Un geste - CC Rives de Moselle
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Un geste - CC Rives de Moselle
LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE MAIZIÈRES-LÈS-METZ N°14 Juin 2006 Tour d’horizon Économie Voies vertes : Dernière ligne droite Hôtel Siatel, un mot d’ordre : qualité Le fond des choses Ravalement de façades Améliorer le cadre de vie communautaire Budget primitif 2006 : pari sur l’avenir RECYCLADES Un geste pour l’environnement ÉDITO... Sur tous les fronts » D « epuis le début 2006, le conseil communautaire s’est prononcé sur des décisions importantes qui règlent le fonctionnement de notre intercommunalité. L’approbation du compte administratif 2006 et le vote Sommaire du budget primitif 2006, éléments essentiels qui confirment la gestion et l’essor de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz ont été des moments forts. D’autres orientations ont été prises comme l’établissement d’une convention pour Tour d’horizon le ravalement des façades, la poursuite de l’élaboration de deux nouvelles boucles ➜ Voies vertes : dernière ligne droite . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 de voies vertes qui porteront à environ 34 kilomètres notre réseau interne au service de promeneurs et de cyclistes. Les travaux d’amélioration de nos réseaux ➜ Travaux au Pré Vert : plus agréable et plus convivial . . . . . . . . . 5 d’assainissement se poursuivent également répondant au confort de nos concitoyens et à la poursuite d’un développement durable ➜ Ravalement de façades : améliorer le cadre de vie . . . . . . . . . . . . . . 7 en protégeant de la pollution nature et environnement. L’animation, sous l’égide Le fond des choses du service Environnement de la Communauté ➜ Compte administratif 2005 : Comme d’habitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 de Communes, qui s’est déroulée du 15 mai 2006 ➜ Budget primitif : Pari sur l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9 le thème des « Recyclades » est aussi une action au 9 juin 2006 à l’Hôtel Communautaire sur qui s’inscrit dans un esprit de sensibilisation à la protection de notre environnement Économie et aux économies d’énergie. ➜ P’tit déj’ : créer un réseau de professionnels . . . . . 10 1 171 élèves des écoles élémentaires ➜ Hôtel 1re classe : petit prix, grand confort . . . . . . . . . . . . . . 11 ➜ Cefi : un métier plaisir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 de notre territoire y ont été accueillis. Côté développement économique, après l’année exceptionnelle que fut 2005, 2006 a débuté avec l’annonce de nouveaux projets. Le Parc Val-Euromoselle sud est caractéristique d’un développement accéléré avec un nombre conséquent de bâtiments d’entreprises en construction. Eurotransit poursuit son attractivité puisque quatre nouveaux projets d’entreprises sont Carte blanche à… à l’étude. Les orientations de la Communauté de Communes en matière de nouveau ➜ Charly-Oradour : une population neuve et jeune . . . . . . . . 14 développement économique visant à prendre en compte de manière systématique ➜ Associations : l’AFR est là pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . 15 des différentes instances. l’impact des activités humaines sur notre cadre de vie sont connues et approuvées L’Ecoparc sera un brillant exemple de cette orientation qui constitue une charte pour la Communauté de Communes, engagement ferme pour d’autres réalisations. Tels sont les points forts de l’activité communautaire dont vous trouverez Diverscités 14 - Juin 2006 plus de détails dans les pages de ce nouveau numéro de DiversCités. 2 LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ N° 14 - J UIN 2006 DE COMMUNES DE MAIZIÈRES-LÈS-M ETZ DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JEAN-MARIE BASSO - COMITÉ DE RÉDACTION : JEAN-MARIE BASSO, FRÉDÉRIC GROSNICKEL, TEMA - RÉDACTION : CHRISTELLE FÉNÉON, VIVIAN PEIFFER, DEBORAH LÉVY, ALEXANDRA JOUTEL - SECRÉTARIAT DE RÉDACTION, MAQUETTE : AT COMMUNICATION - CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : TEMA. 03 87 69 18 01 - PHOTOGRAPHIE : PHILIPPE GISSELBRECHT, M. HARRBURGER - PHOTO DE COUVERTURE : PHILIPPE GISSELBRECHT - FABRICATION : PIXEL IMAGE. 03 87 69 18 04 - IMPRIMERIE : SOCOSPRINT - DÉPÔT LÉGAL : À PARUTION - ISSN : 1634-2224TIRAGE : 9 000 EXEMPLAIRES. DIVERSCITÉS EST IMPRIMÉ SUR UN PAPIER RESPECTANT L’ENVIRONNEMENT ET GARANTI SANS CHLORE ÉLÉMENTAIRE. Jean-Marie Basso, Président de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz Tour d’horizon ÉVÉNEMENT Voies vertes Dernière ligne droite Deux boucles de plus cette année ! Les travaux de la boucle n° 3 et de la boucle rive gauche débutent cet été. L a boucle n° 3 (Malroy – Charly-Oradour – SudOuest d’Antilly – Olgy – Malroy) sera réalisée d’ici la fin de l’année. Comme les deux précédentes, la maîtrise d’œuvre a été confiée à AC Ingénierie Est et l’aménagement sera réalisé par l’entreprise SCREG Est. 980 000 € HT seront investis sur cette piste longue de 8,8 km. « Un tracé qui mérite pleinement son appellation de voie verte tant les secteurs traversés sont situés en pleine nature », souligne le président Basso. Étant donné que les pistes empruntent certaines voies ouvertes aux agriculteurs, la Communauté de Communes s’est appliquée à faire de gros efforts sur la signalisation comme ce qui a été sur les boucles 1 et 2. « La si- gnalisation a aussi pour objectif de faire respecter les règles de bon usage entre les usagers des pistes (cyclistes, riders et piétons) et les agriculteurs ainsi que les riverains. » Quant à la boucle de la rive gauche, les travaux débuteront également cet été. Le tracé (Écoparc – Norroy – Plesnois – sud de Fèves – sud de Semécourt) long de 8,2 km permettra de découvrir deux facettes du territoire : le développement économique et le souci de la protection de l’environnement notamment lors de la traversée de l’Écoparc. « Cette boucle ravira les plus sportifs d’entre nous ! En