Inscription au Marché Libre de Euronext Paris 12 juin

Transcription

Inscription au Marché Libre de Euronext Paris 12 juin
OBEA
Inscription au Marché Libre
de Euronext Paris
12 juin 2001
Prospectus Simplifié
pour l’émission et la cession de valeurs mobilières dans le Public
Société de Bourse :
PORTZAMPARC
COB
VISA DE LA COMMISSION DES OPERATIONS DE BOURSE
En application des articles L 412-1 et L 621-8 du Code Monétaire et Financier, la Commission des opérations de bourse a apposé le
visa n°01-706 en date du 5 juin 2001 sur le présent prospectus, conformément aux dispositions de son règlement n°98-08. Ce
prospectus a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le visa n’implique ni approbation de
l’opportunité de l’opération ni authentification des éléments comptables et financiers présentés. Il a été attribué après examen de la
pertinence et de la cohérence de l’information donnée dans la perspective de l’opération proposée aux investisseurs.
AVERTISSEMENT
« La Commission des opérations de bourse attire l’attention du public sur les éléments suivants :
- La société mère OBEA S.A. et ses deux filiales parisiennes OBEA ETUDES et NOUVELLE IRCOM versent, dans le cadre de
contrats de sous-locations conclus avec la « SCI 79 RUE PERIER » détenue à 100% par les deux actionnaires historiques de
OBEA S.A., des loyers qui couvrent le montant des redevances dues par cette SCI au crédit bailleur propriétaire des locaux du
79 rue Périer à Montrouge. En un an, depuis le 27 avril 2000, OBEA S.A., OBEA ETUDES et NOUVELLE IRCOM ont versé
594.392 F à cette SCI au titre du loyer du siège social, soit 23% du résultat net part du groupe de l’exercice 2000. Ce loyer est
facturé au prix du marché ;
- les titres faisant l’objet de la présente opération ne seront pas admis aux négociations sur un marché réglementé et ne
bénéficieront donc pas des garanties correspondantes. »
La notice légale a été publiée au BALO le 6 juin 2001.
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 1.1.
1.2.
1.3.
1.4.
1.5.
1.6.
Nom et fonction du responsable du prospectus simplifié
Attestation du responsable du prospectus simplifié
Responsables du contrôle des comptes
Attestation du responsable du contrôle des comptes
Attestation des intermédiaires financiers
Responsable de l’information financière
CHAPITRE 2 2.1.
2.2
2.3.
2.4.
2.5.
2.6.
4.5.
4.6.
4.7.
RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX TITRES ADMIS
p. 7
p. 10
p. 11
p. 12
p. 15
p. 15
RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT OBEA ET SON CAPITAL
Renseignements concernant l’émetteur
Renseignements concernant le capital
Dividendes
Appartenance de l’émetteur à un groupe
Marché des titres de l’émetteur
CHAPITRE 4 4.1.
4.2.
4.3.
4.4.
p. 4
p. 4
p. 4
p. 5
p. 6
p. 6
Renseignements relatifs à l’admission des actions à la cote du Marché Libre de EURONEXT PARIS
Renseignements relatifs à l’émission d’actions nouvelles
Renseignements relatifs à l’offre de cession de titres
Renseignements généraux sur les actions dont l’admission est demandée
Place de cotation
Tribunaux compétents en cas de litiges
CHAPITRE 3 3.1.
3.2.
3.3.
3.4.
3.5.
RESPONSABLES DU PROSPECTUS SIMPLIFIE ET ATTESTATIONS
p. 16
p. 19
p. 21
p. 21
p. 21
PRESENTATION DE L’ACTIVITE DE OBEA
Historique
Structure et organigramme de OBEA
Chiffres clés consolidés
Marché - Concurrence
4.4.1. La formation professionnelle
4.4.2. La communication
4.4.3. Les études de marché et les sondages
4.4.4. Le conseil en ressources humaines
4.4.5. Les études sur l’emploi et la formation
Description des activités de OBEA
4.5.1. La formation
4.5.2. La communication
4.5.3. Les études marketing
4.5.4. L’Emploi et les Ressources Humaines
4.5.5. L’école de préparation aux Concours de l’Administration
4.5.6. Répartition du chiffre d’affaires consolidé par activités
4.5.7. Saisonnalité du chiffre d’affaires
La clientèle
Organisation commerciale
4.7.1. Les réponses aux appels d’offres
4.7.2. La prospection commerciale
4.7.3. La politique de communication et de relations publiques
2
p. 23
p. 24
p. 25
p. 25
p. 25
p. 30
p. 33
p. 35
p. 36
p. 37
p. 37
p. 42
p. 44
p. 47
p. 51
p. 52
p. 53
p. 53
p. 55
p. 55
p. 56
p. 56
4.8.
4.9.
4.10.
4.11.
4.12.
L’environnement concurrentiel
Fournisseurs
Moyens de production
Analyse des risques
Faits exceptionnels et litiges
CHAPITRE 5 -
p. 56
p. 57
p. 57
p. 61
p. 62
SITUATION FINANCIERE ET RESULTATS
Comptes consolidés au 31 décembre 2000 :
-
Rapport du Commissaire aux Comptes
Bilan consolidé
Compte de résultat consolidé
Annexe aux comptes consolidés
p. 66
p. 67
p. 69
p. 70
Comptes annuels au 31 décembre 2000 :
-
Rapport général du Commissaire aux Comptes
Rapport spécial du Commissaire aux Comptes
Bilan
Compte de résultat
Annexe aux comptes sociaux
CHAPITRE 6 6.1.
6.2.
6.3.
6.4.
6.5.
6.6.
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ADMINISTRATION ET LA DIRECTION
Conseil d’Administration
Equipe de Direction
Rémunération des dirigeants
Conventions
Prêts et garanties
Intéressement des salariés
CHAPITRE 7 7.1.
7.2.
7.3.
p. 80
p. 81
p. 82
p. 83
p. 85
p. 92
p. 92
p. 93
p. 93
p. 93
p. 93
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’EVOLUTION RECENTE ET LES PERSPECTIVES
Evolution récente
Perspectives d’avenir
Comptes consolidés prévisionnels 2001, 2002 et 2003
p. 94
p. 95
p. 100
3
CHAPITRE 1
RESPONSABLES DU PROSPECTUS SIMPLIFIE
ET ATTESTATIONS
1.1.
Nom et fonction du responsable du prospectus simplifié
Monsieur Alain COSCAS
1.2.
Président Directeur Général
Attestation du responsable du prospectus simplifié
« A ma connaissance, les données du présent prospectus simplifié sont conformes à la réalité ; elles comprennent toutes les
informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l’activité, la situation financière, les résultats
et les perspectives de l’émetteur, ainsi que sur les droits attachés aux titres offerts ; elles ne comportent pas d’omission de nature à
en altérer la portée ».
Fait à Montrouge le 5 juin 2001
Alain COSCAS
Président Directeur Général
1.3.
Responsables du contrôle des comptes
Commissaire aux Comptes titulaire :
Monsieur Pierre RANDON
Cabinet RANDON
20-22, rue Dupetit-Thouars – 75003 Paris
Date de première nomination : 09.12.1992
Renouvellement : 30.06.2000
Echéance : AGM statuant sur l’exercice clos au 31 décembre 2005
Commissaire aux Comptes suppléant :
SARL ACM AUDIT CONSEILS ET MANAGEMENT
20, avenue Franklin D. Roosevelt – 75008 Paris
Date de première nomination : 09.12.1992
Renouvellement : 30.06.2000
Echéance : AGM statuant sur l’exercice clos au 31 décembre 2005
4
1.4.
Attestation du responsable du contrôle des comptes
En ma qualité de commissaire aux comptes de la société OBEA et en application du règlement COB 98.01, j’ai procédé,
conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations portant sur la situation
financière et les comptes historiques données dans le présent prospectus établi à l’occasion de l’admission des titres de OBEA à la
cote du Marché Libre de EURONEXT PARIS.
Ce prospectus a été établi sous la responsabilité de Monsieur Alain COSCAS, Président Directeur Général de OBEA. Il m’appartient
d’émettre un avis sur la sincérité des informations qu’il contient portant sur la situation financière et les comptes.
Mes diligences ont consisté, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à apprécier la sincérité des
informations portant sur la situation financière et les comptes, à vérifier leur concordance avec les comptes ayant fait l’objet d’un
rapport. Elles ont également consisté à lire les autres informations contenues dans le prospectus, afin d’identifier le cas échéant les
incohérences significatives avec les informations portant sur la situation financière et les comptes, et de signaler les informations
manifestement erronées que j’aurais relevées sur la base de ma connaissance générale de la société OBEA acquise dans le cadre
de ma mission. S’agissant de données prévisionnelles isolées résultant d’un processus d’élaboration structuré, cette lecture a pris
en compte les hypothèses retenues par les dirigeants et leur traduction chiffrée.
Les comptes annuels pour les exercices clos les 31 décembre 1998, 31 décembre 1999 et 31 décembre 2000 arrêtés par le Conseil
d’Administration, ont fait l’objet d’un audit par mes soins, selon les normes professionnelles applicables en France, et ont été
certifiés sans réserve ni observation.
Les comptes consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 1999 et 31 décembre 2000 arrêtés par le Conseil d’Administration,
ont fait l’objet d’un audit par mes soins, selon les normes professionnelles applicables en France, et ont été certifiés sans réserve ni
observation.
Sur la base de ces diligences, je n’ai pas d’observation à formuler sur la sincérité des informations portant sur la situation financière
et les comptes, présentées dans ce prospectus établi à l’occasion de l’admission des titres de OBEA à la cote du Marché Libre de
EURONEXT PARIS.
Fait à Paris, le 5 juin 2001
Pierre RANDON
Commissaire aux comptes
5
1.5.
Attestation des intermédiaires financiers
La société de bourse introductrice PORTZAMPARC et le conseil introducteur INDUSTRIE, BOURSE, INTERNATIONAL exercent
les fonctions d’intermédiaires de la société OBEA, dans le cadre de l'admission de ses titres à la cote du Marché Libre de
EURONEXT PARIS.
« En cette qualité, considérant que les documents qui nous ont été présentés étaient exacts et complets et les déclarations qui nous
ont été faites étaient sincères, nous avons effectué les travaux suivants :
-
Examen des documents suivants :
.
.
.
.
informations juridiques extraites des statuts de la société et leurs modifications décidées par l’Assemblée Générale
Extraordinaire du 11 mai 2001,
comptes sociaux des sociétés OBEA S.A., OBEA ETUDES et NOUVELLE IRCOM pour les exercices 1999 et 2000,
comptes consolidés OBEA pour l’exercice 2000, ainsi que les rapports du Commissaire aux Comptes afférents à ces
exercices,
procès-verbaux des Assemblées Générales et des Conseils d’Administration des trois derniers exercices,
contrats et engagements qui pourraient avoir une incidence significative sur l'avenir de la société,
-
Participation à des réunions avec les dirigeants de la société, ainsi qu’avec le conseiller juridique de la société,
-
Participation à des réunions avec le Commissaires aux Comptes de la société.
Les comptes historiques ont fait l’objet d’un audit par les soins du Commissaire aux Comptes suivant les normes de la profession.
Les informations financières et comptables prévisionnelles couvrant la période du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2003 ont été
établies sous la responsabilité de la société et ont fait l'objet de vérifications par le Commissaire aux Comptes, selon les normes de
la profession.
Sur ce fondement, le prospectus simplifié ne comporte pas, à notre connaissance, de contradiction ni d’informations, sur des points
significatifs, que nous estimerions trompeuses par rapport aux éléments dont nous avons eus connaissance. »
Fait à Paris, le 5 juin 2001.
Louis-Victor d’HERBES
Président Directeur Général
INDUSTRIE, BOURSE, INTERNATIONAL
1.6.
Philippe de PORTZAMPARC
Président Directeur Général
PORTZAMPARC
Responsable de l'information financière
OBEA
Monsieur Alain COSCAS – Président Directeur Général
79, rue Périer – 92120 Montrouge
( :
Fax :
01 40 92 27 27
01 40 92 27 00
6
CHAPITRE 2
RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX TITRES ADMIS.
2.1.
Renseignements relatifs à l'admission des actions à la cote du
Marché Libre de la Bourse de Paris
2.1.1. Nature, nombre, valeur nominale, forme et date de jouissance
•
NATURE DES ACTIONS
Actions ordinaires, toutes de même catégorie.
•
•
NOMBRE DE TITRES
-
600.000 actions anciennes entièrement souscrites et libérées, représentant la totalité du capital actuel,
-
un nombre de 59.000 actions nouvelles à émettre qui proviendront de l’augmentation de capital à réaliser par OBEA dans le
cadre de l’inscription au Marché Libre de EURONEXT PARIS par émission ouverte au public (voir paragraphe 2.2.
Renseignements relatifs à l’émission d’actions nouvelles).
VALEUR NOMINALE
1¼
•
FORME
Les actions sont nominatives et seront admises aux opérations de EUROCLEAR à compter de leur inscription au Marché Libre.
•
DATE DE JOUISSANCE
1er janvier 2001 pour l’ensemble des actions admises.
2.1.2. Pourcentage du capital et des droits de vote
Les actions dont l’admission est demandée représentent la totalité du capital et des droits de vote de l’émetteur.
2.1.3. Date d'inscription et de première cotation sur le Marché Libre
12 juin 2001.
2.1.4. Libellé d’inscription à la Cote du Marché Libre
OBEA
2.1.5. Code EUROCLEAR
4460
7
2.1.6. Nombre d’actions mises à la disposition du marché
146.950 actions, représentant 22,3% du capital et des droits de vote, seront mises à la disposition du Public dans le cadre de
l’inscription au Marché Libre selon la procédure de l’Offre à Prix Minimal fixée conformément aux articles P 1.2.11 et P 1.2.12 des
Règles d’Organisation et de Fonctionnement de EURONEXT PARIS.
Les actions proposées ne font l’objet d’aucun placement public à l’étranger, ni d’aucun placement privé concomitamment à l’Offre à
Prix Minimal.
2.1.7. Origine des titres
Les 146.950 actions mises à la disposition du marché résulteront :
-
pour 87.950 actions, d’une cession de titres détenus par les actionnaires dirigeants, dont 43.975 cédées par Monsieur Alain
COSCAS, Président Directeur Général, et 43.975 cédées par Monsieur Philippe TAPIA, Directeur Général,
pour 59.000 actions, de l’augmentation de capital réalisée dans le cadre de l’inscription au Marché Libre. Ces actions
nouvelles porteront jouissance au 1er janvier 2001 et seront entièrement assimilées aux actions anciennes dès leur
émission.
2.1.8. Procédure d’inscription au Marché Libre
Pour la réalisation d’une Offre à Prix Minimal, EURONEXT PARIS centralise les ordres d’achat que lui transmettent les membres du
marché. Elle n’accepte que les ordres à cours limité et a la faculté d’éliminer du marché d’introduction les ordres assortis d’une limite
qui lui paraît excéder anormalement le prix d’offre minimal.
EURONEXT PARIS peut diviser en plusieurs lots les titres mis à la disposition du marché et affecter chaque lot à la satisfaction des
demandes retenues, classées par limite et, le cas échéant, préalablement réduites.
Le cours coté à l’inscription correspond à la limite du dernier ordre servi. Ce cours est unique.
Un avis de EURONEXT PARIS précisera les modalités de la réalisation de l’Offre à Prix Minimal.
Les ordres d’achat seront reçus au plus tard le 12 juin 2001 à 10h00. L’Offre à Prix Minimal se déroulera pendant une durée de
4 jours de bourse, du 7 au 12 juin 2001 à 10 heures.
2.1.9. Eléments d’appréciation du prix d’offre minimal
L’action OBEA est offerte au Public au prix minimal de 10,40 euros (68,22 francs).
Ce prix doit s’apprécier au regard de l’historique de la société, des caractéristiques de son secteur d’activité et des perspectives de
développement décrites dans le présent prospectus simplifié.
Sur la base d’un prix d’offre minimal de 10,40 € (68,22 F), le prix proposé s’apprécie comme suit au regard des données
économiques de la société (sur la base de 600.000 actions pour 1999 et 2000, et de 659.000 actions, incluant 59.000 actions
nouvelles issues de l’augmentation de capital réalisée dans le cadre de l’inscription au Marché Libre, pour les années suivantes),
des caractéristiques de son secteur d’activité et des perspectives de développement décrites dans le présent prospectus simplifié :
Actif net par action
(€)
(F)
Prix de l’action / Actif net par action
31.12.99
0,65
4,29
15,9
31.12.00 31.12.01 (p) 31.12.02 (p) 31.12.03 (p)
1,20
2,45
3,32
4,50
7,86
16,06
21,75
29,52
8,7
4,3
3,1
2,3
(€)
(F)
6,43
42,16
1,6
8,14
53,42
1,3
8,81
57,81
1,2
11,82
77,54
0,9
14,57
95,60
0,7
(€)
(F)
0,26
1,72
39,7
0,68
4,43
15,4
0,81
5,31
12,9
1,16
7,59
9,0
1,57
10,31
6,6
(€)
(F)
Prix de l’action / résultat net par action (PER)
0,15
1,01
67,5
0,66
4,32
15,8
0,71
4,66
14,6
1,04
6,85
10,0
1,45
9,48
7,2
Rendement de la valeur (dividende brut / prix d’offre)
1,3%
4,4%
2,6%
3,8%
5,2%
Chiffre d’affaires par action
Prix de l’action / chiffre d’affaire par action
Capacité d’autofinancement par action
Prix de l’action / capacité d’autofinancement par action
Résultat net par action
8
ÉLEMENTS DE COMPARAISON BOURSIERE (SOURCE : PORTZAMPARC SOCIETE DE BOURSE) :
Société
Marché
ALTEDIA
SOLVING INT
ACADOMIA
SM : Second Marché
SM
SM
ML
VE/CA
2000
5,1
6,3
2,9
NM :
VE/CA
2001 (p)
3,5
4,6
1,3
VE/CA VE/EBIT VE/EBIT VE/EBIT
2000
2001 (p) 2002 (p)
2002 (p)
18,8
25,8
36,5
2,7
14,0
18,4
25,0
3,7
8,9
18,3
33,3
0,7
Nouveau Marché ML :
PER
2000
67,4
59,5
50,0
PER
2001 (p)
41,7
36,0
28,5
PER
2002 (p)
33,8
26,7
16,0
Marché Libre
ALTEDIA est spécialisé dans le conseil en management : communication d’entreprise et RH management.
(Chiffre d’affaires 2000 = 56,4 M¼
SOLVING INTERNATIONAL est positionné sur le marché du conseil en stratégie et organisation. La société offre trois grandes
familles de prestations : analyse stratégique, amélioration d’une fonction d’entreprise et management.
(Chiffre d’affaires 2000 = 56,4 M).
ACADOMIA est présent sur le segment des cours particuliers à domicile en France.
(Chiffre d’affaires 2000 = 15,5 M).
2.1.10. Modalités de paiement du prix
Les modalités de règlement sont celles en vigueur sur le Marché Libre de la Bourse de Paris (règlement immédiat).
Les frais de bourse appliqués par les intermédiaires boursiers résultent des conditions tarifaires dont ils sont convenus avec leurs
clients.
2.1.11. Service des titres et centralisation du service financier
NATEXIS BANQUES POPULAIRES
10-12, avenue Winston Churchill
94677 CHARENTON-LE-PONT
2.1.12. Société de bourse spécialiste
PORTZAMPARC
13, rue de la Brasserie
BP 98653
44186 Nantes
La société n’envisage pas de recourir à un courtier en ligne pour permettre à des investisseurs de participer à l’offre.
2.1.13. Banque présentatrice
BANQUE SANPAOLO
52, avenue Hoche
75008 Paris
2.1.14. Charges relatives à l'inscription au Marché Libre
Les frais légaux et administratifs et la rémunération des intermédiaires financiers relatifs à l’inscription des titres de la société sur le
Marché Libre seront de l’ordre de 259.163 (1.700.000 F) et seront comptabilisés de la manière suivante :
-
111.288 (soit environ 730.000 F) imputés nets d’impôts sur la prime d’émission,
137.204 (soit environ 900.000 F) en frais d’établissement amortis sur trois ans à compter de l’exercice 2001,
10.671 (soit environ 70.000 F) pris en charge par les actionnaires cédants.
9
2.1.15. Contrat d’animation
Il est prévu de mettre en place un contrat d’animation avec la société de bourse PORTZAMPARC, intégrant notamment :
les possibilités, pour les actionnaires, de participer à l’animation du titre ; à cette fin les actionnaires de référence, Messieurs
Alain COSCAS et Philippe TAPIA, déposeront la somme de 30.000 ¼ et transféreront 25.000 actions de la société, à titre
personnel, sur les livres de PORTZAMPARC.
l’organisation des échanges d’informations entre OBEA et la société de Bourse PORTZAMPARC,
les futures opérations financières.
-
-
2.1.16. But de l’inscription au Marché Libre
En entrant au Marché Libre, OBEA cherche à :
-
conforter sa notoriété et sa crédibilité, notamment auprès de ses clients, de ses fournisseurs et de ses futurs partenaires,
financer la croissance interne et externe du Groupe afin d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en terme d’activité,
associer les personnes clés du Groupe à son développement avec l’attribution d’options de souscription d’action,
s’acclimater au marché boursier. L’inscription au Marché Libre constitue en effet pour les dirigeants de la société une étape
en vue d’une admission à un compartiment réglementé, qui pourra être sollicitée ultérieurement.
2.2. Renseignements relatifs à l’émission d’actions nouvelles
2.2.1. Autorisation
L’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2001, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil d’Administration et du rapport du
Commissaire aux Comptes émis en application des articles 186 de la loi du 24 juillet 1966, 155, 155-1 et 155-2 du décret du 23 mars
1967, a décidé dans sa 13ème résolution, en vue de l’inscription de la société sur le Marché Libre de EURONEXT PARIS :
-
d’autoriser le Conseil d'Administration, pour une durée de 3 ans à compter de la présente assemblée, à augmenter le capital
social d'un montant maximal de 200.000 ¼ (deux cent mille euros), en une seule fois, et à porter ainsi ce capital à un montant
maximal de 800.000 ¼ (huit cent mille euros), par l’émission par appel public à l’épargne, d’actions nouvelles de numéraires de
1 ¼ de valeur nominale chacune, conférant à leurs titulaires les mêmes droits que les actions anciennes et portant jouissances à
compter du 1er janvier 2001. Les actions nouvelles seront libérées en espèces ou par compensation avec des créances liquides
et exigibles sur la société,
-
de supprimer, en vertu des dispositions des articles 186 et 186-1 de la loi, le droit préférentiel de souscription aux actions qui
seront émises au titre de cette augmentation de capital, sans indication du nom des bénéficiaires,
-
de donner tous pouvoirs au Conseil d’Administration à l’effet :
d’arrêter le montant définitif, la date et les modalités définitives de l’augmentation du capital social, et notamment de fixer
le prix d’émission des actions nouvelles à souscrire en numéraire qui, en tout état de cause, ne pourra être inférieur à la
part des capitaux propres par action tels qu’ils résultent du dernier bilan approuvé lors de l’émission ou au prix fixé par un
expert désigné en justice à la demande du Conseil d’Administration. L’inscription de la société sur le Marché Libre étant
réalisée par le biais de cette augmentation du capital social, le Conseil d’Administration est autorisé dans ce but à recourir
soit à la procédure d’Offre à Prix Minimal, soit à la procédure d’Offre à Prix Ferme couplée à un Placement Garanti, et à
déléguer tous pouvoirs à son Président à cet effet,
de fixer les dates d’ouverture et de clôture des souscriptions, de prolonger lesdites dates si nécessaire, d’organiser la
réception des fonds, et plus généralement de constater la réalisation définitive de l’augmentation du capital social,
procéder à la modification corrélative des statuts, prendre toutes dispositions, accomplir tous actes et formalités.
L'Assemblée Générale Mixte prévoit expressément que le montant de l’augmentation de capital décidé dans ce cadre pourra être
garanti par un ou plusieurs établissements financiers et/ou bancaires. Elle donne tous pouvoirs au Conseil d’Administration à l’effet,
notamment, de conclure tous contrats avec toutes banques et/ou établissements financiers en vue de garantir la bonne fin de la
souscription et du paiement de totalité des actions nouvelles émises et stipuler à leur profit telles commissions qu’il jugera à propos
à titre de rémunération de l’engagement de garantie.
10
L’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2001 ayant décidé de supprimer le droit préférentiel de souscription, le Conseil
d’Administration a fixé dans sa séance du 28 mai 2001 les modalités relatives à l’augmentation de capital projetée, il a notamment
précisé que le capital social serait augmenté d’un montant de 59.000 ¼ par émission de 59.000 actions nouvelles qui seront mises à
la disposition du marché dans le cadre de la procédure décrite ci-après.
2.2.2. Caractéristiques de l’émission
•
PRIX D’EMISSION
Lors de sa séance du 28 mai 2001, le Conseil d’Administration de la société a fixé le prix d’émission des actions nouvelles à
un prix minimal de 10,4 ¼ (68,22 F).
Il est identique à celui de la cession des actions anciennes.
•
JOUISSANCE DES ACTIONS NOUVELLES
Ces actions nouvelles porteront jouissance rétroactivement à compter du 1er janvier 2001. Elles auront droit, au titre de l’exercice
commencé à cette date et des exercices ultérieurs, au même dividende que celui qui pourra être réparti aux autres actions portant
même jouissance.
•
GARANTIE DE BONNE FIN
La souscription des actions fait l’objet d’une garantie de bonne fin, garantie conjointement par PORTZAMPARC et par la banque
SANPAOLO au sens de l’article L 225-145 du Code du Commerce.
•
PRODUITS ET CHARGES RELATIFS A L’EMISSION D’ACTIONS NOUVELLES
Sur la base de l’émission de 59.000 actions nouvelles provenant de l’augmentation de capital réalisée à l’occasion de l’inscription, et
d’un prix d’émission égal au prix d’offre, soit 10,4 ¼ (68,22 F), le produit brut de l’émission s’élèvera à 613.600 ¼ (4.024.952 F).
Sur les charges relatives à l’inscription au Marché Libre qui sont de l’ordre de 259.163 ¼ (1.700.000 F), les coûts afférents à
l’augmentation de capital sont estimés à 111.288 ¼ (730.000 F), qui seront imputés nets d’impôts sur la prime d’émission.
Le produit net de l’émission s’élèvera donc environ à 502.312 ¼ (3.294.952 F).
2.2.3. But de l’augmentation de capital
Cette émission doit permettre à OBEA de :
-
renforcer ses capitaux propres,
d'accélérer son développement en diversifiant son portefeuille d’activités (informatique / bureautique, langues étrangères) :
. soit par des créations de nouveaux départements en interne,
. soit par des opérations de croissance externe.
2.3. Renseignements relatifs à l’offre de cession de titres
2.3.1. Nombre de titres cédés
L’inscription au Marché Libre donne lieu à une offre de cession d’actions anciennes portant sur 87.950 titres.
2.3.2. Prix de cession
Le prix de cession est identique à celui de l’émission des actions nouvelles, soit 10,4 ¼ (68,22 F).
11
2.3.3. Identité des actionnaires cédant
Les 87.950 titres proposés au public sont cédés par Messieurs Alain COSCAS et Philippe TAPIA dans les proportions suivantes :
Actionnariat
Avant inscription
Et cession d’actions
Nombre d’actions % du capital
Alain COSCAS
Philippe TAPIA
Total
Après inscription
et cession d’actions
Nombre d’actions
% du capital
Nombre de titres cédés
209.700
209.700
34,95%
34,95%
165.725
165.725
25,15%
25,15%
43.975
43.975
419.400
69,90%
331.450
50,30%
87.950
Les actions qui seront cédées lors de l’inscription sont des actions en pleine propriété.
2.4.
•
Renseignements généraux sur les actions dont l'admission est
demandée
DROITS ATTACHES AUX ACTIONS (ARTICLE 11 DES STATUTS)
Chaque action donne droit dans les bénéfices, l'actif social et le boni de liquidation à une part proportionnelle à la quotité du capital
qu'elle représente. Elle donne en outre le droit au vote et à la représentation dans les assemblées générales, ainsi que le droit d'être
informé sur la marche de la société et d'obtenir communication de certains documents sociaux aux époques et dans les conditions
prévues par la loi et les statuts.
•
DROITS DE VOTE DOUBLE (ARTICLE 11 DES STATUTS)
Lors du vote aux assemblées, chaque action donne droit à une voix. L’Assemblée Générale Mixte en date du 11 mai 2001 a instauré
un droit de vote double bénéficiant à toute action détenue nominativement par un même actionnaire depuis 4 ans au moins à
compter de ladite assemblée.
•
NEGOCIABILITE DES ACTIONS (ARTICLE 12 DES STATUTS)
Sous la condition suspensive de l’inscription des titres de OBEA à la cote du Marché Libre, toutes les actions sont librement
cessibles, sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires. Elles ne sont actuellement cotées sur aucune autre place
financière.
•
FORME ET MODE D'INSCRIPTION EN COMPTE DES ACTIONS (ARTICLE 10 DES STATUTS)
Conformément aux dispositions légales, les actions OBEA sont nominatives et font l’objet d’une inscription en compte nominatif pur
(dans les livres de la société) ou en nominatif administré (sur les livres d’un intermédiaire agréé) au gré des propriétaires.
Les actions seront admises aux opérations de EUROCLEAR.
•
REGIME FISCAL GENERAL DES ACTIONS
En l’état actuel de la législation française, les dispositions suivantes résument les conséquences fiscales susceptibles de s’appliquer
aux investisseurs. Les personnes physiques ou morales doivent néanmoins s’assurer, auprès de leur conseiller fiscal habituel, de la
fiscalité s’appliquant à leur cas particulier.
Les non-résidents fiscaux français doivent se conformer à la législation fiscale en vigueur dans leur Etat de résidence.
12
A)
Résidents fiscaux français
1)
Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé
a)
Dividendes
Les dividendes d'actions françaises, avoir fiscal de 40% compris, sont pris en compte pour la détermination du revenu global du
contribuable dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers. Ils bénéficient actuellement d'un abattement global et annuel de
16.000 francs pour les couples mariés soumis à une imposition commune, et de 8.000 francs pour les personnes célibataires,
veuves, divorcées ou mariées avec une imposition séparée. La Loi de Finance 2001 prévoit la suppression de cet abattement pour
les contribuables imposés selon la tranche maximale de l’I.R.P.P. Les dividendes sont actuellement imposés :
-
-
après abattement, au barème progressif de l'impôt sur le revenu (article 200 A2 du CGI),
au prélèvement social de 2% (articles L 245-14 et L 245-16 du code de la Sécurité Sociale institué par l’article 9 de la
loi n°97-1164 du 19 décembre 1997 du financement de la Sécurité Sociale pour 1998),
à la Contribution Sociale Généralisée dont le taux est actuellement de 7,5%, dont 5,1% déductibles de l’impôt sur le
revenu (articles 1600-OC et 1600-OE du CGI et article 51 de la loi n°97-1164 du 19 décembre 1997 du financement
de la Sécurité Sociale pour 1998),
à 0,5 % au titre de la contribution au remboursement de la dette sociale ((articles 1600-OG et 1600-OM du CGI).
