Préparation au 800 mètres du N4 Capacitaire - FFESSM
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Préparation au 800 mètres du N4 Capacitaire - FFESSM
COLLOQUE DES MONITEURS DE PLONGEE COMITE DE PROVENCE - ORANGE 2010 Préparation au 800 mètres du N4 Capacitaire F. Castel - Entraîneur National de nage avec palmes 4,,+ % )!.*' 4,,' +/' & && (-,&.,.,--&., (-,&.--,&1,-5--&.---&1, (-,&1---&/,-4--&1--.&/, (--&/--.&-,-3-.&/--/&-, (-.&---.&1,-2-/&---/&1, (-.&1--/&.,-1-/&1--0&., (-/&.--/&1,-0-0&.--0&1, (-/&1--0&.,-/-0&1--1&., (-0&.--0&0,-.-1&.--1&0, (-0&0--1&,,---1&0--2&,, (-1&,--1&/,-,-2&,--2&/, (-1&/--2&-,,5-2&/--3&-, (-2&---2&1,,4-3&---3&1, (-2&1--3&.,,3-3&1--4&., (-3&.--3&1,,2-4&.--4&1, (-3&1--4&-,,1-4&1--5&-, (-4&-,)*-5&-, Les composantes de l’épreuve 1. Le barème 2. Le matériel 3. La technique de nage 4. Les conditions de l’épreuve 5. La préparation physique Le barème La courbe relative aux performances par rapport aux notes nous montre qu’il y a une accentuation moins importante autour de la moyenne. De ce fait 3 attitudes sont à déterminer : a) Plus vous vous situez vers le 20 plus vous travaillerez l’aspect physiologique b) Plus vous vous situez en dessous de 10 plus vous travaillerez l’aspect technique c) Dans la médiane vous travaillerez le rapport technique / performance. Le matériel Les palmes La voilure ne doit pas être trop longue, la majorité des candidats N4 sont plus des nageurs « de bras » et une voilure plus longue ne leur apportera rien de plus si on ne l’utilise pas. Lorsque l’on palme la voilure doit se déformer. Le tuba Simple sans purge, de gros diamètre Le matériel Force maximale statique (Newtons) Force maximale Dans l’étude de Christianson et al. (1965), des plongeurs de niveau variable, effectuent trois types de tests, sans palmes, avec une palme ayant une voilure droite et avec une palme ayant une voilure incurvée. Figure : Influence de la forme de la palme sur la force de propulsion maximal pour des palmeurs de niveaux variables (Christianson et coll., 1965). Les résultats de cette étude montrent qu’une palme incurvée semble plus performante. Il semble aussi que les nageurs de niveau moyen ont un bénéficie bien plus important à utiliser des palmes courbes que les nageurs de bon niveau. La Technique de nage La problématique de la nage avec palme Tout tourne autour de la formule : Résistance = KSV2 La Technique de nage La forme globale du mouvement reste la même qu’en crawl avec des variantes importantes dues à l’adjonction du tuba et des palmes, ce qui confiera son originalité à la discipline. La proportion de la contribution est inversée en palmes par rapport au crawl avec à peu près 70 % pour les jambes et 30% pour les bras. Le travail des bras Le passage aérien du bras en nage avec palmes est différent que celui pratiqué en crawl, la main passera plus loin de l’axe du corps, comme un balancier, pour garder les épaules à plat sur l’eau pour éviter le roulis tout en relâchant le biceps. Une différence notable dans la manière de rentrer la main dans l'eau est à souligner. En nage avec palmes, on essaye de rentrer la main dans l'eau plus tôt et d'effectuer l'allongement final du bras avec la main glissant sous la surface de l’eau pour adopter une attitude filiforme réduisant le maire couple. La prise d’appui se fait très prés de l’axe médian du