effet, le tracé est extrêmement vallonné. Avis aux amateurs… », conclut le président Basso. « Une bonne idée » Annick, 55 ans, Trémery Le week-end, nous nous promenons souvent avec mon mari. C’est très agréable de pouvoir flâner en toute sécurité. L’idée a fait son chemin car sur mon lieu de travail à Thionville, une voie de ce type est actuellement en réalisation. « Je me régale ! » Madeleine, 67 ans, Yutz Lorsque je suis en visite chez mes enfants, je me rends fréquemment sur les voies vertes avec ma petite-fille Anaïs qui a trois ans et demi. Elle peut y faire du vélo en toute sécurité : ce qui n’est pas le cas lorsqu’elle est chez moi car j’habite en plein centre-ville. En plus, comme les pistes cyclables sont en pleine nature, c’est aussi l’occasion de lui apprendre plein de choses sur l’environnement (variété des arbres, noms des oiseaux, etc.). Une vocation pédagogique que je n’avais pas soupçonnée au départ ! « Très agréable » Laurence, 40 ans, Rugy Diverscités 14 - Juin 2006 Les voies vertes ? C’est idéal pour la pratique du roller. Le cadre est très agréable et les différents usagers (cyclistes, piétons, riders) font preuve de civisme. Cependant, les pistes devraient être davantage entretenues : les gravillons en roller, c’est assez dangereux ! 3 Tour d’horizon CADRE DE VIE Recyclades Déchèteries ■ DÉCHETS ACCEPTÉS Batteries, huiles de vidange, cartons, tout venant, piles, verres, huiles alimentaires, métaux, végétaux et gravats. Montrer la voie Du 15 mai au 9 juin dernier, dans le cadre des Recyclades, opération lancée par Éco-Emballages au niveau national, la Communauté de Communes a organisé une manifestation sur le thème du tri et du recyclage des emballages ménagers. E xpliquer aux citoyens comment et surtout pourquoi se fait le recyclage. La Communauté de Communes, précurseur en la matière, a montré à nouveau la voie en prêtant main-forte aux Recyclades, opération nationale de sensibilisation sur le tri des déchets ménagers. Trois expositions et un atelier pédagogique de fabrication de papier recyclé ont été installés dans les locaux de la Communauté. Chacune des expositions a repris le circuit que font les différents écobacs mis à la disposition des usagers (bleu, jaune et vert). Une vidéo a également été projetée sur les gestes élémen- taires du tri. La Communauté de Communes a aussi bénéficié du soutien de SITA, son prestataire pour la collecte et le traitement des déchets : des balles d’emballage recyclables issues du centre de tri Lorval de Fameck, ont été déposées dans les locaux de la Communauté. De la même façon, SITA a également fait stationner un camion de collecte à côté du bâtiment. Destinée à tous les publics, la manifestation a rencontré un beau succès auprès des enfants des écoles des communes membres. Là aussi, la Commun a u t é d e C o m m u n e s s ’e s t considérablement investie en prenant notamment à sa charge le transport des scolaires. Dépôts sauvages Voici l’exemple à ne pas suivre ! Cette photo a été prise le 21 avril dernier devant la déchèterie de Maizières. Rappelons que le contrevenant est passible de poursuites judiciaires. Affaire à suivre… BILAN FINANCIER DES COMPÉTENCES ORDURES MÉNAGÈRES ET DÉCHÈTERIES DÉPENSES ANNÉE 2004 OBJET Déchèterie Ennery 167 228, 44 € Déchèterie : bons artisans Déchèterie Maizières 192 491, 76 € Décheteries : valorisation déchets Diverscités 14 - Juin 2006 Sous-total déchèteries 4 359 720 , 20 € Sous-total déchèteries ANNÉE 2004 6 343, 66 € 14 412, 20 € 20 755, 86 € Collecte OM – Sélective – Encombrants 644 029, 81 € TEOM 691 871, 00 € Traitement OM – Emballages – Encombrants 450 021, 42 € Soutien collecte sélective Éco-Emballages 160 354, 39 € TGAP 44 143, 29 € Participation Sita, CET Flévy Retrait du verre collecté 16 652, 47 € Valorisation verre Communication 2 420 , 40 € Valorisation autres matériaux 153 142, 14 € 21 758, 76 € 9 353, 03 € Sous-total OM 1 157 267, 39 € Sous-total OM 1 036 479, 32 € TOTAL 1 516 987, 59 € TOTAL 1 057 235, 18 € Ratios : Recette Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères/Coût OM : 59, 78 % Recette Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères/Coût OM + déchèteries : 45, 61 % ■ HORAIRES D’OUVERTURE Ennery : du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et le samedi de 9 h à 17 h. Maizières-lès-Metz : du mardi au vendredi de 14 h à 17 h et le samedi de 9 h à 17 h. Fermées les dimanches, lundis et jours fériés. Quelques chiffres 373 kg C’est le poids total collecté par habitant en 2005 par le service de collecte. Pour mémoire, la moyenne nationale est de 365 kg par an et par habitant (données ADEME 2002). Refus de tri RECETTES OBJET ■ LIMITATION 2 m3 de déchets par semaine et par utilisateur. Les véhicules type camion 3,5 tonnes, avec benne levante, sont interdits. Pour les particuliers : ➜ accès interdit en semaine avec une camionnette ; ➜ accès en camionnette autorisé le samedi. Pour les artisans, commerçants et professionnels* : ➜ accès interdit le samedi ; ➜ accès en camionnette autorisé en semaine ; ➜ accès payant : bon d’accès (14,38 € TTC/m3) à se procurer auprès de SITA Lorraine (s’adresser au gardien pour le formulaire). En 2004, 25,22 % en corps creux (produits mis dans les caissettes jaunes, c’est-à-dire emballages en acier et aluminium, emballages en plastique, briques alimentaires) et 13,70 % en corps plats (produits dans les caissettes bleues : cartonnettes d’emballages et journaux, revues, magazines). En 2005, 28,67 % ont été refusés en corps creux et 13,93 % en corps plats. Une nouvelle fois, les indicateurs signalent un essoufflement de la collecte sélective. C’est pourquoi nous vous invitons à poursuivre vos efforts en respectant les consignes de tri. Tour d’horizon ACTUALITÉS Pré Vert Plus agréable et plus convivial Après le ravalement des façades, la maison de retraite de Maizières-lès-Metz poursuit son opération séduction. Le point sur les derniers aménagements. P our le bien-être des