Doubs 2017 : un projet qui prend forme avec vous

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_vies du Doubs :// Ils parlent au cœur des enfants_personnes âgées :// Trouver soutien et réconfort
au Bistrot des aidants_zoom :// Des collégiens handicapés qui se déplacent comme les autres
_ le magazine du Conseil général
n°168_ mai 2009
dossier
Doubs 2017 :
un projet
qui prend forme
avec vous
I
éditorial
I
Au service de l’avenir du Doubs !
Ensemble !
L
e 1er avril 2004, j’accédais à la présidence du Doubs. C’était la
conséquence de votre choix aux élections cantonales.
Cinq ans déjà ! Depuis cette date, chaque début de mois, fidèlement,
j’ai rendez-vous avec vous… Cette rencontre mensuelle, j’y suis très
attaché. Elle est – à mes yeux – indispensable : n’êtes-vous pas l’unique
justification de l’action engagée au quotidien par le Département ?
Cinq ans déjà : dans quelques mois, “Doubs 2010”, qui a constitué
notre feuille de route tout au long de cette période, parviendra à son
terme. C’est le moment de mesurer ensemble le chemin parcouru. Il
est considérable. Surtout, l’essentiel des engagements pris aura été
tenu. Malgré la crise, malgré les difficultés, le Département, pour ce
qui dépend de lui, est en mouvement. L’argent public – votre argent
– est bien utilisé. Challenges, une revue d’économie qui ne passe pas
pour être indulgente à l’égard des collectivités, classe le Doubs parmi
les Départements les mieux gérés pour la période 2004-2007.
Vos élus ont la responsabilité de décider : vous leur avez délégué cette
charge. Mais comment pourraient-ils le faire, de manière éclairée, sans
se mettre en situation de dialogue permanent avec vous ?
C’est le sens de ce rendez-vous mensuel avec vous. Bien sûr, le rôle de
Vu du Doubs est d’abord de vous informer, mais il a l’ambition aussi de
permettre le dialogue avec vous.
Dialoguer avec vous pour mieux éclairer nos décisions : c’est notre
choix de méthode depuis 2004. Ainsi, “Doubs 2010”, nous en avons
décidé avec vous. C’est pourquoi ce bilan est aussi le vôtre. Le chemin, nous l’avons fait ensemble. Nous voulons poursuivre avec vous
la construction d’un futur, porteur de développement durable pour
notre territoire et de qualité de vie amélioré pour tous. “Doubs
2017” constituera notre fil rouge. L’avenir du Doubs, vous en serez
les acteurs : vous devez donc en être, dès à présent, avec vos élus, les
concepteurs. C’est la démarche que je vous propose.
2_vu du doubs_mai 2009
Claude Jeannerot, sénateur du Doubs,
président du Conseil général, lors de la visite du
collège d'Aigremont, à Roulans, en compagnie
de Charly Saint-Hillier,
conseiller général junior (voir page 11).
I
sommaire
le mémo du mois
vies du Doubs
rencontres
infos Conseil général
la vie des cantons
dossier
questionnaire
collèges
jeunes
jeunes
personnes âgées
zoom
Doubs nature
culture
sport
opinions
détente
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Chiffres et mots-clés
Ils parlent au cœur des enfants…
Au plus près des Doubiens
Ce qu’il faut savoir
Rétrospective
Doubs 2017 : un projet qui prend forme avec vous
Doubs 2017 : ensemble, préparons l'avenir
Des choix ambitieux pour le pays de Montbéliard
Les conseillers généraux juniors partent en campagne
Rencontre amicale sur le thème de l’Europe
Trouver soutien et réconfort au Bistrot des aidants
Des collégiens handicapés qui se déplacent comme les autres
Échinococcose : le Doubs reste en première ligne
La Saline royale met en scène les artistes amateurs
L'actualité
Les élus s’expriment
Recette et énigme
26
I I
05
dossier
13
I I
30
sport
Doubs 2017 :
un projet qui prend forme avec vous
31
L'actualité sportive
mai 2009_vu du doubs_3
A36
Les travaux se
poursuivent
pour la mise à
2x3 voies de
l’autoroute A36
dans le nord du Doubs. En décembre 2008, ce
sont 17 km qui ont été mis en service entre
Belfort et Sochaux, ainsi que les nouveaux
diffuseurs de Sochaux-Exincourt et Belfortsud. D’avril à octobre 2009, les travaux se
concentrent sur la portion Sochaux-Montbéliard,
avec l’élargissement des voies sur 2,4 km et
du pont au-dessus du canal Rhin-Rhône. La
bretelle de sortie de Montbéliard-centre sera
remise à niveau. Les travaux se prolongeront audelà de 2009 avec l’élargissement des 7,5 km
restants entre Montbéliard et Voujeaucourt. Les
procédures sont d’ores et déjà lancées.
20
anniversaire
e
de la signature de la convention internationale
des droits de l’enfant : à cette occasion, le
Secours populaire français lance une grande
campagne de recherche de familles d’accueil
pour les vacances d’été. En effet, aujourd’hui
encore, un enfant sur trois ne part pas en
vacances. Alors, si vous êtes disposés à
partager de bons moments avec un jeune,
n’hésitez pas à contacter la fédération du
Doubs du Secours populaire au 03 81 81 63 91.
150
C'est le nombre d'aides
aux
entreprises
répertoriées
par
Développement 25, l’agence économique
du Département, dans la nouvelle édition
de son guide bien connu des professionnels.
Aides au développement, à l’innovation, à
l’exportation, à l’environnement... tout est
passé au crible. Tiré à 4 000 exemplaires,
cet outil indispensable est disponible sur
simple demande au 03 81 65 10 12 ou par
courriel à [email protected]
18 983 ¤
C'est l'économie annuelle, en charges énergétiques,
réalisée suite à des travaux dans le bâtiment du 30 rue du Caporal-Peugeot,
à Besançon. Celui-ci abrite un centre médico-social du Conseil général,
l'ADIL (Association départementale d'aide au logement), HDL (Habitat et
Développement Local), entre autres. HDL a piloté les travaux. Le suivi des
consommations est assuré en collaboration avec EDF. Tout a été conçu pour
optimiser les économies d'énergie : forages géothermiques, pompes à chaleur,
poutres ventilées, utilisation de laine de bois, vitrages performants, étanchéité
de l'air, optimisation de l'éclairage... Les partenaires du logement montrent
ainsi l'exemple. À tel point que le résultat obtenu pour cette opération est en
passe de devenir une référence nationale !
Doubs mag’
Toujours séduisant avec une profusion d’illustrations, Le Doubs mag’ vient
de livrer son numéro printemps-été 2009, disponible dans les offices de
tourisme du département, mais aussi dans les principaux offices de France
et de Navarre. La revue du Comité départemental du tourisme porte loin les
attraits du Doubs avec, à son sommaire, le patrimoine Vauban, la Saline
royale d’Arc-et-Senans et les événements accueillis au château de Joux,
entre autres. Et bien entendu l’incontournable Tour de France qui fera des
18 et 19 juillet un week-end hors du commun !
Le Doubs mag’, disponible sur demande au 03 81 21 29 99, et consultable
sur Internet : www.doubs.travel
0821 0821 33
C’est le numéro de téléphone mis en place par
l'URSSAF pour les employeurs confrontés à des
difficultés en ces temps de crise économique. Toutes les
informations utiles leur seront données pour solliciter
l’échelonnement de leurs règlements. En 2008,
environ 100 000 délais de paiement ont été accordés
au niveau national. 80 % des demandes recevables ont
été acceptées, et les plans d’échelonnement respectés
dans près de 90 % des cas. C’est là un soutien qui
permet d’éviter que certaines situations n'empirent.
I
vies du Doubs
I
Ils parlent au cœur des enfants…
Il y a toujours quelque chose à faire qui sort de l’ordinaire chez les Doulcier !
Par exemple, participer à la Route du poisson, en septembre 2008, de Boulognesur-Mer à Chantilly, avec deux de leurs quatre chevaux comtois, en attelage. Cette
famille d’accueil donne aux jeunes confiés par le Conseil général le goût du défi et
de l’aventure, tout en adoucissant leur enfance souvent malmenée.
O
n ne naît pas assistant familial, on
le devient, car la vocation de père
ou de mère ne suffit pas pour en
faire un métier. Il faut ce feu sacré qui fait
la douceur du foyer de Gabrielle et Lionel
Doulcier. Il faut « se rendre disponible,
aimer avoir du monde à la maison », dit la
première, « avoir le désir de partager et de
transmettre », complète le second. « La
formation elle-même, indispensable certes, ne suffit pas », reconnaît Jean-Claude
Levacher, éducateur spécialisé du pôle
adolescence au Centre départemental de
l’enfance (CDE), structure
qui relève du Département. « Nous confions
aux assistants familiaux,
salariés du Conseil général, des enfants retirés de
leur famille sur décision
administrative ou judiciaire. C’est donc une lourde
responsabilité qu’ils doivent
assumer; elle engage toute
la famille. Pour le CDE, c’est
une alternative à l’internat
ou au logement éducatif,
selon les enfants… »
… et à l’oreille
des chevaux
Gabrielle a ouvert la voie la première
voici huit ans, après avoir donné naissance à leurs filles Marion et Aurélie.
Puis Lionel l’a rejointe voici deux ans et
demi. Depuis, l’ancienne ferme d’Athose,
restaurée dans un style chaleureux, est
une ruche, surtout le mercredi avec la
venue d’enfants du CDE accueillis à la
Maison du Point du Jour à Besançon.
Gabrielle et Lionel Doulcier, assistants familiaux.
Les comtois sont attelés pour de belles
balades aux alentours. Et puis, il y a toujours du jardinage à faire, du bricolage
ou de la pâtisserie…
L’inscription à la Route du poisson en
septembre 2008 a soudé la famille élargie à Kévin et Samuel*, encouragée par
le CDE. L’attelage des Doulcier a assuré
l’une des 22 étapes de 16 km et participé
aux épreuves sportives et culturelles avec
brio. « À son arrivée chez nous, Kévin
n’approchait pas les chevaux tellement il
en avait peur. À présent, il les soigne et
les monte. C’est venu peu à peu, tandis
qu’il prenait confiance en lui », fait remarquer Lionel, non sans fierté. Sans doute
Gabrielle et Lionel parlent-ils au cœur des
enfants comme ils le font à l’oreille des
chevaux.
Le foyer des Doulcier n’est jamais à court
de projets. Prochain défi : les championnats
d’attelage de chevaux de trait qui auront
lieu à Conti, dans l’Oise. Chacun trouvera
sa place dans l’aventure. Comme dans la
vie. Comme une nouvelle vie possible.
*Leurs prénoms ont été modifiés pour
Légende
protéger leur anonymat.
I
rencontres
I
Concerts et rencontres du 28 au 31 mai.
Les Cudey,
pêcheurs de grenouilles
de père en fils
Pêcheur professionnel, Nicolas Cudey
a succédé à son père Rémy qui avait
créé son entreprise en 1973, jumelée au
restaurant de la Berge, à Roset-Fluans,
aujourd'hui cédé. Les repreneurs continuent néanmoins à servir le sandre
authentique et les fameux batraciens de
chez Cudey.
En 2006, Nicolas a donc pris la relève,
aidé de son père et de sa mère chargée
du travail de préparation en laboratoire.
Les grenouilles sont pêchées entre mars
et Pâques dans les huit étangs autour de
Torpes et en pleine forêt de Levier. Soit
200 000 grenouilles rousses livrées aux
meilleurs poissonniers et aux restaurateurs… tout au moins à ceux qui ne jouent
pas sur les mots en affichant grenouilles
“fraîches”, “de pays”, sans préciser
qu'elles sont “vertes”, de provenance
étrangère, sans ce goût de noisette de
leurs cousines comtoises !
Membre du syndicat des ranaculteurs
(70 adhérents régionaux), Nicolas Cudey
entend signer une charte de qualité avec
les restaurateurs et protéger ainsi les
consommateurs. Sachez que hors saison,
vos grenouilles proviennent surgelées
d’Indonésie ou de Turquie. Au restaurant, exigez la grenouille rousse. Simple
question de “papilles” et... de tarifs, les
moins chères étant les moins bonnes !
