Un geste - CC Rives de Moselle

Transcription

Un geste - CC Rives de Moselle
LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE MAIZIÈRES-LÈS-METZ
N°14
Juin 2006
Tour d’horizon
Économie
Voies vertes :
Dernière ligne
droite
Hôtel Siatel,
un mot d’ordre :
qualité
Le fond
des choses
Ravalement
de façades
Améliorer le
cadre de vie
communautaire
Budget
primitif 2006 :
pari sur l’avenir
RECYCLADES
Un geste
pour
l’environnement
ÉDITO...
Sur tous
les fronts »
D
«
epuis le début 2006, le conseil communautaire s’est prononcé sur
des décisions importantes qui règlent le fonctionnement de notre
intercommunalité. L’approbation du compte administratif 2006 et le vote
Sommaire
du budget primitif 2006, éléments essentiels qui confirment la gestion et l’essor
de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz ont été des moments forts.
D’autres orientations ont été prises comme l’établissement d’une convention pour
Tour d’horizon
le ravalement des façades, la poursuite de l’élaboration de deux nouvelles boucles
➜ Voies vertes :
dernière ligne droite . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
de voies vertes qui porteront à environ 34 kilomètres notre réseau interne au service
de promeneurs et de cyclistes. Les travaux d’amélioration de nos réseaux
➜ Travaux au Pré Vert :
plus agréable et plus convivial . . . . . . . . . 5
d’assainissement se poursuivent également répondant au confort de nos concitoyens
et à la poursuite d’un développement durable
➜ Ravalement de façades :
améliorer le cadre de vie . . . . . . . . . . . . . . 7
en protégeant de la pollution nature
et environnement. L’animation, sous l’égide
Le fond des choses
du service Environnement de la Communauté
➜ Compte administratif 2005 :
Comme d’habitude . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
de Communes, qui s’est déroulée du 15 mai 2006
➜ Budget primitif :
Pari sur l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
le thème des « Recyclades » est aussi une action
au 9 juin 2006 à l’Hôtel Communautaire sur
qui s’inscrit dans un esprit de sensibilisation
à la protection de notre environnement
Économie
et aux économies d’énergie.
➜ P’tit déj’ :
créer un réseau de professionnels . . . . . 10
1 171 élèves des écoles élémentaires
➜ Hôtel 1re classe :
petit prix, grand confort . . . . . . . . . . . . . . 11
➜ Cefi :
un métier plaisir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
de notre territoire y ont été accueillis.
Côté développement économique, après l’année
exceptionnelle que fut 2005, 2006 a débuté avec l’annonce de nouveaux projets.
Le Parc Val-Euromoselle sud est caractéristique d’un développement accéléré avec
un nombre conséquent de bâtiments d’entreprises en construction. Eurotransit
poursuit son attractivité puisque quatre nouveaux projets d’entreprises sont
Carte blanche à…
à l’étude. Les orientations de la Communauté de Communes en matière de nouveau
➜ Charly-Oradour :
une population neuve et jeune . . . . . . . . 14
développement économique visant à prendre en compte de manière systématique
➜ Associations :
l’AFR est là pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . 15
des différentes instances.
l’impact des activités humaines sur notre cadre de vie sont connues et approuvées
L’Ecoparc sera un brillant exemple de cette orientation qui constitue une charte
pour la Communauté de Communes, engagement ferme pour d’autres réalisations.
Tels sont les points forts de l’activité communautaire dont vous trouverez
Diverscités 14 - Juin 2006
plus de détails dans les pages de ce nouveau numéro de DiversCités.
2
LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ
N° 14 - J UIN 2006
DE COMMUNES DE
MAIZIÈRES-LÈS-M ETZ
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JEAN-MARIE BASSO - COMITÉ DE RÉDACTION : JEAN-MARIE BASSO,
FRÉDÉRIC GROSNICKEL, TEMA - RÉDACTION : CHRISTELLE FÉNÉON, VIVIAN PEIFFER, DEBORAH LÉVY,
ALEXANDRA JOUTEL - SECRÉTARIAT DE RÉDACTION, MAQUETTE : AT COMMUNICATION - CONCEPTION
ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : TEMA. 03 87 69 18 01 - PHOTOGRAPHIE : PHILIPPE GISSELBRECHT,
M. HARRBURGER - PHOTO DE COUVERTURE : PHILIPPE GISSELBRECHT - FABRICATION : PIXEL IMAGE.
03 87 69 18 04 - IMPRIMERIE : SOCOSPRINT - DÉPÔT LÉGAL : À PARUTION - ISSN : 1634-2224TIRAGE : 9 000 EXEMPLAIRES. DIVERSCITÉS EST IMPRIMÉ SUR UN PAPIER RESPECTANT L’ENVIRONNEMENT ET GARANTI SANS CHLORE ÉLÉMENTAIRE.
Jean-Marie Basso,
Président de la Communauté
de Communes de Maizières-lès-Metz
Tour d’horizon
ÉVÉNEMENT
Voies vertes
Dernière ligne droite
Deux boucles de plus cette année ! Les travaux
de la boucle n° 3 et de la boucle rive gauche
débutent cet été.
L
a boucle n° 3 (Malroy –
Charly-Oradour – SudOuest d’Antilly – Olgy – Malroy) sera réalisée d’ici la fin de
l’année. Comme les deux précédentes, la maîtrise d’œuvre a été
confiée à AC Ingénierie Est et
l’aménagement sera réalisé par
l’entreprise SCREG Est. 980 000 €
HT seront investis sur cette piste
longue de 8,8 km. « Un tracé qui
mérite pleinement son appellation
de voie verte tant les secteurs traversés sont situés en pleine
nature », souligne le président
Basso. Étant donné que les pistes
empruntent certaines voies ouvertes aux agriculteurs, la Communauté de Communes s’est appliquée à faire de gros efforts sur
la signalisation comme ce qui a
été sur les boucles 1 et 2. « La si-
gnalisation a aussi pour objectif de
faire respecter les règles de bon
usage entre les usagers des pistes
(cyclistes, riders et piétons) et les
agriculteurs ainsi que les
riverains. »
Quant à la boucle de la rive
gauche, les travaux débuteront
également cet été. Le tracé (Écoparc – Norroy – Plesnois – sud de
Fèves – sud de Semécourt) long
de 8,2 km permettra de découvrir
deux facettes du territoire : le développement économique et le
souci de la protection de l’environnement notamment lors de la
traversée de l’Écoparc. « Cette
boucle ravira les plus sportifs
d’entre nous ! En effet, le tracé est
extrêmement vallonné. Avis aux
amateurs… », conclut le président
Basso.
