Le plan de marketing de «Les journées de l`agriculture» «Musée

Transcription

Le plan de marketing de «Les journées de l`agriculture» «Musée
Le plan de marketing de «Les journées de l’agriculture»
«Musée québécois des patrimoines agricole et alimentaire»
Travail présenté à
Mme Joanne Côté
Dans le cadre du cours
MSL-64098
Administration des musées
Par
Virginie Benjamin
[email protected]
Université Laval
24 décembre 2005
Table des matières
1.
2.
3.
4.
La mission du musée..........................................................................................................3
Objectifs stratégiques du musée, 2005-2010 .....................................................................3
Budget d’exploitation du projet ........................................................................................5
Organigrammes ..................................................................................................................7
4.1 Organigramme du Musée .........................................................................................7
4.2 Organigramme du projet «Les journées de l’agriculture»........................................7
5.
Description de tâches des employés de l’équipe du projet ................................................8
6.
Plan de marketing de «Les journées de l’agriculture».....................................................10
6.1 La mission...............................................................................................................10
6.2 L’environnement marketing ...................................................................................10
6.2.1 Analyse des consommateurs et des marchés cibles ......................................10
6.2.2 Analyse de la compétition .............................................................................11
6.2.3 Analyse des ressources financières ...............................................................12
6.2.4 Examen de l’environnement .........................................................................12
6.3 Stratégie de marketing ............................................................................................16
6.3.1 Les objectifs du projet ...................................................................................16
6.3.2 La composition commerciale et la stratégie..................................................16
6.4 Système de contrôle des activités marketing ..........................................................20
7.
Plan du calendrier des programmes publics du projet (1 an) ...........................................22
8.
Plans de contingence ........................................................................................................23
8.1 Des journées de pluies ............................................................................................23
8.2 Une fréquentation des activités trop importante.....................................................23
Bibliographie..................................................................................................................................24
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
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«Un musée des patrimoines agricole et alimentaire»
Le présent travail, une planification stratégique jumelée à un plan de marketing, porte sur le
Musée québécois des patrimoines agricole et alimentaire. Il s’agit d’un musée intermédiaire, en
milieu semi-urbain, puisqu’il est situé à Lévis, sur la rive-sud de Québec, mais en un lieu «zoné
agricole» afin de remplir pleinement sa mission.
Ce musée est à la frontière entre plusieurs catégories de musées. Il s’agit d’abord d’un musée
d’histoire puisqu’il comporte des collections et les met en valeur dans le cadre de ses expositions.
Il emprunte aussi à l’écomuséologie puisque cette approche «compose avec une zone
géographique, une communauté, un paysage, des modes de vie qui constituent les caractères
distincts d'une communauté»1. Ainsi, «dans une perspective de nouvelle muséologie, l'écomusée
représente donc une réponse originale de la communauté à conserver ce qui la caractérise et ce
qui constitue son patrimoine»2, ce qui rejoint une des caractéristiques du Musée. Enfin, à certains
égards, le Musée "goûtera" aussi à l’histoire expérimentale, tel que le suggère le titre d’un livre
publié par Marc Lafrance et Yvon Desloges en 19893 et comportant de nombreuses recettes du
patrimoine culinaire québécois. Cette approche s’inspire de l’archéologie expérimentale qui
consiste à recréer des gestes avec des conditions le plus identique possible pour tenter de
comprendre le geste et son contexte. «L'archéologie expérimentale permet ainsi de démythifier
les techniques ancestrales et de redonner vie aux objets en recréant les conditions de leur
fabrication, ce qui permet d'avoir une connaissance élargie des conditions économiques et
culturelles du groupe étudié.»4 Ainsi, en cuisant du pain dans un four à pain traditionnel, on peut
mieux comprendre le temps, les techniques, les habiletés ainsi que les outils que cela pouvait
exiger et ainsi apporter un complément de connaissance.
Le plan marketing présenté ici concerne plus particulièrement le deuxième objectif stratégique,
présenté à la page 3, qui vise à «établir des liens entre les citadins et les producteurs agricoles
ainsi qu’avec les intervenants du milieu de la production agroalimentaire». Un des moyens
importants privilégiés par le Musée est l’organisation des "Journées de l’agriculture", à la fin de
la saison estivale, au moment où la récolte de fruits et légumes est à son plein rendement. D’une
durée de 4 jours, en 2006, ces journées permettront l’organisation d’une foule d’activités liées à
la (re)découverte des produits agricoles par les urbains ainsi que des contacts privilégiés avec le
monde rural et l’agriculture.
1
DAVID, Peter, «L'écomuséologie en Angleterre» conférence prononcée le 15 février 2000, Université Laval
2
Ibid.
3
LAFRANCE, Marc and Yvon DESLOGES. Goûter à L'histoire: Les Origines de la gastronomie québécoise.
4
http://www.forum.umontreal.ca/numeros/1998-1999/forum99-03-22/article06.html
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1.
La mission du musée
Le Musée québécois des patrimoines agricole et alimentaire vise à sauvegarder et à mettre en
valeur le patrimoine agricole, horticole et alimentaire des habitants du territoire québécois, dans
une perspective socio-historique très étendue (de la présence des premières nations jusqu’aux
habitants du Québec du XXIe siècle) et incluant les communautés culturelles qui composent le
Québec d’hier et d’aujourd’hui. Évidemment, le Québec n’évolue pas en vase clos et des
perspectives internationales peuvent aussi être abordées, pour enrichir la connaissance du
patrimoine agricole et alimentaire.
Cette mission pourra se concrétiser par des activités culturelles et éducatives, des expositions, des
publications (web & papier) des politiques de collectionnement et de recherche. De plus, le
concept de patrimoine est utilisé dans un sens large, incluant autant le patrimoine vivant, que les
objets matériels témoins, le patrimoine immobilier ainsi que les paysages naturels.
2.
Objectifs stratégiques du musée, 2005-2010
1. Augmenter la visibilité du musée et augmenter la fréquentation des différentes clientèles du
musée.
Puisque l’ouverture du musée est récente, il s’avèrera important de faire connaître le musée et
les produits culturels offerts au plus grand nombre possible de clientèles.
2. Établir des liens entre les citadins et les producteurs agricoles ainsi qu’avec les
intervenants du milieu de la production agroalimentaire.
La grande majorité des québécois (77,7%)5 achètent leur nourriture dans un supermarché.
Ainsi, bien peu d’entre nous connaissons la provenance ou le mode de production des
aliments consommés. Et pourtant, quoi de plus fondamental que de se nourrir? Brillat-Savarin
ne disait-il pas : «Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es.»6? Selon notre analyse, il
est important d’établir une meilleure communication entre les consommateurs et les
producteurs agricoles, afin que les citadins comprennent davantage le monde rural et que les
producteurs aient accès à un marché, à proximité des lieux de production.
5
Protégez-vous, mai 2004, page 4., extrait de Statistique Canada «Dépenses alimentaires des familles au
Canada», 2001.
6
Anthelme Brillat-Savarin, La physiologie du goût, 1825.
D’ailleurs, en 2005, le mouvement Slowfood France souligne, le 250e anniversaire de naissance de ce
gastronome et magistrat français, ainsi que le 180e anniversaire de la publication de La Physiologie du Goût,
«au retentissement universel.»!
