Annexe RP 48 Les 300 plus riches de suisse

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Annexe RP 48 Les 300 plus riches de suisse
Le Parisien le 01.12.11
Les 300 plus riches de suisse
Les 300 plus riches de Suisse
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Dossier coordonné par Serge Guertchakoff, le 2 décembre 2011 Mensuel Suisse Le Bilan
Impossible de comparer les chiffres de la fortune globale 2010 avec ceux de la fortune
globale 2011. En effet, nous sommes parvenus à intégrer pas moins de 38 «nouveaux»
dans notre vaste enquête. Et, parmi eux, il y a tout de même 11 milliardaires. Qui sont-ils?
Certains se sont établis en Suisse récemment, d’autres sont devenus ultrariches grâce à
l’introduction en bourse réussie de Glencore dont ils étaient actionnaires. C’est le cas de
Daniel Maté, Aristotelis Mistakidis et Tor Peterson. Chacun d’eux possède entre 5 et 6% du
capital du géant des matières premières, correspondant à une valorisation de plus de 2
milliards à chaque fois. Ils rejoignent le CEO de Glencore, Ivan Glasenberg, dont la fortune a
triplé pour dépasser les 6,5 milliards et faire son apparition au sein du saint des saints: la
catégorie des plus riches, ceux qui détiennent plus de 5 milliards.
Méthode
Qui figure dans le classement?
Pour apparaître dans le classement des 300 personnes les plus fortunées, établi par Bilan
et Bilanz, il faut remplir deux critères: posséder des avoirs supérieurs à 100 millions de
francs (que ce soit avec un portefeuille d’actions ou de l’immobilier, l’ensemble du
patrimoine est pris en compte) et être ressortissant suisse ou disposer d’un domicile fiscal
en Suisse. Notre classement n’est pas exhaustif, même si chaque année il tente de s’en
approcher. On peut estimer qu’en réalité le nombre de personnes disposant d’une fortune
supérieure à 100 millions et remplissant les autres critères dépasse le millier. Un nombre
qui se gonfle grâce au succès du système des forfaits fiscaux.
Au sein de ce club très restreint, il y a eu d’autres changements, à commencer par l’arrivée
du Britannique Jim Ratcliffe. Ce dernier a emménagé voilà un an exactement dans la région
de Rolle (VD) où il a également implanté sa société Ineos, active dans le secteur pétrolier.
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propriétaires (Dumas, Puech et Guerrand). Cette «attaque» a provoqué l’envol de l’action.
Le nombre de milliardaires progresse
Alors que le montant de la fortune totale stagne autour des 544 milliards (en tenant
compte de celle des banquiers privés genevois), on relève que pour 46 familles, elle
baisse, et que
A peine installé, il a décidé de soutenir généreusement le Lausanne Hockey Club.
Impossible de passer sous silence la fantastique opération menée par Hansjörg Wyss,
76 ans. Ce dernier a cédé durant le printemps sa société Synthes, le célèbre fabricant suisse
d’implants orthopédiques dont il détenait 47% des parts, au géant américain Johnson &
Johnson. La vente a atteint le montant de 18,7 milliards de francs. Bref, le septuagénaire
«vaut» plus de 9 milliards alors qu’auparavant sa fortune était estimée à 6 milliards. Cette
vente a donc permis de valoriser au mieux ses parts dans Synthes et de grimper de 3
milliards dans notre classement. Ce serait désormais le 6e homme le plus riche du pays. Par
comparaison, la famille Bertarelli avait cédé en 2006 ses parts dans Serono (64,5% des
actions et 75,5% des voix) au groupe Merck pour environ 10 milliards de francs, tout en
obtenant le maintien des activités en Suisse. Seul bémol à ces deux success stories: dans
les deux cas, le centre de décision quitte la Suisse. Outre la déferlante des «Glencore boys»
(5 en tout), Bilan a réussi à dénicher quelques familles restées fort discrètes jusque-là, mais
qui méritent amplement leur présence dans notre classement. Citons la famille kazakhe
Kulibayev, la famille russe Pumpyanskiy, le baron belge Guy Ullens de Schooten