L’avoir fiscal attaché aux dividendes est imputable sur le montant global de l'impôt sur le revenu à payer ou remboursable en cas
d’excédent.
b)
Plus-values (article 150 O A et suivants)
Les plus-values de cessions de titres de sociétés réalisées par un cédant (qui ne détient et n’a pas détenu au cours des cinq
années, directement ou indirectement, plus de 25% des droits dans les bénéfices sociaux) sont imposables si le montant annuel des
cessions de titres excède un seuil révisé chaque année, s’élevant à 50.000 francs pour 1998 et les années suivantes (seuil fixé par
la Loi de Finances 1998) au taux global de 26 %, soit :
-
16 % (article 200 A2 du CGI) au titre de l'impôt sur le revenu,
7,5 % au titre de la Contribution Sociale Généralisée,
2% au titre du prélèvement social,
0,5 % au titre de la contribution au remboursement de la dette sociale.
En cas de moins-values, celles-ci peuvent être imputées sur les plus-values de même nature de l’année en cours et,
éventuellement, des cinq années suivantes.
c)
Régimes spéciaux des PEA
Les actions émises par des sociétés françaises sont éligibles au titre des actifs pouvant être détenus dans le cadre d’un Plan
d'Epargne en Actions, institué par la loi n° 92-666 du 16 juillet 1992. Sous certaines conditions, les dividendes perçus et les plusvalues réalisées sont exonérés d'impôt sur le revenu, mais restent néanmoins soumis au prélèvement social, à la contribution
sociale généralisée et à la contribution pour le remboursement de la dette sociale.
2)
Opérations réalisées à titre habituel en France par des personnes physiques
En application des dispositions de l’article 92-2 du CGI, les profits retirés d’opérations de Bourse réalisées en France à titre habituel
sont soumis à l’impôt sur le revenu et imposés au barème progressif selon le régime de droit commun des bénéfices non
commerciaux.
3)
Régime fiscal applicable aux porteurs personnes physiques ayant inscrit les actions à leur actif commercial
Les dividendes sont déduits des bénéfices industriels et commerciaux, mais le montant ainsi déduit ou déclaré au titre des revenus
mobiliers est soumis à l’impôt sur le revenu au barème progressif. Les cessions de titres de portefeuille relèvent du régime des plusvalues ou moins-values à long terme, bénéficiant d’un taux réduit lorsque les titres cédés sont détenus depuis plus de deux ans.
13
4)
Personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés
a)
Dividendes
Les dividendes reçus par des personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés, ainsi que l'avoir fiscal s’y rattachant, sont
inclus dans la base imposable au taux normal de 33 1/3%. L’avoir fiscal est égal à 40% du montant des sommes distribuées depuis
le 1er janvier 2000. La Loi de Finance pour 2001 prévoit la réduction de l’avoir fiscal à 25% en 2001 et 15% en 2002. L’avoir fiscal
est déductible du montant de l'impôt sur les sociétés ainsi calculé.
En outre, sur la base du montant de l'impôt calculé comme indiqué ci-dessus et avant imputation des avoirs fiscaux, les personnes
morales passibles de l'impôt sur les sociétés sont soumises à une contribution complémentaire :
1. de 10% (6% en 2001 et 3% en 2002 selon la Loi de Finance 2001) pour les entreprises réalisant moins de 50 millions de Francs
de chiffre d'affaires, dont le capital est entièrement libéré et détenu de manière continue, pour au moins 75%, par des personnes
physiques,
2. de 10% ( 6% en 2001 et 3% en 2002 selon la Loi de Finance 2001) et de 3,3% assise sur le montant de l’I.S., au titre de la
contribution sociale, pour les sociétés dont l’impôt sur les sociétés est supérieur à 5 millions de francs.
Lorsque l'entreprise remplit les conditions et a opté pour le régime fiscal des sociétés mères, prévue aux articles 145, 146 et 216 du
CGI, les dividendes perçus sont exclus de la base imposable sous déduction d’une quote-part pour frais et charges de 5% du
montant brut desdits dividendes (avoir fiscal inclus). Les avoirs fiscaux attachés à ces dividendes ne peuvent être utilisés en
paiement de l'impôt sur les sociétés, mais peuvent être imputés sur le montant du précompte.
b)
Plus-values
Les plus-values issues de la cession d'actions ayant le caractère de titres de participation ou qui sont fiscalement assimilées à des
titres de participation sont éligibles au régime des plus-values à long terme, sous réserve de satisfaire à l'obligation de constitution
de la réserve spéciale de plus-values à long terme, et imposables :
1. au taux de 19% plus majoration temporaire de 10% (6% en 2001 et 3% en 2002 selon la Loi de Finance 2001), soit un taux de
20,90%, pour les entreprises réalisant moins de 50 millions de Francs de chiffre d'affaires, dont le capital est entièrement libéré
et détenu de manière continue, pour au moins 75%, par des personnes physiques,
2. au taux de 19% plus majoration temporaire de 10% (6% en 2001 et 3% en 2002 selon la Loi de Finance 2001) plus contribution
sociale de 3,3% visée en a) 2. pour les autres entreprises.
La cession de titres autres que des titres de participation donne lieu à la constatation d'un gain ou d'une perte compris dans le
résultat imposable :
3. au taux de 36 2/3% pour les entreprises réalisant moins de 50 millions de Francs de chiffre d'affaires, dont le capital est
entièrement libéré et détenu de manière continue, pour au moins 75%, par des personnes physiques, soit le taux normal de
33 1/3% plus majoration temporaire de 10% (6% en 2001 et 3% en 2002 selon la Loi de Finance 2001),
4. au taux de 36 2/3% pour les autres entreprises, soit le taux normal de 33 1/3% plus majoration temporaire de 10% (6% en 2001
et 3% en 2002 selon la Loi de Finance 2001) plus contribution sociale de 3,3% visée en a) 2.
Les dotations aux provisions suivent le régime d’imposition sous lequel auraient été placées les moins-values si elles avaient été
réalisées ; les reprises de provisions suivent le régime d’imposition sous lequel les dotations ont été antérieurement constituées.
B)
Non-Résidents Français
a)
Dividendes
Les dividendes distribués par les sociétés dont le siège social est situé en France font l'objet d'une retenue à la source de 25%
lorsque le domicile fiscal ou le siège des bénéficiaires est situé hors de France (article 119-bis 2 du CGI). Cette retenue à la source
peut être réduite, voire même supprimée, en application de conventions fiscales internationales.
Dans une instruction en date du 7 juin 1994, l'administration a indiqué que, sous réserve du respect de certaines conditions, les
dividendes de source française versés à des personnes qui n'ont pas leur domicile fiscal ou leur siège social en France, et ouvrant
droit au transfert de l'avoir fiscal en vertu d'une convention fiscale en vue d'éviter les doubles impositions, ne supporteront, lors de
leur mise en paiement, que la retenue à la source au taux prévu par ladite convention au lieu de la retenue à la source au taux de
25% ensuite réduit au taux prévu, à condition que les personnes concernées justifient, avant la date de la mise en paiement des
dividendes, qu'elles ne sont pas résidentes en France au sens de cette convention fiscale.
14
b)
Plus-values
Sous réserve des dispositions des conventions fiscales applicables, les plus-values réalisées à l’occasion de cessions à titre
onéreux de valeurs mobilières effectuées par des personnes qui ne sont pas fiscalement en France au sens de l'article 4-B du Code
Général des Impôts, ou dont le siège social est situé hors de France (sans avoir d’établissement stable en France à l’actif duquel
figureraient les titres cédés), ne sont pas imposables en France dans la mesure où le cédant n’a pas détenu plus de 25% des droits
dans les bénéfices sociaux de la société à un moment quelconque au cours des cinq années précédant la cession.
2.5.
Place de cotation
L’admission des actions est effectuée à la Cote du Marché Libre de la Bourse de Paris.
Aucune admission n'est en cours auprès d'une autre place financière.
2.6.
Tribunaux compétents en cas de litiges
Les tribunaux compétents en cas de litiges sont ceux du siège social lorsque la société est défenderesse, et sont désignés en
fonction de la nature des litiges sauf disposition contraire du Nouveau Code de Procédure Civile.
15
CHAPITRE 3
RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT
OBEA ET SON CAPITAL
3.1.
•
Renseignements concernant l'émetteur
DENOMINATION SOCIALE
OBEA, OBSERVATOIRE D’ECONOMIE APPLIQUEE.
•
SIEGE SOCIAL
79, rue Périer – 92120 Montrouge
•
FORME JURIDIQUE
La société, constituée sous la forme d’une société à responsabilité limitée par un acte déposé le 24 novembre 1975 (n°005020) au
greffe du Tribunal de Commerce de Paris, a été transformée en société anonyme par décision de l’Assemblée Générale
Extraordinaire des associés en date du 1er mars 1993.
•
DATE DE CREATION
24 novembre 1975.
•
DUREE
La société a une durée de vie qui expire le 11 décembre 2074, soit 99 ans à compter de son immatriculation au Registre du
Commerce et des Sociétés, sauf prorogation ou dissolution anticipée.
•
REGISTRE DU COMMERCE ET DES SOCIETES
NANTERRE B 304 774 128
•
CODE APE
804 C – Formation des adultes et formation continue.
•
LIEU OU PEUVENT ETRE CONSULTES LES DOCUMENTS ET RENSEIGNEMENTS RELATIFS A LA SOCIETE
Les statuts, comptes et rapports, procès-verbaux d'Assemblées Générales peuvent être consultés au siège social de la société.
•
OBJET SOCIAL (ARTICLE 2 DES STATUTS)
La société a pour objet en France et à l’étranger :
la réalisation de prestations de services à forte valeur ajoutée, et notamment :
. de formation,
. de conseil en Ressources Humaines,
. de communication,
. d’études marketing,
. d’études sur l’Emploi et la Formation,
. de préparation aux concours de l’Administration,
16
toutes opérations industrielles, commerciales et financières, mobilières et immobilières pouvant se rattacher directement ou
indirectement à l’objet social et à tous objets similaires ou connexes,
la participation de la société, par tous les moyens, à toutes entreprises ou sociétés créées ou à créer, pouvant se rattacher à
l’objet social, notamment par voie de création de sociétés nouvelles, d’apports, commandite, souscription ou rachat de titres
ou droits sociaux, fusion, alliance ou association en participation, ou groupement d’intérêt économique, ou location gérance.
•
EXERCICE SOCIAL (ARTICLE 6 DES STATUTS)
Du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.
•
FRANCHISSEMENT DE SEUILS (ARTICLE 11 DES STATUTS)
Les statuts prévoient les seuils de déclaration légaux et ne comportent aucune disposition particulière. Les franchissements, à la
hausse ou à la baisse des seuils prévus par la loi, doivent être déclarés par tout actionnaire auprès du Conseil des Marchés
Financiers, selon les dispositions légales en vigueur. L’absence de déclaration entraîne l’application des dispositions légales en
vigueur.
•
ASSEMBLEES GENERALES (ARTICLE 19 DES STATUTS)
Convocation : les Assemblées Générales sont convoquées dans les conditions et selon les modalités prévues par les dispositions
législatives et réglementaires en vigueur.
Les Assemblées Générales sont convoquées au siège social ou dans tout autre lieu indiqué dans la convocation.
Ordre du jour : l’ordre du jour est arrêté par l’auteur de la convocation. Il contient le cas échéant, les propositions émanant d’un ou
plusieurs actionnaires, dans les conditions fixées par la loi.
Lorsqu’une assemblée n’a pas pu délibérer régulièrement, faute du quorum requis, une deuxième assemblée est convoquée dans
les mêmes formes que la première et l’avis de convocation rappelle la date de la première assemblée.
Composition de l’assemblée générale : l’assemblée générale se compose de tous les actionnaires, quelque soit le nombre de leurs
actions.
L’assemblée générale, régulièrement convoquée et constituée, représente l’universalité des actionnaires : ses décisions sont
obligatoires pour tous, même pour les dissidents, les incapables et les absents.
Tout actionnaire ne peut se faire représenter que par son conjoint ou par un autre actionnaire en vertu d’un pouvoir dont la forme est
déterminée par la loi.
Les mineurs et incapables sont représentés par leurs tuteurs et administrateurs, sans que ces derniers aient besoin d’être
personnellement actionnaires. Une personne morale est valablement représentée par son représentant légal ou par un tiers auquel
le représentant légal aura délégué ses pouvoirs de représentation.
Le droit de participer aux assemblées peut être subordonné à l’inscription de l’actionnaire en compte nominatif cinq jours au moins
avant la date de réunion de l’assemblée.
Tenue de l’assemblée générale : l’assemblée générale est présidée par le président du conseil d’administration ou par un
administrateur délégué à cet effet par le conseil, ou, à défaut, par une personne désignée par l’assemblée ; elle est présidée par le
commissaire aux comptes, par le mandataire de justice ou par le liquidateur dans les autres cas. Les fonctions de scrutateurs sont
remplies par les deux membres de l’assemblée disposant du plus grand nombre de voix et acceptant ces fonctions. Le bureau
désigne un secrétaire qui peut être choisi en dehors des actionnaires.
Il est tenu une feuille de présence établie dans les formes légales, dûment émargée par les actionnaires présents et les mandataires
des actionnaires représentés et certifiée exacte par le bureau de l’assemblée.
Tout actionnaire a autant de voix qu’il possède d’actions ou en représente, sans aucune limitation, à la seule exception des cas
prévus par la loi. Il est toutefois rappelé que certaines actions peuvent bénéficier d’un droit de vote double, conformément aux
dispositions de l’article 11 des présents statuts.
17
Pour toute procuration d’un actionnaire sans indication de mandataire, le président de l’assemblée générale émet un vote favorable
à l’adoption des projets de résolutions présentés ou agréés par le conseil d’administration et un vote défavorable à l’adoption de
tous les autres projets de résolutions. Pour émettre tout autre vote, l’actionnaire doit faire choix d’un mandataire qui accepte de voter
dans le sens indiqué par lui.
Le vote a lieu et les suffrages sont exprimés à main levée, ou par assis et levés, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, ou
encore par tout mode de scrutin selon ce qu’en décide le bureau, sous réserve de l’accord de l’assemblée.
Conformément à la loi, les actionnaires disposent de la faculté de voter par correspondance, quelle que soit la nature de l’assemblée
à laquelle ils sont convoqués.
Les délibérations sont constatées par des procès-verbaux signés par les membres du bureau, et établis sur un registre conforme à
la loi.
Les copies ou extraits de ces procès-verbaux, à produire en justice ou ailleurs, sont valablement certifiés par le président du conseil
d’administration, le secrétaire de l’assemblée, un directeur général administrateur, ou un liquidateur.
•
AFFECTATION ET REPARTITION DES BENEFICES (ARTICLE 24 DES STATUTS)
Sur les bénéfices de l’exercice, diminués, le cas échéant, des pertes antérieures, il est d’abord prélevé :
∗
cinq pour cent au moins pour constituer le fonds de réserve légale, prélèvement qui cessera d’être obligatoire lorsque ledit
fonds aura atteint le dixième du capital, mais reprendra son cours, si, pour une cause quelconque, cette quotité n’est plus
atteinte
∗
et toutes sommes à porter en réserve en application de la loi.
Le solde, augmenté du report bénéficiaire, constitue le bénéfice distribuable qui est à la disposition de l’assemblée générale pour
être, sur la proposition du conseil d’administration, en totalité ou en partie, réparti aux actions à titre de dividende, affecté à tous
comptes de réserves ou reporté à nouveau.
Les réserves dont l’assemblée générale a la disposition peuvent être employées, sur sa décision, pour payer un dividende aux
actions. En ce cas, la décision indique expressément les postes sur lesquels les prélèvements sont effectués.
•
PAIEMENT DES DIVIDENDES - ACOMPTES (ARTICLE 25 DES STATUTS)
Les modalités de mise en paiement des dividendes en numéraire sont fixées par l'Assemblée Générale ou à défaut par le Conseil
d'Administration.
La mise en paiement des dividendes en numéraire doit avoir lieu dans un délai maximal de neuf mois après la clôture de l'exercice,
sauf prolongation de ce délai par autorisation de justice.
Lorsqu'un bilan établi au cours ou à la fin de l'exercice et certifié par les commissaires aux comptes fait apparaître que la société,
depuis la clôture de l'exercice précédent, après constitution des amortissements et provisions nécessaires et déduction faite s'il y a
lieu des pertes antérieures ainsi que des sommes à porter en réserve, en application de la loi ou des statuts, a réalisé un bénéfice, il
peut être distribué sur décision du Conseil d'Administration des acomptes sur dividende avant l'approbation des comptes de
l'exercice. Le montant de ces acomptes ne peut excéder le montant du bénéfice ainsi défini.
L'Assemblée Générale peut accorder aux actionnaires, pour tout ou partie du dividende mis en distribution ou des acomptes sur
dividende, une option entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions dans les conditions légales.
Les dividendes non réclamés dans un délai de cinq ans à compter de leur date de mise en paiement sont prescrits.
18
3.2.
•
Renseignements concernant le capital
CAPITAL SOCIAL
Le capital social de la société est de 600.000 ¼, divisé en 600.000 actions d’un nominal de 1 ¼ chacune, entièrement libérées et
toutes de même catégorie.
•
CAPITAL AUTORISE NON EMIS
L’Assemblée Générale Mixte en date du 11 mai 2001 a autorisé le Conseil d’Administration :
•
a)
à augmenter le capital social d’une somme de 600.000 ¼ au maximum avec maintien du droit préférentiel de souscription,
sous réserve de l’inscription des titres de la société à la négociation sur le Marché Libre, en une ou plusieurs fois, par
l’émission d’actions nouvelles de numéraires de 1 euro de valeur nominale chacune, conférant à leurs titulaires les mêmes
droits que les actions anciennes. Les actions nouvelles seront libérées soit par apport en numéraire, au moyen de
versement d’espèces ou par compensation avec des créances liquides et exigibles sur la société, soit par incorporation de
réserves, primes ou bénéfices, soit par la combinaison de ces divers procédés. Cette autorisation est donnée à compter du
jour de la présente Assemblée,
b)
à augmenter le capital social d’une somme de 600.000 ¼ au maximum avec suppression du droit préférentiel de
souscription, sous réserve de l’inscription des titres de la société à la négociation sur le Marché Libre, en une ou plusieurs
fois, par l’émission par appel public à l’épargne, d’actions nouvelles de numéraire de 1 euro de valeur nominale chacune,
conférant à leurs titulaires les mêmes droits que les actions anciennes. Les actions nouvelles seront libérées en espèces ou
par compensation avec des créances liquides et exigibles sur la société. Cette autorisation est donnée pour une durée de
trois ans à compter du jour de la présente Assemblée.
CAPITAL POTENTIEL : OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
Il n’existe aucune valeur susceptible de donner accès, directement ou indirectement, au capital de la société OBEA, à l’exception
d’un plan de souscription d’actions réservé aux cadres et aux salariés de la société et de ses filiales selon les modalités suivantes :
L’Assemblée Générale Mixte du 11 mai 2001 a autorisé le Conseil d’Administration à consentir en une fois, avant l’introduction de la
société sur le Marché Libre de EURONEXT PARIS, aux dirigeants sociaux et aux salariés de la société et de ses filiales, un plan
d’options de souscription d’actions pour un montant maximum de 3% du capital de la société, soit un montant maximal au jour de
l’assemblée de 18.000 options. Ce nombre d’options pourra être augmenté à due proportion des augmentations de capital qui
interviendront, hors le cas de levée d’option, sans pouvoir dépasser 3% du capital augmenté.
Cette autorisation de l’Assemblée Générale Mixte a été décidée au vu d’un rapport spécial du Commissaire aux Comptes (article
208-1 de la loi sur les sociétés et 174-19 du décret) qui a indiqué qu’il n’avait pas d’observation sur les modalités proposées.
Le Conseil d’Administration du 28 mai 2001 a consenti au profit des dirigeants sociaux et salariés de la société et de ses filiales,
5.472 options de souscription d’actions donnant chacune droit à la souscription d’une action OBEA qui pourront être levées du
28 mai 2004 au 27 mai 2006 inclus, au cours des mois de juin 2004, de mai 2005 et du 1er au 27 mai 2006 inclus, moyennant un prix
de souscription de 10,4 ¼ (68,22 F).
Détail des conditions de fonctionnement du plan d’options de souscription d’actions :
• Date d’Assemblée ayant autorisé le plan de souscription
• Date du Conseil d’Administration ayant attribué les options
• Nombre total d’actions attribuées par le Conseil
dont au profit des membres de l’Equipe de Direction
• Date de départ d’exercice des options
• Date d’expiration
• Prix de souscription
• Période d’incessibilité
• Modalités d’exercice
• Nombre d’actions souscrites au 12 juin 2001
11 mai 2001
28 mai 2001
5.472
1.740
28 mai 2004
27 mai 2006
10,4 ¼ (68,22 F)
jusqu’au 28 mai 2006 inclus
en une ou plusieurs fois
0
Le prix de souscription des actions par les bénéficiaires des options est égal au prix d’offre des actions au Public.
19
Si les 5.472 options de souscription d’actions étaient intégralement exercées, l’actionnaire détenant 1% du capital de la société
verrait sa participation passer à 0,9918%, soit une dilution potentielle de 0,82%.
•
AUTRES TITRES DONNANT ACCES AU CAPITAL
Néant.
•
TABLEAU D’EVOLUTION DU CAPITAL
Date
Nature des opérations
Augmentation
de capital
Prime
d’émission,
d’apport ou de
fusion
Nombre de
parts sociales /
actions créées
Montant cumulé
en capital
en titres
Nominal
24/11/1975 Création
20.000 F
-F
100
20.000 F
100
200,000 F
30/11/1981 Augmentation de capital par
incorporation de réserves
20/12/1982 Augmentation de capital par
incorporation de réserves
06/01/1986 Augmentation de capital par
incorporation de réserves
28/12/1988 Augmentation de capital par
incorporation de réserves
09/12/1992 Augmentation de capital par
incorporation de réserves
01/03/1993 Transformation de la S.a.r.l. en S.A.
03/09/1999 Augmentation de capital par fusion
absorption de OBEA PUBLIC
30/06/2000 Augmentation de capital par
incorporation de réserves et de la
prime de fusion, et élévation du
nominal
11/05/2001 Augmentation de capital par
incorporation de réserves
Conversion du nominal en euros
Division par 100 du nominal
50.000 F
-F
250
70.000 F
350
200,000 F
40.000 F
-F
200
110.000 F
550
200,000 F
280.000 F
-F
1.400
390.000 F
1.950
200,000 F
110.000 F
-F
550
500.000 F
2.500
200,000 F
500.000 F
-F
2.500
1.000.000 F
5.000
200,000 F
-F
200.000 F
-F
-F
1.000
1.000.000 F
1.200.000 F
5.000
6.000
200,000 F
200,000 F
1.157.306 F
642.694 F
-
3.000.000 F
6.000
500,000 F
935.742 F
-F
-
3.935.742 F
6.000
655,957 F
-¼
-¼
-¼
-¼
-
600.000 ¼
600.000 ¼
6.000
600.000
100,000 ¼
1,000 ¼
•
REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE
Actionnariat
Philippe TAPIA
Alain COSCAS
FINANCIERE OBEA(1)
Roger COSCAS
Colette TAPIA
Olivier TAPIA
Nicole COSCAS
Public
Total
Avant inscription, cession et
augmentation de capital
Nombre
%
Nombre
%
de droits droits de
d’actions
du capital
de vote
vote
Après inscription, cession et
augmentation de capital
Nombre
%
Nombre
%
de droits droits de
d’actions du capital
de vote
vote
209.700
209.700
180.200
100
100
100
100
34,950%
34,950%
30,033%
0,017%
0,017%
0,017%
0,017%
209.700
209.700
180.200
100
100
100
100
34,950%
34,950%
30,033%
0,017%
0,017%
0,017%
0,017%
165.725
165.725
180.200
100
100
100
100
25,148% 165.725
25,148% 165.725
27,344% 180.200
100
0,015%
100
0,015%
100
0,015%
100
0,015%
25,148%
25,148%
27,344%
0,015%
0,015%
0,015%
0,015%
-
-%
-
-%
146.950
22,300% 146.950
22,300%
600.000 100,000%
600.000
100,000%
659.000
100,000% 659.000
100,000%
(1) : LA FINANCIERE OBEA est une société anonyme détenue à 98,8% par Alain COSCAS (49,4%) et Philippe TAPIA (49,4%).
20
•
MODIFICATIONS DANS LA REPARTITION DU CAPITAL INTERVENUES LORS DES TROIS DERNIERS EXERCICES
La fusion par voie d’absorption de la société OBEA PUBLIC par la société OBEA S.A., décidée par l’Assemblée Générale
Extraordinaire en date du 3 septembre 1999, a donné lieu à la création de 1.000 actions nouvelles d’une valeur nominale de
200 francs, attribuées de la façon suivante :
100 actions à Alain COSCAS,
100 actions à Philippe TAPIA,
800 actions à LA FINANCIERE OBEA.
•
NANTISSEMENT DES ACTIONS
Néant.
•
PACTE D’ACTIONNAIRES
Un pacte d’actionnaires a été signé entre Alain COSCAS, Philippe TAPIA et LA FINANCIERE OBEA au mois de mai 2001. Ce
pacte, d’une durée de dix ans (renouvelable par tacite reconduction), concerne les actions détenues par Alain COSCAS, Philippe
TAPIA et LA FINANCIERE OBEA, et prévoit :
- un droit de préemption au profit de Alain COSCAS, Philippe TAPIA et LA FINANCIERE OBEA sur toute cession projetée
par les signataires du pacte ;
- un droit de sortie conjointe entre les signataires du pacte en cas de cession de plus de 50% de leur participation ;
- des dispositions relatives à la gestion de OBEA ;
- des clauses de non-concurrence entre les signataires du pacte.
3.3.
•
Dividendes
DIVIDENDES DISTRIBUES (SUR LA BASE DE 600.000 ACTIONS)
Exercice
31.12.1998
31.12.1999
31.12.2000
•
Dividende total versé au
titre de l’exercice
-F
354.000 F
1.196.373 F
Dividende net par action
(sur 600.000 actions)
-F
0,590 F
1,994 F
Avoir fiscal
Dividende brut par action
-F
0,295 F
0,997 F
POLITIQUE FUTURE DE DIVIDENDES
La société entend distribuer un dividende de 25% du résultat net à partir de l’exercice clos au 31 décembre 2001.
3.4.
Appartenance de l’émetteur à un groupe
OBEA n’appartient à aucun groupe.
3.5.
Marché des titres de l’émetteur
Les actions de la société ne font actuellement l’objet d’aucune cotation sur une place financière.
21
-F
0,885 F
2,991 F
CHAPITRE 4
PRESENTATION DE L'ACTIVITE
DE OBEA
22
4.1. Historique
Deux compétences à l’origine de OBEA
La création de OBEA S.A. en 1975 est directement liée à la rencontre entre Philippe TAPIA et Alain COSCAS au cours de leur
cursus universitaire.
Philippe TAPIA, diplômé d’un Troisième Cycle d’économétrie et d’un Troisième Cycle de stratégie de marketing, intègre la Direction
Générale de l’Administration et de la Fonction Publique en 1974 en tant que Chargé d’Etude et se voit confier une enquête sur la
formation continue des personnels de l’Etat, un an après la mise en œuvre des premiers décrets spécifiques à la Fonction Publique.
A cette occasion, il rencontre tous les Responsables de Formation et les Directeurs de Personnel de l’Administration.
La même année, Alain COSCAS, précédemment rapporteur des commissions de réflexion sur la Formation des Acheteurs Publics,
effectue son service militaire en qualité d’adjoint du responsable d’un des plus importants services des achats de l’Armée de Terre.
Docteur en gestion, il a soutenu une thèse sur la formation avec Jacques DELORS comme directeur de thèse.
En novembre 1975, Philippe TAPIA et Alain COSCAS créent la société OBEA S.A. – OBSERVATOIRE DE L’ECONOMIE
APPLIQUEE – afin de mener à bien les premiers travaux qui leurs sont confiés :
-
une enquête sur la formation des agents de l’Etat,
la formation des acheteurs du Service Central des Achats de l’Armée de Terre (SCAMT),
une étude marketing pour EDF.
OBEA se positionne ainsi dès l’origine sur les créneaux de la formation et des études marketing.
Une société ciblée sur un secteur et diversifiée dans ses activités
Ensemble, les fondateurs définissent une stratégie axée sur les Grands Comptes des secteurs public et parapublic, et choisissent
volontairement de s’orienter sur les marchés existants de la formation des personnels.
Les années 1980 marquent la première phase de croissance de OBEA avec la création en 1985 de la société IRCOM, spécialisée
dans le conseil en communication. Le marché français de la communication étant en plein essor, le développement de ce nouvel
axe stratégique répond aux attentes de la clientèle de OBEA S.A. : la société IRCOM signe son premier contrat avec l’Assistance
Publique – Hôpitaux de Paris, contrat dans le cadre duquel elle est chargée de mettre en œuvre les campagnes de communication
préconisées par OBEA S.A.
La société OBEA PUBLIC est créée en avril 1988 afin de regrouper dans celle-ci les formations dispensées à l’Administration non
assujetties à la TVA, celles soumises à la TVA restant du domaine de OBEA S.A.
En mars 1991, Philippe TAPIA et Alain COSCAS intègrent une véritable agence de communication au sein de OBEA, en créant la
société NOUVELLE IRCOM.
L’année 1996 représente une seconde étape dans le développement de OBEA, avec l’élargissement de sa gamme à deux activités
complémentaires :
-
-
le conseil en Ressources Humaines :
la mission de OBEA S.A. est d’intervenir comme conseil en Ressources Humaines afin de répondre aux problématiques
grandissantes de ses clients en matière de gestion prévisionnelle des emplois, de conduite du changement, et de gestion de
carrières professionnelles,
les études sur l’emploi :
cette activité s’est développée à partir d’un appel d’offre du Ministère du Travail remporté par OBEA S.A. pour mener une
étude sur les métiers du secteur de l’hôtellerie, la restauration et les cafés (HORECA). Cette première intervention, réalisée
en partenariat avec un cabinet spécialisé, a permis à OBEA S.A. d’acquérir très rapidement une notoriété reconnue dans ce
domaine.
Afin de poursuivre leur stratégie de pénétration du Secteur Public et compte tenu de l’importance croissante dans les années 90 du
nombre de candidats aux concours administratifs, les fondateurs du Groupe ouvrent en 1997 au sein de OBEA S.A. une école de
préparation aux concours internes et externes de l’Administration.
23
Dans le cadre d’une simplification des structures de OBEA, les fondateurs décident de procéder au cours du premier semestre 1999
à la fusion par voie d’absorption de la société OBEA PUBLIC par la société OBEA S.A., avec effet rétroactif au
1er janvier 1999. Cette opération a pour but de regrouper, sous une même entité juridique, des activités identiques, à savoir la
réalisation de missions de formation, qu’elles soient ou non assujetties à la TVA.
De même, dans un souci de meilleure gestion et de contrôle de la rentabilité, les fondateurs décident de séparer les activités
d’études (études de marketing / études sur l’emploi) et de formation de la société OBEA S.A. en les confiant à deux entités
distinctes :
- la formation à OBEA S.A.,
- les études à OBEA ETUDES, société créée à cet effet en mars 1999, l’apport partiel par OBEA S.A. de sa branche
d’activité Etudes à OBEA ETUDES étant effectué au 1er mai 1999.