corps. L’entrée dans l’eau de la main se fait sans à coup, la main glisse juste au-dessous de la surface et va vers l’avant en allongeant le bras. La phase d’appui est plus longue qu’en crawl. Cette technique améliore la portance et l’équilibre du haut du corps. La Technique de nage Le passage aquatique du bras Le passage du bras sous l'eau est généralement moins centré sous l'axe du corps mais se produit d'une manière plus latérale suivant une ligne se trouvant environ entre la ligne des épaules et l'axe médian du corps. Le trajet de la main sous l'eau est plus direct et plus profond. Le bras a un passage plus tendu, l'angle formé au niveau du coude par le bras et l'avant bras est plus ouvert (environ 120 à 130°). Il faut s'efforcer à ce que le travail des bras ne provoque pas une gêne dans l'exécution du battement. La vitesse de nage étant élevée, il faut que le bras, sous l'eau, effectue sa traction rapidement sinon la surface du membre présenté face à l'avancement sera une surface supplémentaire au maître couple. La main devra avoir une vitesse supérieure à la vitesse du corps en déplacement pour avoir une action propulsive. La Technique de nage Le passage plus profond s'explique par le fait que près du corps l'eau contournant la forme du buste crée une zone de turbulences et la main a du mal dans cette zone à trouver un appui solide pour la traction. On peut souligner qu'un passage de bras plus profond a aussi l'avantage de ne pas pousser l'eau directement sous les jambes, ce qui provoquerait des remous et diminuerait l'efficacité du battement. De même le passage profond permet de prendre appui sur de l’eau « morte ». La traction du bras, en nage avec palmes, est rapide et demande une forte puissance. Le mouvement doit s'accélérer progressivement. Une attaque du mouvement trop brutale est nuisible car l'eau ayant relativement une faible viscosité, une grande mobilité de ses particules s’écartent et ne permettent pas de prendre un appui favorable. Au début de l'exécution du travail moteur, le bras ne possède aucun élan du fait de l'immobilisation de celui-ci en appui devant le corps. Il faut finir cette poussée avec le pouce au niveau de la cuisse en accélérant la main en sortie de l’eau. La Technique de nage Le battement en surface possède un temps fort descendant. La phase ascendante est moins active que la phase descendante. Cela vient du fait que la résistance créée par la palme juste sous la surface de l'eau est moins grande, l'eau ayant une mobilité de ses particules et une différence de densité importante par rapport à l'air, celle-ci se dirige facilement vers le haut dans le milieu le moins dense. Dans la forme globale, le battement de jambes part du bassin, la flexion induite des genoux est moins importante qu’en crawl. Le fait d’avoir le pied en hyper extension est un principe important. Pour bien placer les surfaces de propulsion et pour que la transmission des forces se fasse correctement, il faut que la jonction jambe-pied soit solide. Contrairement au crawl où le nageur peut se permettre un relâchement du pied, en nage avec palmes la perte de tonus à ce niveau provoque une baisse de rendement immédiat (Didier PHILIPPE 1990). La phase descendante est musculairement plus facile donc sera quand même le temps prédominant du battement. Fig. 1 La jambe gauche vient de terminer