Le Damagaram - Nigerdiaspora.Net
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N ° 0 6 - 3 0 J U I N 2 0 0 8 - P R I X : 3 0 0 F C FA INCULPATION ET ARRESTATION DE L’EX-PREMIER MINISTRE HAMA AMADOU TANDJA MAMADOU LÂCHE SON DAUPHIN HAMA AMADOU REPRISE DU FICHIER ELECTORAL À ZINDER « Tout se passe bien et même s’il y a un problème, nous le résolvons automatiquement avec le précieux concours des autorités régionales et communales !» rassure M. Ibrahim YAYE, coordonnateur régional chargé de la reprise du Fichier électoral à Zinder Vie des Communes : Val de Marne/Zinder Une coopération exemplaire SOCIÉTÉ : P Pr ri is s e en n f fl la ag gr ra an nt t d dé él li it t d d’ ’a ad du ul lt tè èr re e,, i il l c ch he er rc ch he e r re ef fu ug ge e d da an ns s u un n c co om mm mi is ss sa ar ri ia at t Le DAMAGARAM 2 BRÈVES....BRÈVES...BRÈVES....BRÈVES UN RESPONSABLE PRIS EN FLAGRANT DÉLIT D’ADULTÈRE ans la nuit du 28 mai 2008, le responsable d’une école de la place, de surcroît homme politique de la majorité a été surpris en flagrant délit d’adultère avec une de ses élèves mariée. L’affaire se serait déroulée sur l’axe Zinder-Mirriah où le mari cocu aurait retrouvé les deux amants. Menaçant de tuer l’homme, le mari cocu prit alors en chasse l’homme qui détala en toute vitesse. Selon nos sources, le« chaud lapin » aurait eu la vie sauve en trouvant refuge dans un commissariat de la place. Il aurait fallu des chaudes discussions et arrangements pour que l’affaire soit close et n’atterrisse devant les juridictions. Bien que l’amant surpris ait clamé haut et fort son innocence et dénoncé une machination orchestrée de toutes pièces par des adversaires politiques, il est urgent qu’il y ait une moralisation des mœurs à Zinder avec tout ce qui se passe comme dépravations au sein de notre société. Alors vivement, un signal de nos autorités pour arrêter cette dérive D e samedi 07 juin 2008, un jeune entrepreneur de la place du nom de Mahamadou Amadou Manzo a offert un lot de Kimono au complexe des Arts martiaux de la région sis dans l’enceinte de l’école des filles Aissata kondo. Il faut noter que le karaté est l’une des disciplines sportives qui a toujours honoré la région de Zinder aux compétitions nationales et internationales. Ce don d’une valeur de 250.000F vient à point nommé pour donner un souffle nouveau aux pratiquants des arts martiaux de Zinder. Disons alors courage au généreux donateur et que son exemple fasse école. L Raid des bandits armés à Takoukout : Ce qui n’a pas été dit sur l’attaque Traite des enfants : Les journalistes informés sur la traite transnationale des enfants ans la première quinzaine du mois de juin, des hommes armés ont attaqué le village de Takoukout situé à une quarantaine de Kilomètres au nord de Tanout. Quatre véhicules ont été brûlés. On dénombre un blessé qui se remet dans un centre de santé de Tanout. Selon des témoignages recueillis sur place par notre reporter, les bandits armés ont d’abord écumé tout le village avant de rassembler les gens au bord de la route. Là, ils ont tranquillement aspergé quelques véhicules d’essence avant d’y mettre le feu. Idem, pour certains magasins appartenant à des pauvres commerçants. Un jeune homme qui a trouvé refuge dans une boutique a même failli être brûlé vif. Ses mains seules auraient subi des dégâts. Après avoir commis lâchement leur forfait, les assaillants venus à bord de trois véhicules 4x4 bondés d’une vingtaine de personnes auraient tranquillement quitté pour d’autres lieux. Une poursuite engagée par les éléments du capitaine Elh. Issoufou du Bataillon Inter Armes de Dirkou en mission vers Agadez aurait eu un accrochage avec les assaillants de Takoukout. Ont-ils été détruits ? L’avenir nous le dira ! En attendant, on est en droit de se demander pourquoi l’Etat ne place pas des forces de sécurité dans des villages comme ceux de Takoukout. Cette démission de sa part porte un rude coup à la sécurité des populations sensées être à sa charge. Avis. D UNE BONNE VOLONTÉ FAIT UN DON DE KIMONO AU COMPLEXE DES ARTS MARTIAUX DE ZINDER : e Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie, organise du 1er au 4 juillet, un atelier de formation sur le thème : « Renforcement du rôle des journalistes en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants en Afrique de l’ouest ». Cet atelier qui se tient à l’hôtel Oasis de Niamey regroupe des journalistes en provenance des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo. Plusieurs communications sont au programme. Les communications inaugurales ont été présentées par Dr Mahaman Laouali Dan Dah, juriste, sur les causes et conséquences de la traite ; Dr Didier Allagbada, psychologue clinicien, sur la traite transnationale des enfants et le genre. Le rôle de l’Etat dans cette lutte a aussi clairement été passé en revue par M.Issoufou Assoumane Souleymane, directeur de la Protection de l’Enfant au Niger. Son exposé a mis à nu tous les efforts que l’Etat déploie pour arrêter ce phénomène. D’autres communications comme celles de Mme Siddo Salamata,coordinatrice PARED,celle de Moussa Sidikou de l’ONG EPAD NIGER, et enfin celle de Moussa Yahaya, chargé de Programmes RENE, ont permis à l’assistance de comprendre les enjeux d’un tel trafic, son impact sur la vie socio-économique mais aussi e surtout les rôles que jouent les organistions de la société civile et que doivent jouer à leur tour les médias. C’est pourquoi un cadre fédérateur de tous les acteurs impliqués s’avère plus que nécessaire. En effet, au cours de toutes les discussions, Il s’est agi de partager les expériences entre pays afin de mettre en place une dynamique porteuse et prometeuse initiée par les hommes de médias eux-mêmes. L Mensuel d’Informations générales N°06 - 30 juin 2008 VIE DES COMMUNES Le DAMAGARAM 3 Zinder/Val de Marne UNE COOPÉRATION EXEMPLAIRE a communauté Urbaine de Zinder et les cinq mairies sont en coopération décentralisée avec le Conseil Général de Val de Marne en France. Cette coopération est l’une plus fructueuses au Niger. La preuve ? Les deux régions jumelées sont à leur 5ème et 6ème convention. L’un des grands dossiers financé est le « Projet EauAssainissement-Environnement sur le territoire de la communauté urbaine de Zinder. Il comprend cinq volets à savoir : assainissement d’un quartier de la commune 2, Garin Malam ; aménagement de bornes fontaines L et dotation des établissements scolaires en latrines et points d’eau ; assainissement et sécurisation d’un puits de la commune 5 ; collecte des déchets et assainissement des mares ; renforcement des capacités techniques de la communauté urbaine. C’est dans le cadre de ce vaste projet qu’une mission du CG de Val de Marne a séjourné du 22 juin au 4 juillet 2008. En effet au cours de leur séjour, les missionnaires ont poursuivi leur travail de soutien auprès des partenaires concernant la mise en œuvre des différents volets mais aussi introduit les représentants du Syndicat Interdépartemental pour l’assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), partenaire technique et financier du Projet). Les retombées de cette coopération ne sont plus à citer dans les autres domaines : santé, éducation, appui au processus de décentralisation, culture et bien d’autres. Pour les membres de la mission, cette visite au Niger et plus particulièrement à Zinder est un « vrai plaisir »qui leur permet d’échanger et de bâtir du concret avec les frères et sœurs de Zinder. Toutes les populations de Zinder saluent ce jumelage fructueux. « Cette coopération avec les communes de Val de Marne nous fait du bien surtout que les communes au Niger ne sont pas fortes économiquement et techniquement parlant. » rapporte un élu de Zinder. Disons enfin bravo à l’amitié franco-nigérienne et longue à cette coopération riche d’atouts et d’acquis. Abdoul Razack Tallé M.Lamine Souleymane,Président de la communauté urbaine de Zinder Photo de famille:élus de Zinder et délégation de Val de Marne DEMOCRATES DE TOUT BORD UNISSONS-NOUS ! COURRIER DES LECTEURS : epuis l’avènement de la démocratie multipartite, le peuple Nigérien est en train de faire les frais du mal gouvernangouvernance. Cette mal