« Une bonne idée »
Annick, 55 ans, Trémery
Le week-end, nous nous
promenons souvent avec
mon mari.
C’est très agréable de pouvoir
flâner en toute sécurité.
L’idée a fait son chemin car
sur mon lieu de travail à Thionville,
une voie de ce type est
actuellement en réalisation.
« Je me régale ! »
Madeleine, 67 ans, Yutz
Lorsque je suis en visite chez mes enfants, je me rends fréquemment sur les
voies vertes avec ma petite-fille Anaïs qui
a trois ans et demi. Elle peut y faire du
vélo en toute sécurité : ce qui n’est pas le
cas lorsqu’elle est chez moi car j’habite
en plein centre-ville. En plus, comme les
pistes cyclables sont en pleine nature,
c’est aussi l’occasion de lui apprendre plein de choses sur
l’environnement (variété des arbres, noms des oiseaux, etc.). Une
vocation pédagogique que je n’avais pas soupçonnée au départ !
« Très agréable »
Laurence, 40 ans, Rugy
Diverscités 14 - Juin 2006
Les voies vertes ? C’est idéal pour la
pratique du roller. Le cadre est très
agréable et les différents usagers
(cyclistes, piétons, riders) font preuve de civisme. Cependant, les pistes
devraient être davantage entretenues : les gravillons en roller, c’est
assez dangereux !
3
Tour d’horizon
CADRE DE VIE
Recyclades
Déchèteries
■ DÉCHETS ACCEPTÉS
Batteries, huiles de vidange,
cartons, tout venant, piles,
verres, huiles alimentaires,
métaux, végétaux et gravats.
Montrer la voie
Du 15 mai au 9 juin dernier, dans le cadre des Recyclades, opération lancée par
Éco-Emballages au niveau national, la Communauté de Communes a organisé
une manifestation sur le thème du tri et du recyclage des emballages ménagers.
E
xpliquer aux citoyens
comment et surtout pourquoi se fait le recyclage.
La Communauté de Communes,
précurseur en la matière, a
montré à nouveau la voie en
prêtant main-forte aux Recyclades, opération nationale de
sensibilisation sur le tri des déchets ménagers. Trois expositions et un atelier pédagogique
de fabrication de papier recyclé
ont été installés dans les locaux
de la Communauté. Chacune
des expositions a repris le circuit que font les différents écobacs mis à la disposition des
usagers (bleu, jaune et vert).
Une vidéo a également été projetée sur les gestes élémen-
taires du tri. La Communauté de
Communes a aussi bénéficié du
soutien de SITA, son prestataire
pour la collecte et le traitement
des déchets : des balles d’emballage recyclables issues du
centre de tri Lorval de Fameck,
ont été déposées dans les locaux de la Communauté. De la
même façon, SITA a également
fait stationner un camion de
collecte à côté du bâtiment.
Destinée à tous les publics, la
manifestation a rencontré un
beau succès auprès des enfants
des écoles des communes
membres. Là aussi, la Commun a u t é d e C o m m u n e s s ’e s t
considérablement investie en
prenant notamment à sa charge
le transport des scolaires.
Dépôts sauvages
Voici l’exemple à ne pas suivre !
Cette photo a été prise le 21 avril
dernier devant la déchèterie
de Maizières. Rappelons que le
contrevenant est passible de poursuites judiciaires. Affaire à suivre…
BILAN FINANCIER DES COMPÉTENCES
ORDURES MÉNAGÈRES ET DÉCHÈTERIES
DÉPENSES
ANNÉE 2004 OBJET
Déchèterie Ennery
167 228, 44 € Déchèterie : bons artisans
Déchèterie Maizières
192 491, 76 € Décheteries :
valorisation déchets
Diverscités 14 - Juin 2006
Sous-total déchèteries
4
359 720 , 20 € Sous-total déchèteries
ANNÉE 2004
6 343, 66 €
14 412, 20 €
20 755, 86 €
Collecte OM – Sélective – Encombrants
644 029, 81 € TEOM
691 871, 00 €
Traitement OM – Emballages –
Encombrants
450 021, 42 € Soutien collecte sélective
Éco-Emballages
160 354, 39 €
TGAP
44 143, 29 € Participation Sita, CET Flévy
Retrait du verre collecté
16 652, 47 € Valorisation verre
Communication
2 420 , 40 € Valorisation autres matériaux
153 142, 14 €
21 758, 76 €
9 353, 03 €
Sous-total OM
1 157 267, 39 € Sous-total OM
1 036 479, 32 €
TOTAL
1 516 987, 59 € TOTAL
1 057 235, 18 €
Ratios : Recette Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères/Coût OM : 59, 78 %
Recette Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères/Coût OM + déchèteries : 45, 61 %
■ HORAIRES D’OUVERTURE
Ennery : du mardi au vendredi de
9 h à 12 h et le samedi de 9 h à 17 h.
Maizières-lès-Metz : du mardi
au vendredi de 14 h à 17 h
et le samedi de 9 h à 17 h.
Fermées les dimanches,
lundis et jours fériés.
Quelques
chiffres
373 kg
C’est le poids total collecté par
habitant en 2005 par le service
de collecte. Pour mémoire, la
moyenne nationale est de 365 kg
par an et par habitant (données
ADEME 2002).
Refus de tri
RECETTES
OBJET
■ LIMITATION
2 m3 de déchets par semaine
et par utilisateur. Les véhicules
type camion 3,5 tonnes, avec
benne levante, sont interdits.
Pour les particuliers :
➜ accès interdit en semaine
avec une camionnette ;
➜ accès en camionnette
autorisé le samedi.
Pour les artisans, commerçants
et professionnels* :
➜ accès interdit le samedi ;
➜ accès en camionnette
autorisé en semaine ;
➜ accès payant : bon d’accès
(14,38 € TTC/m3) à se procurer
auprès de SITA Lorraine
(s’adresser au gardien
pour le formulaire).
En 2004, 25,22 % en corps creux
(produits mis dans les caissettes
jaunes, c’est-à-dire emballages
en acier et aluminium, emballages en plastique, briques alimentaires) et 13,70 % en corps
plats (produits dans les caissettes bleues : cartonnettes
d’emballages et journaux,
revues, magazines).
En 2005, 28,67 % ont été refusés
en corps creux et 13,93 % en
corps plats. Une nouvelle fois,
les indicateurs signalent un essoufflement de la collecte sélective. C’est pourquoi nous vous invitons à poursuivre vos efforts en
respectant les consignes de tri.
