jeudi 15 septembre 2016
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SUISSE jeudi 15 septembre 2016 PAGE 3 SUISSE UPC: accord avec Netflix Le hub genevois du négoce s’étoffe GENCOM. Une nouvelle association des maisons de négoce ainsi que des banques nait à Genève. Avec un focus sur les différents métiers. Energie, matières premières, banque, finance, règlementation, technologie: ce sont les mots clés qu’énumère la nouvelle association des maisons de négoce et des banques genevoises, Gencom, pour résumer ses points d’intérêt. Créée ce mois-ci par Richards Watts (CEO de HR Maritime), Xavier Perea (ancien de Deutsche Bank) François-Philippe Pic (exLouis Dreyfus), et Jean-Yves Tilin (ancien de Datasphère) l’association se pose en entité complémentaire d’associations existantes de par son positionnement métiers. Entretien avec Richard Watts. A quels besoins correspond cette nouvelle association? Le hub genevois du négoce des matières premières s’étoffe continuellement et il en va de même de ses besoins en techniques opérationnelles. Les associations existantes font déjà un gros travail dans le dialogue avec les autorités (STSA) ou pour la partie contractuelle (Gafta) mais il existe d’autres questions plus quotidiennes, plus prosaïques, qui demandent des réponses car la profession s’est complexifiée. «Comment faire mieux en partageant les expériences et méthodes de chacun au plan opérationnel tout en préservant la confidentialité et les spécificités de chaque entreprise» est la mission que notre association s’est fixée car il n’existe, à ce jour à Genève, aucun organisme qui réponde à ce type d’attentes du point de vue métiers. Pouvez-vous nous donner quelques exemples des problématiques que vous envisagez aborder? Elles sont extrêmement variées et je ne peux vous donner que quelques uns des cas qui se présentent: quelle est la méthode la plus efficace pour opérer un transfert de cargaison de navire à navire, quelles sont les solutions les plus optimisées pour l’affrètement, comment s’adapter aux changements règlementaires au jour le jour, comment traite-t-on le nominatif en Suisse, quid de Mifid II ou de Finfrag et de leurs impacts, comment va-t-on gérer la montée en puissance du fintech qui va révolutionner la finance mondiale et ses métiers. Il y a des centaines, voire des milliers, d’autres questionnements. Sous quelles formes va se présenter ce soutien? En premier lieu, nous allons organiser des groupes de travail mensuels permanents sur cinq thèmes: l’énergie, les matières premières, la banque, la finance, la règlementation et la technologie. Tous les mations de base toucheront des sujets récurrents comme les connaissements (bill of lading), les Incoterms (termes normalisés des échanges internationaux) ou les contrats d’affrètement. Le secteur bancaire ne sera pas oublié. RICHARD WATTS. Il faut partager expériences et méthodes au plan opérationnel. sujets importants aujourd’hui seront abordés pour anticiper les besoins de la profession, y compris les problématiques associées à la durabilité. Notre première rencontre sera d’ailleurs sur la traçabilité des produits. En second lieu, nous organiserons un déjeuner mensuel au cours duquel sera donnée une présentation par un expert du thème proposé. Le prochain lunch, par exemple, aura pour sujet le reporting des transactions (Finfrag). Enfin, nous mettrons sur pied des séries de formation très techniques et pertinentes à la gestion quotidienne des opérations. Ces formations seront catégorisées sur les mêmes lignes que les groupes de travail. La première formation concerne la gestion d’une raffinerie, une problématique avec laquelle tout négociant en énergie doit se familiariser. Certaines for- Le retour dans les chiffres noirs LASTMINUTE. Le groupe enregistre un bénéfice de 5 millions d’euros ce semestre. Lastminute.com est revenu dans les chiffres noirs au premier semestre, enregistrant un bénéfice de 5,0 millions d’euros alors même que la société avait essuyé une perte nette de 4,5 millions à la même période l’année dernière. Les synergies générées grâce à l’intégration de la plateforme lastminute.com ont contribué «aux résultats au-dessus des attentes», a indiqué le voyagiste en ligne mercredi. Le bénéfice opérationnel ajusté (Ebitda) est nettement revenu dans le vert à 17,3 millions d’euros , marquant une forte progression de la rentabilité par rapport au premier semestre de l’année précédente, où il n’était que de 2,8 millions d’euros. Le chiffre d’affaires a augmenté de 8,2% à 133,2 millions par rapport à la même période en 2015, notamment grâce à la performance de la division Meta (métamoteur de recherche). Cette dernière a attiré une grande part des investissements marketing et a représenté une part de 13% du chiffre d’affaires, soit plus du double par rapport à la même période en 2015. Les autres divisions OTA Travel & Leisure et OTA Flight représentent respectivement 36,6% et 50,5% des revenus. Les chiffres différent des prévisions des analystes. Pour l’Ebitda ajusté, le consensus AWP est endessous, tablant en effet sur 12 millions d’euros, la fourchette oscillant entre 9,0 et 14,0 millions. En ce qui concerne le chiffre d’affaires, les analystes s’attendaient à une meilleure