gouvernance, manifesmanifestée à travers la mise en place d’un système mafieux par l’ex Premier Ministre a été démantelé grâce aux multiples luttes de la société civile et à la motion de censure qui a mis fin à ce règne très arbitraire. Comme pour répéter Bonkano Oumarou à la conférence nationale souveraine : « … dans la vie, un jour tu es le chasseur, un autre tu es la biche. » D Cette déclique due à ce sursaut patriotique de nos députés doit être soutenue. Ce travail comme toute noble action doit se poursuivre, en créant les conditions pour que tous ceux qui ont pillé le bien du peuple soient punis conformément aux lois républicaines. Nous profitons de cette occasion pour encourager le président de la république à continuer dans son option de rendre justice à son peuple et ce conforméconformément à son serment. Aussi invitonsnous tous les démocrates, tous les opprimés, tous ceux qui estiment être lésés à se joindre à la société civile responsable et non partisane pour exiger justice. Ce combat doit se faire à travers les règles consaconsacrées par notre constitution. Mensuel d’Informations générales N°06 - 30 juin 2008 Ce faisant, nous demandons la convocation d’un forum national pour régler définitivement la question d’insécurité au nord. Pour cette raison nous lançons un appel au MNJ à déposer les armes et respecter les règles démocratiques pour résoudre les problèmes qu’ils ont soulevés si ces problèmes sont réels. Au président de la république nous lançons un appel pour mettre tout en œuvre pour la tenue de ce forum de l’espoir. Monsieur Sabo Mahaman Sani Ancien délégué à la conférence nationale souveraine SG/section/CDTN/Goudoumaria Le DAMAGARAM 4 POLITIQUE AFFAIRE DESTITUTION SULTAN ELH.ABOUBACAR SANDA ELH. ABOUBACAR SANDA SERAIT-IL VICTIME D’UN COMPLOT? 'affaire de la suspension du sultan de Zinder qui a défrayé la chronique en 2001 est assise sur une grossière machination orchestrée et dirigée contre la personne du sultan Aboubacar Sanda par des mains tapies dans l'ombre. Mais le plus grave dans cette affaire, c'est que la vérité a été soigneusement cachée au Président de la République Tandja Mamadou qui, en son temps, n'avait pas eu les informations nécessaires pour avoir une vision juste du dossier. En effet, c'est à coups de lettres et de rapports mensongers écrits le plus souvent par des farfelus que la décision de la suspension de Aboubacar Sanda a été avalée, sans que l'opinion publique et les plus hautes autorités de notre pays n'aient eu le temps de démêler certains fils. Quelques preuves d'un des maillons de la chaîne de la manipulation… L La ligue Nigérienne de Défense des Droits de l'Homme (LNDDH) de Zinder sommée d'ouvrir une "enquête sur les faits reprochés au sultan de Zinder Aboubacar Sanda. " Après la manipulation d'un certain Zakari Oumarou, détenu à la prison civile de Niamey dont le rôle consistait à charger le sultan Aboubacar Sanda en produisant un témoignage contre lui sur diverses affaires imaginaires, la machine à manipulation s'est mise en marche à Zinder même, pour donner un peu de forme à la suite qui va suivre. C'est ainsi que par lettre en date du 17 Mai 2001, le président de la section LNDDH de Zinder Ibrahim Sidi Tchiroma dit Diou, relative aux " faits reprochés au sultan de ZINDER HABOUBACAR SANDA adressée au Président National de ladite Ligue écrivait : " Après notre enquête, nous avons constaté que les faits cités cidessus (NDLR : son implication dans les affaires de faux billets, sa prostitution avec les jeunes filles, selon le contenu de ladite lettre), formulés à l'encontre du sultan HABOUBACAR SANDA sont bien fondés.Cette lettre qui ne repose sur aucun fondement va être malheureusement l'une des pièces maîtresses du puzzle qui va servir de prétexte pour avancer les prochains pions. Parce que non seulement la preuve (même fausse !) des faits déjà avancés n'est pas jointe à ladite lettre, mais les assaillants changent à leur fusil d'épaule. Au lieu des faits précédemment évoqués dans le courrier de la LNDDH, c'est une autre lettre de la même section de cette organisation, en