Musiques anciennes
La partition du temps
Onze concerts, dont plusieurs gratuits, à Besançon, Montfaucon et Pirey,
deux conférences, une expo, des rencontres avec des musiciens venus
de toute l’Europe : le Festival de musiques anciennes de MontfauconBesançon panache les époques et les genres.
Pour cette quatrième édition, l’association Musiques en Perspectives convie
virtuoses et ensembles renommés, du 28 au 31 mai, sur le thème du temps.
En ouverture, Souffles gothiques, le 28 à 19h15, sur le parvis du Kursaal,
puis une soirée Haydn avec l’ensemble Cristofori. Concert de prestige le
30, à 17h, au Conseil régional, autour d’œuvres des XVIIe et XVIIIe siècles.
Un entracte gourmand, le dimanche midi, entrecoupera une journée passée
avec des compositeurs de la Renaissance mais aussi Debussy et Vivaldi. Et
ce festival s’achèvera avec le traditionnel bal, le 31 à 19h – plus décontracté
cette année, nous assure-t-on.
Former le jeune public
En amont du festival, l’association mène une action pédagogique auprès des
scolaires, notamment auprès d’élèves présentant un handicap. « Depuis la
première édition, nous avons à cœur d’initier les enfants à travers des ateliers
découverte. Nous avons travaillé avec des établissements de Montfaucon,
Saône, Montfort, Novillars. En 2007, à la Saline royale d’Arc-et-Senans, des
jeunes ont assisté aux répétitions de l’ensemble Cristofori. Cette année,
c’est avec les enfants d’écoles spécialisées, en partenariat avec l’Association
de défense du site de Montfaucon, que nous passerons la journée du
26 mai. L’historien d’art et médiéviste René Locatelli commentera la visite
du château », signale la flûtiste Clémence Comte, l’une des organisatrices.
Arthur Schoonderwoerd, pianiste, et lui-aussi organisateur, dirigera une
répétition pour les scolaires. Le public de demain se forme aujourd’hui !
_
Information et contact : www.festivaldemontfaucon.com
[email protected]
Office de Tourisme : 03 81 80 92 55
Vente en ligne de billets : www.besancon-tourisme.com
Et billetterie sur place (une heure avant le début du concert)
...I
rencontres
L’art et la manière
d’exprimer
un engagement
Lantenne-Vertière, dessin de l'abbé Garneret, paru dans L'Heureux pays, en 1938.
L’abbé Jean Garneret,
prophète en son pays
Les actes du colloque de 2006, organisé
par le ministère de la Culture et le CNRS,
consacré à l’abbé Jean Garneret (19072002) viennent d’être édités. L’occasion de
revenir avec l’historien Joseph Pinard, qui
fut l’un de ses disciples, sur le parcours
du fondateur du musée des Maisons
comtoises de Nancray.
I
L’engagement, tel est le fil conducteur
qui a conduit les élèves de 3e du collège
Entre deux velles, à Saône, chez Roland
Chopard, poète et responsable des
éditions Æncrages, à Baume-les-Dames.
« Nous avons découvert la poésie engagée
de l’époque de la Résistance, avec Aragon,
Éluard, Desnos, pour aboutir à la création
d’une affiche », commentent quelques
élèves. « Nous leur avons proposé d’écrire
chacun une phrase poétique débutant
avec le verbe J’aimerais, et de composer
une illustration », expliquent leurs enseignants, Charlotte Bel (arts plastiques) et
François Guillaume (lettres).
Roland Chopard les a “entraînés” au
cours de deux ateliers d’écriture. Pour
les jeunes, l’engagement s’exprime dans
la défense de l’environnement et pour la
paix dans le monde. Un nouveau combat
qui leur inspire deux affiches hautes
en couleurs et en slogans. « J’aimerais
que la Terre tourne autour de la paix »,
a écrit Tiffany. « J’aimerais que l’école
nous donne la clé de notre prison intérieure », a noté, de son côté, Yohan.
Autoportrait de jeunesse.
Joseph Pinard : La première chose que l’on peut dire sur Jean Garneret, c’est
que ce fut un savant précoce. Ce fils de commerçant, né à Clerval, s’est fait
remarquer dès 1924 avec une communication devant la société d’émulation
du Doubs. Il fut l’élève de l’abbé Fleury – le prêtre qui fit porter pour Noël,
en 1942, des étoiles jaunes aux personnages de la crèche – aumônier du
lycée Victor-Hugo, à Besançon, pédagogue remarquable et découvreur de
talents. Jean Garneret, c’était aussi un écrivain, un poète et un dessinateur,
un œil remarquable : il est l’auteur de plus de 7 000 dessins et 70 000
photographies, un fonds unique en France.
Vu du Doubs : Il a été le pionnier de la promotion des arts et traditions
populaires ?
J.P : Bien avant que cela ne devienne à la mode en France ! Son crédo, c’était
« Rendre au peuple son butin ». Il a parcouru plus de 200 000 km à vélo
pour rencontrer les paysans, les faire parler de leur vécu, de leurs traditions.
C’était un homme au grand cœur. Il fut également le défenseur de l’art
sacré contemporain, soutenant le projet de la chapelle de Ronchamp ou
l’installation des vitraux de Fernand Léger à Audincourt.
VDD : Aujourd’hui, que reste-t-il de Jean Garneret ?
J.P : L’almanach Barbizier, édité tous les ans, l’association Folklore
Comtois, qui poursuit son action de recherche, et surtout le musée des
Maisons comtoises de Nancray, visité par près de 36 000 personnes
l’année dernière.
_
Jean Garneret et l’ethnologie régionale. Folklore comtois. En librairie, 20 €
Expositions :
...I
rencontres
I
à découvrir au Conseil général
Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30
et de 14h à 17h30, le vendredi de 8h30 à 12h.
Renseignements au 03 81 25 85 78
Art contemporain :
les collégiens à l’œuvre
De février à avril, une quinzaine de classes
se sont initiées à la création actuelle
au cours de la quatrième édition d’Art
et espace au collège. Cette opération a
été conduite par Le Pavé dans la mare,
association bisontine, avec notamment
le concours du Conseil général. L’artiste
n’est-il pas le mieux placé pour expliquer
son œuvre et ses recherches ? Deux jeunes
talents issus de l’école régionale des
Beaux-arts se sont prêtés à l’exercice avec
succès, entraînant dans leur démarche
créative les collégiens encadrés par les
professeurs d’arts plastiques.
Après leur avoir présenté son installation
Danse de la lune, Marie-Cécile Casier
les a amenés à travailler sur les thèmes
du temps et de la métamorphose, en
particulier. S’inspirant d’un flight case,
Maxime Vernier a conçu une boîte noire
équipée d’un système lumineux et
d’un enregistrement. À partir de là, les
imaginations se sont débridées comme en
témoigne l’exposition accueillie à l’hôtel
du Département.
_
Art et espace au collège, du 20 mai au 26
juin, hall du 7 avenue de la Gare-d’Eau à
Besançon.
Fabrice Frésard.
Un bel échantillon
du trésor horloger
des Frésard
Les Frésard père et fils, horlogers à
Charquemont, ont constitué, dans les
années 1970, un véritable trésor de
guerre en pièces et en outils, des années
1930 à aujourd’hui. Ce qui leur permet
de produire des montres mécaniques
automatiques, en nombre très limité,
voire à la demande.
Ce trésor est constitué de plusieurs marques emblématiques de l’horlogerie
française. « Chaque fois que je vais dans notre grenier, je fais des découvertes »,
avoue Fabrice Frésard. Toutes les fabrications sont estampillées au nom de
son père, Jean-Louis, et arborent fièrement leur origine : Charquemont.
« Nous vendons nos montres en France, mais aussi à l’étranger via Internet,
signale Fabrice. Nous réalisons aussi des montres traditionnelles, et nous
effectuons beaucoup de réparations. »
Invités par le Comité départemental du tourisme, Jean-Louis et Fabrice Frésard
présentent 200 montres ainsi que des outils et des documents d’époque. Pour
prolonger la découverte et les admirer à l’œuvre, une visite de leur atelier
s’impose. Pour en savoir plus : 03 81 44 03 54 - www.fresardwatch.com
_
Des montres à travers le temps,
du 11 mai au 3 juillet, hall du 13-15 rue de la Préfecture à Besançon.
Ouverture exceptionnelle le samedi 6 juin de 10h à 12h et de 14h à 17h30.
D’une Aube à l’autre
avec Florent Cardinaux
À travers cette exposition complémentaire de son livre D’une Aube à l’autre
(éditions Titom), le photographe Florent Cardinaux nous invite à partager ses
émerveillements pour une nature originelle, préservée des atteintes de la vie
urbaine. À la rencontre des papillons dans la rosée du petit matin, des chats
sauvages aux aguets au crépuscule…
« Beaucoup de clichés [photographiques] n’ont qu’une simple fonction
documentaire. Il faut au contraire chercher à interpréter le réel pour construire
l’image. » Ainsi Florent
Cardinaux explique-t-il sa
démarche. « Si l’émotion
a bien été contrôlée, elle
doit se transmettre au
spectateur. »
_
Marie-Cécile Casier avec les collégiens de
Pergaud, à Montbéliard.
D’une Aube à l’autre,
du 4 mai au 26 juin, hall de
la Maison du Département,
41 avenue du MaréchalJoffre à Montbéliard.
Une æuvre de Florent Cardinaux.
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I
infos CG
I
Claude Jeannerot réunit
Christine Boutin et Claude Jeannerot en
compagnie des collaborateurs de l'ADIL.
les acteurs du logement autour de Christine Boutin
À l’invitation de Claude Jeannerot, la
ministre du Logement a fait une halte
prolongée au siège de l’ADIL*, à Besançon,
au cours de son voyage dans le Doubs les 8
et 9 avril. Les bonnes raisons d’organiser
cette visite ne manquaient pas ! « Comme
vous le savez, notre département est
engagé dans une politique logement
volontariste », a rappelé le sénateur, président du Conseil général. « Il a d’ailleurs
été parmi les premiers à prendre sous sa
infos
routes
Zones de Besançon
et de Montbéliard
Pas de chantiers perturbants au cours
du mois de mai 2009. Néanmoins il
peut y avoir des chantiers non définis à
ce jour qui pourraient faire l’objet d’une
circulation alternée.
Poursuite des travaux de création d’un
giratoire sur la RD 75 à hauteur de Franois.
Zone de Pontarlier
RD 461 Loray – Orchamps-Vennes
Terrassement et assainissement de la
chaussée, basculement de la circulation,
limitation de vitesse à 70 km/h, limitation
de gabarit à 4,40 m.
RD 437B Trévillers
Reprise d’accotements, circulation
alternée.
RD 437 Oye-et-Pallet
Aménagements de sécurité, circulation
alternée.
RD 461 Villers-le-Lac, Col des Roches
Traitement de grillages, circulation
alternée.
RD 132 Les Combes
Restauration du pont de la Colombière,
déviation.
responsabilités la gestion des crédits de
l’État inscrits dans l’Aide à la pierre. »
S’adressant à Claude Jeannerot en tant
que président de l’ADIL du Doubs et de
l’ANIL*, Christine Boutin a souligné :
« Vous êtes un partenaire privilégié de
mon ministère. Je souhaite d’ailleurs qu’il
y ait des ADIL dans tous les nos départements ». La ministre a saisi cette occasion
pour indiquer qu’elle souhaitait à présent
lancer une consultation pour une décentralisation accrue des aides au logement.
De façon à améliorer encore les services
à la population. « Donnez-nous un peu
plus de responsabilités, nous sommes
preneurs ! », lui a spontanément répliqué
Claude Jeannerot.
Les acteurs du logement présents ont
évoqué avec la ministre « les loyers qui
continuent d’augmenter contrairement
aux informations qui circulent », « les dettes financières des locataires qui progressent »… Christine Boutin a souligné que la
loi va rendre « obligatoire les commissions
de prévention des impayés », entre autres
dispositifs, afin d’éviter l’aggravation des
situations individuelles.
Claude Jeannerot avait déjà plaidé auprès
de Christine Boutin pour le maintien des
dispositions fiscales favorables aux investissements locatifs (de Robien et Besson)
à Besançon et à Montbéliard, et pour leur
extension à Pontarlier (voir page 17 du
numéro 167 de Vu du Doubs).