Tour d’horizon
ACTUALITÉS
Pré Vert
Plus agréable
et plus convivial
Après le ravalement des façades, la maison de retraite de Maizières-lès-Metz
poursuit son opération séduction. Le point sur les derniers aménagements.
P
our le bien-être des résidents, la Communauté de
Communes a lancé une
grande vague de travaux pour
rajeunir le Pré Vert à Maizières.
Les dernières transformations
ont concerné le patio intérieur
qui a été complètement réamé-
nagé. But de l’opération : rendre
plus agréable et convivial le lieu
qui sert à la fois d’accueil pour
le public et d’espace détente
pour les résidents. Commencés
en mars, les travaux se sont
achevés à la fin du mois dernier.
Désormais, le patio comporte de
Avant…
jolis bacs à fleurs et toutes
sortes de plantations. Un bassin
d’ornement a également été installé. Le sol, au même titre que
les bancs, a été changé : des
dalles en caoutchouc souple ont
été installées. Avantages de ce
nouveau type de sol, également
utilisé dans les cours d’école ou
les crèches : une sécurité renforcée grâce à la matière qui absorbe les chocs et un coût d’entretien diminué. Toute s ce s
transformations ont nécessité
l’intervention de deux entreprises : le pépiniériste Pauchard
(40 000 € TTC) et Schmitt Environnement Services à qui l’on
doit notamment l’installation des
bacs à fleurs et du nouveau mobilier (47 000 € TTC). Au final, la
remise à neuf complète du site,
ravalement de façades compris,
s’élève à 150 000 € TTC.
À noter : les agents de la Communauté de Communes de Maizières-lès-Metz ont décidé de
passer la journée du lundi de
Pentecôte à la maison de retraite du Pré Vert. « Les employés
ont souhaité occuper cette journée en se mettant au service des
personnes âgées. Une belle manière de favoriser l’échange intergénérationnel », souligne le
président, Jean-Marie Basso.
Après.
Culture - Norroy-le-Veneur
Du spectacle dans la rue
L
Tarif unique : 5 €. Représentations limitées à 160 spectateurs. Réservations en mairie au 03 87 51 34 30.
Diverscités 14 - Juin 2006
e théâtre sera dans la rue les 23, 24 et 25 juin prochains à Norroy-le-Veneur. Il sera même dans toutes les rues du village, grâce au spectacle itinérant proposé par l’atelier théâtre de l’association Sports et Détente. Un tout jeune atelier, né en octobre dernier,
composé de dix-sept comédiens amateurs et dont la direction pédagogique a été confiée à la Compagnie Roland Furieux. « L’idée n’était
pas seulement de relancer un atelier théâtre », explique Michel Pêtre,
adjoint au maire à l’origine du projet, « mais aussi de créer un événement fédérateur et spectaculaire dans le village. » Pari réussi, puisque
ce spectacle, intitulé « La Mastication des morts », mis en scène par
la Compagnie Roland Le Furieux, sera le fruit de neuf mois d’un travail
collectif, où ont été intégrés la chorale Quarte Blanche, les enfants du
centre aéré et le club vidéo de Norroy qui immortalisera l’événement
en images. Chaque représentation réunira les 160 spectateurs à
18 h 30 à la salle Albert-Bourson, puis les mènera dans un parcours
« surprise » de près de deux heures à travers différents lieux du village, avant de revenir au point de départ, où une restauration sera proposée. Trois belles soirées en perspective donc, mais attention :
chaussures confortables et petite laine sont conseillées !
5
Tour d’horizon
Spanc
En bref
Un rôle de conseil
et d’assistance
Nouveau local
technique
D
errière cet acronyme se
cache une compétence
désormais assurée par la
Communauté de Communes : le
service public d’assainissement
non collectif. Comme la loi le prévoit, la Communauté de Communes a mis en place, en zone
d’assainissement non collectif, un
service de contrôle des installations neuves et existantes. Pour
les installations neuves, la collectivité édictera des prescriptions
et élaborera une fiche technique
à mettre en œuvre sur l’assainissement. Pour les installations
déjà existantes, elle effectuera un
contrôle du parfait entretien et
du fonctionnement des assainissements non collectifs. Au second semestre 2006, tous les
propriétaires d’habitations seront
contactés pour des visites de
contrôle. Le service sera géré en
interne par la Communauté de
Communes. « Avec la mise en
place du Spanc, nous nous
conformons à la loi mais nous démontrons également que nous
prenons nos responsabilités en
matière de développement durable. À travers ce service, la
Station d’épuration
Prête à l’usage
Aujourd’hui, la nouvelle
station d’épuration est au
stade des premiers essais.
« Nous avons procédé aux
ultimes essais d’automatisme à vide et à la vérification du groupe électromécanique. La station est
prête à fonctionner en
conditions réelles »,
précise M. Weltersbach,
responsable du site. Rappelons que le nouvel ouvrage, pourvu des
dernières innovations en matière d’assainissement, fera vite oublier
les désagréments de la station actuelle, en particulier les nuisances
olfactives. « Dès la mise en route de la nouvelle station, la Communauté de Communes a lancé une consultation des entreprises
pour la destruction de l’ancienne Step. Le dossier devrait être
clos d’ici septembre prochain. »
Communauté de Communes va
pleinement jouer son rôle de
conseil et d’assistance auprès de
ses habitants. Nous pensons que
les particuliers auront en effet à
cœur de valoriser leur patrimoine
et de diminuer les nuisances (débordements, odeurs…) liées à
leurs assainissements », conclut le
président Basso.
Rénovation
Au regard de la vétusté
du bâtiment existant,
la Communauté de Communes
a décidé de construire
un nouveau poste de
refoulement, rue des Jardins
à Maizières-lès-Metz. Ce local
technique comprendra
une armoire de commande
électrique et un groupe
électrogène. Les consultations
des entreprises ont été
lancées : le nouveau poste
devrait donc voir le jour en
septembre prochain tandis
que l’actuel sera rasé.
Déconnexion
Pour l’environnement
Les communes de Norroyle-Veneur et Plesnois
sont actuellement en
assainissement autonome
(fosses septiques).
Elles seront toutes
les deux bientôt raccordées
au circuit d’assainissement
connecté à la nouvelle station
d’épuration. Une configuration
qui permettra d’éviter les
rejets dans le milieu naturel.