(actionnaire principal de WeightWatchers, entre autres), l’Espagnol Ricardo Portabella
Peralta ou encore un des importants actionnaires du groupe Hermès: Nicolas Puech. Ce
dernier s’est retrouvé malgré lui sous les feux médiatiques avec l’entrée en force dans le
capital du groupe de luxe de Bernard Arnault (LVMH). Ce dernier détiendrait près de 22% du
sellier alors que Nicolas Puech est le plus gros actionnaire individuel des trois familles pour
32 autres, elle augmente. On constatera que là aussi, les plus riches des riches s’en sont
globalement mieux sortis que les autres. Le nombre de milliardaires progresse d’ailleurs pour
atteindre le nombre de 140 (135 en 2010), et ce, sans intégrer les banquiers privés
genevois. Relevons que Dmitri Rybolovlev (dont la fortune était estimée à plus de 7 milliards)
et Michael Fay (plus de 600 millions) ont quitté la Suisse. Ces milliardaires sont très
inégalement répartis sur le territoire suisse, ce qui n’a rien de surprenant. Ils préfèrent les
cantons de Genève (36), Zurich (16), Vaud (15), des Grisons (10), Schwytz (9), Berne (8),
Zoug (8) et le Tessin (8). D’une année à l’autre, le nombre est donc resté le même pour
Genève alors qu’il est passé de 20 à 16 pour Zurich. Faut-il y voir un effet de la suppression
du forfait fiscal? Sans aucun doute. Au passage, Schwytz en a «gagné» deux. Enfin,
l’anomalie qui consistait à n’avoir aucun milliardaire résidant en Valais a été corrigée. Dans
cette édition 2011, nous en avons deux: Nicolas Puech et Guy Ullens de Schooten. Gageons
qu’il y en aura d’autres encore à l’avenir. A ce propos, relevons d’ores et déjà que la
«représentation» valaisanne a fortement augmenté: +57%.
Des incertitudes
Trois événements au moins pourraient modifier de façon substantielle la configuration future
de notre classement
1 Les incertitudes liées à l’élection présidentielle française avec un possible changement de
majorité, lequel peut s’accompagner d’un nouvel afflux de réfugiés fiscaux comme lorsque
François Mitterrand était arrivé au pouvoir. Pour l’heure, les ressortissants français
représentent 12,5% des plus riches de Suisse (lire en pages 66 à 68). Ce pourcentage
ne tient compte que des fortunes supérieures à 100 millions de francs.
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2 L’éventuelle suppression du forfait fiscal (dit aussi «impôt à la dépense»). Environ 5450 personnes sont imposées selon ce régime, ce qui rapporte 668 millions de francs rien qu’en
recettes fiscales. Un montant auquel il convient d’ajouter les dépenses dont bénéficient les
commerces, les écoles privées, les cliniques, les restaurants, les entreprises du secteur de
la construction, etc. L’initiative populaire fédérale intitulée «Halte aux privilèges fiscaux des
millionnaires» a été lancée par la gauche en avril dernier. Elle entend interdire l’imposition
d’après la dépense après une période transitoire de trois ans. Précisons que si elle obtient
100 000 signatures, elle devrait vraisemblablement être soumise en votation en 2013 au plus
tôt.
3 Enfin, il y a l’initiative populaire fédérale intitulée «Imposer les successions de plusieurs
millions pour financer notre AVS». Lancée par les milieux de gauche cet été, elle dispose
d’un délai jusqu’en février 2013 pour aboutir. Elle prévoit d’imposer les héritages dès 2
millions de francs à hauteur de 20% ainsi que les dons de plus de 20 000 francs. De plus, les
initiants souhaitent que les donations soient imputées rétroactivement aux legs à partir du 1er
janvier 2012. Autant dire que ce dernier objet a d’ores et déjà provoqué un mouvement de
panique et une ruée chez les notaires. Sur Vaud, le taux d’imposition actuel est au maximum
de 3,5% en ligne directe descendante ou pour le conjoint survivant. A Genève, le droit
d’enregistrement (successions et donations) a été supprimé pour le conjoint et les
descendants suite à une votation populaire en 2004. En Valais, il n’y a aucun droit de
succession prélevé en ligne directe parents-enfants.