*Les Associations départementales d’information logement (ADIL) sont réunies au
sein d’une association nationale, l’ANIL.
Chef d’entreprise, pourquoi pas vous !
Des rendez-vous près de chez vous
Vous avez un projet de création ou
de reprise d’entreprise ? L’opération
Chef d’entreprise, pourquoi pas vous ?
s’adresse donc à vous. Elle consiste en
une réunion d’information en présence
du conseiller général de votre canton. Des
chargés de mission de Développement 25,
des responsables bancaires et consulaires,
un conseiller bénévole – ancien cadre ou
dirigeant à la retraite – apportent chacun
leur éclairage sur le sujet. Ils s’appuient
sur un film qui retrace les démarches-clés.
Autre temps fort de cette rencontre : les
témoignages de ceux qui se sont lancés.
Contact création : tél. 0 825 00 12 25
Internet : www.doubs.org
[email protected]
tous les mardis
à 18h30
12 mai, mairie d’Amancey, pour le canton
d’Amancey, en présence de Patrick Ronot.
19 mai, salle Joubert du Conseil général à
Besançon, pour les cantons de BesançonPlanoise et Besançon nord-ouest, en
présence de Claude Girard. Information
relative aux projets touristiques avec la
participation du Comité départemental de
tourisme.
26 mai, maison des associations de L’Islesur-le-Doubs, pour le canton de L’Isle-sur-leDoubs, en présence de Rémy Nappey.
2 juin, salle des fêtes de LabergementSainte-Marie, pour le canton de Mouthe, en
présence de Jean-Marie Saillard.
...I
infos CG
I
Nouveau voyage
dans le temps
pour la mosaïque
du collège Lumière
La nouvelle éclosion
du collège d’Aigremont
La rénovation de la sculpture L’éclosion
de Paul Gonez, installée dès l’origine du
collège, est le symbole de la nouvelle vie
du collège d’Aigremont, à Roulans, inauguré le 2 avril dernier. Trois ans de mobilisation des entreprises et de patience
des 530 collégiens, des équipes enseignante, administrative et technique, ont
été nécessaires au réaménagement de ce
collège, pour un montant total de près
de 11 M€. Les espaces ont été optimisés
pour apporter davantage de fonctionnalité. Les abords ont été réaménagés avec
des quais et un espace de retournement
pour les bus.
L’ambition intacte du Conseil général
L’ambition forte du Conseil général ne
se dément pas à mi-parcours de son
programme Collèges 2010, comme l’a
rappelé le président Claude Jeannerot.
Soucieux d’apporter les meilleures conditions d’apprentissage aux collégiens tant
en termes de locaux, d’équipements,
d’actions culturelles que de nutrition
avec Cantines pour tous, le Département
veille également à un aménagement du
territoire équilibré.
Yannick Dessent, conseiller général de
Roulans : « Le fait d’être conseiller général, conjoint d’une enseignante et parent
d’élèves me rend encore plus sensible à
cette belle réalisation ! On sort de l’architecture uniforme qui a mal vieilli, et on fait
ressortir ce cadre merveilleux. Cette politique d’investissement est importante car
elle mobilise l’artisanat local, maintient
des emplois et concerne tous les citoyens.
Ils voient ainsi concrètement les résultats
de la politique départementale. »
Diderot à Besançon,
premier collège français “sans racisme”
Le collège Diderot, à Besançon-Planoise, a
reçu mi-avril son label “École sans racisme”, le premier en France. Il intègre ainsi
un réseau européen de 600 établissements scolaires. Au centre de l’opération,
Catherine Tarby, la conseillère principale
d’éducation, a incité les élèves de 4e et
leurs enseignants à lancer un appel à
signatures auprès des autres classes et
du personnel. À la clé : récolter au moins
70 % de signataires pour obtenir le label,
engageant chacun d’eux à lutter contre
toute forme de discrimination : handicap,
vestimentaire, sexuelle, raciale, etc.
Avec plus de 87 % de signatures, l’enjeu a
été largement atteint. « Parmi les autres
obligations à remplir,
les élèves ont dû
trouver et inviter une
personnalité pour la
cérémonie officielle,
en l’occurrence le
rappeur Kery James
», précise Catherine
Santi, la principaleadjointe.
Soutenu par la Fédération Léo-Lagrange,
porteur de l’opération en France, le
collège devra, une fois par an, monter
un projet de sensibilisation autour de la
discrimination et reconquérir son label
tous les deux ans.
L’une des trois mosaïques découvertes en 2003 lors des travaux de
construction du collège Lumière, à
Besançon, est partie mi-mars pour
Périgueux où l’entreprise Socra,
spécialiste de la restauration, va
lui redonner son éclat originel, ou
presque. Les soins seront dispensés
pendant au moins un an. Ensuite,
cette pièce archéologique à motifs
géométriques d’une qualité exceptionnelle sera exposée à l’entrée
du collège Lumière dans un écrin
approprié.
Propriétés de l’État, deux des mosaïques ont été remises à la Ville de
Besançon. L’une d’elles, ornée d’une
tête de Méduse, peut d’ailleurs être
admirée au musée des Beaux-Arts
et d’Archéologie. Les trois pièces
décoraient une somptueuse villa
gallo-romaine du IIe siècle.
La mosaîque à motif géométrique.
Les collégiens en compagnie
du rappeur Kery James.
L'abbaye de Baume-les-Dames
rayonnante à nouveau
I
Confisquée comme bien national à la Révolution, dépouillée de ses
trésors, transformée en halle aux grains, devenue ensuite entrepôt,
puis garage, l’église abbatiale a été construite par l’architecte comtois
Nicolas Nicole, entre 1758 et 1761, pour les chanoinesses de Baumeles-Dames.
Cet édifice baroque composite, classé aux Monuments historiques,
menaçait ruine au début des années 1980. Pas moins de 25 années de
travaux auront été nécessaires pour permettre aux Baumois et aux
visiteurs de se réapproprier ce haut lieu du patrimoine local. Ces travaux
ont été menés avec le concours de l’État, du Conseil général, du Conseil
régional et de la Ville de Baume-les-Dames, maître d’ouvrage.
L’ancienne abbaye accueillera désormais expositions, concerts et autres
manifestations culturelles. Mais pourra également être redécouverte
lors de visites organisées par l’Office de Tourisme.
Un ouvrage sur son histoire est en vente (10 €) à l’Office de Tourisme du
pays baumois, tél. 03 81 84 27 98
I
Le pont d’Avoudrey
signal lumineux
du Haut-Doubs
I
Dressé telle une vigie sur la route
des microtechniques (RD 461),
le pont d’Avoudrey signale les
premiers reliefs du massif boisé
du Haut-Doubs. De surcroît, il
encadre avec élégance la ligne de
fuite d’un vaste panorama qui
s’étend jusqu’au col des Âges. De
jour certes, mais aussi de nuit,
grâce une subtile mise en lumière
de sa structure en bois, conçue
comme un hommage au savoirfaire local.
La mise en lumière se veut discrète mais efficace pour valoriser
l’architecture. La teinte froide de la lumière bleue accentue la masse
du point d’appui en béton, tandis que la lumière blanche réchauffe
l’atmosphère au contact de la pile centrale en bois et de ses haubans
métalliques. Une atmosphère féerique qui ne peut que séduire les
automobilistes sans aucun risque pour leur sécurité.
la vie des cantons
I
I
Montbéliard
I
L’Axone déploie ses ailes
Le terme “axone” désigne le lien entre
un neurone et le cerveau auquel il
transmet les messages. L’édifice,
lui, trace « un lien entre la terre et
le ciel avec une forme qui suggère
l’envol », précise le cabinet d’architecture Denu et Pardon. L’oiseau a
déployé ses ailes sur le site des Gros
Pierrons, à Montbéliard, à deux pas de
l’autoroute. Il a une double vocation :
accueillir les événements culturels et
sportifs. Un plateau de 2 500 m², un
gymnase annexe de 2500 m², le tout
pouvant être modulé en fonction des
besoins : 1 219 places pour la jauge
la plus basse, 5 000 pour les événements sportifs et plus de 6 000 pour
les concerts.
Cette structure-phare du nord Franche-Comté s’inscrit dans une politique
de développement durable : panneaux
solaires, pompes à chaleur et puits
canadien. Les professionnels et les
sportifs applaudissent la conception
de la salle qui devrait combler un manque. « Nous pensons que le public plébiscitera la programmation », confiait
Pierre Moscovici, nouveau président
de la Communauté d’agglomération
du pays de Montbéliard. À l’affiche
prochainement : Holiday on ice, Deep
Purple, Gad Elmaleh, Johnny Halliday,
Alain Souchon.
I I
dossier
Doubs 2017 :
un projet qui prend
forme avec vous
Tandis que le projet Doubs 2010 approche de son terme, de nouveaux
défis apparaissent à l’horizon 2017 dans le champ des compétences
départementales. Le Conseil général du Doubs se prépare à les relever
dès à présent. Les élus, les socioprofessionnels et les partenaires
habituels ont ouvert ce grand chantier qui permettra de dégager
des objectifs prioritaires. Dans la foulée, tous les habitants sont
invités à participer à la construction du projet Doubs 2017 lors de
rencontres organisées dans chacun des bassins d’activité du Doubs.
Exprimez-vous !
Quels sont, selon vous, les priorités de demain ? Quelles sont les
actions à mettre en place pour améliorer les conditions de vie de tous
les habitants du Doubs ? Le questionnaire placé en page 19, accessible
sur le site www.doubs.fr, vous offre l’occasion de vous exprimer.
//////////////////////////////////////////////////////////////////////
...I I
dossier
Claude Jeannerot, président du Conseil général du Doubs :
« Nous avons tenu les engagements du projet Doubs 2010.
Préparons ensemble Doubs 2017. »
Vu du Doubs : Le 1er avril 2004, vous accédiez à la VDD : Pouvez-vous illustrer votre propos
présidence du Conseil général du Doubs. Quels d’exemples concrets ?
enseignements tirez-vous de ces cinq années C.J. : Voyez comment nous avons encouragé
aux responsabilités départementales ?
la modernisation des maisons de retraite.
Claude Jeannerot, sénateur, président du
Conseil général : Ce jour-là, tout de suite
après mon élection, je prenais des engagements précis devant la population. Ma
plus grande satisfaction aura été de les
tenir, malgré les aléas, malgré les difficultés qui n’ont pas manqué de se dresser
devant nous. Et, à mes yeux, tenir ses promesses, c’est le premier devoir d’un élu.
Si un bilan globalement positif se dessine,
nous le devons à trois facteurs :
– Un choix de méthode porteur de dynamisme en adoptant une démarche de
projet avec Doubs 2010 : nous avons mis
ainsi le département sous une contrainte
vertueuse. Sans renoncer à nos responsabilités propres d’élus, cette démarche
nous a permis d’associer les forces vives.
– Un travail d’équipe : rien n’aurait été
possible sans l’engagement de tous les
élus à mes côtés.
– Enfin, un engagement majeur tenu :
nous avons effectivement rattrapé le
retard accusé par le Doubs en matière
d’équipements collectifs, éducatifs, touristiques, routiers…
info +
Depuis 2004, près de 500 places d’hébergement pour personnes âgées ont été
ouvertes ou le seront en 2009, ce qui portera leur nombre total à 4 149, et répondre
ainsi à la demande. Dans le même temps,
434 places d’accueil de personnes handicapées ont été ouvertes ou vont l'être, ce qui
portera leur nombre à 1 800.
Autre exemple : les collèges. Nous voulons
offrir des conditions optimales d’éducation à l’ensemble des jeunes, en tout
point de notre territoire départemental.
Sur 48 établissements, 40 nécessitaient
une réhabilitation lourde pour un budget
global de 428 M€ : 18 d’entre eux, profondément transformés, ont été livrés d’ores
et déjà. Nous sommes ainsi à mi-parcours
de la réalisation de notre programme.
