La France des confiseries : la fierté d`être bonbon
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La France des confiseries : la fierté d`être bonbon
Communiqué de presse. Décembre 2013 eF Tour d rance Le d e l a C o n fi s e ri e La France des confiseries : la fierté d’être bonbon ! Dans la patrie Gastronomie, la confiserie a toujours été un hôte de marque. Subtils, colorés, variés… les bonbons marquent les esprits depuis des siècles et font partie de notre histoire et de notre patrimoine. enfin un peu de douceur… Luttons contre la morosité ! UNE GRANDE SAGA GOURMANDE On sait qu’au temps de la préhistoire, les hommes mâchaient déjà de la sève de conifères et fabriquaient des sucettes avec un bâton et du miel ! Si tout a démarré à l’époque de la préhistoire, l’histoire française de la confiserie s’est précisée plus tard, au XIIe siècle, lorsque les Croisés revinrent d’Orient chargés de cannes ts à sucre, de pâtes de fruits et de fruits confits… Les Arabes étaient en effet experts en friandises bien avant nous : ils avaient déjà inventé le caramel aux environs de l’an mil ! À partir du Moyen-Âge, en France, la confiserie devint un art d’apothicaires. Ces derniers créèrent de multiples spécialités, qui conquirent nt pour longtemps le cœur des Français. Au fil des siècles, les recettes de nos douceurs ont évolué et se sont multipliées. Et aujourd’hui encore, ter!! le bonbon n’en finit pas de se réinventer En 2013, l’histoire des petits plaisirs rs continue à s’écrire : les confiseurs proposent sans cesse de nouveaux goûts, de nouvelles formes et nouvelles les textures pour séduire nos papilles et flatter nos palais. (1) Total des ventes France des entreprises du secteur en 2012 = Fabrications – exportations + importations des douanes. Source : Syndicat National de la Confiserie d’après une enquête auprès des adhérents et non adhérents et Douanes. (2) Balance commerciale en valeur Confiserie & Fruits confits. Source : douanes françaises WALL OF FAME , Nostradamus était si friand de confisage lé qu’il publia en 1555 un ouvrage érudit intitu ”. tures confi et ts men “Traité des farde C’est sûr, il n’a jamais auguré la fin de la confiserie, bien au contraire ! UNE PRÉSENCTEERRITOIRE SUR bTlaOnUt dT’imLaEgination et duerstableonnbt ons, Redou s meille jourd’hui ctionner le pour confe française propose au e la confiseri e 600 spécialités ! d e pas moins n en France possèd s. io ue g tiq ré a e u m q Cha ries emblé s s confise sa ou se En route pour un tour de France gourmand ! Les caramels de Normandie Le sucre de pomme de Rouen un secteur dynamique Avec 90 entreprises présentes sur tout le territoire (dont 70 PME) et 7 000 salariés, le secteur de la confiserie participe à l’activité économique de toutes les régions de France. Le marché de la confiserie française représente un chiffre d’affaires de 1 054 millions d’euros pour une production d’environ 224 000 tonnes par an(1). La confiserie française s’exporte bien également. Le secteur réalise un peu plus de 20 % de son chiffre d’affaires à l’export(2). Bénéficiant de l’image “France”, nos produits de confiserie rayonnent dans plusieurs parties du monde. Leur image de qualité, et leurs valeurs fortes associées à “l’art de vivre” , en font franç et à la gastronomie française, p éciés ppr appréciés particulièrement ap p oduits particulièrement pr des produits en Europe, Asie et Amérique du Sud. La pastille du mineur Les bêtises de Cambrai Les bergamotes de Nancy Les caramels au beurre salé La niniche Le cotignac d’Orléans Les pralines de Montargis L’anis de Flavigny Les berlingots de Nantes Le négus de Nevers La forestine de Bourges L’angélique confite de Niort Les pastilles et sucres d’orge de Vichy Les cocons de Lyon Les marrons glacés Les pâtes d’Ardèche de fruits d’Auvergne Les galliens de Bordeaux Les fruits confits d’Apt Les boulets de Montauban Les cachous Le touron du Pays Basque Les violettes de Toulouse Le nougat de Montélimar Le réglisse d’Uzès Les calissons d’Aix-en-Provence Les pâtes de fruits Le nougat de Provence de Provence LE JEU DES 10 FAMILLES LA FAMILLE “BONBONS CROQUANTS” La France est un royaume gourmand que l’on peut regrouper en 10 “familles” de confiseries. Croquantes ou fondantes, tendres ou dures, douces ou acidulées… on retrouve chacune de ces familles aux 4 coins du pays. Description : aussi appelés “bonbons de sucre cuit”, ils représentent à eux seuls une large famille comprenant notamment les berlingots, les sucres d’orge, les pastilles, les bonbons fourrés... et aussi les sucettes ! Signe particulier : les