date du 10 Mars 2002 qui charge encore le sultan Aboubacar Sanda en l'accusant d'une tentative de coup d'Etat. Cette fois, le complot est si mal goupillé que les mêmes auteurs du précédent rapport hésitent à enfoncer le clou. Ce seraittrop gros ! Après avoir annoncé l'objet de leur lettre, à savoir la transmission du rapport provisoire de leur enquête " sur l'implication de Monsieur HABOUBACAR SANDA ex-sultan de Zinder dans une tentative de coup d'Etat ", ils avouent eux-mêmes ne pas disposer d'assez d'informations sur l'objet de leur accusation. La lettre dit "Après notre enquête au niveau des casernes de Zinder et d'Agadez, il nous est nécessaire de prendre attache avec certains éléments qui sont actuellement en service au niveau des frontières (Dirkou) ainsi notre enquête se poursuit. " (fac similé N°2) Or, pour qui a bien suivi le cheminement de cette affaire, c'est bel et bien sur ces faits, qui ne sont pas avérés, même au niveau des enquêteursmaisons que le sultan Aboubacar a été suspendu par le ministre de l'intérieur Mahamane Manzo. Faut-il préciser que, jusqu'à cette étape, ni dans l'enquête de la Gendarmerie de Zinder, ni au niveau de la Commission discipli- L’ex-sultan Aboubacar Sanda ne qui devait s'occuper du cas, ni ailleurs, personne n'a jamais cherché à entendre l'accusé Aboubacar Sanda. Celui-ci, n'ayant pas été interrogé par qui que ça soit n'a pas estimé avoir quelque chose à dire. Il a ainsi pris les coups avec un courage stoïque et s'en est remis à la sagesse de la justice de notre pays.. Tout compte fait, se dit-on dans son entourage, puisque la justice est saisie du dossier, il vaut mieux avoir raison devant elle et devant l'histoire que d'avoir raison devant la rue. C'est sans doute pourquoi son entourage ne s'exprime jamais sur cette question. Il attend sagement de voir. Mais, du côté des comploteurs, point n'est besoin de préciser qu'ils ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. La machine à broyer enclenchée depuis la lettre des princes (Fac similé N°1) a continué son travail. C'est ainsi qu'une grossière manipulation du prisonnier Zakari Oumarou, à qui des promesses mirobolantes avaient été faites, pendant qu'il était en prison à Niamey a abouti au rocambolesque témoignage que tout le monde connaît, à savoir avancer des éléments qui annoncent en toile de fond le contenu de la lettre de la section Mensuel d’Informations générales N°06 - 30 juin 2008 LNDDH de Zinder en date du 10 Mars 2002, qui va suivre, l'accusant de complot contre la sûreté de l'Etat, auquel on ajoute à dessein une affaire de fausse monnaie et de vente de drogue, que le prisonnier intéressé par quelques promesses ( Une lettre adressée à un des princes est là pour le témoigner) n'a eu aucune difficulté à confirmer. Tout ceci corrobore la thèse d'une connexion entre ce prisonnier et ce président, qui travaillent en fait ensemble aux mêmes objectifs, mais sans se connaître sans doute ! Seulement, il ne va tarder à se dédire et, lorsqu'il a compris par la suite la manipulation dont il est l'objet, il a présenté des excuses publiques au sultan Aboubacar Sanda. Mais entre temps, le mal est déjà fait. Par ailleurs, lorsqu'une vraie enquête avait été ouverte, la plupart des princes qu'on a fait passer pour des signataires de la fameuse lettre de dénonciation et d'accusation du sultan Aboubacar n'étaient même pas au courant de cette affaire. Au lieu d'être des témoins à charge contre le sultan, la plupart sont subitement devenus des témoins à décharge, même si les commanditaires et les bénéficiaires de ce complot ne l'entendaient pas de cette oreille. Entre temps, la section Ligue Nationale de Défense des Droits de l'Homme (LNDDH) de Zinder, ayant découvert dans quel sale jeu son président est engagé il y a longtemps, se réunit le 24 septembre 2002 et examine le degré de compromission dans lequel s'est enlisée l’organisation depuis le début de cette affaire. Elle prend ses responsabilités en excluant son président et écrit (Fac similé N°5) au président de la Délégation Nationale LNDDH pour s'indigner du