performance, à savoir 135 millions. Suite à cette performance, le comité de direction a décidé de revoir les objectifs pour l’année entière à la hausse. L’Ebitda annuel ajusté est ainsi attendu à plus de 27 millions d’euros contre plus de 25 millions précédemment. Les autres objectifs sont maintenus, à savoir une marge Ebitda au-dessus de 10% et une croissance du chiffre d’affaires. Francesco Signoretti, suppléant du directeur général et ancien CEO, quittera la société début novembre pour «poursuivre d’autres opportunités professionnelles».n A quel type de sociétés s’adresse cette assistance? Il serait tentant de dire qu’il s’adresse surtout aux sociétés de taille petite et moyenne mais rien n’exclut que certaines grandes entreprises puissent aussi y trouver un intérêt. Lorsqu’elles doivent former du personnel fraichement recruté par exemple. D’autres organismes offrent des formations de ce type. C’est tout à fait vrai, mais il y a de la place pour tout le monde à partir du moment où nous mettons en place un spectre étendu, de qualité, orienté professionnels et leurs métiers et qui s’adresse à qui veut se joindre à l’association. Comptez-vous vous rapprocher d’autres associations pour travailler en commun? Nous avons déjà initié des contacts avec des associations genevoises et suisses dans plusieurs domaines qui touchent de près ou de loin nos secteurs d’activité. Cela permettra de mettre en commun certaines synergies. Des partenariats sont en cours. Pouvez-vous en quelques mots résumer votre mission? Notre mission est d’accompagner nos membres intervenants des métiers du négoce des matières premières et des services bancaires afférents. Les révolutions technologiques et règlementaires en cours sont un gros défi mais aussi un challenge passionnant. Gencom offrira à ses membres un espace d’échange, de discussion et de formation propice à la bonne compréhension de ces challenges. INTERVIEW: NICOLETTE DE JONCAIRE LE HUB GENEVOIS DU NÉGOCE DES MATIÈRES PREMIÈRES S’ÉTOFFE CONTINUELLEMENT. Liberty Global, la maison-mère d’UPC, et Netflix ont conclu un partenariat sur plusieurs années permettant aux clients du câbloopérateur d’accéder aux contenus du géant américain de la vidéo à la demande, a indiqué la société mercredi. L’accord de contenu a été signé pour plus de 30 pays. Les clients d’UPC pourront profiter d’une application utilisable depuis la plateforme Horizon du câblo-opérateur, selon un communiqué. Les détails financiers n’ont pas été divulgués. AGENDA JEUDI 15 SEPTEMBRE Newron: résultats S1 Mobilière Suisse: résultats S1 SwissBanking: CP à l’occasion de la journée des banquiers, Zurich Public Eye: CP lancement d’une nouvelle campagne sur les matières premières, Berne Fédération suisse du voyage FSV: CP marché du voyage 2015/16, Zurich BNS: appréciation de la politique monétaire Airesis: résultats S1 SwissBanking: journée des banquiers 2016, Zurich Piguet Galland & Sylvie et Philippe. Il y a 3 ans, lors de notre séparation, nous souhaitions répartir nos biens de manière équitable et réfléchie, soucieux de ne pas porter préjudice aux avoirs de prévoyance constitués lors de notre vie commune. Accompagnés dans nos démarches par Piguet Galland, nous avons effectué les bons choix financiers et patrimoniaux. Aujourd’hui, chacun de nous a refait sa vie et grâce aux conseils dont nous avons bénéficié, nous avons également su préserver notre patrimoine affectif. Intéressant mais volatil Une plus grande efficience et la mise en œuvre d’un nouveau modèle de marketing centralisé génèrent une forte reprise de la rentabilité pour le groupe lastminute.com. Sa marge EBITDA (résultat brut d’exploitation) retraitée est ainsi remontée à 13,0% lors du premier semestre 2016 (2,3% un an auparavant). La rentabilité revient au premier plan avant les volumes de transactions, de même que l’expérience des clients au centre de la feuille de route du développement IT. Lastminute.com group mène désormais une approche centrée autour de l’audience pour appliquer un modèle media robuste. L’innovation demeurera par ailleurs un moteur clé. Des offres combinées (packages) dynamiques et les affaires META stratégiques compensent le ralentissement attendu des revenus des vols OTA en 2016. Par ailleurs, les changements au plan managérial semblent porter leurs fruits. Lastminute.com group demeure générateur de cash et peu intense en capital; le cash-flow opérationnel (après variation du fonds de roulement) a cependant fléchi au premier semestre en comparaison de l’an dernier (11,6 millions contre 61,0 millions d’euros respectivement); le free cash-flow s’est ainsi établi à 6,0 (54,3) millions d’euros. Les capitaux engagés se montaient à 72,7 millions d’euros à fin juin. Le groupe basé à Chiasso n’est pas endetté et affiche une position financière nette de 71,0 millions d’euros, si bien que la valeur d’entreprise s’élève à près de 130 millions de francs. Ce qui correspond à un multiple EV/EBITDA implicite pour 2016 d’environ 4,5x contre 11,4x pour la moyenne de l’industrie du voyage en ligne. A priori, lastminute.com group, qui est coté sur Swiss Exchange, paraît bon marché mais dans un secteur extrêmement concurrentiel, complexe et volatil. – (Philippe Rey) piguetgalland.ch