Je pourrais évoquer aussi les équipements
touristiques, avec l’aménagement de la
Véloroute le long du Doubs, les investissements destinés à pérenniser la station de
Métabief, entre autres, pour un tourisme
au rythme des quatre saisons, du projet
de création de la Voie verte autour du lac
Saint-Point…
Comme vous pouvez le constater, ces
réalisations irriguent nos territoires
ruraux et urbains, de façon équilibrée.
L’accompagnement des collectivités dans
leurs projets structurants est en effet
une préoccupation constante qui fait du
Conseil général le premier partenaire des
collectivités locales.
VDD : Mais toutes ces politiques coûtent cher !
Comment se caractérise votre gestion ?
C.J. : Dans le contexte de crise financière
et économique d’aujourd’hui, nos choix
prennent toutes leurs justifications car
ils coûtent moins qu’ils ne rapportent !
Parmi les Départements comparables, le
Doubs est celui qui investit le plus, ce qui
est créateur d’activité pour les entreprises
et donc, d’emplois. C’est aussi le moyen de
préparer les emplois de demain.
Je n’ai pas attendu 2009 pour découvrir
les vertus d’une politique d’investissement volontariste. « Avoir raison trop
tôt est un grand tort », disait le président
Edgar Faure. Ainsi mes opposants actuels,
Doubs 2010, quelques points de repère
• 308 actions inscrites
• Fin 2008 : 93 % des actions
réalisées ou engagées
• 434 places d’hébergement
pour personnes handicapées
ouvertes entre 2005 et 2009
(199 places créées entre 2000
et 2004)
– nombre total de places en
2009 : 1 807
• 494 places d’hébergement
pour personnes âgées ouvertes
entre 2005 et 2009 (77 places
créées entre 2000 et 2004)
– nombre total de places fin
2008 : 4 149
• création de l’Établissement
public foncier en janvier 2007
• création du Comité départemental du tourisme en janvier
2006
• aménagement de 135 km de la
Véloroute
• prise de délégation des aides à
la pierre, livraison de 18 collèges
restructurés
• mise en place du dispositif
Cantines pour tous
• mise en place du projet de
Pays de Courbet, Pays d’artiste
• montage de l’Établissement
public de coopération culturelle pour le redéploiement de la
Saline royale d’Arc-et-Senans
• réalisation de six plans de
gestion sur les dix espaces
naturels sensibles prioritaires
• 102 communes couvertes par
l’ADSL
• 17 Contrats territoriaux
jeunesse signés
• 3 200 jeunes bénéficiaires du
Doubs Pass’Sport en 2008
• mise en place du Conseil
général des Jeunes
• mise en place de la saison
culturelle
...I I
dossier
à travers leurs diverses déclarations, de
manière lancinante, me reprochaient de
« trop dépenser ». Voilà qu’ils me reprochent maintenant de ne pas dépenser
assez ! Tels de nouveaux convertis, ils
découvrent les vertus de la dépense
productive.
Mais pour qualifier notre gestion, je
préfère me référer à des juges externes
et indépendants. Voyez Challenges, un
magazine destiné au monde économique :
dans son numéro d’avril, il classe le Département du Doubs, pour la période 20042007, parmi les moins dépensiers et les
mieux gérés. Cette évaluation n’obéit pas
à la seule logique comptable, elle prend
en compte l’efficacité économique, ce qui
résume bien le sens de nos choix.
VDD : Avez-vous des regrets ?
C.J. : Quelques-uns, oui… Ils
concernent
notamment l’attitude de l’État qui nous
a transmis des responsabilités sans nous
accorder les moyens de les assumer. Après
nous avoir confié la gestion de l’Allocation
personnalisée d’autonomie (APA), l'État
nous a transmis celles du RMI et de la Prestation de compensation du handicap (PCH).
Puis il nous a demandé d’intégrer dans nos
effectifs les personnels techniques et de
services des collèges, et ceux de la Direction
départementale de l’équipement en relation avec le transfert de 140 km de routes
nationales… Désormais, nous devons prendre en charge la gestion du RSA (Revenu
de solidarité active) qui accroît encore nos
responsabilités sociales.
Permettez-moi de rappeler, puisque nous
évoquons un bilan de cinq années, que,
depuis 2004, la charge nette que nous
devons supporter, due à ces nouvelles missions, s’élève à 111 M€. La fiscalité locale
n’a permis d’en couvrir que la moitié. Pour
le reste, nous avons consenti d’importants
efforts de gestion et d'économie.
J’ai souvent le sentiment de n’en avoir
jamais fini, tel Sisyphe condamné à
reprendre sans cesse sa tâche. Voyez dans
le domaine du handicap, les besoins recensés sont considérables ! Et on peut en dire
autant pour chacune de nos politiques.
VDD : Justement, tandis que s’élabore le projet
Doubs 2017, quelles sont les priorités que vous
vous fixez ?
C.J. : Nos priorités fondamentales ne varient
pas : il s’agit de soutenir et d’améliorer
les conditions de vie de nos concitoyens,
notamment les plus fragiles, d’une part,
d’accompagner et d’amplifier le développement de nos activités et de nos territoires, d’autre part. Il y a là une cohérence
évidente. Le Doubs est un département
solidaire. Par exemple, nous sommes aux
côtés des entrepreneurs pour les aider
à dynamiser leurs structures avec, dans
notre ligne de mire, le maintien et, mieux
encore, la création d’emplois, en lien avec
notre politique volontariste d’insertion.
Ainsi, sur les deux dernières années,
l’intervention directe du Département a
permis 2 343 emplois dont
476 créations nettes et
1867 consolidations. C’est
sans compter les milliers
d’emplois confortés ou
créés par notre politique
d’investissement
dynamique, notamment dans
le bâtiment et les travaux
publics, pour la réalisation
d’infrastructures
routières, la réhabilitation et la
construction de collèges.
VDD : Comment Doubs 2017
se prépare-t-il ?
C.J. : Avec mes collègues
de la majorité départementale, nous sommes mobilisés depuis
l’automne dernier pour
définir des ambitions et
des objectifs. En février
et mars, nous avons rencontré les acteurs et les
partenaires intervenant
sur des thèmes essentiels à notre avenir : l’insertion, l’économie, l’agriculture, la forêt, la jeunesse,
la culture, l’eau… Ces réunions de travail
ont permis de préparer notre réflexion.
Je souhaite maintenant échanger avec
la population autour de propositions
concrètes. C’est pourquoi, je lui donne
rendez-vous à la fin du mois de mai et au
cours du mois de juin (voir l’encadré sur
les réunions territoriales).
VDD : Quels sont les principes qui guident la
réflexion des élus du Département ?
C.J. : Les solidarités sociales et territoriales constituent nos principes
directeurs fondamentaux. Ils trouvent
leur
concrétisation
dans des thèmes qui
irriguent toute l’action départementale :
l’insertion sociale et
professionnelle,
le
logement pour tous,
l’accompagnement des
jeunes et le développement durable, etc.
Les couleurs de Doubs
2017 commencent à
apparaître.
Un maître mot, la coopération
Il est de bon ton depuis quelque temps de
brocarder le “millefeuille” institutionnel
français... En réalité, les collectivités et les
acteurs socioprofessionnels et associatifs
collaborent ensemble dans le souci permanent
de l’efficacité au service de la population.
Tantôt chef de file, tantôt partenaire, le
Conseil général n’agit pas seul. Pour mener
à bien le projet Doubs 2017, certains modes
de partenariat seront développés. À titre
d’exemple, les conventions d’objectifs avec
les partenaires associatifs seront renforcées. Les communes rurales bénéficient,
dès 2009, de la mise en place de dotations
pour des projets territoriaux et fédérateurs.
Une démarche spécifique est menée avec
chaque grande agglomération – Besançon,
Montbéliard et Pontarlier –, ainsi qu’avec
le Conseil régional de Franche-Comté, afin
de croiser les projets et de construire des
complémentarités.
...I I
dossier
Doubs 2017 :
Des responsabilités et des enjeux
Les compétences du Conseil général, qu’elles soient obligatoires, optionnelles,
ou qu’elles correspondent à des engagements volontaristes, touchent aux
solidarités, à l’éducation, au logement, au développement territorial, aux
transports, aux routes, à l’économie, à la culture, au sport, à l’environnement,
au tourisme… Elles couvrent donc de vastes domaines d’intervention auxquels
le projet Doubs 2017 va donner de nouvelles orientations. Cette double page
donne un aperçu de quelques enjeux-clés pour le Doubs.
Éducation : apprendre à vivre bien ensemble
L
a politique éducative du Conseil
général vise à fournir aux collégiens
ainsi qu’aux équipes éducative,
administrative et technique, des conditions de formation et de travail optimales.
Responsable des 48 collèges publics du
Doubs, le Conseil général poursuit un
vaste programme de réhabilitation qui
vise à moderniser et embellir les établissements, tout en atteignant des performances énergétiques élevées.
Les compétences du Conseil général s’étendent à la réalisation des
repas des demi-pensionnaires, aux transport des élèves, aux activités scolaires et extra-scolaires. Dans ces domaines, la recherche de
l’efficacité permettra de relever le défi d’une restauration de qualité accessible à tous, d’optimiser les circuits de transport scolaire,
d’encourager la pratique d’activités ludiques et créatives à travers
les contrats territoriaux jeunesse…
Accompagner les personnes âgées dans leur choix de vie
L
a perte d’autonomie est la première
problématique à laquelle sont
confrontées les personnes âgées.
Le développement du maintien à domicile doit s’accomplir dans le respect de
la qualité des prestations fournies, grâce
notamment à la professionnalisation des
intervenants, ou encore à l’adaptation des
logements. Face à certaines situations
difficiles, il est nécessaire de soutenir les
aidants en développant l’accueil de jour,
de nuit, ou l’hébergement temporaire.
Parallèlement, l’égalité d’accès à un établissement d’hébergement pour personnes âgées, en tout point du territoire, doit
être garantie en poursuivant la création
de places d'accueil.
Enfin, toujours pour mieux répondre aux
besoins des personnes âgées, dans une
logique de parcours résidentiel, il convient
de développer des formes alternatives au
domicile et à l’établissement, suffisamment sécurisantes : famille d’accueil,
articulation entre logement-foyer et
MARPA (Maison d’accueil rurale pour
personnes âgées).
Quel que soit le choix de vie,
il est important d’agir pour
le maintien des personnes
âgées dans la vie citoyenne.
À l’écoute
de la population
Le président du Conseil général
invite les Doubiens à discuter
des enjeux et des orientations du
projet Doubs 2017 lors de réunions
qui sont organisées dans chaque
secteur du département :
Rendez-vous à 18h :
• Pays Doubs central,
27 mai, salle des fêtes
de Rougemont.
• Pays Loue Lison
28 mai, Saline royale
d'Arc-et-Senans.
• Pays de Montbéliard,
4 juin, Le Jules-Verne
à Montbéliard.
• Pays horloger et Pays des
Portes du Haut-Doubs
5 juin, salle des fêtes
du Russey.
• Pays du Haut-Doubs,
8 juin, salle des fêtes
des Longeville – Mont-d'Or.
• Grand Besançon et
Pays des Sept Rivières
10 juin, salle polyvalente
de Novillars.
...I I
dossier
Le calendrier d’élaboration de Doubs 2017
octobre 2008
Lancement de la réflexion
novembre 2008 - août 2009
Travail d'élaboration
entre les élus
et les services
du Conseil général
février - mars 2009
Réunions thématiques
entre élus et professionnels
mai - juin 2009
Réunions territoriales
avec la population
juin - septembre 2009
Rédaction du projet
automne 2009
Présentation à l'Assemblée départementale
Budget primitif 2010
Début de Doubs 2017
Solidarité autour des ressources en eau
M
algré
les
investissements
conséquents réalisés ces dix
dernières années pour maîtriser les pollutions d’origine domestique et
agricole, la préservation des ressources en
eau doit encore faire l’objet d’une attention
particulière. Si la plupart des communes
du Doubs sont aujourd’hui équipées de
systèmes d’assainissement adaptés, il
reste quelques points noirs à traiter.
De nombreux cours d’eau du Doubs présentent une richesse écologique réelle ou
potentielle, démontrant ainsi la diversité
écologique de ces milieux. Toutefois, ces
ruisseaux ne sont pas tous préservés. Il
convient d’agir sur la maîtrise des pollutions mais aussi sur la qualité des berges
qui constituent notamment des refuges
pour poissons. Toutes ces mesures vont
dans le sens de la directive européenne
Enquête :
exprimez-vous !