comportement du président de la section de Zinder Ibrahim Tchiroma dit Diou, qu'elle dénonce du fait de sa " démarche cavalière ", " du non respect du principe de la collégialité " dans son action POLITIQUE contre le sultan Aboubacar, ainsi que le caractère mafieux de la démarche, qu'ils qualifient de " manigance ". Les membres de cette section soulignent le fait que " cette opération mercantile effectuée par le sieur Ibrahim Tchiroma dit Diou a permis aux membres du bureau de la délégation régionale LNDH de Zinder, à l'unanimité, de comprendre à quel point cet individu est dangereux et qu'il peut, par conséquent, compromettre toute l'association pour une poignée de francs CFA. " C'est sans doute pourquoi la ligue régionale n'a pas perdu une seule minute de plus pour l'exclure " du bureau de la délégation régionale LND de Zinder et de la section LNDDH de la commune de Zinder. "La lettre est envoyée au Président de la Délégation Nationale, avec ampliation à la Présidence de la République, au Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, à celui de la Défense Nationale, à la Police de Zinder, au Procureur de la République près la Cour de Zinder, ainsi qu'à l'Association des Chefs Traditionnels du Niger. La question qu'on peut se poser à ce niveau est, pourquoi on n'en a pas tenu compte, puisque le fondement de l'accusation, ce n'étaient pas des faits, mais des ragots, enveloppés dans une enquête téléguidée, dont les dessous viennent d'être éventrés par une source des plus autorisées, à savoir la section de la Ligue LNDDH de Zinder, qui estime enfin qu'il y a eu de la manipulation dans l'enquête. Surtout que cette thèse de manipulation est corroborée par l'enquête de police menée par des professionnels du domaine, qui ont rendu un rapport complet et détaillé ! Mais, le Président de la République, a-t-il véritablement eu les deux documents, à savoir la réaction de la section LNDDH de Zinder et le rapport de police qui lave Aboubacar Sanda de tout soupçon ? Sait-il aussi que l'accusé Aboubacar Sanda n'a eu l'occasion de parler de cette affaire qu'à la justice et là-bas seulement ? Alors que la Constitution nigérienne dispose que " toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que la preuve de sa culpabilité soit établie au cours d'un procès juste et équitable au cours duquel lui auront été assurées toutes les garanties de sa défense ".L'un dans l'autre, la boucle était déjà si bien bouclée a un (1) an auparavant, au point que, dès la suspension du sultan Aboubacar, qui n'est pas révoqué, jusqu'à preuve du contraire, les gens se sont précipités pour ouvrir la vacance de poste du sultanat. Et, ironie du sort, ou fatalement, l'enquête de moralité pour valider les candidatures au poste de sultan, qui n'est pas encore vacant, est confiée à la même section LNDDH de Zinder dirigée à l'époque par le même Ibrahim Tchiroma dit Diou. Cela nous amène fatalement à la question que tous les grands criminologues se posent pour commencer une enquête : A qui profite le crime ? Quelle conclusion pourrait sortir en dehors de celle qui avantage ses supposés commanditaires ? En tout cas dans le rapport d'enquête de moralité daté du 28 juin 2001 envoyé au Président National de la Ligue Nigérienne de Défense des Droits de l'Homme (LNDDH), signé par le même Ibrahim Tchiroma, en référence de la Lettre N°40 du 20 Juin 2001, on peut lire : Après une enquête approfondie sur les personnalités des postulants nous avons constaté que Monsieur Mamane Moustapha dit KAKALI est le plus apte à occuper ce poste. (Fac similé N°4) ! En tout cas le moins qu'on puisse dire est que non seulement ces enquêtes et la démarche n'auraient pu être dénoncées si les bases sur lesquelles elles reposaient étaient honnêtes. Le complot est si mal monté que l'enquête administrative y afférent a innocenté le sultan Aboubacar Sanda. La chambre administrative de la Cour Suprême a cassé l'arrêté portant sa destitution. Il est à noter que le sultan Aboubacar Sanda n'est que suspendu, ce qui est complètement différent d'une destitution. La nuance est de taille, même