résidents, la Communauté de Communes a lancé une grande vague de travaux pour rajeunir le Pré Vert à Maizières. Les dernières transformations ont concerné le patio intérieur qui a été complètement réamé- nagé. But de l’opération : rendre plus agréable et convivial le lieu qui sert à la fois d’accueil pour le public et d’espace détente pour les résidents. Commencés en mars, les travaux se sont achevés à la fin du mois dernier. Désormais, le patio comporte de Avant… jolis bacs à fleurs et toutes sortes de plantations. Un bassin d’ornement a également été installé. Le sol, au même titre que les bancs, a été changé : des dalles en caoutchouc souple ont été installées. Avantages de ce nouveau type de sol, également utilisé dans les cours d’école ou les crèches : une sécurité renforcée grâce à la matière qui absorbe les chocs et un coût d’entretien diminué. Toute s ce s transformations ont nécessité l’intervention de deux entreprises : le pépiniériste Pauchard (40 000 € TTC) et Schmitt Environnement Services à qui l’on doit notamment l’installation des bacs à fleurs et du nouveau mobilier (47 000 € TTC). Au final, la remise à neuf complète du site, ravalement de façades compris, s’élève à 150 000 € TTC. À noter : les agents de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz ont décidé de passer la journée du lundi de Pentecôte à la maison de retraite du Pré Vert. « Les employés ont souhaité occuper cette journée en se mettant au service des personnes âgées. Une belle manière de favoriser l’échange intergénérationnel », souligne le président, Jean-Marie Basso. Après. Culture - Norroy-le-Veneur Du spectacle dans la rue L Tarif unique : 5 €. Représentations limitées à 160 spectateurs. Réservations en mairie au 03 87 51 34 30. Diverscités 14 - Juin 2006 e théâtre sera dans la rue les 23, 24 et 25 juin prochains à Norroy-le-Veneur. Il sera même dans toutes les rues du village, grâce au spectacle itinérant proposé par l’atelier théâtre de l’association Sports et Détente. Un tout jeune atelier, né en octobre dernier, composé de dix-sept comédiens amateurs et dont la direction pédagogique a été confiée à la Compagnie Roland Furieux. « L’idée n’était pas seulement de relancer un atelier théâtre », explique Michel Pêtre, adjoint au maire à l’origine du projet, « mais aussi de créer un événement fédérateur et spectaculaire dans le village. » Pari réussi, puisque ce spectacle, intitulé « La Mastication des morts », mis en scène par la Compagnie Roland Le Furieux, sera le fruit de neuf mois d’un travail collectif, où ont été intégrés la chorale Quarte Blanche, les enfants du centre aéré et le club vidéo de Norroy qui immortalisera l’événement en images. Chaque représentation réunira les 160 spectateurs à 18 h 30 à la salle Albert-Bourson, puis les mènera dans un parcours « surprise » de près de deux heures à travers différents lieux du village, avant de revenir au point de départ, où une restauration sera proposée. Trois belles soirées en perspective donc, mais attention : chaussures confortables et petite laine sont conseillées ! 5 Tour d’horizon Spanc En bref Un rôle de conseil et d’assistance Nouveau local technique D errière cet acronyme se cache une compétence désormais assurée par la Communauté de Communes : le service public d’assainissement non collectif. Comme la loi le prévoit, la Communauté de Communes a mis en place, en zone d’assainissement non collectif, un service de contrôle des installations neuves et existantes. Pour les installations neuves, la collectivité édictera des prescriptions et élaborera une fiche technique à mettre en œuvre sur l’assainissement. Pour les installations déjà existantes, elle effectuera un contrôle du parfait entretien et du fonctionnement des assainissements non collectifs. Au second semestre 2006, tous les propriétaires d’habitations seront contactés pour des visites de contrôle. Le service sera géré en interne par la Communauté de Communes. « Avec la mise en place du Spanc, nous nous conformons à la loi mais nous démontrons également que nous prenons nos responsabilités en matière de développement durable. À travers ce service, la Station d’épuration Prête à l’usage Aujourd’hui, la nouvelle station d’épuration est au stade des premiers essais. « Nous avons procédé aux ultimes essais d’automatisme à vide et à la vérification du groupe électromécanique. La station est prête à fonctionner en conditions réelles », précise M. Weltersbach, responsable du site. Rappelons que le nouvel ouvrage, pourvu des dernières innovations en matière d’assainissement, fera vite oublier les désagréments de la station actuelle, en particulier les nuisances olfactives. « Dès la mise en route de la nouvelle station, la Communauté de Communes a lancé une consultation des entreprises pour la destruction de l’ancienne Step. Le dossier devrait être clos d’ici septembre prochain. » Communauté de Communes va pleinement jouer son rôle de conseil et d’assistance auprès de ses habitants. Nous pensons que les particuliers auront en effet à cœur de valoriser leur patrimoine et de diminuer les nuisances (débordements, odeurs…) liées à leurs assainissements », conclut le président Basso. Rénovation Au regard de la vétusté du bâtiment existant, la Communauté de Communes a décidé de construire un nouveau poste de refoulement, rue des Jardins à Maizières-lès-Metz. Ce local technique comprendra une armoire de commande électrique et un groupe électrogène. Les consultations des entreprises ont été lancées : le nouveau poste devrait donc voir le jour en septembre prochain tandis que l’actuel sera rasé. Déconnexion Pour l’environnement Les communes de Norroyle-Veneur et Plesnois sont actuellement en assainissement autonome (fosses septiques). Elles seront toutes les deux bientôt raccordées au circuit d’assainissement connecté à la nouvelle station d’épuration. Une configuration qui permettra d’éviter les rejets dans le milieu naturel. Ay-sur-Moselle