l`ogrelet - Scènes Vosges
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l`ogrelet - Scènes Vosges
“L’OGRELET” de Suzanne Lebeau avec CLAUDIO CASADIO et DANIELA PICCARI musiques originales Marco Biscarini Mise en Scène et Scénographie Marcello Chiarenza L’Ogrelet et sa mère vivent seuls dans leur maison au beau milieu d’une épaisse forêt, loin du village et de ses habitants. Il pense être un enfant comme les autres mais le premier jour d’école ses camarades s’aperçoivent de sa différence : il est le fils d’un ogre, mais élevé avec l’infini tendresse de sa maman. Pour fuir de l’attraction irrésistible du sang frais, l’Ogrelet devra affronter trois grandes épreuves qui le transformeront à jamais. S’il sort vainqueur de ces épreuves le courageux petit ogre verra s’exhausser son plus grand désir : être accepté avec toutes ses différences et ses contradictions par la communauté des villageois. L’histoire de cet Ogrelet de six ans, avec sa force incroyable et malgré son horrible hérédité, nous propose une réconciliation avec notre part d’ombre et nous parle de la différence mais aussi du combat pour se changer soi-même, pour affirmer et pour vaincre ses propres limites. Accademia Perduta a fait le choix artistique d’une histoire noire et tendre, qui s’inspire elle-même des contes populaires et révélée par l’écriture délicate et inventive de la grande auteure pour enfants Suzanne Lebeau. Un texte, présenté pour la première fois en Italie, mais qui a déjà obtenu un grand succès dans 13 pays du monde entier et particulièrement en France, où cette auteure canadienne est reconnue et appréciée. Claudio Casadio, Daniela Piccari et Marcello Chiarenza se confrontent à ce texte poétique, ironique et suggestif et se l’approprient avec l’intention de divertir, de conter mais aussi de faire réfléchir le public des enfants et des adultes. La scénographie, créée spécialement par Marcello Chiarenza, s’inscrit dans une utilisation féerique de l’espace théâtral, dans lequel les comédiens se meuvent avec légèreté mais également avec une certaine dramatisation et le jeu scénique prévoit une succession d’effets magiques, une évolution de suggestions continues, visuelles et sonores qui amènent tout doucement le spectateur au dénouement final. Les musiques originales, pensées pour accompagner l’impact émotif, soulignent avec merveille chaque moment dramatique du spectacle. Age conseillé : 7 – 14 ans / Durée : 1 heure Contact: Paola STORARI [email protected] Tel. 0039 0545 64330 - Mob. 0039 347 9386676 - Info: www.accademiaperduta.it Video: à chercher sur www.youtube.it: L’Ogrelet de Suzanne Lebeau « L’Ogrelet” Dossier pédagogique LA TRAME ET SES SIGNIFICATIONS L'Ogrelet est un enfant très spécial : il vit seul avec sa mère dans une maison au coeur de la forêt, dans un lieu retiré, loin de la communauté du village voisin. Il ne sait rien du passé de sa famille ni de ses origines et il est certain d'être un petit garçon de six ans comme tous les autres. Le premier jour de la rentrée scolaire, ses camarades ne tardent pas à s'apercevoir de sa différence : " tu es grand comme mon papa !" s'exclame, étonné, un des enfants de la classe. En réalité, il est le fils d'un ogre, d'un homme sanguinaire et effrayant, même si l'amour et l'infinie tendresse dont sa mère l'a entouré en l'élevant, le nourrissant de légumes et le tenant scrupuleusement loin des tentations suscitées par l'odeur de la viande, l'ont rendu gentil, tendre et en partie, inconscient de sa propre nature d'ogre. Mais très vite, le contact avec le monde extérieur, l'école, la maîtresse et les camarades de classe le mettront face à la réalité et à son véritable "moi". Pour fuir de l'attraction irrésistible qu'il éprouve pour le sang frais, l'Ogrelet devra affronter trois épreuves difficiles, de sa réussite dépendra son évolution, sa transformation et sa délivrance. S'il réussit à vaincre ces épreuves, le courageux protagoniste pourra réaliser le grand rêve d'être accepté, avec toutes ses différences et ses contradictions, parmi la communauté du village. L'Ogrelet, avec ses six ans, sa force extraordinaire et sa terrible hérédité, nous réconcilie avec notre part obscure, dans une histoire qui raconte la différence mais aussi la force de