son mouvement descendant, la palme est en arc de cercle. La voilure doit restituer l’énergie emmagasinée. Le pied gauche effleure la surface de l'eau. La flexion du genou est le mouvement final de la remontée de la jambe, afin de préparer la phase descendante. Fig. 2 La jambe gauche remonte, la palme forme un "S" à l'envers n'ayant pas terminée son redressement complet. Il s’établit un retard entre l'action de la jambe et la réaction de la voilure. Une grande partie de la voilure de la palme est face à l'avancement et cette position doit être la plus rapide possible. Fig. 3 - Les deux jambes vont se croiser, l'appui formé par les deux palmes est important. La phase descendante de la jambe droite va aller en s’accélérant. Dessins C. Schmeiser Fig. 4 - La jambe gauche continue à remonter, le genou commence à se fléchir, tandis que l'autre jambe s'allonge. C’est le moment essentiel de la propulsion des jambes. Lors du croisement des deux jambes nous avons une masse d’eau qui est “coincée », du fait des couches limites de turbulences, entre les deux pieds et les deux voilures. Cette masse d’eau sera d’autant plus “coincée » que le croisement se fera en accélération. Ce coincement de l’eau provoquera, en réaction, une action propulsive efficace vers l’avant. Fig. 5 - Les deux jambes terminent leurs phases, les deux actions vont s'inverser. La phase descendante se termine par l’extension complète de la jambe comme un shoot pour un footballeur. La Technique de nage Quelques données scientifiques Pendergast et al. (1996) ont rapporté que les plongeurs de type expert (bi-palme) ont une dépense énergétique de l’ordre de 15 % moindre par rapport à des plongeurs débutants, pour une même vitesse aérobie. Pendergast et al. (1996) au final, les auteurs remarquent l’invariant suivant : il existe une relation linéaire entre l’augmentation de vitesse et la fréquence de battements (0,8batt d’augmentation par m.min-1). Passmore et Rickers (2002) tentent d’identifier l’effet du port des bouteilles de plongée sur le système nageur/équipement. L’ajout d’une bouteille induit une augmentation de 10 % de la traînée. Un équipement complet (couteau, torche…) fait augmenter la traînée de 29 %. Passmore (2002) détermine que le coeff. de traînée augmente de 0,013 par degré d’incidence du nageur. La Technique de nage A vitesse faible, les valeurs de résistance active sont toujours élevées, puis diminuent à vitesse intermédiaire, et augmentent à vitesse élevée. Ceci doit être mis en rapport avec la technique de nage : - à vitesse faible, le plongeur utilise des battements amples à une fréquence faible (induisant une Ra élevée) ; - à vitesse intermédiaire, le nageur augmente sa fréquence de battements, et baisse l’amplitude (Ra plus faible). - à vitesse élevée, le nageur augmente sa vitesse par l’augmentation concomitante de la fréquence et de l’amplitude (Ra augmente). Les Conditions de l’épreuve En milieu naturel nous avons comptabilisé que nous perdions 4 % de vitesse par rapport à la piscine Lorsqu’il y a du vent la température ressentie est différente de la température ambiante : Vitesse du vent 10 km/h 15 km/h 20 km/h 30 km/h T. ambiante T. ressentie 20° 18° 20° 17° 20° 16° 20° 14° Augmentation de la dépense énergétique selon l'augmentation de la vitesse (Platonov) Augmentation vitesse 5% 10 % 15 % Augmentation de la dépense 9% 21 % 41 % Les Conditions de l’épreuve Epreuve dans un environnement froid provoque une vasoconstriction périphérique des extrémités et des frissons thermiques qui réduisent les pertes de chaleur en augmentant la température. La quantité de chaleur produite augmente d’autant plus que la température ambiante s’abaisse, jusqu’à 4 fois le métabolisme basal ( 1700 Kcal – H de 170 cm et 70 kg ) pour des températures allant en dessous de 0C Au niveau musculaire, la contraction se fait moins bien lorsque la température est abaissée. On utilise plus de lipides quand il fait froid car on stimule la fonction adrénaline et noradrénaline de notre organisme. Cette stimulation active le métabolisme lipidique. La préparation physique Epreuve entre 10 et 18 minutes C1Anaérobie Alactique C2Anaérobie lactique C1 C3Puissance Aérobie C4Aérobie Capacité Nous avons un exercice majoritairement en Aérobie Capacité avec une forte dominante autour de la VO2 Max C2 C3 C4 VO2 : consommation d'oxygène pour une puissance (ou vitesse) et une fréquence cardiaque donnée. La VO2 représente la capacité conjuguée des systèmes respiratoires et circulatoires à se procurer et à fournir de l'oxygène aux muscles en activité. EFFORT Métabolisme anaérobie alactique Puissance Capacité Métabolisme anaérobie lactique Puissance Capacité Puissance Capacité Glycolyse (fermentation glycogène) Glycolyse (fermentation glycogène) Oxydation des substrats (glucide, lipides, protides) Oxydation des substrats (glucide, lipides, protides) Principe Utilisation des Utilisation des stocks A.T.P. et stocks A.T.P. et Phosphocréatine Phosphocréatine Mécanismes développés Augmentation du Augmentation du Amélioration du taux A.T.P. et taux de créatine système enzymes phosphate enzymatique de la glycolise Facteurs limitants Mise en jeu Durée Intensité Métabolisme aérobie Augmentation des substances “ tampons ” Taux d’A.T.P. et Taux d’A.T.P. et Taux glycogène Taux glycogène de de et concentration et concentration Phosphocréatine Phosphocréatine en acide lactique en acide lactique Augmentation du Augmentation du débit cardiaque volume et amélioration d’éjection du système systolique, du enzymes taux de oxydatives glycogène V.O. Max Substrats V.O. Max Substrats immédiate immédiate 10 à 20 secondes 10 à 20 secondes 1'30" à 3 minutes 1'30" à 3 minutes 4 à 7 secondes 7 à 20 secondes 30 s à 1 minute 1 à 3 minutes 3 à 8 minutes 6 min. à + heures Maximum Maximale ou intramaximale Proche du maximum Intramaximale mais > P.M.A. (surcritique) 90 à 100 % de P.M.A. 60 à 90 % de P.M.A. FREQUENCE CARDIAQUE MAXIMUM (F.C.M.) : A ne pas confondre avec la Fréquence Cardiaque Théorique Maximum. Cette fréquence cardiaque théorique se calcule par la formule : F.C.T.M. = 220 - Age Elle est inexacte avec des sportifs entraînés, la F.C. Max. réelle est atteinte avec la VO2 Max. En effet, VO2, vitesse et F.C. croissent de façon linéaire jusqu’à la VO2 Max. Celle-ci atteinte, la VO2 Max. et la F.C. plafonnent mais la vitesse peut encore augmenter grâce au système Anaérobie Lactique. Il n’est pas surprenant de constater des Fréquences cardiaques Max. pendant l’effort, dans l’eau, au alentour de 190/195 puls./mn. FREQUENCE CARDIAQUE PENDANT L'EFFORT :Un nageur immergé avec la face dans l'eau aura un rythme cardiaque de 10 à 12 pulsations/minute plus