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3. Mettre en valeur et faire connaître le patrimoine agricole du territoire québécois (premières
nations, populations d’origine européenne & communautés culturelles)
Cette orientation est une des plus importantes puisqu’elle touche au cœur même de la mission
du Musée du patrimoine agricole et du patrimoine alimentaire. Cette mise en valeur du
patrimoine agricole pourra porter, de façon non exhaustive, sur les périodes suivantes : les
premiers habitants du territoire du Québec, bien avant l’arrivée des Européens; les colons de
Nouvelle-France; les censitaires du régime seigneurial; les nouveaux arrivants anglais dans
les « townships »; les cultivateurs du XIXe siècle confrontés à la mécanisation et à l’exode
vers la ville et les États-Unis; aux défricheurs qui coloniseront les « Pays-d’en-Haut », le Lac
St-Jean, le nord de la Mauricie; l’Outaouais et le Témiscamingue; aux agriculteurs des temps
modernes, avec des fermes laitières informatisées, des producteurs avicoles qui simulent 3
levers de soleil par jour pour induire les poules à pondre davantage ou avec des mégaporcheries. Le patrimoine alimentaire peut aussi suivre les découpages historiques proposés
mais il devra aussi inclure des thématiques sur l’héritage des communautés culturelles. La
mise en valeur de ces patrimoines pourra se faire sur une base chronologique ou encore
thématique.
4. Augmenter la représentativité des collections matérielles (patrimoines mobilier et
immobilier) du musée
Étant un musée récemment constitué, il apparaît important d’effectuer une analyse plus
approfondie des collections, de rédiger une politique de collectionnement et d’agir
conséquemment pour combler les lacunes présentes dans les collections.
5. Favoriser l’émergence d’une prise de conscience de l’importance du patrimoine horticole,
du patrimoine semencier, et des espèces animales, au niveau québécois et nord-américain
ainsi que dans une perspective mondiale.
Il s’agit d’un des objectifs les plus subtils du musée puisqu’il s’agit ici d’inculquer des savoirêtre. En effet, au contact des activités proposées, il serait intéressant que les gens ressortent de
leur expérience et aient intégré certaines des valeurs proposées. Utopique? Pourtant, il s’agit
d’une des fonctions sociales importantes du musée de véhiculer des valeurs.
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3.
Budget d’exploitation du projet : dépenses et revenus / sources de
financement (1 an)
Description générale des postes budgétaires :
Revenus
Poste budgétaire
Dépenses
Poste budgétaire
Montant
Vente d'articles
110
Vente de services
120
Droits entrée / inscriptions
130
Commandites
140
Subventions
150
Total revenus
5 000,00
9 000,00
45 000,00
70 500,00
25 000,00
$
$
$
$
$
Montant
Salaires
Locations
Produits périssables
Produits non-périssables
Repas
Sous-contractants
Administration
Promotion publicité
154 500,00 $
Bilan de l'activité :
510
520
530
540
560
570
580
590
Total dépenses
52 000,00
32 000,00
22 000,00
3 000,00
5 000,00
15 000,00
10 000,00
10 000,00
$
$
$
$
$
$
$
$
149 000,00 $
5 500,00 $
Liste détaillée des revenus et dépenses :
Revenus
Montant
Poste
Ventes
Montant
Poste
Vente de l'effigie
5 000 $
110
Location de kiosques pour le marché public 30 kiosques x 300$
9 000 $
Vente
de
billets
gastronomique
pour
le
souper
300 x 150$
45 000 $
120
130
Commandites
Caisse Pop (commanditaire OR)
15 000 $
140
Jardins Hamel (Commanditaire Argent)
10 000 $
140
DMR Conseil (commanditaire Bronze)
5 000 $
140
16 500 $
140
Métro (autre)
5 000 $
140
Équiterre
1 000 $
140
Assurances Desjardins
5 000 $
140
Rona (Équipements kiosque)
3 000 $
140
Ville de Lévis
5 000 $
140
Ville de Lévis RH fournies
5 000 $
140
10 000 $
150
Commandite Métro souper
70$* 300
Subventions
Fédéral
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Provincial
MRC
Total revenus
10 000 $
150
5 000 $
150
154 500 $
Dépenses
Montant
Poste
Salaires
Montant
Poste
40% du temps sur ce
projet
40% du temps sur le
projet
Salaires reliés
Salaire coordonnatrice
Salaire secrétaire
Communications
20 000 $
14 000 $
510
510
8 000 $
510
10 000 $
510
Tentes et équipements
Système
de
son,
électronique
15 000 $
520
40$ 300
12 000 $
520
1 000 $
530
21 000 $
530
3 000 $
540
Autres salaires
Dépenses diverses
Location
Location
Équipements souper gastronomique
Frais de production de l'effigie (et de vente)
Nourriture souper gastronomique
70$ 300
Kiosques marché public
100$ / kiosque
Reconnaissances,
repas, etc.
Agents de sécurité
Bénévoles
Sécurité
5 000 $
5 000 $
520
560
5 000 $
570
Personnel souper gastronomique
5 000 $
570
Installation des kiosques et autres
5 000 $
570
5 000 $
580
Photocopies et documentation
2 500 $
580
Assurances
2 500 $
580
Journaux, radio
10 000 $
590
Total Dépenses
149 000 $
Administration
Frais comité consultatif
Promotion
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Réunions, autres
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4.
Organigrammes
4.1 Organigramme du Musée
Conseil d'administration
7 membres
Directeur général
Directrices des
communications
et de l'administration
Directeur
des expositions
Services des
communication et
du marketing
Chargée de projets
d'expositions
2 personnes
Services de
l'administration
Directrice
des activités
éducatives et culturelles
Directeur
des collections
et de la recherche
Coordonnatrice
Journées de l'agriculture
Archiviste
Cordonnateur
Secteur éducation
Responsable des collections
alimentaires
Responsable des collections
agricoles
4.2 Organigramme du projet «Les journées de l’agriculture»
Directrice
des activités
éducatives et culturelles
Service des
communication et du marketing
Coordonnatrice de
"Les journées de l'agriculture"
Secrétaire des activités
éducatives et culturelles
Responsable des bénévoles
Bénévoles
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5.
Description de tâches des employés de l’équipe du projet
Directrice des activités éducatives et culturelles 7:
PLANIFICATION :
- En collaboration avec la coordonnatrice, déterminer le but, les paramètres, les politiques
et les procédures de «Les journées de l’agriculture»;
- En collaboration avec la coordonnatrice, établir les objectifs, le contenu et le budget de
l’activité, ainsi que les procédures de contrôle des dépenses et de la logistique;
- Mettre en place les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs en termes de nombre
de visiteurs ou de participants (développer et mettre sur pied un plan de marketing, de
relations publiques, de communication et de promotion);
- Travailler de pair avec le responsable du financement, pour la recherche de
commandites et de subventions;
ORGANISATION / DIRECTION :
- S’assurer que tous les produits et services requis afin de mener à bien l’activité
(location d’espaces, animateurs, fournisseurs de biens et de services, etc.) ont été prévus
et réservés par la coordonnatrice;
- Gérer les ressources humaines (temporaires ou permanentes) liées à la réalisation de
l’activité (embauche du personnel, formation, répartition du travail, élaboration des
horaires, évaluation du rendement, gestion des conflits, etc.);
CONTRÔLE :
- Voir au bon contrôle logistique de l’activité;
- Gérer les ressources financières (préparation des budgets, contrôle des coûts de
fonctionnement, etc.) et matérielles (gestion des inventaires, négociations avec les
fournisseurs, etc.) allouées à la réalisation de l’activité;
- Évaluer l’impact de l’activité sur l’image et le succès du Musée (contrôle marketing);
REPRÉSENTATION :
- Représenter l’activité (auprès des associations sectorielles, des communautés d’affaires,
des instances gouvernementales et de la clientèle).