lutter pour changer, pour s'affirmer et pour vaincre ses propres limites. THÈMES PRÉDOMINANTS L'histoire de "L'Ogrelet" met le spectateur face à des thématiques fortes dont : La diversité. La difficulté de s'insérer et de se faire accepter dans un contexte social. La capacité de l'individu de s'auto affranchir, de se sauvegarder et de se faire accepter malgré la difficulté. La capacité d'une communauté à trouver en elle les ressources pour comprendre et dépasser les différences. L’importance de l'amitié qui dépasse toutes les barrières. La possibilité pour l'enfant d'instaurer une relation vertueuse et positive avec le monde des adultes. Les thèmes prédominants et les points névralgiques de l'histoire trouveront un développement et une conclusion insolite, en contraste partiel avec la tradition des contes classiques mais en plein accord avec les tendances de la littérature contemporaine : La conclusion de l'histoire, en fait, restera en partie ouverte alors que, quelques ombres, légères mais obscures, se poseront sur des noeuds bien précis de l'intrigue comme sur l'issue des trois épreuves affrontées par l'Ogrelet. Le dénouement légèrement opaque de quelques épisodes de l’histoire est en réalité un stratagème littéraire mis en acte par l'auteure pour laisser au public enfantin la possibilité de découvrir ou d'inventer certains "comment" ou certains "pourquoi" de l'aventure ; pour ne pas fournir des solutions faciles et "prédigérées" mais laisser aux enfants une porte ouverte sur l'imaginaire. De cette façon la jouissance du spectacle de la part des jeunes spectateurs au lieu d'être unilatérale et passive se transforme en une contribution véritable et active à la création de l’œuvre. TECHNIQUES ET LANGAGE THEATRAL UTILISÉS "L'Ogrelet" est un conte au tempo tendre et sombre, conçu de manière totalement originale, écrit par l'auteur canadienne Suzanne Lebeau. Mais l'histoire puisent à pleines mains dans la tradition, en n'en proposant les topoi caractéristiques de la structure du conte classique comme : - La différence du protagoniste : l’Ogrelet ressemble à tous les autres enfants mais il n'est pas comme eux : même s'il est un enfant de six ans, il est aussi grand et fort qu'un homme adulte. - La famille éclatée : le protagoniste de l'aventure n'a jamais connu son père et ce manque, avec son intensité dramatique, sera un des vecteurs les plus forts qui le guidera dans son parcours d'évolution et de transformation. - La maison dans le bois : le lieu retiré, loin de la communauté des villageois, où la vie semble suspendue, où se déroulent et se sont déroulés des faits magiques, étranges, incompréhensibles, voire inquiétants, où tout a commencé et où, naturellement, tout devra finir. - Le bois lui-même : lieu de mystère, de parcours initiatique, de fuite, de refuge, le bois est aussi le lieu dans lequel se matérialise le moment du contact profond entre l'homme et la nature dans ses aspects les plus sombres, mais aussi ceux plus joyeux et lumineux : dans ce lieu tous les éléments de la nature ( les arbres, les buissons, les animaux, les loups, les papillons mais aussi les phénomènes atmosphériques comme le vent et la neige) prennent part aux émotions des personnages, entrent dans la narration de l'aventure et participent activement au dénouement final. - Le sang : la goutte, la tache de sang, l'idée du sang sont dans de nombreux contes classiques (“La Belle au Bois Dormant", "Barbe Bleue", "Cendrillon", "Blanche Neige" et tant d'autres) le signal clair de la révélation d'un mystère, la clé de voûte d'une énigme, le point de départ d'un parcours initiatique. - Les trois épreuves : comme dans tout conte classique qui se prétend comme tel, là aussi "L'Ogrelet" devra affronter trois épreuves difficiles pour atteindre enfin, l'heureux dénouement de l'intrigue. Mais contrairement au conte classique, les épreuves que L'Ogrelet devra affronter sont bien sûr contre quelque chose de monstrueux et de dangereux mais, cette fois, l'antagoniste à combattre ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur, des profondeurs de l'âme du protagoniste. - L’éloignement de la maison : le dépassement des trois épreuves et donc le succès du parcours initiatique pourra être atteint seulement