Ay-sur-Moselle
Un magasin
de proximité
Diverscités 14 - Juin 2006
I
6
nauguré le 13 juin dernier, en
présence, entre autres, du
maire d’Ay-sur-Moselle, Catherine Lapoirie, et du président
de la Communauté de Communes, Jean-Marie Basso, un
magasin Proxi a été installé à
Ay-sur-Moselle. Le conseil municipal a saisi l’opportunité de
redonner à la place du village la
vocation commerciale qui était
la sienne, il y a plus de quarante ans. La construction des ateliers municipaux a libéré les locaux et en particulier l'ancienne
grange, d'abord étable puis lo-
cal pour le club de pétanque et
enfin lieu de stockage de matériel communal. Aujourd’hui démolie, la grange a cédé la place
au nouveau magasin dirigé par
Martine Vettorazzo. Ouvert du
samedi de 5 heures à 12 h 30 et
de 15 h 30 à 19 h 30 ainsi que le
dimanche de 8 heures à 12 h 30,
le magasin Proxi propose également le portage à domicile. Un
service primordial à la fois pour
les personnes âgées ne pouvant
se déplacer ou les malades qui
auront la possibilité de passer
commande.
ACTUALITÉS
Ravalement façades
Améliorer le cadre
de vie communautaire
La Communauté de Communes a décidé d’engager, en 2006, une opération d’aide aux ravalements
de façades auprès des propriétaires occupants de son territoire. Le point sur le règlement d’attribution.
L
’opération concerne la totalité des communes
membres. Pour être éligibles à ce programme d’une
durée de trois ans, les travaux
doivent intégrer le ravalement
d’une ou plusieurs façades.
Seules les façades visibles de la
rue seront prises en compte
dans la limite de quatre façades
par dossier. Toute personne intéressée devra envoyer ou déposer un dossier dans la commune ou est située l’habitation.
Téléchargeable sur le site Internet de la Communauté de Communes, www.ccmaizieres.com,
ou disponible dans les mairies
des communes ou à la Commu-
nauté de Communes, le dossier
comportera les photos des façades concernées, le plan masse et le devis de l’entreprise.
Une fois l’accord entériné par la
Communauté de Communes, le
propriétaire pourra donner les
travaux à effectuer à une entreprise et enverra, par la suite,
une notice comprenant la facture, le RIB et les photos des façades après travaux. L’aide apportée par la Communauté de
Communes représente 25 % du
montant des travaux HT plafonnés à 2 000 € de subvention par
immeuble. Pour les copropriétés, l’aide sera limitée à 18 %
d’un montant de travaux HT li-
mité à 15 000 € HT pour les façade s de moins de 5 00 m 2 ,
30 000 € HT pour les façades
entre 500 et 1 000 m2 et
45 000 € HT pour les façades de
plus de 1 000 m 2.
Zoom sur…
Les travaux éligibles
Diverscités 14 - Juin 2006
➜ Mise en peinture ou reprise de l’enduit de la ou des façades ;
➜ nettoyage des pierres de taille ;
➜ nettoyage, mise en peinture des menuiseries ;
➜ nettoyage, mise en peinture des ferronneries ;
➜ reprise des chenaux et descentes d’eau ;
➜ reprise des éléments périphériques (murets, grilles, escaliers…)
La Communauté de Communes ne financera qu’un dossier
par habitation tous les quinze ans.
7
Le fond des choses
Les années se suivent
et se ressemblent.
Et c’est tant mieux !
La Communauté
de Communes
confirme ses
bons résultats
financiers avec
un excédent de
fonctionnement
de 12 282 953 €
et un excédent
d’investissement
de 4 669 673 €.
FINANCES
Compte administratif 2005
Comme d’habitude
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
■
■
■
■
■
■
■
■ Action de développement économique
■ Politique du logement PLH
■ Ordures ménagères et déchèteries
■ Maisons de retraite
Service départemental de lutte et d’incendie
Balayage et sablage
Reversement FDPTP (Fonds départemental péréquation taxe professionnelle)
Attribution de compensation
Administration générale
Dotation de solidarité communautaire
Dépenses diverses
1 031 892, 85 €
15 101, 78 €
1 530 117, 39 €
28 479, 51 €
540 818, 64 €
304 563, 76 €
4 483 927, 00 €
3 940 187,04 €
926 607,13 €
11 084 167, 00 €
85 178, 04 €
23 971 040, 14 €
843 350, 18 €
24 814 390, 32 €
Total dépenses réelles
Dépenses d’ordre
Total des dépenses
RECETTES DE FONCTIONNEMENT
■ Collecte et traitement des déchets ménagers
1 234 071, 65 €
■ TPU (taxe professionnelle unique)
28 411 101, 00 €
■ Action de développement économique
659 880, 53 €
■ Dotation de l’État et compensation de la fiscalité
3 739 919, 00 €
■ Divers
194 472, 77 €
■ Excédent de fonctionnement de l’exercice 2004
2 584 592, 63 €
36 824 037, 58 €
283 306, 25 €
37 107 343, 83 €
Total recettes réelles
Recettes d’ordre
Total des recettes
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
■ Aménagement des parcs d’activité
■ Aménagement des pistes cyclables
■ Acquisition conteneurs OM
et aménagement déchèteries
■ Capital de la dette
■ Convention de mandats
■ Divers
3 679 902, 03 €
704 265, 17 €
23 378, 81 €
246 378, 37 €
495 872, 51 €
334 406, 07 €
5 484 202, 96 €
283 306, 25 €
5 767 509, 21 €
Total dépenses réelles
Dépenses d’ordre
Total des dépenses
Diverscités 14 - Juin 2006
RECETTES D’INVESTISSEMENT
8
■ Excédent d’investissement 2004
■ Recettes de commercialisation
des parcs d’activité
■ Subventions diverses
■ Divers
Total recettes réelles
Recettes d’ordre
Total des recettes
8 915 543, 99 €
320 642, 07 €
228 722, 61 €
128 923, 49 €
9 593 832, 16 €
843 350, 18 €
10 437 182, 34 €
Budget primitif 2006
Pari sur l’avenir
Les responsables de la Communauté de Communes passent à la vitesse supérieure,
notamment dans le domaine économique. Le budget 2006 fait la part belle au développement
des parcs d’activités communautaires.