En juillet 2000, le Groupe déménage à Montrouge dans des locaux de 460 m², loués à la SCI 79 RUE PERIER, société civile
immobilière créée en avril 2000 et détenue par Alain COSCAS (50%) et Philippe TAPIA (50%).
OBEA MED, société de droit tunisien, est créée en janvier 2001 afin d’étendre les activités du Groupe à la zone du Maghreb.
En mai 2001, la société OBEA S.A. s’inscrit au Marché Libre de la Bourse de Paris.
4.2. Structure et organigramme de OBEA
4.2.1.
Organigramme juridique du Groupe au 15 avril 2001
OBEA SA
SA au capital de 600.000 ¼
99,99%
OBEA ETUDES (1)
4.2.2.
99,60%
NOUVELLE IRCOM (2)
50,00%
OBEA MED (3)
La société-mère du Groupe
OBEA S.A. est détenue à 69,90% par Alain COSCAS (34,95%) et Philippe TAPIA (34,95%), et à 30,03% par LA FINANCIERE
OBEA, société anonyme au capital de 500.000 francs contrôlée à 98,80% par Alain COSCAS (49,40%) et Philippe TAPIA (49,40%).
LA FINANCIERE OBEA, holding du Groupe, refacturait les dépenses engagées pour le compte des sociétés du Groupe en les
majorant de 5% au titre des frais de gestion et administratifs. Il s’agissait des frais de personnel et des frais de fonctionnement
(fournitures de bureau, photocopies, frais d’entretien, prestations des conseils extérieurs, téléphone …) qui se sont élevés en 2000 à
4,1 MF. En 2001, l’ensemble des salariés de LA FINANCIERE OBEA ont été transférés sur OBEA S.A. ; Messieurs Alain COSCAS
et Philippe TAPIA depuis le 1er janvier 2001, les cinq autres salariés de la holding depuis le 1er juin 2001. Les refacturations
devraient donc être négligeables en 2001 et nulles à compter de l’exercice 2002.
4.2.3.
Les filiales
(1) :
OBEA ETUDES : société à responsabilité limitée au capital de 1.650.000 francs, créée en 1999, intégrant l’activité études
marketing et études sur l’Emploi et la Formation, auparavant du ressort de OBEA S.A.
NOUVELLE IRCOM : société à responsabilité limitée au capital de 50.000 francs spécialisée dans le conseil en
communication. NOUVELLE IRCOM a été créée en 1991 pour reprendre en location-gérance le fonds de commerce de
IRCOM, société elle-même créée en 1985 et dissoute en 1997 après comblement de son passif.
OBEA MED : société à responsabilité limitée de droit tunisien au capital de 10.000 Dinars, créée en janvier 2001,
spécialisée dans la formation, la communication, le conseil en Ressources Humaines et les études marketing sur la zone
du Maghreb. Le solde du capital (50%) est détenu par le Gérant, Monsieur Mohamed RIDHA ELLOUZE.
(2) :
(3) :
24
4.3. Chiffres clés consolidés
31.12.1999
KF
Chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation
Résultat net Part du Groupe
Effectif
4.4.
25.296
1.146
577
17
31.12.2000
K¼
3.856
175
88
K¼
KF
32.053
4.204
2.591
23
31.12.2001 p
4.886
641
395
31.12.2002 p
K¼
KF
38.100
5.808
4.995
761
3.131
477
32
KF
31.12.2003 p
K¼
49.100 7.485
6.414
978
4.083
622
40
KF
K¼
61.000 9.299
8.639 1.317
5.513
840
48
Marché – Concurrence
OBEA intervient principalement sur cinq marchés, en constante progression et particulièrement dynamiques :
-
la formation (41% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2000),
la communication (32% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2000),
les études marketing (8% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2000),
le conseil en ressources humaines (8% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2000),
les études sur l’Emploi et la Formation (7% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2000).
L’absence de données spécifiques au conseil en Ressources Humaines et aux études sur l’Emploi et la Formation ne permet pas
d’établir d’études de marché sur ces segments d’activité.
4.4.1. La formation professionnelle
4.4.1.1. La Formation Professionnelle privée
Les statistiques disponibles sont principalement fournies par la Direction de l’Animation de la Recherche et des Etudes Statistiques
(D.A.R.E.S.) du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité. Les dernières statistiques, publiées en septembre 2000, font état du marché
de la Formation Professionnelle en 1998.
Evolution des dépenses pour la Formation Professionnelle
En millions de francs
145 000
138 984
140 049
1996
1997
142 674
140 000
135 000
130 312
130 000
125 000
120 000
1995
1998 (e)
Source : Bilans pédagogiques et financiers, MES-Exploitation, DARES
En 1998, la dépense totale de la Nation en faveur de la Formation Professionnelle est estimée à 142,7 milliards de francs, soit
1,67% du Produit Intérieur Brut. Les dépenses pour la formation ont progressé à un rythme largement supérieur à celui de l’année
précédente : + 1,9% en 1998 à comparer à + 0,8% en 1997.
25
Ces dépenses recouvrent différents types de frais :
les rémunérations des stagiaires (41,6%) : rémunérations perçues par les salariés durant leur temps de formation,
allocations versées aux stagiaires demandeurs d’emploi, exonérations de charges sociales compensées par l’Etat,
les frais de formation et d’accompagnement (57,5%) : dépenses engendrées par le déplacement des stagiaires auxquelles
s’ajoutent les frais liés à l’information sur la formation, les prestations de conseil ou d’ingénierie sur la formation,
l’orientation ou les frais d’administration générale,
les frais d’investissement directement liés à la formation (0,9%).
L’Etat et les entreprises privées assurent l’essentiel (près de 40% chacun) du financement des formations dispensées en France, le
solde étant pris en charge par les Collectivités Locales (10%), les autres Administrations (8%) et les ménages (2%). Près de la
moitié des fonds débloqués par l’Etat dans ce cadre est destinée à la formation des agents de la Fonction Publique, 24% à celle des
demandeurs d’emploi et 19% à celle des jeunes. Pour les dépenses en formation des entreprises privées, en augmentation de 4%
en 1998, elles correspondent à hauteur de 80% aux dépenses engagées dans le cadre du plan de formation ou du congé individuel
de formation, le solde étant consacré au financement des contrats d’insertion en alternance et à l’apprentissage.
A)
Un marché en constante progression …
Evolution du chiffre d’affaires de la formation en France
42,4
En milliards de francs
50
37,3
35,5
34,5
40
30
20
10
0
1995
1996
1997
1998
Source : Bilans pédagogiques et financiers, MES-Exploitation, DARES
En 1998, le chiffre d’affaires réalisé par les prestataires de formation a progressé de près de 14% par rapport à 1997 pour atteindre
42,4 milliards de francs.
En milliers de personnes
Evolution des effectifs en formation
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
12 550
7 250
7 750
1991
1992
8 550
1993
9 200
9 750
1994
1995
9 900
1996
10 700
1997
1998
Source : Bilans pédagogiques et financiers, MES-Exploitation, DARES
Près de 12,6 millions de stagiaires ont été formés en 1998, soit une progression de 17% par rapport à 1997. Sur l’ensemble de la
période 1991-1998, le nombre de stagiaires s’inscrit en hausse de 73%. Le nombre de stagiaires ayant augmenté à un rythme plus
soutenu que le nombre d’heures de stage dispensées, la durée moyenne des formations a diminué depuis 1990, passant de 105
heures à 71 heures en 1998. Plus des deux tiers des stagiaires sont des salariés, 12% des demandeurs d’emplois, 6% des
particuliers et 13% des dirigeants ou des agents de la Fonction Publique.
26
En 1998, 45.876 prestataires se sont partagés le marché de l’offre de la formation continue (hors formation en interne), soit une
progression de près de 14% par rapport à 1997.
Les prestataires exerçant la formation continue à titre principal constituent le secteur « restreint » de la formation. Celui-ci, bien que
ne représentant que 7.566 organismes (16,5% de l’ensemble des prestataires), réalise un chiffre d’affaires de 16,3 milliards de
francs, soit 38% du chiffre d’affaires global.
Evolution du chiffre d’affaires du secteur restreint
En milliards de francs
25
18,3
20
15
13,8
14,2
20,7
23,4
16,3
14,9
10
5
0
1995
1996
1997
1998
1999 (e)
2000 (p)
2001 (p)
Source : Institut XERFI
Selon l’Institut XERFI, le chiffre d’affaires des prestataires exerçant la formation continue à titre principal a progressé de 12,5% en
1999, pour atteindre 18,3 milliards de francs. Les bonnes performances de ce secteur s’explique par :
la poursuite d’une croissance économique élevée (Produit Intérieur Brut en hausse de +3,2% en 1999),
la nette reprise du marché du travail en 1999 avec un recul de 1,5% du taux de chômage en France (10,5% au
31 décembre 1999 à comparer à 12,0% au 31 décembre 1998) : la baisse du nombre de chômeurs incite en effet les
entreprises à accentuer leurs efforts en matière de formation. Pour la première fois, plus de la moitié des PME françaises
se sont ainsi dotées d’un plan de formation en 1999,
la volonté politique française de faire de la formation professionnelle l’un des principaux moyens de lutte contre le
chômage et l’exclusion,
la multiplication des offres de services en ligne : le développement d’Internet favorise en effet depuis quelques années la
multiplication des offres d’enseignement à distance.
B)
… aux perspectives de croissance affirmées.
Le chiffre d’affaires des spécialistes de la formation professionnelle devrait, selon l’Institut XERFI, progresser à un rythme annuel
moyen de 13% sur la période 2000-2001, pour totaliser 23,4 milliards de francs. L’activité des intervenants du secteur restreint
affichera alors à cette date une hausse de près de 70% par rapport à 1995. Les perspectives de croissance extrêmement favorables
de l’activité des spécialistes de la formation tiennent à une multitude de facteurs, dont les principaux sont les suivants :
le développement de l’informatisation des sociétés : ce phénomène constitue l’un des principaux moteurs du secteur de la
formation : selon IDC, la formation en informatique au sein des entreprises devrait progresser à un rythme annuel moyen
de 20% jusqu’en 2004. Les organismes proposant des formations spécialisées, notamment dans le secteur informatique,
devraient ainsi enregistrer les taux de croissance les plus forts,
la réduction du temps de travail : la loi sur les 35 heures prévoit de nouvelles dispositions pour la formation
professionnelle. La réduction négociée du temps de travail accroît les disponibilités des salariés pour suivre des
formations ; un sondage réalisé en septembre 1999 par l’IFOP a d’ailleurs révélé que 56% des salariés interrogés sont
favorables à la mise en place de formations pendant le temps libre dégagé par la mise en place des 35 heures et que 38%
d’entre eux seraient disposés à participer financièrement à leur formation,
la baisse continue du chômage depuis juin 1997 : sa réduction entraîne mécaniquement des besoins en formation car les
entreprises sont contraintes d’embaucher des salariés moins bien formés. Cette situation est d’ailleurs accentuée par des
situations de pénurie de main-d’œuvre d’ores et déjà observées dans certains secteurs tels que l’informatique, le B.T.P.,
les services …, ces pénuries nécessitant un accroissement de la compétence de chaque salarié,
l’avènement des formations en ligne par l’intermédiaire d’Internet : le e-learning est susceptible de remporter un large
succès tant auprès des salariés du fait de sa souplesse d’utilisation, que des dirigeants, le e-learning se faisant souvent
en-dehors des heures de bureaux. Ces formations en ligne sont amenées à se développer très rapidement dans des
secteurs tels que l’informatique, les langues, la finance ou encore le marketing,
27
la mondialisation impose aux entreprises plus de performance, laquelle repose notamment sur la qualité des ressources
humaines. La formation constitue l’un des moyens pour développer la performance des entreprises et l’employabilité des
salariés.
4.4.1.2. La Formation des agents de la Fonction Publique
A)
Bilan 1998
Source : Projet de Loi de Finance 2001 de la Formation Professionnelle, dont les données sont issues :
d’études menées par la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique (D.G.A.F.P.), le
Centre National de la Fonction Publique Territoriale (C.N.F.P.T.), l’Association Nationale pour la Formation
permanente des personnels Hospitaliers (A.N.F.H.) et la Direction de la coordination du recrutement et de la
formation de LA POSTE,
des bilans sociaux de FRANCE TELECOM et d’établissements publics de la Santé.
La Fonction Publique recouvre trois catégories d’agents selon le statut auquel ils appartiennent : les agents de l’Etat, des
Collectivités Territoriales et des Hôpitaux Publics. La formation des effectifs de LA POSTE et de FRANCE TELECOM est également
prise en compte dans l’analyse, dans la mesure où 85% de leurs salariés sont des fonctionnaires de l’Etat. En revanche, la
formation des militaires et celle des médecins exerçant dans les hôpitaux en sont exclues.
Agents de l’Etat
Fonction Publique Territoriale (1)
Fonction Publique Hospitalière (2)
LA POSTE
FRANCE TELECOM
Nombre de
stagiaires
1.898.576
332.130
411.515
704.462
104.609
1997
Heures
stagiaires
95.631.204
8.920.584
15.591.529
5.588.183
3.816.852
Dépenses de
formation (MF)
20.128
435
3.087
1.830
1.760
Nombre de
stagiaires
2.200.715
407.831
442.626
1.075.712
110.177
1998
Heures
stagiaires
95.356.218
10.151.554
12.003.194
6.061.068
3.162.822
TOTAL
3.451.292
129.548.352
27.240
4.237.061
126.734.856
Dépenses de
formation (MF)
20.316
485
2.796
1.983
1.795
27.375
(1) Seuls les agents dépendant directement du budget de l’Etat sont pris en compte.
(2) Dépenses consacrée à la formation des agents hospitaliers exerçant dans les établissements de plus de 300 agents adhérents
de l’A.N.F.H.
La forte progression du nombre de stagiaires entre 1997 et 1998 (+23%, de 3,5 à 4,2 millions de stagiaires) s’est accompagnée d’un
recul du nombre moyen d’heures de formation suivies par stagiaires.
Répartition des dépenses de formation entre les différents services de la Fonction Publique
LA POSTE
7,2%
FRANCE TELECOM Fonction Publique
Territoriale
6,6%
1,8%
Fonction Publique
Hospitalière
10,2%
Agents de l'Etat
74,2%
28
Les agents de l’Etat
Près de trois-quarts de la dépense totale en faveur de la formation des agents de la Fonction Publique ont été consacrés en 1998
à la formation des agents de l’Etat : 20,3 milliards de francs, en augmentation de 0,9% par rapport à 1997. Cette hausse
s’explique par l’augmentation de près de 16% du nombre de stagiaires entre 1997 et 1998 tandis que le nombre d’heures de
formation reculait de 0,3%. Les dépenses de formation des agents de l’Etat représentaient 3,3% de leur masse salariale, comme
en 1997. La rémunération des agents en formation absorbait à elle seule 77% du budget formation de l’Etat, le solde du coût
global servant exclusivement à couvrir les frais de gestion, composés de la rémunération des gestionnaires et des formateurs, des
achats de matériel, des frais de location de salles …
La Fonction Publique Hospitalière
Les données sur la formation des agents hospitaliers proviennent principalement de l’A.N.F.H., organisme qui gère et mutualise
une partie des crédits des plans de formation des établissements adhérents. Il couvrait en 1998 près de 82% des établissements
susceptibles d’adhérer, soit 84% des agents de la Fonction Publique Hospitalière. Les données de ce bilan ne reflètent donc pas
totalement le marché de la formation des agents hospitaliers.
Si un plus grand nombre d’agents a suivi des formations en 1998 (+ 8%), la durée moyenne des stages a diminué : elle ne
s’élevait plus qu’à 27 jours en 1998, en baisse de 29% (soit 9 jours) par rapport à l’année précédente. Les dépenses consacrées à
la formation des agents hospitaliers ont ainsi reculé de 9% entre 1997 et 1998, de 3,1 milliards de francs à 2,8 milliards de francs.
L’effort de formation des établissements de Santé restait cependant conséquent, puisqu’il représentait près de 2,7% de la masse
salariale en 1998 (2,9% en 1997).
La Fonction Publique Territoriale
Les collectivités et établissements locaux sont tenus à une cotisation d’un minimum de 1% de la masse des rémunérations (hors
emplois aidés), versée au C.N.F.P.T. Pour les actions de formation dites « au-delà du 1% », les collectivités font appel au
C.N.F.P.T. ou s’adressent directement à un organisme de formation. Les données de ce bilan ne prennent en compte que l’activité
réalisée par le C.N.F.P.T. et sous-évalue par conséquent l’effort total de formation des agents territoriaux.
En 1998, le C.N.F.P.T. a accueilli 407.831 agents territoriaux en formation, soit près de 23% de stagiaires supplémentaires par
rapport à 1997. La durée moyenne des stages a reculé de 7%, passant de 27 heures à 25 heures entre 1997 et 1998. Pour
10,2 millions d’heures de stage dispensées, les dépenses de formation ont ainsi totalisé 485 millions de francs en 1998, en
augmentation de plus de 11% par rapport à 1997.
LA POSTE
Le nombre d’agents en formation a augmenté de plus de 50% pour dépasser le cap du million de stagiaires en 1998. Plus de
6 millions d’heures de stages ont été dispensées pour un montant de dépenses de 2 milliards de francs, en progression de 8% par
rapport à 1997. Les moyens financiers consacrés à la formation des agents de LA POSTE ont atteint 4,7% de la masse salariale
en 1998, à comparer à 4,4% l’année précédente. Un programme ambitieux de formation à l’Euro mis en place en 1998, et le
développement de nouvelles modalités de formation ont contribué à cette progression.
FRANCE TELECOM
En 1998, FRANCE TELECOM a dépensé 1,8 milliards de francs pour former ses agents, soit une hausse de 2% par rapport à
1997. Le nombre d’agents formés a augmenté (+5%, à plus de 110.000 personnes) alors que la durée des formations diminuait :
29 heures de formation en moyenne par agent en 1998 à comparer à 36 heures en 1997 ce qui explique la quasi stagnation des
dépenses. En 1998, les formations dispensées ont été essentiellement destinées à améliorer la maîtrise du poste occupé : ces
formations complémentaires ont concerné près de 82,5% des salariés en formation en 1998 contre 80% l’année précédente.
B)
Perspectives
Les spécialistes de la formation des agents de la Fonction Publique bénéficient de perspectives de forte croissance.
L’importance des départs de la Fonction Publique dans les années à venir contribuera à accroître significativement l’activité des
intervenants de ce secteur. Le vieillissement des agents de la Fonction Publique est particulièrement important du fait des entrées
plus tardives dans la Fonction Publique et de l’arrivée, au delà des 50 ans, des générations recrutées massivement au milieu des
années 60. A titre d’exemple, plus du quart des 1,6 millions d’agents titulaires des services civils de la Fonction Publique de l’Etat
avait dépassé 50 ans début 1999.
29
D’après le Rapport Annuel de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat publié par la Documentation Française, le volume des
départs à la retraite augmente sensiblement depuis le début des années 90, tendance dont le rythme s’est accéléré avec la mise en
place en 1997 du dispositif de Congé de Fin d’Activité (C.F.A.), permettant aux agents publics de plus de 58 ans de prendre une
retraite anticipée. Environ 470.000 fonctionnaires devraient être admis à la retraite entre 2000 et 2008, dont les deux tiers de
l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur.
Ces départs à la retraite imposeront des embauches massives à l’Etat qui ne trouvera probablement pas sur le marché du travail les
compétences et les qualifications dont il aura besoin. L’Etat sera donc obligé d’envisager un large plan de formation continue.
Le groupe de travail Gestion de l’Emploi Public, mis en place par le Commissariat général du Plan, souligne dans son rapport
« Fonction Publique : enjeux et stratégie pour le renouvellement » (Documentation française – Mars 2000) que cette situation devrait
se poursuivre jusqu’en 2040, avec des départs annuels moyens – à situation réglementaire inchangée – de 60.000 agents environ, à
comparer à 40.000 début 2000. Ce groupe de travail estime que des évolutions comparables à celles de la Fonction Publique d’Etat
affecteront les Fonctions Publiques Hospitalière et Territoriale.
Parmi les recommandations formulées pour l’adaptation des trois fonctions publiques à ces évolutions, le groupe de travail insiste
sur le rôle de la formation dans les années à venir :
-
-
afin de tenir compte de la technicité croissante de certains postes, le rapport propose de subordonner le maintien dans le
poste à une obligation de formation continue, avec en amont, la mise en place d’un contrôle de la qualité et de la pertinence
de cette formation,
afin de résorber l’emploi précaire dans la Fonction Publique et de lutter ainsi contre sa reconstitution, le rapport insiste sur
le devoir de formation continue des agents. D’après un rapport de Daniel Hoeffel, sénateur, rédigé dans le cadre du Projet
de loi sur l’emploi précaire et la modernisation du recrutement dans la Fonction Publique, 275.000 agents seraient
concernés dans la Fonction Publique : 100.000 agents dans la Fonction Publique de l’Etat, 125.000 dans la Fonction
Publique Territoriale et 50.000 dans la Fonction Publique Hospitalière.
La mise en œuvre des 35 heures, la modernisation de l’Etat et le passage à l’Euro fourniront également de nouvelles opportunités
aux organismes de formation dans les années à venir.
4.4.2. La communication
OBEA intervient principalement sur le marché de la communication « hors-médias » qui constitue la principale source de dépenses
dans les budgets de communication des entreprises en France. Ce marché rassemble tous les moyens d’action (édition, marketing
direct, communication événementielle, relations presses, relations publiques, salons …) autres que ceux qui recourent à l’achat
d’espaces dans les mass médias (cinéma, télévision, Internet …).
4.4.2.1. Le marché mondial
Sous l’effet d’une conjoncture économique favorable et d’une nette reprise des investissements en communication des principaux
groupes internationaux, le marché publicitaire mondial a été particulièrement dynamique en 1999. Les dépenses mondiales de
publicité / communication ont progressé de 4,2% pour totaliser plus de 310 milliards de dollars en 1999.
L’Europe génère à elle seule près de 28% des dépenses mondiales :
1999
Montant
(millions de dollars)
122.423
86.938
67.531
29.043
6.954
Amérique du Nord
Europe
Asie / Pacifique
Amérique Latine
Afrique / Moyen-Orient
Total
%
312.889
Croissance 1999/98
39,1%
27,8%
21,6%
9,3%
2,2%
3,9%
3,8%
4,0%
6,1%
6,4%
100,0%
4,2%
Source : Zenithmedia
30
Les opérateurs américains occupent une position dominante sur le marché mondial :
Principaux groupes de communication
Marge Brute 1998
(millions de dollars)
4.812
4.305
4.157
1.810
1.786
1.660
1.298
1.242
1.240
930
Source : Advertising Age.
Nationalité
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis / Royaume-Uni
Etats-Unis
Japon
Etats-Unis
France
Etats-Unis
Etats-Unis
France
OMNICOM
INTERPUBLIC
WPP
BUNETT DENTSU MACMANUS
DENTSU
YOUNG & RUBICAM
HAVAS ADVERTISING (*)
TRUE NORTH COM
GREY ADVERTISING
PUBLICIS
(*) Avant le rachat de SNYDER
Deux groupes français figurent parmi les dix premiers opérateurs mondiaux : PUBLICIS et HAVAS ADVERTISING, qui a racheté le
Groupe SNYDER en mars 2000.
4.4.2.2. Le marché français
Les dépenses de communication des entreprises ont atteint plus de 169 milliards de francs en 1999, en progression de 9% par
rapport à l’année précédente. Il s’agit du taux de croissance le plus élevé de la décennie, le marché de la communication en France
n’ayant jamais augmenté de plus de 5,3%. Ces bons résultats s’expliquent principalement par :
une conjoncture économique favorable et une reprise de la consommation des ménages,
une accélération des dépenses de communication des entreprises à l’aube du troisième millénaire.
Evolution des dépenses de communication en France
En milliards de francs
250
208
200
150
128
134
141
142
149
155
128
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
169
186
100
50
0
1999
2000 (e) 2001 (p)
Source : XERFI, Avril 2000.
Les dépenses de communication hors-médias ont totalisé plus de 106 milliards en 1999, s’inscrivant en hausse de 8,7% par rapport
à 1998. La communication hors-médias est largement privilégiée par les entreprises puisqu’elles y consacrent 63% du montant
global de leurs investissements en communication. Le marketing direct (mailing, phoning adressé …) demeure le moyen dans lequel
les entreprises investissent le plus. En période de crise, les annonceurs réduisent plus facilement leurs budgets publicitaires médias
et maintiennent généralement leurs efforts en matière d’investissements hors-médias.
Selon l’étude XERFI d’avril 2000, les dépenses de communication en France devraient franchir le cap des 200 milliards de francs en
2001, avec des taux de progression de l’ordre de 10% et 12% respectivement en 2000 et 2001. Le marché devrait notamment
bénéficier de la conjugaison des quatre éléments suivants :
l’accentuation de la concurrence entre les entreprises induite par la mondialisation devrait contraindre les entreprises à
lancer d’importantes campagnes de promotion afin de soutenir leurs ventes et promouvoir leur image,
le développement des nouvelles technologies (Internet, téléphonie mobile …) incitera les opérateurs à entreprendre de
vastes politiques de communication pour gagner des parts de marché,
31
les crises survenues dans le secteur de l’agroalimentaire devraient contraindre les intervenants des différentes filières à
investir massivement dans la communication institutionnelle et / ou produits pour regagner la confiance des
consommateurs,
la poursuite de la bonne tenue de la consommation des ménages devrait inciter les entreprises à investir dans la
communication afin de tirer parti de la vigueur de la conjoncture économique.
Evolution du chiffre d’affaires des agences de conseil en communication
En milliards de francs
80
71
80
60
41
44
47
1994
1995
1996
50
1997
56
63
40
20
0
1998
1999
2000 (e)
2001 (p)
Source : XERFI, Avril 2000.
En 1999, le chiffre d’affaires des agences de conseil en communication s’est élevé à 63 milliards de francs, en progression de 13%
par rapport à l’année précédente. Selon XERFI, ces agences devraient continuer de profiter de l’accroissement des investissements
en communication sur 2000 et 2001, et afficher ainsi des taux de croissance de l’ordre de 13% et 12% sur cette période. Les
agences de conseil en communication, et notamment EURO RSCG et PUBLICIS, entreprennent depuis quelques années
d’importantes opérations de rachat afin de se constituer des réseaux d’agences de communication au niveau mondial et de
répondre ainsi à l’ensemble des besoins des annonceurs.
Les dix premiers groupes de communication en France
EURO RSCG FRANCE
PUBLICIS CONSEIL
DDB COMMUNICATION
BDDP FRANCE
McCANN-ERICKSON
YOUNG & RUBICAM
OGIULVY FRANCE
BBDO PARIS
AMMIRATI PURIS LINTAS
D’ARCY
Total
Marge Brute 1999
(millions de francs)
1.797
1.369
1.008
960
574
539
533
509
362
244
7.896
Croissance 1999/98
7,4%
9,5%
19,5%
15,1%
32,2%
12,0%
12,9%
23,8%
3,2%
14,3%
13,4%
Source : AACC.
32
4.4.3. Les études de marché et les sondages
OBEA intervient, à travers son département Etudes, sur le marché tout particulièrement dynamique des études de marché et des
sondages. Il s’agit d’un métier qui a profondément changé durant ces dernières années sous l’influence de nombreuses évolutions
technologiques (système CATI, technologie Automated Telephone Interview …) et de nouvelles méthodes d’analyse de plus en plus
sophistiquées.
4.4.3.1. Le marché mondial
Selon ESOMAR, le marché mondial des études de marché et des sondages a atteint plus de 90 milliards de francs en 1999, en
progression de 15% par rapport à 1998.
1999
Europe
dont Union Européenne
Amérique du Nord
dont Etats-Unis
Amérique Centrale et du Sud
Asie Pacifique
dont Japon
Autres
Total
Montant
(millions de francs)
38.105
35.330
35.776
33.454
3.936
11.623
6.540
715
%
Croissance 1999/98
42,2%
39,2%
39,7%
37,1%
4,4%
12,9%
7,3%
0,8%
100,0%
90.155
11,4%
11,3%
17,9%
15,8%
-8,5%
25,4%
24,9%
nd
14,8%
Source : ESOMAR, dans Marketing Magazine Octobre 2000.
Avec 38 milliards de francs en 1999, l’Europe est le premier marché mondial des études et des sondages. Elle occupe cette
première place depuis 1990, excepté en 1994 où les Etats-Unis lui avaient ravi son titre. En 1999, ces derniers figurent en seconde
position, représentant 37% du marché mondial (33,5 milliards de francs). Si le Japon occupe le troisième rang mondial avec 7% du
marché, sa part relative ne cesse de diminuer depuis 1996 conjointement à la crise économique que traverse le pays.
Bien que l’Europe occupe la première place mondiale, le marché demeure largement dominé par les opérateurs américains :
10 premiers instituts d’études
AC NIELSEN
IMS HEALTH
THE KANTAR GROUP (1)
TN SOFRES
INFORMATION RESSOURCES
NFO WORLWIDE (2)
NIELSEN MEDIA RESEARCH
GFK GROUP
UNITED INFORMATION
IPSOS GROUP
(1)
(2)
Nationalité
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis
Royaume-Uni
Etats-Unis
Etats-Unis
Etats-Unis
Allemagne
Etats-Unis
France
Chiffre d’affaires 1999
(millions de francs)
9.271
7.762
4.708
3.656
3.321
2.780
2.756
2.518
1.496
1.496
THE KANTAR GROUP comprend RESEARCH INTERNATIONAL, MILLWARD BROWN et les autres sociétés du groupe.
NFO WORLWIDE comprend INFRATEST BURKE
Source : ESOMAR, dans Marketing Magazine Octobre 2000.
Le premier groupe français, IPSOS GROUP, se positionne au dixième rang mondial, réalisant un chiffre d’affaires consolidé en 1999
de 1,5 milliards de francs.
Le marché européen des études, estimé à près de 33 milliards de francs selon ESOMAR, est largement dominé par le
Royaume-Uni (26%), l’Allemagne (24%) et la France (16%).
33
Chiffre d’affaires 1998
Croissance 1998/97
(milliards de francs)
8,51
8%
7,79
14%
5,29
7%
2,42
8%
2,08
nd
1,61
2%
1,32
10%
1,32
nd
32,84
nd
Source : ESOMAR, via Guide Stratégies Etudes 2000.
Pays
Royaume-Uni
Allemagne
France
Italie
Bénélux
Espagne
Suède
Reste Europe
Total
La moindre taille du marché français des études par rapport aux deux leaders européens s’explique par la faiblesse de sa présence
à l’international. Les intervenants de la profession en France sont néanmoins en train de renforcer leur présence à l’international en
multipliant les prises de participation.
4.4.3.2. Le marché français
Après une année particulièrement porteuse en 1999 (+12,9%), le marché des études devrait, selon XERFI, resté très bien orienté
jusqu’en 2001 : le chiffre d’affaires de la profession devrait atteindre 4,6 milliards de francs à cette date à comparer à 3,7 milliards de
francs en 1999, soit une progression de 23 % en deux ans(+10% et +12% respectivement en 2000 et 2001).