Un magasin de proximité Diverscités 14 - Juin 2006 I 6 nauguré le 13 juin dernier, en présence, entre autres, du maire d’Ay-sur-Moselle, Catherine Lapoirie, et du président de la Communauté de Communes, Jean-Marie Basso, un magasin Proxi a été installé à Ay-sur-Moselle. Le conseil municipal a saisi l’opportunité de redonner à la place du village la vocation commerciale qui était la sienne, il y a plus de quarante ans. La construction des ateliers municipaux a libéré les locaux et en particulier l'ancienne grange, d'abord étable puis lo- cal pour le club de pétanque et enfin lieu de stockage de matériel communal. Aujourd’hui démolie, la grange a cédé la place au nouveau magasin dirigé par Martine Vettorazzo. Ouvert du samedi de 5 heures à 12 h 30 et de 15 h 30 à 19 h 30 ainsi que le dimanche de 8 heures à 12 h 30, le magasin Proxi propose également le portage à domicile. Un service primordial à la fois pour les personnes âgées ne pouvant se déplacer ou les malades qui auront la possibilité de passer commande. ACTUALITÉS Ravalement façades Améliorer le cadre de vie communautaire La Communauté de Communes a décidé d’engager, en 2006, une opération d’aide aux ravalements de façades auprès des propriétaires occupants de son territoire. Le point sur le règlement d’attribution. L ’opération concerne la totalité des communes membres. Pour être éligibles à ce programme d’une durée de trois ans, les travaux doivent intégrer le ravalement d’une ou plusieurs façades. Seules les façades visibles de la rue seront prises en compte dans la limite de quatre façades par dossier. Toute personne intéressée devra envoyer ou déposer un dossier dans la commune ou est située l’habitation. Téléchargeable sur le site Internet de la Communauté de Communes, www.ccmaizieres.com, ou disponible dans les mairies des communes ou à la Commu- nauté de Communes, le dossier comportera les photos des façades concernées, le plan masse et le devis de l’entreprise. Une fois l’accord entériné par la Communauté de Communes, le propriétaire pourra donner les travaux à effectuer à une entreprise et enverra, par la suite, une notice comprenant la facture, le RIB et les photos des façades après travaux. L’aide apportée par la Communauté de Communes représente 25 % du montant des travaux HT plafonnés à 2 000 € de subvention par immeuble. Pour les copropriétés, l’aide sera limitée à 18 % d’un montant de travaux HT li- mité à 15 000 € HT pour les façade s de moins de 5 00 m 2 , 30 000 € HT pour les façades entre 500 et 1 000 m2 et 45 000 € HT pour les façades de plus de 1 000 m 2. Zoom sur… Les travaux éligibles Diverscités 14 - Juin 2006 ➜ Mise en peinture ou reprise de l’enduit de la ou des façades ; ➜ nettoyage des pierres de taille ; ➜ nettoyage, mise en peinture des menuiseries ; ➜ nettoyage, mise en peinture des ferronneries ; ➜ reprise des chenaux et descentes d’eau ; ➜ reprise des éléments périphériques (murets, grilles, escaliers…) La Communauté de Communes ne financera qu’un dossier par habitation tous les quinze ans. 7 Le fond des choses Les années se suivent et se ressemblent. Et c’est tant mieux ! La Communauté de Communes confirme ses bons résultats financiers avec un excédent de fonctionnement de 12 282 953 € et un excédent d’investissement de 4 669 673 €. FINANCES Compte administratif 2005 Comme d’habitude DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Action de développement économique ■ Politique du logement PLH ■ Ordures ménagères et déchèteries ■ Maisons de retraite Service départemental de lutte et d’incendie Balayage et sablage Reversement FDPTP (Fonds départemental péréquation taxe professionnelle) Attribution de compensation Administration générale Dotation de solidarité communautaire Dépenses diverses 1 031 892, 85 € 15 101, 78 € 1 530 117, 39 € 28 479, 51 € 540 818, 64 € 304 563, 76 € 4 483 927, 00 € 3 940 187,04 € 926 607,13 € 11 084 167, 00 € 85 178, 04 € 23 971 040, 14 € 843 350, 18 € 24 814 390, 32 € Total dépenses réelles Dépenses d’ordre Total des dépenses RECETTES DE FONCTIONNEMENT ■ Collecte et traitement des déchets ménagers 1 234 071, 65 € ■ TPU (taxe professionnelle unique) 28 411 101, 00 € ■ Action de développement économique 659 880, 53 € ■ Dotation de l’État et compensation de la fiscalité 3 739 919, 00 € ■ Divers 194 472, 77 € ■ Excédent de fonctionnement de l’exercice 2004 2 584 592, 63 € 36 824 037, 58 € 283 306, 25 € 37 107 343, 83 € Total recettes réelles Recettes d’ordre Total des recettes DÉPENSES D’INVESTISSEMENT ■ Aménagement des parcs d’activité ■ Aménagement des pistes cyclables ■ Acquisition conteneurs OM et aménagement déchèteries ■ Capital de la dette ■ Convention de mandats ■ Divers 3 679 902, 03 € 704 265, 17 € 23 378, 81 € 246 378, 37 € 495 872, 51 € 334 406, 07 € 5 484 202, 96 € 283 306, 25 € 5 767 509, 21 € Total dépenses réelles Dépenses d’ordre Total des dépenses Diverscités 14 - Juin 2006 RECETTES D’INVESTISSEMENT 8 ■ Excédent d’investissement 2004 ■ Recettes de commercialisation des parcs d’activité ■ Subventions diverses ■ Divers Total recettes réelles Recettes d’ordre Total des recettes 8 915 543, 99 € 320 642, 07 € 228 722, 61 € 128 923, 49 € 9 593 832, 16 € 843 350, 18 € 10 437 182, 34 € Budget primitif 2006 Pari sur l’avenir Les responsables de la Communauté de Communes passent à la vitesse supérieure, notamment dans le domaine économique. Le budget 2006 fait la part belle au développement des parcs d’activités communautaires. A u vu de sa situation géostratégique enviable (proximité des dessertes autoroutières, proximité du Luxembourg, de la Belgique, de l’Allemagne), les parcs d’activité de la Communauté de Communes ont connu un essor exponentiel depuis 1979, date à laquelle PSA s’est installé. Avec l’arrivée du TGV Est en 2007, le secteur de Maizières-lès-Metz souhaite plus que jamais se placer parmi les plus performants du département. Pour ce faire, ses parcs d’activités bénéficient en 2006 de nombreux