à majorité étroites, linéaires, à double sens et
accueillant également du stationnement. Elles quadrillent l’ensemble du secteur
bâti de la commune.
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Commune de Saint-Aubin-sur-Mer – Juin 2009 – Dossier de consultation pour la révision d’un POS dans les formes d’un PLU
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Carte 4 : Les enjeux à l’échelle de la commune
I-
Les enjeux de préservation
Le plateau agricole : Maintien du potentiel agricole de la commune en lien avec la
pérennité des chefs d’exploitation
Préservation et mise en valeur de tous les éléments composants la façade
maritime et affirmant la vocation balnéaire de la commune: les espaces publics (les
accès / passages, la digue, le mobilier urbain, le stationnement, les placettes), la
qualité architecturale du bâti, l’offre commerciale (restauration)
II-
Les hypothèses de développement
1- Le développement urbain :
1Requalification à poursuivre du bourg ancien : bâti, organisation des usages
(piéton, stationnement, circulation), mise en valeur des liens entre la façade maritime,
le bourg ancien et la nouvelle place centrale
2-
Extension de l’urbanisation dans les dents creuses :
. Terrain en arrière du cimetière : Aménagement d’une zone mixte à définir
(extension cimetière, activités et logements) en zone inondable par remontée de
nappes (aléa 1 et 2) ! Une proposition d’aménagement est en cours de réflexion
(accès, densités, vocation)
. Parcelles en lanière identifiées au nord de la RD 7 entre deux poches
pavillonnaires : Aménagement supposant des orientations d’aménagement (accès,
densités, continuités et formes urbaines, espaces publics) rappelant les formes
urbaines (alignement, voirie) des opérations voisines
. Extension du camping
3Limite de l’urbanisation marquée aujourd’hui physiquement par la voie romaine :
Un traitement qualitatif des franges (qualité architecturale, frange végétale) s’impose
sur des secteurs identifiés
4- A plus long terme, urbanisation des parcelles à l’est du camping comprises entre
la RD 7 et la voie romaine : Des orientations d’aménagement précises seront à
réaliser dans le but de définir un programme de qualité veillant à la recherche de
formes urbaines et densités adaptées, un programme en matière d’habitat, la gestion
des eaux pluviales, la gestion des déplacements et des accès, la protection du
paysage, et surtout le désenclavement du camping
2- Les espaces publics :
1-
Vocation du poumon vert à affirmer : Mise en valeur de cet espace public de
qualité par le renforcement de sa centralité et sa fonctionnalité en lien avec le
réaménagement de la place de l’ancienne gare routière
2- Requalification de la place de l’ancienne gare pour une nouvelle centralité au cœur
du territoire communal: nouvelle offre commerciale, identification plus précise des
espaces publics (stationnement, sens de circulation, emprise routière et piétonne,
place du marché), changement de destination du bâtiment central ! Un projet
est en cours de réflexion
3- L’organisation de la voirie :
1- Traitement qualitatif des deux entrées de ville depuis les RD 514 et 7:
. Affirmation du caractère balnéaire de la commune
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. Traitement / requalification des entrées de ville pour une meilleure lisibilité,
sécurité et distribution des flux vers les nombreux équipements de la commune
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2- Qualité, lisibilité et sécurisation des intersections (marquage au sol, signalétique)
depuis des voies étroites et marquées par des angles de rue denses et hauts ne
facilitant pas la lisibilité
3- Réflexion autour de liaisons douces performantes et sécurisées reliant les
nombreux espaces et équipements publics de la commune en lien avec le plan vélo
mis en place par le Conseil Général:
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Prolongement bidirectionnel de la piste cyclable jusqu’au front de mer lien
avec l’espace de promenade maritime
Réflexion autour d’axes / perméabilités transversales sur base de voirie et
chemins existants reliant les nombreux équipements communaux entre eux
(parc urbain, tennis, colonie de vacances, centre équestre, gymnase…) et
des projets en cours de réflexion (réaménagement de la place de la gare)
Aménagement de la voie romaine s’appuyant sur une ambition de véritable
liaison douce permettant de faire un lien sécurisé entre les nouveaux
quartiers de la commune et les équipements sportifs et scolaires de
Langrune-sur-Mer.
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La piste cyclable
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Les équipements
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