Le marché devrait notamment profiter de la réunion des quatre conditions suivantes :
une conjoncture économique nationale favorable, dans le cadre de laquelle les entreprises voudront identifier les besoins
de leurs clients afin de profiter pleinement de la demande intérieure,
les échéances électorales de 2001 et 2002, où les instituts de sondages devraient être tout particulièrement sollicités,
l’essor prévisible des études de satisfaction au cours des prochaines années, notamment avec la mise en application à
compter d’avril 2002 de la nouvelle version de la norme ISO, axée sur la satisfaction des clients,
le développement d’Internet, qui devrait générer de nouveaux sujets d’études et de nouvelles méthodes de collecte
d’informations.
Si les leaders de la profession enregistreront au cours des deux prochaines années les taux de croissance les plus élevés
(supérieurs à 12%), les petites structures connaîtront, d’après XERFI, des taux de croissance moyens supérieurs.
Evolution du chiffre d’affaires des instituts de sondage en France
En milliards de francs
5
4
3
2,7
2,8
1995
1996
3,1
3,3
1997
1998
3,7
4,1
4,6
2
1
0
1999
2000 (e)
2001 (p)
Source : Estimation SYNTEC, prévisions XERFI.
En 1999, les professionnels des études de marché et des sondages ont enregistré la plus forte hausse depuis 1995, bénéficiant de
la reprise de la consommation des ménages et du dynamisme de l’économie française. Le passage à l’an 2000 a également suscité
de nombreux sondages et enquêtes d’opinion. Par ailleurs, les instituts d’études ont davantage été sollicité par les entreprises pour
réaliser des enquêtes sur plusieurs pays simultanément.
34
4.4.4. Le conseil en ressources humaines
L’absence de données relatives au conseil en ressources humaines ne permet pas d’établir une étude de marché spécifique à ce
segment d’activité.
Cette activité relève essentiellement du conseil en management, marché dont le rythme de croissance annuel a été particulièrement
soutenu ces dernières années : le chiffre d’affaires des adhérents de SYNTEC CONSEIL EN MANAGEMENT (dont le taux de
couverture est supérieur à 60% du chiffre d’affaires de la profession) s’est élevé à 11 milliards de francs en 1999, en progression de
50% par rapport à l’année précédente (à comparer à +37% en 1998). Cette évolution de la profession du Conseil en Management
en France s’explique essentiellement par des phénomènes de croissance externe (à hauteur d’environ 20%) et des facteurs de
croissance interne (30%) qui sont principalement liés à l’accroissement des effectifs, à l’importance de l’activité et à l’augmentation
des niveaux des honoraires.
Le marché du Conseil en Management se caractérise par une très forte concentration, les 9 premiers adhérents représentant 81%
du chiffre d’affaires et les 3 premiers réalisant 69% du volume total d’activité. En 1999, les mouvements de concentration se sont
poursuivis, et plus de la moitié des 58 cabinets pris en compte dans l’étude appartiennent désormais à un groupe contre 46%
l’année précédente. Il s’agit principalement de groupes internationaux :
Groupes français
avec des
implantations à
l'étranger
21%
Groupes
internationaux
53%
Groupes français
26%
Source : Etude annuelle 1999 – SYNTEC CONSEIL EN MANAGEMENT
Les cinq secteurs les plus consommateurs de conseil concentrent 84% du chiffre d’affaires :
Organismes financiers, banques et assurances
25%
Commerce et grande distribution
18%
17%
Télécommunications, électronique et média
14%
Industrie
10%
Production et distribution d'énergies
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Source : Etude annuelle 1999 – SYNTEC CONSEIL EN MANAGEMENT
35
Le conseil en « Technologie et Systèmes d’information » couvre 29% des types d’intervention de Conseil en Management :
Autres
Etudes économiques et d'environnement
3%
2%
Marketing et communication d'entreprise
8%
Domaines administratifs et financiers
8%
Stratégies d'entreprises
11%
Ressources humaines
11%
Gestion de projets
14%
Gestion industrielle
14%
29%
Technologie et systèmes d'information
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Source : Etude annuelle 1999 – SYNTEC CONSEIL EN MANAGEMENT
Environ 11% du chiffre d’affaires (soit 1,2 milliards de francs) des adhérents provient du conseil en ressources humaines.
4.4.5. Les études sur l’Emploi et la Formation
Les évolutions technologiques et de marché, ainsi que les évolutions réglementaires en matière de formation, imposent aux
branches professionnelles une adaptation permanente. Cette prise de conscience est de plus en plus aiguë et amène ces branches
à s’interroger sur les besoins en compétence et les modalités pour les satisfaire.
Ces exigences passent par la réalisation :
-
d’études prospectives par branche,
de référentiels métiers,
de systèmes de soutien en formation,
d’évaluations des actions conduites, cofinancées souvent par l’Etat et le Fonds Social Européen.
En ce qui concerne les études sur l’emploi, la problématique actuelle de l’emploi caractérisée par des difficultés d’embauche dans
certains secteurs, un taux de chômage encore fort et l’arrivée d’un nouveau dispositif (le Programme d’Action pour le Retour à
l’Emploi) imposera d’une part, des études liées au pilotage, et d’autre part, des évaluations.
Sur ce marché, en dehors de un ou deux intervenants majeurs (BERNARD BRUNHES CONSULTANT …), les bureaux d’études
sont très dispersés et souvent limités à de petites structures ou des consultants indépendants.
36
4.5. Description des activités de OBEA
Pour répondre à l’ensemble des besoins de ses clients, essentiellement des Grands Comptes dans les secteurs public et parapublic,
OBEA dispose d’un portefeuille d’activités diversifié avec cohérence :
Formation
(OBEA FORMATION)
Etudes
Marketing
(OBEA ETUDES)
Conseil en Ressources Humaines
Etudes sur l’Emploi et la formation
(OBEA RH)
Communication
(OBEA’COM)
Les activités du Groupe sont regroupées au sein de quatre départements qui correspondent à quatre pôles de compétences
complémentaires, dont la synergie constitue une véritable richesse, tant dans la stratégie d’approche du client que dans les
solutions proposées.
Afin d’appuyer sa politique de pénétration des marchés publics, OBEA dispose également depuis plusieurs années d’une école de
préparation aux concours de l’Administration. Il s’agit d’une école spécialisée qui permet de préparer les concours internes (à
destination des fonctionnaires) et externes (pour les candidats aux Administrations).
OBEA est au cœur du processus de la modernisation et de la réforme de l’Etat. Ses compétences lui permettent en effet une
implication directe dans les axes prioritaires de l’Etat tels que la mise en œuvre de la gestion prévisionnelle des emplois,
l’aménagement et la réduction du temps de travail ou encore la formation des agents de la Fonction Publique.
4.5.1. La formation (41% du chiffre d’affaires consolidé au 31.12.2000)
Le pôle Formation, exploité au sein du Groupe sous la marque commerciale OBEA FORMATION, est juridiquement rattaché à la
société OBEA S.A.
A)
Contexte
La formation est une des activités historiques de OBEA ; son savoir-faire issu de 25 années d’expériences professionnelles lui
confère aujourd’hui une notoriété reconnue auprès du Secteur Public, des Collectivités Locales et des établissements de Santé avec
lesquels OBEA FORMATION réalise la quasi-totalité de son activité. Les stages dispensés par OBEA FORMATION sont en effet
destinés prioritairement aux personnels des fonctions publiques.
Le métier de OBEA FORMATION évolue sous l’influence des mutations profondes que rencontrent les établissements publics et
parapublics : la modernisation de l’Etat, l’accélération du travail en milieu multiculturel (accueil des populations immigrées, travail
avec les instances européennes …), l’adaptation des qualifications à l’évolution des postes de travail, l’aménagement et la réduction
du temps de travail (A.R.T.T.) en sont quelques exemples. Son métier consiste à préparer les agents de l’Etat, des Collectivités
Locales et des Etablissements de Santé à ces évolutions en leur proposant :
-
des formations adaptées aux spécificités et aux problématiques de chaque type d’établissement (Ministère, Conseil
Général, Centre Hospitalier, établissement public …),
des formations accompagnant l’évolution professionnelle des agents (gestion des carrières),
des programmes de formation spécifiques aux besoins des agents du Secteur Public,
des méthodes pédagogiques participatives pour assimiler les apports théoriques.
37
B)
Offre et moyens
Les enseignements proposés par OBEA FORMATION portent principalement sur six compétences :
-
le management,
l’accueil et la communication,
l’efficacité professionnelle,
l’approche Qualité,
l’organisation,
l’ingénierie de formation.
Ils s’adressent à des fonctions spécifiques du Secteur Public :
-
la formation,
les ressources humaines,
la gestion administrative,
la communication,
la vente,
la santé.
Les stages, dont la durée varie généralement de deux à six jours, sont dispensés en groupes restreints (douze personnes
maximum) et homogènes, sur le site du client, seuls les stages interentreprises étant assurés dans les locaux de OBEA.
Afin de répondre aux exigences de sa clientèle, la majorité des stages peut néanmoins faire l’objet d’une formation personnalisée :
-
OBEA FORMATION propose des stages intensifs de très courte durée (1 à 3 jours), qui préservent le bon fonctionnement
des services recevant la formation,
les stages peuvent être organisés en petits groupes (5 personnes maximum), afin de garantir une efficacité pédagogique
optimale.
Pour fournir un service de qualité aux 8.000 stagiaires accueillis chaque année, OBEA FORMATION a réuni une équipe de
professionnels du Secteur Public, des Collectivités Locales et de la Santé, animée par la Directrice Formation et comprenant
10 personnes :
-
5 consultantes (2 pour les Collectivités Locales, 2 pour la Santé et 1 pour les Administrations centrales, les Services
déconcentrés et les Etablissements Publics),
une conseillère technique,
une responsable marketing,
une responsable de l’organisation des stages,
une assistante logistique,
une secrétaire.
Aux cotés de son personnel permanent, OBEA FORMATION emploie près de cent formateurs consultants experts dans leur
domaine, et connaissant parfaitement leur secteur d’intervention. Cette équipe d’intervenants est sélectionnée selon des méthodes
rigoureuses de recrutement et d’évaluation, et fait l’objet d’un suivi particulier. Cette équipe d’intervenants comprend :
-
des formateurs indépendants (à hauteur de 80%), dont 7 à 8 travaillent quasi exclusivement pour OBEA,
des salariés du Secteur Public et Parapublic (20%), tous habilités à animer des stages de formation.
Pour la gestion de l’activité Formation, le département s’est doté du logiciel « ORATION », adapté spécifiquement pour le Groupe
par une S.S.I.I. Ses fonctionnalités sont multiples :
-
il intervient dès l’inscription du stagiaire, et prépare la convention de formation, la convocation, l’attestation et la facture ;
ORATION est directement relié à la comptabilité générale,
il contribue à la gestion marketing des clients grâce à la tenue de statistiques commerciales (taux de participation, nombre
d’heures suivies …) qui permettent d’effectuer ultérieurement des relances commerciales ciblées et donc plus efficaces,
il assure la coordination de l’ensemble des formateurs extérieurs,
il établit des fiches analytiques pour chaque stage, ce qui permet d’en apprécier la rentabilité.
38
C)
Action commerciale
Le département Formation diffuse chaque année 4.000 exemplaires de son catalogue de stages auprès des Responsables
Formation du Secteur Public, Parapublic et Hospitalier. Une étude menée en décembre 1999 par le Groupe auprès de
300 responsables de formation a révélé que :
-
88% d’entre eux reconnaissaient avoir découvert OBEA par l’intermédiaire de son catalogue,
le catalogue constituait pour eux un instrument privilégié d’information sur le marché des organismes de formation.
Afin de renforcer la notoriété d’OBEA, le Service Marketing du pôle Formation effectue tout au long de l’année des relances
commerciales pour accroître le nombre de participants aux formations.
La commercialisation d’un stage s’effectue selon deux schémas distincts :
en inscription individuelle après une simple consultation du catalogue,
en réponse à un appel d’offres après avoir préalablement fait parvenir une proposition, comprenant généralement cinq
parties :
-
un rappel du contexte et des objectifs du client,
un programme détaillé de la formation (thèmes traités et durée de la formation) complété d’une description des
méthodes pédagogiques mises en œuvre,
le budget prévisionnel de la formation,
les références dont dispose OBEA FORMATION sur des missions similaires,
le curriculum vitæ du formateur.
Dès l’accord du client, la responsable de l’organisation des stages mobilise le formateur. Le Directeur d’Activité ou le Responsable
de Département entreprennent alors avec le formateur un travail de fond sur le contenu et les objectifs du stage, ainsi que la
méthodologie à adopter. Parallèlement, une chaîne logistique est mise en œuvre pour l’organisation de la mission : réservation billet
/ chambre, location de la salle et du matériel, édition des documents pédagogiques remis aux stagiaires …
A la fin de chaque stage, un questionnaire d’évaluation est remis aux stagiaires afin de recueillir leurs appréciations et leurs
suggestions relatives au stage. Un bilan complet est ensuite effectué en interne ainsi qu’avec le client.
Chaque stage fait l’objet d’un suivi financier effectué par chaque consultant afin d’en apprécier la rentabilité.
39
FORMATIONS PROPOSEES AU SECTEUR PUBLIC
Formations
Exemples de stages
Quelques références
Conduite du
changement
Aménagement et Réduction du Temps de Travail (A.R.T.T.)
Aménagement du temps de travail
Conduire et gérer le changement
Manager par objectifs
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences
(G.P.E.C) : principes et enjeux
L’analyse des pratiques managériales
Conseils Généraux (Nord, Isère, Aisne, Loiret, Aveyron), CAF de
Dunkerque, Mairie de Paris.
Dynamisation
des équipes
Motiver et animer son équipe
Conduire une réunion
Les entretiens difficiles
Négocier en interne et en externe
Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique
(D.G.A.F.P.), Gendarmerie Nationale, Conseils Généraux (Ain,
Pyrénées Orientales, Maine-et-Loire, Seine-Maritime, Essonne,
Hauts-de-Seine), DDASS de Vendée, France Télécom, Centre
d’Etude Technique de l’Equipement du Nord, CIFP Mâcon,
ENIM.
Les tableaux de bord RH
Mobilité interne et recrutement
Gestion de
Répertorier les compétences
l’emploi et des
Mettre en place un système d’évaluation
compétences
Bilan professionnel, outil de communication et management
La gestion de la paie
Analyse des besoins : démarches et outils
Formation et Nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication (N.T.I.C.)
Les acteurs de Ingénierie et pilotage des actions de formation
la formation
Elaborer un cahier des charges
La démarche Qualité appliquée à la formation
Achat de formation et marchés publics
Bâtir le plan de formation de son équipe et évaluer
Elaborer un plan de communication
Le journal interne
Communication
La communication du changement
et N.T.I.C.
Les relations presse
Média-Training
Droit Administratif, Droit Public
Connaissance des institutions européennes
Initiation aux marchés publics
Réussir un appel d’offres
Action
Les marchés informatiques
administrative
Le métier d’acheteur
L’Europe des marchés publics
Finance et comptabilité publiques
Comptabilité publique et initiation à la gestion budgétaire
Piloter un projet qualité
De la qualité administrative à la qualité de service
Qualité de
La relation client-fournisseur interne
service et
La fonction accueil du gestionnaire
accueil
L’accueil, approche client au service de l’usager
Prévention et gestion des risques de violence
Communication et expression orale
Prise de parole en public
Efficacité
Secrétaire de Direction : mettre en place la polyvalence
professionnelle
Gestion du temps et organisation personnelle des cadres
et personnelle
Les écrits professionnels des cadres
Préparer et organiser le suivi de réunion
40
Conseils Généraux (Moselle, Aveyron, Pas-de-Calais, Maine-etLoire, Alpes de Haute Provence, Corse du Sud, Val d’Oise, Loire
Atlantique), Mairies (Versailles, Rouen), Groupement d’Intérêts
Publics de la Seine-Maritime, Conseils Régionaux (Picardie,
Alsace).
Conseils Généraux (Essonne, Guadeloupe…), Agence de l’eau
de la Seine-Maritime, Préfectures (Ain, Haute-Marne, Manche),
ANFH (Picardie, Lorraine…), Ministères (Justice, Equipement,
Affaires Sociales…), ANPE, AGEFOS PME, CPAM, , INRA,
Compagnie Générale des Eaux, CAF de Lille, INT, Parlement
Européen, OMI, ONF.
Conseil Général des Pyrénées Orientales, Préfectures (Ain,
Haute-Marne…), Ministères (Education Nationale, Tourisme…),
Conseils Régionaux (Martinique, Pyrénées-Orientales), INRA,
DGA Comm, DRJS d’Auvergne, Agence de l’Eau Loire-Bretagne,
Parlement Européen, Gendarmerie Nationale, ONF.
ADEME, Agence de l’Eau Seine-Normandie, Agence du
Médicament, AIA Bordeaux, ANFH Languedoc-Roussillon,
CEMAGREF, DDE Val-d’Oise, INSEE, Conseils Généraux
(Haute-Normandie, Val-de-Marne…), Direction du Tourisme,
DRAC de l’Ile-de-France, Mairie de Paris, Ministères (Anciens
Combattants, Coopération, Défense, Economie et Finances,
Emploi …), Préfectures (Dordogne, Hauts-de-Seine…), DGAC,
DRASS du Centre, Ecole des Mines (Alès, Douai), Etat-Major
Marine Atlantique, ENAP, INRA, SETRA, ONF.
ANPE Ile-de-France, ASSEDIC (Champagne, Moselle…),
CNASEA, Conseils Généraux (Allier, Essonne…), CPAM Seineet-Marne, CRAM du Centre, DCAE, DDASS du Val-de-Marne,
DDE Val-d’Oise, INSEE, Conseils Généraux (Haute-Normandie,
Val-de-Marne…), Direction du Tourisme, Ministères (Défense,
Economie et Finances, Equipement, Intérieur, Justice…).
La Commission Européenne, European Training Foundation,
Service des bases aériennes d’Ile de France, DRIRE IDF,
Commission des Communautés Européennes, Conseils
Généraux (Hauts-de-Seine, Loiret…), INRA, INSERM, Ministères
(Intérieur, Défense, Education Nationale, Affaires Sociales),
UGAP.
FORMATIONS PROPOSEES AU SECTEUR DE LA SANTE
Formations
Exemples de stages
Quelques références
Qualité Accréditation,
stratégie et
organisation de
l’Hôpital
-Qualité / Accréditation : finalité, concepts et enjeux
-Du diagnostic au plan d’action
-Rédiger des procédures
-Préparer la visite d’accréditation
-Evaluation de la qualité des soins infirmiers (EQSI)
-L’analyse des pratiques managériales
-Animer une équipe de soins
Management
-Gestion du temps et organisation personnelle des cadres
-Négocier en interne et en externe
-Conduire une réunion
-Répertorier les compétences
Gestion des
-Elaborer et faire vivre une carte des emplois
Ressources
-Mettre en place un système d’évaluation
Humaines
-La G.P.E.C. : principes et enjeux
-La gestion de la paie
-Analyse des besoins
-Du plan de formation au schéma directeur
Les acteurs de la
-Ingénierie et pilotage des actions de formation
formation
-Elaborer un cahier des charges
-Bâtir le plan de formation de son équipe et évaluer
-La communication de crise à l’Hôpital
-Elaborer un plan de communication
Communication
-Le journal interne
et N.T.I.C.
-La communication du changement
-Utiliser Internet
-Audit qualité d’accueil
Promouvoir
-Premier accueil et accueil téléphonique à l’Hôpital
l’accueil à
-Accueil des populations étrangères
l’Hôpital
-Accueil et prise en charge des patients aux urgences
-Gérer les patients agressifs
-Mise en place et évaluation de protocoles de soins
Organisation et
-Développer la coordination équipe de jour / de nuit
qualité des soins/
-Prévention du risque infectieux en techniques de soins
Hygiène et
-Hygiène alimentaire de l’enfant
alimentation
-Hygiène en restauration collective
Prise en charge -Accueil et prise en charge de l’enfant à l’Hôpital
de l’enfant et de -Annonce du handicap chez l’enfant
l’adolescent à
-La douleur chez l’enfant
l’Hôpital/
-Prise en charge des enfants et adolescents handicapés
Psychiatrie
-Accueil et prise en charge de l’enfant à l’Hôpital
-Connaissance du vieillissement et relations avec les
résidents dépendants
Gériatrie
-Problèmes éthiques en gérontologie
-Prévention et traitement des escarres
-Manutention des pers. âgées et prévention des lombalgies
-Comptabilité et gestion hospitalières
-Statut du personnel hospitalier
Action
-Rédaction et correspondance administratives
administrative
-Les marchés publics : fournitures et services
-Le métier d’acheteur
-Gérer son stress
Efficacité
-Gérer son temps
professionnelle
-Mémoire efficace
et personnelle
-Communication et expression orale
-Prise de parole en public
41
ANFH Nord / Pas-de-Calais, Assistance Publique – Hôpitaux de
Paris, CH (Aix-en-Provence, Auxerre, Colmar…), CHR Metz, CHU
Fort-de-France, CPAM Seine-et-Marne, DRASS Corse, Hôtel Dieu,
Fondation Vallée de Gentilly.
ANFH (Languedoc-Roussillon, Lorraine, Nord), CH (Ajaccio, Creil,
Dole, Etampes…), CHC Martigues, CHI Montfermeil, CHR (Lille,
Metz-Thionville), CHRU Limoges, CHU Fort-de-France, CHS
Evreux, DDASS du Loir-et-Cher, Hôpitaux civils de Colmar.
INED, CH (Dunkerque, Valenciennes, Dieppe, Etampes, Henry
Ey…), CG (Val d’Oise, Essonne, Moselle, Yvelines, Ile-de-France,
Hauts-de-Seine), ANFH (Lorraine, La Réunion), CHRU Limoges,
ANPE, Caisse des Dépôts et Consignation, Ministère de la
Défense.
ANPH Picardie, ANFH Nord, CH (Ajaccio, Beaune, Briançon,
Melun, Pontoise, Reims, ...), CHG (Brive, Dieppe, Martigues,
Neufchâteau), CHR Thionville, CHS (La Candelie, Rouvray), CHU
Grenoble, CPAM Seine-et-Marne, Ministère des Affaires Sociales.
ANFH Nationale, CH (Auxerre, Châteaudun, Lisieux, Sud
Francilien), Mairie de Paris, Ministère du Travail, Préfectures
(Haute Marne, Oise), ANFH Basse Normandie, CNEVA.
CH (Fontainebleau, Rochefort, Auxerre, Fréjus, Aurillac,
Besançon, Gonesse, Epernay, Neuilly sur Marne, St Marcellin…)
ANFH Basse Normandie, Hôtel Dieu, CHR Rennes, CHRU
Bourges, CHU (Poitiers. Brest), Hôpitaux (Pitié Salpetrière, Jean
Verdier, Ambroise Paré).
CH (Albert Calmette, Etampes, Ancenis, Hôtel Dieu, Emile Roux,
Bayeux, Fontainebleau, Besançon, Départemental STELL…),
Hôpital Instruction Val de Grâce, ANFH Ile-de-France, CHS Les
Murets, Fondation Roguet, PROMOFAF Ile-de-France.
CH (Cambrai Gonesse, Sud Francilien, Henry Ey Bonneval),
Hôpital Ambroise Paré, CHS (Maison-Blanche, Bourges, Esquirol,
Lorquin, Pinel d’Amiens, La Queue-en-Brie, Rouvray,
Sarreguemines, Sevrey, Ville Evrard), CHSI Clermont de l’Oise,
Fondation Vallée.
ANFH Basse-Normandie, Hôpital de Brie-Comte-Robert, CH
(Cambray, Champcueil, Corentin Celton, Dunkerque, Ste Perrine,
Albert Calmette de Yerres), CHU Poitiers, Hôpital Jean Rostand,
Maison de retraite Mathurin Fouquet, Hôpital Gérontologique de
Plaisir Grignon.
ANFH (Nationale, Basse-Normandie, Languedoc-Roussillon),
CEREFOC DRASS Haute-Normandie, CHS Castelluccio Ajaccio,
CH (Robert Balanger d’Aulnay, Lorquin, Toulon), CHR Reims,
CNAF, DRASS de Picardie, Fondation Favier, CHS du Mans.
American Hospital de Neuilly, ANFH Picardie, CEREFOC DRASS
(Auvergne, Picardie, Nord / Pas de Calais), CH (Ancenis, Aurillac,
Charleville-Mézières / Sedan, Dunkerque, Louise Michel d’Evry…),
CHI (Créteil, Poissy), Centre psychothérapique de Nancy.
4.5.2. La communication (32 % du chiffre d’affaires consolidé au 31.12.2000)
La communication représente la deuxième activité de OBEA en terme de chiffre d’affaires.
NOUVELLE IRCOM, dont l’activité est regroupée sous la marque commerciale OBEA’COM, est l’entité juridique entièrement dédiée
à la communication au sein de OBEA.
A)
Contexte
Le Groupe dispose d’une expérience de plus de quinze ans dans ce pôle de compétence qui fait aujourd’hui de OBEA’COM un
acteur de référence. Sa mission est d’accompagner l’entreprise dans sa communication avec son environnement interne et externe,
en mettant à sa disposition un chef de projets animant une équipe de créatifs, de journalistes d’entreprises et d’infographistes.
B)
Offre et moyens
Préalablement à la réalisation de toute opération de communication (rédaction d’un document, création d’un support, conception et
mise en place d’un événement …), OBEA’COM propose à ses clients des axes stratégiques à suivre et des actions à mener.
OBEA’COM, véritable agence de communication intégrée, offre à ses clients :
une méthode rigoureuse, qui est expliquée puis mise en œuvre à chaque étape de la campagne de communication,
une démarche originale et créative, reconnue par le marché, du fait notamment de la qualité de l’équipe en charge de la
création (un Directeur d’activité professionnel de la chaîne graphique, une Directrice Artistique diplômée de l’Ecole
Boulle, une chargée de communication, deux infographistes spécialisés, des consultants confirmés et imaginatifs) et des
moyens techniques performants qui sont mis à sa disposition (ordinateurs MAC et PC renouvelés régulièrement,
dernières versions des logiciels de Publication Assistée par Ordinateur (P.A.O.) tels que XPRESS, PHOTOSHOP,
ILLUSTRATOR …),
une organisation expérimentée et efficace, intégrant un véritable partenariat avec un réseau de professionnels de la
communication (créatifs, infographistes), de la chaîne graphique (imprimeurs, flasheurs dont le travaille consiste à
obtenir des films au bromure) et de la logistique (transporteurs, routeurs, standistes – architectes d’intérieur réalisant des
constructions éphémères pour des salons et des congrès …).
Les champs d’intervention de OBEA’COM sont multiples :
l
l’édition de documents : plaquettes institutionnelles, brochures, argumentaires, rapports d’activité.
OBEA’COM assure la conception et la réalisation d’un grand nombre de publications pour véhiculer la communication des
entreprises, l’écrit demeurant l’un des supports privilégiés des entreprises pour assurer leur communication.
exemple d’intervention :
La société a signé au début de l’année 2001 un contrat d’une durée d’un an avec ISS ABILIS, n°1 mondial de la
propreté, pour notamment l’accompagner dans son changement d’identité (passage du nom ABILIS à ISS), avec la
conception et la fabrication de plaquettes et d’affiches.
l
la mise en œuvre de campagnes de communication :
OBEA’COM intervient à toutes les étapes d’une campagne de communication avec, en amont, la conception de la stratégie de
communication, la création des concepts, la définition du plan média, l’achat d’espace et la définition de l’identité graphique de
l’entreprise (création des chartes graphiques).
A l’issue d’un entretien au cours duquel le client définit ses besoins et ses objectifs, OBEA’COM formule ainsi une proposition
avec des recommandations stratégiques, comprenant un plan d’action et deux à trois « roughs » (maquettes créatives) dont
les orientations artistiques sont différentes. OBEA’COM met en œuvre ensuite la phase de production, intégrant notamment de
la rédaction, des castings et des prises de photographies. Au cours de la mission, la Directrice Artistique fait évoluer la
création et supervise sur le plan créatif les infographistes en leur donnant les instructions nécessaires au bon déroulement de
42
la fabrication. La chargée de communication, véritable interface avec le client, effectue des points réguliers avec celui-ci sur
l’état d’avancement des travaux, et s’assure du respect des délais.
Pendant la campagne de communication, OBEA’COM peut également assurer les relations publiques et les relations presse
de l’entreprise.
exemple d’intervention :
OBEA’COM a signé fin 2000 un contrat de communication d’une durée de trois ans avec la Caisse de Sécurité Sociale
des Français de l’Etranger. Dans le cadre de ce contrat, OBEA’COM assure depuis mars 2001 la conception et la mise
en place opérationnelle de l’ensemble de sa campagne de communication : édition de guides et catalogues, achats
d’espaces publicitaires, marketing direct, relations presse.
l
l’assistance et le conseil en communication :
OBEA’COM intervient comme conseil de l’entreprise pour sa communication auprès de ses salariés, de ses clients et des
médias, notamment afin de renforcer et de donner une cohérence à la stratégie de communication.
exemple d’intervention :
OBEA’COM a ainsi été chargée par la Confédération Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment (C.A.P.E.B.),
regroupant 3.000 entreprises, de la conseiller et l’accompagner dans la mise en œuvre des « Journées de la
Construction 2001 », événement d’une durée de trois jours regroupant 4.000 personnes au Palais des Congrès fin avril
2001. OBEA’COM a conçu les journées et préparé plusieurs mois à l’avance cette manifestation. Dans ce cadre, la
société a animé de nombreux groupes de travail, encadré des recherches spécifiques et travailler à la mise en scène.
l
la mise en place d’opérations de communication interne :
OBEA’COM intervient au sein de l’entreprise pour la mise en place d’outils et d’opérations spécifiques de communication
interne. Préalablement à la mise en œuvre de toute opération, OBEA’COM audite les circuits de transmission de l’information
et les différents moyens de communication interne existants. Elle procède ensuite à la conception d’outils destinés à relayer
auprès de l’ensemble des salariés les informations stratégiques de l’entreprise. Dans le cadre de ses interventions,
OBEA’COM réalise et met en conformité les livrets d’accueil, contribue à la création des journaux internes et des bilans
sociaux, …
exemple d’intervention :
OBEA’COM a réalisé en 1999 et 2000 la lettre de FORCEMAT (Organisme Paritaire Collecteur Agréé des matériaux de
construction) à destination des 3.000 adhérents.
43
4.5.3. Les études marketing (8% du chiffre d’affaires consolidé au 31.12.2000)
A)
Contexte
Les études marketing constituent une des activités historiques du Groupe. Les 25 années d’expériences acquises dans ce domaine
permettent à OBEA ETUDES de proposer des prestations fiables et précises, deux qualités indispensables dans ce secteur.
B)
Offre
Le département études marketing de OBEA intervient à plusieurs niveaux :
meilleure connaissance d’un marché :
réalisation d’études sectorielles, d’études d’usages et d’attitudes, d’analyses de la concurrence, d’analyse de la
segmentation et de la typologie des clientèles.