aménagements, à commencer par le projet de l’Écoparc dont les contours se dessinent peu à peu au fil des mois : après la fin de la première tranche (lire notre article p. 10), Zac de la Fontaine-des-Saints sur Eurotransit. Sur tous les fronts Tous ces aménagements n’ont pas d’incidence sur la TPU (taxe professionnelle unique) dont le taux reste inchangé (8,77 %) : un effort des élus que l’on retrouve également au niveau des autres postes gérés par la Communauté. En effet, la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) pour le traitement des déchets ménagers n’évolue pas tandis que la redevance assainissement n’atteint pas 2 % d’augmentation. Un domaine qui, lui aussi, connaît moult transformations : une canalisation de liaison prochainement mise en place entre la Step d’Argancy et la nouvelle Step pour éviter les rejets dans le milieu naturel, travaux de connexion de Norroy-Plesnois à la nouvelle station, remplacement des tronçons de canalisation dans les rues de Saulny et Villers à Plesnois, études opérationnelles engagées sur la commune d’Antilly… Par ailleurs, d’autres opérations continuent sur leur lancée : le tracé des voies vertes se poursuit (lire article p. 3) et l’extension de l’unité Alzheimer à Ennery (n° 13 de Diverscités) est désormais actée. Enfin, un dernier projet a été inscrit à l’ordre du budget primitif 2006 : la construction d’une annexe technique de la Communauté de Communes sur Val Euromoselle Sud, sur le ban de Norroy-le-Veneur. Les travaux devraient démarrer en juillet pour s’achever au début de l’année 2007. Diverscités 14 - Juin 2006 La première tranche de travaux de l’Écoparc est achevée. De bon augure pour la suite… 6 M€ sont investis dans la suite des travaux. Une 2e tranche, qui prolonge la voirie vers le nord, ouvre à la commercialisation une quinzaine de parcelles et la construction des trois bassins principaux de décantation ainsi que de six bassins secondaires. De la même façon, la Zac des Bégnennes (n° 13 de Diverscités) est aussi concernée par les grandes manœuvres dès le 2e semestre 2006. Création de voiries, éclairage public, voies et réseaux divers, aménagements paysagers sont inscrits au programme. La Communauté de Communes, qui injecte 3 200 000 € TTC, va lancer la consultation des entreprises pour la réalisation des travaux. Enfin, une nouvelle voirie de desserte est également prévue sur la 9 Économie « Petit déj’ » Créer un réseau de professionnels Rencontrer les entreprises et surtout leur permettre de confronter leurs points de vue : tels sont les objectifs des « Petits déj’ » organisés par la Communauté de Communes. Regards sur le premier du genre à Eurotransit. Aménagements urbains Diverscités 14 - Juin 2006 Fiat lux !* 10 Déjà évoqués dans l’un des précédents numéros de Diverscités, l’entretien et l’aménagement des parcs d’activité font partie des principales tâches de la Communauté de Communes. Dans cette optique, cette dernière travaille depuis l’année dernière sur la refonte complète des panneaux indicateurs présents dans les ZAC. L’année in avril dernier, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies autour du président Jean-Marie Basso dans l’une des salles du Relais des Quatre Bornes du parc d’activités Eurotransit. Objectif avoué : permettre une rencontre interentreprises afin de créer un véritable réseau de professionnels, une force supplémentaire pour ces parcs d’activités, en plein essor depuis leur création. Les « Petits déj’ », c’est aussi l’occasion de revenir sur les grands thèmes qui font la vie d’un parc F d’activités. Le président Basso a notamment parlé du chantier de la signalétique entamé par la Communauté de Communes en 2005 (voir encadré). « Nous allons engager une refonte complète de la signalétique interne de notre zone avec la volonté de mieux signaler les directions aux carrefours giratoires mais aussi de rendre les noms de rues plus lisibles de chaque côté depuis la cabine d’un poids lourd. Nous allons aussi en profiter pour revoir la signalétique de toutes les entreprises et de les rendre ainsi dernière, la fermeture du viaduc de Richemont a d’ailleurs tôt fait de démontrer l’utilité d’une telle démarche. « Après avoir revu le jalonnement des panneaux extérieurs, tant sur l’A31 que l’A4, la signalétique interne du parc Eurotransit sera revue de fond en comble dès le second semestre 2006 », assure le président, Jean-Marie Basso. La Communauté de Communes a lancé les appels d’offres pour ce marché dont le budget s’élève à 100 000 € TTC. De la même façon, l’éclairage public a aussi fait l’objet d’un appel d’offres. « Il s’agit de créer un système de régulation et de télégestion pour couvrir l’ensemble des six cents points lumineux existants sur les parcs d’activités », précise Frédéric Grosnickel, directeur général des services. Objectif : réduire la luminosité en pleine nuit à certains endroits (fonctionner à 100 % précipite l’usure et grève la consommation énergétique) et prévenir toute forme de panne grave sur le réseau. Le marché a été attribué au groupement Sitelec/Delcom pour un montant de 150 000 € TTC. * Que la lumière soit ! plus faciles d’accès. » Les chefs d’entreprise présents ont également soulevé le problème de l’assainissement dans la zone des Jonquières. La partie la plus ancienne d’Eurotransit ne comprend pas de tout à l’égout, les entreprises ayant à prendre en charge elles-mêmes l’évacuation de leurs effluents : un problème écologique à l’heure des grandes questions environnementales. La Communauté de Communes, par la voix de son président, a pris les devants. « La maîtrise d’œuvre a déjà été confiée à des spécialistes pour le traitement de la question des eaux claires mais il faudra aussi résoudre l’affaire des métaux lourds qui polluent le ruisseau. Nous accompagnerons les industriels dans leurs investissements au travers de conseils et d’un soutien administratif et technique. Nous faciliterons également leur accès aux aides