Nouvelle-Zélande, Wellington - RICHARD, Noémie

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Nouvelle-Zélande, Wellington - RICHARD, Noémie
Présentation : Je suis étudiante en deuxième année de Master à l’Estri, au sein de
l’Université Catholique de Lyon et ce rapport concerne ma mission professionnelle de fin
d’études que j’ai effectuée en tant que stagiaire à l’Ambassade de France en NouvelleZélande, à Wellington. Mon stage a duré six mois, mais je suis restée un peu plus de sept
mois dans le pays, de février à fin août.
A) VIE PRATIQUE
Logement : Lors de l’arrivée en Nouvelle-Zélande, la plupart des étudiants et voyageurs
prennent quelques jours en auberge de jeunesse, le temps de trouver un appartement.
Plusieurs associations certifiées d’auberges promettent une certaine qualité. Parmi elles, le
YHA et le BBH. Les prix des auberges varient entre 20 et 40$ la nuit.
Les colocations à Wellington sont généralement faciles à trouver par le biais du site
internet www.trademe.co.nz. Les loyers se payent à la semaine, et sont pour une chambre
non meublée d’environ 150$, et pour une chambre meublée à partir de 200$. Il faut
toutefois rester très attentif et visiter systématiquement les appartements. Les maisons sont
en général peu isolées et n’ont pas de chauffage central, ce qui ne pose pas de problème
entre septembre et mai, mais qui peut s’avérer plus problématique pendant les mois
d’hiver, de juin à août. Le climat est aussi très humide, ce qui peut avoir des conséquences
dans les maisons en bois peu isolées. Il faut aussi être attentif à l’aspect juridique et bien
demander de signer un contrat et en garder une copie. Les cautions demandées vont de 2 à
4 semaines de loyer.
Il existe quelques agences immobilières mais qui restent très chères et dont les services ne
sont pas nécessaires.
Les universités Victoria et Massey disposent également de logements étudiants qu’elles
mettent à disposition des non-étudiants lorsque ces résidences ne sont pas pleines.
Argent : La devise de la Nouvelle-Zélande est le dollar néo-zélandais ; il a une valeur
d’environ 60 centimes d’Euros. Il est très simple d’ouvrir un compte en NouvelleZélande ; il suffit d’avoir une pièce d’identité et un justificatif de domicile, sachant qu’une
réservation pour une auberge de jeunesse peut suffire. La banque Westpac (et sûrement les
autres banques : BNZ, ANZ, HSBC, etc.) propose un compte à gestion gratuite, dans la
mesure où l’on demande Internet Banking (les seuls frais étant ceux d’émissions de
relevés de comptes mensuels). L’ouverture d’un compte néo-zélandais implique la
délivrance d’une carte « Eftpos », carte de paiement du type « Monéo » à débit direct. Ce
mode de paiement est très répandu et évite d’avoir trop d’argent liquide sur soi. Cependant
cette carte ne permet pas de faire d’achats en ligne. Les horaires d’ouvertures des banques
sont toutefois très réduits…
Il faut aussi bien se renseigner dans sa banque française avant le départ. Certaines banques
proposent des contrats études à l’étranger avec beaucoup d’avantages (virements
internationaux gratuits vers le pays de destination, retraits et paiements sans frais, etc.)
Santé : Presque tous les assureurs français proposent des couvertures à l’international
comprenant tous les frais de santé dans le pays de destination. Si ces couvertures sont un
peu onéreuses, elles sont très complètes.
Télécommunications : Pour ce qui est de la téléphonie mobile, 2degrees est de loin
l’opérateur le plus avantageux. Une carte sim ne coûte que 5$ et s’achète un peu partout.
Les forfaits Internet sont, en Australie comme en Nouvelle-Zélande, bien différents des
forfaits français. Ils sont extrêmement chers et limités en termes de volume (n’autorisent
donc que partiellement le téléchargement de données par exemple).
Stage : De nombreuses entreprises françaises sont implantées en Nouvelle-Zélande et
recrutent des stagiaires. L’Ambassade de France, le Service Economique et les Alliances
Françaises ont également des stagiaires en permanence dans leurs service. Pour les stages
en ambassade, il faut consulter les annonces sur le site du Ministère des Affaires
Etrangères. Concernant le Service Economique et les Alliances, il est recommandé de
s’adresser directement à eux. Les stagiaires en ambassade ont des conventions françaises
et sont rémunérés selon la législation française. Les stagiaires de plus de trois mois
perçoivent une gratification équivalente à 12,5% du Smic, c'est-à-dire 417 €. En
ambassade à l’étranger, les stagiaires sont payés sur la base de l’Euro (mais en devise
locale), ce qui signifie que le salaire peut varier d’un mois à l’autre en fonction du taux de
change. Le personnel est français et les horaires de travail aussi. Les horaires de
l’ambassade sont de 9h à 13h et de 14h à 18h en semaine et de 9h à 16h le vendredi. Les
stagiaires ont droit au même nombre de jours de congés que leurs collègues, c'est-à-dire
deux jours et demi par mois.