bas que pendant le même type d'effort au sol à l’air libre. En nage avec palmes des fréquences de 175/ 180 puls./mn. lors d’un effort long sont courantes. COMMENT CALCULER L'INTENSITE D'UN EFFORT: Méthode de Karvonen La fréquence cardiaque est la seule donnée directement et facilement accessible par le nageur au cours d'un entraînement. Nous avons l'habitude de travailler en pourcentage de cette P.M.A. ; pour connaître la fréquence cardiaque cible pour travailler à x % de son maximum nous devons employer la méthode suivante : F.C. à x % de la P.M.A. = (F.C. Maximale - F.C. Repos) x % + F.C. Repos ex: F.C. à 80 % P.M.A. = (200-60) 80 % + 60 = (140) 80 % + 60 = 112 + 60 = 172 La F.C. max. du sujet est 200 puls/mn et F.C. au repos à 60 puls/mn Les différents indicateurs de la performance La dette d’O2 Filières énergétiques et NAP Délais intervention Processus Aérobie Durée de 1' 30" à 3 minutes Capacité Puissance Longues de 6 mn à plusieurs heures De 3 à 8’ (J. Macé - F. Castel 2003) Nombre de séries par séance Nombre de répétitions par séries Temps récupération /répétitions Type de récupération 45 à 60 mn 1500+1000+500 800 m - 800 m 1 2’ 1’ 10″″ par 100 m Passive 1 1 1 1 4 6 à 20 Travail au seuil aérobie, F.C. > 150 60 à 80% V.M.A. intervals courts 25 à 30" 4 4 10 " à 15" Passive Travail au seuil anaérobie Période de travail intervals longs 400 m à 800 m 3 à 1 30″″ à 1’ Passive F.C. 150 Intensité Fréquence cardiaque > 180 puls/mn 85 à 100 % de V.M.A. Processus Anaérobie lactique Environ 15 à Capacité 45 secondes Puissance Processus Anaérobie Alactique Immédiat ATPase puis 2 à 3" phospha. Capacité Puissance De 30" à 2 ou 3 mn De 30" à 1 mn 200 100 50 50 m m m m Active 1 1 1 1 2 8 6 75 m 50 m 1 1 3 4 50 m 1 2 25m 1 4 3’ 30" avantage cadence 10″ lactatémie maximale 10" 50 m 2 4 90″ à 120″ 25 m 1 3 30" à 1' 25 m 1 2 15 ″ 15″″ 10″ 10″ Temps du 100 m + 3 à 4 secondes Passive Active Meilleur 50 m + 2 à 3" Passive ( données J. MACE) Temps du 25 Passive Temps du meilleur 50 m De 0 à 30" De 0 à 6-7 " Temps meilleur 50 m + 2 ″ Temps du meilleur 25 m + 1″ Passive 15 m 3 4 RIR = 15″/RIS = 4’ Inférieur au temps du 25 m E xemples de séries : L’ENTRAINEMENT Aérobie Puissance Vitesse 65 à 75 % 6 x 200 m 4 x 300 2 x 600 2 x 500 - 1 x 200 1 x 500 - 1 x 400 - 1 x 300 2 x 400 - 2 x 200 1 x 400 - 2 x 300 - 1 x 200 2 x 300 - 3 x 200 2 x 300 - 2 x 200 2 x 300 - 4 x 100 3 x 200 - 3 x 100 2 x 200 - 2 x 100 1 x 300 - 2 x 100 1 x 200 - 2 x 100 4 x 100 Anaérobie Alactique Vitesse 100 à 110 % 3 x 35 m - 6 x 20 m 4 x 35 - 6 x 15 4 x 25 - 6 x 20 2 x 25 - 8 x 15 6 x 20 - 6 x 20 6 x 20 - 8 x 15 6 x 15 - 6 DP 6 x 15 - 6 x 15 4 x 15 - 4 DP 4 x 15 - 4 x 15 8 DP - 6 x 25 8 DP - 4 x 35 6 x 20 - 4 x 35 4 x 20 - 6 DP 6 x 15 - 6 DP DP = Départ plongé U ne série Anaérobie en début de séance et une autre en fin de séance Récupération entre chaque répétition Aérobie Puissance Anaérobie Alactique 10" par 100 m nagé à partir du 400 m : 1’ max pour avoir F.C. 150 jusqu'à 15 m : 30" au-delà de 1 à 2' LES PROCEDES D’ENTRAINEMENT Exemples de séries sur la transition aérobie-anaérobie Le pouls à la fin du travail se situera entre 150 et 190 pulsations/minute et pendant le repos au alentour de 130 puls/mn. L’intensité sera de 60 à 80 % de la V.M.A. - P.M.A. soit de 60 à 70 % de la vitesse. Travail Continu 1 000 m Fartleck 400 m (25 