si ses adversaires ne l'entendent pas de cette oreille. Il n y avait donc pas lieu de désigner un remplaçant, pour quelqu'un qui n'est que suspendu de ses fonctions. Malheureusement, ses détracteurs ont vite fait de pousser le Président de la République Tandja Mamadou à ne pas réagir à temps, malgré son serment coranique. C'est là une trahison à son égard, dont il doit en tenir compte. Maintenant, il ne reste plus que la dernière ligne droite avec le verdict dela cour tant attendu courant mois de juillet.Les avocats de Elh. Aboubacar ont démonté point pa point les griefs non fondés qui pésaient sur lui. Une fois innocenté par la jusice, qu’adviendra t-il alors? C’est la une question qui dérange. Ibrahim Manzo Le DAMAGARAM 5 Le Ministre nigérien de la justice, et Président du comité interministériel de coordination de lutte contre la drogue, Dagra Mamadou a procédé ce jeudi à Niamey, à l’incinération d’une quantité de drogues, estimée à plusieurs milliards de Fcfa saisie pour la période 2007-2008 ette action intervenait en marge de la commémoration de la 21éme journée internationale de la lutte contre l’abus et le trafic illicite des drogues. Selon les services de sécurité et le centre de coordination de lutte anti-drogue, 6831 kg de résine de canabis ont été saisis entre novembre 2006 et octobre 2007. Près de 900 tonnes d’herbe de canabis, 28,452kg de cocaïne et des centaines de milliers de comprimés de substances psychotropes ont été aussi saisis par les forces de sécurité. Selon le ministre Dagra Mamadou, « ces chiffres ne traduisent pas la réalité du trafic et ce, malgré la vigilance des forces de défense et de sécurité ». Il a ajouté que « selon une étude réalisée en avril 2007 par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, ces saisies ne représentent même pas 10% du trafic réel ». Au regard de ce constat amer, le Ministre nigérien de la justice, garde des sceaux a invité « toute la communauté nationale, singulièrement les parents et les éducateurs à assumer leurs responsabilités, pour mettre la jeunesse à l’abri de ce fléau en vue de la construction d’un Niger laborieux et prospère ». Il a par ailleurs annoncé l’organisation prochaine par le Niger d’une conférence internationale sur les différents trafics dont celui de la drogue. En dépit de l’existence d’un cadre institutionnel et juridique approprié, le trafic et la consommation des drogues constituent un sujet de préoccupation des autorités nigériennes, appuyées par des partenaires au développement tels que l’UNICEF, le PNUD, l’ONUDC, souligne t-on à Niamey. C À Zinder et ses environs, j’écoute SHUKURAH FM 105.5 La fréquence de réference! LISEZ ET FAITES LIRE LE DAMAGARAM, VOTRE JOURNAL DE PROXIMITÉ Le DAMAGARAM 6 POLITIQUE Reprise du fichier électoral à Zinder « Tout se passe bien et même s’il y a un petit problème, nous le résolvons automatiquement avec bien sûr le précieux concours des autorités régionales et communales qui nous assistent dans notre tâche !» rassure M. Ibrahim YAYE, coordonnateur régional chargé de la reprise du Fichier électoral à Zinder e 19 juin 2008, les nigériens ont chaleureusement accueilli le démarrage du recensement électoral. Dans la région de Zinder, la commission chargée de la reprise de ce fichier électoral est depuis cette date à pieds d’œuvre pour fournir aux populations de Zinder un fichier électoral fiable d’ici aux élections de 2009. Ce pari qui requiert probité, abnégation et surtout patience est en train d’être gagné à Zinder. Est-ce que tout se déroule bien ? C’est la question que nous avons posé au coordonnateur régional M.Ibrahim YAYE qui répond : « qu’à cette date, aucun souci à se faire. Tout se passe bien et même s’il y a un petit problème, nous le résolvons automatiquement avec bien sûr le précieux concours des autorités régionales et communales qui nous assistent dans notre tâche !». Même satisfaction du côté des agents recenseurs : « Je peux vous assurer que tout va bien, nous ne nous plaignons de rien ! ». Ayant déjà organisé des élections un peu partout au Niger, M. YAYE est un homme