bonbons de sucre cuit sont élaborés à partir d’un sirop de sucre chauffé à 150 °C et baptisé ”le cassé”. Au-dessus de cette température, le sirop de sucre se transforme en caramel. Suivez le guide ! LA FAMILLE “BOULES DE GOMME” me doivent Description : les boules de gom leur texture si moelleuse à la substance végétale qui les compose : la gomme arabique, extrait naturel de l’acacia. sont Signe particulier : les boules de gomme qui turcs ums louko res “cousines” des célèb pour utilisent également la gomme arabique leur fabrication. LA FAMILLE “CHEWING-GUMS” Description : également appelé ”gomme à mâcher”, ”pâte à mâcher” ou encore ”chiclette”, le chewing- gum est une gomme aromatisée (menthe, chlorophylle, fraise…) que l’on trouve sous différentes formes : tablettes, dragées, pastilles, billes… Dans la catégorie gomme, on distingue les chewing-gums des bubble-gums. La différence vient notamment de la taille des bulles : l’élasticité des bubble-gums permet de faire des plus grosses bulles que celle des chewing-gums dragées ou tablettes. Signe particulier : le chewing-gum a été popularisé en Europe par les Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les forces armées en consommaient car ils aidaient à la fois à la concentration et à la gestion du stress. LA FAMILLE “BONBONS TENDRES” Description : on les appelle également “gélifiés”. Ces bonbons tendres de toutes formes et de toutes couleurs sont fabriqués à partir notamment de “gomme arabique” ou de résine mélangée à du sucre, avant d’être coulée dans des moules de toutes formes pour être cuites. Signe particulier : les bonbons gélifiés sont la famille de bonbons la plus innovante. Des dauphins bleus, des éléphants oranges, des souris vertes… les confiseurs font sans cesse travailler leur imagination pour toujours surprendre et séduire les consommateurs. ARAMELsSde” forme LA FAMIL: ceLEso“C nt des bonbon Description mélange ulaire faits d’un carrée ou rectang l, de produits du lait (lait, mie de sucre ou de donne aux . C’est le lait qui r, grâce à ..) e. èm beurre, cr eu ul veur et leur co caramels leur sa rs de la cuisson. On peut n lo la caramélisatio au chocolat, mé à la vanille, rfu pa er uv tro s le au café... “Caramel” : le mot français r lie cu rti pa e Sign o”, qui agnol “Caramel namelis” provient de l’esp an “C l latin médiéva proviendrait du plus connus s le s el m ra . Les ca (canne à sucre) crème la à s normands sont les caramel ons au beurre salé. bret et les caramels LA FAMILLE “FRUITS CONFITS”” Description : le confisage des fruits consiste à remplacer très progressivement l’eau contenue naturellement dans les fruits par du sucre, de façon à assurer leur conservation et à leur conférer tout le caractère gourmand. Signe particulier : dès l’Antiquité, les Romains faisaient confire les fruits dans du miel pour les conserver. Les fruits confits font aujourd’hui traditionnellement partie des célèbres 13 desserts de Noël. Les fruits confits les plus connus nous viennent d’Apt, qui se considère comme la capitale mondiale du fruit confit ! LA FAMILLE “BONNES PÂTES” Description : il s’agit des pâtes à mâcher (proche de la recette des gommes, mais d’une texture plus aérée), les pâtes d’amandes (mélange de sucre et d’amandes finement broyées) et les pâtes de fruits (obtenues à partir de fruits cuits avec du sucre). Signe particulier de la pâte de fruits : tout le secret réside dans la cuisson du mélange de fruits réduits en purée et de sucre… car le mélange doit épaissir lentement, sans jamais caraméliser. Signe particulier des pâtes à mâcher : elles avaient autrefois un rôle bien précis : elles étaient dites “pectorales” et figuraient dans le Codex des apothicaires. Signe particulier de la pâte d’amandes : elle est aussi appelée “massepain”, un nom qui tirerait ses origines de friandises anis” vénitiennes, les “marci panis” (“pains de Saint Marc”). LA FAMILLE “DRAGÉES” Description : un cœur d’amande enrobé de sucre fin, aux tons pastels, les dragées se déclinent aussi au chocolat, au caramel, aux fruits, et dans une myriade de couleurs pour satisfaire toutes les envies. Produit d’un savoir-faire ancestral, il ne faut pas moins de 10 jours pour fabriquer une dragée ! Signe particulier : c’est le bonbon mythique du bonheur et, “quand on aime, on ne compte pas”. On en offre à profusion quand on se marie pour conjurer le mauvais sort et porter bonheur à ses invités. La première fois qu’on mange une dragée ée dans l’année, on fait toujourss un vœu ! LA FAMILLE RÉGLISSES Description : extraite d’une racine, la réglisse a longtemps