Coordonnatrice de «Les journées de l’agriculture» 8:
- Participer à l’élaboration de la programmation de l’activité spéciale et en assurer la
mise en œuvre;
- Élaborer l’échéancier de réalisation des activités (GANTT chart);
- Coordonner la mise en œuvre des politiques et des procédures élaborées pour la
réalisation d’activités à partir des stratégies, des objectifs et des paramètres établis;
7
Librement inspiré de :
http://www.cqrht.qc.ca/CQRHTWeb/fr/public/commun/taches/secteurs/contenu/dactivitesspeciales.jsp
8
Inspiré de :
http://www.cqrht.qc.ca/CQRHTWeb/fr/public/commun/taches/secteurs/contenu/cactivitespeciales.jsp
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
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-
Exercer le contrôle logistique des activités et surveiller leur mise en œuvre;
Tenter de prévoir et de résoudre les problèmes pouvant surgir durant les activités et
prévoir des plans en cas d'imprévus (plans de contingence);
Voir à mettre en place les services et les activités complémentaires (hébergement et
transport des participants, divertissements, services de restauration, etc.);
Voir à l’aménagement des lieux et à l’installation des équipements nécessaires;
Négocier les tarifs avec les fournisseurs concernés, s’il y a lieu;
Gérer l’inscription des participants (rallye, repas gastronomique, «un jardin à
domicile»);
Recruter, former, motiver et superviser le personnel et les bénévoles
S’assurer du bon déroulement de l’activité pendant les 4 jours;
Effectuer le suivi budgétaire et préparer les rapports nécessaires;
Assurer le suivi et l’évaluation de l’activité et faire les recommandations nécessaires;
Secrétaire des activités éducatives et culturelles :
La secrétaire des activités éducatives et culturelles pourra apporter son soutien pour
l’exécution de tâches cléricales comme un envoi de communiqués de presse, la convocation
à une conférence de presse, un envoi promotionnel massif ou la rédaction et l’expédition de
lettres de sollicitation et de remerciement. Elle viendra ainsi apporter son soutien à la
coordonnatrice et à la directrice.
Comité consultatif :
Formé de cinq personnes de différents milieux, ce comité se réunit une fois par mois afin de
suggérer des idées, d’assurer un lien avec les milieux représentés pas les membres du
comité et pour s’assurer que les objectifs et les clientèles visés par «Les journées de
l’agriculture» pourront être atteints. Ainsi, ce comité sera formé de membres provenant des
secteurs d’activités suivantes :
Regroupement agricole;
Un élu du secteur municipal (ou des MRC);
Une personne oeuvrant dans le secteur touristique;
Une personne travaillant dans le domaine patrimonial (historien, muséologue ou
autre);
Une personne du public (choisie pour son intérêt dans le patrimoine agricole mais
n’y oeuvrant pas de façon professionnelle).
Responsable des bénévoles :
Personne elle-même bénévole, elle est responsable de la gestion et du suivi des différentes
équipes de bénévoles. Elle veille particulièrement à la satisfaction des individus impliqués.
Également, elle est un agent de liaison entre la coordonnatrice et les bénévoles puisque
cette dernière ne peut être constamment sur le terrain à leurs côtés.
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
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6.
Plan de marketing de «Les journées de l’agriculture»
6.1 La mission
L’activité «Les journées de l’agriculture» vise à permettre des échanges entre les producteurs
agricoles et les consommateurs de ces produits et à intéresser les citadins au monde de la
production agricole. Le plan de marketing devra donc viser l’atteinte de cet objectif général.
Afin d’agir conséquemment, et mesurer l’atteinte subséquente de ces objectifs, des cibles plus
particulières seront visées :
Le niveau de fréquentation du marché public devrait être semblable à celui des années
précédentes.
Le nombre d’inscriptions au repas gastronomique devrait être plus élevé de 10% par
rapport à 2005.
Mieux mesurer la participation et la satisfaction des participants aux Rallyes. Les
participants seront donc invités à s’inscrire à l’avance et à remettre leur feuille-réponse au
Musée, suite à la journée (un prix de participation peut être attribué afin d’encourager la
remise de la feuille-réponse). Parmi les inscriptions, un sondage pourra être effectué dans
les semaines suivant l’événement.
Le premier objectif stratégique du musée est d’ «augmenter la visibilité du musée et
augmenter la fréquentation des différentes clientèles du musée». La présence d’activités
extérieures sur les lieux peut favoriser l’atteinte de cet objectif en faisant connaître
l’emplacement et le dynamisme du Musée.
6.2 L’environnement marketing
L’environnement marketing est composé de deux variables : la concurrence (variable semicontrôlable) et les variables du macro-environnement (incontrôlables). Nous débuterons
l’analyse de l’environnement marketing par les variables qu’il est possible de contrôler (en
partie) comme les consommateurs et les marchés cibles (6.2.1) puis sur l’analyse de la
compétition (6.2.2) et, enfin, sur l’analyse des ressources financières (6.2.3). Bien qu’étant
une variable incontrôlable, l’examen de l’environnement (6.2.4) permettra de connaître ces
facteurs d’influence sur le Musée et ses produits et d’en tenir compte.
6.2.1 Analyse des consommateurs et des marchés cibles
Plusieurs clientèles sont visées par l’organisation de «Les journées de l’agriculture» :
En premier lieu, une clientèle familiale est visée, entre autre avec le rallye, les
concours d’agriculture et d’épouvantails, les démonstrations culinaires;
Les citoyens de Lévis, ceux de Québec ainsi que les habitants de la région sont les
premiers ciblés; dans une moindre mesure, les participants pourront venir d’au
moins 100 km à la ronde.
Évidemment, les visiteurs potentiels visés seront avant tout des citadins, des gens
ayant habituellement peu de contacts avec des producteurs agricoles ou le monde
rural;
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
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Les couples intéressés à la gastronomie et au patrimoine agricole et horticole seront
aussi une clientèle visée par les activités, plus particulièrement le repas
gastronomique.
Le volet éducatif de l’activité (culture d’un jardin, mini expo-agricole, concours
d’épouvantail) vise aussi les groupes d’âge scolaire. Ainsi, si l’activité a lieu en
août, des camps de jour pourront y être invités; si l’activité se déroule en
septembre, ce sont plutôt les groupes scolaires qui seront sollicités.