Ces riches familles françaises exilées en Suisse (les 15 premiers)
1. Famille Wertheimer
Fortune estimée : 4 à 5 milliards de francs suisses (3,2 à 4 milliards d'euros)
Canton de résidence : Genève
Alain Wertheimer (à droite) et son frère Gérard sont les copropriétaires de la maison
Chanel. En plus de la maison de haute-couture, ils possèdent notamment les cosmétiques
Bourjois, les maillots de bain Erès et les éditions de La Martinière.
2. Famille Castel
Fortune estimée : 4 à 5 milliards de francs suisses (3,2 à 4 milliards d'euros)
Canton de résidence : Genève
Pierre Castel est le le PDG du groupe éponyme. A l'origine spécialisée dans le vin, la
maison Castel s’est diversifiée dans les eaux en bouteille, la bière et les boissons gazeuses.
3. Famille Primat
Fortune estimée : 2 à 3 milliards de francs suisses (1,6 à 2,4 milliards d'euros)
Canton de résidence : Genève
Leur fortune vient de leur participation dans la grande multinationale de services pétroliers, la
Schlumberger Limited.
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4. Benjamin de Rothschild
Fortune estimée : 2 à 3 milliards de francs suisses (1,6 à 2,4 milliards d'euros)
Canton de résidence : Genève
Benjamin de Rothschild tient principalement sa fortune de sa participation de 90% dans la
Compagnie financière Edmond de Rothschild, dont il est le président depuis la mort de son
père en 1997. Le Groupe est présent dans de nombreux secteurs de la finance, du conseil
patrimonial, de la gestion, du conseil, et de l’assurance. Né en 1963, il est le plus jeune
milliardaire français.
5. Famille Peugeot
Fortune estimée : 1,5 à 2 milliards de francs suisses (1,2 à 1,6 milliards d'euros)
Canton de résidence : Vaud
Plusieurs membres du "clan des Sochaliens", actionnaires du constructeur automobile PSA,
sont exilés en Suisse depuis de nombreuses années.
6. Famille Lescure
Fortune estimée : 1,5 à 2 milliards de francs suisses (1,2 à 1,6 milliards d'euros)
Canton de résidence : Genève
Les descendants du fondateur de ce qui devenu le groupe Seb (Seb, Tefal, Rowenta,
Krups, Moulinex, Calor... ) sont toujours très impliqués dans le groupe d'électroménager, et
plusieurs d'entre eux sont présents au conseil d'administration du groupe.
. Famille Bich
Fortune estimée : 1,5 à 2 milliards de francs suisses (1,2 à 1,6 milliards d'euros)
Canton de résidence : Vaud
Les membres de la famille fondatrice, détentrice et directrice du groupe Bic sont toujours
très présents au sein du groupe. Bruno Bich fils du fondateur du groupe, préside
actuellement le conseil d'administration du groupe.
8. Famille Mimran
Fortune estimée : 1,5 à 2 milliards de francs suisses (1,2 à 1,6 milliards d'euros)
Canton de résidence : Berne
Le groupe Mimran appartient aux trois fils du fondateur. Jean-Claude Mimran préside le pôle
industriel du groupe dont les activités (agroalimentaire, négoce de céréales, transport
maritime, secteur bancaire) sont essentiellement concentrées en Afrique, surtout au Sénégal
et en Côte d'Ivoire.
9. Héritiers Louis-Dreyfus
Fortune estimée : 1 à 1,5 milliard de francs suisses (810 millions à 1,2 milliard d’euros)
Canton de résidence : Grisons
Le patron du groupe négoce, Louis Dreyfus, avait pris la nationalité suisse. Sa veuve
Margarita ainsi que ses trois enfants résident en Suisse.
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10. Claude Berda
Fortune estimée : 1 à 1,5 milliard de francs suisses (810 millions à 1,2 milliard d’euros)
Cofondateur, avec Jean-Luc Azoulay, de la société AB Productions, Claude Berda est
également fondateur et président d'AB Groupe, holding spécialisé dans l'audiovisuel. Il est
membre du conseil d'administration du groupe TF1.
