Promouvoir un tourisme de séjour
Transcription
Promouvoir un tourisme de séjour
Tourisme Conférence annuelle du tourisme lorrain Promouvoir un tourisme de séjour Pont-à-Mousson. Promouvoir la destination Lorraine. Faire en sorte que la région réussisse à muter d’un tourisme de passage vers un tourisme de séjour, aux retombées financières plus importantes. Ce sont quelques-uns des thèmes abordés lors de la conférence annuelle du tourisme lorrain qui s’est tenue à l’abbaye des Prémontrés à Pontà-Mousson. Il s’agissait de débattre, avec tous les acteurs de la filière, des orientations du schéma lorrain de développement durable de l’économie touristique. Le sujet est donc suffisamment sérieux pour qu’une centaine d’intervenants se soit invités, malgré les intempéries. Face à eux, sur l’estrade en ce début de journée, Rachel Thomas, vice-présidente du conseil régional chargée de l’économie touristique, et Fré- déric Drevet, conseiller général des Vosges. Les deux élus doivent répondre par exemple au président de la fédération française de randonnée pédestre, qui souhaiterait voir aboutir un projet de grande randonnée « de la mémoire ». Le sentier partirait de Hartsmann-Willerkopf (ou Vieil Armand) dans le Haut-Rhin, jusqu’au fin fond de la Picardie, en traversant notre région. Ou encore au responsable du fort de Fermont (54), qui se désespère que ses centaines de missives envoyées en direction des professeurs d’histoire-géo ne débouchent que sur une poignée de visites de classes. Et pourtant, avec le centenaire à venir de la Grande Guerre, le tourisme de la mémoire, qui a drainé plus de 700.000 visiteurs en 2011, va certainement en attirer d’avantage encore. D’après la vice-présidente K La colline de Sion figure parmi les seize destinations phares prévues par le schéma de développement régional. Photo ER Rachel Thomas : « les infrastructures existent, les équipements aussi. Mais pour l’instant, cela ne se traduit pas suffisamment en termes de fréquentation touristique. » Et l’élue régionale de prendre en exemple la véloroute Charlesle-Téméraire, pratiquement finalisée, en tout cas dans notre région, mais qui ne génère pour l’instant que peu d’acti- vité le long de son tracé. Il faut donc réussir à coller au plus près des besoins de la clientèle, et que les acteurs de la filière se professionnalisent. Clémence, élève en Bachelor tourisme à Metz (équivalent licence), sera de ceux-ci. Elle est présente pour emmagasiner des informations, en compagnie de Rose-Marie Collet, une de ses professeurs. Mais toutes deux regrettent l’absence en Lorraine de diplômes de type master, au contraire d’autres régions qui forment déjà à ces degrés supérieurs. Le texte du schéma de développement sera soumis au vote du parlement régional le 20 décembre. Autour de 16 destinations phares et de 13 thématiques principales (lire ci-dessous), il fixera le cap touristique que la Lorraine devra suivre jusqu’en 2020. P. B.