financières. » Dernier point abordé lors du petit-déj’ : la question de la ligne de chemin de fer qui irrigue Eurotransit. Inutilisée aujourd’hui, elle serait pourtant une piste intéressante à explorer pour la création d’une « bi ou tri-modularité dans le contexte actuel de la flambée des cours du pétrole », a indiqué le responsable de la plate-forme Michelin. INITIATIVE Première classe Petit prix et grand confort Ci-dessus,Karine Jablonski, directrice de l’hôtel 1re classe : « Notre implantation est fort stratégique car la zone est appelée à se développer ! » H armonie. Avec les beaux jours, les champs de colza qui entourent l’hôtel Première Classe lui confèrent un charme fou. Couleur jaune chatoyante pour le colza et orange tonique pour l’hôtel. Bonne humeur garantie. Dans le hall d’accueil de l’établissement, même sentiment. Des chaises rouges, jaunes ou orange, du bois clair pour le côté restauration, du bois plus foncé à la réception, une lumière vivifiante et un joli sourire communicatif. Celui de Karine Jablonski, 35 ans, directrice de cette structure flambant neuve, ouverte après dix mois de travaux, depuis le 2 janvier et inaugurée en avril dernier. La Lilloise a débarqué en Lorraine pour vivre la belle « aventure » du lancement d’un hôtel Première Classe. « Entrée comme adjointe dans le groupe Louvre Hôtels en 2004, c’est une belle promotion qui m’a été offerte là », se réjouit-elle. Le bois, un matériau longue durée Fin 2005, la société d’investissements américaine Starwood Capital rachète le groupe Louvre Hôtels. Place aujourd’hui à Louvre Hôtels. Starwood Capital n’est pas à sa première expérience dans ce domaine. Côté luxe, elle détenait déjà les chaînes hôtelières Sheraton et Westin. Côté économique, les établissements Best Western font également partis de leur groupe. Mais revenons à notre hôtel Première Classe installé sur le parc d’activités du Val Euromoselle Sud, à Fèves. Ses 70 chambres d’un, deux ou trois couchages sont tout aussi modernes et design que le hall d’accueil. « Nous faisons partie de la dernière génération d’hôtels Première Classe, reconnaissables par leur nouveau logo. Le choix des matériaux est remarquable : le bois, par exemple. Fait pour durer, on le re- trouve partout dans les chambres », explique Karine Jablonski. En effet, exit la ferraille, place à une vraie penderie en bois – « comme à la maison » – un lit solide et une salle de bain à l’intérieur de chaque chambre, le tout climatisé. Si le prix est tout à fait abordable – 33 € – aujourd’hui, pour Karine, le challenge est de remplir son hôtel. « Je suis arrivée en novembre pour préparer l’ouverture. Ici, je fais tout moi-même puisqu’il y a tout à créer. J’ai embauché du personnel (NDLR : deux adjointes), je m’occupe de la comptabilité et surtout, je dois m’investir à 100 % pour trouver des clients. Notre implantation est fort stratégique car la zone est appelée à se développer ! » Au fil des mois, le taux d’occupation « grimpe ». Quoi de plus normal pour un hôtel en devenir. « Mon but est de me remettre tout le temps en question ! », s’exclame Karine Jablonski. Une vraie battante. Diverscités 14 - Juin 2006 Ouvert depuis le début de l’année et inauguré en avril dernier, l’hôtel Première Classe nouvelle génération, situé sur le parc d’activités du Val Euromoselle Sud à Fèves, allie confort et design à un prix très compétitif. Ambiance. 11 Économie INITIATIVE Hôtel Siatel Un mot d’ordre : qualité Après huit mois de travaux, en juin dernier, l’hôtel Siatel a ouvert ses portes au cœur du parc d’activités du Val Euromoselle Sud, sur la commune de Norroy-le-Veneur. Trente chambres et un objectif : maintenir sur le long terme la qualité. La parole à... Fabrice Genter Diverscités 14 - Juin 2006 PDG de Dumur Immobilier 12 La mise en place d’hôtels sur ce secteur fait partie des services qui apportent un plus aux entreprises installées. En effet, elles savent qu’elles peuvent loger à proximité des salariés qui viennent d’autres entités géographiques de leurs groupes mais aussi des clients, des fournisseurs… Les deux hôtels implantés, un grand groupe et une entreprise familiale qui a fait ses preuves, sont aussi le signe que Val Euromoselle Sud a acquis une certaine maturité. N e cherchez pas sur la région un autre hôtel comme celui du parc d’activités du Val Euromoselle Sud, il n’y en a pas. Il existe plusieurs hôtels Siatel, mais ils sont implantés sur Besançon. « C’est une entreprise familiale que j’ai décidé de développer ici. J’ai fait une petite étude de marché et j’ai rapidement compris qu’il manquait de chambres sur le secteur », explique Siovash Morshedian, le responsable de ce nouvel établissement ouvert en juin 2005. Rouge, jaune, vert, ocre, les trente chambres aux tons chaleureux sont très spacieuses, les sanitaires sont carrel é s j u s q u ’a u p l a f o n d e t l ’e a u e s t s a n s c a l c a i r e . « Dans ce type d’hôtels économiques, il est très rare d’avoir des salles de bain de cette qualité », souligne le gérant. Qualité, le mot est lâché et sera martelé à plusieurs reprises. Normal, Siovash Morshe- dian « ne se considère pas comme un distributeur de chambres, le contact avec la clientèle est primordial. » Drive-in et bouche-à-oreille Ces derniers disposent d’un concept tout particulier et unique en France : le drivein. « Les clients passent devant la réception sans même avoir à descendre de leur voiture. C’est rapide, pratique et en cas de mauvais temps, on ne se mouille pas ! », explique-t-il. La réception est ouverte tous les jours même les week-ends et jours fériés, de 7 heures à minuit. Si vous arrivez en pleine nuit, une borne d’accueil est disponible à l’extérieur du parking. Après une année d’exercice, « le taux d’occupation est vraiment satisfaisant. On s’attendait à pire. Mais pour moi, la meilleure pub jusqu’ici reste le boucheà-oreille. Les gens repartent souvent contents ! », conclut le responsable. CEFI CEFI est une entreprise