Vie quotidienne : Wellington et la Nouvelle-Zélande jouissent d’un climat océanique,
avec des étés chauds et des hivers doux, les températures ne descendant pas en dessous de
4-5°C. Wellington est toutefois connue pour son vent fort (la ville est surnommée
« Windy Welly ») qui rafraîchit bien les températures et promet des atterrissages
mémorables. L’humidité de l’air contribue aussi à ce que le froid ressenti soit plus grand
que celui indiqué au thermomètre.
Les horaires d’ouverture des magasins en ville sont les mêmes que celles des horaires de
bureau, le shopping en semaine est donc à oublier. Cependant, les supermarchés (comme
le New World) sont ouverts très tard le soir, et tous les magasins sont ouverts le week-end
jusqu’en fin d’après-midi.
Les néo-zélandais sont en général très détendus, et toutes les villes de Nouvelle-Zélande
étant relativement petites, on ne ressent pas le stress urbain que l’on peut connaître en
Europe. Ils sont également très enclins à aider les étrangers.
La nourriture en supermarché est environ aux mêmes prix qu’en France. Vu l’influence
régionale, on trouve beaucoup plus de nourriture asiatique et indienne, ce qui se reflète
aussi sur les petits restaurants en ville. Le midi, il est possible de manger au restaurant
pour une dizaine de dollars.
Les néo-zélandais sont très sportifs et le pays accueille beaucoup de « backpackers »
venus pour faire de la randonnée ou découvrir les sports extrêmes du pays. Le bungeejumping, le saut en parachute et le zorbing sont très populaires ici. Les sentiers de
randonnées sont très bien indiqués et entretenus. Au vu du nombre de touristes, les
locations de voitures et de vans ainsi que les vols intérieurs et les liaisons en bus sont
abordables. Pour prévoir son voyage, on peut consulter le site suivant : www.frogs-innz.co.nz, spécialement dédié aux Français voyageant en Nouvelle-Zélande.
Pour conduire en NZ (à gauche !), il faut avoir demandé le permis international ou avoir
une traduction certifiée conforme de son permis de conduire…et rester très attentif sur les
routes !
A noter : tous les lieux publics sont non-fumeurs et très peu de gens fument en NouvelleZélande, et il est interdit d’avoir de l’alcool de façon visible sur soi en public.
La Nouvelle-Zélande connaît une activité sismique assez importante, mais les procédures
d’urgences sont souvent répétées et les nouveaux arrivants sont rapidement mis au courant
de ces dernières. De plus, tous les bâtiments récents sont « earthquake safe ».
B) BILAN ET SUGGESTIONS
Le bilan de ce séjour est très positif : si mon stage ne m’a pas entièrement satisfaite
(purement en raison du contenu) et l’éloignement et l’isolement de la Nouvelle-Zélande
font que l’on se sent parfois un peu seul, ce voyage m’aura beaucoup apporté sur les plans
professionnels et personnels. J’ai pu voir ce que je ne souhaite pas faire
professionnellement, mais aussi ce que je suis capable de prendre en main et de gérer. De
façon plus personnelle, j’ai pu apprécier mes forces et mes faiblesses dans une envergure
plus importante que dans le confort de la vie en France.
J’ai relativement peu été encadrée par mon établissement rhônalpin ainsi que par mon
établissement d’accueil que ce soit avant mon départ ou pendant mon séjour, mais plutôt
par choix personnel que par obligation. En effet, j’ai ressenti la disponibilité de mon école
en cas de besoin.
Si je devais repartir à l’étranger, je me renseignerais davantage sur mon pays d’accueil
surtout par le biais d’expériences vécues ; je tenterais donc d’entrer en contact avec des
personnes ayant connu la vie dans le pays et pouvant guider mes premiers pas. Je tente ici
de faire un rapport aussi détaillé que possible afin d’apporter les réponses pour lesquelles
on ne pense pas à poser les questions avant le départ. Je suggère donc à ceux qui vont
partir de se renseigner un maximum sur leur pays de destination. En Nouvelle-Zélande, la
communauté française est assez étendue, et les contacts se font plutôt rapidement. C’est
un bon moyen d’avoir de premiers contacts dans le pays sans avoir à surmonter les
différences culturelles et linguistiques, et pour avoir des « conseillers » sur place de la vie
locale.
Je pense réellement que les partenariats internationaux doivent continuer à être développés
par les établissements rhônalpins et que l’accompagnement des étudiants dans leurs
projets de mobilité doit se faire plus intensément. La France accueille chaque année assez
d’étudiants étrangers pour qu’ils puissent être mis en relation avec des étudiants français
en partance pour leur pays.
La bourse régionale est une aide considérable qu’il faut maintenir afin d’entretenir la
mobilité internationale des étudiants. Merci !