A
u vu de sa situation géostratégique enviable
(proximité des dessertes
autoroutières, proximité du
Luxembourg, de la Belgique, de
l’Allemagne), les parcs d’activité
de la Communauté de Communes ont connu un essor exponentiel depuis 1979, date à laquelle PSA s’est installé. Avec
l’arrivée du TGV Est en 2007, le
secteur de Maizières-lès-Metz
souhaite plus que jamais se placer parmi les plus performants
du département. Pour ce faire,
ses parcs d’activités bénéficient
en 2006 de nombreux aménagements, à commencer par le projet
de l’Écoparc dont les contours se
dessinent peu à peu au fil des
mois : après la fin de la première
tranche (lire notre article p. 10),
Zac de la Fontaine-des-Saints
sur Eurotransit.
Sur tous les fronts
Tous ces aménagements n’ont pas
d’incidence sur la TPU (taxe professionnelle unique) dont le taux
reste inchangé (8,77 %) : un effort
des élus que l’on retrouve également au niveau des autres postes
gérés par la Communauté. En effet, la TEOM (taxe d’enlèvement
des ordures ménagères) pour le
traitement des déchets ménagers
n’évolue pas tandis que la redevance assainissement n’atteint pas
2 % d’augmentation. Un domaine
qui, lui aussi, connaît moult transformations : une canalisation de
liaison prochainement mise en
place entre la Step d’Argancy et la
nouvelle Step pour éviter les rejets
dans le milieu naturel, travaux de
connexion de Norroy-Plesnois à la
nouvelle station, remplacement
des tronçons de canalisation dans
les rues de Saulny et Villers à Plesnois, études opérationnelles engagées sur la commune d’Antilly…
Par ailleurs, d’autres opérations
continuent sur leur lancée : le tracé des voies vertes se poursuit (lire
article p. 3) et l’extension de l’unité
Alzheimer à Ennery (n° 13 de Diverscités) est désormais actée. Enfin, un dernier projet a été inscrit à
l’ordre du budget primitif 2006 : la
construction d’une annexe technique de la Communauté de Communes sur Val Euromoselle Sud,
sur le ban de Norroy-le-Veneur.
Les travaux devraient démarrer en
juillet pour s’achever au début de
l’année 2007.
Diverscités 14 - Juin 2006
La première tranche de travaux de l’Écoparc est achevée.
De bon augure pour la suite…
6 M€ sont investis dans la suite
des travaux. Une 2e tranche, qui
prolonge la voirie vers le nord,
ouvre à la commercialisation une
quinzaine de parcelles et la
construction des trois bassins
principaux de décantation ainsi
que de six bassins secondaires.
De la même façon, la Zac des Bégnennes (n° 13 de Diverscités)
est aussi concernée par les
grandes manœuvres dès le 2e semestre 2006. Création de voiries,
éclairage public, voies et réseaux
divers, aménagements paysagers
sont inscrits au programme. La
Communauté de Communes, qui
injecte 3 200 000 € TTC, va lancer
la consultation des entreprises
pour la réalisation des travaux.
Enfin, une nouvelle voirie de desserte est également prévue sur la
9
Économie
« Petit déj’ »
Créer un réseau
de professionnels
Rencontrer les
entreprises et surtout
leur permettre de
confronter leurs points
de vue : tels sont
les objectifs des
« Petits déj’ » organisés
par la Communauté
de Communes.
Regards sur le premier
du genre à Eurotransit.
Aménagements
urbains
Diverscités 14 - Juin 2006
Fiat lux !*
10
Déjà évoqués dans l’un des précédents numéros de Diverscités, l’entretien et l’aménagement des parcs d’activité font
partie des principales tâches de
la Communauté de Communes.
Dans cette optique, cette dernière travaille depuis l’année
dernière sur la refonte complète des panneaux indicateurs
présents dans les ZAC. L’année
in avril dernier, plusieurs
dizaines de personnes se
sont réunies autour du
président Jean-Marie Basso
dans l’une des salles du Relais
des Quatre Bornes du parc d’activités Eurotransit. Objectif
avoué : permettre une rencontre
interentreprises afin de créer un
véritable réseau de professionnels, une force supplémentaire
pour ces parcs d’activités, en
plein essor depuis leur création.
Les « Petits déj’ », c’est aussi l’occasion de revenir sur les grands
thèmes qui font la vie d’un parc
F
d’activités. Le président Basso a
notamment parlé du chantier de
la signalétique entamé par la
Communauté de Communes en
2005 (voir encadré). « Nous allons engager une refonte complète de la signalétique interne de
notre zone avec la volonté de
mieux signaler les directions aux
carrefours giratoires mais aussi
de rendre les noms de rues plus
lisibles de chaque côté depuis
la cabine d’un poids lourd. Nous
allons aussi en profiter pour revoir la signalétique de toutes les
entreprises et de les rendre ainsi
dernière, la fermeture du viaduc de Richemont a d’ailleurs
tôt fait de démontrer l’utilité
d’une telle démarche. « Après
avoir revu le jalonnement des
panneaux extérieurs, tant sur
l’A31 que l’A4, la signalétique
interne du parc Eurotransit
sera revue de fond en comble
dès le second semestre 2006 »,
assure le président, Jean-Marie
Basso. La Communauté de
Communes a lancé les appels
d’offres pour ce marché dont le
budget s’élève à 100 000 € TTC.
De la même façon, l’éclairage
public a aussi fait l’objet d’un
appel d’offres. « Il s’agit de
créer un système de régulation
et de télégestion pour couvrir
l’ensemble des six cents points
lumineux existants sur les
parcs d’activités », précise Frédéric Grosnickel, directeur général des services. Objectif : réduire la luminosité en pleine
nuit à certains endroits (fonctionner à 100 % précipite l’usure et grève la consommation
énergétique) et prévenir toute
forme de panne grave sur le réseau. Le marché a été attribué
au groupement Sitelec/Delcom
pour un montant de 150 000 €
TTC.
* Que la lumière soit !
plus faciles d’accès. » Les chefs
d’entreprise présents ont également soulevé le problème de
l’assainissement dans la zone
des Jonquières. La partie la plus
ancienne d’Eurotransit ne comprend pas de tout à l’égout, les
entreprises ayant à prendre en
charge elles-mêmes l’évacuation de leurs effluents : un problème écologique à l’heure des
grandes questions environnementales. La Communauté de
Communes, par la voix de son
président, a pris les devants. « La
maîtrise d’œuvre a déjà été
confiée à des spécialistes pour le
traitement de la question des
eaux claires mais il faudra aussi
résoudre l’affaire des métaux
lourds qui polluent le ruisseau.
Nous accompagnerons les industriels dans leurs investissements
au travers de conseils et d’un
soutien administratif et technique.