spécialisée dans la vente de produits de façade. Basée à Reims depuis plus de dix ans, la petite entreprise a su devenir grande en saisissant une belle opportunité : s’installer sur le parc d’activités du Val Euromoselle Sud. Un métier plaisir L peintures organiques ou minérales et isolation thermique extérieure. Ils ont ainsi la possibilité d’avoir un stock très important. Pour les enduits, par exemple, plus de cinq, six palettes de chacune des dix couleurs de base. Il en va de même pour tous les produits complémentaires – type baguette de façade, trame ou film transparent – qui ne font jamais défaut chez CEFI. Être spécialiste c’est bien, mais encore faut-t-il être facilement identifiable et pour cela être placé en un lieu stratégique. Val Euromoselle Sud : l’atout gagnant C’est là qu’intervient la zone d’activités du Val Euromoselle Sud. « Comme nous avons des clients aux quatre coins de la Lorraine, nous cherchions un lieu plus central que Metz-Borny pour implanter un nouveau dépôt. J’ai alors eu l’opportunité de nous installer sur ces 5 600 m2 à Norroy-le-Veneur. » Banco ! À la croisée de l’A4 et de l’A31, CEFI s’installe donc là en mai 2005. « L’accès pour nos fournisseurs comme pour nos clients est idéal. » Avec l’arrivée en 2007 du TGV-Est Européen ou les Français qui travaillent au Luxembourg, mais vivent en France, les maisons poussent comme des champignons dans la région. « Il y a un très fort potentiel de constructions de maisons individuelles. Pour nous, c’est une aubaine », souligne Frédéric Durello. Avec un chiffre d’affaires de plus de 4 millions d’euros en 2005, l’entreprise est en plein essor. Pour 2006, les objectifs sont à la hausse : six millions. Quant à Frédéric Durello, il est très content de sa reconversion. « Après cinq années d’expérience dans le bâtiment, j’apprends encore des choses régulièrement. Ce que j’aime avant tout, c’est rencontrer des gens de toutes conditions sociales. Négocier les prix avec un patron d’une grande industrie ou le petit artisan, pour moi, c’est exactement la même manière de travailler et c’est tellement intéressant ! » Diverscités 14 - Juin 2006 a petite histoire est toute simple et démarre par une belle amitié. Frédéric Durello était restaurateur dans les Ardennes. Freddy Fridli, gérant de CEFI, une entreprise familiale de vente de produits pour ravaler les façades, installée à Reims. « Un jour, Freddy a eu l’opportunité de racheter un dépôt sur Metz-Borny. C’est un ami de quinze ans ! Il m’a alors proposé de me lancer dans l’aventure. Avec un diplôme de comptable en poche - passé des années plus tôt - j’avais de bonnes bases pour savoir gérer un stock et des comptes… » Et voilà, comment, en 2001, à l’aube de ses 40 ans, Frédéric Durello s’est installé en Lorraine. Sur la région, les concurrents de CEFI ne sont pas légion. Il y a bien d’importantes enseignes nationales, mais elles sont généralistes : leur domaine, le BTP. CEFI a su se concentrer sur un seul secteur d’activité : l’ensemble des produits de façades. Ses clients sont – pour la majorité – de petites entreprises ou des artisans maçons indépendants qui utilisent leurs enduits, 13 Carte Blanche à... L’entretien du maire Patrimoine Une population neuve et jeune Charly n’oubliera jamais les siens tués dans le massacre d’Oradour-surGlane. Tous les ans, à la date du 10 juin, une commémoration est organisée devant le mémorial qui se C omment parler de CharlyOradour sans parler d’Oradour-sur-Glane ? Depuis le 24 mai 1950, ces deux communes sont liées par le nom. Mais c’est surtout l’Histoire et le sang qui les unit. Depuis cette terrible date du 10 juin 1944 où le massacre d’Oradour-sur-Glane eut lieu. « Trenteneuf Carlésiens y ont perdu la vie, soit près d’un tiers des habitants de l’époque », rappelle avec émotion le maire, Patric Behr. Expulsés de leur village par les Allemands en novembre 1940, les habitants de Charly ont été séparés et emmenés dans deux convois. Les uns ont atterri en Corrèze, les autres dans le Limousin, dont une grosse partie à Oradour-sur-Glane, près de Limoges. Presque aucun n’en est revenu. À la Libération, de retour dans leur village après quatre années d’exil, les Carlésiens étaient en deuil. « Des familles entières avaient été décimées, des maisons sont restées vides, tout le monde était touché », raconte Patric Behr. La population de Charly, surtout des agriculteurs, n’atteignait même plus la centaine d’habitants. Mais le village décida de se ressaisir. Et soixante ans plus tard, il compte aujourd’hui quelque 630 âmes, une expansion due à un gros effort d’urbanisation entrepris dans les années 80. Ce fut d’abord le lotissement du Parc du Château, puis le lotissement de la Fête, le Clos des Sorbiers et le Clos du Bois. « En quinze ans, la population de la commune a plus que doublé », note le maire. Et ce n’est pas fini, puisqu’un projet de 22 parcelles, Les Résidences du Vély, devrait être livré au cours du premier semestre 2007. « Nous avons donc une population assez neuve et jeune, poursuit Patric Behr. Un tiers des Carlésiens a moins de 20 ans. Ce qui donne un fort dynamisme, mais aussi des besoins particuliers auxquels il a fallu répondre. » Ainsi, une école maternelle, une aire de jeux, un terrain de foot ont vu le jour ces dernières années. Un terrain multisports devrait également sortir de terre d’ici 2008. Diverscités 14 - Juin 2006 « En quinze ans, la population de la commune a plus que doublé », note le maire, Patric Behr. 14 dresse à l’entrée du village et composé d’un obélisque central, autour duquel sont disposées douze stèles représentant les douze familles mosellanes décimées là-bas. Dix étaient de Charly, les deux autres venaient de MontoyFlanville. Quarante-quatre personnes en tout, âgées de 2 mois à 71 ans. Leur mémoire demeure à jamais inscrite dans la pierre. Le saviez-vous ? La commune est composée du village principal et de l’annexe de Rupigny rattachée à la commune en 1812. C’est