Unité de pathologie végétale UMR d`agronomie INRA INA P-G
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Unité de pathologie végétale UMR d`agronomie INRA INA P-G
Master Biologie, mention Science du végétal. Proposition d'un sujet de stage M2 : Responsable : Epidémiologie des fusarioses toxinogènes chez le blé, Identification des conditions de la contamination C. Lannou (HDR), BIOGER, Epidémiologie végétale S. Gélisse , BIOGER, Epidémiologie végétale INRA, BP 01, 78 850 Thiverval Grignon. tel : 01.30.81.54.26 / 54.37 E-mail : [email protected] thèses en cours : B. Pariaud, année 2. Contexte Malgré de nombreuses études, l’épidémiologie de la fusariose, maladie causée par un complexe d'espèces, reste mal connue. En particulier, on sait peu de choses sur la relation entre la quantité de maladie (évaluée visuellement, fonction des symptômes observables), le niveau d'infection réel des grains et la quantité de toxines qu'ils contiennent. Au delà du problème de sécurité sanitaire, on ne connaît pas ou très mal le rôle des toxines, en conditions de production, dans l'épidémiologie de la maladie, les capacités de colonisation de l'épi, et la compétition avec la microflore locale. En effet, il a souvent été vérifié que : - la présence d'épis fusariés ne signifie pas nécessairement qu’il y ait présence abondante de toxines, et d'une manière générale, la quantité de symptômes observables visuellement se corrèle mal avec le niveau effectif d'infection des grains et leur contenu en toxines. - l’absence d'épis fusariés ne garantit pas que les grains soient exempts de toxines. Sans que cela soit bien compris (attaques tardives ? faibles quantités d'inoculum ? effets micro-climatiques ?), il arrive, et cela à l'échelle d'une parcelle, que des épis infectés mais asymptomatiques contiennent des toxines. La compréhension de la relation entre niveau d’attaque des épis et niveau de contamination du grain est essentielle à la compréhension du développement épidémiologique de la maladie, de son impact sur la qualité des récoltes, et du risque sanitaire associé. Objectif du travail de stage La question centrale sera celle du lien quantitatif entre symptôme, quantité de champignon dans l'épi, et contenu de l'épi en toxines. Le principe sera d'inoculer des plantes adultes en serre et au champ avec différentes doses d'inoculum et à différentes dates, correspondantes à différents stades de maturation de l'épi. Différents isolats, représentant une gamme d'agressivité, seront testés. L'évolution de la maladie sera suivie de l'inoculation à la récolte. Le niveau d'infection des grains sera évalué, ainsi que leur teneur en toxines. On cherchera en particulier à évaluer le risque de présence de fusarium et de toxines sur grains asymptomatiques. Travail à réaliser par l’étudiant(e) Sur les questions mentionnées ci-dessus, l’étudiant(e) aura la charge de la réalisation des expérimentations, du traitement des données et de leur interprétation. Il devra s’appuyer sur la bibliographie existant sur la fusariose et sur les méthodes en épidémiologie pour améliorer les dispositifs expérimentaux existants. Les expériences auront lieu pour partie au champ et pour partie en conditions contrôlées. Le stage aura lieu à Grignon.