Que vous puissiez ou non liques,
participer aux réunions pub
vous avez la possibilité de au
vous exprimer en répondant e
questionnaire inséré en pagdes
19 de ce numéro. Il abordede
aspects-clés pour l’avenir ble
votre département. L’ensem
une
des réponses constituera
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boîte à idées qui
2017.
préparation du projet Doubsrempli
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en ligne sur le site www.doub
7
201
ubs
questionnairedo
sur l’eau qui vise à mettre au “bon état
écologique” l’ensemble des cours et des
nappes d’eau d’ici une dizaine d’années.
C’est en partenariat avec l’Agence de l’eau
que le Conseil général pourra accompagner les mesures qui vont dans ce sens.
Mais toutes les communes sont concernées, car elles gèrent les services de l’eau
et de l’assainissement. De ce point de vue,
elles perçoivent des recettes des usagers,
proportionnelles aux volumes consommés. Il convient de permettre aux communes d’investir pour que la qualité de
l’eau distribuée soit conforme et que les
systèmes d’assainissement fonctionnent
de façon efficace, dans un cadre financier
équilibré. Si la solidarité départementale
ne saurait se substituer à leurs responsabilités, le Conseil général accompagnera
néanmoins les communes.
Infrastructures : un département éco-responsable
L
e Conseil général est responsable de la gestion, l’entretien,
l’exploitation et l’amélioration des 3 727 km qui constituent
son réseau routier. Assurer la maintenance de ce patrimoine
et l’améliorer dans une optique d’aménagement durable du territoire constituent les enjeux de la “route de demain”. L’idée n’est pas
de faire de la route pour la route mais bien d’étudier le moyen de
répondre au mieux aux besoins : aménagements ponctuels du tracé
existant, meilleure desserte des transports en commun, combinaison de différents modes de déplacements…
L’utilisation de méthodes éco-responsables, tant pour la maintenance que pour la construction, participera à une meilleure prise
en compte des problématiques environnementales et financières.
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I
Doubs 2017
I Ensemble, préparons l'avenir !
L
e Conseil général prépare l’avenir. Les élus du département souhaitent, comme ils l’ont fait en 2004, vous associer à la définition des
grandes orientations du projet Doubs 2017. Répondre au questionnaire ci-dessous, c’est pour vous et vos proches l’occasion d’exprimer vos
attentes. Les sujets qui sont traités dans ce questionnaire sont liés aux
domaines de compétences du Conseil général et à ses partenariats.
Adressez vos réponses
suivante
par courrier à l’adresse
ral
né
Gé
Conseil
ication
Direction de la Commun
au
7 avenue de la Gare-d’E
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avant le 30 juin 2009.
participation
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17.
à notre projet Doubs 20
Les grands enjeux de demain
1
Parmi les domaines suivants, quels sont ceux qui, selon vous, sont prioritaires pour le département dans les années
à venir ? (Choisissez 3 réponses et numérotez-les par ordre d’importance)
Le développement économique et l'emploi
L’éducation
L’environnement (eau, déchets, énergie, milieux naturels)
L’insertion sociale et professionnelle
Le logement
2
La solidarité (enfants, jeunes, familles, personnes âgées,
personnes handicapées)
Le sport et la culture
Les transports, les routes et les déplacements
En matière de développement économique et d’emploi, quels sont, selon vous, les 3 domaines que le Conseil général
doit soutenir en priorité, aux côtés des autres intervenants ? (3 réponses à numéroter par ordre d’importance)
La création d’entreprise
La recherche et le développement industriel
Le commerce et l’artisanat
Les services à la personne (aide aux personnes âgées, garde d’enfants...)
L’agriculture et la forêt
Le tourisme
3
Dans le cadre de son programme Collèges, le Conseil général réalise l’entretien, la gestion, la rénovation et
la construction de ces établissements scolaires. En outre, il a mis en place des actions volontaristes en faveur
des collégiens. Quelles sont, selon vous, les 2 actions prioritaires à développer dans ce domaine ?
(2 réponses à numéroter par ordre d’importance)
Développer les nouvelles technologies
Améliorer la restauration scolaire
Alléger les cartables
Soutenir les actions culturelles, sportives et citoyennes auprès des collégiens
4
En matière d’environnement, quelles sont, selon vous, les 2 actions qui vous semblent les plus importantes
à développer ? (2 réponses à numéroter par ordre d’importance)
Améliorer le recyclage des déchets et réduire leur production à la source
Protéger les milieux naturels
Préserver les ressources en eau
Réduire les consommations d’énergie et développer les énergies renouvelables
5
En matière de solidarité, pour chacun des publics ci-dessous, quels sont, selon vous, les 3 sujets prioritaires à traiter
(3 réponses à numéroter par ordre d’importance dans chaque catégorie)
Pour les jeunes
Pour les familles
Déplacements
Accès au logement
Accès aux loisirs, à la culture et aux sports
Prévention / santé
Accès à l’emploi
Formation / éducation
Prévention de la maltraitance
Pour les personnes âgées
Pour les personnes handicapées
Dans le domaine du sport, quelles sont, selon vous, les
2 actions que le Conseil général doit favoriser en priorité ?
7 Selon vous, dans le domaine culturel, quelles sont les
2 actions que le Conseil général doit favoriser en priorité ? (2 réponses à numéroter par ordre d’importance)
Déplacements
Aménagement du logement et accueil en établissement
pour personnes âgées
Lutte contre l’isolement
Soutien à domicile
6
Soutenir le sport de haut niveau
Faciliter la pratique sportive des personnes handicapées
Développer les sports de pleine nature
Favoriser les activités sportives des jeunes
8
Déplacements
Accès au logement
Insertion / accès à l’emploi
Formation
Services de garde d’enfants
En matière de transport et déplacement, quelles sont, selon
vous, les 2 actions les plus importantes à développer ?
Développer les pistes cyclables
Développer les transports collectifs
Améliorer le réseau routier départemental
Favoriser la complémentarité des modes de transport
Le Doubs et vous
Selon vous, qu’est-ce qui symbolise le mieux le département
du Doubs ? (plusieurs propositions possibles : site touristique,
événement culturel, équipement, club de sport, entreprise,
produit de consommation ou autre)
Déplacements
Accès à un logement adapté
Accès à l’emploi
Formation
Lutte contre l’isolement
Soutien à domicile
Accessibilité aux lieux et espaces publics
Proposer des spectacles le plus près de chez vous (saison
culturelle départementale)
Valoriser et rendre accessibles les grands sites
du département
Participer à l’organisation de grands événements culturels
Soutenir la création artistique
Votre profil
Homme
Femme
Âge : < 18 ans
26-40 ans
61-75 ans
18-25 ans
41-60 ans
plus de 75 ans
Activité ouvrier
employé
cadre
profession libérale
agriculteur
commerçant
retraité
à la recherche d’un emploi
en cours de formation
(scolaire, étudiant, apprenti,
stagiaire professionnel)
homme / femme au foyer
autre
Situation familiale
célibataire
en couple
Nombre d’enfants 0 – 1 – 2 – 3 – 4 et plus
(entourez le nombre correspondant)
Expression libre
Code postal de votre commune de résidence ..............................
I
collèges
I Des choix ambitieux
pour le pays de Montbéliard
Le Conseil général a opté pour la
création de deux établissements : l’un
dans le quartier de la Petite Hollande,
à Montbéliard, l’autre dans le nord
de l’agglomération, à Bethoncourt.
C’est le choix d’une dynamique
éducative et territoriale.
La classe de chant choral, une spécialité du collège Louis-Pergaud.
«
N
ous avons pris le temps de l’écoute
et de la réflexion, celui du choix
est venu : c’est un choix équilibré qui s’inscrit dans notre programme
Collèges 2010 », a déclaré le Président du
Conseil général lors de la présentation
des projets, à Montbéliard, en compagnie
de Pierre Moscovici. Le député, président
de la Communauté d’agglomération du
pays de Montbéliard (CAPM), approuve
les projets du Département, tout en
n’ignorant pas les inquiétudes légitimes
qui ont pu s’exprimer.
Le programme Collèges 2010 comporte
la création d’un établissement, d’une
capacité maximale de 500 élèves, dans le
quartier de la Petite Hollande, soit sur le
site du collège Pergaud, soit sur celui de
Brossolette. Il prévoit aussi la création
d’un collège sur le site des Fenottes, à
Bethoncourt, tandis que le collège de
Grand-Charmont sera fermé. En outre, la
réhabilitation des collèges de Seloncourt,
Hérimoncourt, et Voujeaucourt est confirmée. Doté d’un budget global de 495 M€,
le programme Collèges 2010, irrigue l’ensemble du territoire montbéliardais.
Malgré la chute des effectifs
Retour en arrière… En 2004, les élus de la
nouvelle majorité départementale décident de revenir sur la décision de leurs
prédécesseurs qui prévoyaient de fermer
cinq établissements dans le pays de
Montbéliard du fait d’une forte baisse
des effectifs. Une période d’observation
est instaurée pour le collège Courbet, à
Grand-Charmont, et le projet de construction d’un établissement dans le nord de
l’agglomération est retenu. Parallèlement,
les deux collèges de la Petite Hollande
s’engagent dans une mutualisation des
enseignements.
Ainsi, malgré la chute des effectifs qui s’est
confirmée (-21 % entre 2000 et 2009), et
en raison même de la suppression de la
carte scolaire qui risque de provoquer des
déséquilibres territoriaux, le Département
affirme sa volonté de doter le pays de
Montbéliard d’établissements scolaires de
proximité.
Un groupe de travail est en place
Parallèlement à ces décisions, le Conseil
général engage un travail de fond, en
partenariat avec l’Éducation nationale, la
CAPM, les fédérations de parents d’élèves et les syndicats, en lien avec les élus
locaux. L’objectif étant de garantir une
offre éducative attractive dans chaque
établissement, une mixité sociale réussie,
et un aménagement du territoire équilibré. Il conviendra également de statuer
sur le site d’accueil du nouveau collège de
la Petite Hollande.
En septembre, les décisions seront
présentées au Comité départemental
de l’Éducation nationale. Et en octobre,
seront établis les calendriers pour les
réhabilitations des collèges de Seloncourt, Hérimoncourt, et Voujeaucourt,
d’une part, et la construction du collège
de Bethoncourt, et de celui de la Petite
Hollande, d’autre part.
140
M€
investis
Au cours des cinq
dernières années,
le Département
a consacré
pas moins de
52 millions d’euros
aux collèges du
Pays de Montbéliard. Et 80 M€
seront encore
investis au titre
du Programme
pluriannuel
d’investissement.
Sur les 14 collèges
du nord du
département,
cinq sont d’ores et
déjà totalement
rénovés, un autre
est en travaux.
Huit opérations
restent à conduire.
À terme, ce sont
140 M€€ qui auront
été déployés dans
le secteur.
Reprise de cours au collège Pierre-Brossolette.
I I Tabac, violences, solidarités…
jeunes
Les conseillers généraux juniors
partent en campagne
Dès leur installation en novembre 2008, les nouveaux
conseiller juniors, élus pour deux ans, se sont mis
au travail. Six mois plus tard, ils proposent trois
campagnes de sensibilisation et d’information aux
collégiens du Doubs.
C
hacun des projets est prêt à être
lancé : le thème a été retenu, les
objectifs fixés, le budget et le
calendrier arrêtés. Du travail de pro ! On
sent de l’admiration dans le regard de
Rémy Nappey, vice-président du Conseil
général qui accueille les conseillers juniors
pour une séance plénière, à Besançon,
mi-mars. C’est sans doute l’enseignant
qui perce en lui au cours des débats très
auto-disciplinés au demeurant.
La commission territoriale bisontine a
choisi de s’attaquer au tabagisme des
jeunes. « Il y aura un jeu-concours, une
affiche et une exposition pour informer les
collégiens des méfaits du tabac », détaille
la présidente du CGJ, Christy Hul. « Après
avoir rencontré la représentante d’une
Aurélie Invernizzi.
association, nous avons décidé de cibler les
nouveaux fumeurs et les jeunes qui n’ont
pas encore commencé. Il faut leur parler
de ce qui les touche : la mauvaise haleine,
les dents jaunes… » Reste à trouver un
slogan qui frappe les esprits.