si l'Ogrelet s'éloigne volontairement de la maison familiale. Il devra affronter les dangers et les épreuves, non pas dans la solitude (nous verrons comment l'aide de certains sera précieuse) mais obligatoirement en comptant sur ses propres forces et surtout loin du regard tendre, du soutien et de la protection de la mère et loin de la maison où il a grandit. - La rédemption à travers l'amour et/ou l'amitié : L’Ogrelet a une amie très spéciale, Paméla, une petite fille qui -" presque magiquement" - n'a pas peur de sa nature d'ogre et se démontre prête à affronter de nombreux danger pour l'aider à dépasser les trois épreuves. - Le deus ex-machina : le personnage du père, entre réalité et imaginaire, surgit de manière inattendue d'un obscur passé pour aider son fils dans le difficile parcours initiatique dans lequel il s'est engagé. - La rose blanche : comme dans de nombreux contes traditionnels (“La belle et la Bête", "La belle au Bois Dormant"...) la rose blanche scelle la difficile victoire du bien sur le mal. Avec sa symbolique de pureté ( le blanc) mais aussi de danger imminent (les épines) la rose blanche apparaît dans cette histoire comme un signal fort et fortement reconnaissable de gentillesse, de bonheur retrouvé mais aussi de l'"épineux" parcours nécessaire pour atteindre l'objectif. La mise en scène du spectacle adopte de multiples langages, par lesquels les événements se transforment dans leur enchaînement mais surtout les messages et les différentes émotions suscités par l'histoire. Tout d'abord la parole : la structure du spectacle est celle de la prose classique, à travers une interaction entre les principaux personnages, L'Ogrelet et sa mère, basée principalement sur le dialogue. Avec le dialogue, s'alternent de nombreux moments de narration dans lesquels les deux principaux personnages se racontent tour à tour ce qui s'est passé en dehors de l'espace et du moment présent, et donnent ainsi vie à de multiples personnages se dessinant clairement sans être présents sur la scène. Aux divers langages de la prose, se greffe une communication visuelle intense : en dépit d’une scénographie - seulement en apparence très simple, le spectacle offre au public des images suggestives et fortement significatives : la scénographie change de forme et transforme l'espace scénique ; les lumières, à dominante blanche, bleu et rouge, soulignent avec force les noeuds principaux de l'intrigue, induisent les sensations et préludent à l'atmosphère. Mais ce sont surtout les objets scéniques, nés de la fantaisie de Marcello Chiarenza (metteur en scène mais aussi scénographe et sculpteur de renommée internationale), qui donnent corps aux images mentales que le spectacle suggère en continu et à rendre vraiment magique et suggestive l'atmosphère qui pénètre tout le spectacle. Au-delà des mots, des lumières et des images, les messages et les émotions du spectacle sont transmis également à travers la musique : les musiques originales, composées par le musicien Marco Biscarini, ont été conçues pour accompagner le fort impact émotif : elles créent une ambiance sonore qui souligne l’intensité dramatique des différentes phases de l’intrigue, mais elles parviennent aussi à être protagonistes de certains moments de l'histoire dans lesquels elles réussissent à exprimer des sentiments, des présages et des atmosphères. En plus des mélodies suggestives, quelques passages fondamentaux de l'aventure sont racontés à travers les chansons : ces passages originaux tirés du texte de Suzanne Lebeau puis réélaborés et arrangés par Biscarini et Casadio avec poésie et intensité - en plus d’offrir une autre somme expressive et une forme de langage encore différente, émeuvent directement le spectateur. LES SOURCES Notre spectacle "L'Ogrelet" est une adaptation de "L'Orchetto", version italienne du texte théâtral jeune public original "L'Ogrelet" de l'auteur dramatique canadienne Suzanne Lebeau (publié à Montréal en 1997). Il est important de souligner que Accademia Perduta, avec Claudio Casadio, son directeur et interprète des principaux succès de la Compagnie, ont acquis une solide expérience de tournées et de travail en contact étroit avec la culture francophone, une collaboration commencée en 2004 et qui se