Nous faciliterons également leur
accès aux aides financières. »
Dernier point abordé lors du petit-déj’ : la question de la ligne
de chemin de fer qui irrigue Eurotransit. Inutilisée aujourd’hui,
elle serait pourtant une piste intéressante à explorer pour la
création d’une « bi ou tri-modularité dans le contexte actuel de la
flambée des cours du pétrole », a
indiqué le responsable de la plate-forme Michelin.
INITIATIVE
Première classe
Petit prix
et grand confort
Ci-dessus,Karine Jablonski, directrice de l’hôtel 1re classe :
« Notre implantation est fort stratégique car la zone
est appelée à se développer ! »
H
armonie. Avec les beaux
jours, les champs de colza
qui entourent l’hôtel Première Classe lui confèrent un charme fou. Couleur jaune chatoyante
pour le colza et orange tonique
pour l’hôtel. Bonne humeur garantie. Dans le hall d’accueil de l’établissement, même sentiment. Des
chaises rouges, jaunes ou orange,
du bois clair pour le côté restauration, du bois plus foncé à la réception, une lumière vivifiante et un
joli sourire communicatif. Celui de
Karine Jablonski, 35 ans, directrice
de cette structure flambant neuve,
ouverte après dix mois de travaux,
depuis le 2 janvier et inaugurée en
avril dernier. La Lilloise a débarqué
en Lorraine pour vivre la belle
« aventure » du lancement d’un hôtel Première Classe. « Entrée comme adjointe dans le groupe Louvre
Hôtels en 2004, c’est une belle promotion qui m’a été offerte là », se
réjouit-elle.
Le bois, un matériau
longue durée
Fin 2005, la société d’investissements américaine Starwood Capital
rachète le groupe Louvre Hôtels.
Place aujourd’hui à Louvre Hôtels.
Starwood Capital n’est pas à sa
première expérience dans ce domaine. Côté luxe, elle détenait déjà
les chaînes hôtelières Sheraton et
Westin. Côté économique, les établissements Best Western font également partis de leur groupe. Mais
revenons à notre hôtel Première
Classe installé sur le parc d’activités
du Val Euromoselle Sud, à Fèves.
Ses 70 chambres d’un, deux ou
trois couchages sont tout aussi modernes et design que le hall d’accueil. « Nous faisons partie de la
dernière génération d’hôtels Première Classe, reconnaissables par leur
nouveau logo. Le choix des matériaux est remarquable : le bois, par
exemple. Fait pour durer, on le re-
trouve partout dans les chambres »,
explique Karine Jablonski. En effet,
exit la ferraille, place à une vraie
penderie en bois – « comme à la
maison » – un lit solide et une salle
de bain à l’intérieur de chaque
chambre, le tout climatisé.
Si le prix est tout à fait abordable –
33 € – aujourd’hui, pour Karine, le
challenge est de remplir son hôtel.
« Je suis arrivée en novembre pour
préparer l’ouverture. Ici, je fais tout
moi-même puisqu’il y a tout à créer.
J’ai embauché du personnel
(NDLR : deux adjointes), je m’occupe de la comptabilité et surtout, je
dois m’investir à 100 % pour trouver
des clients. Notre implantation est
fort stratégique car la zone est appelée à se développer ! » Au fil des
mois, le taux d’occupation « grimpe ». Quoi de plus normal pour un
hôtel en devenir. « Mon but est de
me remettre tout le temps en question ! », s’exclame Karine Jablonski.
Une vraie battante.
Diverscités 14 - Juin 2006
Ouvert depuis le début
de l’année et inauguré
en avril dernier,
l’hôtel Première Classe
nouvelle génération,
situé sur le parc
d’activités du Val
Euromoselle Sud à
Fèves, allie confort et
design à un prix très
compétitif. Ambiance.
11
Économie
INITIATIVE
Hôtel Siatel
Un mot d’ordre : qualité
Après huit mois
de travaux, en juin
dernier, l’hôtel Siatel
a ouvert ses portes
au cœur du parc
d’activités du Val
Euromoselle Sud, sur
la commune de
Norroy-le-Veneur.
Trente chambres et un
objectif : maintenir sur
le long terme la
qualité.
La parole à...
Fabrice Genter
Diverscités 14 - Juin 2006
PDG de Dumur
Immobilier
12
La mise en place d’hôtels sur ce secteur fait partie des
services qui apportent un plus aux entreprises installées. En effet, elles savent qu’elles
peuvent loger à proximité des salariés qui viennent d’autres entités
géographiques de leurs groupes
mais aussi des clients, des fournisseurs… Les deux hôtels implantés, un grand groupe et une
entreprise familiale qui a fait ses
preuves, sont aussi le signe que Val
Euromoselle Sud a acquis
une certaine maturité.
N
e cherchez pas sur
la région un autre
hôtel comme celui
du parc d’activités du Val
Euromoselle Sud, il n’y en a
pas. Il existe plusieurs hôtels Siatel, mais ils sont implantés sur Besançon.
« C’est une entreprise familiale que j’ai décidé de développer ici. J’ai fait une
petite étude de marché et
j’ai rapidement compris
qu’il manquait de chambres
sur le secteur », explique
Siovash Morshedian, le
responsable de ce nouvel
établissement ouvert en
juin 2005. Rouge, jaune,
vert, ocre, les trente
chambres aux tons chaleureux sont très spacieuses,
les sanitaires sont carrel é s j u s q u ’a u p l a f o n d e t
l ’e a u e s t s a n s c a l c a i r e .
« Dans ce type d’hôtels
économiques, il est très
rare d’avoir des salles de
bain de cette qualité », souligne le gérant. Qualité, le
mot est lâché et sera martelé à plusieurs reprises.
Normal, Siovash Morshe-
dian « ne se considère pas
comme un distributeur de
chambres, le contact avec
la clientèle est primordial. »
Drive-in
et bouche-à-oreille
Ces derniers disposent d’un
concept tout particulier et
unique en France : le drivein. « Les clients passent devant la réception sans même
avoir à descendre de leur voiture. C’est rapide, pratique et
en cas de mauvais temps, on
ne se mouille pas ! », explique-t-il. La réception est
ouverte tous les jours même
les week-ends et jours fériés, de 7 heures à minuit. Si
vous arrivez en pleine nuit,
une borne d’accueil est disponible à l’extérieur du parking. Après une année
d’exercice, « le taux d’occupation est vraiment satisfaisant. On s’attendait à pire.
Mais pour moi, la meilleure
pub jusqu’ici reste le boucheà-oreille. Les gens repartent
souvent contents ! », conclut
le responsable.