m vite- 25 m souple) 1 500 m 800 m (50 m vite 25 m souple) Travail Alterné Fractionné Continu (2 à 6) x 300 m R = 30 ″ (2 à 6) x 400 m R = 40" 10 x 100 départ toutes les 1'30" à 2’ (4 à 8) x 200 m départ toutes les 2’30″ à 3’ 400 200 100 50 50 (R=30") (R=15") (R=10") (R=10") m + + + + Fractionné en séries 6 séries de 10 x 50 m 6 x 50 départ départ toutes toutes les 1’ récupération les 45" à 1' entre les séries 5’ 4 séries de 6 x 100 départ toutes les 1'30" récupération entre les séries 5’ à 7' Fractionné court 6 séries de 4 x 25 4 séries de 4 x 50 récupération entre les répétitions 10" et entre les séries 5' Calcul des Zones d’entraînement ZONES D'ENTRAINEMENT - AEROBIE NOM : T M T Distance (m) : Prénom : T h i e r r y Temps (mn) : 7 3 , 7 4 VMA Peak Vitesse (m/sec) : Test 5x100 R:10s Zone de % de la vitesse 75 m 100 m 150 m 200 m 300 m 400 m 500 m 800 m 1,36 1 000 m 1 500 m >1500 m 100,0% 100,0% 100,0% noter les 5 temps travail Temps en secondes Récupération 80% 1,08 46''09 1'09''13 1'32''17 2'18''26 3'04''34 4'36''51 6'08''68 7'40''85 12'17''36 15'21''70 23'02''55 1'32''17 70,56 Vitesse pour 90% 1,22 40''96 1'01''45 1'21''93 2'02''89 2'43''86 4'05''79 5'27''72 6'49''64 10'55''43 13'39''29 20'28''93 1'21''93 72,34 Nager longtemps 93% 1,26 39''64 59''46 1'19''29 1'58''93 2'38''57 3'57''86 5'17''14 6'36''43 10'34''29 13'12''86 19'49''29 1'19''29 75,12 Vitesse pour 94% 1,27 39''22 58''83 1'18''44 1'57''66 2'36''89 3'55''33 5'13''77 6'32''21 10'27''54 13'04''43 19'36''64 1'18''44 76,34 Nager fort 97% 1,32 38''01 57''01 1'16''02 1'54''02 2'32''03 3'48''05 5'04''07 6'20''08 10'08''13 12'40''16 19'00''25 1'16''02 74,32 Fort + 98% 1,33 37''62 56''43 1'15''24 1'52''86 2'30''48 3'45''72 5'00''96 6'16''20 10'01''93 12'32''41 18'48''61 1'15''24 100,0% 1,36 3 6 ' ' 8 7 5 5 ' ' 3 0 1 ' 1 3 ' ' 7 41 ' 5 0 ' ' 6 02 ' 2 7 ' ' 4 73 ' 4 1 ' ' 2 14 ' 5 4 ' ' 9 46 ' 0 8 ' ' 6 8 9 ' 4 9 ' ' 8 91 2 ' 1 7 ' ' 3 61 8 ' 2 6 ' ' 0 4 1 ' 1 3 ' ' 7 4 102,0% 1,38 36''15 54''22 1'12''29 1'48''44 2'24''58 3'36''87 4'49''16 6'01''45 9'38''32 12'02''90 18'04''35 105,0% 1,42 35''11 52''67 1'10''22 1'45''34 2'20''45 3'30''67 4'40''90 5'51''12 9'21''80 11'42''25 Faire nager 5 fois progresser V02 107,0% 1,45 34''46 51''68 1'08''91 1'43''37 2'17''82 3'26''74 4'35''65 5'44''56 9'11''30 100 m le plus vite 110,0% 1,49 3 3 ' ' 5 2 5 0 ' ' 2 7 1 ' 0 7 ' ' 0 31 ' 4 0 ' ' 5 52'14''07 3'21''10 4'28''13 5'35''16 possible avec 10 secde travail Mixte 1 1 2 , 0 % 1,52 3 2 ' ' 9 2 4 9 ' ' 3 8 1 ' 0 5 ' ' 8 41 ' 3 8 ' ' 7 52'11''67 3'17''51 4'23''34 1,57 3 1 ' ' 7 8 4 7 ' ' 6 7 1 ' 0 3 ' ' 5 71 ' 3 5 ' ' 3 52'07''13 3'10''70 1,63 3 0 ' ' 7 2 4 6 ' ' 0 9 1 ' 0 1 ' ' 4 51 ' 3 2 ' ' 1 72'02''89 Vitesse de Moy. Auto. 73,74 Vitesse pour Vitesse de repos entre chaquepour Vitesse Test m/sec 50 m 100 progresser 1 1 6 , 0 % en puissance 120,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Programme d’entraînement (D. Philippe - F. Castel) Le programme est établi en fonction de la date de l’épreuve finale, sur les dix semaines précédentes. Chaque semaine comprendra : .une séance courte (de 45 mn à 1 h) .une séance longue (de 1 h à 1 h 30) Ces deux séances devront être espacées d’au moins un jour. L’objectif étant à court terme, l’entraînement va être conçu sur des bases différentes de celle d’un programme annuel. Le programme sera jalonné