poursuit actuellement. En mettant en scène ce spectacle, Claudio Casadio choisit de valoriser et partager avec le public italien cette expérience précieuse de vie et d'art. On observera en particulier, qu'en Italie il n'est pas commun de rencontrer d’importants auteurs qui écrivent et publient des oeuvres théâtrales destinées de manière spécifique à l'enfance, alors que dans la sphère culturelle francophone, un tel phénomène a trouvé dans ces dernières décennies une ample diffusion : la mise en scène de "L'Ogrelet" a pour objectif, entre autre, de promouvoir et diffuser cet intéressant genre littéraire. En France, au Canada, en Suisse et en Belgique les versions originales de "L'Ogrelet", créées par différentes compagnies théâtrales, ont eu, ces dernières années, une réussite extraordinaire et un grand succès auprès de la critique et du public. Ce texte, présenté en avant-première absolue en Italie au Festival 2Mondi de Spoleto, a déjà été joué dans treize pays dans le monde entier. NOTE DU METTEUR EN SCENE « Une pièce transparente, sans murs, nous permet de voir à travers des parois imaginaires, comme dans des dessins d’enfants. Une estrade inclinée vers le public, délimite exactement le plancher de la pièce et cache quelques surprises dans le vide situé dessous. Au fond, une porte sans montant, fixée au plancher, s'ouvre et se ferme en laissant entrer les comédiens et la lumière du soleil et de la lune. Des trappes se soulèvent, des petites chaises et une table débouchent du dessous créant dans l’espace une cuisine, une autre s'ouvre et, apparaît un coussin, du trou-tiroir sort une couverture et nous sommes dans une chambre à coucher. Une autre encore fait apparaître un miroir, le comédien puise de l’eau sous le plancher pour se laver le visage et voici une salle de bain. Du haut, au centre de la pièce, apparaît une lampe, devant, une fenêtre descend soutenue par des fils, comme une balançoire, pour délimiter le mur de la façade imaginaire de notre maison, maintenant achevée. Deux arbrisseaux sont plantés en un geste comme des lances jetées sur les planches situées sur la scène, en face l'estrade ; ainsi, en un instant, l’espace extérieur a été dessiné : maintenant la maison est dans le bois. La simplicité, la transparence et la vitesse d'assemblage des images déterminent le changement de l’espace, et nous permettent de voir en même temps l’intérieur, l’extérieur, le temps qui passe et qui change : le jour, la nuit, la chaleur de la maison et le froid dans le jardin quand il neige juste sur les arbres. La chorégraphie « figurative » de l’espace permet aux images de parler avec une fluidité analogue à la vitesse des mots du récit. Les lumières, les actions, les mots et les objets, tous les éléments s’harmonisent dans une partition à écouter avec les yeux en plus des oreilles. » (Marcello Chiarenza) PROPOSITION DE TRAVAIL Nous conseillons d'effectuer, après la vision du spectacle, un travail de transposition du conte dans notre vie quotidienne, en proposant aux enfants la recherche, dans le monde qui les entoure et dans leur imaginaire, de personnages et de situations en rapport avec ceux de l'histoire de l'Ogrelet. A partir de cette recherche, ils pourront inventer des histoires qui proposent la même dynamique du conte mais avec ces nouveaux personnages. ACCADEMIA PERDUTA/ ROMAGNA TEATRI : PROFIL DE LA COMPAGNIE Accademia Perduta/Romagna Teatri, aujourd'hui Théâtre Conventionné d'art Contemporain dirigé par Ruggero Sintoni et Claudio Casadio a été fondé à Ravenna (Italie) en 1982. En 1986 elle devient "Organisme conventionné de Création, Programmation, Promotion et Recherche Théâtrale pour l'enfance et la jeunesse" : soutenu par le Ministère italien de Culture. De sa fondation à aujourd'hui, Accademia Perduta s’est engagée dans une activité intense et prolifique de création de spectacles jeune public, marquée par quelques dénominateurs communs tel que l'attention au fantastique, à l'imaginaire, à l'implication émotive des spectateurs. Avec différentes formations artistiques à son actif, la Compagnie a présenté ses spectacles en tournées dans toute l’Italie réussissant, avec le temps, à franchir les frontières nationales et en participant à de nombreux événements et