étude des différents éléments du mix marketing :
lancement d’études produit, d’études de motivation, de communication et de distribution.
accompagnement de l’innovation et démarche Qualité :
élaboration de baromètres de satisfaction, d’études de création de nouveaux produits / services, de tests de produits /
services, de concepts et de packaging.
analyse institutionnelle et stratégique :
réalisation d’études de notoriété, d’image, d’études prospectives et de diversification. De telles analyses permettent de
mettre en avant le positionnement global de l’entreprise dans son environnement.
accompagnement de projet :
conduite de missions de conseil marketing.
Les clients de OBEA ETUDES formulent leurs besoins oralement ou sous la forme d’un cahier des charges.
La Directrice du département ou les chargés d’étude rédigent ensuite une proposition comprenant :
-
le contexte,
une analyse du problème,
une méthodologie,
un devis détaillé et les délais (généralement de 3 à 4 mois),
le curriculum vitæ des intervenants,
les références de la société sur des missions similaires.
Des demandes complémentaires sont parfois requises par rapport à la proposition initiale, et pour les missions les plus importantes,
la proposition doit également être exposée oralement.
Dès que la proposition est acceptée, OBEA ETUDES mobilise les compétences nécessaires au projet en constituant une équipe de
consultants internes spécialisés. Pour la conduite d’études quantitatives, des enquêteurs sont recrutés. Lorsque l’équipe est
constituée, les phases logistiques sont mises en œuvre, avec l’élaboration des fichiers, les tirages aléatoires dans les fichiers et la
duplication des questionnaires. Après avoir réalisé les enquêtes, la société procède à leur traitement analytique et rédige un rapport
qu’elle présente oralement au client.
Les enquêtes sont traitées informatiquement à l’aide du logiciel « Question ». Au cours de l’exercice 2001, OBEA ETUDES va
acquérir le logiciel « CATI », système de gestion et de saisie des enquêtes téléphoniques. Ce système est à la fois plus rapide, du
fait d’une gestion efficace des arborescences, et plus fiable, avec une saisie automatique des questionnaires par les enquêteurs.
Actuellement, cette saisie est confiée à un prestataire de service avec lequel le Groupe travaille depuis dix ans.
44
Afin de mener ces études, la société procède à :
des études quantitatives
OBEA ETUDES intervient à tous les stades des études quantitatives, avec :
-
en amont, la constitution et la mise en place des échantillons représentatifs des populations visées ainsi que la
rédaction des questions posées, éléments dont dépendront la qualité des réponses apportées aux questions,
en aval, le questionnement proprement dit des populations, au travers d’entretiens téléphoniques (70%) et d’entretiens
individuels en face à face (30%). Afin de vérifier la cohérence et la fiabilité des réponses apportées aux questionnaires,
OBEA ETUDES met en œuvre tous les tests statistiques de pertinence existants (test du KHI2, test de FISHERSNEDECOR …).
Les études quantitatives reposent sur des échantillons représentatifs, constitués de 300 à 2.000 personnes.
Pour mener ces études, OBEA ETUDES dispose d’un réseau de 300 enquêteurs qu’elle forme régulièrement à ses
méthodes et ses normes en matière de réalisation d’enquête (déontologie, respect des quotas, relance des questions
ouvertes, explicitation des termes vagues et imprécis …). Le réseau, dirigé par une Directrice et animé par neuf Chefs
d’équipes régionaux, comprend des équipes spécialisées dans les enquêtes selon les cibles (Grand Public ou
professionnels) et selon les méthodes d’enquête (téléphone, face à face, Trade-off …). Tout enquêteur participant à une
étude doit obligatoirement assister à un briefing avant le démarrage de l’étude.
Les questionnaires sont systématiquement relus après la réalisation de l’étude. A partir de relevés sur les questions
ouvertes, le chargé d’étude élabore un plan de code sur mesure, en fonction du degré de finesse recherché.
A l’issue de chaque étude, OBEA ETUDES remet au client la disquette ou un listing des données brutes, un rapport
d’analyse ainsi qu’une synthèse des résultats.
Pour ce type d’étude, le budget est généralement compris entre 150 et 500 KF.
exemples d’intervention :
OBEA ETUDES a réalisé en 1999 le baromètre de satisfaction des Aéroports de Paris,
En 2000, la société a effectué une étude sur la pénétration de FRANCE TELECOM dans les mobiles pour
l’agence de Boulogne-Neuilly.
des études qualitatives
OBEA ETUDES conduit des études qualitatives au travers d’entretiens individuels et / ou de réunions de groupe :
-
-
les entretiens individuels sont effectués à l’aide d’un guide d’entretien thématique impliquant l’écoute, la reformulation
et la relance ; ce guide est préalablement soumis au client pour accord. Il s’agit d’entretiens semi-directifs centrés,
conduits par des psychosociologues,
les réunions de groupe, dont l’animation est toujours réalisée par un chargé d’études psychosociologue, rassemblent
une dizaine de personnes appartenant à la cible souhaitée par le client. Ces réunions ont pour objet d’identifier les
motivations profondes des individus et de trouver des explications de comportement. Pour ce faire, OBEA ETUDES
utilise des méthodes projectives dans lesquelles le consommateur est mis dans un univers imaginaire où sont projetés
les produits. Un guide de réunion est toujours rédigé et envoyé au client pour accord préalable.
Les entretiens et les réunions de groupe donnent systématiquement lieu à la production d’un rapport d’analyse et de
synthèse.
Deux ou trois réunions d’un durée de deux à trois heures sont conduites par étude.
Le budget de telles études est généralement compris entre 50 et 200 KF.
45
exemples d’intervention :
OBEA ETUDES a réalisé une étude préalable à la communication sur les légumes transformés pour la Collective
des Légumes Transformés en 1999 et 2000,
La société a effectué une étude sur les catalogues cadeaux de TOTAL en 2001.
des approches documentaires et sémiologiques
Dans une approche globale, les études documentaires permettent de faire un cadrage sur les données existantes d’un
marché.
Les approches sémiologiques consistent dans l’analyse des signes émis par certains produits sur les consommateurs.
exemple d’intervention :
OBEA ETUDES a procédé à l’étude sémiologique de la CARTE ORANGE de la RATP dans le cadre de la recherche
d’une nouvelle offre pour les jeunes, devenue par la suite la carte IMAGIN’AIR.
C)
Moyens
des outils d’investigation adaptés
Pour réaliser ces études (études de satisfaction, de lancement d’un nouveau produit …), OBEA ETUDES s’est dotée
d’outils d’investigation performants :
-
« QUALIBUS » : il s’agit d’un procédé utilisé dans les réunions de groupe conduites pour les études qualitatives. Cette
méthode multi-clients consiste à développer plusieurs thèmes au sein d’une même réunion de consommateurs
(1 heure par thème pour une réunion de 4 heures par exemple).
-
« GENESAT » : il s’agit d’un baromètre de satisfaction mesurant :
le degré de satisfaction globale du client par rapport à un service (ou un produit) et par rapport aux composantes
de ce service (ou produit),
la contribution d’un élément du service (ou produit) à la satisfaction générale du client.
exemples d’intervention :
avec QUALIBUS : test des packagings SURIMI et PIZZA pour FLEURY MICHON,
avec GENESAT : réalisation du baromètre de satisfaction des stations de service TOTAL.
-
« TRADE-OFF » : il s’agit d’une méthode qui permet d’obtenir les composantes optimales d’un produit (ou d’un
service). Elle est mise en œuvre à l’aide d’un logiciel très performant dont l’utilisation nécessite une grande expérience
que OBEA a acquis depuis plusieurs années. Cette méthode analyse le comportement du consommateur vis-à-vis des
produits (ou des services) qui résulte d’opérations complexes mettant en jeu perceptions et préférences. Pour réussir
la composition d’un produit (ou d’un service), elle évalue les préférences et modélise les appréciations faites par
l’individu. Elle fait appel à la technologie des plans d’expérience et aux méthodes d’estimation statistique.
exemple d’intervention :
Définition du ballon d’eau chaude idéal pour EDF.
une équipe compétente et expérimentée
Pour réaliser ces études, OBEA ETUDES dispose de moyens humains adaptés :
-
deux chargés d’études salariés à temps plein, dirigés par une Directrice d’études marketing. Les chargés d’études
animent les réunions de groupe, conduisent les entretiens, réalisent les analyses et rédigent les rapports,
46
-
-
La Directrice d’études assure le contrôle de la totalité d’une étude, depuis les outils de base (questionnaires,
guides …) jusqu’à la présentation des résultats et des recommandations,
une Directrice terrain en charge du recrutement des enquêteurs, de la gestion du terrain au quotidien, du contrôle
des enquêtes, de la logistique du département et du recrutement des participants aux réunions de groupe,
un réseau de plus de 300 enquêteurs répartis sur le territoire métropolitain et dans les Départements d’Outre-Mer,
auxquels OBEA ETUDES a recours en Contrat à Durée Déterminée (C.D.D.). Il s’agit de personnes disposant
généralement de plusieurs années d’expérience,
neuf chefs d’équipe régionaux vacataires, chargés de l’encadrement des équipes d’enquêteurs sur le terrain. Ils
effectuent également un premier contrôle des questionnaires et des expéditions,
une équipe de statisticiens, d’économistes et de psychologues confirmés,
un réseau de partenaires internationaux ; OBEA ETUDES travaille de façon ponctuelle avec quatre cabinets
européens situés en Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et Espagne.
Lorsque OBEA ETUDES doit mener de nombreux entretiens qualitatifs, elle fait appel à des interviewers travaillant en free-lance qui,
à partir du guide d’entretien, sont à même de diriger les interviews. Il s’agit de personnes confirmées, habituées à de tels entretiens
et exerçant ce métier depuis plusieurs années.
Les chargés d’études sont spécialisés par secteurs d’activité :
-
Banques – Assurances,
Energie,
Secteur Public,
Télécoms,
Transports – Tourisme.
Le Groupe a rédigé une charte Qualité pour les études marketing qui comprend notamment les cinq engagements suivants :
mobiliser toutes les compétences et tous les moyens matériels et humains nécessaires pour mener à bien la mission,
travailler dans la plus grande transparence vis-à-vis de ses clients,
respecter une totale confidentialité concernant les études réalisées,
ne pas dépasser, à prestation égale, les budgets proposés aux clients,
respecter les droits des interviewés.
4.5.4. L’Emploi et les Ressources Humaines (7 et 8% du chiffre d’affaires consolidé au 31.12.2000)
OBEA a créé en janvier 2001 un département Emploi et Ressources Humaines, dont l’activité est exploitée sous la marque
commerciale OBEA RH.
Ce département regroupe deux activités complémentaires existantes au sein de OBEA :
v
les études sur l’Emploi et la Formation, rattachées juridiquement à la société OBEA ETUDES,
le conseil dans le domaine des Ressources Humaines, rattaché juridiquement à la société OBEA S.A.
Les Ressources Humaines
Les entreprises, les branches, les organismes publics et parapublics doivent sans cesse adapter leur politique d’emploi et de
ressources humaines à des situations nouvelles provenant des mutations de leur environnement.
OBEA RH accompagne les Administrations dans leurs projets de changement ou d’amélioration de l’existant, en conjuguant les
dimensions humaines et économiques, afin notamment d’optimiser leur organisation.
47
OBEA RH développe dans le conseil en ressources humaines plusieurs compétences :
l’audit et le diagnostic institutionnels :
. Audits d’organisation
La mise en œuvre de projets de réorganisation nécessite préalablement une analyse du mode organisationnel des
Administrations. OBEA RH intervient en amont en réalisant des audits d’organisation.
exemple d’intervention :
Dans le cadre d’un regroupement fonctionnel et hiérarchique de trois sites, la Direction Régionale des Affaires
Sanitaires et Sociales (D.R.A.S.S.) de Corse a souhaité s’appuyer sur la réalisation d’un état des lieux préparatoire.
OBEA RH a donc procédé en 1998 au recensement des missions de chaque structure, effectué une description des
procédures de travail et des circuits en vigueur dans chaque structure (entre les trois structures et vers l’extérieur),
identifié des leviers matériels et organisationnels pour faciliter la démarche expérimentale de regroupement.
. Audits des pratiques managériales
Certains cadres ayant bénéficié d’une formation managériale sont souvent demandeurs d’un perfectionnement. OBEA RH
leur propose de procéder à une analyse de leur pratique managériale. Dans une telle démarche, OBEA RH regroupe des
cadres de même niveau dont les problématiques sont similaires afin de mettre en commun des expériences et de dégager
ainsi des axes de perfectionnement.
. Mesures de climat social
Dans le cadre de projets de réorganisation, il est important d’obtenir la cohésion de l’ensemble des salariés pour leur mise
en œuvre ; par conséquent, OBEA RH propose d’évaluer la propension des salariés à adhérer à ce type de projet en
procédant à des mesures du climat social.
les stratégies et techniques de la Gestion Prévisionnelle des Emplois (G.P.E.) :
OBEA RH aide les professionnels de la gestion des ressources humaines à mener une réflexion sur les stratégies de mise
en œuvre d’une Gestion Prévisionnelle des Emplois efficace et adaptée à leur contexte.
L’intervention de OBEA RH commence avec :
- la réalisation des fiches de postes et de fonction,
- l’évaluation du personnel,
- l’élaboration des schémas directeurs des ressources humaines (recrutement, formation, mobilité, organisation).
OBEA RH établit ainsi un référentiel des emplois et des compétences qui permet d’affiner les connaissances des
responsables des ressources humaines des effectifs réels dont ils ont la responsabilité, ainsi que l’évolution possible de ces
derniers. OBEA RH aide également les responsables de la gestion des ressources humaines à anticiper leurs besoins
quantitatifs et qualitatifs en compétences.
exemple d’intervention :
OBEA RH a accompagné plusieurs conseils généraux (Aveyron, Moselle, Pas-de-Calais …) dans la mise en place d’une
Gestion Prévisionnelle des Emplois et a été mandaté en 2001 par le Parlement Européen et l’Institut National de la Propriété
Industrielle (INPI) pour le même type de mission.
OBEA RH a également établi le référentiel métier du secteur du commerce et de la réparation automobile. A ce titre, OBEA
RH a procédé à une identification des métiers du secteur, une définition des différentes tâches par métier, une analyse des
modes de mise en œuvre des métiers, et enfin, une définition du degré de sensibilité et d’évolution des métiers.
48
le pilotage de l’Aménagement et de la Réduction du Temps de Travail (A.R.T.T.) :
L’A.R.T.T. constitue une réelle opportunité de moderniser les structures existantes. C’est un véritable projet transversal de
changement qui nécessite une démarche globale de l’organisation en parallèle d’une démarche de terrain. Tout l’enjeu du
pilotage de l’A.R.T.T. est de trouver une convergence dans les stratégies de négociation, de modernisation et de
communication.
Dans le cadre de la mise en place d’un tel projet, les champs d’intervention de OBEA RH sont :
-
accompagner la négociation d’un protocole A.R.T.T.,
appuyer le pilotage d’un projet A.R.T.T.,
accompagner des projets de service A.R.T.T., en amont du protocole ou dans sa mise en œuvre,
réaliser une enquête sur les besoins des clients.
exemple d’intervention :
OBEA RH a conduit le pilotage de l’A.R.T.T. sur l’ensemble du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité.
le pilotage du changement :
. Projets de service
OBEA RH intervient pour conduire des projets de service au sein des Administrations. La valeur ajoutée de OBEA RH dans
ce type de prestation réside dans sa maîtrise des éléments méthodologiques de conduite de projet, sur les plans
organisationnel et humain.
. Culture institutionnelle
OBEA RH dispose d’une connaissance approfondie de la culture institutionnelle des Administrations, distincte de celle des
entreprises. La parfaite compréhension du fonctionnement des Administrations constitue un véritable atout et positionne
OBEA RH comme un interlocuteur de référence.
. Réorganisation des services
OBEA RH intervient dans le cadre de réorganisations de services en procédant à la mise en place de nouvelles
organisations du travail.
la gestion de carrières et mobilité :
. Elaboration de processus de mobilité
Dans le cadre de l’élaboration d’un processus de mobilité au sein d’une Administration, on doit pouvoir tenir compte à la fois
des :
-
volontés de mobilité des agents,
besoins de l’Administration,
mobilités externes aux services obligatoires.
OBEA RH préconise des processus de mobilité en intégrant les spécificités de l’Administration.
exemple d’intervention :
OBEA RH est intervenu dans l’assistance technique de la conduite d’un projet de restructuration de 25 établissements du
Ministère de la Défense, impliquant l’élaboration d’un processus de mobilité concernant plusieurs milliers de personnes.
. Entretiens d’orientation / Bilans professionnels
OBEA RH dispose d’une réelle maîtrise des méthodes pédagogiques pour la conduite d’entretiens.
49
Les entretiens conduits par OBEA RH permettent d’identifier les compétences des agents, de travailler sur leurs parcours
professionnels, de faire ressortir les réussites et les difficultés de leurs expériences professionnelles, de déterminer leurs
valeurs personnelles et leurs projets professionnels. A l’issue de telles entrevues, OBEA RH préconise des plans d’action
permettant de finaliser les projets professionnels en fonction de leur faisabilité.
OBEA RH a constitué pour le conseil en Ressources Humaines une équipe de six personnes, comprenant un Directeur
d’activité et cinq consultants seniors.
v
Les études sur l’Emploi et la Formation
OBEA RH réalise pour des branches ou des institutions publiques des études sur l’emploi :
les études prospectives :
L’Etat doit adapter ses mesures en faveur de l’Emploi et de la Formation Professionnelle aux besoins de certains secteurs
d’activité. OBEA RH aide l’Etat et les organismes paritaires, à travers des études prospectives (Contrats d’Etudes
Prospectives nationaux et régionaux, études des besoins en formation, plans régionaux de formation, observatoires des
métiers, baromètres de l’emploi, études sur le marché du travail), à appréhender les besoins futurs en termes d’emploi, de
qualification et de formation de certains secteurs d’activité.
exemple d’intervention :
OBEA RH a conduit pour le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité des études prospectives de l’emploi, des
qualifications et des formations pour trois secteurs d’activité : l’hôtellerie restauration en France métropolitaine, le
tourisme en Guadeloupe et le bâtiment en Guadeloupe.
les évaluations des politiques publiques :
Toute mesure mise en œuvre par l’Etat doit obligatoirement faire l’objet d’une évaluation. OBEA RH est ainsi régulièrement
consultée par des ministères techniques et des organismes paritaires afin d’apprécier l’impact de dispositifs mis en place, de
mesures mises en œuvre, ou encore, de politiques locales et régionales (incidences des politiques d’insertion, des mesures
d’emploi et de formation, études de cibles particulières…).
exemples d’intervention :
Le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité a confié à OBEA RH la responsabilité d’établir le bilan de l’application de la
loi « Robien » et d’évaluer le Contrat Initiative Emploi (CIE) auprès des entreprises.
Le Ministère de la Santé a chargé OBEA RH de faire le bilan des emplois jeunes recrutés dans les hôpitaux publics.
les études de communication :
OBEA RH est sollicitée pour réaliser des études de communication, pouvant revêtir plusieurs formes :
-
des analyses d’image de métiers,
des tests de communication pour mesurer l’impact de campagnes de communication,
la rédaction de documents d’information et de guides.
exemple d’intervention :
OBEA RH a réalisé pour le Fonds d’Assurance Formation de l’Industrie Hôtelière (F.A.F.I.H.) une analyse de l’image
des métiers de l’hôtellerie restauration.
Elle a également rédigé pour l’Association Pour l’Emploi des Cadres (A.P.E.C.) deux livres à destination des cadres
demandeurs d’emploi : « Pilote JD », ainsi que « Le guide du marché caché ».
50
4.5.5. L’école de préparation aux Concours de l’Administration (4% du chiffre d’affaires consolidé
au 31.12.2000)
OBEA S.A. dispose depuis 1997 d’une école spécialisée dans la préparation aux 80 concours administratifs de catégories A, B et C.
Elle regroupe une équipe d’intervenants professionnels composée d’une dizaine de vacataires, encadrés par un Directeur. De
formation supérieure et souvent issus de la Fonction Publique, les formateurs sont familiers de l’Administration et connaissent les
critères de sélection des concours administratifs.
Cette école prépare non seulement les candidats aux concours internes, mais également ceux qui se présentent en externe.
Dans le cadre des concours internes, l’école offre la possibilité de suivre les cours au sein des établissements dans lesquels
travaillent les candidats.
L’école de préparation aux Concours de l’Administration propose plusieurs formules afin de satisfaire les besoins du plus grand
nombre de candidats :
un cursus étalé sur trois mois avec des cours le soir et le samedi matin pour les candidats qui ne souhaitent pas que les
cours empiètent sur leur temps de travail,
des stages intensifs planifiés en journée.
De plus, chaque candidat compose lui-même sa préparation, en choisissant les modules qui lui paraissent indispensables.
En complément des cours collectifs dispensés en petits groupes selon les deux formules précitées (cursus étalé ou stages intensifs),
l’école de préparation aux Concours de l’Administration propose un panel de services et solutions complémentaires :
-
des examens blancs afin de mettre en situation les candidats et évaluer régulièrement leurs connaissances,
des préparations aux épreuves de QCM pour situer les candidats entre eux,
des devoirs corrigés pour un meilleur suivi du candidat dans sa préparation,
des oraux blancs pour mettre en condition le candidat.
Exemples de cours préparés
Dictées, questions
Analyse et commentaire de texte
Gestion des ressources humaines
Rédaction d’une lettre administrative
Résumé de texte
Finances publiques
Français, orthographe, grammaire
Dissertation de culture générale
Problèmes économiques
Explication de texte
Droit communautaire
Histoire contemporaine
Epreuve pratique orale
Droit constitutionnel
Géographie économique et
QCM
Droit civil
humaine
Méthodologie de préparation aux
Droit administratif
Conversation orale avec un jury
concours
Droit pénal
Comptabilité
Rédaction d’une note de synthèse
Sciences politiques
Chaque matière représente en général un module de 20 heures, réparties en séances hebdomadaires de 2 heures, ou bien sous la
forme de stages intensifs d’une durée de trois jours. Les modules sont planifiés tous les trimestres. Pour un même concours, les
modules sont organisés de façon à pouvoir préparer la totalité des épreuves pendant un trimestre. Il est également possible de
choisir plusieurs modules et d’en suivre un par trimestre.
L’école s’est dotée depuis le 1er mai 2001 d’un Directeur, fonction exercée auparavant par la Directrice de OBEA FORMATION.
Celui-ci assure, avec l’aide d’une assistante, la gestion de l’école.
L’équipe d’enseignants est composée de formateurs vacataires non salariés de OBEA qui interviennent soit déjà pour OBEA
FORMATION, soit spécifiquement dans le cadre de l’école.
51
4.5.6. Répartition du chiffre d’affaires consolidé par activités
4.5.6.1
Au 31 décembre 2000
Etudes marketing
7,5%
Etudes sur l'Emploi et la Ecole de prép. aux
Formation
concours administratifs
7,5%
3,7%
Conseil en Ressources
Humaines
7,5%
Autre
1,5%
Communication
31,5%
Formation
40,8%
4.5.6.2
Sur les trois derniers exercices
Formation
Communication
Conseil en Ressources Humaines
Etudes marketing
Etudes sur l’Emploi et la Formation
Ecole de prép. aux concours administratifs
Autre (2)
TOTAL
31.12.1998 (1)
MF
%
10,2
51,0%
4,9
24,5%
0,8
4,0%
2,8
14,0%
1,3
6,5%
0,0%
0,0%
20,0
100,0%
31.12.1999
MF
%
11,4
45,1%
7,1
28,1%
1,2
4,7%
2,5
9,9%
1,7
6,7%
1,4
5,5%
0,0%
25,3
100,0%
31.12.2000
MF
%
13,1
40,8%
10,1
31,5%
2,4
7,5%
2,4
7,5%
2,4
7,5%
1,2
3,7%
0,5
1,5%
32,1
100,0%
(1) Données non consolidées.
(2) Il s’agit de frais de travaux refacturés à la SCI 79 RUE PERIER.
L’analyse de ce tableau permet de mettre en avant :
une croissance soutenue du chiffre d’affaires du pôle Formation entre 1998 et 2000 (de 10,2 MF à 13,1 MF). Sa
progression s’explique par la montée en puissance de certains contrats (notamment avec la Gendarmerie Nationale), et un
accroissement significatif de l’activité avec les Ministères et les Centres Hospitaliers,
un doublement du chiffre d’affaires du pôle Communication sur les trois derniers exercices (de 4,9 MF en 1998 à 10,1 MF
en 2000). Cette hausse de l’activité provient du développement d’un chiffre d’affaires récurrent, conformément à la
stratégie suivie par NOUVELLE IRCOM de pérenniser les relations commerciales en étendant progressivement le nombre
de services offerts,
un triplement du chiffre d’affaires de l’activité de conseil en Ressources Humaines (de 0,8 MF en 1998 à 2,4 MF en 2000).
En l’espace de trois ans, OBEA RH est parvenu à devenir un intervenant reconnu au sein des Conseils Généraux avec qui
elle a multiplié par près de 12 son activité sur la période.
52
4.5.7. Saisonnalité du chiffre d’affaires
7 000
En milliers de francs
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
janv-99 mars-99 mai-99
juil-99
sept-99
nov-99
janv-00 mars-00 mai-00
juil-00
sept-00
nov-00
Les premiers appels d’offres étant lancés au début de l’année, l’activité des mois de mars et d’avril est assez soutenue, le Groupe
effectuant généralement 20% de son chiffre d’affaires à cette période de l’année. OBEA réalise près de la moitié de son activité sur
le dernier quadrimestre (respectivement 45% et 46% en 1999 et 2000). Cette saisonnalité marquée en fin d’année résulte du fait que
les Administrations lancent la plupart des appels d’offres au cours des mois de juillet et août. L’activité du mois de décembre est
structurellement la plus forte car les Administrations ont pour habitude de solder leurs budgets avant la fin de l’année afin qu’ils
soient reconduits les années suivantes.
Le Groupe observe cependant un lissage de plus en plus prononcé de son activité sur l’ensemble de l’année. Cette tendance est
liée à un changement du mode de gestion des Administrations, qui ont de plus en plus fréquemment recours à des marchés
pluriannuels.
4.6.
Clientèle
Secteur Privé et
Institutionnel
35%
Secteur Public et
Parapublic
65%
OBEA réalise globalement près des deux tiers de son chiffre d’affaires avec des établissements du Secteur Public et Parapublic.
53
Secteur Privé et Institutionnel
Secteur Public et Parapublic
TOTAL
31.12.1998 (1)
MF
%
5,3
26,5%
14,7
73,5%
20,0
100,0%
31.12.1999
MF
%
8,0
31,6%
17,3
68,4%
25,3
100,0%
31.12.2000 (2)
MF
%
11,0
34,9%
20,5
65,1%
31,5
100,0%
(1) Données non consolidées.
(2) Chiffre d’affaires consolidé hors frais de travaux refacturés à la SCI 79 RUE DE PERIER (0,5 MF).
Si l’activité réalisée avec le Secteur Public et Parapublic demeure prépondérante, son poids dans le chiffre d’affaires consolidé s’est
infléchi de 8% entre 1998 et 2000. Cette évolution résulte principalement de la conjonction de deux facteurs :
l’essor de la communication sur les trois derniers exercices, activité pour laquelle la clientèle est essentiellement
composée d’entreprises privées et du Secteur Institutionnel (85% au 31 décembre 2000),
un accroissement significatif de la part du chiffre d’affaires des études sur l’Emploi et la Formation enregistré avec des
entreprises privées et le Secteur Institutionnel (48% au 31 décembre 2000 à comparer à 37% au 31 décembre 1998).
La répartition de la clientèle entre le Secteur Public et le Secteur Privé varie de façon substantielle d’une activité à l’autre :
La formation :
Les formations assurées par OBEA s’adressent prioritairement aux personnels de l’Etat, des Collectivités Locales et des
établissements publics de la Santé. Le département Formation réalise ainsi la quasi-totalité de son chiffre d’affaires
(95%) avec des institutions publiques et parapubliques, les établissements de Santé en générant près de 20%.
OBEA FORMATION assure également des formations aux agents de la plupart des Institutions de l’Union Européenne :
la Commission Européenne, le Conseil de l’Union Européenne, le Parlement Européen et la Cour de Justice des
Communautés Européennes. Ce département a réalisé plus de 9% de son chiffre d’affaires au 31 décembre 2000 avec
ces institutions.
Les principaux clients de ce département sont : La Gendarmerie Nationale, les Centres Hospitaliers, les Conseils
Généraux, les Conseils Régionaux, les Ministères, les Etablissements
Publics, la Commission Européenne, le Parlement Européen.
La communication :
En tant qu’agence de communication intégrée, NOUVELLE IRCOM s’adresse à une clientèle très large, constituée à la
fois d’entreprises privées, d’entreprises et d’institutions publiques. La plupart des prestations en communication sont
néanmoins commandées par des intervenants privés (entreprises privées, organismes paritaires, associations …), avec
lesquels 85% du chiffre d’affaires est réalisé.
Les principaux clients de ce département sont : F.A.S.T.T. (Fonds d’Action Social du Travail Temporaire), C.A.P.E.B.
(Confédération Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment),
QUALIPAYSAGE, U.F.S.B.D. (Union Française pour la Santé BuccoDentaire), ARENE / ADEME (Agence Régionale de l’Environnement /
Agence pour le Développement et la Maîtrise des Energies), U.P.A
(Union Professionnelle Artisanale), le Ministère de la Défense, MEDICA
JUDAICA, A.P.N.A.B. (Association Pour la Négociation Collective dans
l’Artisanat du Bâtiment), la Préfecture de la Champagne-Ardenne.
Les études marketing et les études sur l’emploi :
La répartition des clients du département Etudes est liée en grande partie à la nature des études réalisées :
-
les études marketing sont principalement commandées par de grandes entreprises, à la fois du Secteur Public et
du Secteur Privé,
les études sur l’Emploi sont en revanche destinées plus spécifiquement aux Pouvoirs Publics, aux Administrations
et aux branches professionnelles.
54
Compte tenu de la prépondérance des études marketing au sein de ce département, près des deux-tiers du chiffre
d’affaires sont réalisés avec des entreprises (35% avec des entreprises privées et 30% avec des entreprises publiques).
Les principaux clients de ce département sont : Le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité, S.N.C.F., TOTAL, F.A.F.I.H.
(Fonds d’Assurance Formation de l’Industrie Hôtelière), le Ministère du
Transport, FRANCE TELECOM, C.G.E.A. (Groupe VIVENDI), R.A.T.P.,
A.D.P. (Aéroports De Paris).
L’Ecole de Préparation aux Concours de l’Administration :
Les stagiaires de l’école de préparation de OBEA sont issus en majorité de l’Administration, dans le cadre de la
préparation des concours internes. En 2000, près des trois-quarts des stagiaires de l’école proviennent des Ministères et
des Conseils Généraux, le dernier quart étant composé de personnes candidates à l’entrée dans l’Administration.
4.7.
Organisation commerciale
4.7.1. Les réponses aux appels d’offres
OBEA réalise environ 90% de son chiffre d’affaires par réponse aux appels d’offres.