6.2.2 Analyse de la compétition
De plus en plus de festivals et d’activités festives ou culturelles sont proposés aux
consommateurs; l’analyse de la compétition s’avère donc importante afin de bien cibler
notre offre de service. Une liste chronologique détaillée des activités estivales reliées
au monde agricole est présentée à l’annexe 1 (page 25).
e
En 2006 se déroulera la 10 édition des Fêtes de la Nouvelle-France SAQ (du 2 au
6 août 2006). Ce festival de la Vieille capitale, suscite une importante participation
populaire (près de 400 000 visiteurs en 2005); quelques activités proposées, comme
le marché public, peuvent présenter des similitudes avec «Les journées de
l’agriculture», comme un même partenaire financier (l’UPA) et le style des
kiosques. «Tous les produits du terroir cultivés dans les seigneuries de la NouvelleFrance se retrouvent au fameux Marché public UPA.» Par contre, cette activité se
déroule plus tôt dans la saison. Le prix de participation est relativement
raisonnable, puisque l’effigie se vend 7$.
Les journées de la culture, dont les activités se déroulent à la grandeur du Québec,
se sont déroulées du 30 septembre au 2 octobre 2005, soit plus tardivement que
«Les journées de l’agriculture».
Se déroulant depuis 90 ans, Expo Québec est l’exposition agricole provinciale. En
2006, elle se déroulera du 16 au 27 août. «Expo Québec, est avant tout une
immense foire agricole mettant en vedette 2 500 des plus belles bêtes du Québec,
toutes parées de leurs plus beaux atours pour les finales provinciales de jugements
d’animaux. Bovins laitiers et de boucherie, chevaux, porcs, moutons, chèvres et
petits animaux de la ferme»9. La fréquentation est également importante puisque
plus de 350 000 visiteurs de l’Est du Canada s’y rendent à chaque année. De plus,
des manèges, d’autres expositions commerciales et des spectacles marquent ainsi la
fin de l’été. Le coût d’entrée varie entre 6$, 9$ ou 12$ selon la catégorie. L’accès
aux manèges n’est pas inclus.
Marché public dans l’ambiance du 18e siècle : Organisé par Pointe-à-Callière, le
musée d’archéologie et d’histoire de Montréal, en collaboration avec l’Union des
producteurs agricoles (UPA), la tenue du Marché public dans l’ambiance du 18e
siècle, se déroule sur la Place Royale pendant la dernière fin de semaine du mois
d’août. Cette activité est gratuite pour les visiteurs.
Portes ouvertes sur les fermes du Québec : L’UPA organise, à chaque année,
l’événement Portes ouvertes sur les fermes du Québec. C’est ainsi que plus de 150
fermes de partout en province ont ouvert leurs portes, le dimanche 11 septembre
9
Expo-Québec : http://www.expocite.com/fr/org/expo/expo.htm
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2005, pour faire découvrir à leurs concitoyens la profession agricole et leur faire
apprécier les produits de chez nous. Cette activité compte plusieurs circuits
régionaux et est également offerte gratuitement.
Plusieurs expositions agricoles se tiennent tout au long de l’été (de juin à
septembre). Nous en avons recensé plusieurs, dont vous trouverez la liste complète
à l’annexe 1 (page 25). La clientèle peut être sensiblement la même (familiale)
malgré que les expositions agricoles soient surtout fréquentées par les gens de la
campagne qui ont déjà une sensibilité et un intérêt pour le monde agricole.
6.2.3 Analyse des ressources financières
L’analyse des ressources financières résume les chiffres proposés dans le budget,
présenté à la page 5. Ainsi, les revenus proviennent de quatre grandes sources : les
commandites, les subventions, les activités de financement et les ventes de produits ou
de services. Ainsi, au chapitre des commandites, plusieurs partenaires privés ont été
approchés et plusieurs ont accepté de participer au succès de «Les journées de
l’agriculture» :
Épiceries Métro
Caisses Populaires Desjardins
Équiterre
Assurances Desjardins
Les quincailleries Rona
Les Centres Jardin Hamel
DMR Conseil
Les subventions proviennent des différents paliers de gouvernement, autant du niveau
municipal (ville de Lévis et MRC) que du provincial et du fédéral. Les activités de
financement se résument à l’organisation du repas gastronomique et à la vente de
l’effigie. Enfin, les revenus de vente sont surtout la location des kiosques et des divers
emplacements.
Les dépenses comprennent :
Les salaires de la coordonnatrice, qui, annuellement, consacre environ 40% de son
temps à l’organisation de ces journées, une partie du salaire de la directrice et de la
secrétaire des activités éducatives et culturelles, ainsi qu’une portion d’utilisation
de services de la part du Service des communications et du Service des Finances;
Les frais de location d’équipement divers (kiosques, tentes …);
Les dépenses liées à l’organisation d’activités de financement;
Les activités promotionnelles occupent également une part des dépenses (mais
représentent aussi un investissement).
6.2.4 Examen de l’environnement
a) L’environnement politique :
• Le montant des subventions gouvernementales allouées au
fonctionnement des musées stagne depuis 1995. D’ailleurs, le 17 mars
dernier, dans une lettre adressée à Line Beauchamp, ministre de la
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•
•
•
•
10
Culture et des Communications au gouvernement du Québec, et publiée
dans Le Devoir, la Société des musées québécois (SMQ) déplorait «la
situation du sous-financement chronique des musées [qui] a atteint un
seuil critique»10. Cette situation pourrait constituer une menace pour
l’équilibre budgétaire du Musée.
La réglementation municipale de Lévis sur les événements d’envergure
pourrait avoir une influence sur la possibilité de tenir ou non «Les
journées de l’agriculture».
Un partenariat est proposé à l’Union des producteurs agricoles du
Québec (UPA) ainsi qu’à d’autres syndicats d’agriculteurs. Cependant,
pour des raisons politiques, ces organisations peuvent avoir des intérêts
divergents avec ceux de la mise en valeur du patrimoine agricole.
Ainsi, leurs choix politiques peuvent influencer le partenariat avec les
activités du Musée et, à la limite, compromettre leur participation (et
celle de leurs membres).
L’agriculture fait partie des discussions actuelles de l’Organisation
mondiale du commerce (OMC) dans le cadre du Programme de Doha
pour le développement. Initiées en novembre 2001 à Doha, au Qatar,
ces discussions se sont poursuivies dans le cadre de la sixième
Conférence ministérielle de l'OMC11, du 13 au 18 décembre dernier.
Ainsi, l’UPA souhaiterait que l’agriculture puisse être exclus des
accords de l’OMC, afin que les pouvoirs publics puissent continuer à
subventionner l’agriculture, un peu comme le prévoit l’accord conclu
avec l’UNESCO sur la diversité des expressions culturelles. Sujet
hautement politique, les résultats de ces discussions, auront un impact
sur les politiques agricoles du Québec et du Canada et, potentiellement,
un impact sur les partenariats possibles avec l’UPA.