Sensibiliser, susciter des échanges
Les Montbéliardais ont choisi d’intervenir
contre toutes les formes de violence
en proposant aux collégiens de réaliser
une bande dessinée, avec le concours
des professeurs d’arts plastiques. Les
meilleures planches seront réunies sous la
forme d’un livre qui sera disponible dans
les établissements. « Il servira à ouvrir
des débats, pour initier d’autres actions »,
souligne Xavier Cailhol, vice-président et
rapporteur de cette commission.
Les Pontissaliens s’ouvrent, quant à
eux, aux solidarités internationales,
sur le thème “Citoyens du monde”.
Cinq expositions sur un pays – un par
continent – tourneront dans des collèges.
Xavier Cailhol.
« Elles traiteront de la culture, des sports
pratiqués, du mode de vie des jeunes de
ces pays », précise Aurélie Invernizzi,
vice-présidente et rapporteur de cette
commission. « Ce sera l’occasion de
favoriser les échanges avec les familles
qui en sont originaires. » « On pourrait
imaginer que la cantine scolaire prépare
des spécialités en rapport avec chaque
exposition », suggère un conseiller
junior. « Bonne idée , relève Rémy
Nappey, mais parlez-en sans tarder aux
responsables de vos établissements. »
Les idées fusent, tout n’est pas possible
certes, mais il y a déjà tant à faire. La
séance s’achève, chacun repart avec son
dossier sous le bras. Des rendez-vous à
prendre, des bons à tirer à donner, des
réunions à animer… pour concrétiser
tous ces projets dans les mois qui
viennent. Être élu, quel boulot ! Mais
aussi que de satisfactions à en juger
par l’enthousiasme des collégiens à
leur départ.
Patrick Ronot, Jean-Marie Saillard, Noël Gauthier, Rémy Nappey, Christy Hul et Philippe Beluche.
Un projet d'affiche contre
les violences.
...I I
jeunes
Rencontre amicale
Un jeu-concours instructif.
sur le thème de l’Europe
L’association Europe Direct Franche-Comté a choisi d’impliquer
collégiens et lycéens dans le lancement de sa campagne d’information.
La finale du projet pédagogique s’est jouée au théâtre Bacchus, dans
l’enthousiasme général.
L
e comédien et directeur du théâtre
Bacchus, Jean Pétrement, campe
un Julien Lepers décalé, lors de
cette demi-finale inspirée de la célèbre
émission de France 3 où lycéens et collégiens franc-comtois s’affrontent en demifinale. Les ados jouent le jeu, mi-sérieux
mi-amusés, les deux mains sur le buzzer.
Pour cette première manche, Nelly reste
en compétition et affronte Coralie, Yohan
et Laure. Quelle est la part du budget
communautaire consacrée au fonctionnement de l’Union européenne ? Combien
y a-t-il de commissions permanentes ?
Quel est le parti politique majoritaire
depuis 2004 ?
Une invitation pour Strasbourg
à gagner
Les élections européennes auront lieu le
7 juin en France. Europe Direct FrancheComté a été le seul centre d’information
retenu sur le plan national pour promouvoir le cinquantième anniversaire du Parlement européen à Strasbourg. Autour de
ces deux événements, l’association dirigée
par Annick Courtin-Hecker a bâti un projet
pédagogique impliquant collèges et lycées
franc-comtois. Dix jeunes de chaque établissement ont été sélectionnés pour une
rencontre amicale lors de la finale organisée au théâtre Bacchus, le 30 mars.
Petit quiz sous forme de QCM, pièce de
théâtre créée pour l’occasion par la compagnie Bacchus, proposition d’une directive à rédiger avec les supporters de sa
classe en quelques heures et à présenter
sur scène… Le rythme a été intense, note
avec satisfaction Annick Courtin-Hecker : « Le niveau a été assez exceptionnel,
particulièrement pour les collèges. Les
jeunes ont fourni un surcroît de travail,
certains sont venus dans nos bureaux
chercher de la documentation. Nous
avons senti une volonté d’aller plus loin,
de prolonger la démarche. »
Et ce sont Victor et Laura, respectivement
du collège Notre-Dame, de Morez, et du
lycée Condorcet, de Belfort, qui ont remporté cette belle compétition citoyenne.
Grâce à eux, leur classe sera invitée à
visiter le Parlement européen début juin.
Christy Hul, présidente
du Conseil général des jeunes.
Une directive pour
« limiter les abus »
Christy, Meggane
et Emma sont
en 4e au collège
Diderot, à Planoise,
et ce trio a été
sélectionné pour
représenter leur
établissement
à cette journée
à Bacchus. « Ce
qui m’a intéressé
dans cette
opération, c’est
de voir comment
est composé
le Parlement
européen,
comment sont
montés les projets,
et aussi de voir
les idées des
autres collégiens
et lycéens »,
confie Christy...
qui n’est autre que
la présidente du
Conseil général
des jeunes. « On
a choisi le thème
du logement
pour étudiants »,
poursuit Meggane,
« pour que
davantage de
logements soient
créés à proximité
des facs, et
aussi pour que
les propriétaires
soient contrôlés,
pour limiter les
abus. »
Europe Direct Franche-Comté,
03 81 21 29 55
ou www.europe-franchecomte.fr
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46
45
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ans le Doubs
13 - Physio - Besançon
14 - Le Lézard - Pontarlier
15 - Maty - Besançon
16 - Roques et Lecœur - Baume-les-Dames
17 - Krys Optique Clement - Montbéliard
18 - JCR Automobiles - Baume-les-Dames
19 - Luminaires Germain - Pontarlier
20 - La Cave aux Fromages - Besançon
21 - Caves de l’Église - Baume-les-Dames
22 - Simplement Chocolat - Pontarlier
23 - Garage Droz - Baume-les-Dames
53
49
51
erça
nts labellisés
1 - Jules et Julie - Pontarlier
2 - Optic 2000 - Montbéliard
3 - Cart Librairie - Besançon
4 - Eve Boutique - Besançon
5 - Assurance Chardon - Pontarlier
6 - Optic 2000 - Audincourt
7 - La Serviette à Pois - Besançon
8 - Boucherie Charcuterie Salaisons Mercier
Valentigney
9 - La Femme Épanouie - Besançon
10 - Boucherie Rosales - Mandeure
11 - Roger Territoire d’Homme - Besançon
12 - Physio - Pontarlier
41
44
24 - Le Travail en Couleur - Pontarlier
25 - Maroquinerie Colin - Pontarlier
26 - Cart Encadrement - Besançon
27 - Epoques et Styles Tendances - Montbéliard
28 - Roger Bernard - Besançon
29 - Aux Délices du Bain - Besançon
30 - Design’Coif’ - Baume-les-Dames
31 - Chocolat de Neuville - Pontarlier
32 - Cave Etienne Saysset - Besançon
33 - Optique Erard - Audincourt
34 - Boucherie Rosales - Audincourt
35 - Bibop et Lola - Besançon
52
36 - Pharmacie des Arcades - Baume-les-Dames
37 - Librairie Siloë Chevassu - Besançon
38 - Aux Chocophiles Heureux - Besançon
39 - Photo Lab Services - Baume-les-Dames
40 - Alain Afflelou - Besançon
41 - Au Jardin de Mélanie - Baume-les-Dames
42 - Climent Mobilier Contemporain - Besançon
43 - Ecrin de Femme - Pontarlier
44 - Climent - Saône
45 - Pâtisserie Roy - Baume-les-Dames
46 - Garage Central Renault - Baume-les-Dames
47 - Iris Optique - Seloncourt
48 - La Chocolatière Ragot - Montbéliard
49 - Opticien Krys - Besançon
50 - Roger Bernard - Montbéliard
51 - Atelier de Coiffure - Baume-les-Dames
52 - Marc Optique - Baume-les-Dames
53 - Lulubel - Besançon
54 - Pharmacie Principale - Besançon
(Photo non disponible)
8/04/09 11:46:21
I
personnes âgées
I Trouver soutien et réconfort
au Bistrot des aidants
Baptisés “Bistrots des aidants”,
des réunions-débats permettent
d’aborder les questions
incontournables que pose la prise
en charge bénévole et assidue d’une
personne âgée.
B
ien souvent c’est un membre de la
famille, un proche, qui s’occupe de
la personne âgée en perte d’autonomie ou dépendante, permettant ainsi
son maintien à domicile. Ces aidants, dont
le dévouement n’est souvent pas reconnu,
peuvent ressentir le besoin d’être euxmêmes soutenus. C’est pourquoi un lieu
de rencontre et d’échange, animé par des
professionnels et une psychologue, a été
ouvert à l’automne dernier.
Un moment d’échange convivial
et concret
« Ce service de soutien de proximité s’intègre au programme de Préservation de
l’autonomie des personnes âgées (PAPA)
de Franche-Comté, plan national d’action
décliné localement », précise Christine
Casagrande, référente régionale du PAPA
à l’URCAM (Union régionale des caisses
d’assurance maladie). Piloté par la CRAM
(Caisse régionale d’assurance maladie) de
Bourgogne Franche-Comté et l’URCAM,
ce programme est né de la volonté des
branches Maladie et Retraite de mutualiser moyens et savoir-faire existants
pour fournir des réponses pertinentes
et rapides à la population fragilisée par
le vieillissement. Le Conseil général est
associé étroitement à ces travaux ainsi
que d’autres partenaires institutionnels.
Les premières séances du Bistrot des
aidants ont eu lieu à La Roche au Trésor à
Pierrefontaine-les-Varans. « Ces rendezvous sont prévus en général le dernier
samedi du mois. Ils offrent un temps
d’expression sur différentes thématiques
et l’occasion d’obtenir toute l’information utile », rappelle Laurent Barbier, de
l’ADMR (Association d’aide à domicile en
Jeanne et sa maman.
Christine Casagrande.
milieu rural). À noter parmi les premiers
thèmes traités : “Solidarités familiales à
l’épreuve du temps”, “Accompagner un
proche âgé : des aides existent”.
Les prochains Bistrots des aidants
aborderont les sentiments et les
émotions des aidants de personnes
âgées, les 30 mai et 20 juin de 14h30 à
17h, à la Roche du Trésor, 1 rue du Pré,
à Pierrefontaine-les-Varans.
Jeanne
67 ans, accompagne
sa maman
« Cela fait plusieurs années que
j’accompagne ma
maman de 92 ans
qui ne se déplace
plus qu’en fauteuil.
J’ai assisté aux
Bistrots des
aidants. En dehors
du fait qu’on
peut y partager
son expérience
avec d’autres
personnes, les
intervenants nous
transmettent des
informations et
des méthodes
d’approche
adaptées aux
différentes
situations. Ils
nous permettent
de comprendre la
personne âgée,
ses réactions,
ses attentes. La
présence d’une
psychologue
est essentielle
pour apprendre
à positiver, se
protéger, prendre
du recul, mais
également pour
parler de soi, se
sentir épaulé. Car
le rôle que nous
tenons auprès du
parent dépendant
est quelquefois
lourd à supporter.
Ces après-midi
sont comme
une respiration,
un vrai moment
d’échange et le
moyen de mieux
aborder les choses
au quotidien ! »
ADMR : 03 81 56 37 80
Gérald Bernhard
et le jeune Gabriel Flocco.
I I Des collégiens handicapés
zoom
qui se déplacent comme les autres
Le Conseil général veille tout particulièrement à l’organisation des déplacements
des enfants handicapés vers leur établissement scolaire. Plus de 300 jeunes sont
transportés actuellement, contre une centaine voici quelques années en arrière. C’est
un engagement de Doubs 2010 qui va au-delà des objectifs de la loi du 11 février 2005.
Rémy Nappey, vice-président
en charge de la Citoyenneté,
de la Politique éducative et
culturelle.
