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MERCI PATRON
conflits sociaux en 2006
Sortie : 15 mars 2007 - Ed. Au diable vauvert - 192 pages - 29 euros
A la veille d’une période d’élections, cet ouvrage émouvant, qui allie enquête journalistique et photos en noir et blanc, est le fruit d’un travail mené pendant
un an par Gilles Favier (photographe, membre de l’Agence VU’) et Muriel Gremillet (grand reporter à Libération) sur le terrain des luttes ouvrières françaises contre la disparition d’entreprises. Il vient rappeler “l’état et la douleur de la condition ouvrière dans notre pays : une France oubliée et souffrante qui encore
et pourtant résiste”.
Les lieux de leur enquête : Saint-Dizier, usine McCormick - Noyelles-sur-Selle, usine Descamps - Fumel, usine Fumel technologie - Orléans, usine Duralex. Rives
de Gier, usine Duralex - Saint-Etienne, cité ouvrière - Charleville Mézière, usine Glaverbel - Nouzonville, usine Thomé-génot - Le Vigan, usine Well - Autun, usine
Dim - Valence, usine Reynolds - Le Syndicat, usine Seb.
Après l’annonce d’une fermeture, d’une restructuration ou d’un plan de licenciement, que se
passe-t-il ? Souvent, un combat de longue haleine mené par un syndicaliste, une occupation
d’usine pour réclamer un traitement digne, parfois une révolte sourde et la destruction de l’outil
de travail. Des situations différentes mais qui, mises bout à bout, racontent une réalité : la
disparition d’un certain monde ouvrier et industriel. Un monde qui fait vivre des villages et des
régions entières. Disparition qui se fait dans une relative indifférence.
Pourtant, ces histoires racontent bien plus que le travail ou les mutations économiques, elles
mettent à jour des solidarités mais aussi des déceptions. L’importance de l’usine, de l’atelier,
d’une vie qui tourne autour du travail. Elles focalisent sur la brutalité de la sphère économique
qui ne s’embarrasse plus guère de négociations, ne laisse plus de porte de sortie, ne ménage
pas les plus vieux, les plus fidèles ou les plus abîmés par le labeur.
Suivre ces conflits sur la durée, retourner voir les salariés de ces entreprises, autorise à dépasser
le moment de l’émotion, et à raconter une France des oubliés, à la veille de l’élection présidentielle. A l’occasion de ces luttes, ces hommes et ces femmes découvrent qu’ils ne sont pas que
des collègues mais qu’ils partagent aussi un même destin, une fraternité, et sont capables de
renverser l’implacable logique économique.
Usine Fumel technologie. Fonderie reprise par ses ouvriers en 2004. Fumel, juin 2006.
Gilles Favier
Son implication dans l’information, ses relations avec la presse quotidienne (entre autres
Libération) ne l’ont jamais empêché de développer des projets personnels qui sont tous
liés à son engagement, à sa volonté d’analyser, de questionner, de mettre en doute le
monde contemporain. Déterminé à construire un corpus documentaire, il se laisse porter
par les rencontres pour les mettre en forme au gré de ses découvertes de personnages qui
dessinent des possibles... Il aime la frontalité, l’absence de jeu face à l’objectif, une forme
de rigueur dans la prise de vue qui lui ouvre d’autres libertés. Il revendique sa fonction de
photographe documentaire, de témoin, analyste et complice, et affirme la nécessité d’une
forme, non spectaculaire, pour rendre compte.
Français. Né en 1955 à Roanne. Vit à Sète. Représenté par l’agence VU’
Éditions :
Histoire de l’immigration, éd. Plume, 1993.
Jusqu’ici, tout va bien, éd. Actes Sud, 1995.
Tabou brisé, éd. Cétavoir, 2004.
Usine Descamps. Usine occupée depuis 2 mois par les ouvriers. Noyelles-sur-Selle,
janvier 2006.