L’adoption, par les États membres de l'UNESCO, de la Convention
sur la protection et la promotion de la diversité des expressions
culturelles à l'occasion de leur 33e Conférence générale, à Paris (le 21
octobre dernier). Cette convention, une fois ratifiée par au moins 30
pays, permettra d’exclure des accords commerciaux et de l’OMC12 la
culture et les "produits culturels"; «Si elle a force de loi, la convention
permettra aux pays signataires de subventionner les arts et la culture,
d'imposer des quotas ou d'adopter des crédits d'impôts dans ce domaine
afin d'encourager et de protéger leurs cultures nationales.»13, ce qui
JOHNSON, Carl et al., «Libre opinion : Les musées du Québec, l’étau se resserre de jour en jour», Le Devoir,
17 mars 2005.
11
sixième Conférence ministérielle de l'OMC a lieu à Hong Kong, Chine du 13 au 18 décembre 2005,
http://www.wto.org/french/thewto_f/minist_f/min05_f/min05_f.htm
12
OMC = Organisation mondiale du commerce
13
COUILLARD, Claude «diversité culturelle : c’est adopté», site Internet de Radio-Canada consulté le 20
octobre 2005
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 13
représente un enjeux important pour la survie des musées. Les ÉtatsUnis étant opposés à cet accord, sa ratification ne peut cependant être
considérée comme allant de soi.
b) L’environnement économique :
• L’économie québécoise et canadienne est relativement stable et
prospère, malgré quelques soubresauts liés aux prix du pétrole. Cet
élément, conjugué avec un encouragement politique pour les «PPP»
(les partenariats public-privé), nous amène à croire que les
contributions financières et les collaborations économiques des
partenaires privés pourraient se maintenir.
• Voir : environnement démographique : disponibilité financière des
baby boomers.
c) L’environnement démographique :
• Les baby boomers sont à l’âge de la retraite. Ce sont des gens qui ont
du temps et, en général, un revenu de retraite appréciable. Ils sont donc
prêts à investir dans le « mieux manger » mais également dans des
activités culturelles différentes, qui adressent des sujets qui les
passionnent. De plus, ce sont des grands-parents disponibles et
intéressés à partager certaines activités avec leurs petits-enfants, ce qui
en fait aussi une clientèle potentielle pour le Musée.
d) L’environnement social et culturel:
• Une « concurrence » interne existe au sein même du réseau muséal
québécois puisque de nombreux musées et centres d’interprétations
abordent déjà le thème du patrimoine agricole, soit par leurs
collections, leurs expositions ou les activités éducatives proposées.
Dans le contexte de ce plan stratégique, une liste exhaustive serait trop
longue à dresser; nous ne nommerons que les plus pertinents. Ainsi, le
Musée de la civilisation et le Musée québécois de culture populaire
(dépositaire de la collection Robert-Lionel Séguin) abordent des
thématiques relatives à l’agriculture et à l’alimentation. Plusieurs autres
musées régionaux abordent aussi le patrimoine agricole: le Musée
François-Pilote (La Pocatière), le Musée de Kamouraska, le Musée
Guérin (en Abitibi), Aux couleurs de la campagne (musée agricole
reconstituant la vie quotidienne au temps de nos ancêtres en 1910, à StJean-sur-Richelieu), le Centre d’interprétation de l’agriculture et de la
ruralité (Metabetchouan au Lac St-Jean), le Musée du cheddar (StPrime, Lac St-Jean) et la grange à dîme (Ste-Flavie, Gaspésie) n’en
sont que les exemples les plus flagrants. Plusieurs économusées
abordent aussi les thématiques agricoles/alimentaires : boulangerie,
verger (pomiculture), laiterie, abeille, bières, porcelaines, vignoble,
beurrerie, salage et séchage de poissons, acériculture et fumoir. Toutes
ces institutions muséales peuvent être des concurrents ou des
partenaires puisque les produits culturels offerts y sont
complémentaires.
• La popularité grandissante de l’agriculture biologique : Témoignant
de cette tendance, le nombre de producteurs biologiques certifiés au
Canada a triplé depuis 10 ans, passant de 1174 en 1992 à 3317
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 14
•
•
14
producteurs en 2003, dont 213 sont au Québec.14 Autre signe
encourageant, «en 1998, le Conseil consultatif canadien de la
production biologique (CCCPB) (…) a estimé que les ventes
augmentent de 15 % à 25 % par année15. Ces producteurs biologiques
sont des partenaires potentiels du musée et les consommateurs de ces
produits biologiques représentent une des clientèles-cible du Musée.
Dans le même courant social, le mouvement du Slowfood dont le
slogan est «Pour une meilleure (re)connaissance du patrimoine
culinaire et alimentaire québécois»16 a pour objectifs d’«éveiller le goût
du public, faire découvrir des produits d'ici et d'ailleurs et protéger les
aliments du terroir», ce qui rejoint la mission du Musée; il s’agit
également de partenaires et de visiteurs potentiels.
La sauvegarde des patrimoines est un sujet d’actualité; nous en
donnerons trois exemples. A) Cet été, Le Devoir a publié une série de
trois textes17 sur le patrimoine agricole et horticole en danger en
apportant de nombreux exemples. B) Fondé en 2003, l’organisme
Ruralys œuvre à la valorisation du patrimoine rural :
«Ruralys est une entreprise d'économie sociale, sans but
lucratif qui met à la disposition des communautés rurales du
Bas-Saint-Laurent et de la Côte-du-Sud, et éventuellement du
Québec, un guichet unique de connaissances et de
compétences sur le patrimoine rural, (…) [Ses] champs
d'intervention prioritaires sont l'architecture ancienne
(maisons anciennes de 1950 et moins), les paysages naturels
et humanisés, le patrimoine génétique végétal (horticulture
fruitière), les savoir-faire techniques et traditionnels (les
traditions et usages alimentaires) et l'archéologie (sites
historiques et préhistoriques, culture matérielle).»18
Ruralys est un partenaire potentiel très intéressant pour l’animation
culturelle et l’expertise développée. C) Le Programme semencier du
patrimoine Canada19 regroupe des jardiniers amateurs qui oeuvrent à
ARCHIBALD, Heather «Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne 1999, L'agriculture biologique: une
tendance qui s'accélère!» Statistique Canada, http://www.statcan.ca/francais/kits/agric/organ_f.htm
15
Ibid.
16
http://www.slowfoodquebec.com
17
DEGLISE, Fabien «L’industrialisation menace le poulet Chanteclerc», Le Devoir, 30-31 juillet 2005;
DEGLISE, Fabien «Les vaches canadiennes se comptent sur les doigts de la main», Le Devoir, 1er août 2005;
DEGLISE, Fabien «Des centaines d’espèces de fruits et légumes ont lentement pris le chemin de l’extinction
au Québec», Le Devoir, 2 août 2005;
18
http://www.ruralys.org
19
http://www.seeds.ca/fr.php
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Page 15
la préservation de semences traditionnelles; de plus en plus de
regroupements et de particuliers oeuvrent en ce sens20.
e) L’environnement technologique :
• La commercialisation des organismes génétiquement modifiés (OGM)
bouleverse l’agriculture traditionnelle et génère de nouvelles pratiques
agricoles. Cependant, cela amène aussi les gens à chercher à mieux
comprendre ces enjeux, à remettre en question la technologie ou du
moins, à l’apprivoiser.