Le processus de sélection des clients de OBEA s’effectue après deux catégories d’appels :
-
-
la consultation restreinte, où seules trois à cinq sociétés sont mises en concurrence. Il s’agit de consultations dont les
contrats sont inférieurs à 300.000 francs, et donc pas obligatoirement publiés au Bulletin Officiel des Annonces des
Marchés Publics (BOAMP) ; dans le cadre de ces consultations restreintes, le client s’adresse directement à OBEA pour
lui décrire l’objet du marché,
l’appel d’offres ouvert, où plusieurs dizaines de sociétés peuvent se retrouver en concurrence. Il s’agit d’appels publics à la
concurrence pour des marchés dont les contrats sont systématiquement supérieurs à 300.000 francs, et publiés au
BOAMP (voire au BOCE, le Bulletin Officiel des Communautés Européennes, lorsque les contrats sont supérieurs à
700.000 francs).
La réforme du code des marchés publics prévoit de relever à compter du mois de septembre 2001 le seuil des appels d’offres, afin
de le porter à 590.000 francs.
OBEA répond mensuellement à une cinquantaine d’appels d’offres et de consultations, dont 35% lui sont en moyenne attribués.
Pour les appels d’offres ouverts, OBEA ne présente sa candidature que sur des missions :
-
-
pour lesquelles il dispose de nombreuses références clients ; les références constituent en effet un critère de sélection
privilégié par les Administrations pour l’attribution des marchés, y compris dans le cadre des appels d’offres restreints.
Pour chaque marché proposé, un dossier des références du candidat sur des missions similaires est systématiquement
demandé,
stratégiques en terme de développement pour le Groupe.
Les décisionnaires des appels d’offres varient en fonction de l’activité qui se rattache au marché proposé :
-
Formation :
à hauteur de 70% les Responsables de Formation, 20% les Directeurs des
Ressources Humaines et 10% les Directeurs Fonctionnels,
Etudes Marketing :
principalement les Directeurs Marketing et les Responsables des Etudes,
Conseil en Ressources Humaines : les Directeurs des Ressources Humaines ou la Direction Générale,
Communication :
les Directeurs de la Communication,
Eudes sur l’emploi :
les Directeurs des O.P.C.A. (Organisme Paritaire Collecteur Agrée), le Service Public
de l’Emploi en France (A.N.P.E., A.F.P.A. ou encore l’A.P.E.C.), les ministères.
Tous les consultants de OBEA sont tenus d’élaborer des propositions en réponse aux appels d’offres des marchés dont ils sont
responsables au sein de leur département. La performance des consultants en terme d’attribution de marchés suite à leurs
propositions fait l’objet d’un suivi régulier de la part des Directeurs d’Activité. Les appels d’offres d’importance en termes de chiffre
d’affaires ou d’intérêts stratégiques pour le développement du Groupe sont directement pris en charge par les Directeurs du Groupe
ou les Directeurs d’Activité.
55
4.7.2. La prospection commerciale
Chaque Directeur d’Activité a des implications au niveau commercial avec la responsabilité de trouver régulièrement de nouveaux
contrats et de nouveaux partenaires.
Les consultants des différents départements contribuent également à la prospection commerciale. Au cours d’une année, ces
derniers sont effectivement tenus de ne pas consacrer plus de 80 à 100 jours aux missions proprement dites, soit 35 à 45% de leur
temps de travail, afin de pouvoir allouer des ressources de temps pour le développement commercial.
4.7.3. La politique de communication et de relations publiques
OBEA développe quatre types d’opérations de communication et de relations publiques :
des opérations de marketing direct visant à proposer une offre ciblée à une clientèle donnée. Il peut s’agir d’offre de
formations pour une fonction spécifique de l’Administration, d’offre de type d’étude sur le champs Emploi-Formation … Ces
actions visent à développer la notoriété du Groupe et à promouvoir de nouveaux produits,
des opérations de relations publiques sous la forme de petits-déjeuners ou de journées thématiques qui peuvent réunir
entre 15 et 50 personnes. Elles ont pour objet de mettre en valeur les compétences du Groupe au travers de
méthodologies, d’outils spécifiques ou d’approches particulières,
des opérations de relation presse : le Groupe entretient des relations suivies avec les journalistes de la presse
professionnelle afin de les tenir informés des méthodes et des opérations conduites,
des participations des deux dirigeants et des Directeurs d’Activité à des colloques, congrès, assemblées générales
auxquels ils sont invités pour prendre la parole ou participer à des tables rondes.
4.8.
Environnement concurrentiel
OBEA estime qu’il n’existe pas de structure équivalente en France à celle du Groupe, disposant d’un portefeuille d’activités aussi
diversifié et d’une clientèle constituée quasi exclusivement d’établissements du Secteur Public, Parapublic et Institutionnel.
Les concurrents du Groupe varient selon le type d’activité :
Formation :
OBEA est confrontée à la concurrence de réseaux généralistes comme la CEGOS (premier organisme de
formation professionnelle européen avec 563 millions de francs de chiffre d’affaires en 1998), le Groupe
DEMOS (90 millions de francs de chiffre d’affaires en 1998), ou encore FORMAVENIR PERFORMANCES
(21 millions de francs de chiffre d’affaires en 1998). La formation des agents de la Fonction Publique
constitue toutefois une activité très marginale pour ces groupes.
Certains organismes de formation internes à l’Administration concurrencent également OBEA.
Enfin, quelques cabinets de très petite taille, créés pour la plupart par d’anciens salariés de OBEA, se sont
spécialisés dans la formation des agents de la Fonction Publique, en proposant des stages très spécifiques.
Communication : les concurrents de OBEA se situent parmi les agences de communication de taille moyenne spécialisées
dans la communication hors médias, segment sur lequel la pression concurrentielle est forte compte tenu de
l’importance du nombre d’intervenants.
La clientèle d’OBEA est essentiellement constituée d’organismes privés du secteur institutionnel, tels que les
organismes paritaires.
La connaissance approfondie de la culture institutionnelle, issue de 25 années d’expérience, positionne
idéalement OBEA sur ce segment de marché.
Etudes marketing : les concurrents de OBEA sur le marché des études de marché et de sondages sont généralement de petits
cabinets (P.L.M., I.F.E.M., BRION CONSULTANTS …), dont le nombre est très important en France (environ
250), et plus rarement de grands instituts tels que IPSOS et la SOFRES.
OBEA est confrontée à la concurrence d’un nombre limité de sociétés car le Groupe s’est spécialisé dans la
réalisation d’études ad hoc complexes, où seule une vingtaine d’instituts opèrent en France. De plus, OBEA
a acquis une connaissance approfondie de certains secteurs d’activité (Banques-Assurances, Energie,
Secteur Public, Telecom, Transports-Tourisme) et se positionne de plus en plus comme un intervenant
spécialisé pour la réalisation d’études sur ces domaines.
56
Conseil en Ressources Humaines : au-delà des cabinets d’origine anglo-saxonne qui occupent aujourd’hui une place
prépondérante dans le management des Ressources Humaines (ANDERSEN CONSULTING, GEMINI
CONSULTING …), OBEA est concurrencée par des sociétés telles que ALTEDIA ou encore BERNARD
BRUNHES CONSULTANTS,
Etudes sur l’Emploi et la Formation : il s’agit de l’activité sur laquelle le Groupe est le moins concurrencé ; seules 25 à 30
sociétés exercent en effet cette activité en France.
Le Groupe a su développer au cours des 25 dernières années un savoir-faire qui lui confère aujourd’hui une notoriété reconnue
auprès de ses clients. Depuis sa création, OBEA a toujours évolué dans un environnement concurrentiel du fait de la pratique quasi
systématique de la mise en concurrence par le Secteur Public. Cela a conduit le Groupe à améliorer sans cesse ses compétences
et renforcer ses méthodes.
4.9.
Fournisseurs
OBEA compte principalement cinq catégories de fournisseurs :
les consultants d’OBEA, auxquels le Groupe recourt fréquemment dans le cadre de ses différentes activités :
-
les formateurs consultants,
les enquêteurs,
les intervieweurs, lorsque le Groupe a de nombreux entretiens qualitatifs à conduire,
les agences de voyage, avec lesquelles le Groupe travaille régulièrement. Les frais de déplacement constituent un poste
de charges important compte tenu d’une forte activité en Régions, à Bruxelles (avec les institutions de l’Union
Européenne) et dans les Départements d’Outre-Mer,
les fournisseurs de matériel de bureau et de matériel informatique,
un prestataire de service pour la saisie informatique des questionnaires dans le cadre des études marketing,
les intervenants de la chaîne graphique dans le cadre de l’activité de communication. OBEA fait appel régulièrement à
5 ou 6 imprimeurs, ainsi qu’à 2 ou 3 flasheurs.
Le choix des fournisseurs est effectué par l’équipe de Direction, avec des mises en concurrence pour les contrats d’importance. Le
Groupe travaille avec un nombre limité de fournisseurs, en privilégiant ceux qui offrent des prestations de qualité.
4.10. Moyens de production
4.10.1
Organigramme opérationnel
Président Directeur Général
A. COSCAS
Directeur Général
P. TAPIA
Assistante de Direction
FORMATION
N. BEDDOCK
RESSOURCES
HUMAINES
P. LE BOURLAY
COMPTABILITE
ETUDES
COMMUNICATION
A.F. VAN RENTERGHEM
S. CHARBIT
57
4.10.2
Sites d’exploitation
ADRESSE
79, rue Périer
92120 Montrouge
68, boulevard Port Royal
75005 Paris
5-7, la Canebière
13001 Marseille
TOTAL
MONTANT DU LOYER
Hors Taxes et hors charges
SURFACE
PROPRIETAIRE
460 m²
Externe*
594.392 F / an
1.292 F
-
Externe**
5.100 F / an
-
-
Externe**
3.360 F / an
-
602.852 F / an
NS
460 m²
PRIX AU M²
*
les locaux du site de Montrouge appartiennent à la SCI 79 RUE PERIER, propriété de Messieurs Alain COSCAS (50%) et Philippe TAPIA
(50%), qui les loue à la société au prix du marché. En cas de déménagement, la SCI 79 RUE PERIER s’engage à ne pas réclamer d’indemnité
relative à la résiliation du bail. La SCI 79 RUE PERIER s’engage à continuer à les lui louer au prix de marché.
** domiciliations commerciales.
4.10.3 Investissements
Les investissements consolidés au cours des trois derniers exercices sont les suivants :
1998
1999
2000
Emprunt /
Emprunt /
Emprunt /
Autofinancement
TOTAL Autofinancement
TOTAL Autofinancement
TOTAL
Crédit-bail
Crédit-bail
Crédit-bail
Logiciels
14
14
34
34
12
12
Installations générales
12
12
33
33
Matériel de transport
5
5
(1)
(1)
Mat. de bureau et informatique
15
113
128
68
68
141
281
422
Dépôts et cautionnements
5
5
149
149
(en milliers de francs)
TOTAL INVESTISSEMENTS
41
113
154
112
112
(1) le matériel informatique acquis par crédit-bail ne figurera à l’actif qu’à la levée de l’option d’achat.
4.10.4.
335
281
Agréments et certification
De par son activité, OBEA n’est soumis à aucun agrément. Cependant, il est déclaré en tant qu’organisme de formation auprès de la
Préfecture de la Région d’Ile-de-France.
L’Office Professionnel de Qualification des organismes de Formation (O.P.Q.F.) a délivré le 18 février 1998 à OBEA un certificat de
qualification professionnelle pour :
l’encadrement, le développement personnel, la communication,
la gestion et le développement des ressources humaines,
les fonctions administratives,
la pédagogie et la formation de formateurs.
OBEA s’engage à respecter les normes de l’Association Française de Normalisation (AFNOR) pour son activité de formation.
4.10.5.
Brevets et redevances
OBEA n’est propriétaire d’aucun brevet.
OBEA ne verse aucune redevance de brevet, de licence ou de marque.
58
616
4.10.6.
Marques
La marque OBEA a été déposée le 21 mars 1991 auprès de l’I.N.P.I. pour la France. Elle est propriété du Groupe.
La marque QUALIBUS a été déposée le 1er avril 1996 auprès de l’I.N.P.I. pour la France. Elle est propriété du Groupe.
La marque ECOLE DE PREPARATION AUX CONCOURS DE L’ADMINISTRATION a été déposée le 1er avril 1996 auprès de
l’I.N.P.I. pour la France. Elle est propriété du Groupe.
Les marques propriétés du Groupe sont exploitées exclusivement par le Groupe.
4.10.7.
Subventions
OBEA ne bénéficie d’aucune subvention.
4.10.8.
Assurances
OBEA a souscrit l’ensemble des assurances nécessaires à son activité.
Le poste assurance s’est monté à :
82 KF au 31 décembre 2000, soit 0,25% du chiffre d’affaires consolidé,
79 KF au 31 décembre 1999, soit 0,31% du chiffre d’affaires consolidé.
4.10.9.
Effectifs
LA FINANCIERE OBEA, holding du Groupe, emploie des collaborateurs dont les salaires sont refacturés aux sociétés du Groupe
avec un taux de marge contractuel de 5% qui permet de couvrir les frais administratifs et de gestion du holding. A fin décembre
2000, ce holding comprenait les effectifs suivants :
-
les deux dirigeants, Alain COSCAS et Philippe TAPIA,
deux comptables,
une hôtesse d’accueil,
une employée de bureau,
une assistante logistique.
Depuis le 1er janvier 2001, les deux dirigeants sont désormais salariés de OBEA S.A.
Les cinq autres salariés de LA FINANCIERE OBEA le sont depuis le 1er juin 2001. A compter de cette date, il n’y aura plus de
refacturations.
A° Evolution des effectifs depuis 1998
Au 31 décembre 2000 - OBEA comptait 23 salariés,
- LA FINANCIERE OBEA comptait 7 salariés.
30
7
20
3
5
10
20
17
1998
1999
23
0
OBEA
LA FINANCIERE OBEA
59
2000
B° Répartition des effectifs par fonction
31/12/1998
31/12/1999
Effectifs
Direction Générale
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Administratifs
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Commerciaux
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Total effectif
%
Effectifs
31/12/2000
%
Effectifs
%
2
2
11
10
1
10
10
-
9%
0%
9%
48%
44%
4%
43%
43%
0%
2
2
9
6
3
11
11
-
9%
0%
9%
41%
27%
14%
50%
50%
0%
2
2
13
8
5
15
15
-
7%
0%
7%
43%
26%
17%
50%
50%
0%
23
100%
22
100%
30
100%
C° Répartition des effectifs par catégorie
31/12/1998
Cadres
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Non cadres
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Total effectif
Effectifs
15
13
2
8
7
1
23
31/12/1999
%
65%
56%
9%
35%
31%
4%
100%
Effectifs
14
12
2
8
5
3
22
31/12/2000
%
64%
55%
9%
36%
23%
13%
100%
Effectifs
18
15
3
12
8
4
30
%
60%
50%
10%
40%
27%
13%
100%
D° Moyenne d’âge de l’effectif
La moyenne d’âge des effectifs était de 36 ans au 31 décembre 2000.
E° Répartition des effectifs par type de contrat
C.D.I.
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
C.D.D.
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Contrat de qualification / Contrat d’apprentissage
- OBEA
- LA FINANCIERE OBEA
Total effectif
31/12/1998
21
18
3
2
2
23
31/12/1999
20
15
5
1
1
1
1
22
31/12/2000
24
19
5
3
3
3
1
2
30
31/12/1998
0%
31/12/1999
19,0%
31/12/2000
4,6%
F° Evolution du taux de turn-over
Turn-over (hors fin de C.D.D.)
60
4.11. Analyse des risques
A° RISQUES LIES A L’EQUIPE DE DIRECTION
L’équipe de Direction est dirigée par Philippe TAPIA (51 ans) et Alain COSCAS (52 ans), fondateurs de la société OBEA en 1975.
Depuis la création de la société, les deux dirigeants ont su s’entourer d’une équipe performante et expérimentée. Chacun des quatre
départements dispose de son propre Directeur d’Activité, véritable professionnel de son champ d’intervention. La mise en place d’un
plan de stock-options destiné aux personnes clés doit permettre de renforcer l’attachement du personnel à l’entreprise. Cependant,
le départ de l’un des fondateurs ou d’une personne clé de l’équipe de Direction pourrait avoir un effet négatif sur l’activité de la
société, ses résultats d’exploitation et sa situation financière.
B° RISQUE COMMERCIAL
Part des principaux clients dans le
chiffre d’affaires consolidé H.T.
1er client
5 premiers clients
10 premiers clients
15 premiers clients
Au 31 décembre 1999
16,7%
42,4%
53,5%
60,2%
Au 31 décembre 2000
14,9%
41,8%
51,8%
58,0%
Nombre de clients en commun
1er client
5 premiers clients
10 premiers clients
15 premiers clients
Sur 1999 et 2000
-
3
7
7
Le premier client a généré près de 15% du chiffre d’affaires consolidé en 2000, à comparer à 17% en 1999. OBEA réalise plus de la
moitié de son chiffre d’affaires avec ses dix premiers clients, dont sept ont été les mêmes d’une année sur l’autre. NOUVELLE
IRCOM en compte quatre à elle seule, conformément à sa volonté de pérenniser ses relations commerciales en étendant
progressivement le nombre de services offerts à ses clients.
C° RISQUE D’IMPAYE
OBEA n’a enregistré aucun impayé au cours des deux derniers exercices.
Le risque d’impayé est d’autant plus faible que le Groupe réalise la plupart de son chiffre d’affaires avec le Secteur Public et
Parapublic, ainsi qu’avec le Secteur Institutionnel.
D° RISQUE FOURNISSEURS
Part des fournisseurs
dans les achats HT
1er fournisseur
5 premiers
fournisseurs
10 premiers
fournisseurs
Au 31 décembre 2000
10,5%
39,0%
52,0%
Au 31 décembre 1999
13,2%
39,1%
47,0%
La part du premier fournisseur dans le total des achats diminue, de 13,2% en 1999 à 10,5% en 2000. Le poids des cinq premiers
fournisseurs est stable (39%) au cours des deux derniers exercices et celui des dix premiers s’est légèrement accru pour atteindre
52% en 2000.
Les postes de charges les plus importants du Groupe sont imputables à l’activité de communication et correspondent principalement
à des frais de flashage et d’impression.
E° RISQUE CONCURRENTIEL
D’après le Groupe, il n’existe pas de structure équivalente en France à celle d’OBEA avec un portefeuille d’activités aussi diversifié.
61
Les concurrents du Groupe diffèrent en fonction des activités :
Formation : au-delà des grands réseaux généralistes (CEGOS, DEMOS …), pour lesquels la formation des agents de la
Fonction Publique ne représente qu’une activité marginale, et des organismes de formation internes à l’Administration, OBEA
est confrontée à la concurrence de petites sociétés,
Communication : les agences de taille moyenne spécialisées dans la communication hors médias,
Etudes marketing : les petits cabinets d’études et de sondages, et plus rarement les cabinets de taille importante,
Conseil en Ressources Humaines : les grands cabinets anglo-saxons et des sociétés comme ALTEDIA ou BERNARD
BRUNHES CONSULTANT,
Etudes sur l’Emploi et la Formation : secteur le moins concurrentiel avec 25 à 30 sociétés exerçant cette activité en France.
OBEA dispose d’avantages significatifs par rapport à ses concurrents :
-
un savoir-faire issu d’une expérience de 25 ans qui lui confère aujourd’hui une notoriété reconnue auprès de ses clients,
une pratique constante de la concurrence du fait de la formalisation systématique des processus en appel d’offres,
une connaissance approfondie de la culture institutionnelle, publique et parapublique.
F° RISQUE LIE AUX DIFFICULTES DE RECRUTEMENT
OBEA utilise les réseaux traditionnels de recrutement pour rechercher de nouveaux collaborateurs : la presse spécialisée, l’A.N.P.E.
et l’A.P.E.C. Pour les postes à haute responsabilité, le Groupe fait appel de manière ponctuelle à des cabinets de recrutement. La
fiabilité des recrutements s’appuie sur des méthodes rigoureuses et un double système d’entretien. Dans un premier temps, le
candidat rencontre le Directeur d’activité concerné par le poste à pourvoir, en vue d’une appréciation des aptitudes professionnelles
et des connaissances techniques requises. Si cet entretien se révèle satisfaisant, un second entretien est réalisé avec un membre
de la Direction Générale, afin de discerner le profil psychologique du candidat et de sa capacité à assimiler la culture de l’entreprise.
Le développement du Groupe reposant en partie sur sa capacité à attirer de nouveaux collaborateurs, les difficultés de recrutement
relatives à la nette reprise du marché du travail et la bonne conjoncture actuelle du marché des services et du marketing pourraient
contribuer à altérer la croissance de l’activité du Groupe.
G° RISQUE DE CHANGE
OBEA réalise la quasi-totalité (91%) de son chiffre d’affaires en France, le solde au sein de l’Union Européenne. Il n’est donc soumis
à aucun risque de change.
H° RISQUE DE TAUX
OBEA n’a pas d’endettement financier à moyen et long terme, et dispose d’une trésorerie nette structurellement positive en fin
d’exercice. Il n’est donc pas exposé au risque de taux.
I° RISQUE DES 35 HEURES
Un accord de réduction du temps de travail dans le cadre de la seconde Loi Aubry a été signé en janvier 2000 et est entré en
vigueur le 1er février 2000. Cet accord prévoit pour les non-cadres un gel des salaires jusqu’au 30 juin 2001. Cette disposition n’a
pas été retenue pour les cadres dans la mesure où les objectifs de ces derniers ont été maintenus malgré la réduction du temps de
travail. L’impact financier a été pris en compte dans les comptes prévisionnels qui intègrent des augmentations de salaires à
compter de l’exercice 2002.
4.12. Faits exceptionnels et litiges
A la connaissance de la société, il n’existe pas à ce jour de fait exceptionnel ou de litige pouvant avoir, ou ayant eu dans le passé,
une incidence significative sur l’activité, les résultats, la situation financière ou le patrimoine de OBEA S.A. et de ses filiales.
62
CHAPITRE 5
SITUATION FINANCIERE
ET RESULTATS
63
COMPTES CONSOLIDES AU 31 DECEMBRE 2000
OBEA
SOMMAIRE
I. PRINCIPALES DONNEES FINANCIERES (en Francs et en Euros)
II. RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
III. BILAN
IV. COMPTE DE RESULTAT
V. ANNEXE
64
PRINCIPALES DONNEES FINANCIERES (FRANCS ET EUROS)
BILAN CONSOLIDE
ACTIF
31.12.2000
31.12.1999
KF
K¼
KF
K¼
Total immobilisations incorporelles
714
Total immobilisations corporelles
223
109
711
108
34
159
Total immobilisations financières
24
149
23
143
22
ACTIF IMMOBILISE
En cours de production de services
Avances, acomptes versés sur commandes
Créances clients et comptes rattachés
Disponibilités et VMP
Autres créances
1.086
77
163
10.580
2.013
1.326
166
12
25
1.613
307
202
1.013
16
6.135
1.915
1.649
154
2
935
292
252
ACTIF CIRCULANT
Charges constatées d’avance
14.159
230
2.159
35
9.715
102
1.481
16
TOTAL ACTIF
15.475
2.360
10.830
1.651
PASSIF
31.12.2000
31.12.1999
KF
K¼
KF
K¼
4.712
718
2.474
377
2
0
103
16
100
1.661
8.985
15
253
1.370
100
1.320
6.833
15
201
1.042
DETTES
Produits constatés d’avance-
10.646
16
1.623
3
8.153
-
1.243
-
TOTAL PASSIF
15.475
2.359
10.830
1.651
CAPITAUX PROPRES part du Groupe
CAPITAUX PROPRES part des minoritaires
PROVISIONS
Dettes financières
Dettes d’exploitation
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
31.12.2000
31.12.1999
KF
K¼
KF
K¼
32.053
4.886
25.296
3.856
Résultat d’exploitation
4.204
641
1.146
175
Résultat financier
<137>
<21>
<108>
<16>
Résultat courant avant impôts
4.067
620
1.038
158
Résultat net part du Groupe
2.591
395
577
88
Chiffre d’affaires
65
RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
COMPTES CONSOLIDES DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2000
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui m’a été confiée par votre assemblée générale du 30 juin 2000, j’ai procédé au contrôle des comptes
consolidés de la société SA OBEA relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2000, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il m’appartient, sur la base de mon audit, d’exprimer une
opinion sur ces comptes.
J’ai effectué mon audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant
d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à
apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur
présentation d'ensemble. J’estime que mes contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Je certifie que les comptes consolidés sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
Par ailleurs, j’ai également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe.
Je n’ai pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Fait à Paris, le 24 avril 2001
Pierre RANDON
Commissaire aux comptes
66
BILAN CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 2000
OBEA
( en francs )
ACTIF
31.12.2000
Brut
Frais d’établissement
Concession, brevets
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Total immobilisations incorporelles
Installations techniques
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Total immobilisations corporelles
Prêts
31.12.1999
Amortissements
& provisions
Net
Net
-
-
-
-
45.955
14.638
31.317
28.201
682.614
-
682.614
682.614
-
-
-
-
728.569
14.638
713.931
710.815
-
-
-
-
328.026
104.814
223.212
159.194
-
-
-
-
328.026
104.814
223.212
159.194
-
-
-
-
Autres immobilisations financières
149.098
-
149.098
143.160
Total immobilisation financières
149.098
-
149.098
143.160
1.205.693
119.452
1.086.241
1.013.169
ACTIF IMMOBILISE
Stocks matières premières
En cours de production
-
-
-
-
77.000
-
77.000
-
Stocks produits intermédiaires et finis
-
-
-
-
Stocks de marchandises
-
-
-
-
Avances et acomptes versés sur commandes
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances
163.395
-
163.395
15.536
10.580.214
-
10.580.214
6.135.157
1.375.550
50.000
1.325.550
1.649.417
-
-
-
-
2.013.231
-
2.013.231
1.914.606
14.209.390
50.000
14.159.390
9.714.716
102.244
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
ACTIF CIRCULANT
Charges constatées d’avance
229.502
-
229.502
Charges à répartir sur plusieurs exercices
-
-
-
-
Impôt différé actif
-
-
-
-
15.644.585
169.452
15.475.133
10.830.129
TOTAL ACTIF
67
PASSIF
( en francs )
31.12.2000
31.12.1999
Capital social
Prime d’émission, de fusion, d’apport…
Réserves consolidées
RESULTAT DE L'EXERCICE
3.000.000
<879.767>
2.591.287
1.200.000
642.694
54.257
577.250
CAPITAUX PROPRES part du Groupe
4.711.520
2.474.201
Résultat des minoritaires
Réserves des minoritaires
1.385
686
28.879
73.784
CAPITAUX PROPRES part des minoritaires
2.071
102.663
Provisions impôts différés sociaux
Provisions pour risques
Provisions pour charges
100.000
-
100.000
-
PROVISIONS
100.000
100.000
8.037
1.652.657
1.660.694
4.271.788
5.000
4.560.347
148.166
63.409
1.256.276
1.319.685
3.239.844
3.562.454
31.282
10.645.995
8.153.265
15.547
-
15.475.133
10.830.129
Emprunts obligataires convertibles
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Total dettes financières
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Avances et acomptes reçus sur commandes
Dettes fiscales et sociales
Autres dettes
DETTES
Produits constatés d’avance
TOTAL PASSIF
68
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 2000
OBEA
( en francs )
RESULTAT
31.12.2000
(12 mois)
31.12.1999
(12 mois)
Production vendue de biens
Production vendue de services
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
32.052.928
32.052.928
25.295.889
25.295.889
Production stockée
Subventions d'exploitation
Reprises sur provisions et amortissements, transferts de charges
Autres produits
Total des produits d'exploitation
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements et provisions d’exploitation
Autres charges
Total des charges d'exploitation
RESULTAT D'EXPLOITATION
77.000
37.609
32.167.537
16.525.274
722.322
7.799.103
2.814.640
66.809
35.537
27.963.685
4.203.852
159.436
125.086
25.580.411
13.939.168
707.846
6.784.502
2.523.277
325.593
154.280
24.434.666
1.145.745
Produits financiers de participations
Autres intérêts et produits assimilés
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de VMP
Produits financiers
Dotations aux amortissements et aux provisions
Intérêts et charges assimilées
Différences négatives de change
Autres charges financières
Charges financières
RESULTAT FINANCIER
2.397
2.987
5.384
142.419
96
142.515
<137.131>
4.416
5.838
10.254
108.948
9.228
118.176
<107.922>
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
4.066.721
1.037.823
Produits exceptionnels sur opération de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital
Produits de cession d’immobilisations corporelles et incorporelles
PRODUITS EXCEPTIONNELS
121.592
30.621
152.213
29.837
46.489
76.326
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
Charges exceptionnelles sur opérations en capital
Dotations provisions pour risques et charges exceptionnels
CHARGES EXCEPTIONNELLES
15.726
86.492
102.218
29.721
100.000
129.721
49.995
<53.395>
Impôts sur les bénéfices
TOTAL DES PRODUITS
1.524.044
32.325.134
378.299
25.666.991
TOTAL DES CHARGES
29.732.462
25.060.862
BENEFICE CONSOLIDE
Part du Groupe
Part des minoritaires
2.592.672
2.591.287
1.385
606.129
577.250
28.879
RESULTAT EXCEPTIONNEL
69
OBEA
ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES
au 31 décem bre 2000
La présente annexe fait partie intégrante des comptes consolidés de l’exercice de 12 mois, clos le 31 décembre 2000.
Les éléments d’information qui ne présentent pas un caractère obligatoire ne sont mentionnés que pour autant qu’ils aient une
importance significative.
Les informations chiffrées sont exprimées en francs.
70
SOMMAIRE
1.
FAITS MAJEURS DE L’EXERCICE
2.
EVENEMENTS POSTERIEURS
3.
PERIMETRE DE CONSOLIDATION
4.
PRINCIPES COMPTABLES ET REGLES DE CONSOLIDATION
5.
6.
4.1.
Méthodes de consolidation
4.2.
Principes comptables et méthodes d’évaluation
NOTE SUR LE BILAN ET LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDES
5.1.
Immobilisations et amortissements
5.2.
Capitaux propres consolidés
5.3.
Etat des échéances des créances et des dettes
5.4.
Ventilation du chiffre d’affaires consolidé par société
5.5.
Effectif au 31 décembre 2000
5.6.
Engagements de retraite
5.7.
Engagements hors bilan
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
71
1.
FAITS MAJEURS DE L’EXERCICE
Aucun fait majeur n’est intervenu au cours de l’exercice.
2.
EVENEMENTS POSTERIEURS
Création en janvier 2001 d’OBEA MED, SARL à responsabilité limitée de droit tunisien au capital de 10.000 Dinars, spécialisée dans
la formation, la communication, le conseil en ressources humaines et les études marketing sur la zone du Maghreb. OBEA SA
détient 50 % du capital d’OBEA MED.
Dans l’hypothèse de l’introduction de la société sur le Marché Libre de la Bourse de Paris, le capital social de 3.000.000 francs sera
augmenté de 935.742 francs par incorporation du report à nouveau. Après cette opération le capital social s’élèvera à
3.935.742 francs soit 600.000 euros.
3.
PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Le périmètre de consolidation du Groupe se compose :
Société mère
Dénomination sociale
Adresse
Capital
% d’intérêt
OBEA S.A.