de quatre tests permettant : .un contrôle ponctuel du niveau .un constat de progression .un réajustement de l’intensité de l’effort. Semaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 EXAMEN Séances courtes Test n° 1 Travail technique Travail de rythme Test n° 2 Travail technique Travail de rythme Test n° 3 Travail technique Test n° 4 Travail de rythme Séances longues Travail aérobie Travail aérobie Travail de résistance Travail aérobie Travail de résistance longue Travail de musculation Travail aérobie Travail de résistance Travail aérobie Travail de régularité Programme d’entraînement Première semaine Séance courte : test n°1 Echauffement : 200 m sans palme 400 P.M.T. (palmes, masque & tuba) 400 m battement avec planche 10 minutes de repos et test sur 800 mètres 300 m de récupération sur le dos et toujours finir avec au moins 100 m sans les palmes. Le protocole du test Equipé comme pour l’épreuve finale Faire prendre un relevé de temps tous les 100 mètres. Calculez votre moyenne générale au 100 m. Portez sur une feuille les temps de passages à chaque 100 m, la différen ce de temps d’un 100 mètres à l’autre, la différence de chaque 100 m avec la moyenne générale. Ces manipulations vous permettront de vous rendre compte des irrégularités de votre course. Programme d’entraînement Séance longue : Travail aérobie 300 m de nage sans palme 5 x 200 m en P.M.T. en cherchant à bien allonger les bras devant. Récupération 30 secondes. 10 x 100 m en battements avec planche. Récupération 15 secondes. 400 m dos jambes seules avec les bras tendus dans le prolongement du corps. 800 m en ventral avec les bras en rattra pé (le bras en appui devant retarde son action motrice et l a commence seulement après un temps d’arrêt des deux bras simultanés en appui devant le corps). Deuxième semaine Séance courte : Travail technique Travail principal de notion de glisse dans l’eau. 200 m crawl sans palme 400 m avec la main qui travaille qui doit successivement toucher le milieu de la cuisse, puis avoir un passage aérien loin du corps et toucher l’autre main en rattrapé. 400 m en P.M.T. 400 m avec un seul bras qui travaille, l’autre restant tendu devant. Changer tous les 25 m. 400 m battements avec planche et tuba. Tenir la planche à bout de bras et mettre la tête dans l’ eau et s’allonger au maximum en poussant sa planche. 400 m P.M.T. Séance longue : Travail aérobie 300 m crawl sans palme 2 x 1000 m P.M.T. avec 1 minute de repos entre chaque 200 m dos sans palme 10 x 1 00 m batte ment avec planche avec 15 secondes de repos entre chaque ; bien insister sur l e croissement des palmes qui doit être en légère accélération. 400 m dos avec palmes, bras tendus allongés derrière la tête. Troisième semaine Séance courte : Travail de rythme 200 m sans palme 800 m P.M.T. 10 x 100 m au temps : T1, repos entre chaque : 20 s 400 m en dos crawlé Séance longue : Travail de résistance 200 m sans palme 400 m P.M.T. 400 m battement avec planche 200 m dos avec jambes seules, bras tendus allongés derrière la tête. 10 x 50 m au temps : T2 / 2, repos entre chaque : 10 s 200 m très souple en dos 5 x 100 m au temps : T2, repos entre chaque : 20 s 100 m sans palme 10 x 50 m battements planche très vite, repos entre chaque : 10 s 200 m très souple en dos 5 x 100 m battements planche très vite, repos entre chaque : 20 s 400 m très souple en P.M.T. Quatrième semaine Séance courte : Test n°2 800 m P.M.T. variés avec sur 100 m 1 crawl - 1 bras seuls - 1 jambes seules - 1 ondulations - 1 dos – 1 crawl dauphin – 1 crawl – 1 jambes seules. 