• L’augmentation exponentielle des moyens technologiques à notre
disposition; cela ajoute des possibilités de rejoindre les publics, là où ils
se trouvent, c’est-à-dire utiliser l’Internet pour la diffusion des
connaissances par le biais des expositions virtuelles et par la mise en
ligne de dossiers thématiques.
6.3 Stratégie de marketing
6.3.1 Les objectifs du projet
L’activité «Les journées de l’agriculture» vise à permettre des échanges de diverses
natures entre les producteurs agricoles et les consommateurs de ces produits et à
intéresser les citadins au monde de la production agricole. Pour atteindre cet objectif
ambitieux, plusieurs activités seront proposées, sur une période de quatre jours. Ces
activités sont détaillées dans l’item «produit» de la composition commerciale (6.3.2).
6.3.2 La composition commerciale et la stratégie
a) Produit :
Dans le cadre de ce plan de marketing de «Les journées de l’agriculture»,
plusieurs activités composent le "produit" offert:
1. Promotion du programme «Une journée à la ferme»;
2. Tenue d’un marché public (vente de fruits, légumes, viande & produits
alimentaires transformés chez le producteur) pendant la fin de semaine;
3. Organisation de deux « Rallye » : Un rallye se ferait à pied, au sein du
Musée, de ses installations, et des producteurs présents sur place. Un autre
rallye pourrait être offert aux amateurs de vélo et proposerait une tournée de
plusieurs producteurs agricoles qui accueilleraient les visiteurs.
4. Programme «Un jardin à domicile» proposé aux enfants : Au printemps,
plusieurs écoles de la région seraient visitées pour expliquer le programme et
inciter les jardiniers en herbe à participer; un peu à l’image de l’exposciences, ils doivent cultiver un ou plusieurs plants durant l’été et participer à
une mini-expo agricole lors de «Les journées de l’agriculture». Plusieurs prix
20
Concernant ces groupes, consulter les références fournies sur le site web du Programme semencier du
patrimoine Canada.
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 16
de participation pourraient être alloués (plus gros légume, culture d’une
variété ancienne, plus beau jardin, culture d’un fruit ou légume plus difficile,
etc.). L’objectif est d’inciter les jeunes à s’initier au jardinage et de stimuler
leur créativité et leur sens de la compétition avec l’expo-agricole.
5. Des démonstrations culinaires pour apprêter les produits horticoles frais
seront proposées, avec dégustations. Par exemple, la fabrication de
confitures, d’herbes salées, de cornichons marinés, de sauce tomate, etc.
6. Un concours d’épouvantail pourrait aussi être organisé, pour plusieurs
catégories d’âge.
7. Un repas gastronomique sur un thème historique avec un chef-invité serait
aussi organisé et proposé à une clientèle qui recherche les activités
distinctives; cela représente aussi une opportunité de financement.
b) Prix :
Seconde variable de la composition commerciale, le prix est un élément
important pour influencer la consommation (ou non) du produit offert. Plusieurs
« prix » sont applicables pour «Les journées de l’agriculture» puisque certaines
activités sont gratuites tandis que d’autres requièrent des frais d’inscription ou
l’achat de l’effigie. La participation au marché public, ainsi qu’aux
démonstrations culinaires est gratuite. Les enfants qui participent au programme
«Un jardin à domicile» n’ont pas de frais d’inscription à débourser. Par contre,
pour le concours d’épouvantails ainsi que les rallyes, le port de l’effigie est
demandé. Enfin, le repas gastronomique est une activité où les coûts
d’inscription sont importants, puisqu’il s’agit d’une activité distinctive, qui
procure un financement. En 2006, l’effigie sera vendue au coût de 5$ en
prévente, et de 6$ sur les lieux, ce qui nous semble raisonnable, compte-tenu des
avantages offerts et de la concurrence. Ainsi, il en coûte en moyenne 10$ pour
une visite d’une journée dans une exposition agricole et l’effigie des Fêtes de la
Nouvelle-France coûte 7$ pour la durée de l’événement.
c) Distribution :
La "distribution" est le troisième élément de la composition commerciale. Selon
François Colbert, «la variable distribution comporte trois éléments distincts : les
circuits de distribution, la distribution physique et la localisation commerciale»21.
En fait, à l’exception de l’effigie qui sera vendue dans les commerces de la
région, les «Journées de l’agriculture» n’offrent pas de produits qui exigent une
distribution. Cependant, l’aspect de la localisation commerciale mérite d’être
abordé. Ainsi, l’activité proposée se déroulera sur le site du Musée, à Lévis.
Cette localisation ne peut être changée mais afin de bien connaître les zones
commerciales à viser lors d’efforts promotionnels, une étude de la provenance
géographique de la clientèle mériterait d’être menée. Ainsi, il se peut qu’étant
située sur la Rive-Sud de Québec, de l’autre côté d’un pont, cette activité soit peu
fréquentée par les habitants de Québec et de la Rive-Nord.
21
Colbert et al., Le marketing des arts et de la culture, page 184.
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Page 17
d) Promotion :
«Quatrième variable de la composition commerciale, la promotion est un élément
vital de la stratégie marketing d’une firme.»22 La promotion est un outil de
communication qui permet d’entrer en contact avec les segments de marchés
visés par l’entreprise. Le produit que le Musée souhaite promouvoir, «Les
journées de l’agriculture» est un produit relativement simple, qui requiert peu
d’explications pour séduire les clientèles. Ainsi, la publicité, les relations
publiques et la promotion des ventes seront les outils de promotion favorisés. En
particulier, la publicité se concentrera sur deux médias : une publicité radio
environ 2 semaines avant l’événement ainsi que des affiches. Les relations
publiques seront un axe majeur de cette campagne puisqu’il s’agit d’un moyen
promotionnel gratuit. Ainsi, suite à des communiqués de presse et à une
conférence de presse le jeudi précédant l’événement, une visite privilégiée des
lieux pourrait avoir lieu avec certains représentants des médias. Enfin, la
promotion des ventes de l’effigie pourrait être effectuée par la publication de
coupons-rabais de 1$ dans certains journaux régionaux. En collaboration avec le
Service des communications, un plan de communication sera aussi élaboré et mis
en action.
e) Stratégie marketing : le modèle BCG23
Les stratégies marketing choisies par une entreprise dépendent de la position
stratégique de ses produits. Afin d’analyser la position stratégique des produits
offerts lors de «Les journées de l’agriculture» et de décider de stratégies
marketing conséquentes, nous utiliserons le modèle proposé par le Boston
Consulting Group, soit le modèle BCG. Ainsi, les produits peuvent être classés
dans une matrice à quatre parties, en fonction de ses parts de marchés relatives
(popularité) et de la croissance du marché dans lequel les produits sont offerts.
Le tableau suivant présente une évaluation des activités en fonction de ces
critères.
Part de marché relative
Forte
Faible
2. Marché public
3. Rallye
4. Un jardin à domicile
Forte
5. Démonstrations
Croissance
culinaires
du marché
7. Repas gastronomique 6. Concours
Faible
d’épouvantail
Tableau 1 : Matrice BCG des activités de «Les journées de l’agriculture»
Lorsque la croissance et la part de marché sont fortes, on parle de "vedettes".
Ainsi, le marché public est une activité qui risque d’attirer de nombreux
22
Colbert et al., Le marketing des arts et de la culture, page 209.