CEFI
CEFI est une
entreprise
spécialisée dans la
vente de produits de
façade. Basée à
Reims depuis plus de
dix ans, la petite
entreprise a su
devenir grande en
saisissant une belle
opportunité :
s’installer sur le parc
d’activités du Val
Euromoselle Sud.
Un métier plaisir
L
peintures organiques ou minérales et isolation thermique extérieure. Ils ont ainsi la possibilité
d’avoir un stock très important.
Pour les enduits, par exemple,
plus de cinq, six palettes de chacune des dix couleurs de base. Il
en va de même pour tous les produits complémentaires – type baguette de façade, trame ou film
transparent – qui ne font jamais
défaut chez CEFI. Être spécialiste
c’est bien, mais encore faut-t-il
être facilement identifiable et
pour cela être placé en un lieu
stratégique.
Val Euromoselle
Sud : l’atout gagnant
C’est là qu’intervient la zone d’activités du Val Euromoselle Sud.
« Comme nous avons des clients
aux quatre coins de la Lorraine,
nous cherchions un lieu plus central que Metz-Borny pour implanter un nouveau dépôt. J’ai alors eu
l’opportunité de nous installer sur
ces 5 600 m2 à Norroy-le-Veneur. »
Banco ! À la croisée de l’A4 et de
l’A31, CEFI s’installe donc là en
mai 2005. « L’accès pour nos fournisseurs comme pour nos clients
est idéal. »
Avec l’arrivée en 2007 du TGV-Est
Européen ou les Français qui travaillent au Luxembourg, mais vivent en France, les maisons poussent comme des champignons
dans la région. « Il y a un très fort
potentiel de constructions de maisons individuelles. Pour nous, c’est
une aubaine », souligne Frédéric
Durello.
Avec un chiffre d’affaires de plus
de 4 millions d’euros en 2005,
l’entreprise est en plein essor.
Pour 2006, les objectifs sont à la
hausse : six millions. Quant à Frédéric Durello, il est très content
de sa reconversion. « Après cinq
années d’expérience dans le bâtiment, j’apprends encore des
choses régulièrement. Ce que j’aime avant tout, c’est rencontrer des
gens de toutes conditions sociales.
Négocier les prix avec un patron
d’une grande industrie ou le petit
artisan, pour moi, c’est exactement la même manière de travailler et c’est tellement intéressant ! »
Diverscités 14 - Juin 2006
a petite histoire est toute
simple et démarre par une
belle amitié. Frédéric Durello était restaurateur dans les Ardennes. Freddy Fridli, gérant de
CEFI, une entreprise familiale de
vente de produits pour ravaler les
façades, installée à Reims. « Un
jour, Freddy a eu l’opportunité de
racheter un dépôt sur Metz-Borny.
C’est un ami de quinze ans ! Il m’a
alors proposé de me lancer dans
l’aventure. Avec un diplôme de
comptable en poche - passé des
années plus tôt - j’avais de bonnes
bases pour savoir gérer un stock et
des comptes… » Et voilà, comment, en 2001, à l’aube de ses 40
ans, Frédéric Durello s’est installé
en Lorraine. Sur la région, les
concurrents de CEFI ne sont pas
légion. Il y a bien d’importantes
enseignes nationales, mais elles
sont généralistes : leur domaine,
le BTP. CEFI a su se concentrer
sur un seul secteur d’activité :
l’ensemble des produits de façades. Ses clients sont – pour la
majorité – de petites entreprises
ou des artisans maçons indépendants qui utilisent leurs enduits,
13
Carte Blanche à...
L’entretien du maire
Patrimoine
Une population
neuve et jeune
Charly n’oubliera jamais
les siens tués dans le
massacre d’Oradour-surGlane. Tous les ans, à la
date du 10 juin, une commémoration est organisée
devant le mémorial qui se
C
omment parler de CharlyOradour sans parler d’Oradour-sur-Glane ? Depuis le
24 mai 1950, ces deux communes
sont liées par le nom. Mais c’est
surtout l’Histoire et le sang qui les
unit. Depuis cette terrible date du
10 juin 1944 où le massacre d’Oradour-sur-Glane eut lieu. « Trenteneuf Carlésiens y ont perdu la vie,
soit près d’un tiers des habitants de
l’époque », rappelle avec émotion
le maire, Patric Behr. Expulsés de
leur village par les Allemands en
novembre 1940, les habitants de
Charly ont été séparés et emmenés dans deux convois. Les uns
ont atterri en Corrèze, les autres
dans le Limousin, dont une grosse
partie à Oradour-sur-Glane, près
de Limoges. Presque aucun n’en
est revenu. À la Libération, de retour dans leur village après quatre
années d’exil, les Carlésiens
étaient en deuil. « Des familles entières avaient été décimées, des
maisons sont restées vides, tout le
monde était touché », raconte Patric Behr. La population de Charly,
surtout des agriculteurs, n’atteignait même plus la centaine d’habitants. Mais le village décida de
se ressaisir. Et soixante ans plus
tard, il compte aujourd’hui quelque
630 âmes, une expansion due à un
gros effort d’urbanisation entrepris
dans les années 80. Ce fut d’abord
le lotissement du Parc du Château,
puis le lotissement de la Fête, le
Clos des Sorbiers et le Clos du
Bois. « En quinze ans, la population
de la commune a plus que doublé »,
note le maire. Et ce n’est pas fini,
puisqu’un projet de 22 parcelles,
Les Résidences du Vély, devrait
être livré au cours du premier semestre 2007. « Nous avons donc
une population assez neuve et jeune, poursuit Patric Behr. Un tiers
des Carlésiens a moins de 20 ans.
Ce qui donne un fort dynamisme,
mais aussi des besoins particuliers auxquels il a fallu répondre. »
Ainsi, une école maternelle, une
aire de jeux, un terrain de foot ont
vu le jour ces dernières années. Un
terrain multisports devrait également sortir de terre d’ici 2008.
Diverscités 14 - Juin 2006
« En quinze ans,
la population de la
commune a plus
que doublé »,
note le maire,
Patric Behr.
14
dresse à l’entrée du village
et composé d’un obélisque
central, autour duquel sont
disposées douze stèles
représentant les douze
familles mosellanes décimées là-bas. Dix étaient
de Charly, les deux autres
venaient de MontoyFlanville. Quarante-quatre
personnes en tout, âgées
de 2 mois à 71 ans. Leur
mémoire demeure à jamais
inscrite dans la pierre.
Le saviez-vous ?