« Nous n’avons
pas attendu la
loi du 11 février
2005 pour
agir. Dès 2004,
nous avons
commencé
à mettre en
place une
organisation
pour que
tout élève
en difficulté
puisse se
rendre dans son
établissement
scolaire. De
60 enfants en
2004, ils sont
désormais un
peu plus de
300 à utiliser
nos transports
adaptés. »
L
a loi du 11 février fait la promotion
d’un regard neuf sur le handicap,
pour permettre à chaque personne
handicapée de trouver pleinement sa
place à l’école comme en société et de lui
assurer l’égalité des droits et des chances.
Le Conseil général joue son rôle via la
Maison départementale des personnes
handicapées (MDPH). Celle-ci reçoit et
traite toutes les demandes issues de la
Commission des droits et de l’autonomie
(CDA), notamment en ce qui concerne
l’accessibilité généralisée non seulement
des lieux d’éducation, mais également du
transport jusqu’à l’école primaire, en Clis
(Classe d’intégration scolaire) en collège,
en UPI (Unité pédagogique d’intégration)
ou au lycée. La MDPH reconnaît officiellement les droits de l’enfant handicapé,
évalue ses besoins (aide humaine, technique, animalière, pédagogique) et suit les
décisions prises.
Désormais, chaque établissement scolaire
a donc l’obligation d’accueillir les enfants
de son secteur de recrutement, en l’occurrence le plus près du domicile de l’en-
fant ou du jeune ayant un handicap. Pour
le Conseil général, l’obligation est double.
Tout d’abord, concernant les collèges, il
assure la conformité des établissements
et leur accessibilité par des opérations
spéciales ou au moment des opérations de
restructurations (projet Collèges 2010).
Lors de la décision, prise par l’inspecteur
d’Académie, de créer une UPI, l’adaptation
complète des locaux, des moyens (mobilier, informatique), de la logistique (un
bureau pour l’animateur, installation d’un
ascenseur), leur entretien et le forfait
spécial (1 500 €) affecté à la pédagogie
sont pris en charge par le Département.
L’éducation nationale veille, quant à elle, à
l’attribution des moyens en personnel.
322 enfants empruntent
les transports spécifiques
La seconde obligation du Conseil général
en matière d’accessibilité des élèves handicapés concerne le transport scolaire. Ce
travail se fait bien évidemment en lien avec
les transporteurs dont la responsabilité
est engagée (équipement adéquat, respect
...I I
zoom
VAD accompagne les collégiens handicapés
La société VAD, de Danjoutin, propose un système
de transports à la demande, notamment pour les
collégiens à mobilité réduite. Le Conseil général
compte parmi ses clients.
D’une main ferme, Gérald Bernhard guide le fauteuil roulant de Gabriel
Flocco vers le minibus, spécialement aménagé, qui doit l’amener
au collège. Les parents apprécient la ponctualité. L’adolescent a le
sourire. « C’est super ! Il me met de la musique et on peut discuter. » Il
y a une vraie complicité entre lui et le conducteur.
« Nos 60 conducteurs ne sont pas des chauffeurs », rectifie
Philippe Brandeburger, directeur de VAD (comme Valeur ajoutée
au déplacement, filiale de Véolia Transport). « Ils ne font pas du
ramassage scolaire, mais des déplacements. Quand les parents nous
confient leurs enfants ils sont en droit d’exiger des assurances de
qualité. »
Chaque salarié reçoit systématiquement une formation initiale et
continue à caractère médico-social. Lors de son recrutement, il
adhère à une charte de qualité qui ressemble à un projet éducatif.
« Je conçois notre métier comme un maillon de l’action de nos
partenaires et clients. Je refuse d’être seulement un fournisseur. »
Avec une moyenne de deux heures quotidiennes passées en
déplacements, les collégiens handicapés parcourent l’équivalent de
la distance Terre-Lune au cours de leur scolarité. Une donnée de taille
qui mérite d’être prise en compte car ils passent plus de temps avec
les conducteurs qu’avec leurs professeurs de français !
des particularités de l’usager, contact avec
les familles pour les horaires de prise en
charge…).
À chaque cas de figure correspond une
solution adaptée. S’il s’agit d’un élève en
fauteuil, la solution la plus utilisée est le
transport individualisé adapté. Si la mobilité n’est pas remise en cause (déficience
visuelle ou intellectuelle de l’enfant), le
véhicule neuf places combinées est privilégié. Et, dès qu’elle est possible, l’intégration dans les transports ordinaires est
encouragée. Depuis le renouvellement des
marchés en septembre 2008, le Département favorise les circuits spécifiques pour
prendre en charge un plus grand nombre
d’élèves handicapés. Dans le Doubs, 322
enfants utilisent ces transports spécifiques pour un budget d’environ 1 M€.
Le schéma départemental d’accessibilité
qui prévoira la continuité des déplacements
des personnes handicapées (comprenant
trottoirs et quais d’embarquement) et qui
doit être prêt pour 2015 incite fortement à
anticiper dès à présent les réalisations. Et
le plus tôt est évidemment le mieux.
La MDPH
en quelques mots
Jean-Marie Bart,
vice-président
en charge des
Solidarités.
« Ces transports
scolaires adaptés
sont très appréciés
de la CDAPH* qui
utilise beaucoup
cette solution.
Cela facilite
l’intégration des
enfants en milieu
scolaire ordinaire.
Le Conseil général
est très vigilant
à cette prise en
charge globale
qui concerne tant
la scolarité que
les moyens de la
suivre et d’y avoir
accès. L’Éducation
nationale se
charge de son
côté de la mise
à disposition
d’auxiliaires de
vie scolaire pour
aider l’enfant dans
ses particularités,
prises de notes
ou autre, dans
l’établissement. »
*Commission
des droits et
de l’autonomie
des personnes
handicapées,
ex-Cotorep et Cdes.
Depuis le 1er janvier 2006, dans
le Doubs, et comme pour les
autres départements, la Maison
départementale des personnes
handicapées est le lieu unique qui
facilite les démarches des personnes
handicapées : accueil, information,
orientation, accompagnement, aides
à la définition d’un projet de vie, mise
en œuvre du droit à la compensation
du handicap et conseils. Elle gère
toutes les questions liées au handicap
et fédère tout un ensemble de
partenaires (État, Caisse d’allocations
familiales...)
MDPH, 6 boulevard Diderot à Besançon.
Tél. : 03 81 525 425,
ouvert du lundi au vendredi de 8h30
à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
I
Doubs nature
I Échinococcose :
Le Doubs reste en première ligne
De nombreuses études présentaient
pour le Doubs des taux élevés de
renard porteurs de l’échinocoque :
70 % en altitude (plus de 400 m) et
20 % en plaine. Réactualisées, les
données montrent une progression de
la contamination.
L
e projet de cartographie de l’Echinococcus multilocuralis est en cours
dans 39 départements (sur les 44
adhérents à l’ERZ). Des prélèvements et
des analyses dans la population de renard
ont été effectués ou sont en cours dans
chaque territoire concerné. Le Doubs et
son laboratoire vétérinaire départemental ont piloté une méthode simplifiée de
détection du ténia, approuvée par l’AFSA
et rendu leurs résultats.
L’étude commencée en 2007 dans le
département, et entièrement financée
par le Conseil général, a abouti au prélèvement de 116 renards. L’analyse de leur
intestin par le laboratoire vétérinaire
départemental a démontré que 60 d’entre
eux étaient porteurs du ténia. La faculté
des sciences de Besançon, très active
au niveau national sur le sujet, a affiné
l’étude : le taux de contamination est de
68,5 % pour les renards vivant à plus de
400 m d’altitude et de 37 % en dessous. La
pression de la contamination se développe
donc. Et ce d’autant plus qu’outre les
renards, les chiens peuvent être porteurs
de l’échinocoque et que c’est le campagnol,
“l’hôte intermédiaire” de ce ténia, qui les
contamine. La propagation peut se faire
dans la nature, dans les jardins et même
en ville, le milieu urbain étant une zone de
nutrition facile pour les renards.
Tout ceci incite à redoubler de précautions
au quotidien afin d’éviter la transmission
à l’homme puisque l’échinococcose alvéolaire est une maladie mortelle et que la
Franche-Comté est historiquement très
touchée.
Des mesures à prendre
pour se protéger
Afin d’éviter la propagation à
l’homme, plusieurs mesures
simples existent : clôturer son
jardin pour éviter l’infiltration des
renards. Laver abondamment ses
fruits et légumes, faire cuire à plus
de 60°C ceux pour lesquels ce n’est
pas suffisant, bien se laver les
mains, ne pas porter ses mains à
la bouche en pleine nature, ne pas
manipuler des animaux morts sans
protection. Vermifuger régulièrement son chien, voire son chat,
contre le ténia. Cette vigilance
est nécessaire car, chez l’homme,
l’évolution de cette maladie
mortelle qui s’attaque au foie
est très lente : l’incubation peut
durer 15 ans, sa progression est
assimilable à une tumeur maligne.
Il n’y a pas de traitement connu à
ce jour, ni de vaccination.
L’ERZ en bref
L’Entente rage et zoonoses est un
établissement public interdépartemental
de lutte contre les maladies transmises
à l’homme par la faune sauvage. Créée en
1973 pour lutter contre la rage, elle s’occupe
depuis 2000 d’autres zoonoses, dont
l’échinococcose alvéolaire.
Site de l’ERZ :
http://www.ententeragezoonoses.com/
Danièle Nevers,
conseillère générale de
Rougemont
« Benoît Combes,
le directeur de
l'ERZ, et son équipe
font un travail
extraordinaire.
En l'absence de
traitement, la
prévention est
primordiale et
passe par des
gestes d'hygiène
(voir encadré)
comme se laver les
mains après avoir
caressé son chien.
En milieu rural, les
gens sont informés
et font attention.
Mais ce n'est pas
encore assez connu
en milieu urbain. »
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I I La Saline royale d'Arc-et-Senans
culture
met en scène les artistes amateurs
Ce 17 mai de 10h30 à 20h, le Conseil général organise la quatrième édition de
Amateurs en scène à la Saline royale. Il donne ainsi l’occasion à plus de
700 artistes amateurs de rencontrer un public familial de plus en plus nombreux.
En toute gratuité.
U
ne quarantaine de formations
amateurs originaires du Doubs
s’égailleront avec le public dans
l’enceinte prestigieuse de la Saline royale.
Ce site inscrit au Patrimoine mondial de
l’UNESCO* était tout désigné pour ouvrir
ses portes, et donner accès à ses salles
et ses jardins (si le temps le permet). Le
Conseil général démontre à cette occasion
son attachement à le faire vivre avec des
événements conviviaux et populaires.
Ce formidable lieu de représentation
permet de plus aux familles de piqueniquer et propose de la restauration
rapide pour l’occasion. La diversité est
au menu : musique, danse, percussion,
théâtre, cirque, chorale, musique actuelle,
il y en aura pour tous les goûts et toutes
les oreilles. Pas de temps morts ni de
contre-temps, la partition est prévue
pour se dérouler sans anicroche ! À 11h,
un apéro-concert avec le groupe Alison
(musiques traditionnelles folk) donnera
le “la” des festivités. L’atelier de danse
de la compagnie du Courant d’air et les
percussions brésiliennes du groupe Ago lui
répondront lors du second apéro-concert
à 18h, avant de faire place au spectacle de
clôture, Lueur, de la compagnie de cirque
Zèle d’anges prévu de 19 à 20h, heure à
laquelle se terminera cette folle journée.
Une éco-manifestation
Cette heure ne doit rien au hasard.
Soucieux de limiter son empreinte
écologique lors de cette manifestation,
le Département veille à ce que les
spectacles se déroulent en lumière
naturelle. Il a également volontairement
limité les imprimés et fait un effort
particulier pour le transport jusqu’à
la Saline. Outre la possibilité de s’y
rendre en TER (www.ter-sncf.com),
un accent est porté sur le covoiturage,
en partenariat avec le CRIJ (Centre
régional
d'information
jeunesse).
Toutes les informations sont sur le site
www.jeunes-fc.com. L’occasion pour
un public de plus en plus nombreux
(5 000 personnes l’année dernière)
d’approcher de multiples pratiques
artistiques et de constater la vigueur
et la variété de la création amateur du
Doubs… Et de susciter des vocations ?