23
Inspiré de : Colbert et al., Le marketing des arts et de la culture, 2e édition, pages 291-292.
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Page 18
participants, qui correspond à un besoin des gens et il y a peu de ces marchés de
fruits et légumes sur la rive sud de Québec.
Les "vaches à lait" ont une croissance du marché faible mais une forte part de
marché relative. Ainsi, l’activité du repas gastronomique rapportera des revenus
intéressants pour l’organisation, bien que peu de gens aient les moyens financiers
d’y participer.
Les "Enfants problèmes" ont une croissance du marché forte mais une part de
marché faible. Il s’agit donc de décider quels produits seront conservés ou
abandonnés et, d’apporter les efforts nécessaires pour améliorer la position
stratégique. Cependant, dans le contexte muséal, certaines activités ont une
vocation éducative et pourront difficilement être rentabilisées.
Les activités de type rallye comme des circuits culturels ou "la route des
saveurs " sont en demande par les consommateurs mais peu d’entre eux sont
disposés à payer pour ce service; cependant, l’activité peut servir d’outil
promotionnel pour augmenter la visibilité du musée ou des entreprises agrotouristiques visitées.
Le "jardin à domicile" est aussi une activité à vocation éducative qui aide à
atteindre la mission du musée. Même si la part de marché est faible, le
jardinage est une activité de plus en plus populaire, et les jeunes sont
particulièrement sensibles à ses bienfaits.
Les démonstrations culinaires sont également un produit en demande. Il n’y a
qu’à relever le nombre d’émissions de cuisine, de cours de cuisine et de livres
de recettes pour constater cette tendance. Cependant, la part de marché du
musée dans ces activités n’est pas élevée. À notre avis, pour remplir une des
missions du musée, il s’agit de se concentrer sur les activités de types
traditionnelles.
Dans une entreprise à but lucratif, un "poids mort", connaissant une faible
croissance du marché et une faible part de marché relative, serait appelée à
disparaître. Cependant, à notre avis, il peut en être autrement dans le cas d’une
entreprise culturelle. Ainsi, le concours d’épouvantail est peu populaire et n’est
pas un produit en hausse de popularité. Cependant, dans le cadre de «Les
journées de l’agriculture», cela n’est pas non plus une activité onéreuse et
augmente l’offre d’activités. De plus, il s’agit d’un partenariat avec le Club Lions
de Lévis puisqu’en 2003, quand le musée a manifesté son désir d’organiser «Les
journées de l’agriculture», le Club Lions organisait déjà ce concours. Suite à une
entente, le musée s’est engagé à perpétuer la tradition.
La stratégie marketing qui découle de l’analyse de la matrice BCG devra donc
considérer les éléments suivants :
Pour les activités "rentables" comme le marché public et le repas
gastronomique, continuer la stratégie promotionnelle des années précédentes;
Pour les activités de type "enfants problèmes" comme le rallye, un jardin à
domicile ou les démonstrations culinaires, adapter la stratégie marketing afin
d’augmenter la visibilité et chercher des façons de rentabiliser les activités,
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 19
sans altérer la mission éducative. Par exemple, les producteurs agricoles qui
souhaitent être inclus dans un circuit culturel pourraient devoir payer des
frais d’inscription, afin d’éviter le déficit du rallye.
Enfin, le "poids mort" que représente le concours d’épouvantail ne grève pas
le budget des activités et rapporte indirectement une commandite. Par contre,
les efforts consentis pourraient-ils être investis dans une activité "vedette" ou
"vache à lait" qui générerait davantage de revenus et pourrait aussi,
potentiellement, intéresser les membres du Club Lion?
6.4 Système de contrôle des activités marketing
«Le contrôle consiste à suivre et à évaluer le degré d’atteinte des objectifs à partir de normes
qualitatives et quantitatives.»24 Puisqu’il s’agit d’une activité restreinte dans le temps (4
jours), il s’avère difficile de contrôler l’efficacité des activités marketing avant la tenue de
l’activité. À l’exception du repas gastronomique, le contrôle sera plutôt effectué suite au
déroulement de «Les journées de l’agriculture».
Les objectifs du plan de marketing ont été énoncés à la page 10. Nous les reprendrons afin
d’expliquer comment le contrôle de chacun des objectifs spécifiques sera effectué.
a) Un niveau de fréquentation du marché public semblable à celui des années
précédentes;
Des spécialistes du comptage des foules pourront être consultés afin d’établir la stratégie
la plus efficace possible (sans être invasive pour les participants). Par exemple, un
décompte manuel à l’entrée pourra être effectué.
b) Environ 10% de plus d’inscriptions au repas gastronomique (par rapport à 2005);
Il sera assez facile de mesurer l’atteinte de cet objectif puisque les participants doivent
s’inscrire et débourser un montant d’inscription. D’ailleurs, il s’agit de la seule activité
qui pourra être "contrôlée" avant son déroulement. Ainsi, si au début du mois d’août le
niveau des inscriptions ne dépasse pas celui de 2005, des efforts promotionnels
supplémentaires pourront être consentis.
c) Mieux mesurer la participation et la satisfaction des participants aux rallyes;
Les données recueillies lors des années précédentes ne nous permettent pas de connaître
le nombre de participants ni leur degré de satisfaction suite au rallye. Cette année, afin
de mesurer leur participation à chacun des circuits proposés, les participants seront
invités à s’inscrire (gratuit avec l’effigie), en échange du carnet de visites et de la feuilleréponse. Cette dernière devra être remise dans la boîte à cet effet, au musée, afin de
participer au tirage d’un prix de participation. Cette dernière mesure permettra de valider
les informations recueillies auprès des hôtes agricoles sur la participation des visiteurs
lors du rallye. De plus, la liste des gens inscrits au rallye en 2006 pourra être utilisée
pour un marketing ciblé de cette activité en 2007.
24
Colbert et al., Le marketing des arts et de la culture, 2e édition, page 299.
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Page 20
d) Augmenter la visibilité du musée et augmenter la fréquentation des différentes
clientèles du musée (objectif stratégique #1).
La présence d’activités à l’extérieur des murs du Musée peut favoriser l’atteinte de cet
objectif en faisant connaître l’emplacement et le dynamisme du Musée; il s’agit
cependant d’un objectif difficile à mesurer et donc pratiquement impossible à en vérifier
l’atteinte. Cependant, suite au déroulement de «Les journées de l’agriculture», un
sondage pourrait être effectué auprès des visiteurs du musée pour savoir où ils ont
entendu parler du musée et ce qui leur a donné envie de le fréquenter. Également, des
coupons rabais pour l’entrée au musée pourraient être inclus avec l’achat de l’effigie.
Leur taux d’utilisation permettrait de mesurer l’interrelation entre les clientèles de «Les
journées de l’agriculture» et les visiteurs des expositions du musée.
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 21
7.
Plan du calendrier des programmes publics du projet (1 an)
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 22
8.
Plans de contingence
Dans la réalisation d’une activité extérieure qui s’échelonne sur quelques jours, plusieurs
situations problématiques peuvent se produire. Nous avons entre autre songé à une météo peu
clémente et à un achalandage des activités trop élevé.
