Mexico et la Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico La

Transcription

Mexico et la Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico La
Mexico et la Zone
Métropolitaine de la Vallée de Mexico
Les mutations économiques
La troisième aire urbaine
la plus peuplée au monde
Le déclin du salariat
Croissance de la tâche urbaine, 1900-2000
Répartition de la population active selon son statut
Source : M.-E. Pacheco Gomez, “Informality : Problem or simply a reality”,
urban age Mexico City Conference, 2006
Parmi
les
grandes villes
mexicaines,
Mexico a été
celle qui a été
la
plus
affectée par
la crise des
années 80,
les réformes
structurelles
des politiques
économiques
de la fin du
XXème siècle, mais elle a consolidé sa fonction de centre financier lié
à la globalisation. Les tendances fortes de cette période et pour cette
aire urbaine ont été : la baisse du secteur industriel ( les emplois
industriels sont passés de 33% à 18 % de la population active entre
1970 et 2004) et la montée concomitante du secteur des services
(73% de la population active en 2004). Une caractéristique
essentielle de cette mutation du travail est la fin du recours dominant
au travail salarié. Le salariat avait connu son apogée en 1979 avec 81
% de la PA (population active), puis chute dans les années 80-90,
pour atteindre 66 % en 1998 , puis stabilisation, 65% en 2004.
Source : Mexico City analysis
Source : wikipedia, « Zona metropolitana del Valle de Mexico »
La Zone métropolitaine de la Vallée de Mexico (ZMVM)
La
ville
de
M e x i c o
correspond
officiellement
au
District
Fédéral (DF),
capitale
des
Etats Unis du
Mexique
et
siège
des
p o u v o i r s
e x é c u t i f ,
législatif,
judiciaire
du
pays. Le DF a
un gouverneur
(jefe
de
gobierno),
équivalent du
maire, élu au
s u f f r a g e
universel
(depuis 1997),
et sa propre
Assemblée législative. Mais une partie importante de l’aire urbaine est
située dans l’Etat de Mexico, dont la capitale est Toluca. L’aire urbaine de
Mexico est désignée sous le sigle de ZMVM (zona metropolina del Valle de
Mexico) et correspond à la « conurbation intégrée » du DF -subdivisée en
16 délégations (arrondissements) - et de 28 communes appartenant à
l’Etat de Mexico, soit un ensemble de 44 juridictions politico administratives « agglomérées ». La gouvernance de la ZMVM souffre de l’absence
d’une véritable autorité centrale chapeautant l’ensemble. La collaboration
entre le GDF (gouvernement du district fédéral) et les Etats concernés par
la ZMVM n’est pas toujours harmonieuse en raison d’appartenances
politiques différentes.
La croissance de la population de l’aire urbaine a été
explosive durant plusieurs décennies du 20ème siècle
et surtout entre 1950 et 1970 où elle a presque triplé en
20 ans. Elle a correspondu aux plus forts flux d’arrivée
des migrants dans la ville. La croissance démographique depuis la fin du 20ème semble relativement
stabilisée. Le DF a connu une baisse de sa population
dans les années 1980, plus marquée dans les arrondissements centraux.
La tertiarisation de l’économie
Emploi par secteur d'activité dans le DF, 2007
Source : Servicio de Administracion Tributaria, 2005.
Source : Duhau & Giglia, 2008
L’importance
des classes populaires
Source : Sistema de informacion economica,
geografica y estadistica del DF
Evolution de la population du DF et de la ZMVM,
croissance de la tache urbaine
Le commerce ambulant : la politique de desalojo du centre historique (2007)
SM 2005 (calculé sur une base mensuelle) : 1029,6 Pesos (94,5 US $)
ZMVM. Aires géostatistiques de base en
fonction des strates socio-spatiales
Une galerie commerciale dans laquelle les
ambulantes ont été installés.
Après le délogement.
Les toreros, qui bravent
l’interdiction du commerce
ambulant dans le centre
historique (les produits sont
disposés sur des nappes,
qu’ils
enlèveront
très
rapidement
lorsqu’une
opération
de
police
s’approche).
Source : grupo reforma
Auteurs : Emilio Duhau, Angela Giglia, Las reglas del desorden : habitar la metrópoli, 2009.
Ambulantes dans le centre ville.
Santa Fe, modernité
de la périphérie de Mexico
Logement et habitat populaire
La majeure partie de la « question du logement » a été réglée à travers différentes phases d’invasion et d’auto-construction puis une
régularisation progressive des quartiers auto-construits -environ 60% du parc des logements aujourd’hui.
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
locataires
propriétaires
Auteurs : GONZÁLEZ SÁNCHEZ J. e I. KUNZ B.
Regionalización habitacional de la Ciudad de México
1960
Nezahualcoyotl,
quartier
populaire
autoconstruit régularisé devenu un morceau
de ville "normalisé" (hors DF).
Santa Fe, projet de développement urbain conçu dans
les années 90, est devenu le centre financier de la ville
de Mexico.
Anciennes et nouvelles formes de logement social
Le logement social représente environ 15 % du parc de l’aire urbaine. Comme à São Paulo, il
passe par l’accès à la propriété privée à des conditions préférentielles via des bailleurs sociaux
(caisses professionnelles, l’INFONAVIT – l’Institut fédéral finançant et promouvant la construction de logement social-, l’INVI – sa contrepartie dans le DF).
Logement social, Tlateloco,
Seize des bâtiments du «conjunto
urbano Presidente Adolfo Lopez
Mateos», construit dans les années
60, ont été réservés à l’ISSTE
(sécurité sociale du secteur public).
2000
La « cité dortoir » d’Ixtapaluca
Dans les années 2000, l’INFONAVIT
(fédéral) a financé, via sa politique
de crédit aux travailleurs, la création
de gigantesques cités-dortoir dans
la périphérie du Distrito Federal,
construites par de grandes
entreprises du BTP.
Catherine Bidou / IRISSO
Julie Devineau / CREDA
contact : [email protected]
UMR 8586
conception et réalisation : Joël Gaudin. PRODIG. Février 2011
Propriétaires et locataires à
Mexico, 1960 et 2000
www.imagenesareasdemexico.com
Les types d’habitat dans l’aire
urbaine de Mexico