79 rue Perier
92120 MONTROUGE
3.000.000 F
100%
Dénomination sociale
Adresse
Capital
% d’intérêt
OBEA Etudes
79 rue Perier
92120 MONTROUGE
1.650.000 F
99,99%
Nouvelle IRCOM
79 rue Perier
92120 MONTROUGE
50.000 F
99,60 %
Sociétés dépendantes
Ont été exclues du périmètre de consolidation :
la SCI 79 RUE PERIER pour laquelle la société consolidante et les sociétés dépendantes ne détiennent aucun droit de
vote. La SCI 79 RUE PERIER a principalement pour objet l’acquisition, la location, la sous-location, l’administration et la
gestion de biens immobiliers sous toute forme, et notamment de l’immeuble sis au 79 rue Périer à Montrouge. La SCI est
détenue à 100% par Messieurs Alain COSCAS (50%) et Philippe TAPIA (50%), co-gérants de ladite société.
la SARL OBEA MED qui a été créée en janvier 2001.
4.
PRINCIPES COMPTABLES ET REGLES DE CONSOLIDATION
Méthodes de consolidation
Les sociétés dépendantes sont intégrées globalement.
Cette méthode vise à substituer, dans le patrimoine de la société mère, les titres des sociétés consolidées par l’ensemble des
éléments actifs et passifs constitutifs des capitaux propres de ces mêmes sociétés. Les capitaux propres résultant sont scindés
entre intérêts du Groupe et intérêts minoritaires.
72
Principes comptables et méthodes d’évaluation
Date de clôture des exercices
La consolidation est réalisée au 31 décembre 2000, toutes les sociétés consolidées ayant clôturé leur dernier exercice à cette date.
En vue d’homogénéiser les comptes consolidés, il a été procédé aux retraitements suivants :
Elimination des opérations réciproques
Sont éliminés du bilan et du compte de résultat :
les créances, dettes et opérations réciproques,
le profit consécutif à l’apport partiel d’actif de l’activité « études » d’OBEA S.A. à OBEA Etudes.
Les marges sur les prestations « intra-groupe » n’étant pas significatives n’ont pas été éliminées.
Crédit-bail
Le crédit-bail mobilier (ou location longue durée) n’a pas été activé car considéré comme non significatif, l’impact sur le résultat
consolidé étant inférieur à 10.000 francs.
Pour information, les données suivantes sont communiquées :
Valeur d’acquisition des biens financés par crédit-bail (contrats en cours) :
860.670 F
Amortissements cumulés au 31/12/2000 (en cas de retraitement à l’actif) :
286.995 F
Valeur de rachat en fin de contrat :
0F
Impôts différés
Il n’a pas été tenu compte de la fiscalité latente car celle-ci porte sur des charges à payer courantes (Organic, effort construction,
…etc) de faibles valeurs.
Par ailleurs, l’apport partiel d’actif d’OBEA S.A. à OBEA Etudes cité au paragraphe 4.2. a dégagé un profit de 1.041.784 F placé
sous le régime de faveur (article 210 A et 210 B du CGI). Cette opération a été réalisée dans un but de restructuration et non pas en
vue d’une cession ultérieure, l’objectif étant de conserver durablement les activités du Groupe réparties dans différentes structures.
En conséquence, aucun impôt différé n’a été pris en compte.
Immobilisations incorporelles
Le poste « Fonds commercial » de 682.614 F comprend :
92.000 F correspondant à l’acquisition du nom et de la clientèle de la société IRCOM lors de sa liquidation
amiable,
590.614 F. correspondant à l’acquisition de la clientèle de la société OBEA PUBLIC lors de la fusion avec
OBEA S.A.. La société OBEA PUBLIC avait pour activité la formation dans le secteur public et parapublic,
notamment dans le milieu hospitalier et de la santé (centres hospitaliers, DRASS, INSERM…). La société
OBEA S.A. exploite toujours cette clientèle et a développé l’activité et le chiffre d’affaires. Le nom OBEA (et par
voie de conséquence ses déclinaisons) bénéficie d’une protection juridique du fait d’un dépôt à l’INPI.
Ces éléments parfaitement identifiables ont fait l’objet dans le passé d’une évaluation et, à ce titre, ne font pas l’objet d’un
amortissement.
Par ailleurs, aucune provision pour dépréciation n’est constatée du fait que la valeur comptable actuelle est inférieure à la valeur
vénale.
73
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût historique d’acquisition par le Groupe.
Les amortissements sont pratiqués en fonction des durées normales d’utilisation suivantes :
installations et agencements
matériels et outillages
matériels de transport
matériel et mobilier de bureau
5 à 10 ans
3 à 5 ans
3 à 5 ans
2 à 10 ans
Autres immobilisations financières
Les autres immobilisations financières (créances, prêts, dépôts, …) sont comptabilisées à leur valeur nominale.
Travaux en cours
Ils sont évalués au coût de production en tenant compte du degré d’avancement.
Créances
Les créances sont comptabilisées à leur valeur nominale. Elles sont dépréciées sur la base d’une analyse au cas par cas par voie
de provision lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
Chiffre d’affaires
Quel que soit le type de contrat, le chiffre d’affaires est comptabilisé à partir des factures qui sont émises lorsque les prestations
(stages de formation, études, campagnes de communication) sont effectuées.
Les prestations terminées à la date de clôture de l’exercice mais facturées en début d’exercice suivant font l’objet, sur la base du
prix de vente, d’un enregistrement comptable de factures à établir.
Les prestations non terminées à la date de clôture de l’exercice sont enregistrées dans les travaux en cours.
5.
NOTE SUR LE BILAN ET LE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDES
5.1. Immobilisations et amortissements
IMMOBILISATIONS
Logiciels
Fonds commercial
Agencements
Matériel de transport
Mat. bureau et informatique
Immobilisations financières
TOTAL
Au 01/01/2000
33.555
682.614
255.867
16.013
191.428
143.160
Acquisitions 2000
12.400
32.785
140.586
148.598
1.322.637
334.369
Au 01/01/2000
5.354
196.138
11.438
96.538
Dotation 2000
9.284
10.725
3.919
42.881
Sorties 2000
255.867
52.786
142.660
Au 31/12/2000
45.955
682.614
32.785
16.013
279.228
149.098
308.653
1.205.693
Sorties 2000
205.016
51.808
Au 31/12/2000
14.638
1.847
15.357
87.611
AMORTISSEMENTS
Logiciels
Agencements
Matériel de transport
Mat. bureau et informatique
TOTAL
309.468
66.809
74
256.824
119.453
5.2. Capitaux propres consolidés
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES
Capitaux propres
consolidés au
31/12/1999
Sociétés
OBEA S.A.
Nouvelle IRCOM
OBEA études
TOTAL
Variation de
capital (1)
Dividendes
Résultat
Autres variations
versés
consolidé 2000
Capitaux propres
consolidés au
31/12/2000
2.433.299
1.800.000
<354.000>
2.244.332
<1.800.000>
4.323.631
38.385
-
-
345.048
-
383.433
2.516
-
-
1.907
33
4.456
2.474.200
1.800.000
<354.000>
2.591.287
<1.799.967>
4.711.520
(1) Augmentation de capital du 30/06/2000 par incorporation de la prime de fusion et de réserves.
Observations :
Au 31/12/2000, les capitaux propres du groupe comprennent des réserves consolidées
Groupe négatives de :
<879.767>
Ce poste correspond à :
Réserves OBEA S.A. au 31/12/2000 :
121.083
Part du groupe dans les réserves au 31/12/2000 de la SARL
Nouvelle IRCOM :
32.385
Part du groupe dans les réserves au 31/12/2000 de la SARL
OBEA Etudes :
2.549
Plus value sur apport partiel d'actif constatée chez OBEA SA
puis incorporée dans son capital, mais devant être retraitée
dans les comptes consolidés car réalisée avec OBEA Etudes
(voir § 4.2) :
TOTAL
<1.041.784>
<885.767>
5.3. Etat des échéances des créances et des dettes
Toutes les échéances sont à moins d’un an.
Pour information, le poste « emprunts et dettes financières divers » de 1.652.657 F en 2000 et de 1.256.276 F en 1999 correspond
aux paiements à titre d’avance sur les créances sur l’Etat par le BDPME.
5.4. Ventilation du chiffre d’affaires consolidés par société
OBEA S.A. :
18.485.300
OBEA Etudes :
3.515.283
Nouvelle IRCOM :
10.052.345
--------------32.052.928
Total 2000
75
5.5. Ventilation du poste « autres achats et charges externes »
2000
Achats d’études et prestations de services
Achats de matériel, équipements et travaux
Achats non stockés de matières et fournitures
Redevances de crédit-bail
Locations
Entretien et réparations
Primes d’assurance
Documentation
Personnel extérieur à l’entreprise
Rémunérations d’intermédiaires et honoraires
Publicité, publications, relations publiques
Transports
Déplacements, missions et réceptions
Frais postaux et de télécommunications
Services bancaires et assimilés
Frais de recrutement
Divers
6.341
108
456
235
983
396
81
21
3.530
1.061
289
125
2.245
492
85
71
7
Total
16.525
5.5. Effectif au 31 décembre 2000
Direction générale :
Administration :
Commercial :
0
8
15
--23 dont 15 cadres
Durant l’exercice, aucune rémunération n’a été directement attribuée aux membres des organes d’administration ou de direction
d’OBEA S.A. à raison de leurs fonctions dans le groupe. La rémunération brute mensuelle du Président Directeur Général et du
Directeur Général (62 500 francs pour chacun) a été prise en charge par la holding LA FINANCIERE OBEA et a donné lieu à une
refacturation comptabilisée en « autres achats et charges externes ».
A compter du 1er janvier 2001, la rémunération brute globale (1.625.000 francs) de l’équipe dirigeante sera directement prise en
charge par OBEA S.A..
5.6. Engagements de retraite
L’examen des conventions collectives n’a pas conduit à constituer une provision pour indemnités de départ à la retraite. L’impact sur
le résultat consolidé n’est pas significatif car le niveau de provision est faible du fait, d’une part de la moyenne d’âge de l’effectif (35
ans) et, d’autre part, de la durée moyenne de présence dans l’entreprise (5 ans).
5.7.
Engagements hors bilan
Loyers restant à supporter dans le cadre de contrats de location longue durée du matériel bureautique, téléphonique et
informatique :
à moins d’un an :
à plus d’un an et moins de cinq ans :
à plus de cinq ans :
306.634
412.449
0
pour mémoire
valeur de rachat des biens :
0
76
6.
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
FLUX DE TRESORERIE LIES A L'ACTIVITE
Résultat net des sociétés intégrées
2.592.672
Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie ou
non liés à l'activité :
Amortissements et provisions
Moins values de cession
Marge brute d'autofinancement des sociétés intégrées
66.809
71.492
2.730.973
Variation de besoin en fonds de roulement lié à l'activité
<2.306.042>
Flux net de trésorerie généré par l'activité
424.931
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT
Acquisition d'immobilisations
<334.370>
Cession d'immobilisations
122.998
Incidence des variations de périmètre
<101.945>
Flux net de trésorerie liés aux opérations d'investissement
<313.317>
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère
<354.000>
Emissions d'emprunts
404.420
Remboursements d'emprunts
<59.272>
Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement
<8.852>
VARIATION DE TRESORERIE
102.762
77
Variation de besoin en fonds de roulement lié à l'activité
1999
Stocks
Avances sur commandes
Clients
Autres créances
Charges constatées d'avance
2000
Variation
Total
15.536
6.135.157
1.649.417
102.244
7.902.354
77.000
163.395
10.580.214
1.325.550
229.502
12.375.661
<77.000>
<147.859>
<4.445.057>
323.867
<127.258>
<4.473.307>
Total
3.239.844
3.562.454
31.283
6.833.581
5.000
4.271.788
4.560.347
148.165
15.546
9.000.846
5.000
1.031.944
997.893
116.882
15.546
2.167.265
Avances clients
Fournisseurs
Dettes sociales et fiscales
Autres dettes
Produits constatés d'avance
Variation du B.F.R. lié à l'activité
<2.306.042>
78
COMPTES ANNUELS AU 31 DECEMBRE 2000
OBEA S.A.
SOMMAIRE
I. RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
II. RAPPORT SPECIAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
III. BILAN
IV. COMPTE DE RESULTAT
V. ANNEXE
79
OBEA S.A.
RAPPORT GENERAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
SUR LES COMPTES ANNUELS
DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2000
Mesdames, Messieurs, les actionnaires de la S.A. OBEA,
En exécution de la mission qui m’a été confiée par votre assemblée générale du 30 juin 2000, je vous présente mon rapport relatif à
l'exercice clos le 31 décembre 2000, sur :
-
le contrôle des comptes annuels de la S.A. OBEA, faisant ressortir des fonds propres de F. 5.365.415 y compris le bénéfice de
l’exercice de F. 2.244.332,
-
les vérifications prévues par la loi.
1. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS
J’ai effectué mon audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant
d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à
examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à
apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur
présentation d'ensemble. J’estime que mes contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.
Dans le cadre de la restructuration du groupe et en vue de la consolidation, votre société a acquis :
-
498 parts de la SARL OBEA ETUDES au prix de F. 49.879,68. Après cette opération, votre société détient 16.498 parts des
16.500 constituant le capital de F. 1.650.000 d’OBEA ETUDES,
258 parts de la SARL NOUVELLE IRCOM pour F. 67.064,52. Sa participation s’élève à 498 parts sur les 500 constituant le
capital de F. 50.000 de la SARL NOUVELLE IRCOM.
Je certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice
écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
2. VERIFICATIONS ET INFORMATIONS SPECIFIQUES
J’ai également procédé, conformément aux normes de la profession, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Je n’ai pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le
rapport de gestion du Conseil d'Administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les
comptes annuels.
Fait à Paris, le 30 mars 2001
Le commissaire aux comptes
Pierre RANDON
80
OBEA S.A.
RAPPORT SPECIAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS REGLEMENTEES
Exercice clos le 31 décembre 2000
En ma qualité de commissaire aux comptes de votre société, je vous présente mon rapport sur les conventions réglementées.
Il ne m’appartient pas de rechercher l'existence éventuelle d'autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des
informations qui m’ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont j’ai été avisés, sans avoir à me
prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d'apprécier
l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
En application de l’article 103 de la loi du 24 juillet 1966, je porte à votre connaissance les conventions visées à l’article 101 de cette
loi et préalablement autorisées par votre Conseil d’Administration.
Conventions autorisées par votre Conseil d’Administration du 30 juin 2000.
CONVENTION AVEC LA SCI 79 RUE PERIER
Nature et objet :
mise à la disposition de locaux à usage de bureaux par la SCI 79 RUE PERIER
92120 Montrouge à compter du 1er mai 2000.
Modalités :
loyer annuel 206.217 F HT, charges locatives non comprises.
Administrateurs concernés :
Monsieur Philippe TAPIA et Monsieur Alain COSCAS, associés et gérants de la
SCI 79 RUE PERIER.
CONVENTION AVEC LA S.A. LA FINANCIERE OBEA
Nature et objet :
confirmation et reconduction de la refacturation de frais qui était appliquée dans les
locaux du 3-5 rue du Javelot à Paris et qui s’applique dorénavant aux sociétés
siégeant à Montrouge. Ces frais concernent principalement, sans que la liste soit
exhaustive, les frais de personnel, les fournitures de bureau et les photocopies,
l’alimentation lors des stages ou réunions, l’entretien, les prestations des conseils
extérieurs (juriste, expert comptable, commissaire aux comptes), le téléphone, les
télécopies ainsi que l’affranchissement.
Modalités :
LA FINANCIERE OBEA refacture les dépenses engagées pour le compte de la
société majorées d’une marge de l’ordre de 5% au titre des frais de gestion et
administratifs.
Administrateurs concernés :
Monsieur Philippe TAPIA et Monsieur Alain COSCAS, également administrateurs de
la S.A. LA FINANCIERE OBEA.
Observation :
les frais de personnel ont été refacturés avec une marge de 13% soit un coût
supplémentaire de l’ordre de F. 246.000 par rapport à la décision de votre conseil.
J’ai effectué mes travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à
vérifier la concordance des informations qui m’ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Fait à Paris, le 30 mars 2001
Le commissaire aux comptes
Pierre RANDON
81
Bilan au 31 décembre 2000
OBEA S.A.
( en francs )
ACTIF
31.12.2000
Brut
Concessions, brevets et droits
Net
31.12.1998
Net
Net
13.175
2.082
11.092
12.410
Fonds commercial
590.614
-
590.614
590.614
-
Total immobilisations incorporelles
603.789
2.082
601.706
603.024
13.424
Autres immobilisations corporelles
184.152
52.518
131.634
99.212
132.641
Total immobilisations corporelles
184.152
52.518
131.634
99.212
132.641
1.740.944
-
1.740.944
1.624.000
12.000
52.054
-
52.054
143.160
137.851
Total immobilisations financières
1.792.998
-
1.792.998
1.767.160
149.851
ACTIF IMMOBILISE
2.580.938
54.600
2.526.338
2.469.397
295.916
26.330
-
26.330
-
84.697
Autres participations
Autres immobilisations financières
13.424
Avances et acomptes versés sur
commandes
Clients et comptes rattachés
6.063.374
-
6.063.374
3.218.167
5.065.310
Autres créances
1.189.350
50.000
1.139.350
1.249.266
522.337
678.969
-
678.969
860.741
322.802
39.164
-
39.164
12.098
43.993
7.997.188
50.000
7.947.188
5.340.271
6.039.140
10.578.126
104.600
10.473.526
7.809.668
6.335.056
Disponibilités
Charges constatées d’avance
ACTIF CIRCULANT
TOTAL ACTIF
PASSIF
Amortissements &
provisions
31.12.1999
( en francs )
31.12.2000
31.12.1999
31.12.1998
Capital social
Primes d’émission, de fusion, d’apport
Réserves légales
Autres réserves
Report à nouveau
RESULTAT DE L'EXERCICE
3.000.000
120.000
1.083
2.244.332
1.200.000
642.694
65.000
36.750
<59.294>
1.589.933
1.000.000
65.000
36.750
<110.073>
50.779
CAPITAUX PROPRES
5.365.415
3.475.083
1.042.456
Provisions pour charges
Provisions pour risques
100.000
-
100.000
-
-
PROVISIONS
100.000
100.000
-
4.723
1.256.926
1.261.649
991.416
2.519.366
235.681
3.746.463
56.535
1.256.276
1.312.811
806.606
1.940.937
174.231
2.921.774
142.484
1.224.047
1.365.531
612.230
2.186.439
1.039.899
-
-
88.500
5.008.111
4.234.585
5.292.599
10.473.526
7.809.668
6.335.056
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
Emprunts et dettes financières divers
Total dettes financières
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales et sociales
Autres
Total dettes d’exploitation
Produits constatés d’avance
DETTES
TOTAL PASSIF
82
COMPTE DE RESULTAT AU 31 DECEMBRE 2000
OBEA S.A..
( en francs )
RESULTAT
31.12.2000
31.12.1999
31.12.1998
Ventes de marchandises
Production vendue de biens & services
CHIFFRE D'AFFAIRES NET
18.488.055
18.488.055
17.008.709
17.008.709
13.505.324
13.505.324
Production stockée
Subventions d'exploitation
Reprises sur provisions et amortissements, transferts de charges
Autres produits
Total des produits d'exploitation
Achats marchandises et matières premières
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Dotations aux amortissements sur immobilisations
Dotations aux provisions sur actif circulant
Dotations aux provisions pour risques et charges
Autres charges
Total des charges d'exploitation
RESULTAT D'EXPLOITATION
14.825
18.502.881
7.158.601
662.538
5.067.163
1.951.384
32.155
14.358
14.886.200
3.616.681
159.436
122.977
17.291.121
7.715.932
682.768
5.399.709
2.035.337
39.076
265.452
132.872
16.271.145
1.019.976
<85.000>
3.997
42.393
78.784
13.545.498
4.539.201
304.970
5.883.761
2.304.678
44.893
107.726
47.080
13.232.310
313.188
Autres intérêts et produits assimilés
Différences positives de change
Produits financiers
Intérêts et charges assimilées
Différence négative de change
Charges financières
RESULTAT FINANCIER
2.397
2.987
5.384
120.794
96
120.890
<115.506>
4.416
5.838
10.254
84.740
9.228
93.968
<83.714>
3.666
12.902
16.568
118.500
1.225
119.725
<103.157>
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
3.501.174
936.262
210.031
Sur opération de gestion
Sur opérations en capital
Sur reprise sur provisions et transfert de charges
PRODUITS EXCEPTIONNELS
118.997
15.597
134.594
27.598
1.087.699
1.115.296
12.003
4.696
16.698
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital
Sur dotations aux amortissements et provisions
CHARGES EXCEPTIONNELLES
9.048
71.492
80.540
23.721
100.000
123.721
2.168
73.253
75.421
RESULTAT EXCEPTIONNEL
54.053
991.575
<58.723>
1.310.896
18.642.858
16.398.526
2.244.332
337.904
18.416.671
16.826.738
1.589.933
100.529
13.578.765
13.527.985
50.779
Impôts sur les bénéfices
Total des produits
Total des charges
BENEFICE OU PERTE
83
SOCIETE O.B.E.A.
SA au capital de 3.000.000 F
79, rue Périer
92120 MONTROUGE
ANNEXE
aux comptes annuels de l’exercice clos le 31 DECEMBRE 2000, caractérisés par les données suivantes :
TOTAL DU BILAN :
10.473.526,25
CHIFFRE D’AFFAIRES :
18.488.055,19
RESULTAT DE L’EXERCICE :
2.244.331,82
L’exercice a une durée de 12 mois, recouvrant la période du 1er Janvier au 31 Décembre 2000.
Les notes ou tableaux, dont un récapitulatif figure ci-après, font partie intégrante des comptes annuels qui ont été établis par le
Conseil d’Administration.
84
I – REGLES ET METHODES COMPTABLES
01
Méthodes d’évaluation
Calcul des amortissements et des provisions
Changements de méthode, Dérogations
Informations complémentaires pour donner l’image
II – COMPLEMENTS D’INFORMATIONS RELATIFS AU BILAN ET AU COMPTE DE RESULTAT
02
03
04
05
NA
NA
NA
NA
06
NA
NA
NA
NA
07
08
09
NA
NA
10
NA
NA
NA
NA
Etat de l’actif immobilisé
Etat des amortissements
Etat des provisions
Etat des échéances des créances et dettes
Eléments relevant de plusieurs postes du bilan
Réévaluation
Frais d’établissement
Frais de recherche appliquée et de développement
Fonds commercial
Intérêts immobilisés
Intérêts / éléments de l’actif circulant
Différences d’évaluation / éléments fongibles de l’actif circulant
Avances aux dirigeants
Produits à recevoir
Charges à payer
Charges et produits constatés d’avance
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Ecart de conversion
Composition du capital social
Parts bénéficiaires
Obligations convertibles
Ventilation du chiffre d’affaires net
Ventilation de l’impôt sur les bénéfices
III – ENGAGEMENTS FINANCIERS ET AUTRES INFORMATIONS
Crédit-bail
Engagements financiers
Dettes garanties par des sûretés réelles
Incidence des évaluations fiscales dérogatoires
Accroissements et allégements de la dette future d’impôts
Rémunérations des dirigeants
Effectif moyen
Identités des sociétés-mères consolidant les comptes de la société
Liste des filiales et participations
11
NA
NA
NA
NA
NA
NA
NA
12
IV – AUTRES ELEMENTS SIGNIFICATIFS
NA
85
ANNEXE – NOTE N°01
Règles et méthodes comptables
(code de commerce : articles 9, 11 – décret n°83.1020 :articles 7,2 et 24)
Les conventions générales comptables ont été appliquées, dans le respect du principe de prudence conformément aux hypothèses
de base :
-
continuité de l’exploitation,
permanence des méthodes,
indépendance des exercices.
et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :
Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition ou à leur coût de production. Les intérêts des emprunts
spécifiques à la production ne sont pas inclus dans le coût de production de ces immobilisations.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire en fonction de la durée de vie prévue :
-
agencements et aménagements :
matériel de transport :
mobilier et matériel de bureau :
10 ans,
5 ans,
1 à 10 ans.
Participations, autres titres immobilisés, valeurs mobilières de placement
La valeur brute est constituée par le coût d’achat lors frais accessoires.
Lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la
différence.
ANNEXE – NOTE N°02 ETAT DE L’ACTIF IMMOBILISE
(décret n°83.1020 : article 24)
Immobilisations
Valeur brute
immobilisée
début d’exercice
603.789
603.789
255.867
Mouvements de l'exercice
Acquisitions
Cessions
Vir. poste
11.128
255.867
Valeur brute
fin d’exercice
Frais d’établissement, de R&D
Autres immobilisations incorporelles
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Terrains, constructions, installations techniques
Installations générales, agencements &
aménagements
Matériel de transport
Matériel de bureau et informatique, mobilier
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Participations évaluées en équivalence
Autres participations
Autres titres immobilisés
Prêts et autres immobilisations financières
TOTAL IMMOBILISATIONS FINANCIERES
10.641
111.208
377.717
1.624.000
143.160
1.767.160
103.959
115.088
116.944
51.554
168.498
52.786
308.653
142.660
142.660
10.641
162.382
184.152
1.740.944
52.054
1.792.998
TOTAL
2.748.666
283.586
451.313
2.580.938
86
603.789
603.789
11.128
ANNEXE – NOTE N°03 ETAT DES AMORTISSEMENTS
(décret n°83.1020 : article 24)
Amortissements
CADRE A :
SITUATIONS ET MOUVEMENTS DE L’EXERCICE
Frais d'établissement, de recherche et de développement
Autres immobilisations incorporelles
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d'autrui
Constructions installations agencement aménagement
Installations techniques, matériel et outillage industriels
Autres immobilisations corporelles
Installations générales, agencement
matériel de transport
matériel de bureau, mobilier
emballages récupération, divers
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
TOTAL
Amortissements
Début d’exercice
765
765
196.138
7.857
74.509
278.504
279.269
Mouvements de l'exercice
Dotations
Diminutions
1.317
1.317
-
-
8.908
2.128
19.801
30.837
32.155
205.016
51.808
256.824
256.824
CADRE B :
VENTILATION DES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS DE L’EXERCICE
Amortiss.
Amortiss. Amortiss.
linéaires
dégressifs
except.
Frais d’établissement, de R&D
Autres immobilisations incorporelles
1.317
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
1.317
Terrains
Constructions sur sol propre
Constructions sur sol d'autrui
Constructions installations agencement aménagt
Installations tech., matériel et outillage industriels
Autres immobilisations corporelles
Installations générales, agencement
8.908
matériel de transport
2.128
matériel de bureau, mobilier
19.801
emballages récupération, divers
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
30.837
TOTAL
32.155
-
CADRE D
MOUVEMENTS DE L’EXERCICE AFFECTANT LES
CHARGES REPARTIES SUR PLUSIEURS EXERCICES
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes remboursement obligations
Montant net
début
d’exercice
-
87
Amortissements
Fin d’exercice
2.082
2.082
30
9.985
42.503
52.518
54.600
CADRE C : MOUVEMENTS AFFECT
PROV POUR AMT DEROG
Dotations
Reprises
Mouvements de l'exercice
Augmentation
Dotation
-
-
-
-
-
-
-
Montant net
fin d’exercice
-
ANNEXE – NOTE N°04 ETAT DES PROVISIONS
(décret n°83.1020 : article 24)
Provisions
Montant
Début exercice
Augmentation
Dotation exercice
Diminution
Reprise
Montant
Fin d’exercice
Provisions pour reconstitution de gisement
Provisions pour investissements
Provisions pour hausse de prix
Provisions pour fluctuation des cours
Amortissements dérogatoires
Provisions fiscales impl. étranger avant 1992
Provisions fiscales impl. étranger après 1992
Provisions pour prêts d’installation
Autres provisions réglementées
TOTAL I
-
-
-
-
Provisions pour litiges
Provisions pour garanties clients
Provisions pertes sur marché à terme
Provisions pour amendes et pénalités
Provisions pour pertes de change
Provisions pour pensions
Provisions pour impôts
Provisions pour impôts
Provisions pour renouvellement immobilier
Provisions pour grosses réparations
Provisions pour charges sur congés
Autres provisions pour risques et charges
TOTAL II
Provisions dépréciation immobilisations incorp.
Provisions dépréciation immobilisations corp.
Provisions des titres équivalence
Provisions des titres de participation
Provisions dépréciation immob. financières
Provisions dépréciation stocks, en cours
Provisions dépréciation comptes clients
TOTAL III
100.000
100.000
-
-
100.000
100.000
50.000
50.000
-
-
50.000
50.000
TOTAL GENERAL
150.000
-
-
150.000
-
-
Dont dotations et
reprises
- d'exploitation
- financières
- exceptionnelles
Titres mis en équivalence : montant dépréciation à la clôture exercice
88
-
ANNEXE – NOTE N°05 ETAT DES ECHEANCES DES CREANCES ET DES DETTES
(décret n°83.1020 : article 24)
Créances et dettes
CADRE A
ETAT DES CREANCES
Montant brut
1 an au plus
Créances rattachées à des participations
Prêts
Autres immobilisations financières
Clients douteux ou litigieux
Autres créances clients
Créances représentatives des titres prêtés
Personnel et comptes rattachés
Sécurité sociale et autres organismes sociaux
Impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée
Autres impôts, taxes et versements assimilés
Divers
Groupe et associés
Débiteurs divers
Charges constatées d'avance
52.054
6.063.374
28.457
97.968
1.062.925
39.164
6.063.374
28.457
97.968
1.062.925
39.164
52.054-
TOTAL CREANCES
7.343.943
7.291.889
52.054
Prêts accordés en cours d'exercice
Remboursements obtenus en cours d'exercice
Prêts et avances consentis aux associés
CADRE B
ETAT DES DETTES
plus d'1 an
-
Montant brut
1 an au plus
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts dettes – 2 ans à l'origine
Emprunts dettes + 2 ans à l'origine
Emprunts dettes financières divers
Fournisseurs et comptes rattachés
Personnel et comptes rattachés
Sécurité sociale et autres organismes sociaux
Impôts sur les bénéfices
Taxe sur la valeur ajoutée
Obligations cautionnées
Autres impôts, taxes et assimilés
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Groupe et associés
Autres dettes
Dettes représentatives de titres empruntés
Produits constatés d'avance
4.723
1.256.926
991.416
710.884
392.251
972.993
274.794
168.444
235.681
-
4.723
1.256.926
991.416
710.884
392.251
972.993
274.794
168.444
235.681
-
-
-
TOTAL DES DETTES
5.008.111
5.008.111
-
-
Emprunts souscrits en cours exercice
Emprunts remboursés en cours exercice
Emprunts dettes associés
1.256.926
89
1 à 5 ans
plus de 5 ans
ANNEXE – NOTE N°06 FONDS COMMERCIAL
(décret n°83.1020 : article 19)
Il s’agit de l’acquisition de l’activité « FORMATION » de la société OBEA PUBLIC.
En effet, d’après l’Assemblée Générale Extraordinaire du 3 septembre 1999, la société OBEA PUBLIC a été absorbée par la
société OBEA.