11. Paul-Georges Despature
Fortune estimée : 1 à 1,5 milliard de francs suisses (810 millions à 1,2 milliard d’euros)
Canton de résidence : Genève
Issu d'une des plus vielle famille d'industrie de textile de Roubaix fondatrice de la société
Damart en 1953, il est le président du conseil de surveillance de Damartex (maison mère de
Damart) et président de Somfy.
12. Famille Murray
Fortune estimée : 1 à 1,5 milliards de francs suisses (810 millions à 1,2 milliard d’euros)
Canton de résidence : Vaud
Cette famille contrôle deux entreprises britanniques, Andrews Sykes Group, active dans les
systèmes de climatisation, et London Security, spécialisée dans la protection contre les
incendies. Le patriarche, Jacques Gaston Murray, a également investi dans l'hôtellerie en
Suisse. La famille Murray possède en outre un gros portefeuille immobilier.
13. Nicolas Puech
Fortune estimée : 1 à 1,5 milliard de francs suisses (810 millions à 1,2 milliard d’euros)
Canton de résidence : Valley
Le plus gros actionnaire privé du groupe Hermès fait son entrée dans le classement des
plus grosses fortunes françaises exilées en Suisse.
14. Famille Defforey et Fournier
Fortune estimée : 800 à 900 millions de francs suisses (1,2 à 1,8 milliard d'euros)
Canton de résidence : Genève
Les descendants des fondateurs de Carrefour sont aujourd'hui actionnaires à hauteur de
moins de 5% du groupe de distribution.
15. Famille Zorbibe
Fortune estimée : 500 à 600 millions de francs suisses (405 à 486 millions d'euros)
Canton de résidence : Genève
Les deux frères Zorbibe, Jean (photo) et Edgard, sont les ex-propriétaires du groupe Lancel.
Ils font cette année leur entrée dans le classement des Français les plus riches de Suisse.
Et ceux qui sont à MONACO
Vous rêvez de bénéficier des avantages fiscaux de la Principauté? Certains
parlent d’un parcours du combattant. Voici comment s’y prendre.
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Comment faire pour devenir Monégasque? A fin 2010, la Principauté comptait km2 (nouvelle
digue 35 881 habitants, lesquels se répartissent sur 2,02 comprise). Et parmi eux, quelque
8350 Monégasques. Une solution évidente: le mariage. Mais cette solution ne s’offre qu’aux
femmes, lesquelles devront patienter cinq ans après leur mariage pour décrocher le fameux
sésame. Pour les hommes, il ne reste que la naturalisation. Pas simple. Les textes
requièrent d’avoir plus de 18 ans, de résider sur le Rocher depuis plus de dix ans et d’être
libéré des obligations militaires de son pays pour postuler.
La demande officielle est adressée au prince Albert lui-même qui est le seul habilité à
décider qui est digne de devenir l’un de ses sujets. L’administration vérifie que le candidat
est bien intégré dans le tissu économique, social ou culturel. «Les fonctionnaires vous font
comprendre qu’il serait bien que vous rapatriiez tous vos avoirs dans une banque
monégasque», explique un Suisse qui y a renoncé. Il y a aussi la contrainte de devoir
abandonner sa nationalité antérieure. Il semble que c’est à cause de cette exigence que le
chanteur Johnny Hallyday a préféré déposer ses papiers à Gstaad. Les candidats à la
naturalisation font tous l’objet d’une enquête de moralité. En moyenne, il faut patienter au
moins deux années entre le dépôt de la candidature et l’attribution de la nationalité. Au terme
de cette procédure, qui voit la moitié des 450 demandes annuelles aboutir, il reste juste à
payer les frais administratifs, soit 1700 euros par personne.