8.1 Des journées de pluies
À l’exception du repas gastronomique, la majorité des activités proposées se déroulent à
l’extérieur du musée, en plein air. Advenant le cas où la pluie serait abondante pendant tous
les jours de l’activité, cela pourrait compromettre la fréquentation de certaines activités. Nous
ne pouvons influer sur les prévisions météorologiques; cependant, certaines mesures peuvent
être envisagées pour en minimiser les inconvénients. Les kiosques du marché ont été prévus
sous des abris de bois, ce qui protège à la fois les denrées alimentaires et les producteurs
d’une chaleur excessive et en même temps, empêche de se faire mouiller. Le rallye qui se
déroule au musée et auprès des producteurs agricoles pourra aussi se dérouler en cas de pluie.
Le rallye-vélo pourrait être remis au samedi (ou dimanche) suivant ou encore, être effectué en
automobile. L’expo-agricole des enfants ainsi que les démonstrations culinaires se
dérouleront sous une grande tente de toile. Certaines démonstrations pourraient aussi être
présentées dans le hall du musée; il en est de même pour le concours d’épouvantail.
Donc, hormis une fréquentation de l’activité moindre (quand il pleut, les gens sont moins
attirés par une journée de plein-air), les inconvénients seront minimes pour les participants en
cas de pluie.
8.2 Une fréquentation des activités trop importante
Il s’agit d’un «beau» problème pour des organisateurs de devoir refuser des participants à une
activité. Pour les activités requérant une inscription, si le nombre de places est limité, cela
sera spécifié à l’avance. S’il arrivait que nous devions refuser des participants, nous tenterions
de les en avertir dès que possible et de leur proposer une activité alternative. Le marché
public pourrait attirer plus de visiteurs que prévu et même trop pour la capacité d’accueil du
site. Puisque le stationnement a une capacité limitée, il sera plutôt difficile de dépasser la
capacité d’accueil du site. Cependant, afin de favoriser la participation de tous, une navette
pourrait se promener entre plusieurs endroits (comme un ou deux stationnements incitatifs
ainsi qu’un ou plusieurs points de ralliement au centre-ville de Lévis).
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 23
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Éditions de la Chenelière, 1989.
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Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Page 24
Annexe 1 :
Liste chronologique des activités estivales reliées au monde agricole
(marchés, expositions agricoles, festival, etc.)
Juin :
2 au 5 juin
2005
2 au 5 juin
2005
3 au 5 juin
2005
5 au 12 juin
2005
6 au 10
juillet 2005
Exposition de Témiscamingue,
St-Bruno de Guigues
Exposition de Bécancour,
St-Pierre les Becquets
Exposition de Témiscouata,
Notre-Dame-du-Lac
Exposition de Richelieu,
Sorel-Tracy
Exposition B.B.Q.,
St-Anselme
8-12 juin
2005
9 au 12 juin
2005
10 au 12 juin
2005
16-19 juin
2005
Expo-agricole Sorel-Tracy
10$ par jour; 25$/5 jrs) :
http://www.societeagriculture.com/expo/index.htm
Exposition d'Ormstown
Exposition de Matapédia, Amqui
Exposition Agricole de
Drummondville (39ième
édition)
10$ l’entrée
http://www.expoagricole.com/Drummondville/info.htm
Juillet :
30 juin au 3
juillet 2005
1er au 3
juillet 2005
7 au 10
juillet 2005
8 au 17
juillet 2005
8 au 10
juillet 2005
20-30 juillet
2006
21 au 24
juillet 2005
Exposition de Rouville,
Rougemont
Exposition de Rive-Nord,
Berthierville
Exposition d'Argenteuil, Lachute
25 au 31
juillet 05
Exposition du Bassin de la
Chaudière, St-Isidore
26 au 31
juillet 2005
27 au 31
juillet 2005
Exposition de Kamouraska, StPascal
Exposition de Chicoutimi
Exposition agricole du Centre du
Québec, Trois-Rivières
Exposition de Verchères
Expo agricole de St-Hyacinthe
10$ l’entrée
http://www.expo-agricole.com/
Exposition de Portneuf, PontRouge
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
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Août :
31 juillet au
7 août 2005
Exposition de Rimouski
2 au 6 août Fêtes de la Nouvelle2006
France SAQ (10e édition)
2 au 7 août
2005
7-13 août
2006
Exposition de Lotbinière,
St-Agapit
Exposition agricole de
Victoriaville (148e édition)
7-14 août
2005
Exposition Agricole et
Commerciale régionale à SaintFélicien
9-13 août
2006
Exposition agricole de
Montmagny (59e édition)
9-13 août
2006
Exposition agricole de
Beauce, St-Honoré-deShenley (41e édition)
10-13 août
2006
Exposition agricole de
Missisquoi, Bedford
17 au 28
août 2005
Expo Québec, Québec
18 au 21
août 2005
18 au 21
août 2005
19 au 21
août 2005
25 au 28
août 2005
27 et 28 août
2005
Exposition de Cookshire
Laissez-passer obligatoire (effigie) : 7 $
L'effigie n'est pas obligatoire pour les enfants de 12 ans
et moins.
http://www.expovicto.com/
Passeport: Adulte: 37,00 $ (prévente) et 45,00;
Enfant: 22,00 $
http://www.destination.ca/expo/intro.html
Prix d'entrée : 10$ ; forfait à 20$ pour les cinq jours
incluant manèges et spectacles
http://www.expoduquebec.com/editeuriel/montmagny/
http://www.expobeauce.tk/
Passeport 12 jours : 24 $ (tx incluses)
Tarif journalier : 6$, 9$ ou 12$ selon la catégorie
http://www.expocite.com/fr/org/expo/expo.htm
Exposition d'Abitibi, Amos
Exposition d'Huntingdon
Exposition de Stanstead,
Ayer's Cliff
Marché public dans l’ambiance
du 18e siècle
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
Organisé par Pointe-à-Callière, le musée d’archéologie
et d’histoire de Montréal, en association avec l’Union
des producteurs agricoles (UPA)
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Septembre :
1er au 4
Les journées de
septembre l’agriculture, Musée
2006
québécois des patrimoines
agricole et alimentaire
1er au 5
septembre
2005
2 au 5
septembre
2005
2 au 4
septembre
2005
8 au 11
septembre
2005
dimanche 11
septembre
2005
Exposition de Pontiac, Shawville
Exposition de Brôme
Exposition de Pont-Château,
Coteau-du-Lac
Exposition de Richmond
journée Portes ouvertes sur * Entrée libre
les fermes du Québec de
l’UPA (3e édition)
Octobre :
8-9 octobre
2005
Le Rendez-vous des saveurs de
Sorel-Tracy (3e édition)
Virginie Benjamin, MSL-64098, Décembre 2005
(…) s'est associé cette année à la Fête des récoltes de
Saint-Aimé/Massueville et au Circuit gourmand de
Saint-Roch-de-Richelieu afin d'offrir à la population
un événement unique où gourmets et gourmands en
auront plein la vue, le nez... et la bouche ! (…) Ce
regroupement permettra aux visiteurs d'effectuer un
circuit gourmand diversifié, chaque organisation
proposant un événement aux couleurs de leur localité.
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