festivals nationaux et internationaux. De 2000 à aujourd'hui Accademia Perduta a développé également des projets de Théâtre d'Engagement Citoyen et, au fil des ans, la compagnie développe différents projets culturels dédiés aussi, dans des formes diverses, à l'idée de la spiritualité et à la réalisation d'un nouveau genre de spectacle qui consiste en une forme originale de cirque/théâtre ("Le Cirque de la Paix", en collaboration avec les communautés des citadins). Depuis 2009 Accademia Perduta continue sa propre activité artistique dans les secteurs multiples des arts vivants : elle collabore à la réalisation de projets cinématographiques et avec le Festival 2Mondi de Spoleto à l'organisation de l’espace du festival dédié au Théâtre Jeune Public. Pour plus d’ informations : www.accademiaperduta.it CLAUDIO CASADIO Claudio Casadio s’est formé et diplômé auprès de l'Académie Antoniana d'Art Dramatique de Bologne. Cofondateur la compagnie Accademia Perduta - Théâtre conventionné d'Art Contemporain, auteur, comédien et metteur en scène. Comédien de renom international, il a joué dans les plus importants théâtres italiens et européens et il a été accueilli dans de prestigieux événements culturels tels que le Festival dei 2Mondi de Spoleto, Ravenna Festival, Giffoni Festival, VolterraTeatro, Theater/Teatro Theaterherbst à Berlin, le Festival Momix de Kingersheim (France), Teatralia (Espagne). Il remporte en 2007 le Prix du Meilleur Spectacle au Festival Momix pour Le Petit Poucet et le Biglietto d’Oro AGIS-ETI en Italie. En Espagne, il collabore avec la compagnie Teatro Paraiso de Bilbao en dirigeant les spectacles jeune public Los musicos de Bremen (2007) et El flautista de Hamelin (2009). En 2009, il fait ses débuts au cinéma en interprétant le rôle masculin principal dans le film L’uomo che verrà de Giorgio Diritti, qui remporte les deux grands prix du Festival International du Film de Rome, le Marc Aurelio d'oro et le David di Donatello. Son expérience cinématographique se poursuit avec le film Romanzo di una strage de Marco Tullio Giordana. Pour la Saison théâtrale 2012/13, il est de nouveau sur scène avec la pièce Oscura immensità de Massimo Carlotto, un spectacle produit par le Théâtre Conventionné de Vénétie et par Accademia Perduta et mis en scène par Alessandro Gassman. DANIELA PICCARI Elle étudie le chant et se consacre à la musique classique, jazz et rock et, à l’age de 18 ans débute sa carrière de comédienne. Après des études et une maîtrise de Lettres, elle s’installe au Danemark où elle intègre la troupe internationale de théâtre « Farfa » fondée par Iben Nagel Rasmussen, ainsi que le “Nordisk Teaterlaboratorium” dirigé par Eugenio Barba (Odin Teatret). En 1985, avec la comédienne Tove Bornhoft, elle fonde la compagnie Teatro Rio Rose qu’elle dirige encore actuellement. En 1995, en Italie, débute sa collaboration avec Accademia Perduta/Romagna Teatri avec le spectacle "La Pie Voleuse " et avec "Turandot" oeuvre pour le jeune public qui confirmera sa participation aux création de Accademia Perduta, se poursuivant jusqu’à aujourd’hui avec "Hansel et Gretel " (2001) et "L’Ogrelet" (2010), spectacles toujours en tournée actuellement. De sa recherche sur le théâtre musical sont nées des rencontres avec les poètes comme Nino Pedretti et Raffaello Baldini. Leurs poésies en dialecte romagnol deviennent des chansons qu’elle interprète dans les concerts "Voci et "La leuna zala". De l'étude de la sonorité liée à une langue archaïque, Daniela Piccari passe à la musique sacrée avec le concert dédié à Edith Stein "pieds nus" composée par Alessandro Nids et écrit par Giampiero Pizzol. "Shakespeare in qua e in là ", une production du Ravenna Festival 2002, reprend la cadence romagnole avec la veine comique qui la rend encore plus populaire. “Esportazione senza filtro-Musica al Caffè”, une production du Ravenna festival 2003, est enregistré sur CD et marque la rencontre heureuse des trois auteurs musicaux toujours présents dans le parcours artistique de Daniela Piccari : Andrea Alessi, Thomas Clausen, Simone Zanchini. Avec les mêmes compositeurs elle réalise le concert : “A mare blu” écrit par Ilaria Milandri et produit par Accademia Perduta. LE METTEUR EN SCÈNE: MARCELLO CHIARENZA