ANNEXE – NOTE N°07 PRODUITS A RECEVOIR
(décret n°83.1020 : article 23)
MONTANT DES PRODUITS A RECEVOIR
4181
MONTANT
COMPTES DE TIERS
Clients – factures à établir
1.431,25
1.431,25
TOTAL
ANNEXE – NOTE N°08 CHARGES A PAYER
(décret n°83.1020 : article 23)
4081
4282
4386
4486
4686
5186
MONTANT DES CHARGES A PAYER
COMPTES DE TIERS
Fournisseurs – factures non parvenues
Dettes provisionnées pour congés à payer
Charges à payer aux organismes sociaux
Charges à payer à l’état
Charges à payer sur débiteurs et créditeurs divers
COMPTES FINANCIERS
Intérêts courus à payer (banques, établissements financiers et assimilés)
MONTANT
162.156,42
308.831,73
120.218,75
168.444,23
36.628,50
4.722,92
801.002,55
TOTAL
ANNEXE – NOTE N°09 CHARGES ET PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
(décret n°83.1020 : article 23)
MONTANT
D’EXPLOITATION
CHARGES :
OPQF
MEYER RACCAH ASSURANCES
GAN ASSURANCES
LEASING
LE MONDE PUBLICITE
(486) TOTAL
5.003,00
17.391,24
3.366,01
3.238,01
10.166,00
39.164,26
MONTANT
HORS EXPLOITATION
-
ANNEXE – NOTE N°10 COMPOSITION DU CAPITAL SOCIAL
(décret n°83.1020 : article 24)
ACTIONS / PARTS SOCIALES
Composant le capital social en début d’exercice
Composant le capital social en fin d’exercice (après augmentation en
date du 30/06/2000)
NOMBRE
6.000
6.000
VALEUR NOMINALE
200
500
ANNEXE – NOTE N°11 CREDIT-BAIL
(décret n°83.1020 : article 53)
CREDIT-BAIL MOBILIER
205.742,20
Redevances restant à supporter
90
CREDIT-BAIL IMMOBILIER
-
ANNEXE – NOTE N°12 LISTE DES FILIALES ET PARTICIPATION
(décret n°83.1020 : article 24)
Capitaux
Quote-part
En milliers
propres
Capital
du capital
avant
de francs
détenu en %
affectation
Valeur d’inventaire des
titres
Brute
NOUVELLE
IRCOM
OBEA
ETUDES
Prêts et Montant des CA H.T. du
avances cautions et
dernier
consentis
avals
exercice
Dividendes
Résultat net
encaissés par
du dernier
la société au
exercice
cours de
écoulé
l'exercice
Nette
50
476
99,60%
91
91
-
-
10.052
346
-
1.650
1.655
99,99%
1.649
1.649
-
-
5.208
2
-
91
CHAPITRE 6
RENSEIGNEMENTS CONCERNANT
L’ADMINISTRATION ET LA DIRECTION
6.1.
Conseil d'Administration au 30 avril 2001
6.1.1. Composition
NOM
FONCTION
DATE DE NOMINATION
Alain COSCAS
Président
30.06.2000
Philippe TAPIA
Administrateur
30.06.2000
LA FINANCIERE OBEA
Administrateur
(représentée par Monsieur Philippe TAPIA)
30.06.2000
ECHEANCE
Assemblée statuant sur les
comptes clos au 31 décembre 2005
Assemblée statuant sur les
comptes clos au 31 décembre 2005
Assemblée statuant sur les
comptes clos au 31 décembre 2005
6.1.2. Autres mandats
NOM
FONCTION
SOCIETE
Alain COSCAS
Gérant
Gérant
Président
Gérant
NOUVELLE IRCOM
OBEA ETUDES
LA FINANCIERE OBEA
SCI 79 RUE PERIER
Philippe TAPIA
Gérant
Gérant
Directeur Général
Gérant
NOUVELLE IRCOM
OBEA ETUDES
LA FINANCIERE OBEA
SCI 79 RUE PERIER
6.2.
Equipe de Direction
Philippe TAPIA
Alain COSCAS
Co-Président,
Co-Président.
Philippe TAPIA :
diplômé d’un Troisième Cycle d’économétrie et d’un Troisième Cycle de stratégie de marketing, ancien Maître de
conférences à l’Institut des Affaires (I.D.A.), à l’Université de Nanterre, au CELSA, et à l’Ecole Nationale
d’Administration (E.N.A.), fondateur de OBEA en 1975.
Alain COSCAS :
Docteur en gestion et diplômé de l’Institut d’Administration des Entreprises (I.A.E.), ancien Maître de
conférences à l’Ecole Nationale d’Administration (E.N.A.) et au Centre d’Etudes Littéraires et Scientifiques et
Appliquées (C.E.L.S.A.), fondateur de OBEA en 1975.
92
6.3.
Rémunération des dirigeants
La rémunération brute des personnes composant l’équipe de Direction s’est élevée à 1.625.000 francs (hors charges patronales) au
titre de l’exercice clos le 31 décembre 2000 ; aucun avantage en nature n’a été accordé à l’équipe de Direction.
Jusqu’à la clôture de l’exercice 2000, cette rémunération était prise en charge par LA FINANCIERE OBEA, holding du Groupe, puis
refacturée aux filiales du Groupe avec une marge correspondant aux frais de fonctionnement. En 2000, le taux de marge appliqué
s’est élevé à 13%.
Depuis le 1er janvier 2001, l’équipe de Direction est directement rattachée à la société OBEA S.A.
Il n’a pas été versé de jetons de présence au cours des derniers exercices.
6.4.
Conventions
Cf. rapport spécial du Commissaire aux Comptes.
6.5.
Prêts et garanties
Le Groupe OBEA n’a accordé aucun prêt et n’a garanti aucune dette à d’autres sociétés ou à des membres du Conseil
d’Administration.
6.6.
Intéressement des salariés
Il n’existe actuellement pas de plan d’intéressement pour les salariés. Toutefois, des négociations existent afin de conclure un
accord au cours de l’année 2001.
93
CHAPITRE 7
EVOLUTION RECENTE
ET
PERSPECTIVES D’AVENIR
7.1. Evolution récente
7.1.1.
Progression de la rentabilité plus forte que celle du chiffre d’affaires
En milliers de francs
Chiffre d’affaires
Résultat d’exploitation
Résultat net
Rentabilité nette
31/12/1999
25.296
1.146
606
2,4%
31/12/2000
32.053
4.204
2.593
8,1%
Variation 2000 / 1999
+ 27%
x 3,7
x 4,3
Au 31 décembre 2000, le chiffre d’affaires atteint 32,1 MF, soit une progression de 27% par rapport à 1999. Cette évolution
du chiffre d’affaires consolidé s’explique par :
-
la conclusion au cours de l’exercice d’importants contrats, notamment en Formation et en Communication,
une pérennisation des relations commerciales avec certains clients, qui s’est traduite par des volumes d’activité plus
élevés avec ces derniers sur l’exercice 2000,
une forte croissance du conseil en Ressources Humaines (+100%), tout particulièrement auprès des Conseils
Généraux.
Le résultat d’exploitation a été multiplié par 3,7 d’un exercice à l’autre, pour atteindre 13,1% du chiffre d’affaires consolidé au
31 décembre 2000, à comparer à 4,5% au 31 décembre 1999. Son amélioration résulte de la conjonction des deux facteurs
suivants :
-
-
un allégement de 3,5% du poids des autres achats et charges externes, à 51,6% du chiffre d’affaires consolidé au
31 décembre 2000. Leur réduction est liée en grande partie au fait que d’importantes régularisations de loyer avaient
été effectuées sur l’exercice 1999, du fait d’une facturation partielle pendant 5 ans du loyer de l’ancien immeuble,
la maîtrise des charges de personnel du Groupe : elles ne représentent plus que 33,1% du chiffre d’affaires consolidé
à comparer à 36,8% au 31 décembre 1999 :
En milliers de francs
Chiffre d’affaires
Charges de personnel
Salaires / chiffre d’affaires
31/12/1999
25.296
9.308
36,8%
31/12/2000
32.053
10.614
33,1%
Variation 2000 / 1999
+ 27%
+ 14%
-
Le bénéfice net consolidé du Groupe s’élève à 2,6 MF au 31 décembre 2000, soit un montant quatre fois plus élevé que
celui observé à la clôture de l’exercice précédent (0,6 MF). La rentabilité nette a progressé de 5,7% pour atteindre 8,1% en
fin d’exercice. Son amélioration provient de celle du résultat d’exploitation.
94
7.1.2.
Une structure financière solide
En milliers de francs
31/12/1999
Actif circulant, dont :
Disponibilités
Capitaux propres
Dettes financières
31/12/2000
9.817
1.915
2.577
1.320
14.389
2.013
4.714
1.661
Variation 2000 / 1999
+47%
+ 5%
+ 83%
+ 26%
La structure financière du Groupe est équilibrée, et en très nette amélioration :
les capitaux propres du Groupe s’inscrivent en hausse de 83% d’un exercice à l’autre, et totalisent 4,7 MF au 31 décembre
2000 (à comparer à 2,6 MF au 31 décembre 1999). Le renforcement des capitaux propres résulte essentiellement de
l’intégration du bénéfice net de l’exercice, d’un montant de 2,6 MF,
la situation nette de trésorerie est structurellement positive en fin d’exercice : + 2,0 MF au 31 décembre 2000 et + 1,9 MF
au 31 décembre 1999. Le ratio d’endettement net (dettes financières – trésorerie disponible / capitaux propres) ressort
d’ailleurs négatif à la clôture de l’exercice 2000, ce qui témoigne de la solidité de la structure financière du Groupe.
Au 31 décembre 2000, l’actif circulant s’élève à 14,8 MF, en progression de 47% par rapport à la clôture de l’exercice précédent.
Cette hausse s’explique par la forte activité enregistrée au mois de décembre 2000, avec un chiffre d’affaires mensuel supérieur de
près des deux tiers à celui du mois de décembre 1999 (6,3 MF à comparer à 3,8 MF). Cette activité soutenue en fin d’exercice s’est
traduite par une augmentation des créances clients, dont le montant est passé de 6,1 MF au 31 décembre 1999 à 10,6 MF au
31 décembre 2000.
7.2.
7.2.1.
Perspectives d’avenir
Perspectives de développement
Au 30 avril 2001, le montant des commandes pour l’exercice en cours totalisaient 28,7 millions de francs, à comparer à 21,6 millions
de francs l’an passé à cette même date (+33%). A l’issue du seul premier quadrimestre 2001, le Groupe est donc en mesure de
réaliser 75% des objectifs qu’il s’est fixé en terme d’activité pour l’exercice clos au 31 décembre 2001. Cette performance témoigne
du dynamisme des secteurs d’activité sur lesquels évolue le Groupe.
OBEA s’inscrit au cœur du processus de la réforme de l’Etat engagé depuis peu et dont les principaux chantiers n’affichent pas
moins de 16 priorités pour rendre l’Etat plus efficace, avec parmi les plus importantes : l’aménagement et la réduction du temps de
travail, la mise en œuvre de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences, la simplification des démarches
administratives, l’amélioration de la qualité des services rendus aux usagers, la poursuite de la déconcentration, la rénovation de la
gestion des ressources humaines, la rénovation de la procédure budgétaire, l’utilisation des nouvelles technologies … La mise en
œuvre de ces vastes chantiers va nécessiter des formations spécifiques des agents publics et d’importantes missions de conseil en
Ressources Humaines. L’expérience reconnue de OBEA positionne idéalement le Groupe pour répondre dans les années à venir
aux attentes de l’Etat.
Si les formations généralistes continueront dans les années à venir à dynamiser la profession, les formations spécialisées,
notamment dans le domaine informatique, présentent les plus fortes perspectives de croissance, avec des progressions annuelles
attendues de l’ordre de 20% jusqu’en 2004.
OBEA entend investir dans les douze prochains mois dans plusieurs domaines de formation pour lesquels les marges de
progression seront vraisemblablement très élevées :
l’informatique :
les langues :
dans le cadre de la modernisation des services publics, l’Etat a engagé un vaste programme
informatique. A cette occasion, la Loi de Finances pour 2001 prévoit des dépenses informatiques de
l’ordre de 5,6 milliards de francs, en augmentation de 25% par rapport à 2000, et dont les postes les
plus importants sont les réseaux de données et la formation des agents de la Fonction Publique.
les formations linguistiques au sein des établissements publics sont amenées à se développer de
façon significative dans le cadre de l’extension de leurs relations avec les partenaires de l’Union
Européenne.
95
la qualité :
la qualité est l’un des domaines de formation prioritaires des entreprises du fait notamment de la
refonte des normes ISO et d’une exigence accrue des donneurs d’ordres. La qualité s’étend de plus
en plus à la Fonction Publique qui entend améliorer notamment les services rendus aux usagers.
Afin de pouvoir répondre de manière plus globale aux attentes de sa clientèle, OBEA proposera fin 2001 / début 2002, des services
en ligne prenant notamment la forme d’exercices corrigés et de rappels des points clés des formations dispensées aux stagiaires.
Après une période d’observation, OBEA entend se positionner progressivement sur le secteur du e-learning (formations assurées
par l’intermédiaire d’Internet), créneau amené à se développer très rapidement au cours des prochaines années : d’après le cabinet
d’études IDC, le marché du e-learning devrait ainsi enregistrer une croissance annuelle moyenne supérieure à 40% au cours des
cinq prochaines années. Ces prestations sont en effet susceptibles de rencontrer un large succès dans les années à venir du fait de
leur souplesse d’utilisation, du gain de temps qu’elles procurent, de leur interactivité et de leur convivialité.
La croissance anticipée pour 2001 en France (de l’ordre de 3% selon les prévisions) et les perspectives encourageantes de l’activité
économique pour 2002 constitueront les facteurs de réussite pour les marchés intrinsèquement liés à la conjoncture économique.
Les différents marchés sur lesquels OBEA intervient, et dont les plus sensibles sont la communication et les études marketing,
devraient ainsi bénéficier de la vigueur de la croissance dans les années à venir. Par conséquent, le Groupe a élaboré un plan de
recrutement sur trois ans ambitieux et entend se doter des moyens techniques nécessaires à ce développement.
7.2.2.
Comptes consolidés prévisionnels
Le périmètre de consolidation retenu pour l’établissement des comptes prévisionnels est le suivant :
Sociétés
OBEA S.A.
OBEA ETUDES
NOUVELLE IRCOM
% contrôle
Société-mère
99,99%
99,60%
Méthode de consolidation
Intégration globale
Intégration globale
Les hypothèses retenues dans les comptes prévisionnels n’intègrent pas, par prudence, les éléments de OBEA MED, filiale créée
en janvier 2001.
Les comptes prévisionnels ont été établis en prenant comme hypothèse le maintien des tarifs au niveau de 2000.
Chiffre d’affaires
Evolution de la contribution de chaque société dans le chiffre d’affaires consolidé :
En milliers de francs
OBEA S.A.
Evolution
OBEA ETUDES
Evolution
NOUVELLE IRCOM
Evolution
TOTAL CA consolidé
Evolution
31.12.2000
Montant
% du CA
17.239
54%
4.762
15%
10.052
31%
32.053
-
100%
31.12.2001 (p)
Montant
% du CA
20.000
53%
+ 16%
5.800
15%
+ 22%
12.300
32%
+ 22%
38.100
+ 19%
100%
31.12.2002 (p)
Montant
% du CA
26.000
51%
+ 30%
8.400
16%
+ 45%
16.700
33%
+ 36%
51.100
+ 34%
100%
31.12.2003 (p)
Montant
% du CA
31.000
49%
+ 19%
11.000
18%
+ 31%
21.000
33%
+ 26%
63.000
+ 23%
100%
L’évolution du chiffre d’affaires consolidé sur la période 2000-2003 intègre, pour chacune des sociétés, les hypothèses suivantes :
v OBEA S.A.
Le chiffre d’affaires prévisionnel de OBEA S.A. s’explique par :
Au niveau de la formation :
l’accompagnement dans la démarche relativement récente de modernisation de l’Etat. Son expérience de 25 ans
positionne idéalement la société pour assurer la formation des personnels de l’Etat à la modification de l’organisation des
Administrations, aux pratiques budgétaires, à la G.P.E., à la prise en compte appuyée de l’usager, aux démarches
Qualité …
96
le développement d’une politique marketing ciblée sur le monde des H.L.M., les S.E.M. (Société d’Economie Mixte), ou
encore, les petits établissements publics,
le « Protocole Aubry »en date du 12 janvier 2000 sur la politique hospitalière, dont l’un des axes est la formation des
personnels des Etablissements de Santé,
les procédures d’accréditation des Etablissements de Santé publics et privés conduites par l’Agence Nationale
d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (A.N.A.E.S.), visant à porter une appréciation sur la qualité des établissements.
La procédure d’accréditation est engagée à l’initiative de l’établissement de santé, notamment dans le cadre du contrat qui
le lie à l’agence régionale de l’hospitalisation. Le respect de certaines règles pour assurer l’amélioration continue de la
qualité et de la sécurité des soins nécessitera une formation importante des personnels hospitaliers,
la création au sein de OBEA S.A. de nouvelles formations, principalement orientées sur les langues étrangères et
l’informatique,
le développement du e-learning (formation en ligne). Avant la fin de l’année 2001, la société proposera aux stagiaires, en
complément des formations assurées, différents services sur Internet (rappel des points clés de la formation, exercices en
ligne …).
Au niveau du conseil en Ressources Humaines :
la mise en œuvre de la réduction du temps de travail au sein des Administrations, des Collectivités Locales et des
Hôpitaux. L’expérience acquise par OBEA S.A. dans le pilotage de l’A.R.T.T. constitue un atout indispensable pour la
conduite de nouveaux projets dans les années à venir,
l’accélération prévisible de la mise en œuvre de Gestions Prévisionnelles des Emplois au sein des Administrations, des
Collectivités Locales et des Hôpitaux face aux départs en retraite massifs auxquels ces établissements seront confrontés à
partir de 2006.
v OBEA ETUDES
L’activité prévisionnelle de OBEA ETUDES a été établie au niveau des études marketing en tenant compte de l’impact compétitif
du logiciel « CATI » (système de gestion et de saisie des enquêtes téléphoniques) dont l’acquisition est prévue courant 2001.
Par ailleurs, OBEA ETUDES entend déployer une nouvelle stratégie commerciale auprès des Grands Comptes, avec une
prospection plus active et l’organisation de certains événements (colloques, petits-déjeuners thématiques …).
La progression du chiffre d’affaires de OBEA ETUDES s’explique également par les fortes perspectives des études sur l’Emploi
et la Formation pour les années à venir. Le chiffre d’affaires de cette activité augmentera principalement sous l’effet conjugué
des trois facteurs suivants :
l’essor en France des politiques publiques en faveur de l’Emploi et des formations,
la nouvelle programmation 2000-2006 du Fonds Social Européen (F.S.E.), l’instrument financier de l’Union Européenne
pour l’insertion professionnelle, la lutte contre le chômage et l’amélioration du fonctionnement du marché de l’emploi. Des
budgets sont prévus pour l’évaluation des programmes de développement nationaux et / ou régionaux visant à renforcer
les politiques nationales d’action pour l’emploi dans les Etats membres,
le recrutement en début d’année 2001 d’un Directeur des Etudes, précédemment responsable de l’Emploi et de la
Formation à l’Assemblée Française des Chambres de Commerce et d’Industrie (A.F.C.C.I.).
v NOUVELLE IRCOM
Les hypothèses retenues dans les comptes prévisionnels de NOUVELLE IRCOM tiennent compte du dynamisme actuel du
marché de la communication.
La société s’est dotée des moyens techniques performants pour accompagner l’essor de la communication en France dans les
années à venir, avec un renouvellement complet de son équipement informatique au cours du second semestre 2000,
désormais totalement opérationnel.
De plus, la société a mis en œuvre un plan de recrutement triennal ambitieux, à travers lequel elle entend multiplier par 2 son
effectif.
97
Autres achats et charges externes
En milliers de francs
Autres achats et charges externes
% du chiffre d’affaires consolidé
31.12.2000
16.525
52%
31.12.2001
16.132
42%
31.12.2002
21.022
41%
31.12.2003
25.665
41%
* Compte tenu du transfert de l’ensemble des salariés de LA FINANCIERE OBEA sur OBEA S.A. à compter du 1er juin 2001, les charges externes seront diminuées
de 230 KF en 2001, 453 KF en 2002 et 521 KF en 2003 (sur la base des montants engagés en 2000).
Les autres achats et charges externes ont été estimés en fonction de l’historique de OBEA.
Le large recul des autres achats et charges externes en 2001 (42% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2001 à comparer
à 52% du chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2000) résulte essentiellement du transfert des dirigeants (Alain COSCAS et
Philippe TAPIA) de LA FINANCIERE OBEA à OBEA S.A. ; leurs salaires étaient effectivement refacturés aux sociétés du Groupe, et
donc comptabilisés en charges externes. L’allègement des autres achats et charges externes tient également compte de la non
reconduction de dépenses en 2001 (principalement les frais des travaux effectués sur le site de Montrouge).
Salaires et charges
En milliers de francs
Permanents
Non permanents
Charges de personnel
% chiffre d’affaires consolidé
31.12.2000
6.560
4.054
10.614
33%
31.12.2001*
10.989
4.872
15.861
42%
31.12.2002*
15.036
6.460
21.496
42%
31.12.2003*
17.953
7.852
25.805
41%
* Compte tenu du transfert de l’ensemble des salariés de LA FINANCIERE OBEA sur OBEA S.A. à compter du 1er juin 2001, les charges de personnel seront
augmentées de 219 KF en 2001, 432 KF en 2002 et 496 KF en 2003 (sur la base des montants engagés en 2000).
Les charges de personnel augmentent fortement en 2001 (de 33% du chiffre d’affaires consolidé en 2000 à 42% en 2001) du fait de
l’impact du transfert des dirigeants de LA FINANCIERE OBEA à OBEA S.A., et des recrutements effectués au cours de l’exercice.
Au cours des trois prochains exercices, l’effectif permanent de OBEA devrait doubler pour atteindre 49 salariés en 2003.
En milliers de francs
OBEA S.A.
OBEA ETUDES
NOUVELLE IRCOM
Total
31.12.2000
Montant
Effectif
3.745
12,0
1.858
8,0
957
3,0
6.560
23,0
31.12.2001
Montant
Effectif
7.411
18,5
2.172
9,5
1.406
5,0
10.989
33,0
31.12.2002
Montant
Effectif
9.750
21,5
3.122
10,5
2.164
8,0
15.036
40,0
31.12.2003
Montant
Effectif
11.357
26,5
3.720
12,5
2.876
10,0
17.953
49,0
Pour chacune des entités du Groupe, les plans de recrutement suivants ont été prévus :
OBEA SA. :
2001 : les recrutements prévus pour l’exercice ont été effectués dans leur quasi-totalité. Ils comprennent un responsable
d’activité Conseil en Ressources Humaines à mi-temps, un Directeur Général de l’activité Formation (prévu pour le
second semestre 2001), un Directeur de l’école de préparation aux Concours de l’Administration, un consultant
Formation, un consultant Conseil en Ressources Humaines et un contrat de qualification Formation,
2002 : un consultant Formation, un consultant Conseil en Ressources Humaines et un assistant Formation,
2003 : un consultant Formation, deux consultants Conseil en Ressources Humaines, un assistant pour l’école et un
contrat de qualification Formation.
OBEA ETUDES :
Les recrutements prévus pour l’exercice 2001 ont également été effectués dans leur quasi-totalité. Ils comprennent un
responsable d’activité Etudes sur l’Emploi et la Formation à mi-temps, un Directeur d’activité Etudes Marketing (prévu pour le
second semestre 2001) et un chargé d’études sur l’Emploi.
Un chargé d’études Marketing et un chargé d’études sur l’Emploi supplémentaires intègreront chaque année OBEA ETUDES.
NOUVELLE IRCOM :
2001 : une chargée de communication et une assistante ont été recrutées en début d’exercice 2001,
2002 : un chargé de communication, un infographiste et un assistant,
2003 : un infographiste et un assistant.
98
Sur l’ensemble de la période 2000-2003, le poids des charges de personnel des salariés non permanents (consultants extérieurs,
enquêteurs …) dans le chiffre d’affaires des différentes sociétés a été maintenu à son niveau de 2000, à savoir : 20% pour OBEA
S.A., 14% pour OBEA ETUDES et 1% pour NOUVELLE IRCOM.
Résultat financier
En milliers de francs
Résultat financier
31.12.2000
31.12.2001
31.12.2002
31.12.2003
<137>
<144>
<189>
<228>
Par mesure de prudence, aucun produit financier n’a été prévu lors de la construction des comptes prévisionnels.
Les charges financières supportées par OBEA correspondent aux charges d’intérêts sur le refinancement des créances clients ; les
factures sont financées dès le lendemain de leur émission sur la base du taux moyen mensuel du marché monétaire (T4M) majoré
de 2,75%.
Résultat courant avant impôt
Evolution de la contribution de chaque société dans le résultat courant avant impôt consolidé :
En milliers de francs
OBEA S.A.
OBEA ETUDES
NOUVELLE IRCOM
TOTAL
Evolution
31.12.2001
31.12.2002
31.12.2003
2.406
822
1.820
3.437
1.433
2.304
4.606
2.403
2.809
5.048
+ 24%
7.174
+ 42%
9.818
+ 37%
Impôt sur les bénéfices
Le taux d’impôt retenu varie de façon mesurée chaque année en fonction de l’évolution de la contribution additionnelle temporaire
(10% en 2000, 6% en 2001 et 3% en 2002) prévue dans la Loi de Finance 2001.
Résultat net
Evolution de la contribution de chaque société dans le résultat net consolidé :
En milliers de francs
S.A.(1)
OBEA
OBEA ETUDES
NOUVELLE IRCOM
31.12.2001
31.12.2002
1.555
532
1.177
TOTAL
3.264
Evolution
+26%
(1) Résultat net retraité des frais liés à l’introduction en Bourse.
99
31.12.2003
2.256
942
1.513
3.025
1.578
1.844
4.711
+44%
6.447
+37%
7.3.
Comptes consolidés prévisionnels 2001, 2002 et 2003
COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES PREVISIONNELS EN MILLIERS DE FRANCS
31.12.2000
CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL
31.12.2001 (p) 31.12.2002 (p)
31.12.2003 (p)
32.053
38.100
51.100
63.000
Production stockée
77
-
-
-
Autres produits
38
-
-
-
32.168
38.100
51.100
63.000
Autres achats et charges externes
16.525
16.131
21.022
25.664
Salaires et charges sociales
10.614
15.861
21.496
25.805
722
790
1.030
1.240
Dotations aux amortissements et provisions d’exploit.
67
126
189
245
Autres charges
36
-
-
-
27.964
32.908
43.737
52.954
4.204
5.192
7.363
10.046
5
-
-
-
143
144
189
228
RESULTAT FINANCIER
<137>
<144>
<189>
<228>
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
4.067
5.048
7.174
9.818
Produits exceptionnels
152
-
-
-
Charges exceptionnelles
102
300
300
300
50
<300>
<300>
<300>
Impôts sur les bénéfices
1.524
1.678
2.360
3.268
BENEFICE OU PERTE
2.592
3.070
4.514
6.250
-
3.264
4.711
6.447
Total des produits d'exploitation
Impôts, taxes et versements assimilés
Total des charges d'exploitation
RESULTAT D'EXPLOITATION
Produits financiers
Charges financières
RESULTAT EXCEPTIONNEL
BENEFICE NET RETRAITE DES FRAIS LIES A
L’INTRODUCTION
100
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES PREVISIONNELS EN MILLIERS DE FRANCS
31.12.2001
Trésorerie à l’ouverture
31.12.2002
31.12.2003
2.013
7.061
9.424
Résultat net des sociétés intégrées
Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie
ou non liés à l’activité :
Amortissements et provisions
Moins values de cession
Marge brute d’autofinancement des sociétés intégrées
3.070
4.514
6.249
126
3.196
189
4.703
245
6.494
Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l’activité
<552>
<1.323>
<1.227>
FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L’ACTIVITE
2.644
3.380
5.267
<400>
-
<250>
-
<250>
-
<400>
<250>
<250>
4.000
<1.196>
-
<767>
-
<1.129>
-
FLUX NET DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE
FINANCEMENT
2.804
<767>
<1.129>
VARIATION DE TRESORERIE
5.048
2.363
3.888
Trésorerie à la clôture
7.061
9.424
13.312
FLUX DE TRESORERIE LIES A L’ACTIVITE
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
D’INVESTISSSEMENT
Acquisitions d’immobilisations
Cessions d’immobilisations
FLUX NET DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
D’INVESTISSEMENT
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE
FINANCEMENT
Augmentation de capital et prime d’émission
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère
Emissions d’emprunts
Remboursements d’emprunts
101
COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES PREVISIONNELS EN MILLIERS D’EUROS
31.12.2000
CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL
31.12.2001 (p) 31.12.2002 (p)
31.12.2003 (p)
4.886
5.808
7.790
9.604
12
-
-
-
6
-
-
-
4.904
5.808
7.790
9.604
Autres achats et charges externes
2.520
2.459
3.205
3.913
Salaires et charges sociales
1.618
2.418
3.277
3.934
110
120
157
189
10
19
29
37
5
-
-
-
4.263
5.016
6.668
8.073
641
792
1.123
1.531
Produits financiers
1
-
-
-
Charges financières
22
22
30
34
<21>
<22>
<30>
<34>
620
770
1.094
1.497
Produits exceptionnels
23
-
-
-
Charges exceptionnelles
16
46
46
46
8
<46>
<46>
<46>
Impôts sur les bénéfices
232
256
360
498
BENEFICE OU PERTE
395
468
688
953
-
498
718
983
Production stockée
Autres produits
Total des produits d'exploitation
Impôts, taxes et versements assimilés
Dotations aux amortissements et provisions d’exploit.
Autres charges
Total des charges d'exploitation
RESULTAT D'EXPLOITATION
RESULTAT FINANCIER
RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS
RESULTAT EXCEPTIONNEL
BENEFICE NET RETRAITE DES FRAIS LIES A
L’INTRODUCTION
102
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDES PREVISIONNELS EN MILLIERS D’EUROS
31.12.2001
Trésorerie à l’ouverture
307
31.12.2002
31.12.2003
1.077
1.437
FLUX DE TRESORERIE LIES A L’ACTIVITE
Résultat net des sociétés intégrées
Elimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie
ou non liés à l’activité :
Amortissements et provisions
Moins values de cession
Marge brute d’autofinancement des sociétés intégrées
468
688
953
19
487
29
717
37
990
Variation du Besoin en Fonds de Roulement lié à l’activité
<84>
<202>
FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L’ACTIVITE
<187>
403
515
803
<61>
-
<38>
-
<38>
-
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
D’INVESTISSSEMENT
Acquisitions d’immobilisations
Cessions d’immobilisations
FLUX NET DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS
D’INVESTISSEMENT
<61>
<38>
<38>
610
<182>
-
<117>
-
<172>
-
FLUX NET DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE
FINANCEMENT
428
<117>
<172>
VARIATION DE TRESORERIE
770
360
593
1.077
1.437
2.030
FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE
FINANCEMENT
Augmentation de capital et prime d’émission
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère
Emissions d’emprunts
Remboursements d’emprunts
Trésorerie à la clôture
103