800 m P.M.T. équipé et conditions d’examen. Séance longue : Travail aérobie 10 x 100 m P.M.T. avec un tee-shirt sur soi dans l’eau. Récupération 15 secondes. 1000 m battements avec planche (sans tuba) 3 x 300 m nage complète sans tuba. Récupération 30 secondes. 1000 m P.M.T. avec tee-shirt en alternant 100 m en nage complète et 100 m bras devant. Cinquième semaine Séance courte : Travail technique 200 m crawl sans palme 800 m P .M.T. en semi rattrapé (allonger le plus longtemps possible la main à plat devant, ne commencer la traction que lorsque l’autre main arrive à sa hauteur). 2 fois 100 m avec les 2 bras devant 100 m b ras gauche devant et le bras droit travaille 100 m b ras droit devant et le bras gauche travaille 100 m rattrapé 100 m c r awl 300 m dos avec les jambes seules Séance longue : Travail de résistance longue 1000 m variés (voir plus haut) 5 x 400 m P.M.T. au temps T1 par 100 m, repos 1 minute 200 m sans palme 5 x 200 m en battements au temps T1 par 100 m, repos 30 s Sixième semaine Séance courte : Travail de rythme 800 m P.M.T. 16 x 50 P.M.T. au temps T1/2, repos 10 s 200 m en dos à allure très souple 8 x 50 m en battements au temps T1/2, repos 10 s 300 m en dos à allure très souple Séance longue : Travail de musculation Réaliser toute la séance avec un tee-shirt 1000 m variés 800 m P.M.T. avec ceinture lestée à 3 kg 100 m sans palme 800 m en battements planche avec la ceinture lestée. 100 m sans palme 800 m P.M.T. avec des plaquettes aux mains (paddles) Séance courte : Test n°3 800 m variés Test sur 800 m 400 m en dos à allure très souple Séance longue : Travail aérobie 500 m crawl sans palme 3500 m P.M.T. avec tee-shirt Huitième semaine Séance courte : Travail technique 800 m P.M.T. 800 m spécial avec le même bras qui travaille deux fois de suite l’autre restant devant et inversement. 400 m dos avec les bras très tendus derrière la tête. 200 m crawl sans palme. Séance longue : Travail de résistance 200 m sans palme 800 m P.M.T. 10 x 100 m au temps : T1 avec un repos de 15 s 100 m sans palme 600 m battements avec planche à la vitesse moyenne de T1 + 10% 100 m P.M.T. très souple 6 x 100 m au temps : T2 avec un repos de 20 s 400 m en dos souple Neuvième semaine Séance courte : Test n°4 1000 m libre, vous le composez comme vous le voulez. Test sur 800 m 300 m en dos très souple Séance longue : Travail aérobie 200 m crawl sans palme 800 m battements avec planche 800 m P.M.T. alterner 100 m crawl et 100 m bras le long du corps 5 x 400 m à la vitesse au 100 m de T1 + 10%, avec un repos de 30 s 200 m en dos très souple Dixième semaine Séance courte : Travail du rythme Equipé en condition d’examen 800 m P.M.T. 16 x 50 m au Temps : T2, repos 10 s 400 m en dos très souple Séance longue : Travail du rythme Equipé en condition d’examen 800 m P.M.T. 2 fois 16 x 50 m au Temps : T2, repos 10 s 400 m en dos très souple Pour Déterminer T1 & T2 T1 = à la vitesse moyenne des 100 m lors du test n° 1 – 2 - 3 T2 = à la vitesse moyenne des 100 m à atteindre lors de l’épreuve, on peut espérer un gain de 6 à 7 % par rapport à T1. Avec tous mes remerciements [email protected]