été utilisée pour ses vertus thérapeutiques adoucissantes, avant que les confiseurs découvrent sa vocation gourmande vers la fin du XIXe. Les confiseries à la réglisse, dures ou souples, se déclinent en une multitude de formes : gommes, pastilles, dragées, ou encore rouleaux (également surnommés “lacets de bottine”). Signe particulier : la réglisse est une plante vivace mesurant 1 m à 1,5 m de hauteur et possédant des racines aromatiques. Elle est originaire du sud de l’Europe et de l’Asie. LA FAMILLE “SPÉCIALITÉS DE NOS RÉGIONS”x, Bêtise de Cambrai, Description : Calisson d’Ai de Catalogne, Nougat de Montélimar, Touron louse, Tou de s ette Viol y, Pastilles de Vich te amo Berg an, taub Mon de lets Bou es regorgent de Nancy… Les régions français rses dive de spécialités traditionnelles et variées. es les régions Signe particulier : en France, tout de confiserie té ciali spé une affichent (au moins) ine imo patr leur de eau tabl au culinaire... Serions-nous un pays de gourmands ? À NOËL, DES GOURMANDISES PLEIN LA HOTTE ! Paroles de confiseur ! Les fêtes de fin d’année sont le moment idéal pour s’offrir des petits plaisirs, à partager entre les grands et les enfants. Pour se réchauffer, on peut toujours compter sur nos classiques : chocolats, sucres d’orge et caramels. Ou improviser un “13 desserts” à sa façon, en mélangeant fruits confits, calissons, nougats et toutes sortes de bonbons. Maurice Farine, Président Directeur Général de la Confiserie du Roy René “ Je me le dis chaque jour : j’ai la chance de faire un métier magnifique. LA RECETTE PETITS PLAISIRS C’est d’ailleurs parce que la confiserie me faisait rêver que je suis devenu confiseur. Comme beaucoup, mes yeux s’illuminaient quand j’entendais parler de bonbons… Il faut bien avouer que les confiseries sont des produits exceptionnels. Pour leurs saveurs bien sûr ; parce qu’elles réunissent les générations entre elles ; mais aussi parce qu’elles fédèrent les régions. Il y a toujours une complicité culturelle entre l’habitant d’une région et la spécialité gourmande de celle-ci. Prenez l’exemple d’Aix-en-Provence : on y trouve une véritable ferveur autour du calisson, un attachement presque plus intense que pour une équipe de football ! Même s’il vit à l’autre bout du monde, un Aixois restera toujours fidèle à la douceur provençale de son enfance. Pour ce faire, nous comptons bien sûr sur notre recette d’origine, inchangée depuis sa création. Mais nous développons aussi de nouveaux produits : des dérivés de la confiserie originale en pépites, en tartinades, en sirops, etc. Le monde offre de plus en plus de choix aux consommateurs, et nous sommes tous de plus en plus habitués à passer d’un produit à un autre, à fuir la monotonie. En tant que confiseur, c’est à nous de nous adapter à ce nouveau contexte en renouvelant notre univers avec de nouvelles friandises innovantes et originales. C’est ainsi que nous pourrons perdurer, et faire connaître notre savoir-faire aux générations futures. Barquette sablée aux calissons et framboises Sur le plan de travail, mélanger du bout des doigts la farine, la poudre de noisette, le beurre ramolli et le sucre glace, “sabler” longuement ces ingrédients entre les mains pour obtenir une texture granuleuse. UÊÈÊV>ÃÃà UÊÊ£ÊV°ÊDÊÃÕ«iÊ de crème de calissons UÊÈäÊ}Ê`iÊv>ÀiÊ UÊÊÈäÊ}Ê`iÊ«Õ`ÀiÊ de noisette UÊxäÊ}Ê`iÊLiÕÀÀi UÊxäÊ}Ê`iÊÃÕVÀiÊ}>Vi UÊ£Ê Õv UÊ£ÓxÊ}Ê`iÊvÀ>LÃià Malaxer le tout sans trop travailler la pâte (elle deviendrait trop élastique). VFC Relations Publics 14, rue Carnot. 92309 Levallois-Perret Cedex. Tél. : 01 47 57 67 77. Fax : 01 47 57 30 03 Contacts : Jessica Novelli - [email protected]. Marina Perrier - [email protected] Former un puits. Déposer au centre l’œuf battu en omelette, la crème de calisson et deux calissons hachés finement. Façonner une boule de pâte, l’envelopper dans du film plastique et réserver au moins deux heures au frais. Étaler la pâte sur une épaisseur de 2 cm. Avec des emporte-pièces en forme de calissons, découper la pâte et enfourner 7/8 minutes à 200°C. Laisser refroidir les sablés. Tailler les quatre calissons restants en fines lamelles. Les déposer sur les barquettes avec les framboises. Rejoignez notre camp et suivez nos actions en direct ! http://www.facebook.com/UnionNationaledesPetitsPlaisirs et sur www.confiserie.org @_petitsplaisirs ginette. 12/13 Pour autant évidemment, notre but n’est pas de limiter notre action à notre cœur local d’inconditionnels, et nous souhaitons faire connaître nos spécialités au reste des Français… et pourquoi pas dans le monde entier !