après la guerre de 1871 que le baron de Tricornot est venu s’installer à Charly et a fait modifier le château existant pour y établir sa résidence. À sa mort, les sœurs de Saint-Jean-de-Bassel en ont hérité, avant de le céder à la commune dans les années quatre-vingt. Un grand programme de réhabilitation du château a alors été entrepris entre 1987 et 1989, qui devait contenir, d’après les plans de l’architecte retrouvés en mairie, des jardins à la française et deux grandes pièces d’eau. Mais pour des raisons assez obscures, ce sont des pavillons modernes qui ont poussé à la place. Entre vieilles pierres et nouvelles, le mélange des styles peut surprendre. À noter ■ La fête patronale du village, organisée par l’Association Famille Rurale, se déroulera selon la tradition les 9 et 10 septembre prochains. Un pot d’accueil pour les nouveaux habitants pourrait également être organisé, toujours par l’AFR, en début d’année 2007. ■ Nouveaux horaires de mairie : ouverture au public tous les matins de 10 h 00 à 12 h 00, du lundi au jeudi après-midi de 16 h 00 à 18 h 00. Projets Un village tourné vers l’avenir Extrêmement bénéfique, l’intercommunalité a permis à Charly-Oradour de faire aboutir plusieurs de ses projets. L’un des prochains concerne l’église. Q u’a apporté à Charly-Oradour son entrée, en 2002, dans la Communauté de Communes de Maizières-lèsMetz ? « Un nouveau souffle », répond sans hésiter le maire, Patric Behr. « Grâce à la dotation globale de solidarité, nous avons pu mener à bien des projets très importants sans emprunter. » Par exemple, la construction de l’école maternelle a amélioré la qualité de vie de nombreux parents. Désormais, une centaine d’enfants est scolarisée à Charly-Oradour, ce qui amène un nouveau projet : l’aménagement de la traversée du village afin de forcer les automobilistes à réduire leur vitesse. Autre réalisation rendue possible grâce à l’intercommunalité : la construction d’une nouvelle mairie, dont le coût global s’élevait à 380 000€ TTC. Plus visible, plus fonctionnel- le, résolument moderne et design aussi, la nouvelle mairie se dresse fièrement depuis bientôt un an face à son aînée, installée dans le château de Tricornot. Pourtant, les portes du nouveau bâtiment restent dése spérément close s. « Nous refusons un lot que nous estimons mal fait », explique le maire. S’ensuit une procédure juridique un peu longue, qui retarde d’autant l’inauguration des locaux. Cela n’empêche pas les autres projets d’avancer et d’ici la fin de l’année, les réseaux secs de la traverse du village seront enfouis et de nouveaux candélabres éclaireront la rue principale. Enfin, un gros programme de restauration et d’embellissement de l’église est à l’étude, pour un montant total de 200 000€. Outre la réfection des crépis, il est prévu d’habiller l’édifice d’un nouvel éclairage extérieur, mais aussi de l’orner de sept vitraux d’art qui remplaceront les anciens, assez vétustes. Le thème en sera « Des ténèbres à la lumière ». Tout un symbole pour un village qui, loin d’oublier son passé, est fermement décidé à se tourner vers l’avenir. Associations L’AFR est là pour tous À Charly-Oradour, près de la moitié des habitants adhère à l’Association famille rurale. Normal, elle fait tout. taine de familles adhérentes sur les 213 du village. Son action se répartit en cinq pôles, dont le plus important est la gestion du centre périscolaire. Ce service très apprécié existe depuis une quinzaine d’années et emploie aujourd’hui quatre personnes à temps plein. Outre la garderie du matin et du soir, le centre périscolaire assure également la cantine du midi pour une quarantaine de demi-pensionnaires. Autre branche de l’AFR : les activités de loisirs. Mercredis récréatifs, atelier « pop english », animations ados, scrabble, gym adultes, relaxation, randonnée, bibliothèque… Il y en a pour tous et tous les goûts. Sans oublier le Club des Aînés qui propose diverses activités et sorties aux têtes blanches du village. Enfin, l’AFR s’occupe aussi de l’organisation d’événements festifs dans la commune (fête patronale, Saint-Nicolas, concours de pétanque…) et de la location de la salle du centre socio-éducatif. En un mot, c’est une association qui bouge et fait bouger le village ! Contact : Eric Moget, président Tél. : 03 87 77 73 40. Diverscités 14 - Juin 2006 L es doigts d’une main suffisent à compter les associations de Charly-Oradour : elles sont deux. Si l’une est très spécialisée, l’Association des bouilleurs de cru, l’autre en revanche est très généraliste et fait à elle seule le travail de plusieurs. Il s’agit de l’Association Famille Rurale. Active depuis 35 ans, l’AFR compte à ce jour une cen- 15 LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE MAIZIÈRES-LÈS-METZ e La Marelle 6 édition La Marelle, festival jeune public des arts vivants, célèbre cette année son 6e anniversaire. Du 6 au 11 juillet 2006, petits et grands auront le loisir de découvrir les nouveaux spectacles, participer à des animations gratuites et s’essayer aux différents ateliers de découverte artistique. Spectacles en salle : de 4 à 6 euros. Ateliers de découverte artistique : 4 euros. Expositions, spectacles et animations en rue : gratuits. Renseignements, point de vente Cie Théâtre Dest – 31 rue du Parc 57280 Maizières-lès-Metz Tél. : 03 87 51 87 63 ou 03 54 60 22 44. E-mail : [email protected] Internet : www.theatre-dest.fr.st La billetterie est ouverte depuis le 10 mai Selon les spectacles, les salles accueilleront entre 70 et 200 personnes. Par conséquent, les réservations sont vivement conseillées ! Programmation le reste de la semaine Tous les jours, à 10 h et 14 h, venez découvrir des spectacles de conte, de cirque, de chanson et de théâtre à la médiathèque Georges Brassens, à la salle des fêtes ou au gymnase Victor Hugo ainsi que des ateliers de clown, de cirque, de théâtre, d’arts plastiques et de petits reporters. Retrouvez tous les détails dans le programme !