d’expérience apprécié pour son sens de communication et surtout d’organisation qui défient toutes les règles de l’art. La preuve? Toutes les L communes sont dotées de deux (2) à quatre (4) voire cinq (5) véhicules pour le besoin du recensement. Cette organisation n’a pas manqué d’épater les élus de la région. L’un d’eux le confie en ces termes :« Même les villages les plus difficilement accessibles ont été visités; ce qui n’était pas le cas lors des élections passées !». « A cette allure et avec ce sens d’organisation , je suis sûr que tous nos administrés seront recensés comme l’a souhaité le présdent de la République SE Tandja MAMADOU. La commission que coordonne M.YAYE promet malgré que la mission ne soit pas du tout aisée (immensité de la région, difficultés de terrain, mobilité des gens dans certaines zones nomades...) de dresser d’ici le 3 juillet 2008 un fichier propre et fidèle à la réalité de notre chère région. C’est le lieu ici de rappeler que les gens peuvent s’inscrire avec les pièces suivantes: carte d’Identité Nationale; Passport; acte de Naissance ou jugement supplétif; Permis de conduire; Carte de militaire ou carte d’agent de force de défense et de sécurité; Livret de pension militaire ou civile; carnet ou livret de famille régu- M.Ibrahim Yayé, coordonnateur régional de Zinder lièrement enregistré dans les registres de l’Administration. A défaut de l’une des pièces, la preuve de l’identité sera établie par témoignage d’au moins deux (2) membres de l’équipe de recensement à l’exception de l’agent rencenseur. La preuve du mineur (e) émancipé(e) est apportée par la production de l’acte de mariage, à défaut par témoignage. Abdoul Raack Tallé La référence BP : 134 Zinder CONTACTS : Cel : 96 68 26 78 96 89 73 44 E-mail : [email protected] Sites Web : tamtaminfo.com nigerdiaspora.com DIRECTEUR DE PUBLICATION Ibrahim Manzo Diallo RÉDACTEUR EN CHEF ABDOUL RAZAK ELH. Tallé INFOGRAPHIE I-C-S Indi-Copieurs-Services 93 24 35 82 TIRAGE 1000 exemplaires NIN / Maradi Tel : 20 410 915 Mensuel d’Informations générales N°06 - 30 juin 2008 POLITIQUE 7 MISE EN ACCUSATION ET ARRESTATTION DE HAMA AMADOU TANDJA MAMADOU LÂCHE SON DAUPHIN HAMA AMADOU Le président Tandja a définitivement rompu les ponts avec son ancien “petit-frère” Hama Amadou. Ce qui se sussurait depuis belle lurette vient de se voir au grand jour: Tandja a jeté Hama en pâture aux hommes de la toge. Chronique de la chute d’une “citadelle politique”, bénie et adulée jusqu’au jour fatal. Mardi 24 juin. L’Assemblée nationale transmet dans la matinée le dossier de mise en accusation de l’ancien Premier ministre à la Cour Suprême. Jeudi 26 juin. Dans la matinée, aux alentours de 11h-12h, certains savaient que la décision de délivrer un mandat de dépôt à l’encontre de Hama Amadou était définitivement arrêtée. En fait, depuis l’avantveille, certains pontes du parti MNSD-Nassara s’étaient réunis et avaient étudié en profondeur toutes les conséquences possibles d’une telle décision. Tout comme ils avaient prévu qu’il y aurait 72 élus en faveur de la résolution de mise en accusation, là aussi, ils se sont persuadés qu’il « n’y aura rien », c’est-à-dire pas de turbulences majeures. Hama lui-même, selon les dires de ses proches, attendait, depuis le vote de la résolution, que l’on vienne, à tout moment, le chercher, pour l’amener en prison. Il savait son sort scellé mais demeurait stoïque. 14h. Les avocats de Hama tentent de rembourser séance tenante les 100 millions Arrivée de Hama Amadou, accompagné de ses proches collaborateurs, de ses gardes du corps et d’une demi-douzaine d’avocats dont le prestigieux Marc Lebihan. S’engagent alors des conciliabules qui vont s’éterniser. Hama et les siens, voyant la tournure des événements, tentent alors de rembourser séance tenante la totalité de la somme qu’on lui reproche d’avoir détournée. Cette démarche a pour objectif d’obtenir des juges une liberté provisoire jusqu’au verdict après jugement de l’affaire. C’était une carte parfaitement jouable dans la mesure où l’inculpé présentait toutes les garanties de se présenter aux juges, chaque fois que de besoin. En clair, il ne va pas s’enfuir, ni tenter de troubler l’ordre public, ont fait valoir les avocats. 