Un statut très recherché
On peut aussi se «contenter» du statut de résident de la Principauté. A l’exception des
ressortissants français, ce statut offre des avantages fiscaux très intéressants. En effet,
grâce aux revenus générés par ses établissements de jeu (450 millions d’euros par an) et
par la TVA, Monaco dispense ses résidents de tout impôt. Quant aux impôts sur les sociétés,
seules celles qui réalisent plus de 25% de leur chiffre d’affaires en dehors de la Principauté
sont assujetties à un impôt sur les bénéfices de 33%. Le groupe chocolatier italien Ferrero
fait partie de ceux qui s’y sont installés. Parmi ces résidents, les mieux représentés sont les
Français (10 000), devant les Italiens (6600), les Britanniques (2600), les Belges (1000), les
Suisses (900), les Allemands (idem), les Américains (250) et les Russes (250). Le créateur
d’EasyJet, Stelios Haji-Ioannou, ou encore le sculpteur colombien Fernando Botero y ont élu
domicile. De même que la comédienne Ornella Muti, le tennisman Novak Djokovic ou le
chanteur du groupe Scorpions Klaus Meine. Parmi les Suisses qui ont le bonheur d’y vivre,
on peut citer Esteban Garcia, le fondateur et président du fonds immobilier Realstone, ou
encore l’horloger de talent Franck Muller. S’il est plus facile de devenir résident de la
Principauté que Monégasque, il faut néanmoins trouver un domicile. «On peut louer un bien,
pas besoin d’être à tout prix propriétaire», relève Daniel Masnaghetti, directeur du réseau
d’agences immobilières John Taylor, lequel appartient au Michel Pastor Group. «Mais vous
ne pourrez pas vous contenter d’un studio si vous demandez à y installer votre famille.» Un
dossier doit être monté auprès de la police. Il vous faudra notamment fournir votre bail.
Entre 18 000 euros et 50 000 euros au mètre carré
Quels sont les prix de l’immobilier à Monaco? Selon l’Observatoire de l’immobilier, il y a eu
218 reventes d’appartements et/ou de villas et une seule vente d’un appartement neuf en
2010. «Les ressortissants britanniques ont été les plus actifs (22%), devant les Italiens (20%)
et les Russes (5%)», ajoute le directeur de John Taylor, une des plus importantes agences
de la place. Les prix à la vente varient entre 18 000 euros et 50 000 euros au mètre carré,
selon le quartier. Les trois quartiers les plus recherchés sont: le Port, Larvotto (le quartier
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des plages) et le Carré d’Or. A la location, le prix moyen mensuel pour un 3-pièces (sans la
cuisine) se situe entre 4000 (à Monaco Ville) et 9000 euros (Carré d’Or). Vu l’extrême
exiguïté du territoire, rares sont les constructions de nouvelles tours depuis une décennie.
Citons deux grandes opérations en cours: Monte Carlo View et la Tour Odéon. La première
est réalisée par le Michel Pastor Group. Il s’agit d’une tour de 20 étages, haute de 60 mètres,
qui sera livrée en avril 2012 et qui remplace un petit immeuble de six étages. Dessinée par le
célèbre architecte Jean-Michel Wilmotte, elle propose environ 15 appartements à la vente.
Le prix moyen? 35 000 euros le mètre carré. Mais le triplex de 1160 m2 avec sa piscine sur le
toit est commercialisé autour des 55 000 euros le mètre carré. «Nous avions déjà œuvré avec
cet architecte pour le Novotel que nous avons livré à fin 2007», relève Jean-Baptiste Pastor.
Le second chantier majeur en cours à Monaco est celui du Groupe Marzocco: la Tour
Odéon, haute de plus de 150 mètres. Elle propose 75 appartements situés entre le 20e et le
49e étage. A relever deux «Sky duplex» de 1200 m2 chacun et un gigantesque appartement
intitulé «Sky Penthouse» de 3300 m2, avec sa propre piscine. Le design intérieur a été confié
au décorateur Alberto Pinto. Le prix? Difficile à connaître. Mais quand on aime, on ne
compte pas. Et Monaco, ce n’est pas qu’un choix fiscal, la sécurité y est très efficace. La
Principauté emploie pas moins de 520 policiers et s’est équipée d’un réseau de 400 caméras
vidéo! Un effort qui a son coût. Ce petit Etat a d’ailleurs bouclé l’exercice 2010 dans les
chiffres rouges: avec des recettes de 760 millions d’euros et des dépenses proche de 840
millions d’euros.
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