Retrouvez le programme détaillé
d’Amateurs en scène sur le site Internet
du Conseil général : www.doubs.fr
Tél. 03 81 25 85 78
*tarif réduit ce jour-là pour les expositions
de la Saline
Votre avis nous intéresse
Une enquête sera menée auprès des visiteurs afin de mieux connaître le public présent et ses attentes. De quoi pouvoir affiner
et améliorer encore la prochaine édition.
Le concours de lueur
C’est la compagnie de cirque Zèle
d’anges et sa vingtaine d’enfants
qui assurent la clôture de la journée.
Peu avant que le soleil ne se couche,
le peuple multicolore cherche
qui a la plus belle couleur. Poésie,
émotions, spontanéité, disciplines
aériennes
(trapèze,
corde),
équilibres, contorsions et autres
monocycles seront de la partie !
I I
sport
Un raid pour changer
l’image du handicap
« L’objectif et l’esprit restent les mêmes », affirme Alain Barberon,
directeur du centre omnisport Pierre-Croppet et co-organisateur, avec
la ville de Besançon, du deuxième raid Handi’fort. Les 16 et 17 mai, la
seule nouveauté viendra du parcours « plus visible ». Chaque équipe est
composée d’une personne handicapée physique ou sensorielle, d’une autre
handicapée mentale ou psychique, d’un éducateur spécialisé, d'un sportif
de haut niveau et de deux personnes de la société civile. Elles sont 17 au
total, dont une du Département emmenée par le conseiller général Noël
Gauthier, à disputer épreuves sportives et culturelles.
« Le handicap n’est pas insurmontable. On va à la rencontre de l’autre et
on se rend compte qu’il est un véritable équipier ». Alain Barberon évoque
l‘émotion sur la ligne d’arrivée en 2008 et les liens entre équipiers qui ont
perduré pendant l’année. « On a permis à des publics de se rencontrer », se
réjouit-il. « On a longtemps prêché dans le vide mais ça change enfin ! »
2e raid Handi’fort, les 16 et 17 mai à Besançon. Tél. 03 81 47 42 54
Le 1er trail du Sprint Phil Team
veut séduire les femmes
Philippe Belmostefaoui n’a qu’une idée
en tête : promouvoir le sport féminin.
Devenu entraîneur et président de
club, le coureur met en pratique ses
convictions en organisant le 17 mai,
la 1re édition de la Baumoise, course
nature de 20 km (+ 1019 m de dénivelé)
« bien adaptée aux femmes » préciset-il. L’adaptation est aussi du côté des
récompenses. Les primes attribuées aux
coureuses sont supérieures à celles des
hommes, une exception dans le monde
de la course à pied et du sport en général.
« Ça fait des années que je cavale et je
n’ai jamais compris cette différence.
Homme ou femme, la performance est
la même. » Sportif militant, Philippe
Belmostefaoui prône le « sport plaisir »,
au-delà de « la seule perf. ». Il veut
qu’un maximum de coureurs, hommes,
femmes mais aussi cadets profitent
« du parcours magnifique ». Il a prévu
une large amplitude horaire « pour
permettre à ceux qui n’ont pas l’habitude
d’essayer ».
La Baumoise,
le 17 mai à Baume-les-Dames.
Tél. 03 81 55 52 13
www.sprintphilteam.org
Jeunes
rugbymen
et grandes mêlées
Le tournoi de la Boucle de l’Olympique
bisontin jeunes fera-t-il encore mieux
que l’an passé ? Peut-être. Mais fort
de ses 1850 participants en 2008,
le grand rendez-vous des rugbymen
en herbe (5 à 15 ans) est en bonne
voie pour devenir “la référence des
tournois en Bourgogne et FrancheComté”, objectif affiché par le club.
Le 9 mai, plus de 150 équipes
réparties en cinq catégories venues
de Franche-Comté et d’ailleurs
(Bergame, Lille, Paris…) s’affrontent
au stade de la Malcombe. Jour de fête
pour les licenciés du club, le tournoi
de la Boucle est aussi une belle vitrine
pour l’école de l’Olympique qui peut
communiquer à grande échelle sa
passion du rugby. « C’est pour nous
la cerise sur le gâteau », admet
Dominique Gouhenant, entraîneur
des marmousets (-7 ans).
22e tournoi de la Boucle, le 9 mai
à la Malcombe à partir de 10h.
Tél. 03 81 48 90 51
www.ob-jeunes.com
I
opinions
I
Le groupe socialiste, Verts et divers gauche à votre écoute
Les élus des groupes d’opposition départementale à vos côtés
Les départements dans la tempête
Deux solidarités pour un Département…
L
N
e Conseil général a un rôle fondamental
dans ses missions de proximité, de solidarité et d’aménagement du territoire.
Il maintient un service public au plus près des
citoyens, répond aux besoins des populations les
plus fragiles, au moment où les enjeux de solidarité sont de plus en plus importants, renforcés
par les effets de la crise. Les difficultés d’un
nombre croissant de nos concitoyens entraînent
une hausse des dépenses liées à la solidarité, et
cela se conjugue avec une baisse des recettes,
en particulier des droits de mutation issus des
transactions immobilières.
Dans le même temps, le désengagement de l’État
s’accélère, avec des transferts de charges qui ne
sont pas intégralement compensés, ou encore la
suppression de la taxe professionnelle dont les
modalités restent incertaines.
De plus, à travers la réforme des collectivités
territoriales en cours, se profile la suppression
de ce qui fonde la liberté et le droit d’initiative
de nos institutions : la clause générale de
compétence, qui permet aux communes, aux
départements, et aux régions, au-delà des
compétences obligatoires imposées par la
loi, d’intervenir de manière volontariste dans
tous les domaines tels que l’aménagement
du territoire, l’environnement, la culture,
le sport ou le tourisme, qui contribuent au
développement économique. Cette évolution
interdirait au Conseil général d’accompagner le
développement du Doubs dans le soutien qu’il
apporte aux initiatives des communes, de leurs
intercommunalités et des associations. Tout le
monde doit se sentir concerné par cette réforme
qui se prépare.
Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet,
Jean-Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday,
Jacques Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster,
Gérard Galliot, Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias,
Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot.
otre département de tradition rurale repose, à égale importance, sur deux solidarités,
l’une sociale, obligatoire, l’autre territoriale
et historique.
En décalage avec cette réalité, le Département
opte pour le recul. Les cigales sont devenues
fourmis ! Malheureusement, une bonne gestion
ne se décrète pas, elle se pratique dans le temps
et non dans l’urgence. Il aurait été heureux de “ne
pas manger la cagnotte” car aucune collectivité
n’est jamais à l’abri de difficultés financières. Notre
gestion de "bon père de famille" ambitionnait une
prudence raisonnable.
Aujourd’hui, le temps et la réduction de la voilure ne
sauront suffire pour assurer les nouveaux besoins
de solidarité ! Il y a donc obligation d’innover, pour
préparer et anticiper les besoins de demain.
La décentralisation doit continuer à faire mieux !
Gardons à l’esprit que le Conseil général doit être
un échelon de solidarité entre les hommes et plus
encore entre territoires. Nous devons, plus que
d’autres, réduire les écarts.
Groupe Démocratie et Proximité
Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent, Jean-Pierre Gurtner,
Daniel Leroux André Péquignot, Marc Pétrement, Patrick Ronot,
Jean-Marie Saillard.
L’exécutif continue de se désengager
À
partir de la rentrée 2009, les transports
scolaires du temps de midi ne seront progressivement plus financés par le Département pour les enfants qui rentrent chez eux dès
lors qu’une cantine a été installée. Cette décision
va impacter lourdement le budget des communes
qui devront, elles, assumer cette nouvelle charge.
Qu’adviendra-t-il des enfants qui ne pourront être
accueillis faute de places ? « Nous n’avons pas à
payer le choix des familles », explique l’exécutif.
Même si ce n’était pas une prestation obligatoire,
elle était pertinente : bel exemple de solidarité
territoriale…
Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés)
Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot,
Alain Marguet, Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon.
I I
détente
du Doubs
à résoudre…
12
Extrait du
règlement du
concours
Article 1 : Objet
Née en 1765, Jeanne-Antide Thouret a fondé une
communauté religieuse – Les Filles de Saint-Vincent
de-Paul – qui prend le nom de Sœurs de la Charité de
Besançon en 1808. Décédée en 1826 à Naples où elle
avait fondé un établissement à la demande de la mère de
Napoléon, Jeanne-Antide Thouret a été béatifiée en 1926
et canonisée en 1934. Quelle est le nom de la commune
qui l’a vu naître ?
Les bonnes recettes
Les cuisses de grenouilles sautées
à l'émulsion de petits pois au lard fumé
4 personnes
45 mn
Dresser la grenouille en forme de jambonnette.
Réserver au frais. Cuire le fond de volaille avec la
crème jusqu'à ébullition. Ajouter les petits pois.
Cuire pendant 10 mn. Passer le tout au mixer,
puis au chinois, monter au beurre. Réserver.
Chauffer le beurre et l'huile, et dans la poêle
très chaude, faire sauter les grenouilles, saler,
poivrer. Ajouter les lardons.
Arranger les jambonnettes dans une assiette
creuse, les napper avec l'émulsion de petits
pois.
Accompagner d'un chardonnay ou d'un côte de
Gascogne blanc sec.
Bon appétit.
Article 7 : Dépôt
légal
Le fait de participer à ce
jeu-concours implique
l’acceptation pleine
et entière du présent
règlement déposé chez
maître Jean-Marc
Allenbach, huissier de
justice associé, 28 rue
de la Préfecture, BP 301,
25017 Besançon cedex.
Pour nous écrire :
Vu du Doubs
Hôtel du Département
7 avenue de la Gare-d’Eau
25031 Besançon cedex
5 e / personne
400 g de grenouilles fraîches, 200 g de beurre, 400 g
de petits pois surgelés extrafins, 100 g de lard fumé en
petits bâtonnets, 4 dl de fond de volaille, 4 dl de crème
fraîche, huile, sel, poivre
Le Conseil général du
Doubs organise un jeu
concours gratuit ouvert
à tous dans son journal
Vu du Doubs. Sur la base
d’un indice, les lecteurs
devront trouver le
nom d’un site ou d’un
monument du Doubs.
La solution de l’énigme 10
Le fort de la Dame blanche
Hé non, il ne s’agissait ni du fort du Mont-Bart, ni de celui de Pouilleyles-Vignes, encore moins de Montfaucon ou de Saint-Antoine… mais du
fort de la Dame blanche ! Il y a tant de forts dans le Doubs, et tant de
jonquilles à leur pied, que l’énigme n’était pas facile à percer. D’agréables
balades vous conduisent à la Dame blanche depuis la forêt de Chailluz, à
Besançon, et depuis le calme village de Tallenay.
Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Caroline Couteret, de Besançon,
a gagné le premier lot de notre concours : une mallette de découverte touristique
comprenant divers ouvrages. Les lauréats suivants ont reçu un tee-shirt aux couleurs
du Conseil général : Jean-François Munier, de Chatillon-le-Duc, Marie-Josée Compagne, de Saint-Vit, Anne-Marie Gauthier, d’École-Valentin.
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Vu du Doubs - n° 168 - mai 2009 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Rédacteur en
chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro : Aline Bilinski,
Monique Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique VuilleminFilippi • Création, composition : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil
général du Doubs (Lionel Georges, Nicolas Tamboloni, Pascal Terraz, Alice Thomé) pages 3, 10,
11, 12, 14,15,16,17, 22, 26, 27, 28, 30, 31 - Laurent Cheviet pages 3, 6, 8, 13, 23 - Yves Petit pages 1,
3, 7, 25 - Jack Varlet page 17 - Daniel Nowak pages 1, 7, 12, 21, 26 - Droits réservés pages 3, 6, 7, 8,
28, 31 - Floriane Grandjacques page 34 • Illustrations : Françoise Soeur page 34 • Vu du Doubs est
une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de la Gare-d’Eau 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41
- www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta
Printing • Distribution : La Poste • Régie publicitaire : MCC - Tél. 03 81 55 44 44 • Vu du Doubs est
imprimé à 231 000 exemplaires sur papier UMP 60 g mat.
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AU SAUT DU DOUBS
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Vendredi 19 et samedi 20 juin
Vendredi 17 et samedi 18 juillet
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