16h. Devant l’afflux de plus en plus croissant des fidèles de l’ex Premier ministre, massés aux portes de la Haute Cour de Justice, et comme ils se montraient de plus en plus provocateurs, des renforts sont demandés. Ces derniers arrivent aussitôt et prennent position. Pendant ce temps, à l’étage, les mines s’assombrissent, les regards se dérobent, l’inquiétude se lit sur le visage des accompagnateurs du Président du MNSD-Nassara. Les avocats eux, savent déjà que l’inéluctable est en cours. Leur allure 12h-14h. parait sereine, en contraste avec celle des plus proches collaboraLa Commission d’Instruction se teurs et amis de l’ex Premier réunit La Commission d’Instruction ministre. de la Haute Cour de Justice siège sans désemparer. Rien ne filtre de 18h. Les éléments des forces de ses délibérations. l’ordre sont dans leurs véhicules, prêts pour escorter l’inculpé. La L’ex-premier ministre Hama AMADOU, aujourd’hui prisonnier à Koutoukalé foule au dehors se montre alors plus être détenu. menaçante, subodorant ce qui allait Au poste de contrôle de la sortie de se passer. L’ordre vient du Ministre la ville, route de Tillabéry, les de l’Intérieur, Albadé Abouba : accompagnants sont priés de faire « force doit rester à la loi. Il faut demi-tour. Ils obtempèrent sans dégager la voie publique ! » rechigner. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Les Plus loin, à la déviation de grenades lacrymogènes crépitent. Tondibiah, un cordon de sécurité est La foule en débandade se disperse, installé pour barrer la route à toute abandonnant sur le goudron, chaus- personne susceptible de troubler sures, portables et divers objets. Les l’ordre public. forces de l’ordre sont rapidement maîtres du terrain. 18h30. La Haute Cour de Justice Hama Amadou, un chapelet de retrouve sa sérénité habituelle. prière à la main, descend du 1er Comme si de rien ne s’était passé. étage de la Haute Cour de Justice, Abstraction faite, peut-être, des suivi de ses avocats et amis. Il a une commentaires bruyants de quelques attitude hiératique, qui force le gardes. respect. Il salue ses connaissances et embarque dans la 4X4 de la 19h. Neuf (9) militants se trouvant Haute Cour de Justice. Ses amis, sur les lieux sont admis aux collaborateurs et avocats rejoignent urgences de l’hôpital national de leurs propres véhicules et forment Niamey pour avoir inhalé du gaz un cortège pour l’accompagner à lacrymogène. T.K. Koutoukalé, la destination où il doit Mensuel d’Informations générales N°06 - 30 juin 2008 L’ARTISTE DU MOIS CULTURE Ces dernières annèes, il n’est pas étonnant de voir des femmes s’adonner à des métiers dans les temps uniquement réservés aux hommes. Mlle Ramatou Attaher Laly, seule fille peintre à Zinder en est un exemple. Interview réalisée par Ali Djibo dit Kundé. lle s’appelle Ramatou Atta LALY. Elle a vu le jour à Zinder le 25 avril 1984. Cette jeune femme, timide excelle dans la peinture.Elle nous confiait: “Je m’éatais familiarisé avec lepinceau depuis le bas-âge”. Elle n’était alors qu’en classe de CM1 quand elle s’était fait le pari d’être une peintre de grande renommée. Travaillant actuellemnt dans l’atelier de son père Atta Laly, infographiste au centre culturel FrancoNigérien de Zinder, Ramatou surprend dans son travail. Très intelligente, elle allie dans son travail grâce et amour qu’elle imprime à tout ce qu’elle fait. Son projet est d’ouvrir un jour son E TEL : 21 510 432 propre atelier et partager avec d’autres femmes sa passion de la peinture. Pour la Ramatou Atta LALY:Elle le dit sans ambages que la : “peinture est un très beau métier qui peut bel et bien nourrir celui qui le pratique. Il suffit de se dire que seul l’abnégation paie!” Elle travaille actuellement dans l’atelier de son père qui lui a insuflé ce dynamisme et cet amour du travailbien fait.Toujours affairée autour de ses pots de peinture, Ramatou souhaite un jour rencontrer l’âme-soeur qui partagera sa passion pour la peinture.