Marcello Chiarenza naît en Sicile en 1955. Il obtient une maîtrise en architecture à l’institut Polytechnique de Milan. Il oeuvre dans le domaine de la figuration symbolique et de la dramaturgie de la fête. Au cours des quinze dernières années, il a développé ses talents de sculpteur, scénographe, animateur d’ateliers, auteur et metteur en scène de théâtre. Il a réalisé et conçu des installations, des expositions, des parcours figuratifs en extérieur et en intérieur, scénographies dans des théâtres et sur des places. Il a exposé ses propres oeuvres dans des espaces prestigieux à Milan, Barcelone, Londres, Copenhague, Ben Ari (Israël), Lille et encore beaucoup d’autres villes. Ses principales scénographies figuratives et spectacles de places sont : Vidi Aquam (scénographies figuratives, oeuvre d'E. Morricone, Villa Reale de Milan) ; Santa Rosalia, la plus importante fête baroque d’Europe, devant la cathédrale et le Palais des Normands de Palerme; Pirati Italiani, Berlin. Parmi les nombreuses mises en scène et scénographies on rappellera principalement: Giufà, (mise en scène de M. Baliani) ; Corto Maltese, (mise en scène de G. Gallione, musiques de P. Comte) ; 7 Conversationi invisibili tra Marco Polo e Kublai Kan, (mise en scène de A. Bressanello, Consorzio per il Carnavale di Venezia ); Tom Thumb (textes, scénographie et mise en scène ; Lyngo Theatre, Londres). Pour Accademia Perduta/Romagna Teatri il a créé et réalisé des textes, scénographies et mises en scène de nombreux spectacles parmi lesquels Hansel et Gretel, L’histoire du soldat et Le Petit Poucet. Il a travaillé dans de nombreuses villes en Italie et à l'étranger, dans les parcs naturels, en bord des fleuves et des lacs, en bord à la mer et à la montagne, dans des centres historiques, sur des places, dans des châteaux, dans les ruines d'une église détruite par le tremblement de terre. Ses thèmes préférés trouvent leur source dans le corps symbolique de l'année solaire, les éléments de la nature, le cycle des saisons : de là jaillissent des images conservées par le souffle du temps, de la mémoire spirituelle que l’histoire des religions et la psychologie de l’inconscient explorent, et qui émergent des mythes et des contes, du langage immortel qui continue à nous parler à travers l’apparence des symboles. L'AUTEUR DES MUSIQUES: MARCO BISCARINI Marco Biscarini commence sa carrière professionnelle comme arrangeur, en dirigeant l'orchestre de la RAI en 1994. Suivront de multiples expériences qui traversent tous les genres musicaux jusqu'à la réalisation, en 2003, des arrangements musicaux des œuvres du clarinettiste français Michel Portal. A l’occasion du Concours International de Composition liée à la Commémoration du Massacre du 2 août, Biscarini a obtenu une des plus hautes reconnaissances de sa carrière de compositeur, en remportant le premier prix dans l'édition 2000 et le second prix en 2001. Il crée de nombreuses compositions pour des orchestres de chambre et plusieurs œuvres de musique électro-acoustique exécutées en Italie et à l'étranger. Il a travaillé à la réalisation de la bande originale de film de Viva Sant Isidro ! d'Alessandro Cappelletti (1995) et de La tempesta de Gianvittorio Baldi (2002). Une étape importante du parcours de compositeur de Marco Biscarini a été celle de la réalisation de l'oeuvre lyrique La famosa invasione degli orsi in Sicilia, présentée en 2003 au Théâtre Communal de Modène, pour la mise en scène de Francesco Esposito. Après deux Diplômes d'Honneur, en 1994 et 1995, obtenus aux cours tenus par Ennio Morricone à l'Académie Chigiana de Sienne, Marco Biscarini s'est occupé de l'application de la musique dans des contextes particuliers. En 2005, il compose la bande originale du film Il Vento fa il suo giro de Giorgio Diritti, réalisateur avec lequel il collabore de nouveau dans son second long métrage L’Uomo que verra (2009). L’OGRELET ACCADEMIA PERDUTA/ROMAGNA TEATRI En collaboration avec SCÈNE NATIONALE D’ALBI et avec le soutien de Centre Culturel Jean L’Hôte de Neuves Maisons Centre Culturel Pablo Picasso de Homécourt Centre Culturel Paul Bailliart de Massy Espace Culturel de Vendenheim L’Espal – théâtre du Mans MJC Intercommunale de Ay Théâtre de Vienne – Scène Rhône-Alpes