La commune est composée du village principal et
de l’annexe de Rupigny rattachée à la commune en 1812.
C’est après la guerre de 1871 que le baron de Tricornot
est venu s’installer à Charly et a fait modifier le château
existant pour y établir sa résidence. À sa mort, les sœurs
de Saint-Jean-de-Bassel en ont hérité, avant de le céder
à la commune dans les années quatre-vingt. Un grand
programme de réhabilitation du château a alors été
entrepris entre 1987 et 1989, qui devait contenir, d’après
les plans de l’architecte retrouvés en mairie, des jardins
à la française et deux grandes pièces d’eau. Mais pour
des raisons assez obscures, ce sont des pavillons
modernes qui ont poussé à la place. Entre vieilles pierres
et nouvelles, le mélange des styles peut surprendre.
À noter
■ La fête patronale du village, organisée par l’Association Famille
Rurale, se déroulera selon la tradition les 9 et 10 septembre
prochains. Un pot d’accueil pour les nouveaux habitants pourrait
également être organisé, toujours par l’AFR, en début d’année 2007.
■ Nouveaux horaires de mairie : ouverture au public tous
les matins de 10 h 00 à 12 h 00, du lundi au jeudi après-midi
de 16 h 00 à 18 h 00.
Projets
Un village
tourné vers
l’avenir
Extrêmement bénéfique, l’intercommunalité a permis à Charly-Oradour de faire aboutir plusieurs
de ses projets. L’un des prochains concerne l’église.
Q
u’a apporté à Charly-Oradour son entrée, en 2002,
dans la Communauté de
Communes de Maizières-lèsMetz ? « Un nouveau souffle », répond sans hésiter le maire, Patric
Behr. « Grâce à la dotation globale
de solidarité, nous avons pu mener
à bien des projets très importants
sans emprunter. » Par exemple, la
construction de l’école maternelle
a amélioré la qualité de vie de
nombreux parents. Désormais,
une centaine d’enfants est scolarisée à Charly-Oradour, ce qui
amène un nouveau projet : l’aménagement de la traversée du village afin de forcer les automobilistes à réduire leur vitesse. Autre
réalisation rendue possible grâce
à l’intercommunalité : la construction d’une nouvelle mairie, dont le
coût global s’élevait à 380 000€
TTC. Plus visible, plus fonctionnel-
le, résolument moderne et design
aussi, la nouvelle mairie se dresse
fièrement depuis bientôt un an
face à son aînée, installée dans le
château de Tricornot. Pourtant, les
portes du nouveau bâtiment restent dése spérément close s.
« Nous refusons un lot que nous
estimons mal fait », explique le
maire. S’ensuit une procédure juridique un peu longue, qui retarde
d’autant l’inauguration des locaux. Cela n’empêche pas les
autres projets d’avancer et d’ici la
fin de l’année, les réseaux secs de
la traverse du village seront enfouis et de nouveaux candélabres
éclaireront la rue principale. Enfin,
un gros programme de restauration et d’embellissement de l’église est à l’étude, pour un montant
total de 200 000€. Outre la réfection des crépis, il est prévu d’habiller l’édifice d’un nouvel éclairage extérieur, mais aussi de l’orner
de sept vitraux d’art qui remplaceront les anciens, assez vétustes.
Le thème en sera « Des ténèbres à
la lumière ». Tout un symbole pour
un village qui, loin d’oublier son
passé, est fermement décidé à se
tourner vers l’avenir.
Associations
L’AFR est là pour tous
À Charly-Oradour, près de la moitié des habitants adhère à l’Association famille rurale. Normal,
elle fait tout.
taine de familles adhérentes sur
les 213 du village. Son action se
répartit en cinq pôles, dont le
plus important est la gestion du
centre périscolaire. Ce service
très apprécié existe depuis une
quinzaine d’années et emploie
aujourd’hui quatre personnes à
temps plein. Outre la garderie du
matin et du soir, le centre périscolaire assure également la
cantine du midi pour une quarantaine de demi-pensionnaires.
Autre branche de l’AFR : les activités de loisirs. Mercredis récréatifs, atelier « pop english », animations ados, scrabble, gym
adultes, relaxation, randonnée,
bibliothèque… Il y en a pour tous
et tous les goûts. Sans oublier le
Club des Aînés qui propose diverses activités et sorties aux
têtes blanches du village. Enfin,
l’AFR s’occupe aussi de l’organisation d’événements festifs dans
la commune (fête patronale,
Saint-Nicolas, concours de pétanque…) et de la location de la
salle du centre socio-éducatif. En
un mot, c’est une association qui
bouge et fait bouger le village !
Contact : Eric Moget, président
Tél. : 03 87 77 73 40.
Diverscités 14 - Juin 2006
L
es doigts d’une main suffisent à compter les associations de Charly-Oradour :
elles sont deux. Si l’une est très
spécialisée, l’Association des
bouilleurs de cru, l’autre en revanche est très généraliste et fait
à elle seule le travail de plusieurs.
Il s’agit de l’Association Famille
Rurale. Active depuis 35 ans,
l’AFR compte à ce jour une cen-
15
LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DE MAIZIÈRES-LÈS-METZ
e
La Marelle 6 édition
La Marelle, festival jeune public
des arts vivants, célèbre cette année
son 6e anniversaire. Du 6 au 11 juillet
2006, petits et grands auront le loisir
de découvrir les nouveaux spectacles,
participer à des animations gratuites
et s’essayer aux différents ateliers
de découverte artistique.
Spectacles en salle : de 4 à 6 euros.
Ateliers de découverte artistique : 4 euros.
Expositions, spectacles et animations en rue : gratuits.
Renseignements,
point de vente
Cie Théâtre Dest – 31 rue du Parc
57280 Maizières-lès-Metz
Tél. : 03 87 51 87 63 ou 03 54 60 22 44.
E-mail : [email protected]
Internet : www.theatre-dest.fr.st
La billetterie est ouverte
depuis le 10 mai
Selon les spectacles, les salles
accueilleront entre 70 et 200 personnes.
Par conséquent, les réservations sont
vivement conseillées !
Programmation
le reste de la semaine
Tous les jours, à 10 h et 14 h, venez
découvrir des spectacles de conte,
de cirque, de chanson et de théâtre
à la médiathèque Georges Brassens,
à la salle des fêtes ou au gymnase Victor
Hugo ainsi que des ateliers de clown,
de cirque, de théâtre, d’arts plastiques
et de petits reporters.
Retrouvez tous les détails
dans le programme !

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